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vendredi, 13 mai 2016

La nouvelle bataille de Verdun est engagée...

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En organisant un concert de rap anti-français avec le dénommé Black M à Verdun le 29 mai prochain, le pouvoir, qu'il soit incarné par Hollande ou par son teckel Hazard, maire de la ville, se conduit en provocateur minable. Non seulement il insulte la mémoire de ceux qui, quelque soit leur camp, sont tombés au cours de cette terrible bataille, mais en plus, il institutionnalise de manière définitive la dégénérescence culturelle venue d'ailleurs. Il prouve ainsi à quel niveau est descendu notre pays. Il est temps de mettre fin à cette sinistre plaisanterie.

Depuis ce matin nous recevons des dizaines de messages de camarades outrés par cette mascarade. Tous veulent agir, tous se préparent. Déjà des convois s'organisent et des initiatives locales sont prises. Plusieurs mouvements commencent à appeler à manifester. La France française n'est pas morte, n'en déplaise à Hollande et aux siens...

Le 29 mai, nous serons nombreux à Verdun pour dire haut et fort que cela suffit. Ce gouvernement, émanation actuelle de l'hyper classe mondialiste, croit pouvoir impunément humilier la France. Mais il ne sait pas ce à quoi il va se heurter. Il est trop tôt pour donner les consignes mais, dans les jours qui viennent, nous vous tiendrons informés de la mobilisation. 

La nouvelle bataille de Verdun qui s'engage pourrait être fatale pour la clique de collabos qui depuis trop longtemps est sensée diriger notre pays. Faisons en sorte que cette ville qui a tant souffert pour rester française dans l'Histoire soit à nouveau le symbole de la reconquête nationale et européenne. 

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale 

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mercredi, 13 avril 2016

Le monde change...

4150068412.jpgRoland Hélie

Editorial de Synthèse nationale

n°42 (printemps 2016)

Ce Système que nous combattons sans relâche est décidément de plus en plus brinqueballant et nous n'allons pas nous en plaindre dans cette revue. L'hyper classe qui, au lendemain de la chute de l'Union soviétique, avait voulu imposer un monde unipolaire et uniformisé reposant uniquement sur les fausses valeurs de la société de consommation voulue par la haute finance apatride commence à ce ronger les ongles. Un peu partout en Europe et dans le monde on observe que des mouvements de réactions nationales et identitaires s'amplifient et rendent ainsi de plus en plus aléatoire son funeste projet de domination planétaire.

Et ce qui est le plus cocasse, c'est que même les Etats-Unis d'Amérique n'échappent pas à cette nouvelle donne. L'émergence heureuse dans la course à l'investiture républicaine du candidat Donald Trump, partisan d'un certain isolationnisme, adversaire déclaré de l'immigration et, apparemment, dégagé de l'influence des lobbys, peut effectivement changer bien des choses. Le fait que Donald Trump soit autant honnis par l'oligarchie ne peut que nous inciter à penser que ce personnage n'est peut-être pas aussi mauvais qu'on veut bien nous le faire croire. S'il venait à être élu et s'il applique son programme, il est évident que cela changerait considérablement la face du monde.

En effet, la question angoissante que l'on pouvait légitimement se poser jusqu'à présent était de savoir quel serait le sort de la France si demain un candidat authentiquement nationaliste arrivait au pouvoir ? Surtout si ce candidat avait l'impudente intention aux yeux des maîtres du monde d'appliquer le programme sur lequel il aurait été élu. Lorsque l'on constate ce qui est arrivé ces dernières décennies à ceux qui se sont opposés à l'alignement de leur pays, on a en effet de bonnes raisons d'être inquiets. On se souvient qu'il n'y a pas si longtemps que cela (en 1999) l'OTAN, bras armé de Washington, bombardait Belgrade afin de mettre à bas la courageuse Serbie qui refusait d'abandonner le Kosovo, son berceau historique, aux terroristes mafio-islamistes albanais...

Le rôle de l'inatendu...

Cependant, depuis quelques années les choses sont en train de changer. D'abord, il y a eu le retour sur la scène internationale de la Russie de Vladimir Poutine. Et maintenant, il y a l'éventualité de plus en plus probante de l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Nous ne sommes plus dans le paysage des années 90 ou 2000 où la Russie postsoviétique en faillite totale, abandonnée aux caprices d'un alcoolique sans charisme, s'effaçait devant une Amérique flamboyante dirigée par les néoconservateurs inféodés aux banques apatrides, aux géants de l'industrie pétrolière et aux multinationales de l'agroalimentaire qui mettent leurs intérêts devant ceux des peuples dont ils n'ont d'ailleurs que faire.

Certes, vous me direz que ces tristes sires sont encore aux affaires outre Atlantique et que nous ne sommes pas à l'abri d'une victoire d'Hystérie Clinton mais il n'est pas interdit d'espérer l'inattendu.

En effet, l'inattendu n'est jamais à sous-estimer en politique. Qui aurait cru au début du XXe siècle que les Empires et les monarchies européennes vivaient leurs dernières heures et allaient s'écrouler au lendemain de la Première Guerre mondiale ? Qui aurait imaginé au milieu des années 80 que le Mûr de Berlin tomberait quelques années plus tard mettant ainsi fin au partage du monde imposé à Yalta ? Plus récemment, qui aurait pensé que le suicide d'un petit colporteur en fruits et légumes de Tunis, accablé par l'administration fiscale, entrainerait les "Printemps arabes" ?

En réalité l'inattendu ne surprend que ceux qui veulent bien se laisser surprendre. Les événements cités, ainsi que bien d'autres, sont le résultat de longues et laborieuses préparations. Les révolutions sont rarement spontanées. D'ailleurs, lorsqu'elles sont spontanées ce ne sont plus des "révolutions" mais des "insurrections". C'est à dire des émeutes populaires, généralement durement réprimées, qui n'accouchent pas de véritables changements. Une vraie révolution se prépare longuement à l'avance. La Révolution française était l'aboutissement du travail de sape entrepris en amont par ceux que l'on a appelé "les Lumières" et relayé par toutes sortes de loges. Voltaire et Montesquieu ne souhaitaient certainement pas la chute de la monarchie mais leurs émules ne se génèrent pas pour faire décapiter le Roi. On connait la suite...

Ne pas céder au découragement...

Bref, tout cela pour dire que l'avenir de notre nation et celui de notre civilisation n'e sont pas définitivement scellés. Tout peut encore arriver. Les éternels défaitistes qui insinuent que tout est foutu, et qui se conduisent ainsi comme les meilleurs alliés de nos ennemis, feraient mieux de regarder ce qui se passe. L'arrivée massive sur notre continent de prétendus réfugiés qui se conduisent en conquérants finit par exaspérer les Européens de souches. Même en Allemagne, pays dans lequel la culpabilisation à fait des ravages, le sentiment national et identitaire ressurgie alors que chacun s'accordait à penser que ce peuple était définitivement annihilé. Les récents résultats électoraux des partis patriotiques allemands et le succès grandissant des manifestations de PEGIDA étant la conséquence logique de la politique criminelle de l'extrémiste immigrationniste Merkel.

Les symptômes de la décomposition du Système sont de plus en plus nombreux. Les mondialistes pensaient détruire les identités en imposant une société de consommation standardisée et le métissage généralisé. Ils avaient sous-estimé la volonté de survie des peuples. En les gavant de bons sentiments, d'illusions démocratiques et d'idéologie des droits de l'homme, ils pensaient les avoir définitivement domptés mais leurs calculs morbides se heurtent à la réalité. C'est à dire au refus de mourir sans réagir.

Il reste cependant beaucoup de travail à faire pour que ce réveil des peuples ne soit pas qu'un dernier sursaut avant l'hallali. Nous devons intensifier nos activités et multiplier les occasions de faire passer notre message. Cela dépend de chacun d'entre vous. L'activisme des droites nationalistes et identitaires en Europe finit par donner des résultats. Depuis des décennies nous semons, aujourd'hui approche l'heure de la récolte. Plus que jamais le thème que nous avions développé lors de notre 9e journée de Synthèse nationale du mois d'octobre dernier à Rungis, "Un autre monde est possible", s'avère être d'actualité. A nous de rendre possible l'impossible.

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dimanche, 24 janvier 2016

A Calais comme à Quimper : le double fiasco de la gauche collaborationniste

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Cette fin de semaine, ce qu'il reste de la gauche et de l'extrême gauche a tenté de mobiliser pour soutenir l'arrivée massive de populations étrangères sur notre sol. En effet deux manifestations étaient organisées par l'ensemble des partis de gauche, une dizaine de collectifs grassement subventionnés, les associations anti-racistes et les quelques groupuscules d'extrême gauche encore existants.

Autant le dire tout de suite, ces mascarades qui devaient prouver au monde entier que la France "accueillante et généreuse" était toujours là ont tourné au fiasco total.

A Calais la manifestation, essentiellement composée de migrants surexcités et d'islamistes belliqueux qui n'hésitèrent pas à agresser de paisibles riverains, ressemblait plus à un mauvais carnaval tropical qu'à autre chose. Nos observateurs locaux n'ont d'ailleurs pratiquement pas repéré de Calaisiens ou d'habitants de la région parmi les quelques blancs que l'on distinguait à peine au milieu du cortège bigarré.

A Quimper, il en allait a peu près de même. Sauf que les quelques dizaines de manifestants afro-arabo-gauchistes étaient concurrencés par un magnifique rassemblement organisé par les nationalistes bretons du mouvement ADSAV. Ceux-ci montrèrent ainsi qu'il en était terminé avec l'image de région soumise aux diktats du politiquement correct qui caractérisait jusqu'à maintenant la Bretagne. Ils étaient en effet près de deux cents dans les rues de la capitale de la Cornouaille pour relever l'honneur de leur terre et défendre l'identité de leur peuple.

Les 6 et 7 février prochains, dans plusieurs villes de France, des nouvelles manifestations patriotiques auront lieux. Et par la suite ce mouvement qui s'amorce un peu partout prendra une ampleur que nous souhaitons importante. Nous entrons dans une période de reconquête. Celle-ci n'a qu'une issue possible : la victoire totale des forces nationalistes et identitaires ou bien il en sera définitivement terminé avec notre liberté et notre civilisation européenne.

Synthèse nationale apporte son soutien à toutes les initiatives qui sont prises dans ce sens par les uns et par les autres, même si nous ne partageons pas forcément toutes les positions des organisateurs de chacune d'entre elles. Il en va de notre avenir. Mobilisation générale !

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Quimper, samedi après-midi, ADSAV fait face aux collabos.

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samedi, 23 janvier 2016

Immigration, islamisation, intégration... L'échec total du Système

Roland Hélie Poitiers.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Années 60, quelques revues et mouvements, comme Europe Action ou la Fédération des étudiants nationalistes, s'inquiètent de l'arrivée de milliers de ressortissants de pays africains ayant fraîchement acquis leur indépendance sur notre sol...

Juin 1973, le mouvement Ordre nouveau lançe la première campagne d'envergure pour dénoncer l'immigration sauvage. Le gouvernement de l'époque envoya ses chiens de garde gauchistes pour tenter de perturber les réunions organisées dans le cadre de cette campagne et finalement procéda à la dissolution d'Ordre nouveau...

Mars 1978, le Front national et le Parti des forces nouvelles se présentent aux élections législatives et leurs candidats inscrivent dans leurs programmes l'arrêt de l'immigration. Depuis lors, le FN n'a cessé, à chaque élection, d'amener celle-ci au cœur du débat politique...

La problématique posée par l'immigration n'est donc pas nouvelle.

Au cours des années 80, 90 et 2000, ils sont des millions à avoir quitté leurs terres d'origine pour venir s'installer dans ce qu'ils considéraient comme un Eldorado, à savoir l'Europe. Devenues majoritaires dans des zones entières de notre continent ces populations en majorité musulmanes ont, ce qui est après tout normal, importées leurs us et coutumes chez nous. Et, parmi ceux-ci, l'islam qui, quoiqu'en disent les "gardiens du temple" du politiquement correct, ne fait pas vraiment parti des fondamentaux de la civilisation européenne. Or, l'islam n'est pas seulement une simple croyance, c'est une conception globale du monde qu'il entend dominer.

Le développement en Europe de l'islamisme conquérant se traduit aujourd'hui par les carnages que l'on sait. Certains parlent, pour masquer leur duplicité, d'un "islam radical", mais ils n'ont jamais lu le Coran. Il n'y a pas un "islam radical ou un "islam modéré", il y a la volonté hégémonique d'une civilisation qui repose sur le Coran. Cette domination peut passer par la violence immédiate comme elle peut prendre le temps qu'il faut pour s'imposer, mais le résultat sera toujours le même.

