samedi, 25 octobre 2025
Voici toutes les nouveautés proposées en octobre par Synthèse nationale : profitez donc de cette fin de semaine pour les commander
Le nouveau numéro de la revue
Synthèse nationale (n°71 - automne 2025)
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Le second volume de la Bio Collection consacré au général Franco.
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Le livre de Éric Mauvoisin-Delavaud, président
du Rassemblement vendéen (sortie début novembre)
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À savoir :
En commandant les livres ou les revues que nous éditons, non seulement vous passerez un moment instructif en les lisant, vous pourrez aussi éventuellement en faire profiter vos amis, et, en plus, vous nous aiderez à financer ce site Synthèse nationale (qui existe grâce à ses lecteurs depuis bientôt 20 ans) ainsi que nos activités militantes. Nous vous remercions par avance.
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Opération Q : Trump au cœur d'une guerre de l'ombre ? avec Stanislas Berton
Phénomène politique et social majeur aux États-Unis, l’opération Q reste encore aujourd’hui peu connue en France où elle continue de nourrir un certain nombre de fantasmes.
Loin des clichés et des analyses de seconde-main, l'ouvrage "Q : La plus grande opération de réinformation de l'histoire" de Paul Furber (traduit par Stanislas Berton), livre un témoignage unique et remarquable, ainsi que sur les coulisses de l'élection de Donald Trump en 2016, les dessous de la guerre de l'information et la résistance américaine au totalitarisme mondialiste.
Une enquête palpitante qui remet les pendules à l'heure et qui se lit comme un véritable thriller.
13:33 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le journal du chaos

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Ce samedi, au Perrier, en Vendée, Eric Mauvoisin-Delavaud lance sa campagne pour les élections municipales
Et, très bientôt, sortie du livre de Éric Mauvoisin-Delavaud :
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Le nouveau numéro de « La Gazette de l’Indre » est paru
Francis Bergeron
Dans les années 1960 nous arrivait du Portugal salazariste, sous forme de cahiers, une publication pro-occidentale et pro-chrétienne appelée Aginter Presse. Sa devise n’était pas flamboyante mais elle avait le mérite d’être réaliste : « Il vaut mieux allumer une bougie que de maudire l’obscurité ». C’est une devise que pourrait faire sienne La Gazette de l’Indre. Ce périodique à parution irrégulière s’est donné pour objectif de contrer la désinformation distillée par le quotidien monopolistique local : La Nouvelle République. C’est dire si la barre est placée haut !
Dans son éditorial du numéro d’octobre, le directeur de la publication, Paul-Emmanuel Thore, qui n’est pas du genre à maudire l’obscurité seul dans son coin, lance une sorte de croisade, la croisade pour une pluralité médiatique. Vaste programme !
Mais il n’empêche que sa revue, tirée à 5.000 exemplaires, tient la route. Ce père de famille très nombreuse prend le stylo, une fois de plus, pour déverrouiller le paysage médiatique berrichon. Ce magazine « gratuit citoyen d’information sans publicité » est actuellement distribué dans les boites aux lettres de l’Indre (6.700 kms carrés, tout de même !) par une noria de jeunes militants droitistes.
Les 216.000 habitants du département ne seront évidemment pas tous touchés, mais le bouche à oreille fonctionne bien, et le courant est actuellement porteur : une très récente simulation électorale nous annonce par exemple qu’en cas de législatives anticipées les deux députés du département, Jolivet et Forissier, tous deux macronistes issus de LR, pourraient être battus. Simulation, sondage ne signifient pas victoire, mais le hiatus actuel entre le paysage médiatique local et l’orientation générale des Berrichons n’a jamais été aussi palpable.
Dans une double page, La Gazette de l’Indre revient ainsi sur les résultats des élections législatives de 2024 et démontre le parti pris du quotidien monopolistique. Aujourd’hui, l’Indre, et plus globalement le Berry, c’est encore l’URSS d’avant la chute du mur, en tout cas sur le plan médiatique.
Protéger la ville de la peste.
La page « patrimoine » de la Gazette de l’Indre est consacrée à la statue de la « Bonne Dame » qui domine Argenton-sur-Creuse. Cette statue avait été érigée pour remercier la Sainte Vierge d’avoir protégé la ville de la peste, en 1632.
Espérons une nouvelle protection de la « Bonne Dame » aux prochaines échéances électorales, nous délivrant enfin, et définitivement, de quelques autres plaies locales.
Source Le nouveau Présent cliquez ici
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vendredi, 24 octobre 2025
La part mafieuse de l’État profond
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Commissaire général de la Police nationale, diplômé de Sciences – Po Paris, de criminologie et en droit, Jean-François Gayraud a déjà signé plusieurs ouvrages dont Le Monde des mafias : géopolitique du crime organisé (Odile Jacob, 2005) et L’art de la guerre financière (Odile Jacob, 2016). Le plus récent, paru en octobre 2023, concerne La Mafia et la Maison Blanche. Un secret si bien gardé de Roosevelt à nos jours (Plon, 574 p., 24,90 €).
En s’appuyant sur une riche bibliographie de vingt pages, il étudie ce qu’il qualifie de « part d’ombre de la démocratie américaine », à savoir le rôle du crime organisé auprès des présidents des États-Unis d’Amérique à partir de Franklin Delano Roosevelt (1933 – 1945). Ainsi s’intéresse-t-il aux présidences de Roosevelt, de Truman, de Kennedy, de Johnson, de Nixon, de Reagan, de Clinton, d’Obama, du premier Trump et de Biden. « En revanche, avertit-il, nous n’aborderons pas 5 d’entre elles (Eisenhower, Ford, Carter, Bush père puis fils). Ce silence sur ces périodes n’est pas le fait d’un choix ou d’un oubli, mais s’explique par l’absence de sources crédibles. En effet, au fil des années, nos recherches n’ont jamais fait apparaître de traces suffisamment pertinentes. Au demeurant, ce vide doit être interprété avec prudence, puisque l’absence de preuve n’est pas toujours la preuve de l’absence ». Il souligne plus loin que « la dynastie Bush a suscité des interrogations quant à certains aspects de ses intérêts dans le monde du pétrole, de la finance ou de l’armement, aux États-Unis et à l’étranger. Cependant, rien qui ne concerne directement la Mafia ».
Jean-François Gayraud estime que « la haute criminalité est une dimension oubliée de la grande histoire ». Son « livre propose donc d’éclairer l’histoire politique visible par l’apport d’une histoire invisible et de l’invisible, cachée, au profit d’une histoire épaisse et profonde ». Son travail, très fouillé, s’accompagne en fin de volume d’un appareil critique de notes de soixante-trois pages.
Il observe que la « criminalisation aurait provoqué l’émergence d’un sixième pouvoir – après le législatif, le judiciaire, l’exécutif, la presse (quatrième) et le militaire/renseignement (cinquième) – capable d’influencer en profondeur le gouvernement, le droit, l’économie, les valeurs, les goûts, les mœurs : le crime organisé, jouant le rôle d’un “ gouvernement d’appoint ”, indépendant des autres pouvoirs ». Son expertise l’amène à analyser sa structure interne. La Mafia n’est pas un ensemble monolithique. C’est plutôt une société secrète criminelle dont l’unité de base repose sur la « Famille ». « Il ne s’agit pas d’une réalité biologique, précise-t-il, mais d’une construction par un processus d’initiation. Une Famille n’est donc pas constituée par des individus ayant tous un lien familial biologique (père, fils, cousin, oncle, neveu, etc.), mais par des hommes de sexe masculin [sic !], catholique et d’ascendance italienne, ayant été choisis pour intégrer cette nouvelle entité qui forme désormais leur nouvelle “ Famille ”. » Les groupes mafieux nord-américains se coordonnent plus ou moins avec de nombreuses nuances suivant les périodes, les objectifs visés et la personnalité de leurs chefs respectifs. Mais la figure du « Parrain » représente surtout une belle diversion. Par exemple, « la direction de la Famille de Chicago est traditionnellement collégiale. Al Capone puis Frank Nitti ne sont que des boss en titre. Le vrai pouvoir s’exerce de manière plus collective en coulisse. Ce leurre permet aux vrais chefs d’œuvrer à moindre risque. Ces boss de l’ombre sont alors Paul Ricca, Tony Accardo et Murray Humphreys ».
