dimanche, 05 octobre 2025
Danse du ventre de LFI avec l’islam : le PS suit comme un toutou
Michel Festivi
Plusieurs exemples récents viennent confirmer, si besoin était, les accointances directes entre LFI et les mouvements islamistes, dont des plus radicaux. On peut aussi parler d’entrisme de l’islamisme chez LFI, un peu comme les trotskistes avaient à la fin des années 1970 investi massivement le PS. Parti socialiste qui comme un petit caniche suit derrière à une encablure, pour ne pas perdre les miettes de l’électorat radicalisé, car en cas d’élection, sans le soutien de LFI, il risquerait de disparaître de l’échiquier politique.
La semaine dernière, un ancien militant syndicaliste CGT et communiste, Cédric Brun, qui avait rejoint LFI, et qui avait été élu au Conseil régional des Hauts-de-France, a fait défection du groupe, avec pour justification : « Depuis plusieurs mois, je constate le recrutement de profils inquiétant qui rejoignent les groupes locaux d’action… une stratégie d’infiltration… un entrisme des Frères musulmans ». Il donne l’exemple de Soufiane Iquioussen, fils de l’imam Hassan Iquioussen et expulsé au Maroc en janvier 2023, pour des prêches antisémites. Brun s’explique : « Soufiane Iquioussen est devenu chef de file du groupe d’action LFI du Denaisis et il est déjà en campagne à Denain avec Youssouf Feddal. Il ne fait pas de doute qu’ils auront l’investiture LFI. Et il accuse Manuel Bompard d’être parfaitement en phase avec cela, ainsi que le député LFI Paul Vannier, chargé des élections à La France insoumise (sic). (Cf La voix du Nord du 1er octobre 2025)
Et Cédric Brun de confirmer : « Je viens de la CGT et du PCF, où on a tendance à être très laïcs, et où la religion doit rester dans la sphère privée. J’appelle les citoyens à la plus grande vigilance ». Déjà, en 2023, un autre élu LFI avait claqué la porte, Julien Poix, dénonçant « un appareil devenu complètement fou », ainsi que la « légèreté » de la réaction LFI au lendemain du 7 octobre 2023. Je rajouterai qu’il y a belle lurette que la CGT et le PCF ont cessé d’être des mouvements laïcs.
Autre exemple frappant, si j’ose dire, un Ciné-Débat organisé à Mitry-Mory le 10 octobre 2025 sous le patronage d’Ersilia Soudais, députée LFI de Seine-et-Marne, qui s’intitule « Le voile : on va arrêter de se laisser faire », avec comme intervenants Brahim Ben Ali qui se dit syndicaliste, Hafiza B. Kreje du NPA et qui apparaît sur l’affiche, voilée, ainsi que Monira Moon qui ne se prétend rien de moins que « militante antiraciste et décoloniale ». L’on sait qu’Ersilia Soudais est une supportrice acharnée de la cause dite « palestinienne ». Elle avait invité à l’Assemblée nationale une palestinienne dirigeante du Front populaire de libération de la Palestine, organisation reconnue terroriste, notamment par l’Union européenne.
Brahim Ben Ali a été candidat LFI aux européennes, cette formation confirme donc qu’elle entend promouvoir le port du voile, qui est un marqueur très puissant de la fantomisation des femmes dans l’espace public, et un révélateur puissant de leur l’infériorité ontologique, ce qui après tout est dans le droit fil de très nombreuses sourates et versets du coran, comme il est écrit dans le livre : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci », S4 V34, ou encore « Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ». Ce genre de versets sont légion.
Comme vient de le démontrer le franco-syrien Omar Youssef Souleimane, dans un ouvrage qu’il vient de publier chez Plon, Les complices du mal, livre qui met en accusation les compromissions de LFI avec l’islamisme : « En France, ils se servent mutuellement, les islamistes pour s’infiltrer dans un parti existant, LFI pour séduire l’électorat musulman ». Son livre est rempli d’exemples concrets. D’ailleurs LFI a tenté judiciairement un référé, pour en avoir la primeur avant toute parution, pour sans doute envisager une procédure d’interdiction de publication, elle a été déboutée de son action.
Et derrière LFI, le Parti socialiste, tel un caniche, se démène pour tenter de récupérer sa part des miettes du gâteau électoral. On doit ici fustiger l’hypocrisie politique totale de Raphaël Glucksmann qui, après les élections européennes de 2024 où il avait combattu LFI, avait fini par souscrire au NFP qui faisait la part belle à LFI, dès l’annonce des législatives, changement de cap en quelques jours. Aujourd’hui, il prétend qu’il ne renouvellerait pas cette alliance. Pourtant lors de l’élection partielle des Français de l’étranger, dans la 5e circonscription, le second tour va opposer une candidate Renaissance à une candidate LFI. Or le PS a formellement appelé à voter pour la Lfiste. Certes le compagnon de Léa Salamé est le chef de Place Publique, mais jusqu’à présent il a toujours fait alliance avec le PS. A-t-il dénoncé cet appel du PS à faire voter LFI ? Non, mais presque pire, il ne donne sournoisement aucune consigne de vote, favorisant ainsi indirectement LFI, que visiblement il ne veut pas se mettre à dos… On ne sait jamais.
Or, me direz-vous, tout cela on le savait depuis fort longtemps. Oui, on le savait. Mais ce qui change, c’est que désormais les dénonciations ne viennent pas seulement des mouvements et partis patriotes ou souverainistes, mais de la gauche ou de l’extrême-gauche, ainsi que de certains musulmans eux-mêmes. Et cela peut modifier beaucoup de choses.
08:10 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Un peu d'Histoire : un entretien avec Jean-Philippe Carpentier sur Charles X proposé par Franck Abed
08:00 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Exil en Roumanie

Chaque dimanche, Pascal Praud met en général le doigt sur ce qui défie le bon sens au pays de Voltaire et dont les responsables sont la plupart du temps les petits hommes gris issus de cette administration qui a perdu son âme. Cette semaine, il s’en prend aux études de médecine. Déjà que l’on manque de médecins, nos petits hommes gris ont décidé qu’il était désormais impossible de redoubler la première année de médecine. Or, cette première année tourne au concours, ce qui est proprement un non-sens au égard à la difficulté que présente cette première année. Conclusion, ceux qui en ont les moyens partent étudier en Roumanie où les conditions des études et l’enseignement y sont excellents. Avec en prime un bilinguisme de rigueur vu que l’enseignement se fait en anglais.
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Source : Journal du dimanche, 5/10/2025
05:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La pulvérisation de la politique