Dénoncer en permanence les vrais responsables

Au delà de l'horreur et de la situation de guerre dans laquelle nous sommes plongés (c'est maintenant Hollande qui le dit), il convient, une fois de plus, de rappeler qui sont les véritables responsables. Les mahométans se sont installés en France et en Europe parce que les "élites" dirigeantes de celles-ci l'ont bien voulu. Le patronat, libéral ou démocrate chrétien, qui ne résonne que par intérêts à court terme, tout comme les syndicats, marxistes ou réformistes, qui vivent dans leurs illusions, ont vu d'un bon œil l'arrivée des immigrés. Les uns pensant avoir trouvé une main d'œuvre facile à exploiter et utile pour faire baisser les salaires, les autres croyant voir là un prolétariat de substitution capable de regonfler les effectifs de la gauche de plus en plus clairsemés. Ajoutez l'angélisme des églises chrétiennes, la lâcheté de la presse aux ordres, la démagogie des partis du Système et la repentance institutionnalisée et cela se termine par une véritable guerre ethnique dont on ne mesure pas encore vraiment les conséquences.

Et derrière tout cela, il y a la volonté de la haute finance mondialiste de transformer le monde en un vaste marché planétaire dans lequel les identités seraient broyées et l'homme réduit à l'état de consommateur docile et malléable. Cette hyper classe apatride est totalement inconsciente de ce qu'est en réalité l'islam et pense naïvement que le brassage des populations, et par conséquent leur déracinement, ne peut être que bénéfique pour ses funestes projets. Mais en attendant que leurs folles illusions se dissipent ce sont les peuples européens qui trinquent.

Les apprentis sorciers du mondialisme n'avaient pas imaginé que les islamistes seraient capables, un jour, d'exporter leurs guerre au-delà du monde arabe et de frapper au coeur des capitales occidentales. Ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes et ce n'est pas en faisant pleurnicher les Français qu'ils "sont Charlie" qu'ils changeront le cours des choses. D'ailleurs, plus personne ne croit dans ce type d'incantations idiotes.

Reprenons en main notre destin

Oui, dans ce domaine comme dans bien d'autres, les nationalistes ont eu raison dès le début mais le Système a préféré les matraquer que les écouter. On voit les résultats aujourd'hui. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir sonné le tocsin !

Aujourd'hui, en France comme partout ailleurs en Europe, un vaste mouvement se lève en réaction contre cette islamisation que beaucoup trouvent de plus en plus insupportable. Notre rôle est de montrer à ces masses grandissantes qui sont les fossoyeurs de nos nations et de notre civilisation. Ce n'est pas en criant "haro" sur les immigrés que l'on changera les choses, c'est en détruisant ce Système criminel qui est prêt à sacrifier les peuples, quels qu'ils soient, sur l'autel de la mondialisation et du profit immédiat. C'est en redonnant aux pays d'origines des allogènes la capacité de se développer et en imposant une remigration que l'on mettra fin au "grand remplacement" qui s'opère depuis trop longtemps. C'est en apportant un soutien sans faille aux états laïques, comme la Syrie baasiste du Président Bachar el Assad, que l'on mettra fin à l'extension des islamistes. C'est en définissant des rapports constructifs avec la Nouvelle Russie de Vladimir Poutine que l'on mettra fin à la volonté américaine de régir la terre entière. C'est en reprenant en main notre destin que nous reconstruirons une France française forte dans une Europe européenne libre.

SN 41 Couverture.jpgEditorial du n°41 de la revue Synthèse nationale (hiver 2015 2016) en vente en ligne cliquez ici

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samedi, 09 janvier 2016

Cologne : la police utilise les canons à eau contre les patriotes

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Selon les dernières informations en provenance de Cologne cliquez ici, la police utilise ses canons à eau pour disperser les milliers de manifestants rassemblés par PEGIDA contre la barbarie imposée par les migrants le 31 décembre dernier.

Il faut en effet savoir comment procèdent les autorités allemandes quand elles veulent empêcher les patriotes de s'exprimer. C'est simple : elles incitent leurs supplétifs (antifas, gauchistes, chrétiens de gauche, verts et autres dégénérés...) à manifester le même jour, à la même heure et au même endroit que les patriotes. Ils laissent alors les deux rassemblements arriver pratiquement au contact l'un de l'autre. Et là, prétextant les heurts inévitables, ils dispersent tout le monde à coups de matraques et avec des canons à eau. Même Valls et Cazevide n'utilisent pas de si minables stratagèmes chez nous.

Il y a quelques années, avec mes amis Robert Spieler, Luc Pécharman, François Ferrier, Annick, Judith, Bertrand et quelques autres, nous avions été invités à participer, au nom de la NDP, à plusieurs rassemblements organisés par le mouvement Pro Köln contre la construction d'une gigantesque mosquée justement à Cologne. Nous avons constaté ainsi par nous mêmes les techniques sournoises de la police démocrate allemande.

La grande différence entre ces rassemblements héroïques auxquels nous étions allés en 2009 et 2010 et ce qui se passe aujourd'hui, c'est qu'à l'époque nous n'étions que quelques dizaines, quelques centaines peut être, et les gauchistes étaient des milliers alors qu'aujourd'hui c'est le contraire. L'Allemagne nationale et populaire se réveille alors que les supplétifs de la haute-finance mondialiste que sont les provocateurs d'extrême gauche ont du mal a rassembler quelques douzaines de déchets camés, islamistes en herbe et autres protestants progressistes pour donner bonne conscience à Merkel et sa clique immigrationiste.

Roland Hélie

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mercredi, 16 décembre 2015

Cambadélis manque cruellement de culture politique : l'Alliance populaire a déjà existé

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Jean-Christophe Cambadélis, conscient de la mauvaise passe dans laquelle le PS est tombé, essaye de faire preuve d'imagination pour sauver celui-ci de la faillite. Il pense même avoir trouvé la solution et il ne parle que de cela depuis lundi matin : le salut viendra de... l'Alliance populaire (cliquez là). Voilà une bonne idée, mais quel dommage que nous ne l'ayons pas connu trente ans plus tôt ce Cambadélis. 

Si l'ex-trotskiste ne manque pas d'inspiration, visiblement il manque de culture politique. Il faut en effet savoir que l'Alliance populaire, hélas souvent oubliée aujourd'hui (accordons-lui cela), fut la deuxième scission d'envergure du Front national depuis sa création en 1972. La première étant celle du Parti des Forces nouvelles en 1973 (cliquez ici) et la troisième celle du MNR en 1998.

L'Alliance populaire, pour votre gouverne, exista de 1992 à 1996 (elle se transforma alors en Parti national républicain avant de disparaître en 1999). Son Président était Jean-François Touzé et son Secrétaire général... Roland Hélie. Elle fut le premier mouvement nationaliste a appeler à voter NON au Traité de Maastricht lors du référendum de septembre 1992. Aux élections législatives de 1993, elle présenta une centaine de candidats à travers la France et il en fut de même lors des cantonales de l'année suivante. L'AP, dans un souci de rassemblement, appela même à voter Jean-Marie Le Pen à la présidentielle de 1995. Bien que parfois encourageants, ses résultats ne lui permettaient cependant pas d'exister politiquement face au FN. L'Alliance populaire, c'était du MNR avant l'heure en quelque sorte...

Son histoire, brève mais intense, reste à écrire. Ce pourrait d'ailleurs être le thème d'un prochain Cahier d'Histoire du nationalisme. Jean-Christophe Cambadélis pourra ainsi le lire et faire preuve d'un peu plus de jugeote lorsqu'il voudra changer le nom de son parti moribond.

Synthèse nationale

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Affiches et tracts de l'AP collées lors des législatives de 1993. Pas vraiment dans le style Cambadélis...

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mardi, 15 décembre 2015

Le bal des cocus

Dates-des-elections-regionales-2015.jpgLe billet de Patrick Parment

Les Français, une fois de plus, ont décidé de ne pas franchir le Rubicon. Après un pas en avant, deux pas en arrière. Il y avait là, pourtant, matière à confirmer le peu d’estime qu’ils manifestent à l’égard de leur classe politique. Une fois de plus, les Français ont cédé aux incantations mensongères des parti politiques. Une fois de plus, ils seront cocus. Car, comme n’ont pas manqué de le relever quelques observateurs avertis, seul 2017 préoccupe le camarade Hollande. Et jouer la fausse carte du républicanisme n’était qu’un piège dans lequel seul un Jean-Pierre Masseret n’est pas tombé. Hollande n’a qu’une idée en tête, décrédibiliser la droite, et Sarkozy en particulier, de manière être le seul à affronter Marine Le Pen au second tour des présidentielles. Car il est désormais acquis que le Front national est un parti de premier tour.

Une fois de plus, et à son corps défendant cette fois, le Front national a fait le jeu des socialistes en leur permettant de conserver quatre des sept conseils régionaux en leur possession. Si l’Aquitaine, le Centre, la Bourgogne et le Languedoc ne sont pas passés à droite, c’est bien en raison des scores du Front national qui a caramélisé le candidat de la droite ripoux. Autre leçon de ce scrutin, le « peuple » de gauche s’est bel et bien mobilisé, venant renforcer le clan des cocus.

Au final, qu’ont gagné les Français dans cette élection ? Rien. Si ce n’est de faire monter la pression du Front national afin de titiller cette classe politique qui ne semble guère les satisfaire.

Trois sujets – parmi d’autres – inquiètent les Français : l’immigration, l’emploi et la perte de notre d’identité.

En matière d’immigration, ce que les Français supportent de moins en moins, c’est le laxisme des autorités vis-à-vis des musulmans ou plutôt d’un islam qu’on laisse s’installer au mépris de nos racines judéo-chrétiennes et d’une charia qui devient le code dominant de trop nombreuses banlieues des grandes et moyennes agglomérations. Toute la bande de pseudo laïcards, francs-maçons et consorts qui baissent leur froc devant toute forme de communautarisme tout en nous donnant des leçons de laïcité, est proprement insupportable.

L’autre mensonge, c’est l’emploi. Qu’ils soient de gauche ou de droite, nos gouvernements successifs n’ont eu de cesse que de casser nos outils industriels. Si Pechiney en est le symbole, Areva pourrait en être un autre. Et ceci n’est que le fait d’énarques incompétents qui grouillent à Bercy et à la tête des entreprises d’Etat. Ils sont servis par un patronat dont Pierre Gattaz, après Laurence Parisot, est l’illustre figure de la médiocrité.

Tous les économistes tant soit peu lucides, le disent : il existe des solutions que nos gouvernants s’obstinent à ne pas mettre en œuvre.

Toute course à l’emploi passe par une réforme de notre système éducatif, non pas sur la base d’un égalitarisme à la Najat Belkacem, mais sur la valorisation de l’enseignement professionnel. L’avenir, ce ne sont pas les grosses boîtes mais l’enrichissement du tissu de PMI-PME et des artisans. C’est le maintien de la sélection à l’école afin de former les élites dont notre pays à besoin et dont les grandes écoles sont encore le reflet. Pour combien de temps encore ? L’école, c’est le ciment qui forge la nation.

Enfin, la perte d’identité. Les Français ne se reconnaissent plus dans le flou qu’est devenu la nationalité française ouverte à toutes les maternités. Ils ne se reconnaissent plus dans l’enseignement donné à leurs enfants. Ils ne se reconnaissent plus dans un ailleurs qu’on leur impose au détriment du bonheur d’être ici. Ils se posent la question de savoir ce que signifie cet « être Français » qui fut la fierté de leurs parents.

Mais les Sarkozy, Valls et Hollande ont les yeux rivés sur 2017. Français, une fois de plus, vous êtres cocus !

PS : Le Front national n’est pas la solution à tous nos maux. Il en reste néanmoins l’amorce.

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mercredi, 05 août 2015

De plus en plus pathétique : EN TRADUISANT SON FONDATEUR DEVANT LA COMMISSION DE DISCIPLINE LE FN PERD SA RAISON D'ETRE

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Marine Le Pen a décidé de convoquer son père, Jean-Marie Le Pen, devant la commission de discipline du Front national. L'affaire continue à s'enliser et les tenants du Système se régalent. L'obstination de l'actuelle direction du FN à vouloir liquider le "père fondateur" pour devenir un parti comme les autres commence à friser le suicidaire. 

Le FN, depuis sa création en 1972, s'est toujours revendiqué comme étant l'incarnation politique de la Droite nationale, sociale et populaire. C'est sur cette ligne qu'il s'est imposé au fil du temps comme un parti crédible capable de proposer le renouveau face à la déchéance dans laquelle les gouvernements successifs ont fait plonger la France. 

La prise de conscience récente par une partie grandissante de notre peuple des dangers qui menacent l'existence même de notre nation, et au-delà de celle-ci notre civilisation, fait que, plus que jamais, le développement d'une force nationaliste et radicale offensive contre le Système est nécessaire si l'on veut libérer la France du carcan mondialiste.