On croit souvent que le berceau de la Mafia italo-américaine se trouve à New York ou à Chicago. Erreur ! Les lecteurs férus des polars étatsuniens savent que son foyer originel se situe à La Nouvelle-Orléans. En raison de cette ancienneté, la Famille de cette ville dispose d’une autonomie certaine et couvre autant la Louisiane que le Texas.
Dans un long chapitre, Jean-François Gayraud revient sur l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy en 1963 à Dallas. Pour lui, l’acte est commandité par la Mafia avec l’aide technique d’agents recrutés par la CIA pour des opérations clandestines anti-castristes à Cuba. À la fin de la décennie 1950, Mafia et CIA collaborent de manière ponctuelle sous la supervision lointaine du vice-président Richard Nixon. L’auteur revient en outre sur le rôle effacé du FBI dans la lutte anti-Mafia en raison des consignes de modération ordonnées par son tout-puissant directeur de 1924 à 1972, John Edgar Hoover. Ce dernier façonne le FBI en police politique et non pas en une force destinée à combattre les malfrats. La Mafia le tenait-elle grâce à des dossiers compromettants sur ce parieur frénétique des courses hippiques et sa vie privée ?
L’action du FBI en tant que police politique répressive s’efface grâce au cinéma qui l’enjolive en institution probe et courageuse. Il faut néanmoins savoir que la Mafia contrôle l’industrie cinématographique et le divertissement de masse. Le futur 40e président des États-Unis, acteur de profession à l’origine, Ronald Reagan, fut longtemps le président du principal syndicat des acteurs, la Screen Actors Guild (SAG), noyauté par les mafieux bien qu’« en Californie, la Famille présente à Los Angeles est faible en nombre et en organisation, et elle fonctionne sous la domination de celle de Chicago. La Californie, à l’image du Nevada, a toujours été un territoire plus ou moins ouvert à toutes les Familles; là, la Mafia emploie un plus grand nombre d’avocats, de banquiers et d’investisseurs, une technique lui permettant ainsi une présence plus diffuse et surtout très intégrée aux élites économiques. Elle est en fait souvent indissociable du big business ».
Bien que modelé par le milieu, le 7e art ose parfois évoquer certains sujets connexes tels le film de Doug Liman Barry Seal. American Traffic (2017). Pilote talentueux, Barry Seal transporte des tonnes de cocaïne aux États-Unis au profit du cartel colombien de Medellin et en liaison avec la CIA. Il fuit vite la Louisiane et s’installe en Arkansas qui « sert alors de base arrière pour les transferts d’armes orchestrés par la CIA au profit des Contras au Nicaragua, ainsi que leur entraînement militaire ». On est à l’origine du fameux scandale de l’Irangate. Jean-François Gayraud signale qu’« à partir des années 1980, l’Arkansas devient “ une petite Colombie ”, un épicentre du trafic international de cocaïne. L’État est miné de l’intérieur par une narco-corruption endémique, protégée aux plus hauts niveaux de responsabilité. L’expression de “ narco-État ” n’est pas exagérée, tant la corruption née du trafic de la drogue y est répandue (p. 395) ». Bill Clinton, futur 42e président étatsunien (1993 - 2001), y exerce d’abord la fonction de procureur général (ministre de la Justice) de 1977 à 1979, avant d’en devenir le gouverneur à cinq reprises (1979 – 1981 et 1983 - 1992).
On peut toutefois regretter que l’auteur ne mentionne pas les relations étroites entre la Mafia, par l’intermédiaire du cinéma, et d’une part du « cinquième pouvoir », à savoir le complexe militaro-médiatique, grand instigateur du « cinéma de sécurité nationale » (Jean-Michel Valantin). Jean-François Gayraud n’hésite pas pourtant à citer les travaux de Peter Dale Scott sur l’« État profond ». Craint-il de s’éparpiller ou de s’aventurer sur des terrains glissants et obscurs ? D’éclairer les coulisses de l’histoire apparente ?
Il évoque cependant un roman de politique-fiction paru à Chicago en 2000. On relève des similitudes troublantes avec l’ascension de Barack Obama, élu de l’Illinois et donc de… Chicago. On oublie qu’Obama fut le sénateur local de 1997 à 2004. L’auteur d’America’s First (Research Association School Times Publications, Frontline Distribution International, 351 p., Chicago)), Charles D. Edwards a alors 31 ans. Ce Noir a grandi au Queens à New York. Il déménage et travaille à la mairie de… Chicago. Ce roman raconte l’arrivée au pouvoir à 46 ans de Calvin Smart. Bon orateur et juriste noir brillant, marié à Audrey, elle-même juriste, il atteint la fonction de président pro tempore du Sénat, soit le 4e personnage de l’État. Le président des États-Unis meurt d’une attaque cardiaque. Puis son vice-président devient le 44e président. Mais il meurt aux côtés du speaker de la Chambre des représentants (le 3e personnage de l’État) dans un attentat à Londres. Calvin Smart arrive à la Maison Blanche. Depuis toujours, le nouveau président fréquente la féroce Famille Giovinci et reçoit de fortes pressions de la Mafia afin de ne pas légaliser les drogues.
Entrepreneur immobilier à New York, Donald Trump doit rencontrer pour ses affaires des membres du milieu. Il y est contraint parce que « durant trois décennies (1970 – 1990), les cinq Familles de New York disposent d’une mainmise quasi absolue sur le marché du bâtiment et de la construction (BTP) à New York. […] La Mafia contrôle tous les métiers liés au secteur : le béton évidemment, mais aussi la maçonnerie, la plomberie, les fenêtres, la peinture, la menuiserie, etc. » Père spirituel de Trump, l’avocat Roy Cohn, démocrate, juif et homosexuel, « représente un lien unique vers la Mafia et les syndicats sans qui ses projets immobiliers ne peuvent prospérer sans heurt. Il est l’homme des contacts sensibles et des pots-de-vin, celui qui achète la paix et forge les alliances politiques et mafieuses ». Faute de preuves solides, Jean-François Gayraud ne fait qu’effleurer la présence insistante de quelques membres de la pègre russophone dans la proximité de l’homme d’affaire.
La Mafia et la Maison Blanche raconte plus d’un demi-siècle d’histoire souterraine passionnante. Il confirme le caractère ploutocratique des États-Unis d’Amérique. L’auteur explique bien en note que « le système démocratique américain est devenu malade en raison du pouvoir des lobbys et de l’argent – deux phénomènes liés – qu’une décision de la Cour suprême de 2010 (Citizen United vs Federal Election Commission) a conforté. Désormais, les entreprises privées et les syndicats peuvent participer au financement des campagnes sans limitation de versements. La corruption politique a été ainsi en partie légalisée ». Du fait de sa dépendance intrinsèque aux puissances financières, les États-Unis d’Amérique, par-delà la dimension mafieuse de l’État profond, sont très certainement – et de loin ! – le principal État-voyou de la planète.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°171, mise en ligne le 23 octobre
19:34 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Sortie prochaine du nouveau numéro (n°88) de la revue "Réfléchir & Agir"
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15:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Bretagne. Le Canon français trouve refuge au château de Blossac (35) : la force tranquille face à la tempête médiatique
Source Breizh info cliquez ici
Malgré les pressions et les tentatives d’intimidation, les banquets du Canon français auront bien lieu en Ille-et-Vilaine les 7, 8 et 9 novembre.
Contre vents et marées, le Canon français n’a pas renoncé à lever son verre.