Mathieu Bock-Côté
Sébastien Lecornu, premier ministre depuis trois semaines, a annoncé vendredi, dans le fol espoir d’éviter la censure d’un gouvernement qu’il n’a pas encore formé, et qu’il ne voudrait pas voir avorté ni mort-né, qu’il renonçait à l’usage du 49.3. Il demande, ou plutôt quémande, aux partis de le laisser tenter un budget qu’ils pourront ensui- te refuser s’ils le souhaitent. C’est ce qu’on appelle chercher péniblement à s’installer au pouvoir ne serait-ce qu’un instant, en sachant qu’on en sera presque aussitôt expulsé.
C’est ce qu’on appelle aussi faire volontairement pitié, en prenant la position du faible, pour donner à ceux qui peuvent l’occire l’occasion de le gracier. On imagine une pièce de théâtre officiellement tragique mais involontairement comique : je suis si faible, je me menotte, je me lie les pieds, j’ampute même la langue, alors voudriez-vous, mes bons maîtres, me laisser la chance d’agoniser devant vous, et peut-être alors pourrais-je avoir votre clémence, pour un instant ou deux ?
Ce qui veut aussi dire qu’il construira son prochain budget, s’il parvient à le faire, dans un jeu d’alliances qui accouchera évidemment d’un texte bancal, étranger à toute réduction des dépenses de l’État. L’épouvantail de la taxe Zucman étant désormais rangé aux placards des idées radicalement sottes, il pourra multiplier les impôts nouveaux, à l’instar de la « taxe sur le patrimoine financier » évoquée ce vendredi, en faisant toujours les poches aux mêmes, qui se diront toutefois soulagés d’avoir échappé au pire. Le régime sait ruser pour se maintenir, et fabriquer les débats nécessaires pour effrayer les uns et faire taire les autres.
Mais le problème de Sébastien Lecornu dépasse largement la seule fabrication d’un budget, quel qu’il soit; il nous conduit à la faillite très visible, et confirme l’effondrement du système représentatif au cœur de la Ve République. Il est de plus en plus difficile de tricoter un gouvernement avec les lambeaux du bloc central, qui exerce une emprise quasiment totale sur les institutions. La république du général De Gaulle culmine dans une forme de giscardisme inversé où deux Français sur trois sont condamnés à l’opposition structurelle parce que leurs partis sont jugés indignes de gouverner.
On ne sait plus trop, d’ailleurs, s’il faut construire le Front républicain contre LFI, ou plus probablement contre le RN, mais on comprend qu’il en faut un absolument, car c’est seulement ainsi que le régime peut se maintenir, en désignant devant lui une bête immonde à combattre à tout prix. Dès lors, tout l’appareil de propagande du régime vire à l’exorcisme permanent contre le diable du jour. Le prix à payer est toutefois élevé : le pouvoir ne par- vient plus à se maintenir que par la mise en scène d’une légitimité négative.
L’idéologie dominante, hybride de l’extrême centre et de la gauche radicale, peut ainsi se maintenir, en transformant la France en chantier d’expérimentation idéologique, de manière toujours plus autoritaire, car elle est rejetée par les profondeurs du pays. Mais dans quelle mesure ceux qui gouvernent croient encore à ce qu’ils disent, au-delà de la répétition rituelle des formules creuses, qui contiennent généralement le mot « républiique » et qu’on prononce avec des trémolos dans la voix ? Une pensée politique ne tenant plus qu’en quelques expressions consacrées, verrouillées juridiquement, et fondées sur la possibilité de traîner devant les tribunaux ceux qui s’en éloignent, est une pensée morte.
À travers cela, la classe technobureaucratique qui s’est emparée des institutions et en crée sans cesse de nouvelles pour y recaser ses membres se permet encore un tour de manège, peut-être un dernier, en s’offrant même la grande vie comme on semble le faire à la mairie de Paris et dans la nomenklatura socialiste qui tourne autour, avant que le cirque ne se termine, que la troupe comique qui se prend pour une classe politique ne soit balayée malgré elle. Au pouvoir, ces gens-là se goinfrent, jouissent sans entraves.
La référence à la IVe République est convenue mais nécessaire. À l’échelle de l’histoire, un régime meurt quand il n’est tout simplement plus capable de répondre aux enjeux historiques qui touchent un pays. On craignait que la Ve République ne soit ensevelie sous la question migratoire. On se dit aujourd’hui qu’elle pourrait tout simplement mourir, car incapable de produire le plus élémentaire des textes : un budget.
La présente élite est en fin de parcours. Reste à voir si une autre se profile avec la vigueur nécessaire pour restaurer la souveraineté, redonner au pouvoir sa puissance créatrice ou si cette élite de remplacement, que l’on aime dire populiste, a à ce point intériorisé les codes et la mentalité du régime qu’elle guette seulement l’occasion de se bâfrer au banquet à son tour, tout en se distribuant les belles médailles et autres colifichets du mérite républicain.
Source : Le Figaro 4/10 /2025
05:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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samedi, 04 octobre 2025
Tiraillements moldaves
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le dimanche 28 septembre 2025 se déroule l’élection des 101 députés du parlement monocaméral de la Moldavie. Coincé entre la Roumanie et l’Ukraine, ce pays de 33.700 km² et d’environ trois millions d’habitants sans oublier un million vivant à l’étranger, suscite l’intérêt, l’attention et la convoitise de voisins plus ou moins proches. Son existence même procède des fracas de la géographie, de l’histoire et de la démographie.
Ancien membre de l’URSS, la Moldavie concentre tous les affres issues de l’effondrement de l’ancienne puissance soviétique. Malgré un drapeau assez similaire, les armoiries étatiques en plus, et l’usage du roumain, la Moldavie – capitale : Chisinau - ne se confond pas avec la région éponyme, cœur historique de la nation roumaine. Le moldave est d’ailleurs un parler roumain qui, à l’époque soviétique, s’écrivait en alphabet cyrillique. Des Moldaves plutôt russophones préfèrent se référer à la Moldova. Problème sémantique permanent pour une terre toujours revendiquée !
Moldavie désigne en effet deux territoires contigus. Le premier s’étend entre l’Ouest des Carpates et le fleuve Prout, constitue une région roumaine avec pour ville principale Jassy. Le second situé entre le Prout et la rive occidentale du fleuve Dniestr s’appelle aussi la Bessarabie du nom d’une dynastie moldave. Quant à la rive orientale, elle a été nommée la Transdniestrie. Cette seconde Moldavie voit à la fin du Moyen Âge les Ottomans amputer à leur profit sa partie méridionale autour du bourg de Boudjak, ce qui la coupe de tout accès à la Mer noire.
Les groupes ethniques présents en Moldavie imaginent un destin politique différent. Au moment de la dislocation de l’Union Soviétique, les Moldaves roumanophones et les Roumains unionistes ont espéré dans le rattachement de la Moldavie à la Roumanie. Les puissances occidentales rejetèrent cette aspiration louable. Superviseur de la soi-disant « transition démocratique » à l’Est entre 1991 et 1993, le président du Conseil constitutionnel français, Robert Badinter, sacralisa l’intangibilité des frontières, quitte à favoriser les conflits armés.
Des violences affectèrent rapidement le nouvel État. Craignant une éventuelle intégration dans l’ensemble roumain, la minorité gagaouze – des turcophones convertis au christianisme orthodoxe au XVe siècle – proclame son indépendance en août 1990 avant de bénéficier d’un statut de république autonome au sein de l’État moldave. Élisant au suffrage universel direct un bashkan (le gouverneur), la Gagaouzie se compose de quatre territoires non continus.
Cette solution constitutionnelle ne concerne pas la Transnistrie ou « République moldave du Dniestr ». S’étirant sur une bande de 5.000 km² entre le Dniestr et la frontière ukrainienne, la Transnistrie défend l’autodétermination des populations slavophones (environ 28% d’Ukrainiens et 25% de Russes), d’où sa sécession en 1991. C’est toujours à l’heure actuelle un « État-fantôme » non reconnu sur le plan diplomatique qui maintient néanmoins une garnison militaire russe de 1.500 hommes (la 15e armée). Pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement du maréchal roumain Ion Antonescu avait créé une région spéciale – la grande Transnistrie – s’étendant de la Podolie aux berges du Dniestr et du Boug. Il faut noter qu’en 2005 est fondée à la demande de l’Union dite européenne l’Eurorégion Siret – Prout – Dniestr qui couvre à la fois la Roumanie et la Moldavie.
Quand éclate la guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022, les commentateurs se surprennent qu’à part quelques missiles tombés sur le sol transnistrien et de brefs incidents, ni les Russes, ni les Ukrainiens n’utilisent ce foyer séparatiste pour lancer des offensives. Des liens économiques étroits, parfois mafieux, existent en fait entre Tiraspol et Kyiv si bien qu’aucun protagoniste n’a vraiment intérêt à ouvrir un nouveau front. Les Ukrainiens considèrent la Transnistrie qui a maintenu le décorum soviétique et les statues du camarade Vladimir Illich comme un espace neutre où se nouent de fructueuses affaires. Kyiv se méfie de tout projet grand-roumain et n’oublie pas qu’Odessa fut un port roumain entre 1941 et 1944…
L’actuel gouvernement moldave, fort d’une majorité absolue au Parlement sortant grâce aux députés du PAS (Parti Action et Solidarité), ne cache pas son orientation euro-atlantiste. Ainsi a-t-il interdit le port du ruban noir et orange de Saint-Georges et le symbole Z. En revanche, la Gagaouzie ignore tout simplement ces interdictions, car les Gagaouzes conservent un tropisme moscovite. Depuis la fin de l’année 2023, le parlement autonome gagaouze a rompu toute relation officielle avec le gouvernement et les autres institutions moldaves. Les autorités gagaouzes dénoncent, sous couvert de lutter contre la corruption, le PAS de volonté centralisatrice.
La réalité est toutefois plus complexe et moins binaire. Certes, certains Moldaves souhaitent rejoindre le monde russe tandis que d’autres rêvent d’unir la Moldavie à la Roumanie. Mais des Moldaves aspirent à rester indépendants, voire à former une « grande Moldavie » aux dépens des Roumains (le moldovenisme) alors qu’une infime minorité a envisagé avant la guerre de 2022 une éventuelle intégration à l’Ukraine.
Le gouvernement moldave et les Occidentaux s’élèvent contre les ingérences russes dans les affaires intérieures moldaves tout en pratiquant une influence atlantiste poussée. Ces mêmes Occidentaux se taisent, approuvent ou se félicitent de l’expulsion du champ électoral de certaines formations politiques suspectées de collusions avec Moscou. Le 26 septembre dernier, à la demande du ministère de la Justice et au lendemain d’un jugement rendu par la cour d’appel de Chisinau, la commission électorale moldave interdit d’activités pour un an le mouvement Cœur de la Moldavie, membre du Bloc électoral patriotique avec les communistes et les socialistes, alliance soutenue par l’ancien chef d’État Igor Dodon (2016–2020). Le parti d’Irina Vlah, ancien bashkan, se voit accusé d’achats de suffrages, de financement illégal et de blanchiment d’argent (on se croirait chez les macroniens et les socialistes hexagonaux !). Supposé lié à Moscou, le Bloc Alternatif entend dépasser le clivage gauche – droite. Jugé « populiste », Notre Parti de Renato Usatii se méfie à la fois des factions pro-occidentales et pro-russes et tendrait vers un moldovenisme modéré. Quant au bloc Victoire du banquier millionnaire moldavo-russo-israélien Ilan Shor, il n’a pas eu le droit de présenter des candidats, car son fondateur vit à Moscou. L’oligarque verserait des sommes d’argent à des milliers de Moldaves nécessiteux. Le gouvernement ne goûte guère cette charité intéressée. La police moldave a pris l’habitude de donner des amendes aux bénéficiaires d’Igor Shor d’un montant de 1.275 à 1.780 €. Une fortune pour les Moldaves !
La désinformation n’est pas seulement russe; elle provient aussi du gouvernement. Le lundi 22 septembre, les policiers arrêtent une centaine de personnes suspectées de préparer des opérations de déstabilisation. Les services russes les auraient formées lors d’un récent séjour en Serbie elle-même en plein tumulte politico-social. Serait-ce l’embryon d’une contre-révolution de couleur ? Les personnes arrêtées ont moins de chance que les Géorgiens parce qu’on attend toujours la réaction scandalisée de l’Union pseudo-européenne !
Ces initiatives liberticides se réfèrent aux restrictions politiques roumaines au moment de l’élection présidentielle controversée en 2024–2025 en attendant l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. On constate qu’une indéniable frénésie complotiste frappe maintenant les officines atlantistes.
Gangréné par une corruption endémique, l’État moldave, le plus pauvre du continent européen, demeure par son histoire, sa population et sa géographie, tiraillé entre Bucarest, Moscou et Kyiv sans omettre l’ombre d’Ankara. Les cénacles islamo-nationalistes néo-ottomans turcs se souviennent que la Bessarabie relevait de l’Empire ottoman. Malgré leur confession chrétienne, leur fidélité au patriarcat de Moscou et leur russophilie, les Gagaouzes sont des turcophones, ce qui peut favoriser les volontés pantouraniennes.
Le destin imbriqué de la Moldavie, de la Gagaouzie et de la Transnistrie demeure énigmatique. Leurs velléités nationales se contrarient bien évidemment. Il faut donc craindre que la situation moldave soit plus que jamais insoluble à moyenne échéance.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°168, mise en ligne le 3 octobre 2025
21:52 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le numéro hors-série de Valeurs actuelles consacré à Sarah Knafo
21:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Mercredi 15 octobre, à Paris : une conférence de Marc Rousset sur la Russie
Notre Ami Marc Rousset, écrivain et essayiste, tiendra une conférence le mercredi 15 octobre de 15 h 00 à 17 h 00 à l’Académie de Géopolitique de Paris (5, rue Conté – 75003 Paris).
À cette occasion, il présentera son dernier ouvrage : « Notre Faux Ami l’Amérique – Pour une Alliance avec la Russie », préfacé par Piotr Tolstoï.
La conférence aura pour thème : « Pour la Paix et le Rapprochement entre l’Europe et la Russie ».
Marc Rousset proposera une réflexion approfondie sur les enjeux géopolitiques actuels et sur la nécessité d’un dialogue constructif entre l’Europe et la Russie. Cet événement constituera une opportunité privilégiée d’échanger autour de nouvelles perspectives pour la paix et l’équilibre international, dans un contexte marqué par de profondes tensions mondiales.
21:29 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Pouvoir liquide