Or, en cherchant à devenir un parti "respectable" et respectueux qui ne cesse de donner des gages au Système, le FN s'éloigne de plus en plus de sa vocation a être cette force alternative. En devenant un parti docile et compatible, il perd finalement toute sa raison d'être.

Synthèse nationale

Texte du communiqué de Jean-Marie Le Pen cliquez ici 

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lundi, 27 juillet 2015

Le flop de SOS Racisme à Reims

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Suite à l'agression dont a été victime une jeune femme, qui se faisait bronzer en maillot de bain dans un parc de Reims en fin de semaine dernière, par une bande de "chances pour la France", l'officine anti-nationale SOS Racisme, largement stipendiée par les municipalités grâce à l'argent des contribuables, avait appelé à un rassemblement citoyen sur les lieux du méfait.

SOS Racisme ne doute de rien et on allait voir ce qu'on allait voir. Toute la presse aux ordres, dans un unanimisme touchant, a salué cette initiative qui devait faire prendre conscience que les Français, dans leur immense majorité, ne faisaient "pas d'amalgame"...

Comme l'atteste la photo de ce rassemblement des bonnes consciences venues de toute la région Champagne-Ardennes, SOS Racisme a fait un flop. Une demi-douzaine de laiderons s'est exhibée devant les caméras en tentant de faire croire que c'était au nom de la France entière que cette démonstration pathétique se déroulait.

Décidément, à part les larbins de la presse du Système, SOS Racisme n'intéresse plus personne. Mêmes les mateurs lubriques ne se sont pas déplacés...

Synthèse nationale

Sur SOS Racisme cliquez ici

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samedi, 11 juillet 2015

Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, lâchement agressé en plein Paris

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Notre confrère et ami Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, vient d’être victime d’une odieuse agression en plein Paris.

Lâchement, des individus aux origines indéterminées l’ont frappé et ont diffusé sur les réseaux sociaux le film de leur méfait. Fort heureusement Jérôme Bourbon a réussi à leur échapper rapidement, limitant ainsi les blessures que ses agresseurs voulaient lui infliger.

Depuis qu’il dirige l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne, Jérôme Bourbon maintient une ligne radicale et refuse toutes compromissions avec le Système. On peut ne pas être d’accord avec lui mais force est de reconnaître son courage et sa rectitude idéologique. Il sait que ses prises de position ne sont pas toujours du goût de tous et il n’ignore pas les risques qu’il prend, que ceux-ci soient judiciaires ou physiques. L’agression dont il vient d’être la cible en est la preuve flagrante. C'est, hélas, le prix à payer lorsque l'on veut rester libre et debout.

Enfin, je vous laisse imaginer les réactions d’indignation de la part de l’intelligentsia politico-médiatique si, à la place de Bourbon, s’était fait agresser un quelconque plumitif de la pensée unique.

Synthèse nationale adresse à Jérôme Bourbon, et à toute l’équipe de Rivarol, le témoignage de sa totale solidarité militante.

Roland Hélie

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mercredi, 13 mai 2015

Contre le Système : devoir de dissidence !

SN_39_couv_OK.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale cliquez là

Editorial du n°39 de la revue Synthèse nationale

Nous l’avons rappelé à maintes reprises dans cette revue, le choix est le suivant : soit on se soumet à la volonté des castes dirigeantes actuelles et on accepte comme une fatalité que la nation française et l’identité européenne se diluent dans un vaste magma aux dimensions planétaires dans lequel l’homme ne serait plus qu’un consommateur déraciné juste bon à enrichir les comptes des groupes financiers dont les sièges sont le plus souvent établis outre-Atlantique, soit on refuse.

Si vous acceptez, c’est simple. Vous vous contentez du prêt à penser ressassé à longueur de journée dans les médias ou à l’école où l’on vous explique que le monde doit être unifié, pacifié, métissé et asexué ; que vous devez consommer tel ou tel produit, vous habiller avec telle ou telle marque et admirer tel ou tel spectacle ; que vous devez voter pour tel ou tel parti à condition bien sûr que ceux-ci disent à peu près tous la même chose. Bref, votre vie sera parfaitement programmée et encadrée et gare aux dérapages...

En acceptant cette logique de soumission, vous vous contenterez d’être l’égal des autres, de faire la même chose qu’eux, de vivre comme eux, de raisonner comme eux...  Mais c’est tellement plus confortable de penser et consommer comme tout le monde puisque, ainsi, personne ne viendra vous contredire.

Mais, il y a un envers à cette médaille. En renonçant à toutes critiques du Système, vous êtes condamnés à accepter docilement toutes ses folies.

Ne vous plaignez pas

Lorsqu’une assemblée d’actionnaires avides ou un aéropages de hauts-fonctionnaires apatrides décident, au nom du profit immédiat, d’éliminer un secteur entier de l’économie d’un pays, engendrant ainsi des milliers de chômeurs en plus avec tous les drames que cela peut entrainer, il ne faut pas se plaindre…

Lorsqu’un gouvernement, composé de gens qui pour certains d’entre eux ont acquis la nationalité française depuis peu, décide, sans se soucier un instant des multiples agressions dont sont victimes quotidiennement des dizaines de milliers de Français de souches, de débloquer des sommes ahurissantes pour combattre un racisme et un antisémitisme fantasmé et cela  afin que les juifs et les musulmans puissent vivre tranquilles en France, il ne faut pas se plaindre…

Lorsque des technocrates peu scrupuleux décident de souiller définitivement une grande partie de nos magnifiques paysages en implantant un peu partout d’horribles éoliennes dont l’utilité et la productivité énergétique restent à prouver, il ne faut pas se plaindre…

Si vous regardez de plus près ce qui vous sont proposés, vous vous rendez vite compte que les produits qu’on vous invite à consommer proviennent presque toujours des mêmes multinationales, que les partis pour lesquels il est de bon ton de voter défendent pratiquement la même politique, que les livres qui jouissent d’une promotion médiatique vont toujours dans le sens des idées à l’endroit, que toutes les chaines de télévision et toutes les radios divulguent le même message… La société de consommation d’aujourd’hui a, finalement, exactement les mêmes caractéristiques que les dictatures marxistes d’hier. Les dazibaos ont été remplacés par le journal de 20 h et les défilés du 1er mai par les marches blanches incontournables après chaque fait divers où l’émotionnel est de rigueur. Il n’y a finalement que l’emballage qui a changé. Le Système est prêt à tout pour imposer sa conception globalisée du monde.

Pour notre part, nous refusons cette réduction uniformisée et aseptisée de l’Humanité. Et, ces temps derniers, nous avons l’impression d’être de plus en plus nombreux dans ce cas.

Les symptômes de la rébellion

En effet, en France et un peu partout en Europe les symptômes de la rébellion se multiplient. Ceux-ci prennent des formes multiples et diverses. Que ce soit dans les rues, avec les manifs contre l’immigration en Allemagne ou en Italie qui rassemblent des foules impressionnantes, ou dans les urnes, avec les résultats jamais égalés ici et là des formations nationales ou prétendues telles. On assiste à une prise de conscience des Européens de la nécessité de reprendre en main leur destin contre la volonté d’un Système qui repose sur la pensée unique. Cela porte un nom, ça s’appelle « la dissidence » !

Cette dissidence, depuis des décennies, nous autres nationalistes et identitaires la souhaitons et la préparons.

Nous la souhaitons car nous avons toujours refusé de nous soumettre au mondialisme assassin des nations et des identités. Nous ne voulons pas voir nos peuples d’Europe disparaître dans ce grand brassage que l’écrivain Renaud Camus a appelé si justement « le grand remplacement ». Et lorsque nous disons cela, c’est sans aucun mépris pour les autres peuples qui eux-mêmes, par voie de conséquences, seraient aussi amenés à subir le même triste sort.

Nous la préparons car nous savons que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Face à la tyrannie sournoise du pouvoir, face à son arsenal répressif, face à ces moyens colossaux et à sa panoplie de mensonges, nos modestes revues, nos mouvements souvent éphémères, nos groupes de camarades ne représentaient pas grand-chose. Et pourtant leur travail de fourmi commence à avoir des résultats. A force de répéter inlassablement la vérité, celle-ci finit par être écoutée. Maintenant, elle doit être entendue. La paupérisation galopante, l’intensification des flux migratoires, le développement de l’insécurité, l’implantation en profondeur sur notre terre de l’islam, la disparition progressive de ce qui faisait la spécificité de la France… tout cela, nous l’avions annoncé depuis longtemps. Les événements nous donnent chaque jour de plus en plus raison.

Faire l’Europe pour refaire la France

Depuis sa création, en novembre 2006, Synthèse nationale a toujours combattu pour la renaissance d’une France française dans une Europe européenne. Nous voulons une Europe dégagée de l’influence économique et politique des lobbys mondialistes, une Europe qui renoue avec ses traditions et son identité, une Europe qui retrouve sa force, sa vitalité et sa place majeure par rapport aux autres blocs existants ou émergeants. Revendiquer aujourd’hui un tel projet peut sembler totalement chimérique… Et pourtant, lorsqu’en 1974 Alexandre Soljenitsyne se battait pour la chute de l’Union soviétique et la renaissance de la Vieille Russie, beaucoup le prenait pour un illuminé. On connaît la suite…

Soljenitsyne était un dissident. Nous sommes des dissidents. Pour sauver notre nation et notre civilisation la dissidence est un devoir. La dissidence finit toujours par l’emporter. Le combat continue.   

 Traduit et publié en Norvège cliquez ici

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mercredi, 06 mai 2015

Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…

url.jpgGuirec Sèvres

Article publié dans

le n°39 (avril mai 2015)

de Synthèse nationale

Les tueries qui, au début du mois de janvier, ont ensanglanté les locaux de Charlie Hebdo et une supérette kasher du XIIe arrondissement de Paris ont suscité une légitime émotion. Emotion qui fut vite récupérée par les stratèges du pouvoir en place et transformée, en quelques heures, en une remarquable manipulation.

A peine les terroristes refroidis, la France se devait d’être unanimement, pour ne pas dire obligatoirement, « Charlie ». Et pour guider cette nouvelle « France Charlie » on pouvait compter sur la détermination de nos politicards qui, de Hollande à Sarkozy, ont toujours fait preuve, comme chacun sait, d’une remarquable clairvoyance face à l’islamisme conquérant.  Et si, par malheur, cette évidence vous avait échappée, c’est sans doute parce que vous êtes un fasciste ou, pire encore, un « islamo fasciste ».

Le mot est lâché, le concept est né : l’« islamo fascisme » est le nouvel ennemi de la démocratie qu’il faut abattre à tout prix.

Mais que diable le fruit de la glorieuse pensée mussolinienne vient-il faire dans cette galère ?

On le sait depuis 1945, le fascisme est le mal absolu. On nous l’a enseigné à l’école, on nous le rabâche tous les jours dans les journaux et tous les soirs à la télévision et si, par ignorance ou par bravade, certains venaient à en douter, la Justice est là pour le leur rappeler.

Mais l’islam, jusqu’à ces dernières années, n’était pas, aux yeux de nos démocrates sincères, une idéologie condamnable. Bien au contraire. Il n’y a pas si longtemps que cela, Hollande et sa clique, à l’instar de Sarkozy pour la Libye, clamaient  haut et fort qu’il fallait écouter Monsieur Lévy (Bernard-Henri) et armer les gentils rebelles islamistes en Syrie contre  « l’ignoble régime fasciste et laïque de Bachar el Assad ».  Et puis, sans aller aussi loin, ne sont-ce pas les mêmes démocrates qui, toutes étiquettes confondues, dans les villes où ils sont aux commandes, autorisent et subventionnent la construction de mosquées, favorisant ainsi l’implantation durable de l’islam sur notre sol ? Face à une telle évidence pour le moins gênante, il fallait trouver une parade. Ce fut vite chose faite avec la formule magique : « pasdamalgame »…

Pas d’amalgame lorsqu’il s’agit de confondre les musulmans et l’islam conquérant mais vive l’amalgame lorsque l’islamisme devient subitement l’islamo fascisme.

Comparer l’islamisme au fascisme est facile, confortable, peut-être même émouvant, mais, qu’on le veuille ou non, totalement inepte. Dans un magnifique article récemment publié par notre excellent confrère Metamag (1), le pertinent Raoul Fougax remet les pendules à l’heure.

Nous en reproduisons ici les principaux extraits :

On les voit venir avec leurs gros sabots. Nos dirigeants, de gauche et de droite d’ailleurs, se veulent des enfants de la résistance au fascismo–nazisme. C’est leur référence absolue. Il ne peut y avoir de mal plus grand que le fascisme dont le nazisme est un avatar. Combattre l’islamisme radical aujourd’hui, c’est donc continuer le combat des démocraties contre le fascisme. (…)

C’est bien sûr totalement faux. C’est juger le présent par rapport au passé de la même manière que l’on juge le passé par rapport aux valeurs du présent. L’anachronisme est une sclérose qui empêche l'analyse. C’est une maladie de l’intelligence.