Après avoir été contraints d’abandonner le château des Pères à Piré-Chancé sous la pression d’une pétition anonyme et de quelques militants déterminés bien épaulés médiatiquement par la presse quotidienne régionale, les organisateurs ont trouvé refuge à Goven, au château de Blossac, en Ille-et-Vilaine.
L’événement, qui devait initialement être annulé, aura bien lieu, grâce à la décision courageuse du propriétaire des lieux, Christophe de La Rousserie, qui a refusé de céder à la peur et aux injonctions d’une minorité bruyante.
Un homme qui refuse la diabolisation
Le châtelain de Blossac n’a pas tardé à comprendre que la polémique autour du Canon français tenait moins à des faits qu’à des étiquettes.
On reprochait à l’un des investisseurs du projet, Pierre-Édouard Stérin, d’être « de droite », donc, par glissement idéologique, d’incarner le mal absolu aux yeux de certains milieux militants.
Ce procès d’intention, fondé sur une simple appartenance politique supposée, aurait suffi à faire reculer plus d’un établissement. Pas lui.
« On n’allait pas céder à un anathème sans fondement », explique le propriétaire, qui assume d’avoir choisi le discernement plutôt que la soumission.
Il raconte avoir prévenu ses voisins de la tenue de l’événement, et s’être heurté à un ou deux discours caricaturaux — on lui aurait même reproché la présence de saucisson et de vin au menu, assimilés à une “exclusion des musulmans”.
Une accusation absurde, symptomatique d’un climat de suspicion où la convivialité française devient suspecte dès qu’elle n’est pas estampillée conforme.
La machine médiatique, caisse de résonance d’une minorité
Ce qui aurait dû rester une querelle marginale a pris des proportions nationales à cause d’un emballement médiatique que rien ne justifiait.
Quelques dizaines de signataires ont suffi à déclencher une campagne d’intimidation, amplifiée par des relais militants et certaines rédactions friandes de “polémiques d’extrême droite”. Sans cette caisse de résonance, l’affaire aurait probablement fait long feu.
En réalité, aucune plainte, aucun trouble à l’ordre public, et encore moins d’incident religieux n’ont jamais été signalés lors des banquets du Canon français, où l’on célèbre avant tout la gastronomie, le chant et la camaraderie.
Mais dans une époque où tout ce qui évoque la tradition, le terroir ou le folklore devient suspect (Le Canon Français a aussi été raillé pour le fait que ces banquets ne ressemblaient en rien – ce qui est vrai – aux banquets traditionnels en Bretagne) , le simple fait de se retrouver autour d’un bon repas peut suffire à déclencher l’hystérie militante.
Le soutien de l’État et la fermeté du propriétaire
Le préfet d’Ille-et-Vilaine, sollicité par certains opposants pour interdire l’événement, a rappelé la légalité de cette initiative privée.
Les forces de l’ordre seront présentes, comme pour tout grand rassemblement, mais aucune mesure restrictive n’a été jugée nécessaire. Le Canon français collabore étroitement avec la préfecture afin d’assurer le bon déroulement de ses trois soirées festives, prévues les 7, 8 et 9 novembre.
Pour Christophe de La Rousserie, l’accueil de cet événement est aussi une manière de soutenir le patrimoine vivant. Le château de Blossac, durement touché par les inondations de janvier 2025, est encore en cours de restauration.
Les revenus issus de la location contribueront à sauvegarder ce joyau architectural du pays de Rennes, dont les parquets avaient littéralement flotté dans l’eau il y a quelques mois.
Pour les organisateurs, le Canon français n’est pas une tribune politique mais un hommage au goût, à la fraternité et à la culture
Derrière la caricature d’un “repas d’extrême droite” agitée par certains, il y a en réalité des centaines de convives, artisans, cuisiniers, musiciens et bénévoles attachés à une idée simple : faire vivre l’art de la table, sans honte ni culpabilité.
Ceux qui voudraient voir dans cette initiative un acte “provocateur” oublient qu’il s’agit avant tout de liberté d’association et de respect du pluralisme. Et qu’en refusant la censure d’une minorité militante, le château de Blossac a, lui aussi, servi la République au sens noble : celle de la liberté et du bon sens.
Dans un climat saturé de dénonciations et de procès médiatiques, la décision du propriétaire breton fait figure de leçon de courage tranquille. Il n’a pas cherché la confrontation, seulement la cohérence : accueillir un événement légal, festif et pacifique, au nom de la liberté et de la convivialité.
Loin des injonctions idéologiques, son geste rappelle que la Bretagne demeure une terre d’accueil, de bon sens et de résistance à la pensée unique.
Le Canon français, lui, pourra déboucher ses bouteilles et faire chanter ses tablées. Et peut-être, au fond, c’est cela que redoutent le plus les nouveaux inquisiteurs : voir un peuple rire, chanter et lever son verre sans permission.
09:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Décès du colonel Antonio Tejero Molina
L'espace d'une soirée, le colonel Tejero Molina nous a tous fait rêver... c'était le 23 février 1981.
Ne supportant plus le processus de décomposition dans lequel son pays, l'Espagne, sombrait, il avait tenté le tout pour le tout en prenant d'assaut les Cortès, le parlement de Madrid. Mais l'euphorie fut de courte durée. En quelques heures, le roi Juan Carlos mit fin à cette conjuration héroïque. Malgré cet échec, à nos yeux, il était devenu "un grand d'Espagne".
Antonio Tejero Molina vient de mourir à l'âge de 93 ans... Nous reviendrons bientôt sur la vie de ce colonel rebelle et sur la tentative de coup d'État dont il fut l'initiateur.
R H
00:25 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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jeudi, 23 octobre 2025
Entretien avec Guillaume Fiquet, conseiller éditorial de la Revue d’Histoire européenne
Source EuroLibertés cliquez ici
Qu’est-ce qui fait la différence entre la Revue d’Histoire européenne et les autres revues historiques ?
Il y a 6 ans (déjà !), lors du lancement de la Rhe, nous fixions dans le premier éditorial la ligne de crête à emprunter. Une « troisième voie » entre d’une part une histoire dite « globale », qui n’est pas inintéressante en soit, mais qui a une fâcheuse tendance à verser dans la passion destructrice, la repentance, à nier le fait national et surtout à juger l’histoire à l’aune de nos mentalités d’aujourd’hui et d’autre part l’exaltation d’un roman national, né au XIXe siècle, qui surévalue les mythes nationaux et se met au service de la politique du moment. À l’heure où nous vivons dans une société fracturée, nous devons regarder notre histoire en face, sans fierté aveugle, mais sans lui faire de procès. Si nous avons des choses à déconstruire, ce sont surtout les préjugés, les lieux communs, les légendes noires, nous nous sommes ainsi « attaqués » à l’esclavage, à l’Algérie française, aux USA fauteurs de guerre(s), aux atrocités commises par le FLN, à la Terreur, aux crimes de guerre des alliés, à la guerre froide, aux collabos de gauche et dans un récent numéro à l’Inquisition…
Dans le dossier de votre 25e numéro, avec la « face cachée » de la Résistance, vous n’hésitez pas à aborder ses côtés sombres, ses légendes et mensonges, notamment celles imposées dans le débat historique par le Parti communiste dès 1944… 80 ans après la fin de la IIe Guerre mondiale, peut-on enfin parler sereinement, je vous cite « des déchirements et ambiguïtés de cette période tout en clair-obscur dramatiques » ?