Vincent Trémolet de Villers
L’autocensure pour éviter la censure. Le premier ministre « le plus faible de l’histoire de la Ve République » contraint de s’affaiblir un peu plus en renonçant à l’article 49.3, l’un de ses leviers es- sentiels d’autorité. Le pouvoir se dépossède de ce qu’il lui reste de pouvoir et dilue un peu plus encore une responsabilité que plus personne ne veut endosser. Dans L’Étrange Défaite, Marc Bloch décrit avec précision ce réflexe mortel qui consiste à reporter sur le bureau d’à côté, l’autorité voisine, ce qui devrait être décidé ici et maintenant.
Emmanuel Macron qui se rêvait en Jupiter n’est maître d’aucune foudre, il est l’homme de la grande liquéfaction. Désormais, tout est liquide, c’est-à-dire fugace : le propre de ce mandat, c’est que plus rien ne tient et plus rien ne dure. Durer, c’est pourtant ce que demande le chef de l’État à un premier ministre sans majorité, sans gouvernement, sans projet, sans budget, sans assise dans l’opinion. Durer, tenir pour empêcher le retour aux urnes et protéger le président de la République des secousses encore vives du séisme politique que sa folle dissolution a provoqué.
Pour jouer son rôle de couverture de survie présidentielle, Sébastien Lecornu a fait le choix de revenir franchement à la IVe République. Nous allons donc subir, à l’Assemblée, une foire d’empoigne aussi intense que stérile, avec délires fiscaux (ça commence déjà à Matignon) et suspension de la réforme des retraites, sous l’œil effaré des marchés, pour une loi de finances qui ne sera évidemment pas adoptée. Ça finira, on l’a compris, avec une reconduction expédiée et contrainte du budget de l’année précédente.
Pour le reste pendant que la gauche britanique ou les sociaux-démocrates danois durcissent énergiquement leurs politiques migratoires, un premier ministre considéré comme de droite n’aborde ce thème (sous la menace des socialistes) qu’avec distance et crainte. Dans ce chaos institutionnalisé, le seul point de décision gouvernemental, c’est l’inscription express et prioritaire au Sénat de la loi sur l’aide à mourir. Un pouvoir impuissant sur la vie quotidienne qui s’empresse de légiférer sur la manière de mourir : symbole pathétique d’un État à bout de souffle.
Source : Le Figaro 4/10/2025
11:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le journal du chaos

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08:41 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Sur Radio Courtoisie, Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient, répond aux attaques de Médiapart contre son association
08:33 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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L'an prochain, Synthèse nationale aura 20 ans...
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07:23 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) |
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vendredi, 03 octobre 2025
La condamnation de Sarkozy est révoltante. Et c’est tant mieux !