Le décor est ainsi planté et Fougax précise les choses :

Le fascisme n’a jamais été un obscurantisme. Un totalitarisme oui, un obscurantisme non. Le fascisme n’a jamais été une lecture fanatique d’une religion monothéiste, souvent bien au contraire.

Le fascisme certes cultive le culte du passé mais dans une démarche progressiste. Le fascisme est un socialisme, pas un traditionalisme. Il veut moderniser en valorisant le passé, il invoque la longue mémoire de l'histoire, il ne veut pas ramener la société au comportement de temps révolus.

Et les remet dans le contexte du Monde arabe :

Dans les pays musulmans de plus, le fascisme a toujours été un anti-islamisme, c’est vrai de la Turquie kémaliste comme de l’Egypte nassérienne. La laïcité dans les pays musulmans a été un fascisme non avoué et c’est l'échec de ces régimes totalitaires laïcs, notamment face au sionisme, qui explique la montée d’un islamisme anti-israélien devenu en Europe un nouvel antisémitisme. Vouloir par confort intellectuel ramener tout antisémitisme au fascisme pour, en fait, exonérer les islamistes et donc l’islam de ce péché raciste majeur pour nos dirigeants est une stupidité dangereuse.

Il y a un nouvel antisémitisme qui est un islamisme et qui est lié au terrorisme qui frappe les juifs, pas que des juifs mais tous ceux qui sont des impies au regard des égorgeurs du sectarisme djihadiste. On peut parler d’islamo-sectarisme, car on a à faire à une secte musulmane issue de l'islam. Mais parler d’islamo-fascisme est une désinformation historique par aveuglement idéologique.

Les fascistes n’ont jamais été des islamistes et les islamistes ne sont pas des fascistes. Ils sont des obscurantistes musulmans sans lien avec les racines européennes et sociales du fascisme. (…)

Et Raoul Fougax conclue avec raison :

Ils ne veulent pas restaurer la grandeur de Rome comme le Duce. Ils veulent une mosquée à la place de St Pierre au Vatican. (...)

Ceux qui conseillent l'amalgame islamisme et fascisme pour lutter, on l'a bien compris, contre l'amalgame islamisme-islam sont des malhonnêtes et surtout des apprentis sorciers.

Tout est dit… 

Les mots ont un sens et Charles Maurras nous a enseigné qu’« une virgule à sa place, c’est déjà une victoire contre le chaos… ». Comparer l’islamisme au fascisme est une contrevérité que les militants anti-islamiste devraient bannir de leur vocabulaire.

Et que l’on ne nous brandisse pas la prétendue fascination que certains chefs nazis auraient éprouvée pour le Coran. A cet argument fallacieux,  il est facile de rétorquer la collusion entre les mêmes nazis et certains ultra-sionistes avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais tout cela relève d’une période révolue. Les alliés actuels de l’islamisme ne sont pas les fascistes mais bel et bien les démocrates mondialistes, au premier rang desquels on retrouve les adeptes de « Nous sommes tous Charlie »,  qui, avec leurs politiques imbéciles, ont tout fait pour que celui-ci se développe en France et en Europe.

 (1) metamag.fr

Photo en tête d'article : Peinture liée à  l'art fasciste de Alfredo Gauro Ambrosini , peintre futuriste. Il représente le visage du Duce, superposé à la Rome des César (œuvre de 1930). L'islamisme, pour sa part, détruit l'art.

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lundi, 23 mars 2015

Le discrédit des partis du Système...

index.jpgEn ce lendemain du premier tour des élections départementales, puisque c’est ainsi qu’il faut maintenant appeler les cantonales, quel constat pouvons-nous faire ?

Hier soir les journalistes et analystes qui se succédaient sur les plateaux avaient l’air plutôt rassurés. Leur France (celle qui se veut républicaine et ouverte à tous) échappait de justesse au pire : le FN n’arrivait pas en tête comme les sondages semblaient le prévoir.

Ainsi, dès que les premières estimations furent annoncées, le pathétique Manuel Valls, sans doute plus compétent pour gazer et embastiller ses opposants que pour sauver la mise du Parti socialiste, s’empressa de faire croire que celui-ci n’était pas en si mauvaise forme que ses résultats l’indiquaient (il fallait oser…) et de rabâcher la vieille ruse usée du sempiternel « Front républicain ».

A peine Valls avait-il fermé son clapet que Sarkozy, « le sauveur » inattendu, apparaissait sur les écrans avec l’air plutôt satisfait de celui qui revient de loin. Il proclama, avec la solennité qui s’impose et au cas où cela aurait encore échappé à certains, que l’UMP n’avait rien de commun avec le Front national. Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant… En réalité, si l’UMP arrive en tête c’est parce qu’elle bénéficie de l’implantation de nombreux notables « divers droite » ou indépendants locaux qui, grâce au réel travail des uns ou au clientélisme des autres, enregistrent généralement des bons résultats dans les cantons ruraux.

En fait, même si le FN n’atteint pas les scores annoncés par les sondeurs, il n’en demeure pas moins que celui-ci confirme ses résultats là où il est traditionnellement fort et qu’il les renforce dans ce qu’il est convenu d’appeler « la France profonde ». Le déplacement d’un nombre croissant des habitants des villes vers la campagne expliquant en partie cette nouvelle donne.

Il convient aussi de noter, même si cela est marginal compte tenu du nombre restreint de candidats, les scores non négligeables obtenus ici et là par le Parti de la France, la Ligue du Sud ou encore Alsace d’abord.

Quoi qu’il en soit, et quoi qu’en disent les chiens de garde du Système, ces élections prouvent que l’exaspération croissante de notre peuple se traduit par un vote de plus en plus affirmé pour la Droite nationale. Les partis en place sont discrédités. Les résultats de dimanche prochain confirmeront sans doute cette tendance.

Synthèse nationale

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mercredi, 25 février 2015

Le supporter de Chelsea est un militant des droits de l'homme.

westham.jpgUne fois de plus on aura tout entendu après l'altercation qui a opposé dans le métro parisien un homme d'origine semble-t-il africaine (cf. médaillon) et des supporters anglais venus assister à un match de foot. Toute la bienpensance institutionnalisée y est allée de son petit couplet de pleurnicheries sur fond de retour "aux heures les plus sombres..." bref, vous connaissez la suite...

Manque de chance pour les donneurs de leçons, il s'avère que l'agresseur n'est pas, loin s'en faut, un skin raciste du National Front imbibé de bière... il s'agit d'un ancien flic (tout de même) "militant des Droits de l'homme". Comme quoi "le mal" va se nicher partout...

Après l'antifa profanateur de tombes juives de Sarre-Union, ce nouveau méfait inqualifiable nous amènerait presque à nous interroger sur la nécessité de dissoudre les associations humanitaires. Après tout, Valls en a dissout d'autres pour moins que cela.

En attendant, il serait temps que les "démocrates sincères", si pointilleux lorsqu'il s'agit de calomnier les patriotes, fassent un peu de ménage dans leurs écuries nauséabondes.

Synthèse nationale

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vendredi, 30 janvier 2015

Dresde, l’Allemagne, l’Europe…

Roland Hélie  2 2014.jpgRoland Hélie *

Directeur de Synthèse nationale

Il y a quelques années, ce devait-être en 2010 et en 2011, avec Robert Spieler, François Ferrier, Luc Pécharman et plusieurs camarades français, espagnols et flamands, nous avons participé à Cologne à plusieurs manifestations contre la construction dans cette ville rhénane de ce qui devait être alors la plus grande mosquée d’Europe. Ces rassemblements se tenaient dans le cadre de la campagne européenne « Les Villes contre l’islamisation » conçue par Filip Dewinter, porte-parole du Vlaams belang. Ils étaient organisés par le mouvement Pro-Köln fondé par deux avocats de talent, Markus Beisicht et Markus Vinner.

Tout cela partait d’un bon sentiment mais ces mobilisations eurent un succès plutôt limité. Nous n’étions que quelques centaines à battre le pavé, entourés d’impressionnantes forces de police et face à des meutes hurlantes de gauchistes hirsutes comme on en voit presque plus chez nous depuis bien longtemps. Je gardais de ces voyages outre Rhin l’amère impression que le peuple allemand était un peuple définitivement anesthésié, incapable de réagir face au développement sur sa terre d’une civilisation, l’Islam, qui lui était jusqu’alors totalement étrangère. Et pourtant…

Et pourtant en politique il ne faut jamais désespérer. En effet, depuis l’automne dernier nous assistons au développement spectaculaire à travers toute l’Allemagne d’un vaste mouvement populaire d’opposition à l’islamisation du pays. Tout commença à Dresde un lundi soir d’octobre où quelques habitants se sont rassemblés pour dire « NON à l’immigration, OUI à l’Allemagne allemande ». Certes, ils n’étaient pas nombreux mais ils ne se sont pas découragés pour autant. Depuis, de lundi en lundi, le mouvement n’a pas cessé de s’amplifier et quelques jours avant Noël ils étaient 17 500 à participer à ce rassemblement hebdomadaire. Dans le même temps, des initiatives similaires se multipliaient un peu partout dans le pays, et pas seulement dans l’ex RDA. à Munich, à Bonn, à Düsseldorf, à Hambourg, et même à Cologne (comme quoi) des milliers d’Allemands viennent gonfler les cortèges.

Evidemment, toute la presse européenne a essayé de passer sous silence ce phénomène inimaginable il y a encore quelques années. Ce d’autant plus qu’à Milan, en novembre, des dizaines de milliers de lombards se sont aussi rassemblés sur la Piazza del Duomo pour crier leur volonté de résister à l’invasion. Il en fut de même en Calabre, à Rome et dans de nombreuses villes italiennes. En France aussi, à Calais plus précisément, sous l’impulsion d’un groupe de jeunes gens un collectif « Sauvons Calais ! » s’est créé et a déjà manifesté à plusieurs reprises contre la présence dans ce qui était jusqu’à ces dernières années une paisible cité portuaire de milliers de clandestins qui empoisonnent l’existence des habitants. Une nouvelle manifestation est prévue fin janvier dans cette ville. Aujourd’hui il n’est plus possible d’ignorer, ou de faire semblant d’ignorer, ce réveil des peuples.

Pour nous, militants nationalistes et identitaires, ces événements ne sont pas vraiment surprenants. Nous savons qu’un jour ou l’autre le ras le bol finira par engendrer la colère un peu partout en France et en Europe. Nous savons que ce Système mondialiste qui asservit nos peuples n’est pas éternel et que sa volonté monstrueuse d’anéantir les nations et les civilisations se heurtera vite à ce qui pourrait se comparer à une révolution.

Actuellement nous n’en sommes qu’à la phase de la prise de conscience. Il reste beaucoup de travail à faire pour que les esprits soient mûrs. Comme nous l’avons expliqué lors de notre 8e Journée nationaliste et identitaire qui s’est déroulée le 12 octobre dernier à Rungis près de Paris, « Nations » et « Civilisations » sont des mots qui pour nous veulent encore dire quelque chose. Le combat que nous menons est donc loin d’être terminé. Tous nos efforts sont justifiés. 2015 s’annonce donc pour Synthèse nationale comme une année chargée.

* Editorial du n°38 de Synthèse nationale (janvier-février 2015) cliquez ici

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jeudi, 08 janvier 2015

Une certaine dose de perversion quand même...

2063768800_small_2.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Depuis l’annonce du massacre qui s’est déroulé dans les locaux de Charlie hebdo, le 7 janvier, on assiste à un concert de réactions presque toutes aussi dégoulinantes de niaiseries et d’irresponsabilités les unes que les autres. Toute la classe politico-médiatique y va de son couplet rappelant à qui veut encore l’écouter que cet attentat ne doit pas engendrer « des amalgames douteux » ou encore que « l’islam est une religion de tolérance qu’il ne faut pas confondre avec les tueurs fanatisés ». De Hollande à Sarkozy en passant par Juppé et autres Filippetti, chacun rivalise dans le compassionnel de circonstance et les bons sentiments de vierges effarouchées.

Toutes ces simagrées ne doivent pourtant pas nous faire oublier l’énorme part de responsabilité que portent ces gens dans la situation actuelle. A force de refuser de voir les réalités en face, ceux qui sont sensés depuis des décennies diriger notre pays, qu’ils soient de la droite molle ou de la gauche dogmatique, par confort intellectuel ou par soumission à la volonté mondialiste de broyer les identités, ont créé les conditions du carnage qui nous attend. Ils ont bonne mine aujourd’hui d’appeler à « l’unité nationale » alors qu’ils ont tout fait (et qu’ils continueront à tout faire) pour détruire notre nation et anéantir notre civilisation.