Non, c’est toujours difficile tant les a priori sont ancrés dans la mémoire collective. Dans le cas de la Résistance et de la Collaboration, on peut dire que le roman national a bien fait son boulot ! Et dans l’esprit de nombre de nos contemporains les équations Résistance = gauche et Collaboration = (extrême) droite sont toujours vraies. Alors que le simple examen des faits montre que la réalité est bien plus compliquée que ça, comme toujours…
Vous citez dès les premières lignes le souhait du président Pompidou de ne plus « éternellement entretenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux »… Pensez-vous que le débat historique devrait rester uniquement l’affaire des chercheurs, des historiens et des témoins tant qu’ils sont en vie… et que les politiques, de tous bords, feraient mieux de s’abstenir de l’imposer sans cesse dans le débat politique contemporain ? Et si oui, n’est-ce pas un souhait aussi pieux que celui émit par Georges Pompidou ?
La recherche historique est une science, elle répond à des critères et à des méthodes précis. Mais c’est une science « molle » qui cherche à comprendre le passé à partir de traces (documents, objets, témoignages), qui formule des hypothèses les confronte à des sources, et les interprète, les discute et c’est ce qui fait toute sa richesse.
L’Histoire devrait être au service de la politique et non le contraire. J’ai souvent des contacts avec des chercheurs du Service historique des armées. Ils sont, me disent-ils, souvent en relation avec des cabinets ministériels, des élus… pour préparer des notes pour des voyages diplomatiques, des inaugurations ou des commémorations. Ils sont régulièrement abasourdis par l’inculture du personnel politique, mais surtout par la façon dont celui-ci « tord » la réalité historique au profit de l’idée qu’il veut exprimer. Et ceci au plus haut niveau de l’État, j’en veux pour exemple la commémoration en 2020 par Emmanuel Macron de la bataille de Moncornet (17 mai 1940) qui vit s’affronter panzers allemands et chars français. Contrairement à Stonne (15-27 mai 1940) où les blindés allemands furent réellement stoppés, Montcornet (sans ignorer bien sûr le courage et le sacrifice de nos tankistes) célébré comme un haut lieu de la combativité française n’a strictement eu aucune incidence sur la Bataille de France ; son seul intérêt (politique) est la présence d’un certain colonel Charles De Gaule… encore un bon exemple de l’écriture du récit national par la classe politique.
Dans le numéro 25 d’août-septembre 2025, vous publiez un long entretien avec deux spécialistes de l’actuel conflit russo-ukrainien (Pascal Lassalle et Xavier Moreau)… Aborder ainsi l’histoire actuelle sans le recul du temps est assez inhabituel pour une revue d’histoire, non ? Est-ce une spécificité de la Revue d’Histoire européenne ?
Je ne sais pas si c’est une spécificité mais notre rubrique entretien est effectivement souvent consacrée à l’actualité. C’est également une façon de prendre date, de poser un regard sur des évènements qui prennent, comme toujours, racine dans le temps long de l’Histoire. Dans le même esprit, nous avons également une page d’analyse géopolitique.
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
9,50 €, en vente dans les Maisons de la presse
ou sur de la librairie du collectionneur cliquez ici
23:22 Publié dans Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Eric Zemmour était jeudi soir chez Pascal Praud (C-news)
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L’assassinat d’Ashur Sarnaya, chrétien irakien, résume tout le drame des chrétiens d’Orient, éradiqués par les islamistes
Michel Festivi
Membre de la communauté chrétienne assyro-chaldéenne, handicapé de naissance, ne se déplaçant qu’en chaise roulante, Ashur Sarnaya est réfugié politique en France, les chrétiens ayant été pour beaucoup exterminés en Irak par les islamistes de diverses obédiences. Arrivé sur notre sol en 2014, il avait obtenu en 2016 ce statut de réfugié politique, son titre de séjour était valable jusqu’en 2026.
Il vivait dans un logement social avec sa sœur dans le 9e arrondissement de Lyon, cette dernière travaillant, et s’occupant de lui. Son seul plaisir faire un tour dans le quartier, où il était apprécié de tous et surtout son occupation essentielle, témoigner de sa foi chrétienne sur le réseau TikTok, c’est pour cela qu’il a été lâchement martyrisé à coup de machette. Il décryptait les Évangiles, enchaînait les psaumes, impensable pour certains tenants de l’islam le plus radical.
Sur ses vidéos, il entonnait des chants religieux, en commençant à chaque fois par un signe de Croix. Pour certains, c’était proprement intolérable, il devait être sacrifié, comme un mouton. Il a été poignardé à la machette, au seuil de son immeuble, le 10 septembre dernier.
L’enquête, qui a permis l’arrestation en Italie d’un dénommé Sabri B., 27 ans, qui serait venu masqué en scooter sur les lieux du crime, lui assénant par derrière, un coup de machette au cou, est de nationalité algérienne, détenteur d’un seul document algérien, mais était apparemment inconnu des services antiterroristes. (Cf Le Figaro du 3 octobre 2025).
On sait désormais, que tout avait été bien organisé. Dès l’assassinat commis, le présumé auteur Sabri B. désactive son portable, et quitte Lyon dans la nuit même, à bord d’un Blablabus, direction Milan, Rome et de là les Pouilles au Sud de la Botte, à Andria, recueilli par un autre algérien. Dix jours plus tard, il est arrêté par les autorités italiennes, plusieurs couteaux auraient été retrouvés dans ses affaires. La justice transalpine aurait donné son feu vert pour son transfert en France.
Car après bien des hésitations, le Parquet de Lyon s’est dessaisi de l’enquête au profit du Parquet national antiterroriste, le PNAT. Les faits sont désormais qualifiés : « d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et d’association de malfaiteurs ». Cinq personnes avaient été placées en garde à vue, puis relâchées, toutes étaient comme Sabri B. de nationalité algérienne, en situation irrégulière sur le territoire français.
Qu’est ce qui a fait finalement basculer l’enquête au pôle antiterroriste ? Plusieurs éléments à l’évidence. 1°) Le compte TikTok du suspect s’était à plusieurs reprises connecté à celui de la victime et le jour même de l’assassinat, ce compte s’est branché une demi-heure avant, et ce à quelques dizaines de mètres du domicile de d’Ashur Sarnaya. 2°) L’assassin serait arrivé une demi-heure avant, vers 21 heures, effectuant des allers-retours, laissant supposer des repérages. Des témoins auraient affirmé avoir perçu la présence « d’un rôdeur » les jours précédents. 3°) Selon les enquêteurs (Cf Le Figaro du 23 octobre), Sabri B. pourrait avoir eu des liens avec l’État Islamique en Syrie, et via sa téléphonie, des contacts en Algérie. On soupçonne même ce dernier, selon ces informations du Figaro, qu’il aurait commis une exécution semblable, visant un chrétien d’Irak : « cible privilégiée de Daech dans la zone syro-irakienne ».
L’enquête ne fait que commencer, les prochaines semaines ou mois, nous apporterons sans doute, plus de précisions. La victime en tout cas était particulièrement paisible, selon les témoignages unanimes du voisinage, toujours souriante, avenante.
Jean-François Colosimo, historien des religions, écrivain et éditeur, a attiré depuis de très nombreuses années l’attention sur les persécutions majeures que vivent au quotidien les chrétiens d’Orient, rappelant en permanence que ces chrétiens se sont établis en Orient bien avant l’arrivée de l’islam : « Les chrétiens d’Orient ne sont pas nos petits frères perdus de l’autre côté de la Méditerranée, ce sont les frères ainés des chrétiens du reste du monde ».
Il faut redire ce qu’affirment beaucoup de spécialistes : « soumis comme toutes les minorités religieuses, en terre d’islam, à un régime de discrimination, les chrétiens d’Orient ont subi une hostilité accrue de la part des musulmans. Aujourd’hui, leur condition, plus précaire que jamais, ne rencontre que l’indifférence » Cf Jean-Pierre Valognes, la tragédie des Chrétiens d’Orient, L’Histoire, collection 4, février-avril 1999.
Hier et aujourd’hui en Orient, aujourd’hui en Occident.
