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jeudi, 30 octobre 2025

Malgré les injonctions de l'extrême gauche, l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ne lache pas Pierre Gentillet

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Un communiqué de Pierre Gentillet :
 
Aujourd’hui, j’ai reçu un appel de la Direction de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Je suis pleinement maintenu et conforté dans mes fonctions d’enseignant. En outre, dans un communiqué de presse, l’Université a rappelé que : "Chacun a droit au respect de sa liberté de conscience et de sa liberté d’opinion. Nul n’en sera jamais exclu du fait de ses convictions personnelles, tant que le droit et la neutralité du service public sont respectés. En l’occurrence, aucun incident concernant l’enseignant vacataire en question n’a été signalé dans le cadre de son activité au sein de l’établissement. Dans ces conditions, aucune raison ne justifie l’arrêt de ses enseignements prévus cette année universitaire."
 
La Direction de la Sorbonne m’a également indiqué que je pourrais, dans les prochains jours, saisir la direction juridique pour bénéficier de la protection fonctionnelle, et que mes cours se tiendraient désormais dans un centre dont l’accès sera assuré par des agents de sécurité.
 
Je salue cette décision et considère donc que mes demandes ont été entendues et satisfaites.
 
Je ressens un profond soulagement. La Sorbonne a tenu bon. Elle a choisi la raison et le droit plutôt que la pression et la rumeur. Certains auraient voulu que la Sorbonne cède à la meute déchainée d’extrême-gauche ; elle a préféré rester fidèle à ses principes.
 
Ces agitations, nées d’un esprit de haine et de fanatisme politique, sont aujourd’hui sèchement désavouées. La Sorbonne a parlé, calmement, avec la force tranquille des institutions qui savent ce qu’elles doivent défendre.
 
Cette décision n’est pas seulement une victoire personnelle, c’est aussi celle d’un principe : la liberté d’enseigner.
 
La Sorbonne ne sera donc pas un EverGreen : ici, encore, le droit s’impose, pour l'instant, à la meute. Une poignée de fanatiques, emportés par la fièvre de la dénonciation, ont voulu me réduire au silence au nom de leurs haines ; ils se trouvent aujourd’hui sèchement désavoués par l’institution qu’ils prétendaient souiller de leurs passions.
 
Je demeure donc enseignant à la Sorbonne, soutenu par ma hiérarchie, et je m’en réjouis. Mais il y aura, pour moi, un avant et un après. La traversée des couloirs n’aura plus la même innocence. Par ailleurs, j’ignore encore si je serai reconduit l’an prochain mais je me contenterai, à ce stade, du présent. Nous verrons bien.
 
Enfin, je veux dire ma gratitude à ceux, innombrables, qui m’ont témoigné leur soutien : collègues de toutes sensibilités, étudiants d’hier et d’aujourd’hui, et tous ceux nombreux, attachés à la liberté d’esprit. Qu’ils sachent que leur soutien m’a porté dans cette bataille.
 
Dans quelques jours, je retrouverai donc mes cours et mes étudiants dans le même esprit d’exigence et de liberté.
 
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