Depuis cinquante ans les nationalistes sonnent le tocsin. Nous ne cessons de prévenir que l’importation sur notre sol d’une masse de gens déracinés qui ont une toute autre approche des choses que la nôtre ne peut entrainer à terme que des problèmes graves. Lorsque nous disons cela, je précise que c’est sans aucun mépris pour quiconque. Toute civilisation est respectable chez elle, à condition qu’elle reste chez elle. L’islam est peut être une religion adaptée aux pays où il a prospéré mais il se trouve qu’ici, en France, nous sommes en Europe, terre de tradition helléno-chrétienne hérissée de cathédrales et de beffrois sur laquelle il n’a pas vocation à se développer.

Mais l’immigration massive et incontrôlée n’est pas la seule raison que nous ayons d’imputer à la classe dirigeante la responsabilité du développement du terrorisme islamique. Depuis une trentaine d’années les gouvernements successifs, et leurs chiens de garde que sont les journalistes aux ordres, se sont tous alignés servilement (à l’exception de Villepin au moment de la seconde guerre du Golfe, reconnaissons-le) sur la volonté américaine de déstabiliser le monde arabe. De l’Irak à la Lybie et de l’Egypte à l’Afghanistan, chacun a pu constater « la brillante réussite » de cette politique hasardeuse imposée par les lobbys et légitimée par quelques donneurs de leçons patentés. Le dénommé Bernard-Henri Levy étant un étalon en la matière. Cette politique belliciste continue à faire des ravages en Syrie aujourd’hui.

Revenons à l’attentat qui a visé Charlie hebdo. Cela étonnera peut être certains mais nous aussi nous avons un cœur et, par conséquent, nous partageons la peine des proches des victimes de la tuerie. Cela étant dit, je n’aime pas Charlie hebdo (1). Ce journal réputé satirique est en fait très conforme au « politiquement correct ». Lorsqu’il s’en prend à l’islam, c’est avant tout pour des raisons sociétales. Il refuse de reconnaître la dimension ethnique qui nous en sépare. L’esprit dans lequel les caricatures de Mahomet ont été publiées il y a quelques années ne pouvait qu’à un moment ou un autre entrainer des représailles de la part des islamistes. Ce moment est hélas arrivé. C’est triste, mais c’est ainsi.

Quoiqu’il en soit, il faudra un jour nous expliquer comment d’un côté on se permet d’insulter une croyance quelle qu’elle soit et que de l’autre on favorise l’implantation de celle-ci sur notre sol. Il doit y avoir une certaine dose de perversion chez ces gens là...

Note

(1) Un bémol cependant : je n’oublie pas qu’en juin 2013, au moment de l’affaire Esteban/Méric, Charlie hebdo avait publié un article, signé du politologue Jean-Yves Camus, allant à contre-courant des trombes d’insultes déversées alors sur les nationalistes.

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dimanche, 15 juin 2014

Traité transatlantique : la grande arnaque !

1442760471.jpgUrsule Minoret-Levrault

Les citoyens des Etats de l’Union européenne ignorent pour la plupart l’existence du Traité transatlantique étant donné le silence des médias. Si d’aventure ce fameux traité aboutissait, ce serait comme une deuxième mort de l’Europe étant donné que les multinationales pourraient faire la pluie et le beau temps sur le continent au mépris des instances démocratiques. Le plus grave dans cette affaire est que ce sont une nouvelle fois les autorités européennes qui ont imposé aux Etats, sans débat préalable, un projet de négociation avec les Etats-Unis et le Canada visant à unifier les règles des deux côtés de l’Atlantique. Aucun Etat important de l’Union n’a demandé de clarification préalable. Mais le projet a reçu le soutien du Royaume-Uni, fidèle coéquipier des Etats-Unis et de l’Allemagne que la crise de la zone euro a placé en position décisionnaire du système européen.

On se demande bien pourquoi, les Etats-Unis et Allemagne militent pour ce traité alors que les droits de douane sont tombés à un niveau si bas qu’ils n’entravent en rien les échanges commerciaux ?

Les Etats-Unis ont réagi avec pragmatisme à la crise économique de 2008 : ils ont baissé les salaires des employés des catégories pauvres et modestes et recréé ainsi des millions d’emplois détruits. Les coûts bas du travail américain ont donné des idées aux grands groupes industriels allemands qui souhaitent produire aux Etats-Unis non plus seulement pour le marché américain mais aussi pour la réexportation vers l’Europe. Volkswagen, Daimler-Benz et BMW, fortement installés dans les Etats américains du Sud, envisagent de développer leur production au Tennessee ou en l’Alabama pour servir leur clientèle européenne avec de plus fortes marges ! Cette logique libérale est décidément bien tordue.

Par ailleurs, l’enjeu porte sur ce que les acteurs de la politique commerciale nomment les « obstacles tarifaires ». Cet obscur objet du désir désigne en fait les normes, sanitaires, environnementales ou celles liées à la protection des données personnelles, fortement divergentes des deux côtés de l’Atlantique pour des raisons évidemment culturelles.

Ce traité prévoit donc que les législations en vigueur tant en Amérique qu’en Europe se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants. En premier lieu les multinationales.

Ce projet de grand marché américano-européen est porté depuis de longues années par le Dialogue économique transatlantique, un lobby connu sous le nom de Trans Atlantic Business Council (TABC). Créé en 1995 sous le patronage de la Commission européenne et du ministère du commerce américain, ce rassemblement de riches entrepreneurs milite pour un « dialogue » hautement constructif entre les élites des deux continents, l’administration de Washington et les commissaires de Bruxelles. Le TABC est un forum permanent qui permet aux multinationales de coordonner leurs attaques contre les politiques d’intérêt général qui tiennent encore debout des deux côtés de l’Atlantique. Son objectif, publiquement affiché, est d’éliminer ce qu’il appelle les « discordes commerciales », c’est-à-dire d’opérer sur les deux continents selon les mêmes règles et sans interférence avec les pouvoirs publics.

On se pose la question de savoir ce qui pourrait échapper à ce traité. Nos normes de qualité alimentaire sont visées et notamment l’alimentation des animaux – nos porcs, nos bovins où certains produits sont interdits mais non aux Etats-Unis -, la protection des données personnelles, nos services publics soumis à une logique marchande, sans parler évidemment du secteur financier. Inutile de dire que tout cela joue en faveur des multinationales et des intérêts américains.  Et, on nous bourre le mou en avançant qu’un tel traité serait aussi un vecteur d’emplois.

Comme le note Jean-Luc Gréau (1) : « Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, l’agenda de la négociation ne comporte pas d’examen de la question monétaire. Peut-on envisager une harmonisation des règles ou des normes sans envisager aussi une harmonisation des parités des monnaies au sein d’un système stable et ajustable en tant que de besoin ? Nous ne le pensons pas. » Et de conclure : « L’omission de la question monétaire confirme aussi que ce sont les intérêts américains et allemands qui président à la nouvelle négociation. Et l’aboutissement éventuel de cette négociation devrait sonner le glas du projet officiel d’une Europe unie, capable de défendre ses valeurs au sein d’un monde globalisé. »

Notes

(1) Economiste, Spectacle du monde, février 2014

Article publié dans le n°35 (mars avril 2014) de Synthèse nationale

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mardi, 08 avril 2014

Défendre d’abord nos intérêts…

lille roland helie.jpgRoland Hélie

Directeur de

Synthèse nationale

Les événements qui se déroulent depuis quelques mois en Ukraine ont entrainé, surtout sur les réseaux sociaux, un débat animé au sein de notre famille d’idées. Cela est bien naturel et à le mérite de prouver, à ceux qui en doutaient, que les nationalistes français sont attentifs à ce qui se passe dans le reste de l’Europe. Les uns, au nom d’une vision romantique des choses et s’appuyant sur des faits historiques terribles (la grande famine planifiée en Ukraine par Staline au début des années 30 qui fit plus de six millions de victimes réelles), soutiennent l’insurrection ukrainienne, tandis que les autres, par réalisme géopolitique et sans doute par admiration pour le style « direct » du Président Poutine, épousent la cause de la Russie.

Tout cela nous amène à quelques observations.

D’abord, force est d’admettre que les deux points de vue sont compréhensibles et il est dommage que certains en arrivent à s’insulter pour défendre celui qu’ils ont choisi.

Les nationalistes ukrainiens, et le peuple ukrainien dans son ensemble, ont souffert, c’est indéniable, du joug soviétique pendant plus de 70 ans. Cela à tel point qu’une partie n’a pas hésité dans un premier temps à se ranger aux côtés des forces de l’Axe pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais, depuis l’indépendance de l’Ukraine, au début des années 1990, la Russie a toujours eu une position ambiguë par rapport à Kiev dont elle dépend en bonne partie économiquement. Les raisons du soulèvement sont d’ailleurs, dans un premier temps, plus à mettre sur le compte d’un refus des pouvoirs ukrainiens corrompus et incapables qui se sont succédés depuis l’indépendance, et sur celui de la misère sociale qui gangrène ce pays, que sur celui de la rancune envers les Russes. Même si celle-ci demeure vivace.

En tant que Français attachés à notre pays et en tant qu’Européens fiers de notre civilisation, nous pouvons comprendre les motivations des insurgés du Maïdan. Le problème c’est que ces motivations ne sont pas forcément les mêmes que celles de ceux qui ont tout intérêt à ce que l’Ukraine se détache de l’influence russe et qui œuvrent en sourdine depuis longtemps dans ce sens.

La sincérité ne doit pas engendrer la naïveté

J’ai pu le constater par moi-même, les nationalistes ukrainiens font parfois preuve d’une certaine candeur. J’ai eu l’occasion il y a quelques mois, avec notre ami Robert Spieler, par l’intermédiaire de Thibaut de Chassay, le dynamique président du Renouveau français qui entretient des liens politiques avec différents mouvements patriotiques de l’Est européen, de rencontrer des responsables de Svoboda, le principal parti nationaliste ukrainien, venus à Paris pour présenter leur mouvement et leurs revendications. Sans douter un instant de la sincérité de ces nationalistes, au demeurant fort sympathiques, j’ai été frappé par leur fascination, frisant la naïveté, pour l’Union européenne. Leur vision du monstre bruxellois était totalement tronquée. Ils plaçaient toutes leurs espérances dans leur visite au Parlement européen prévue pour le lendemain à Bruxelles. Curieuse approche des choses… Je dois avouer que Robert et moi sommes restés sceptiques suite à cette rencontre. Néanmoins, comme quoi en politique il ne faut jamais écarter « l’imprévu », quelle ne fut pas ma surprise de voir que deux de nos interlocuteurs d’alors sont aujourd’hui membres du nouveau gouvernement. Cela dit, il ne faut pas se leurrer. L’Europe, une fois qu’elle se sera bien servie des patriotes ukrainiens contre la Russie, se débarrassera d’eux vite fait car leur idéologie est malgré tout diamétralement opposée à ses projets mondialistes

Parlons maintenant de la position de la Russie de Vladimir Poutine. Celle-ci qui estime, à juste titre, que l’Ukraine est « son berceau » ne peut en aucun cas laisser se développer, à ses frontières, des Etats qui lui seraient foncièrement hostiles. Ce d’autant plus que cela risquerait de faire « tache d’huile ».

Nous considérons pour notre part que la Russie est actuellement, malgré tous ses défauts, l’un des meilleurs remparts face aux intentions belliqueuses et aux menées hégémoniques de l’Empire de la Haute finance apatride. Qu’on le veuille ou non, la Russie d’aujourd’hui n’est pas l’URSS d’hier. Nous ne tomberons donc pas, bien évidemment, dans le piège tendu par les lobbys droits-de-l’hommistes stipendiés par les Fondations mondialistes qui voudraient faire passer Poutine pour un nouveau Staline. Les maîtres du Nouvel Ordre mondial croyaient en avoir fini, au lendemain de la chute du Mur de Berlin, avec l’Union soviétique. Ils pensaient que la Russie allait devenir une puissance déliquescente dirigée par des mafieux ou des ivrognes type Boris Eltsine. Ils se sont lourdement trompés car ils n’avaient pas imaginés l’émergence d’un Poutine capable, en quinze ans, de redonner à son pays sa fierté, comme on a pu le constater à l’occasion des magnifiques Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, et de lui offrir à nouveau une place essentielle dans le monde. Ce renouveau de la Russie peut, légitimement, susciter une grande sympathie auprès des patriotes français écœurés de voir leur pays « dirigé » par une bande de baudruches incapables.

Ne pas se tromper de combat

Nous le voyons, chacun peut trouver de nombreuses bonnes raisons de soutenir un camp ou un autre. Mais, est-ce bien à nous, nationalistes français et identitaires européens, de nous immiscer dans ce conflit qui, quoiqu’en disent tous les va-t’en-guerre de la terre style BHL, ne nous concerne pas vraiment ?