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23 octobre 1956 : Budapest et la Hongrie se soulevaient contre la dictature communiste
Présentation des livres de David Irving "Budapest insurrection 1956" publiés en 2016 :
Il y a 60 ans, à Budapest, le peuple se soulevait contre l’oppression communiste. C’était la première fissure du Système qui s’était instauré à Yalta et qui devait durer pour l’éternité. 45 ans plus tard ce Système s’écroulera, emportant avec lui l’Union soviétique et le Pacte de Varsovie. Il s’imposera alors un « Nouvel Ordre mondial » dominé par la haute-finance apatride, qui, à son tour, commence aujourd’hui à avoir du plomb dans l’aile.
David Irving relate dans ce livre cette insurrection spontanée de Budapest en octobre 1956. La recherche de documents et de témoins le mena un peu partout en Europe et ailleurs entre 1975 et 1981, alors que la Hongrie se trouvait toujours sous la botte communiste. L’étude en résultant est celle de l’autopsie d’une révolution avortée, vue tant du côté des combattants de rue que de celui des salles de réunion feutrées des puissants. C’est un drame prenant avec prés de dix millions de figurants.
Pour ne pas s’être plié au « prêt à penser » dans les années 90, David Irving fut mis à l’index par les nouveaux maîtres du monde. Il fut écarté des média, calomnié et condamné. Son œuvre, non conformiste, devait tomber dans l’oublie. Mais Synthèse nationale, en accord avec lui, a décidé de la rééditer pour contribuer à la victoire de la Vérité…
Budapest 1956, l’insurrection 1956 (en deux volumes), est le premier travail de recherches de cet historien britannique de renom que nous publions. Il s’agit de la traduction du texte original, inédit en français, du livre de David Irving paru sous une forme édulcorée en 1976.
Lorsque les insurgés de Budapest furent écrasés par les chars soviétiques en 1956, imaginaient-ils que, 60 ans plus tard, en 2016, la Hongrie serait à l’avant-garde du combat national et identitaire européen ?
David Irving publié par Synthèse nationale
Le volume 1 :
Commandez le premier volume en ligne cliquez ici
Le volume 2 :
Commandez le second volume en ligne cliquez ici
Traduction : Yannick Guibert
Parution du tome 1 : le 2 juin 2016.
Le second tome : octobre 2016
10:16 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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23 octobre 1983, à Beyrouth, les islamistes assassinaient 58 parachutistes français...
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Parution du nouveau numéro (n°26) de la Revue d'Histoire européenne
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mercredi, 22 octobre 2025
ALEXIS COSSETTE DÉVOILE TOUT SUR LA VÉRITABLE STRATÉGIE DE TRUMP
Donald Trump n’a jamais promis de miracles : il a engagé une guerre invisible, mais implacable, contre l’appareil globaliste. Ceux qui l’accusent de trahison confondent lenteur, tactique et inaction. L’affaire Epstein n’est pas un détail : c’est le cœur d’un système corrompu que Trump veut faire exploser de l’intérieur, pièce par pièce. Ce combat est asymétrique, judiciaire, informationnel. Il ne se gagne pas avec des slogans, mais par l’encerclement stratégique.
Alexis Cossette (Radio Québec) démontre comment chaque mouvement de Trump – de la gestion des révélations à la mise sous pression du Deep State – s’inscrit dans un plan global de démantèlement des réseaux mondialistes. Ceux qui hurlent à la trahison sont tombés dans le piège médiatique : ils jugent avec leurs nerfs, pas avec lucidité. La vérité se construit lentement, juridiquement, jusqu’à ne plus pouvoir être ignorée.
Le véritable théâtre ne se joue pas sur YouTube, mais dans les tribunaux, les rapports classifiés, et les contradictions d’un système qui vacille. Trump n’est pas l’escroc du récit officiel : il en est la némésis. Et ceux qui croyaient pouvoir le neutraliser en misant sur l’impatience populaire risquent de tomber dans leur propre piège.
Alexis Cossette décrypte la guerre invisible dans La Grande Émission, animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
15:59 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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ÉTIENNE CHOUARD : ET SI LE PEUPLE REPRENAIT LE POUVOIR ?
Dans cet épisode des Incorrectibles, Eric Morillot reçoit l'ancien enseignant et essayiste Étienne Chouard. Ensemble, ils passent au crible l’élection, qu’il présente comme un mécanisme de dépossession du peuple.
Chouard développe pourquoi « élire » revient à renoncer à décider et pourquoi le véritable pouvoir réside dans le vote des lois et le contrôle permanent des mandataires. Il met en cause l’emprise des milliardaires sur les médias et décrit une « prison politique » entretenue par la fabrique de l’opinion. L’entretien aborde l’unité du peuple comme condition de la légitimité, la question des révolutions confisquées et l’alternative d’outils de contrôle radical du pouvoir.
Il revient longuement sur la polarisation créée par l’élection, la domination de l’argent, la dette comme instrument de domestication et les limites de la désobéissance civile. Enfin, il plaide pour une vigilance institutionnelle face aux chefs, le recours au référendum sur la guerre, et évoque la grève générale comme ultime levier populaire.
15:17 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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"Les films à l'arrache", c'est tout simplement génial
Consulter la chaîne "Les films à l'arrache", c'est l'adopter. Attention, vous ne pourrez plus vous en passer : cliquez ici
13:09 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Sur RTL, Éric Zemmour présente son nouveau livre, "La messe n'est pas dite"
13:01 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Erasmus ouvert à l’Afrique et au Moyen-Orient

Ce devait être un symbole de fraternité entre jeunes Européens. Ce sera bientôt un instrument de dilution mondiale. La Commission européenne a annoncé, jeudi 16 octobre, son intention d’étendre le programme Erasmus+ à plusieurs pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, dans le cadre d’un vaste plan baptisé Pacte pour la Méditerranée.
Derrière les grands mots – “coopération”, “inclusion”, “ouverture” – se cache en réalité un détournement pur et simple de la vocation première d’Erasmus : rapprocher les peuples du continent européen, non pas subventionner des échanges planétaires à sens unique.
Erasmus, d’un symbole européen à un outil mondialiste
Créé en 1987, Erasmus devait permettre aux étudiants européens de circuler librement à l’intérieur du continent, de découvrir les cultures voisines et de renforcer le sentiment d’appartenance à une même civilisation. Près de quarante ans plus tard, Bruxelles transforme ce programme emblématique en outil de “coopération euro-méditerranéenne”, ouvert à des pays tiers tels que l’Algérie, l’Égypte, le Liban, la Jordanie, la Tunisie, le Maroc ou encore la Palestine.
Sous couvert de “créer des ponts entre les jeunesses”, l’Union européenne finance désormais l’importation de populations étudiantes extra-européennes, tout en multipliant les partenariats universitaires et les “diplômes communs” entre les deux rives.
Autrement dit, les fonds des contribuables européens serviront à financer la formation et la mobilité de jeunes non-européens, dans un contexte migratoire déjà explosif.
Ce Pacte pour la Méditerranée s’accompagne d’un doublement du budget consacré à la région, qui passerait à 42 milliards d’euros. À cela s’ajoutent une centaine de projets allant de la construction d’infrastructures de transport à la mise en place de réseaux 5G, en passant par le soutien à la “mobilité étudiante” et à la “coopération énergétique”.
Dans les mots de la commissaire Dubravka Šuica, l’objectif est de “connecter les jeunes”, de “favoriser les échanges universitaires” et de “faciliter la délivrance de visas” pour les étudiants du sud de la Méditerranée. Autrement dit : ouvrir davantage encore les frontières éducatives et migratoires, sous prétexte de répondre aux “besoins en main-d’œuvre” de l’Europe vieillissante.
Un suicide identitaire financé par les Européens
Le discours officiel prétend que cette ouverture favorisera la stabilité et la prospérité des deux rives. En réalité, elle revient à transformer Erasmus en tremplin migratoire institutionnalisé.