Audrey D’Aguanno
La chute d’un puissant a un petit un quelque chose d’assez jouissif pour le peuple. Et peut être un peu plus pour le nôtre, historiquement friand des têtes aristocratiques roulant sur la place publique. Le riche et très bling bling Nicolas Sarkozy ne pouvait y déroger. Mais peut-on pour autant se réjouir de sa condamnation ?
Non, car du vase de Pandore qu’elle représente est sorti un dangereux précédent, à savoir l’inversion de la charge de la preuve, un des principes fondamentaux du droit français, qui incombe désormais à l’accusé et non plus à l’accusation. Ce qui fonctionne peut-être aux États-Unis où les procureurs sont élus et renvoyés chez quand ils sont infoutus de faire leur travail correctement.
Mais outre ce périlleux tour de passe juridique, cette condamnation est regrettable parce que Nicolas Sarkosy, certainement un des pires fossoyeurs de notre nation, ne tombe pas pour ses crimes mais pour des chicotes : c’est pour avoir agi contre les intérêts de la France que cet oligarque devrait être jugé et condamné. En place et lieu d’une enquête de quinze ans qui n’a abouti à rien, on aurait aimé qu’il comparaisse devant ses administrés et leur expose les motifs de la destruction d’une nation souveraine, la Libye, contre les intérêts de la France, livrant cette dernière à une immigration-invasion sans précédent et lui faisant perdre son historique influence géopolitique dans la région, enjeu central dans les stratégies des États. (Les raisons humanitaires n’entrant en considération que lorsqu’ils desservent les intérêts de la nation qui attaque, ce qui n’est pas ici le cas).
Qu’il nous explique le pourquoi de la vente au rabais de l’or de la Banque de France, ce qui rappelons-le a fait perdre à notre pays environ 26 milliards d’euros (mais à bien profité au dollar américain). Un ministre de l’Économie pouvait-il ignorer la possibilité de l’augmentation du cours de l’or (de près de 100 % en seulement 3 ans) ? Et quand bien même, pourquoi le programme de vente a-t-il été poursuivi malgré cette hausse rapide et une baisse des taux d’intérêts, contrairement aux autres banques centrale européenne qui ont interrompu leurs ventes ? C’est à ces questions, entre autres, que l’ex-ministre de l’Économie devrait répondre.
Ces deux seuls méfaits justifiant à eux seuls une inculpation pour haute trahison, puisqu’ils signifient clairement « je ne roule pas pour la France »… pour ne parler de l’infâme fraude à la constitution dont il s’est rendu coupable en 2005 lorsqu’il bafouait le vote des Français qui avaient rejeté projet de Constitution européenne.
Le faire tomber pour d’autres raisons sans, qui plus est, en fournir de preuves tangibles, c’est le faire passer pour une victime du système judiciaire. Et donc lui assurer le soutien de ceux qui honnissent – à juste titre – les juges et leurs décisions iniques. Ce faisant, Sarkosy a été hissé au rang de héros, nouveau résistant de service luttant contre l’arbitraire de l’injustice française comme l’illustre sa dernière interview au JDD où il raconte sa soudaine popularité.
Cette sentence est un double échec pour Messieurs les juges puisque, vu son âge, celui qui se pavanait aux Seychelles après une première condamnation ne passera pas un seul jour en cellule. Par contre, tout le procès a laissé comme l’impression que les magistrats agissent sur des suppositions, et ils sont encore une fois perçus pour ce qu’ils sont : des juges politisés en roue libre qui instrumentalisent le droit de façon de plus en plus éhontée. Cette condamnation les expose encore un peu plus, et vient s’ajouter aux morts et aux viols découlant de leurs décisions ubuesques. Ces magistrats qui émettent des sentences inconcevables aux honnêtes gens, n’ont de cesse de montrer qu’ils peuvent plier la loi à leur bon vouloir, qu’ils sont hors de contrôle, qu’aucune instance ne les surveille, qu’ils n’ont de comptes à rendre à personne. Le dévoiement de la justice est total. À tous les échelons, quelle que soit la branche, ce système juridique est moisi, décrépi, rongé d’idéologie.
Et tels les aristocrates corrompus et débauchés qui étaient devenus odieux au peuple à l’aube de 1789, les juges sont de plus en plus critiqués et perçus comme nuisibles par le commun des mortels. Si nous sommes à la veille d’une nouvelle révolution, il n’est pas donné de le savoir… Mais la colère monte. Et ceux qui ont plongé et plongent quotidiennement notre pays dans le chaos sont de plus en plus identifiables.
Source : Breizh.info
09:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le dernier I-Média sur TVLibertés, dirigé par Jean-Yves Le Gallou, revient sur les déboires du service public de l'audiovisuel capté par la gauche et l'extrême gauche
09:00 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Octobre Rose ou l’indécence des appels aux dons

Thomas Joly*
Chaque mois d’octobre, la France se pare de rose. Rubans, affiches, campagnes publicitaires : le pays entier se met au diapason d’Octobre Rose. Qui oserait s’opposer à une cause aussi noble que la lutte contre le cancer du sein ? Personne, évidemment. Mais derrière l’élan d’émotion se cache une hypocrisie révoltante : l’appel aux dons. Car enfin, est-ce vraiment aux Français – pressurés comme jamais par l’impôt, étranglés par l’inflation – de financer la lutte contre le cancer du sein ? Est-ce à eux de sortir leur portefeuille quand ils contribuent déjà à l’un des systèmes fiscaux les plus confiscatoires du monde ?
Le paradoxe est indécent. Nos hôpitaux, nos médecins, nos infirmières sont contraints de tendre la sébile pour obtenir un scanner ou une IRM, pendant que l’État jette des milliards par les fenêtres. Un exemple parmi d'autres : 3,6 milliards d’euros, chaque année, en « aide publique au développement ». Pour quels résultats ? Pour financer, par exemple, la construction d’infrastructures en Afrique de l’Ouest ou encore des projets de coopération agricole au Sahel qui disparaissent dans la corruption endémique. En revanche, quand il s’agit de soigner une Française atteinte d’un cancer, on nous explique qu’il faut organiser des loteries, des courses solidaires et des quêtes de rue.
Ajoutons à cela le coût faramineux des soins offerts à une immigration extra-européenne toujours plus nombreuse, qui bénéficie de la gratuité quand nos compatriotes doivent, eux, compter le moindre euro. L’État providence ne connaît plus de frontières mais il demande toujours aux Français de faire l’aumône… à eux-mêmes !
Ça suffit. La France n’a pas vocation à soigner toute la misère du monde. Les Français ont le droit à des soins de qualité, financés par leurs impôts et exclusivement réservés aux nationaux. Chaque euro prélevé doit servir la Nation, pas l’étranger. Octobre Rose devrait être un rappel de solidarité nationale, pas une entreprise de culpabilisation fiscale déguisée. Les Français paient déjà : qu’ils soient enfin soignés en retour !
(*) Thomas Joly est le président du Parti de la France
08:58 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Rappel : mardi prochain, 7 octobre, dîner-débat à Paris, avec Gabriele Adinolfi (Les Lansquenets) et Jean-Gilles Malliarakis (L'Insolent)
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Christianophobie. Les chrétiens de France se sentent abandonnés par la République