Notre rôle ne serait-il pas, plutôt, de chercher à apaiser ces antagonismes qui ne peuvent que servir les projets fumeux de ceux qui veulent justement anéantir les nations ?

Louis XIV, pour expliquer sa politique étrangère, disait que « la France n’a pas d’amis ni d’ennemis, elle n’a que des intérêts ». C’est ainsi que les nationalistes français, qui sont sensés mettre l’intérêt national au-dessus de tout, devraient voir les choses aujourd’hui. Plutôt que s’entredéchirer à propos de ce conflit qui, finalement, concerne avant tout les Ukrainiens et les Russes, ne serait-il pas plus judicieux de s’interroger sur ce qui sert le plus notre pays ?

La menace que fait peser sur nos identités et nos libertés le mondialisme destructeur devrait suffire à elle-seule pour nous guider. La réalité, en France comme dans la plupart des pays, c’est que ce sont justement des gouvernements inféodés à la politique mondialiste imposée par les financiers de Wall Street, et leur bras armé qu’est l’OTAN, qui sont aux affaires. Alors, ne nous trompons pas de combat. Au lieu de s’entredéchirer sur la question ukrainienne, les nationalistes français doivent se mobiliser totalement contre le Système qui, ici comme ailleurs, veut détruire notre nation et notre civilisation.

Or, face à ce Système, force est de reconnaître que la Russie, dans l’état actuel des choses, est un allié nécessaire.

Editorial du n°35 de la revue Synthèse nationale

Synthèse nationale n°35 :

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jeudi, 06 mars 2014

Ukraine, quel avenir ?

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Le billet de Patrick Parment

Vue de Sirius, l’Ukraine est regardée comme une nation qui voudrait pour partie rejoindre l’Europe, pour l’autre s’accorder avec Moscou. La situation sur le terrain est semble-t-il bien différente au regard de ce que certains acteurs nous en disent.

La présidence de Viktor Ianoukovitch a rapidement tourné à l’enfer quand l’homme s’est mis à piller le pays, à rançonner les entreprises et à mettre en prison, quand ils n’était pas purement éliminés, les opposants de plus en plus nombreux à ce régime de moins en moins démocratique et de plus en plus dictatorial. Cela a d’ailleurs pris une telle ampleur que l’on a abouti aux événements que l’on connaît, place Maïdan – qui signifie « indépendance » en ukrainien – où les manifestants ont fini par prendre également les armes contre des troupes non identifiées qui ont tiré sur la foule, la mort de près d’une centaine de personnes et d’un grand nombre de blessés.

Après la fuite de Ianoukovitch, les Ukrainiens ont découvert des documents attestant des exactions du pouvoir et des directeurs de crematoriums ont même avoué avoir été contraints de brûler la nuit les corps de personnes tuées et souvent mutilées.

Contrairement à ce qui a été dit, les Ukrainiens n’en veulent pas aux Russes, mais bien à l’ancien président dont l’avenir semble désormais scellé en Russie. Le forcing effectué par les Occidentaux auprès des révoltés ukrainiens – sous quelques formes que ce soit et on peut faire confiance aux « services » américains – a totalement brouillé les cartes et renforcé les convictions d’un Vladimir Poutine qui est loin d’être dupe.

La mainmise sur la Crimée, fortement russophile, correspond surtout au désir des Russes de protéger la base navale de Sébastopol, un enjeu stratégique pour Moscou. Manière aussi pour Poutine de rappeler que l’Ukraine appartient à sa zone d’influence et qu’il n’entend pas voir un quelconque état-major de l’OTAN s’y installer.

Sur le fond, et d’après nos informations, les Ukrainiens ne réclament pas une adhésion pure et simple à l’Europe, pas plus qu’ils ne veulent subir le joug de Vladimir Poutine dont les méthodes sont aussi pour le moins brutales. Les Ukrainiens, dans leur immense majorité, ne sont ni pro européens ni pro russes, ils veulent un pouvoir qui respecte le droit, ne pille pas le pays et qui conserve une indépendance retrouvée après l’effondrement de l’empire soviétique.

Là où les choses se compliquent, est que Vladimir Poutine entend bien retrouver son l’influence auprès des limes de l’ancien empire soviétique. Et le cas de l’Ukraine est bien particulier dans la mesure où Poutine a bien conscience qu’il ne peut se passer de ce pays en raison de ses atouts industriels et agricoles.

Les Ukrainiens ont montré qu’ils n’étaient pas décidés à laisser filer leur liberté et à devoir obéir à Moscou au doigt et à l’œil, à l’image de la Biélorussie ou du Kazakhstan. Vladimir Poutine va devoir agir avec doigté. C’est dans cet espace que l’Europe pourrait jouer un rôle autre que celui de voter d’inutiles sanctions. Il semblerait que contrairement à Laurent Fabius, ministre touristique, la chancelière allemande, Angela Merkel, ait saisi l’importance des enjeux.

 

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vendredi, 07 février 2014

Interpellation de Serge Ayoub : MENTEZ, MENTEZ, CAR VOUS PENSEZ QU'IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE !

P1010959.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

« Lorsque tu veux tuer ton chien, affirme qu’il a la rage… ». Ce vieux dicton bien de chez nous pourrait très bien illustrer ce qui est arrivé, ces jours derniers, au porte-parole du courant solidariste français, notre camarade Serge Ayoub.

Les faits : mardi matin une escouade de flics débarque au domicile de ce responsable nationaliste atypique aux idées affirmées sous prétexte qu’il aurait « giflé sa femme ». À l’origine de cette accusation, une jeune fille ramassée quelques heures auparavant sur la voie publique en état d’ébriété et qui aurait prétendu être « la femme de Serge Ayoub ». Il n’en fallut pas plus pour que dix argousins soient immédiatement envoyés au domicile de l’intéressé afin de l’interpeler sur le champ. Un tel déploiement pour une simple affaire conjugale, cela peut sembler un tantinet exagéré. Mais lorsqu’il s’agit d’arrêter un patriote, la police sait se montrer bien plus zélée que lorsqu’il y a du grabuge dans les banlieues… mais passons. Il est donc signifié à Serge les raisons d’un tel tintouin, et là apparait le côté surréaliste de cette affaire. En effet, il se trouve que Serge Ayoub est célibataire, et que, par conséquent, il n’a (momentanément souhaitons-lui) ni femme, ni même une concubine, qu’il aurait pu gifler si tant est que cela corresponde à ses habitudes…

Normalement, l’affaire aurait donc dû s’arrêter là. Ce d’autant plus qu’entre-temps la jeune fille, après avoir dessaoulé, était revenue sur ses accusations et avait subitement quitté le commissariat sans déposer plainte.

La suite le prouve, le pire est toujours devant nous. Au lieu de libérer Serge Ayoub et de lui présenter leurs excuses, les flics de Valls persistent. Ils le mettent en garde à vue car ils lui reprochent maintenant, ce qui est un comble, de ne pas s’être laissé docilement embarquer. Il y restera plus de 24 heures. Une perquisition sera effectuée chez lui pour vérifier qu’aucune trace de bagarres ou de présences féminines récentes ne viennent justifier leur descente du matin. On est en plein acharnement politico-policier. On se croirait revenu dans la Russie stalinienne si chère à Valls et aux socialistes…

Vexés sans doute de n'avoir rien trouvé à reprocher à Serge Ayoub, les finauds qui servent de stratèges au ministère de l’Intérieur ne vont pas en rester là. Ils vont se venger de la manière la plus dégueulasse qui soit en laissant circuler une information auprès des media à leurs bottes (qui s’empresseront de la divulguer largement toute la soirée) selon laquelle « le militant d’extrême droite Serge Ayoub est en prison pour avoir battu sa femme ». Mentez, mentez, car vous pensez qu'il en restera toujours quelque chose. C’est ainsi que le gouvernement français, en ce début de XXIe siècle, salit l’honneur de l’un de ses opposants les plus déterminés.

Le mensonge au service du pouvoir, vous connaissez ? Ce n’est pas nouveau. Souvenez-vous, il y a six mois, de l’affaire Méric… En effet, ce que Valls reproche à Ayoub, c’est justement son attitude digne et offensive au moment de cette affaire scabreuse qui devait tant servir les socialistes au moment où les manifestations populaires du printemps dernier commençaient à les mettre en difficultés, et qui, finalement, s’est bel et bien retournée contre eux. Serge Ayoub ne s’est pas laissé abattre par les mensonges et les calomnies véhiculés alors contre lui et ses mouvements par la presse aux ordres. Il a réagi en rendant publique sa vérité, qui depuis a été confirmée par les faits, et en cassant les accusations émanant de la bien-pensance institutionnalisée. En procédant à l’auto-dissolution de Troisième Voie et des JNR et en devançant ainsi la décision du Conseil des ministres, il n’a pas laissé à Manuel Valls la joie d’achever les organisations patriotiques.

Aujourd’hui, mesquinement, Valls et ses sbires règlent leurs comptes en diffusant des mensonges éhontés… C’est bas et c’est minable, mais cela ne nous ébranle pas car nous savons que, comme il est dit dans un chant qui nous est cher, « un jour viendra où leurs auteurs paieront »…

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samedi, 01 février 2014

AU-DELA DE LA REVOLTE : LA REVOLUTION...

Identit-.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Editorial du n°34 (janvier-février 2014)

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L’année 2013 fut remplie de surprises. De bonnes surprises et aussi, bien entendu, de moins bonnes.

Parmi les bonnes surprises qui ont marqué cette année, la plus significative restera sans doute dans l’Histoire le formidable mouvement populaire qui s’est levé dans tout le pays contre la loi Taubira visant à dénaturer le mariage et la famille, cellule de base de notre société. En effet, imaginer, il a peu de temps encore, qu’à plusieurs reprises, en quelques mois, des centaines de milliers de Français (plus d’un million en janvier, en mars et en mai…) descendraient dans les rues pour défendre un élément essentiel de notre civilisation relevait du fantasme le plus téméraire. Et pourtant, c’est bien ce à quoi nous venons d’assister. Comme quoi, en politique comme ailleurs, il ne faut jamais désespérer…

Mais les bonnes surprises peuvent aussi en engendrer des mauvaises. D’ailleurs, en l’occurrence, sont-ce vraiment des « surprises » ?

Comme on pouvait s’y attendre, l’ampleur du soulèvement contre la loi Taubira ne pouvait que susciter une réaction violente de la part du pouvoir en place. Ce fut le cas au début du mois de juin avec la sinistre « affaire Méric », du nom d’un gauchiste ultra-violent qui péri accidentellement en agressant un groupe de jeunes patriotes à Paris. Cette affaire tomba à pic pour le gouvernement pour tenter, à coup de mensonges éhontés et d’amalgames douteux, de discréditer ses opposants et pour procéder à la dissolution arbitraires de plusieurs mouvements nationalistes dont le développement commençait à le déranger (1).

Cette « affaire Méric », rappelons-le, faisait suite à une longue série de provocations politico-policières comme celle, entre autres, du dimanche 12 mai, fête nationale de Jeanne d’Arc, où une poignée de Femen, supplétives patentées des réseaux mondialistes (cf. le n°33 de Synthèse nationale),  juchée sur le balcon d’un immeuble donnant sur la Place des Pyramides à Paris tenta de faire dégénérer la manifestation nationale organisée par 3e Voie, la Nouvelle Droite populaire, le Renouveau français et d’autres organisations nationalistes.

Un mouvement de contestation qui ne cesse d’amplifier…

Malgré toutes ces manœuvres hasardeuses, le quatuor infernal Hollande-Ayrault-Valls-Taubira n’a pas réussi à enrayer la vague de mécontentement et, d’ores et déjà, l’année 2014 s’annonce encore plus chaude pour ces apprentis tyrans à la petite semaine. Car, non seulement le mouvement de révolte ne semble pas se calmer, non seulement celui-ci s’étend désormais bien au-delà de la simple opposition au mariage homosexuel (cf. ici « Les Bonnets rouges » et là telle ou telle catégorie socio-professionnelle), mais de plus en plus nous assistons à une véritable radicalisation de la contestation.

Les Français, de plus en plus nombreux, prennent en effet conscience que le marasme dans lequel leur pays est plongé aujourd’hui n’est que l’aboutissement logique de la politique mondialiste menée par les différents gouvernements, de gauche comme de « droite », depuis des décennies. La destruction programmée des différents repères qui font l’identité des peuples et des nations ne pouvait qu’aboutir à la paupérisation de nos compatriotes. Le bradage de notre industrie, le sacrifice de notre agriculture, le brassage des peuples et l’uniformisation de la consommation, le tout accompagné par la dégradation des mœurs ne pouvait pas aboutir à autre chose qu’à une faillite totale. Toutes les classes dirigeantes portent une part de responsabilité écrasante.