En facilitant l’entrée et la circulation d’étudiants extra-européens, l’Union prépare de facto leur installation durable sur le continent, encouragée par les dispositifs de visas, de bourses et de “coopérations économiques”.
À l’heure où la jeunesse européenne peine à trouver logement, emploi et perspective, Bruxelles choisit de détourner l’argent public pour financer la mobilité d’étudiants venus d’autres continents. Les 42 milliards d’euros promis à ce “Pacte méditerranéen” représentent le coût d’un choix politique majeur : celui d’un suicide culturel, économique et identitaire.
Les promoteurs du projet parlent d’un « espace méditerranéen commun », d’un « pont entre les continents ». Mais ce pont ressemble de plus en plus à une passerelle à sens unique : l’Europe finance, l’Europe accueille, l’Europe s’efface. Ce “Pacte” n’est rien d’autre qu’un prolongement du logiciel mondialiste qui a déjà vidé de sa substance l’idéal européen.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, a affirmé que “l’Europe et la Méditerranée ne peuvent exister l’une sans l’autre”. Une phrase emblématique d’un renoncement : car en niant toute frontière, l’Union nie aussi ce qui fonde l’identité européenne – la continuité de son histoire, de ses cultures et de ses peuples.
L’argent d’Erasmus pour les Européens, pas pour le monde entier
Ce projet marque un tournant. Erasmus n’était pas un programme humanitaire ou diplomatique, mais un instrument de construction intérieure. Le détourner pour en faire une vitrine de “coopération globale” revient à vider de son sens l’idée même d’Europe. Alors que les universités européennes manquent de moyens, que les étudiants bretons, français ou italiens peinent à se loger ou à financer leurs études, la Commission préfère investir des milliards dans l’intégration académique de partenaires extérieurs.
Erasmus devait unir les jeunes Européens. Il deviendra, si ce plan se concrétise, le symbole d’une Europe qui paie pour sa propre disparition.
Source : breizh.info
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France-Algérie, le rapport Rodwell

Robet Spieler
Charles Rodwell est député macroniste des Yvelines. Il avait été chargé d’un rapport sur le coût, pour les finances publiques, des accords entre la Frane et l’Algérie en matière d’immigration et de proteection sociale. On pouvait s’attendre au pire... Eh bien, pas du tout. Le rapport qui vient d’être validé par la commission des finances de l’Assemblée nationale se distingue par une liberté de pensée et de parole singulière, dans son camp. Boulevard Voltaire nous dit que le parlementaire a fourni un travail de fond et appelle l’exécutif à dénoncer les accords qui nous lient au pays d’Abdelmadjid Tebboune, notamment celui de 1968. « L’intention initiale de l’accord franco-algérien de 1968 a été totalement dévoyée par 50 ans de décisions politiques néfastes et de jurisprudences extensives », explique-t-il, dans un communiqué. Alors que l’entreprise initiale visait à maîtriser l’immigration de travail et à restreindre l’immigration familiale et pour soins, l’élu démontre que c’est tout le contraire qui s’est produit. Résultat : « une explosion des coûts de cet accord pour les finances publiques », qu’il chiffre, au grand minimum, à... deux milliards d’euros chaque année ! Un chiffre sous-estimé, puisque l’État est, selon lui, « aveugle et désarmé » pour évaluer correctement les incidences d’un tel accord pour le contribuable français.
Algérie : un coût de 2 milliards par an
Charles Rodwell va jusqu’à parler « d’aveuglement systémique » de l’appareil étatique. L’Algérie, qui ne respecte pas ses engagements, laisse la France dans une « situation intenable et inacceptable », poursuit Charles Rodwell, qui cite un exemple en conférence de presse : dans le cas d’un citoyen ayant travaillé 40 années, 20 en Algérie puis 20 en France, ses cotisations retraite devraient être prises en charge par les deux pays. Or, aujourd’hui, l’Algérie refuse de verser sa part. C’est donc la France, dindon de la farce, qui compense en versant l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA). Le rapport parlementaire précise aussi que le « statut dérogatoire dont bénéficient les ressortissants algériens en vertu de l’accord de 1968 porte une atteinte fondamentale au principe constitutionnel d’égalité, notamment entre citoyens étrangers (hors UE) présents sur le territoire français ». Par exemple, concernant le regroupement familial, un Guinéen devra attendre dix-huit mois pour en bénéficier, contre douze mois pour un Algérien. Un ressortissant algérien bénéficie aussi d’un droit quasi-immédiat au RSA. Deux milliards d’euros par an : voilà ce que nous coûtent les accords léonins de 1968 avec l’Algérie. Merci De Gaulle ! Quelle honte !
Source : Rivarol 22/10/2025
10:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le braquage du Louvre : le symbole d’un État défaillant et d’une France à genoux
Maxime Morlon - Secrétaire général adjoint du Parti de la France
Le braquage survenu dimanche matin au musée du Louvre, en plein cœur de Paris, restera dans l’Histoire comme un acte d’une audace inimaginable — mais surtout comme la preuve éclatante de la faillite totale de l’État français.
Quatre malfaiteurs chevronnés, organisés et préparés depuis des semaines, se sont introduits dans le plus grand musée du monde pour y dérober huit bijoux d’époque napoléonienne, d’une valeur inestimable. Ils ont agi avec une précision militaire : pénétration rapide, repérage millimétré, fuite maîtrisée. En quelques minutes, ils ont mis à nu la vulnérabilité absolue de ce qui devrait être le sanctuaire de notre patrimoine national.
Et pourtant — ce braquage n’est pas une surprise. C’est le résultat prévisible d’années de laxisme, de négligence et d’incompétence d’État.
Un musée mondial laissé sans protection
Comment un site aussi symbolique, visité chaque année par plus de dix millions de personnes, a-t-il pu être laissé dans un état de sécurité aussi lamentable ?
Les faits parlent d’eux-mêmes : les voleurs sont passés par une simple fenêtre, fracturée en quelques secondes, via un monte-charge stationné librement sur le trottoir, sans le moindre obstacle, sans contrôle, sans barrière anti-stationnement. Et cela en plein plan Vigipirate – seuil “urgence attentat” !
Que se serait-il passé si, au lieu d’un monte-charge, c’eût été une camionnette bourrée d’explosifs ? Que serait-il advenu des visiteurs, des familles, des enfants présents dans les galeries ? De nos œuvres ? De nos trésors ?
Cette absence totale de vigilance frôle la complicité.
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Sortie aujourd'hui du nouveau livre de Éric Zemmour : "La messe n'est pa dite"
09:42 Publié dans Eric Zemmour, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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mardi, 21 octobre 2025
La droite que Le Monde n’avait pas vue venir

Balbino Katz,
Je lisais Le Monde au bar des Brisants, face au port de Lechiagat, entre deux averses d’octobre, un de ces jours où la mer a des reflets de fer. Sur petite terrasse, sous une vigne fatiguée et où les chaises de couleurs se résignaient à faire de la figuration sous la pluie, et je feuilletais sans curiosité apparente les pages politiques du grand quotidien parisien. Soudain, deux articles retinrent mon attention. Le premier signé Guillaume Sainteny, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, le second de Brice Teinturier, directeur général délégué d’IPSOS. Tous deux commentaient le baromètre annuel sur les affinités partisanes. Et pour la première fois, à ma grande surprise, Le Monde semblait s’incliner devant la réalité qu’il niait depuis quarante ans : la France s’est droitisée, non par accident, mais par maturation.
Le mot même de « droitisation », naguère brandi comme une injure, prend aujourd’hui la valeur d’un constat sociologique. Les Français ne se sentent plus « proches » des formations issues du progressisme, mais du Rassemblement national, ce parti qu’on leur a présenté si longtemps comme le paria de la République. Non seulement il est celui auquel ils se déclarent « le plus proche ou le moins éloigné », mais il devance de très loin toutes les autres formations. Ce n’est plus une protestation, c’est une conversion lente, souterraine, irrésistible.