Arthur Keraudren
Entre janvier et juin 2025, 401 faits antichrétiens ont été recensés par le renseignement territorial, contre 354 sur la même période en 2024, soit une hausse de 13 %, indiquait un article du Figaro publié au mois d’août dernier. Ces atteintes vont du vandalisme aux vols, en passant par des profanations ou des agressions physiques. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a adressé début août un télégramme aux préfets afin d’assurer la « protection des lieux de culte chrétiens », justifiant cette vigilance par « un contexte d’augmentation [de ces actes] » et par « le niveau élevé de la menace terroriste qui continue de peser sur notre pays ».
La tendance est préoccupante, même si l’on avait observé en 2024 une baisse globale (770 actes contre 854 en 2023). Mais les incendies volontaires, eux, sont en augmentation : l’Observatoire du patrimoine religieux dénombrait 31 églises détruites par le feu en 2024, auxquelles s’ajoutaient 20 tentatives. Des chiffres rapportés par l’hebdomadaire La Vie le 24 septembre. Ces derniers mois, les exemples se sont multipliés : 27 églises vandalisées dans les Landes, la profanation d’une croix à Nice ou encore l’assassinat à Lyon d’un fidèle irakien de la paroisse Saint-Éphrem.
Le cri d’alerte des sénateurs
Face à cette situation, 86 sénateurs, menés par la sénatrice LR Sylviane Noël, ont publié le 26 septembre une tribune sur Boulevard Voltaire. Ils y dénoncent la recrudescence des atteintes aux fidèles et aux édifices. « Il est urgent de mettre en place un dispositif national de signalement et d’accompagnement des victimes d’actes antichrétiens, accessible au grand public, lisible et efficace », écrivent-ils.
Les parlementaires rappellent que « la liberté suppose que chacun puisse pratiquer sa foi sans craindre ni menaces ni profanations. L’égalité commande que l’État déploie les mêmes moyens de protection pour tous. La fraternité, enfin, nous oblige à considérer que lorsqu’un croyant est blessé, c’est l’ensemble de la communauté nationale qui est atteinte ». Mais ils dénoncent aussi « une indignation à géométrie variable », rappelant que l’incendie d’une statue de la Vierge à Guingamp a suscité bien moins de réactions que des actes visant d’autres cultes.
Un patrimoine et une foi fragilisés
Pour les spécialistes, la vulnérabilité du patrimoine religieux est flagrante. « Nos églises ne sont pas assez protégées », a alerté Benoît de Sagazan, rédacteur en chef du Monde de la Bible, auprès du journal Le Parisien le 28 septembre. Il souligne que trop peu de diocèses inventorient leurs objets sacrés, ce qui alimente les filières de revente à l’étranger.
Les sénateurs pointent enfin « le sentiment d’injustice » ressenti par les fidèles : « Car si la République a su créer, pour lutter contre l’antisémitisme et contre les actes antimusulmans, des plates-formes de signalement […] rien de semblable n’existe pour les actes antichrétiens et cette différence ne peut plus être passée sous silence ».
Dans un pays où l’on compte près de 46 000 lieux de culte chrétiens, les atteintes se banalisent, et les élus rappellent que « chaque atteinte à la foi d’un citoyen est une atteinte à la République elle-même ».
Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.
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jeudi, 02 octobre 2025
Terrorisme politique : hier intellectuel, aujourd’hui judiciaire, demain révolutionnaire ?

Philippe Randa
Tous (?), à la droite de François Bayrou, sont choqués, voire indignés par la condamnation à de la prison ferme de l’ancien président Nicolas Sarkozy. Tous (?), à la gauche de l’ex-3e Premier ministre de la Macronie cuvée 2025, arborent au pire un sourire gourmand, au mieux un silence faussement désintéressé… Quant à l’extrême gauche, elle fête comme il se doit l’humiliation de l’intéressé ; faute de la guillotine rêvée, une geôle fera l’affaire… pour l’instant !
Quoi qu’il en soit, tous ceux qui prédisent depuis des années l’imminence d’un chaos voient leurs craintes se préciser. Avec même une certaine accélération.
Car pourquoi autant de haine envers Nicolas Sarkozy ? Durant son quinquennat, il n’a guère maltraité la gauche, pratiquant même une ouverture politique qui indigna plus d’un de ses partisans et ses menaces de « karcheriser » la racaille des banlieues sera restée menace de matamore, au grand dam de ceux qui y avaient tant crû.
Et que dire de sa défaite face à François Holande, ce « capitaine de pédalo » (tel que le surnomma en son temps Jean-Luc Mélenchon) ; une défaite qui annonçait déjà celle, peut-être plus terrible encore qu’il subit lors de la primaire de la droite en 2016 en étant, par les siens, « remercié » dès le premier tour !
Caricature de l’has been politique qui n’avait même pas brillé lors de ses heures de gloire, quel danger pour la gauche peut-il donc encore représenter en 2025 ?
Lui, aucun !
Mais alors ? Pourquoi une telle condamnation qui finalement lui confère un nouveau rôle plus flatteur, celui de victime « de droite » expiatoire d’une justice partisane « de gauche » ?
Pourquoi cette sanction disproportionnée que le vulgum pecus ne peut guère comprendre : alors que 3 chefs d’accusation sur 4 ont été abandonnés – corruption, financement illégal et recel de détournement de fonds publics –, seule une « présomption » a été retenue : son « objectif de préparer une corruption au plus haut niveau possible lorsqu’il serait élu président de la République » : un délit digne de la galéjade de Pierre Dac estimant que « si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle »… et qui pourrait désormais être décliné à l’infini à tous les candidats à la Fonction suprême, en leur prêtant à leurs tours, selon les humeurs et les haines de certains magistrats, les objectifs les plus noirs, de corruption, de dictature, voire même de semaine des 4 jeudis, le choix est vaste… et au point où on en est… au point où ils en sont…
L’explication devient toutefois plus simple en prenant quelque recul sur « le cas Sarkozy » lui-même et en rappelant le terrorisme politique qu’avait réussi à instaurer en France la gauche après les événements de Mai 68 ; celui-ci culminera en 2002 lors de l’élection présidentielle lorsque Jean-Marie Le Pen se qualifia pour le second tour. Il n’a, depuis, cessé de décliner : aujourd’hui, le Rassemblement national – héritier sinon du programme, du moins dans les têtes des électeurs d’un Front national honni à force d’être caricaturé – est le premier parti de l’Assemblée nationale, il existe une importante presse papier, audio et télévisuelle – le groupe Bolloré ne cesse de s’emparer de part de marché – et celle-ci est ominiprésente sur internet – parmi les médias les plus importants, le groupe Libertés – et sans doute plus alarmant encore pour l’ auto-proclamé « camp du bien », l’explosion de l’insécurité, de la menace migratoire et de l’exemple de ce qui se passe à l’étranger, du triomphe de Donald Trump outre-atlantique à la réussite économique et politique d’une Georgia Meloni en Italie en passant par la vague des succès électoraux des partis populistes en Europe, laissant augurer plus tôt que tard l’accession de la plupart d’entre eux aux Affaires de leurs pays.
Face à l’impitoyable évidence des faits lui donnant quotidiennement tord et à sa perte d’influence médiatique, il ne reste actuellement à « la gauche » que le terrorisme judiciaire pour espérer terroriser ses adversaires – le terme d’ennemis tant haïs serait plus juste – et « tenir » encore autant que faire se peut jusqu’à un miracle bien peu crédible dans les urnes pour les plus timorés… ou à une guerre civile comme ouvertement souhaitées par Blacks Blocks et Antifas (France Inter estimait en 2023 entre 3 000 et 5 000 le nombre de Black Blocs en France « susceptibles de participer à des affrontements »).
Mais outre-Atlantique, après l’assassinat de l’influenceur républicain Charlie Kirk, Donald Trump vient de classer officiellement le mouvement antifa comme « organisation terroriste ».`Si les juges rouges devaient estimer que le temps leur était désormais compté, Nicolas Sarkozy pourrait alors n’être que le premier nom d’une funeste liste.
16:39 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La dictature des juges