Pour remédier à cette faillite ces Français savent désormais que la solution n’est pas dans un changement de pseudo majorité à l’issue des différentes élections (municipales puis européennes) qui se succéderont d’ici le mois de juin. Ceux qui hier étaient aux affaires ne changeront rien demain au processus de décomposition de la France et de la civilisation européenne puisqu’ils sont tous adeptes de la même idéologie mortifère que les socialistes actuellement au pouvoir, à savoir le mondialisme.

Le vrai changement, il faut l’envisager autrement….

Au-delà de la classe politique décatie, il y a le Peuple. Je devrais même dire : il y a « les Peuples », car ce qui est vrai en France est aussi vrai partout ailleurs. Or, ces Peuples ne peuvent plus supporter éternellement que des oligarchies apatrides leur confisquent leur pouvoir et décident indument de leurs destins. Ils ne peuvent plus accepter que leur identité et leur liberté soient broyées par la simple volonté de quelques conseils d’administration de sociétés aux dimensions planétaires ou par celle de dirigeants peu scrupuleux d’organismes supranationaux.

Le vrai changement, il viendra donc du Peuple et du Peuple seul. Face à ces oligarchies, apparaitront de nouvelles élites issues de la masse de ceux qui refusent le destin fatal que l’on cherche à nous imposer. Dans cette perspective le rôle des nationalistes que nous sommes est clair. Il nous faut contribuer activement à ce changement et surtout former, grâce à nos revues, à nos associations, à nos mouvements ceux qui devront prendre en main l’avenir de la France. S’il n’en va pas ainsi, il en sera très vite définitivement terminé avec notre indépendance nationale, notre identité européenne et, tout simplement, notre Histoire.

Oui, le vrai changement il faut l’envisager maintenant et autrement. Ne perdons plus de temps à écouter ceux qui nous racontent n’importe quoi avant les élections et qui, une fois au pouvoir mènent la même politique que ceux qu’ils ont remplacé. Il n’y a rien à attendre des tenants du Système… quels qu’ils soient. Au-delà de la révolte de 2013, il faut que 2014 soit le début d’une véritable révolution… Plus tard, il sera trop tard…

Note

(1) Au moment où j’écris ces lignes, deux jeunes patriotes, Esteban et Samuel, sont toujours derrière les barreaux…

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lundi, 27 janvier 2014

MERCI MANUEL VALLS !

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Alors que les media aux ordres s’émerveillent devant les prouesses indiennes de la répudiée Trierweiler, une femme courageuse, Béatrice Bourges, entame à Paris une grève de la faim…

Alors que ces mêmes media s’extasient devant les quelques milliers de manifestants qui, naïfs ou stipendiés, en Ukraine essayent de faire pression pour que leur pays se suicide en se jetant sous le carcan de Bruxelles, à Paris les forces de répression bastonnent à tour de bras les patriotes à l’issue de la Journée de colère…

Alors que ces mêmes forces de répression s’évertuent à pourchasser quelques farceurs qui, compte tenu de la chape de plomb que le Système a fait tomber sur nos libertés, se fendent parfois d’une téméraire quenelle, partout en France l’insécurité, malgré les statistiques fantaisistes du gouvernement, ne cesse d’augmenter…

Alors que ce même gouvernement ressasse tous les trois mois que la fin de la crise est pour demain, chaque jour le nombre des entreprises qui déposent le bilan ou qui sont reprises par des multinationales apatrides s’accroit, expédiant par milliers les travailleurs vers l’incertitude du chômage…

L’obsession de Manuel Valls est donc de condamner « avec la plus grande fermeté les violences contre les forces de l'ordre commises par des individus, des groupes hétéroclites, de l'extrême et de l'ultradroite, dont le but n'est que de créer du désordre en n'hésitant pas à s'en prendre avec violence aux représentants des forces de l'ordre». On croit rêver… On nous l’a tellement sorti celle-ci qu’on pourrait presque dire que c’est beau comme de l’Antique.

Le seul problème c’est que tous ceux qui étaient hier soir dans le quartier de la Place Vauban savent que Manuel Valls raconte n’importe quoi. Ils ont pu constater que ce ne sont pas manifestants « d’extrême droite » qui ont provoqué les violences que l’on sait. Ce qui a provoqué ces violences, c’est bel et bien le zèle de la police qui s’est empressée de disperser, quelques minutes à peine après que les organisateurs en aient donné la consigne, les milliers de patriotes présents à coups de matraques, de jets de grenades fumigènes et d’interpellations arbitraires.

Mais ne soyons pas mauvais joueurs… Ce que Manuel Valls n’a pas pigé en donnant l’ordre de disperser par la violence cette manif de dimanche et en faisant arrêter plus de 250 personnes, c’est que, depuis hier soir, partout en France, des milliers de jeunes Français prennent conscience de la fragilité du Système moribond dont il est le servile larbin et que ces milliers de jeunes Français sont en train de basculer dans les rangs de la Résistance nationaliste… Voilà pourquoi finalement nous ne remercierons jamais assez Manuel Valls…

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lundi, 28 octobre 2013

Le réveil français est en marche…

P1010959.jpgRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Editorial du n°33 de Synthèse nationale

 

Amis et camarades lecteurs de Synthèse nationale, c’est avec une nouvelle présentation de notre revue que nous nous retrouvons en cette rentrée 2013. Cette 33e livraison, vous pourrez le constater par vous-même, adopte une maquette sensiblement différente, rajeunie et, espérons-le, encore plus attractive. Mais, rassurez-vous, les motivations et la détermination ne changent pas. Synthèse nationale entend être plus que jamais au cœur du combat pour sauver la France française et l’Europe européenne.

Il faut dire que si nous avons décidé de renouveler notre présentation, c’est que les lecteurs de notre revue, et ceux du blog correspondant, sont de plus en plus nombreux. Depuis le début de l’année, grâce à la multiplication des manifestations contre la loi Taubira puis, hélas, en raison du climat malsain instauré à la suite de la malheureuse affaire de la rue Caumartin, dite « affaire Méric » que nous avons largement abordée dans notre précédente livraison, l’impact de Synthèse nationale s’est élargi considérablement.

Mais, en fait, cela n’est pas vraiment surprenant lorsqu’on fait le point sur l’année écoulée…

Qui aurait en effet imaginé, il y a à peine un an, que des centaines de milliers de Français, voire plus d’un million, allaient, au cours du printemps 2013, descendre plusieurs fois dans les rues pour s’opposer à une décision gouvernementale qui remet en question la nature même de la famille, cellule de base de notre société ?

Qui aurait aussi imaginé qu’en quelques semaines, entre le mois de juin et le mois de juillet, le gouvernement socialiste, prenant prétexte d’une manipulation politico médiatique digne de celle de Carpentras, au début des années 90, dévoilerait sa véritable nature liberticide en procédant à la dissolution de plusieurs mouvements et associations patriotiques et nationalistes ?

Ces différents événements prouvent, s’il en était encore besoin, que l’instinct de survie et la combativité de notre peuple ne sont pas encore tout à fait anesthésiés. N’en déplaise à l’hyperclasse mondialiste qui aimerait tant voir la France, comme d’ailleurs toutes les autres nations, disparaître au profit d’un monde uniformisé et standardisé dans lequel les Humains ne seraient plus que des consommateurs dociles, totalement déracinés et privés de toutes identités, y compris sexuelles (avec l’intrusion de la théorie dite « du genre » à l’école), et juste bons à enrichir les comptes des actionnaires des multinationales apatrides.

En effet, qu’il s’agisse des manifs contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel, qu’il s’agisse des manifs qui se multiplient à la suite de telle ou telle agression de commerçants ou de simple citoyens (comme cet été à Montpellier ou à Nice…), par des racailles venues souvent d’ailleurs, qu’il s’agisse de réactions socio-professionnelles ou autres face à telle ou telle mesure, souvent accablante, contre les entreprises ou les simples contribuables, tout cela relève de la prise de conscience par bon nombre de nos compatriotes de graves problèmes qui, jusqu’à présent, les effleuraient à peine. Il reste encore beaucoup de travail à faire mais force est de reconnaître que les Français se réveillent, de plus en plus nombreux, en colère et partout les nationalistes sont à leurs côtés afin de refuser les diktats du Système et proposer les réponses alternatives qui sont les nôtres au mondialisme destructeur des peuples et des nations.

Dans ce contexte, Synthèse nationale entend contribuer le plus possible à la radicalisation des revendications. Au-delà de la lutte légitime contre la loi Taubira, il y a le combat pour la défense de notre identité. Au-delà de la dénonciation compréhensible de la montée en flèche de l’insécurité, il y a la lutte contre l’inversion des valeurs et la nécessité de rétablir une Justice au service des honnêtes gens. Au-delà de la lutte contre le fiscalisme, il y a l’urgence de relancer une véritable politique économique au service de notre nation et non pas de la spéculation boursière mondiale. Nous sommes engagés dans un combat final. Si le mondialisme, sous toutes ses formes, triomphe, il en sera définitivement terminé de notre existence en tant que Français et Européens libres de choisir notre destin. Le grand brassage que l’on nous impose aboutira forcément à « un grand remplacement » de populations pour reprendre l’expression si chère à l’écrivain Renaud Camus,

Chaque peuple et chaque race ont leurs particularités, bonnes ou mauvaises. Et c’est justement  parce que dans 100 ans nous voulons que nos descendants puissent encore continuer à parler de « peuples » et de races » au pluriel que nous nous battons aujourd’hui contre le rouleau compresseur mondialiste. Et cela, les tenants du pouvoir ne peuvent le tolérer. Voilà pourquoi ils multiplient les actes répressifs contre la résistance patriotique. Un jour, on jette en prison des jeunes gens dont le seul tort est de s’être défendus alors qu’ils étaient agressés par une bande de nervis intitulés pompeusement « antifas ». Le lendemain, on dissout des organisations politiques ayant pignons sur rue depuis parfois fort longtemps pour des motifs tous aussi fallacieux les uns que les autres. Un autre jour, on ferme un bar associatif parisien, Le Local, où se retrouvent régulièrement des militants nationalistes et dans lequel jamais aucun incident n’a été à déplorer. Puis, pour couronner le tout, dès le début septembre, on interdit les manifestations prévues pour défendre les libertés publiques qui on le voit, n’ont jamais été autant menacées. Pour légitimer ces interdictions, la Préfecture de Police invoque le risque de troubles de l’ordre public en raison de contremanifestations annoncées par ses supplétifs de circonstance que sont les antifas. La France socialo-mondialiste du quatuor infernal Hollande-Ayrault-Valls-Taubira n’est pas à une hypocrisie près dès lors qu’il s’agit de défendre les intérêts de Wall street . Sa conception de la « liberté » n’a rien à envier à celle des pires régimes marxistes.

A chaque occasion, que ce soit grâce à notre revue, à notre blog d’informations quotidiennes, lors de nos colloques et réunions, par nos campagnes militantes, nos manifestations ou nos journées annuelles du 11 novembre, nous serons toujours là, aux-côtés de ceux qui se battent, pour contribuer à l’avènement d’un ordre nouveau, nationaliste, populaire, social et identitaire, seule solution salvatrice pour notre nation et pour notre civilisation. Oui le réveil français est bel et bien en marche…

 

Synthe-se nationale_33_couv.jpgSynthèse nationale

n°33

Septembre - octobre 2013

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jeudi, 13 juin 2013

Pour le gouvernement, l'affaire Méric devient de plus en plus une affaire merdique...

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Synthèse nationale

La procédure de dissolution engagée aujourd’hui par le gouvernement dit français à l’encontre des mouvements Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires et Troisième Voie peine à masquer l’échec de la tentative de manipulation de l’opinion entreprise par ce même gouvernement dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler "l’affaire Méric".

On pourrait dire que deux thèses s’opposent dans l’analyse des circonstances du décès de ce militant «antifasciste», si une analyse même superficielle du profil des protagonistes et des circonstances du drame ne mettaient en évidence qu’une de ces deux thèses n’en est pas une puisqu’elle est simplement la froide description de faits incontestables. Nous parlons là de l’exposé de la situation fait par Serge Ayoub qui a démontré à un parterre de journalistes venus de toute l’Europe qu’il était l’exact inverse de ce pour quoi on voulait le faire passer…

La présentation des faits ultra-majoritaire dans la classe politico-médiatique s’apparente, quant à elle, parfaitement à une thèse – au sens scientifique du terme –, puisque c’est une idée a priori qu’on cherche à démontrer par l’expérience. Et que cette démonstration, l’on n’arrive pas à la faire… Tout simplement parce que cette idée a priori est entièrement fausse… et est le simple reflet de la haine de ceux qui se font appeler "les antifas" à l’encontre des patriotes français et européens.