Depuis 1983, la gauche morale, relayée par le clergé médiatique, n’a cessé de diaboliser ce qu’elle ne comprenait pas. Elle croyait pouvoir tenir le réel à distance par la conjuration verbale. Les « dérapages », les « relents », les « ambiguïtés » : toute une liturgie d’exorcismes qui, à force d’être récités, ont fini par ne plus rien conjurer. Les Français, eux, ont continué de vivre. Ils ont vu leurs usines fermer, leurs villes changer, leurs quartiers se transformer. Ils ont vu leurs enfants quitter les campagnes, les loyers s’envoler, l’école s’effondrer, la langue se corrompre. À force de prêcher contre le passé, on a fabriqué une nostalgie politique. Et voilà qu’elle devient majorité.
L’étude d’IPSOS et de la Fondation Jean-Jaurès, en dépit du ton compassé de ses auteurs, est un aveu. 26 % des Français se disent proches du Rassemblement national, quand Renaissance plafonne à 8 %, et LFI à 6 %. Les écologistes, naguère auréolés de vertu, ne séduisent plus que 5 % des sondés. Ce n’est pas seulement une érosion, c’est un effondrement. Les Français ont compris qu’entre l’écologie punitive et le socialisme islamisant, il n’y a pas d’avenir, seulement la ruine de la prospérité et la perte du pays.
Ce que ces chiffres révèlent, au-delà de toute contingence électorale, c’est le renversement du rapport symbolique entre droite et gauche. Pendant des décennies, l’une incarnait la raison, la science, la marche de l’Histoire ; l’autre, l’émotion, la fidélité, le doute. Or voilà que la situation s’est inversée. La droite est redevenue le lieu de la réalité, la gauche celui du fantasme. On ne gouverne pas un peuple avec des slogans, ni avec des injonctions morales. Le peuple, ce mot que les progressistes n’emploient plus qu’avec condescendance, est rentré dans l’Histoire par la porte qu’ils avaient laissée ouverte : celle de la colère.
Les sociologues du Monde s’étonnent de voir les sympathisants des Républicains si proches de ceux du RN sur l’autorité, l’immigration, l’école et même l’écologie. Qu’y a-t-il là d’étonnant ? C’est la conséquence logique d’un long travail de redéfinition du champ intellectuel mené depuis plus d’un demi-siècle. Car si la France s’est droitisée, c’est aussi parce que les idées de droite ont retrouvé, grâce à un patient effort de reconstruction, une cohérence métapolitique.
Il faut ici rappeler un nom que Le Monde feint d’ignorer : Alain de Benoist. Dès la fin des années 1960, la Nouvelle Droite, autour du GRECE et de la revue Éléments, entreprit de saper la domination intellectuelle du marxisme culturel et de l’universalisme abstrait. En substituant au progressisme linéaire une vision différentialiste du monde, elle a redonné une légitimité philosophique à l’idée de frontière, d’identité, de continuité historique. Ce n’était pas un programme électoral, mais une reconquête de la pensée. Et comme l’histoire le prouve souvent, la politique finit toujours par rejoindre la philosophie.
Ce patient travail, mené dans les marges, a préparé le terrain à la réconciliation du peuple avec son instinct de survie. Pendant que les éditorialistes prêchaient l’ouverture et la repentance, des hommes lisaient Spengler, Jünger, Carl Schmitt, Guillaume Faye. Ils comprenaient que la décadence n’est pas une fatalité, mais une invitation à renaître. Et cette renaissance, lente, organique, se manifeste aujourd’hui dans les urnes.
À ce mouvement souterrain, un nom moderne est venu donner visage et voix : Éric Zemmour. Sans lui, le débat public serait resté enfermé dans le piège moral où la gauche tenait la droite captive depuis Mitterrand. En osant parler de l’identité, de la démographie, de la civilisation, il a brisé le mur du silence. Il a réhabilité le droit des nations à se défendre, le droit des peuples à durer. Sa candidature de 2022, bien qu’infructueuse électoralement, fut décisive historiquement : elle a déplacé le centre de gravité du débat, et rendu impossible le retour à l’ancien ordre du discours.
Zemmour, en quelque sorte, a servi de chien de garde du réel. Là où d’autres cherchaient à arrondir les angles, à lisser la parole, il a maintenu l’exigence. Par sa seule existence politique, il empêche le Rassemblement national de dériver vers une fade « droite sociale » sans colonne vertébrale. Il rappelle à chacun, y compris à Marine Le Pen, que l’identité précède l’économie, que la France ne se sauvera ni par les primes ni par les slogans, mais par la restauration de son âme. En cela, il joue pour la droite ce que Bernanos fut jadis pour la foi : un veilleur, parfois excessif, mais indispensable.
On pourrait dire, pour paraphraser Moeller van den Bruck, que les Français cherchent leur « Troisième Parti » : ni celui des capitaux, ni celui des sermons, mais celui de la continuité historique. Ce n’est pas un hasard si la génération montante, désabusée par la morale écologique et l’agitation communautaire, regarde du côté du RN. Elle ne cherche pas la gloire, mais la stabilité, pas la réforme, mais la protection.
Les auteurs du Monde notent d’ailleurs, non sans un certain embarras, que la proportion de Français se plaçant « à droite » ou « très à droite » atteint désormais 41 %, contre 18 % « à gauche » ou « très à gauche ». La gauche, pour la première fois depuis un demi-siècle, devient minoritaire dans la perception qu’ont les Français d’eux-mêmes. Cette mutation ne s’explique ni par les médias, ni par les réseaux sociaux : elle vient du réel. On ne peut pas éternellement dire à un peuple qu’il n’a pas vu ce qu’il voit, qu’il ne doit pas ressentir ce qu’il ressent, qu’il doit aimer ce qui le menace.
Ainsi, l’écologie politique est devenue l’un des principaux repoussoirs du pays. Non parce que les Français se moqueraient du climat, mais parce qu’ils y voient un instrument de contrôle, de taxation, de culpabilisation. Quant à LFI, elle incarne désormais, dans l’imaginaire collectif, non la justice sociale mais la désagrégation nationale. D’un côté, la répression verte du mode de vie ; de l’autre, la soumission rouge à l’islam politique.
Face à cela, le Rassemblement national est apparu, sans doute malgré lui, comme le dernier refuge d’un ordre possible. Non pas la nostalgie, mais la normalité. C’est ce qu’auraient dû comprendre plus tôt les stratèges de la bourgeoisie macronienne : le peuple ne rêve pas d’utopie, il demande qu’on lui fiche la paix.
Au fond, ce double article du Monde marque un tournant discret. La classe médiatique, qui vivait jusque-là dans une bulle morale, découvre, stupéfaite, que la France qu’elle prétendait éclairer s’est éloignée d’elle. Que le pays réel, celui des salaires modestes, des factures d’électricité, des repas de famille, des petits commerces, ne lui ressemble plus. Que les lecteurs du Monde, vieillissants et métropolitains, ne sont plus représentatifs de la nation.
Le verbe « constater » est, chez eux, une forme d’abdication. Ils n’expliquent plus, ils notent. Le monde réel leur a échappé, comme la marée qui se retire sans bruit. L’évidence finit toujours par dissoudre les dogmes. L’histoire, elle aussi, a son reflux.
Et c’est peut-être cela, le véritable événement politique de notre temps : que le peuple français, lassé d’être sermonné, retrouve dans la droite, fût-elle dite extrême, la simple dignité d’exister.
Source : breizh.info
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Vendredi 24 octobre, Paris : un rassemblement pour Lola
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Un nouveau titre dans la Bio Collection co-éditée par Déterna et Synthèse nationale : Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne
Entre récits haineux ou hagiographiques, et au vu des avancées récentes de l’historiographie, pour le cinquantième anniversaire de la mort de Franco, il importe de revenir sur cette personnalité qui a profondément marqué son pays, entre 1925 et 1975.