Philippe Randa et Scipion de Salm débattront ce jeudi à 21 h sur X sur la dictature des juges, sujet ô combien d’actualité à l’heure où le débat est ouvert au sujet de la condamnation de Nicolas Sarkozy.
16:31 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Les pleurs du Rassemblement National

Balbino Katz
Je me trouvais à la maison de la presse du Guilvinec où je m’étais rendu pour acheter la revue éléments. En attendant de payer, j’ai écouté une vieille toupie couiner que Reconquête avait trahi le camp dit national en empêchant le RN d’accéder au deuxième tour dans une élection partielle. Il faut avoir le cœur solide pour supporter l’hypocrisie du Rassemblement national. Voilà un parti qui, depuis des années, rejette l’union des droites avec une obstination digne d’un couvent fermé à double tour, et qui s’étrangle aujourd’hui parce que Reconquête ose lui disputer un terrain électoral qu’il croyait réservé. L’élection partielle des Français de l’étranger, en Ibérie et en Méditerranée, a livré son verdict cruel : la candidate RN recule de six points, Reconquête progresse, et le second tour se joue sans la marinisme, promise à la défaite de toutes les manières. Le reste n’est que plainte et vitupération.
Cette réaction est une monnaie rendue à sa propre pièce. Car le RN a toujours préféré sa suffisance solitaire à la construction d’une majorité de droite. Il vit sur la rente d’un patronyme, gère son parti comme une petite entreprise familiale, expulse quiconque tente d’y introduire un souffle doctrinal nouveau. La politique s’y réduit à des joutes verbales dans les médias, comme si répéter ce que dit la télévision suffisait à fonder un destin national. Dans un pays qui s’effondre, Marine Le Pen se contente de singer l’air du temps, se rapprochant de la gauche par instinct de confort, et confiant les clefs à des hommes ternes comme Tanguy ou Chenu, pour qui la vision idéologique se limite à des ruminations gaulliennes et l’ambition à une gestion de carrière.
La purge orchestrée par Jean-Philippe Tanguy et ses affidés, au nom de prétextes fallacieux, contre Marion Maréchal et son micro parti, n’est pas un détail, elle illustre au contraire la logique profonde de ce parti : exclure systématiquement ceux qui pourraient incarner un projet plus vaste et nouer des alliances fécondes. En chassant les voix libérales ou identitaires, le RN s’est condamné à l’isolement. Il a choisi d’être seul, et il récolte le prix de cette solitude, dans une stratégie perdante qui ferme la porte à tout avenir.
Or, les électeurs sentent tout cela. Ils s’éloignent, doucement mais sûrement, vers ceux qui parlent encore le langage de la fermeté et de la fidélité. Reconquête, à sa manière, capitalise sur cette lassitude. Ses cinq pour cent ne sont pas anecdotiques : ils sont le signe d’une fissure grandissante dans la façade du monopole mariniste. Voilà pourquoi la réaction du RN sonne comme un caprice d’enfant gâté, qui ne supporte pas que ses jouets lui soient disputés.
Il y a dans ce spectacle quelque chose de pathétique, mais aussi d’inévitable. L’histoire punit toujours les formations politiques qui refusent d’écouter leur base, qui se replient sur elles-mêmes, et qui croient que l’échec répété deviendra un jour victoire par la seule force de l’habitude. Le RN ne parviendra jamais au pouvoir sans alliances, et encore moins sans vision. Il s’avance vers une catastrophe annoncée, et le plus ironique est que ses cris d’orfraie contre Reconquête révèlent au grand jour ce qu’il cherche à dissimuler : son impuissance, sa stagnation et son échec programmé.
On peut penser que Jordan Bardella, habile et lisse, survivra à cette décrépitude. Mais la maison qu’il héritera sera déjà fissurée. Reconquête, malgré ses fragilités, a ouvert une brèche. Et dans cette brèche, demain, pourrait passer tout ce qui reste d’énergie à la droite française.
Source : Breizh.info
10:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Sarah Knafo dans Valeurs actuelles

10:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Dimanche prochain, 5 octobre, premier tour de la législative partielle dans la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne, avec la candidature de Guy Jovelin pour le Parti de la France
09:00 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Rappel : après-demain, samedi 4 octobre, repas du Parti de la France à Dijon, à partir de 19h.
08:00 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Sortir en ville... ou à la campagne, Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Saint-Pétersbourg : une réunion internationale de conservateurs crée la surprise

(Polémia) Une conférence internationale d’une vingtaine d’organisations issues des rangs de la droite conservatrice et radicale, venues de trois continents, s’est tenue à Saint-Pétersbourg mi-septembre 2025. En présence d’Alexandre Douguine et à l’initiative d’un entrepreneur russe conservateur orthodoxe. Certains n’ont pas manqué de s’indigner de cette initiative qu’ils voient comme une opération d’influence, sinon d’ingérence, russe. Non sans raisons sans doute. Mais à mettre en perspective néanmoins, au moment même où le président Macron a été solennellement récompensé, le 24 septembre, à New York, en recevant des mains de Larry Fink, le président de BlackRock, le prix Atlantic Council Global Citizen. Sans doute en récompense des centaines de pépites technologiques françaises livrées depuis dix ans aux fonds d’investissement américains. Et après tout, si les globalistes s’autocongratulent, pourquoi faudrait-il diaboliser ceux qui s’y opposent ? Nos lecteurs trouveront ci-dessous une analyse de notre correspondant Yves Lejeune sur la conférence de Saint-Pétersbourg.
Yves Lejeune
Convergence antiglobaliste
Dans le cadre très officiel du palais Mariinsky, siège de l’Assemblée législative de Saint-Pétersbourg, des représentants de courants conservateurs et identitaires venus de plus de vingt pays se sont réunis les 12 et 13 septembre, à l’invitation de l’homme d’affaires russe Konstantin Malofeïev, fondateur de la chaîne orthodoxe Tsargrad TV, à la suite de la procession annuelle pour Saint Alexandre Nevski.
Parmi les intervenants figuraient le philosophe russe Alexandre Douguine, présent sur place. Alain de Benoist, mais aussi Alain Soral et Alexander von Bismarck (descendant du chancelier allemand Otto von Bismarck), se sont exprimés en visioconférence. Des trajectoires et des sensibilités parfois divergentes, mais réunies par un dénominateur commun : la lutte contre le globalisme et l’uniformisation du monde.
Autour d’eux, des délégations issues d’Espagne, d’Italie, de Hongrie, de Grèce, de Serbie, d’Allemagne, de Belgique, du Royaume-Uni, de France, mais aussi d’Amérique latine et d’Afrique du Sud.
Une plateforme d’échanges
Objectif affiché : créer une plateforme internationale de dialogue entre mouvements conservateurs, nationalistes et identitaires venus d’Europe et d’autres continents, un « front commun » contre le globalisme et l’idéologie progressiste.
Au-delà de la rhétorique, l’ambition formulée par les organisateurs est de donner une continuité à ce type d’échanges, en posant les bases d’un réseau transnational capable de relayer des thèmes communs : défense de la souveraineté des États, affirmation des traditions nationales et rejet de l’uniformisation culturelle.
Dans un contexte marqué par le conflit en Ukraine et l’isolement diplomatique de la Russie vis-à-vis des grandes capitales occidentales, le message envoyé par cette rencontre est clair : il existe, même à une échelle modeste, des acteurs prêts à maintenir un dialogue ouvert avec la Russie.
Une évolution du climat idéologique ?
Fort symbolique, cet événement traduit plusieurs choses :
- Jamais, il y a trois ans encore, un tel rassemblement n’aurait trouvé les conditions pour exister. Dans un contexte où la solidarité avec l’Ukraine paraissait acquise dans l’ensemble du spectre politique européen, et en particulier au sein de la droite radicale, la perspective d’une réunion internationale organisée en Russie aurait semblé inconcevable.
- Que des organisations et des partis — parfois classés aux marges du spectre politique — aient choisi de se rendre officiellement en Russie traduit une évolution du climat idéologique, un déplacement discret mais réel des sensibilités politiques. Si cet événement ne constitue pas encore un axe structuré ni une alliance durable, il illustre l’existence d’un espace de débat neuf, où souveraineté nationale, continuité historique et rejet de l’uniformisation culturelle servent de points de convergence.
Une coopération entre mouvements européens et organisations russes demeure toutefois une entreprise délicate, pour ne pas dire risquée, à contre-courant de la ligne diplomatique dominante en Europe. L’initiative a d’ailleurs immédiatement suscité une réaction vive dans certains médias « libéraux » en Europe de l’Est, qui ont multiplié les commentaires alarmistes.
La réunion de Saint-Pétersbourg illustre un déplacement progressif du débat au sein des droites européennes. Ce qui était hier inimaginable devient aujourd’hui envisageable, même à petite échelle. Ce n’est pas encore un tournant, mais c’est un signal à surveiller : celui d’une recomposition idéologique qui, demain, pourrait compter davantage dans les équilibres politiques du continent, en particulier institutionnels.
Article paru sur Polémia, cliquez ici.
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Partisans du RN contre Fans de Reconquête : les hooligans du néant

Julien Dir
Ah, quelle farce. Chaque jour qui passe, les réseaux sociaux nous offrent le spectacle pathétique d’une guerre de tranchées entre groupies du RN et ultras de Reconquête, incapables de penser autrement que par les voix ou agissements de leurs chefs/élus respectifs. On s’insulte, on s’excommunie, on brandit des captures d’écran comme autant de trophées de chasse numérique. Pendant ce temps-là, la Bretagne, la France, l’Europe continuent de se déliter, l’immigration de prospérer, et l’État de se soumettre à toutes les idéologies mondialisées. Mais les “patriotes”, eux, préfèrent se déchirer dans un concours de pureté stérile.
Des bulles qui tournent en rond
Les partisans de Zemmour accusent les électeurs du RN de trahison, de compromission, de mollesse. Ceux de Marine et Bardella répliquent en expliquant que Reconquête les “plombe électoralement”. Les uns se prennent pour des stratèges, les autres pour des résistants. En réalité, ils ne sont que les otages d’une société de bulles : bulles médiatiques, bulles virtuelles, bulles narcissiques. Chacun vit enfermé dans son aquarium numérique, persuadé de représenter le “vrai peuple” alors qu’il ne fait que s’adresser à son reflet.
C’est la victoire du marketing sur les idées. Les uns se rassurent en jouant aux gaullistes de province, terroir et saucisson, les autres se grisent d’une radicalité de plateau télé. Mais au fond, ces guerres de boutique ne servent qu’à gonfler les egos de leurs chefs respectifs, qui se nourrissent de cette rivalité pour exister.
Les angles morts des uns et des autres
Les pro-RN hurlent que Reconquête leur “vole des points”. Jamais ils ne se demandent pourquoi tant d’électeurs sont lassés par les ambiguïtés sociétales d’un parti qui flirte parfois avec la gauche progressiste sur des sujets décisifs. À force de se travestir en parti de gouvernement respectable, à force de n’être qu’un RPR des années 90 et de refuser d’appeler à descendre dans la rue, le RN finit par singer ses adversaires.
À l’inverse, les pro-Zemmour ne comprennent pas que nombre de Français, fatigués, précarisés, veulent avant tout être rassurés. Peu leur importe la hauteur des discours ou la radicalité des propositions : ils se tournent vers Marine Le Pen et Bardella parce qu’ils apparaissent comme plus “proches du peuple”. Illusion ? Sans doute. Mais les illusions font partie du réel, et les ignorer, c’est se condamner à ne jamais gagner.
Le panier de crabes
Ces querelles intestines ne sont pas seulement ridicules, elles sont révélatrices : la politique est un tas de lisier où chacun patauge avec un rictus de haine. On se déteste, on se jalouse, on se fantasme en gladiateur d’Internet, alors qu’au fond, on partage les mêmes constats sociaux, les mêmes angoisses démographiques, la même colère contre la dépossession de notre pays.
Et comble du cynisme : ceux qui s’invectivent comme des chiens enragés sur les réseaux ignorent que dans la réalité, nombre de cadres du RN et de Reconquête sont copains comme cochons. On se vouvoie à l’antenne et on s’engueule pour le spectacle, puis on se tape dans le dos hors caméra. La guerre des supporters n’est qu’un théâtre d’ombres pour amuser la galerie.
Voilà le fond du problème : les vrais perdants, ce sont les militants, les sympathisants, les fans. Comme des hooligans sans stade, ils gueulent, ils insultent, ils s’écharpent… mais ils ne construisent rien. Ils vivent par procuration, attendant que leur chef providentiel conquière le pouvoir à leur place. Ils se passionnent pour des joutes virtuelles, plutôt que d’agir concrètement, de s’organiser localement, de prendre leur destin en main.
Ils ne voient pas que ce qui les divise n’est rien face à ce qui devrait les unir : la défense d’un peuple, d’une civilisation, d’une identité. Mais la politique moderne est devenue un spectacle, et comme tout spectacle, elle a besoin de son lot de supporters décérébrés pour exister.
Réveillez-vous
Alors oui, il est temps de secouer le cocotier. Droite nationale, droite identitaire, droite radicale : arrêtez de jouer aux hooligans du néant. Cessez d’être les groupies hystériques de leaders qui ne voient en vous qu’une masse de clics et de voix interchangeables.
Le véritable combat n’est pas sur Twitter ni sur TikTok. Il est dans la rue, dans les associations, dans les familles, dans les villages et les quartiers où se joue l’avenir. Le choix est simple : continuer à se haïr au nom de querelles d’appareil, ou bâtir une force populaire réelle, qui dépasse les boutiques partisanes et les petites vanités.
Parce que sinon vous finirez tous par ressembler à ce que vous prétendez combattre : des spectateurs passifs, consommateurs d’illusions, prisonniers de la société du spectacle. Et dans ce cas-là, vous ne mériterez même plus de parler de “patrie”..Qui aura disparu depuis bien longtemps…
Source : Breizh.info
07:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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mercredi, 01 octobre 2025
Vendredi dernier, 26 septembre, Ferhat Mehenni, le président du gouvernement kabyle en exil était l'invité de Ligne Droite sur Radio Courtoisie
09:40 Publié dans Sur les ondes libres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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A Saint-Brieuc la gauche s’en prend à Erik Tegner et se retrouve Gros Jean.