Comment ce militaire des plus courageux – le plus jeune capitaine, commandant, colonel et général d’Espagne – put-il devenir l’un des chefs les plus prestigieux, commander la Légion étrangère, prendre la direction de l’Académie militaire générale de Saragosse, diriger victorieusement la lutte contre la révolution armée d’octobre 1934, être nommé chef d’état-major des armées, et devenir le 1er octobre 1936, généralissime et chef de l’État.
Après la victoire nationale du 1er avril 1939, ce fut la lutte, sourde, complexe, pour que l’Espagne reste neutre, que Hitler n’atteigne jamais Gibraltar. Le rôle de Franco fut déterminant au bénéfice des Alliés, comme Churchill le reconnut. Après la Seconde Guerre mondiale, et une période d’ostracisme et d’autarcie, l’Espagne réintégra le concert des nations et connut l’une des plus fortes croissances économiques : neuvième puissance industrielle.
La présente biographie dissèque les faits et gestes de cet homme d’État, avec ses qualités et ses défauts, en nous replongeant en permanence dans le contexte éminemment délicat de cette époque.
L’auteur : Michel Festivi, avocat honoraire, ancien bâtonnier de l’Ordre (1995-1996), ancien membre du Conseil de l’Ordre, a été associé jusqu’au 31 décembre 2018. Il est le correspondant permanent en Espagne pour les sites EuroLibertés et du Nouveau Présent, ainsi que pour la revue Synthèse nationale. Il donne régulièrement des articles dans la lettre du Cercle Franco-hispanique.
Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne, Michel Festivi, Bio Collection, Déterna et Synthèse nationale, 146 pages, 20,00 €
Sortie le 20 octobre 2025.
Pour le commander cliquez ici
La Bio Collection cliquez ici
02:06 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) |
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lundi, 20 octobre 2025
Sortie très prochaine du n°71 (Automne 2025) de la revue Synthèse nationale
Sommaire
N°71 - AUTOMNE 2025
P. 2 : ÉDITORIAL En route vers une nouvelle révolution conservatrice, Roland Hélie
P. 5: LES LIGNES BOUGENT, Alexis Murbas
P. 12 : UN EXÉCUTIF À BOUT DE SOUFFLE, Didier Lecerf
P. 18 : LA CRISE DU 6 OCTOBRE, Maurice Bernard
P. 24 : ILS SONT TOUS RESPONSABLES, Pieter Kerstens
P. 28 : LE SPECTRE DE LA GUERRE CIVILE, Didier Lecerf
P. 35 : UN VIVIER POTENTIEL POUR LE TERRORISME ISLAMIQUE, Martine Heldé
P. 38 : LA CHRONIQUE de Philippe Randa
P. 41 : L'ARMÉE, LE DERNIER REMPART ?, J.-Cl. Rolinat
P. 45 : CACHEZ CES AUTEURS QUE LA BIEN-PENSANCE NE SAURAIT VOIR, P. Parment
P. 52 : QUI A VENDU NOTRE INDUSTRIE AUTOMOBILE À LA CHINE ?, A. Raffard de Brienne
P. 57 : LES EUROPÉENS À LA TRAINE, Patrick Parment
P. 62 : LES ONUSIENS CONTRE TRUMP, Alexis Murbas
P. 66 : LA RUSSIE EST-ELLE EUROPÉENNE, Robert Nebois
P. 75 : FRANCO A SAUVÉ L'ESPAGNE, Michel Festivi
P. 84 : LES LIVRES AU CRIBLE de Georges Feltin-Tracol
P. 83 : BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES de Daniel Cologne
P. 99 : LIVRE'ARBITRES REND HOMMAGE À JEAN RASPAIL, François Floc'h
P. 102 : LES FLANERIES de Scipion de Salm
P. 106 : LA LIBRE CHRONIQUE de Charles-Henri d'Elloy
P. 113 : BULLETIN D’ABONNEMENT
Et bien d'autres articles, chroniques et rubriques...
Pour commander le n°71 (automne 2025) : cliquez ici
Pour s'abonner à la revue : cliquez là
21:39 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La république française : laïque, maçonnique, satanique et anti-sociale – Conférence d’Alain Escada à Lille LE 8 NOVEMBRE
La section E&R Nord-Pas-de-Calais aura l’honneur de recevoir Alain Escada le 8 novembre 2025 à Lille pour une conférence intitulée « La république française : laïque, maçonnique, satanique et anti-sociale ».
Une proposition de loi vise à punir par de lourdes amendes ou de l’emprisonnement le fait de critiquer la république. Dès lors, profitons du temps qu’il nous reste pour parler librement de cette république et démontrer comment, dès ses origines, de tout temps, et aujourd’hui encore, cette république laïque, maçonnique, satanique et anti-sociale s’est faite contre les Français.
La conférence débutera à 14 h 30 et sera suivie d’une séance de questions/réponses et d’une dédicace.
Entrée : 10 euros
Inscription obligatoire sur le site ladll.fr
L’adresse exacte vous sera communiquée le matin même par courriel
Présence d’une buvette et d’un stand Kontre Kulture
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Éric Zemmour était lundi soir sur C-News
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Crise politique : le bal des suspendus
Pierre Boisguilbert
Le monde politique retient son souffle
Tous suspendus comme une vulgaire réforme des retraites. Tous soutenus comme le pendu par la corde.
La dissolution est suspendue, comme la démission du président : c’était le but de la manœuvre. Saut dans le vide, retenu par un élastique dont la solidité est douteuse. Mais la suspension de la chute du gouvernement a ravi la presse mainstream. Car tout cela, en fait, n’a qu’un objectif : suspendre l’arrivée au pouvoir par élections du Rassemblement national. Ils pendraient leur démocratie pour ne pas eux-mêmes choir à terre. La suspension de l’inévitable dissolution a ravi les soutiens du système, car système il y a. Le soutien du PS au gouvernement Lecornu a relancé l’UMPS. Quant aux Républicains, ils vendraient de toute évidence la corde pour les pendre, comme disait Lénine des capitalistes… D’ailleurs, ils l’ont fait.
Les partis, entre trahisons et calculs suspendus
Un parti de droite de gouvernement, paraît-il, qui accepte l’enterrement de la réforme des retraites à 64 ans et valide des taxes dignes de la gauche Mitterrand ou Hollande première époque, on en reste sans voix. On était d’ailleurs suspendus à leurs paroles… Or, rien. Wauquiez, malgré sa victoire sur Retailleau, est d’une modestie incroyable. Car il est suspendu aux réactions de ses électeurs, et apparemment le retour des militants n’est pas bon, c’est le moins qu’on puisse dire. De suspendu, on n’est pas loin du lynchage. Quant à Retailleau, c’est son destin national qui est suspendu. Il s’y voyait presque, il faisait, disait-on, trembler le Rassemblement national. Il a quitté le gouvernement, il a perdu toute influence sur le groupe des députés — il lui reste militants et sénateurs, ce n’est pas rien, mais pour le moment c’est un repli sur des positions préparées à l’avance, et c’est son offensive politique qui est, pour un temps, suspendue.
Un pays en apnée politique
Quant à Marine Le Pen, suspendue à une décision de justice, elle a perdu la bataille de la dissolution immédiate. Le temps risque de démobiliser la colère des Français, qui semblent se satisfaire d’une fausse stabilité proche d’un lâche soulagement.
Mais Lecornu lui-même est suspendu à ce que les députés vont faire du budget. On peut redouter le pire et enchaîner des séquences de chaos parlementaire. On va s’écharper, au risque de voter n’importe quoi et de relancer encore plus fort la colère populaire. Cela ne se passera pas bien, on peut en prendre le pari. Et l’on verra alors les suspendus à un fil du régime s’effondrer — et pour eux, ils l’auront bien cherché : plus dure sera la chute.
Source : Polémia, cliquez ici.
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