Pierre-Yves Thomas
Dans son Hors Série N°1 paru au début de l’année 2025, le magazine Frontières Media dénonçait la machine multi-rouages de l’immigration sauvage en France, machine composée entre autres de certains tribunaux convertis en simples chambres d’enregistrement pour clandestins, d’ONG maquereautées avec les mafias de passeurs, d’associations caritatives aux missions dévoyées et aussi d’avocats exploiteurs acharnés de la notion « d’état de droit ».
Ceci ne plut guère à une partie de la profession des hommes et femmes en robe noire, laquelle intenta donc un procès contre Frontières Media et contre son créateur et directeur, le journaliste Erik Tegner. Les intéressés ne goûtaient que très modérément le qualificatif d’avocats militants empêchant l’exécution d’OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) ou l’appellation de tribunaux accélérateurs de l’invasion migratoire (sic), et ils enfourchèrent donc le cheval de la diffamation pour mener ce procès dont l’audience avait lieu au Tribunal de Grande Instance de Saint-Brieuc (22) ce mardi 30 septembre 2025.
En fin d’après-midi ce mardi, heure à laquelle débutait l’audience, Maître Frédéric Pichon, conseil d’Erik Tegnér et de Frontières Media, argua d’emblée la nullité de procédure pour cette action en justice des avocats et associés plaignants, notamment le barreau des avocats de Rennes, sur les deux chefs suivants :
1) L’élection de domicile affichée par les plaignants n’était pas conforme au choix géographique du tribunal pour l’audience, concrètement le TGI de Saint-Brieuc. Une grosse jurisprudence à cet égard est quasiment unanime sur cette question technique.
2) La plainte pointait du doigt les propos tenus par Frontières Media en termes de périphrases générales et imprécises entraînant des distorsions entre le contenu potentiellement incriminé et le sens des poursuites. Une tentative de lien par les plaignants entre un tableau descriptif et le corps de l’article ou des articles incriminés manquait également de précision. Sur ce point également, la jurisprudence est persistante en cassation.
A l’issue d’une demi-heure de délibérations au cours de laquelle s’exprimèrent successivement la Présidente de la Cour, Maître Frédéric Pichon pour Erik Tegnér et Frontières Media, puis finalement l’avocat des parties civiles, les juges se retirèrent pour délibérer et déterminer si l’exception de nullité invoquée faisait sens ou bien si l’audience devait se poursuivre.
Quelques dix minutes plus tard, la sentence tomba : la Cour a fait droit à l’exception de nullité au titre de :
1) Non-conformité sur l’élection de domicile par la partie plaignante.
2) Imprécision des faits reprochés.
Bien que Maître Pichon eut largement préféré une sentence, de toute façon à parier dans le même sens favorable mais cette fois sur le fond, il est à reconnaître que l’affaire fut rondement menée, ce en guère plus de 45 minutes au total.
Il fut par ailleurs à noter, au rendu du verdict, l’amertume palpable de la partie plaignante, en la personne des sept avocats présents représentant la partie civile, qui se sont finalement retrouvés Gros-Jean comme devant pour avoir voulu imposer leur idéologie et leur hargne immigrationniste à Erik Tegnér et à Frontières Media.
08:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Philippine : des affiches à son effigie arrachées par des militants de gauche

Jean Kast
C’était il y a un an, déjà. Le 20 septembre 2024, Philippine, une étudiante âgée de 19 ans, était violée et tuée dans le bois de Boulogne par un Marocain sous OQTF, alors qu’elle sortait d’un cours à l'université Paris-Dauphine. Un triste anniversaire que certains médias ont voulu marquer en invitant la mère de la jeune fille sur leurs plateaux. Blandine de Carlan s’est notamment rendue sur celui de Christine Kelly, dans Face à l’info, où elle a fait part de sa colère, toujours vive, envers nos institutions, de son incapacité à pardonner au meurtrier de sa fille, mais aussi de sa reconnaissance envers les rares journalistes qui avaient pris le drame de Philippine « à bras-le-corps » quand d’autres n’avaient voulu y voir rien de plus qu’un « fait divers » insignifiant. « Je voudrais remercier spécialement madame Cluzel de la part de mon mari et de mon fils. On n'a jamais entendu un édito aussi beau, a-t-elle lancé, face à la directrice de la rédaction de BV. Vous avez décrit Philippine et ils l’ont retrouvée… Vous avez eu les mots justes. »
Les anti-Philippine
Mais, aussi incroyable que celui puisse paraître, le soutien à cette famille endeuillée n’a pas été universel. Il s’en est trouvé certains pour critiquer les hommages rendus à Philippine. On en a eu un nouvel exemple, cette semaine, à Lyon, où des militants ont été aperçus en train d’arracher des affiches à l’effigie de la jeune fille.
De nombreux internautes se sont scandalisés de ce geste attribué aux « gauchistes ». Ce n’est pourtant pas la première fois que cette haine se manifeste d’une telle manière. En septembre 2024, une minute de silence en hommage à Philippine avait été interrompue, à Vienne, par l’extrême gauche, aux cris de « Siamo tutti antifascisti ». On se souvient aussi d’un Conseil de Paris, en octobre 2024, au cours duquel Anne Hidalgo s’était dite « glacée » par des affiches rendant hommage à la même Philippine.
D’autres visuels en mémoire de la jeune femme avaient également été arrachés par des militants d’extrême gauche à Sciences Po Paris, en septembre 2024. « Elle est morte. Elle avait notre âge. On la respecte, s’il vous plaît ! », avait alors lancé un étudiant, face à celle qui était en train de déchirer rageusement les innocents portraits.
Ces visages qu’on ne veut pas voir
Ce même campus avait déjà été le théâtre d’une scène similaire, en novembre 2023. C’était alors des affiches en hommage à Thomas, tué quelques jours plus tôt à Crépol, qui avaient été retirées. « L'extrême gauche a arraché et jeté à la poubelle les affiches en moins d'une heure. Pour eux, seules les racailles méritent un hommage », avait déploré les étudiants de l’UNI, dépités.
Souvenez-vous aussi de ces photos d’otages israéliens qui avaient été arrachées dans plusieurs endroits de France. Dans les Bouches-du-Rhône, un militant écologiste avait été filmé en juillet 2024 en train de gratter les dernières traces du portrait placardé de Kfir Bibas, ce bébé kidnappé puis tué par le Hamas. À Paris, c’est une ancienne collaboratrice du Quai d’Orsay et intervenante régulière à Radio France qui avait été prise la main dans le sac, en novembre 2023, les bras chargés d’affiches fraîchement déchirées. « Israël assassin ! », hurlait-elle, face aux passants indignés.
Pour cette gauche, Philippine, Thomas, Lola, Kfir et les autres s’avèrent extrêmement gênants. Ils sont les victimes de l’ensauvagement de l’Occident, les preuves mortes de l’échec du « vivre ensemble ».
Article paru sur Boulevard Voltaire, cliquez ici.
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Rappel : réunion publique de l'avocat Pierre Gentillet, le vendredi prochain, 3 octobre, à Argenton-sur-Creuse, dans la perspective des élections municipales de 2026

Pour accéder à l'article déjà consacré à cette réunion publique, cliquez ici.
07:30 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) |
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