La manipulation entreprise par le système à l’occasion de l’affaire Méric éclate au grand jour :

Manuel Valls parle d’assassinat, induisant l’idée qu’Esteban, l'un des jeunes nationalistes, est venu à la sortie de la vente privée dans le but de mettre fin aux jours de Clément Méric. Il l’aurait fait en tant qu’adhérent d’une structure criminelle dont l’objectif serait l’éradication violente des militants d’extrême-gauche et accessoirement de toutes les «minorités visibles». Tâche titanesque s’il en est pour un groupe d’une trentaine d’individus… Ces assertions sont grotesques. La situation est en réalité exactement l’inverse de ce que l’on veut nous faire croire.

Ce n’est pas Esteban mais Clément Méric qui militait dans une organisation paramilitaire dont les membres cagoulés s’exhibent sur internet armés de bidules, triques et autres bâtons. Ce ne sont ni le JNR ni Troisième Voie qui fichaient leurs futures victimes et publiaient leurs photos sur internet pour appeler à l’action violente contre eux… Si l’on en croit le site du journal Libération, le groupe Action antifasciste Paris-Banlieue auquel appartenait Clément Méric serait en fait la résurgence sous un autre nom de la tribune Auteuil du Parc des princes, dissoute en 2010… après que ses membres ont causé la mort d’un de leurs adversaires dans une rixe !

Esteban avait été ainsi ciblé comme victime potentielle et sa photo ainsi que celle de sa copine Katia – qui a subi les premières provocations des agresseurs – étaient publiées sur un site «antifa». Homme d’honneur, Esteban est venu secourir son amie en danger… en danger comme tous ceux qui sont dans le collimateur des justiciers auto-proclamés constituant ces groupes d’extrême-haine.

La vente privée était utilisée par les «antifas» comme un traquenard. Sachant que ceux qu’ils poursuivent de leur vindicte avaient un engouement pour les marques proposées, il guettaient leurs proies dans l’appartement où la promotion commerciale se déroulait. Preuve incontestable : un patriote avait déjà été agressé à cette vente avant le guet-apens du 5 juin. Il s’était rendu au commissariat de police faire une déclaration qui a été enregistrée dans le registre des mains courantes.

Pour revenir au jour du pugilat, il convient de préciser que les agents de la sécurité de la manifestation commerciale ont protégé les patriotes et expulsé les trublions gauchistes. Les patriotes ne sont redescendus dans la rue qu’une demi-heure après la première agression quand, sous-estimant la volonté de leurs agresseurs d’en découdre, ils les pensaient partis.

On le voit : rien ne justifie que l’on qualifie à longueur de journée Esteban d’«agresseur» (que l’on atténue faussement la formule en ajoutant «présumé» ne change rien) et que l’on présente Clément Méric comme un «étudiant modèle».

Cet étudiant modèle était bien rarement plongé dans ses livres, puisqu’il n’est pas un film tourné à l’occasion d’agression physique contre les cortèges pacifiques de la Manif pour Tous où l’on ne le voie, le visage maladroitement masqué, chercher à perturber l’expression de la courageuse contestation démocratique de la rupture civilisationnelle qu’Hollande et son aréopage d’illuminés veulent nous imposer.

Cette affaire, si elle s’était déroulée telle qu’on nous l’a décrite, tomberait miraculeusement à propos pour le gouvernement hollandais pour détourner l’attention non seulement de la faillite économique dans laquelle il a plongé le pays, mais aussi des dommages collatéraux de cette politique, c’est à dire les mesures «sociétales» de la culture de mort, destinées à donner des gages aux électeurs de gauche qui ne peuvent guère se reconnaître dans la politique libre-échangiste des larbins gradés du mondialisme de l’équipe (Z)Ayrault.

Ils en avaient rêvé, ils ont cru que le miracle se produisait ! L’occasion de charger une nouvelle fois le bouc émissaire «fasciste» de tous les maux de la république. La machine à laver les cerveaux était en marche et l’on pouvait s’attendre à une des grandes kermesses comme celles que le système nous a infligées lors de la manipulation de Carpentras ou de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2002, quand les instituteurs emmenaient leurs élèves défiler contre le résultat des élections…

Cette manipulation à la sauce hollandaise, un juge d’instruction l’a faite capoter. Preuve que nos institutions ne sont pas si mauvaises que ça…

Honneur à cet homme intègre qui, en appréciant honnêtement la situation a été le grain de sable qui a bloqué la machine. Il reste à nous expliquer comment trois personnes peuvent être complices d’un coup de poing donné en état de légitime défense… Mais n’en demandons pas trop d’un coup. La manipulation hollandaise est enrayée, le président normal ne pourra que difficilement se targuer, comme le fit jadis Adolf Hitler, d’un attentat pour interdire l’opposition.

Le coup d’État a échoué. L’affaire Meric est devenue l’affaire merdique…

La demande de dissolution n’est plus qu’un baroud d’honneur, le service minimum des fausses élites en place : faire chaque jour son petit coup de communication pour tenter de faire croire qu’il y a quelqu’un aux manettes du pays. On les comprend, du reste : faire interdire des mouvements authentiquement socialistes, quand on veut dissimuler qu’on a cessé de l’être, cela pourrait permettre d’éviter la comparaison…

Voilà venu pour le camp national l’heure de la réaction : dans ce pays qui ne parle que de protection des minorités, dont les journalistes, à longueur d’antenne ou de colonnes invoquent la présomption d’innocence, refusent les amalgames quand il s’agit de masquer les méfaits de l’immigration sur notre pauvre France ; dans ce pays, les nationaux restent les boucs émissaires du système, ceux que l’on livre à la vindicte populaire quand le peuple, étrillé par la mondialisation, a besoin de se défouler un peu. Des citoyens de seconde zone qui ne disposent pas de la protection des autorités, et à qui l’on dénie même le droit de légitime défense.

Cela doit cesser et cela cessera ! Nous ne serons pas les Palestiniens de l’Europe !

Pour en finir avec cette triste affaire, nous remarquerons seulement la bêtise extrême des groupes antifas qui, tout en se proclamant anti-capitalistes, bétonnent les positions du gouvernement, petit exécutant de la domination mondiale du syndicat des marchands de poudre à laver et de frites congelées…

Lénine les aurait appelés des idiots utiles. Utiles au système mais sûrement pas à la révolution que ces imbéciles heureux font, en réalité, seulement mine d’appeler de leurs vœux.

Nous nous consolerons assez facilement de la mort de Clément Méric… et de celle de ce régime de faux-culs mais de vrais pourris qui finira bien par survenir un beau jour de printemps français.

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mardi, 28 mai 2013

ASSEZ DE DELIRES ! Dimanche, il n'y a eu qu'une seule violence : celle des larbins du Système !

2409503886.JPGRoland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Depuis lundi la presse aux ordres ne cesse de nous rabâcher que, dimanche soir, des scènes de violence ont ponctué la grande manifestation populaire contre le gouvernement et contre ses lois antifamiliales. Il est temps de remettre les pendules à l'heure.

Dimanche soir, afin de satisfaire les fantasmes de celui que l'histoire retiendra sous le nom de Manuel Gaz, les miliciens du Système ont dégagé, avec une violence inouïe, les milliers de jeunes patriotes qui avaient la suffisance de se livrer à des actes inqualifiables pour les tenants du pouvoir, à savoir : chanter la Marseillaise et brandir des drapeaux tricolores. Ce sont en effet les flics qui se sont livrés eux-mêmes, comme les films qui commencent à circuler sur la toile l'attestent (cliquez ici), à des provocations sans nom afin de légitimer la violence de la répression. Sans ces provocs, il est clair que la soirée se serait terminée, comme lors de chacune des précédentes manifs, dans le calme et la bonne humeur.

Combien de voitures incendiées ? Combien de vitrines brisées ? Aucune ! Dimanche soir, il n’y avait, à la grande déception des "autorités", ni casseurs, ni racailles parmi les manifestants présents. Il y avait là juste une jeunesse qui est en train de prendre conscience que le Système mondialiste l'exploite et que le combat contre la loi Taubira n’est qu’une étape, une jeunesse qui commence à crier sa révolte. Cette prise de conscience, à juste titre, Hollande, Valls le gazeur, Taubira l'anti-France et leur clique en ont peur. Ils savent jusqu'où cela peut mener. Cela peut en effet mener à une véritable révolution. Une révolution nationale et conservatrice qui remettrait en cause les pseudo valeurs mondialistes et soixante-huitardes auxquelles ils sont tant attachés et qui, à petit feu, tuent notre nation et anéantissent notre identité.

Oui, dimanche la seule provocation, c'était la présence surdimensionnée des forces de police qui ont tout fait pour que la manif dégénère. Il y a des précédants. Rappelez-vous, dimanche 12 mai dernier, lors de la manifestation contre le mondialisme organisée par les forces nationalistes devant la statue de Ste Jeanne d'Arc, les flics, avec la collaboration de leurs auxiliaires les Femen, ont aussi tenté une provoc similaire afin de nous discréditer. Sans l'intervention opportune du Service d'ordre des JNR (cliquez là), Manuel Gaz aurait alors plastronné en dénonçant les "violences d'extrême droite"... Manque de chance pour lui, le 12 mai, l'"extrême droite" a été plus maline et plus réactive que prévu et les flics n'ont pu embarquer... qu'un seul manifestant.

En fait, dimanche soir, afin de ne pas désavouer le pouvoir moribond qu’ils sont sensés défendre, pouvoir qui avait tant claironné auprès de qui voulait l'entendre que cette manif, qui a rassemblé plus d'un million de Français dans une ambiance bon enfant, devait inévitablement déborder à un moment ou à un autre, les flics se sont comportés en véritables larbins d’un Système qui les méprise tout autant que les manifestants. Alors, oui, arrêtons les délires et remettons les pendules à l’heure…  

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jeudi, 23 mai 2013

Au-delà de la vulgarité : l'obscénité...

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J'évoquais ici même mardi soir l'immensité de la vulgarité des plumitifs qui, sur les ondes en particulier, s'égosillaient en commentaires fielleux sur le geste fatal de Dominique Venner. Je dois avouer que j'ai sous-estimé cette capacité. En matière de vulgarité, les valets serviles du Système, toutes catégories confondues, peuvent toujours faire plus. Ils peuvent même aller jusqu'à l'obscénité morbide...

C'est ainsi qu'hier, en la Cathédrale Notre-Dame de Paris, à l'endroit même où Dominique Venner s'est donné la mort, une Femen (vous savez cette officine stipendiée de domestiques zelées du capitalisme apatride et de supplétives des basses oeuvres de la police de Manuel Gaz qui, lors de la manifestation patriotique du 12 mai dernier, a collaboré à une provocation grotesque) s'est livrée à une macabre parodie du sacrifice de Dominique Venner. Que les Femen et leurs commanditaires le sachent : leurs simagrées ne nous feront jamais reculer. Au contraire, chacune de leurs actions nous prouve la justesse et la légitimité du combat que nous menons pour notre peuple et pour notre nation.

Pour le reste, et comme le dit la chanson : "L'heure des comptes sonnera bientôt..."

Roland Hélie

10:36 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 22 mai 2013

Ce soir les nationalistes sont tristes...

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Il ne nous appartient pas de commenter le geste ultime de Dominique Venner.

Nous rappellerons seulement la place essentielle qui fut la sienne dans le combat nationaliste au cours des années 60. Après la fin de l'Algérie française, il fut l'un des instigateurs de deux mouvements, la Fédération des étudiants nationalistes et Europe-Action, qui allaient être à l'origine d'un grand bouleversement idéologique au sein de notre famille politique, à savoir l'introduction de la dimension civilisationnelle européenne dans la doctrine nationaliste. Ses écrits, en particulier son fameux texte intitulé "Pour une critique positive", ont marqué durablement les générations militantes qui se sont succédées depuis cette époque tumultueuse. Enfin, en lançant, il y a une dizaine d'années, la Nouvelle Revue d'Histoire, Venner a probablement aussi été à l'origine de l'une des initiatives les plus intelligentes émanant de notre milieu depuis bien longtemps.

Dominique Venner a voulu donner à son acte une signification politique. Nul ne peut encore préjuger de l'impact que celui-ci aura réellement sur notre peuple. Quoi qu'il en soit, le devoir de chaque militant nationaliste est de continuer et d'amplifier le combat contre l'oligarchie mondialiste et sa politique destructrice de nos identités et de nos libertés, le combat pour que revive une France française dans une Europe européenne. C'est sans doute là le plus bel hommage que l'on puisse rendre à la mémoire de Dominique Venner.

Une dernière chose : comme on pouvait s'y attendre les chacals du Système ne sont pas avares de commentaires fielleux sur le geste de Dominique Venner. Que ces tristes sires sachent simplement que les calomnies qu'ils déversent sur cet homme et sur la fin qu'il s'est donné sont insignifiantes compte tenu de l'immensité de leur médiocrité et de leur vulgarité.

Roland Hélie

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dimanche, 21 avril 2013

Merci Christiane, non merci Frigide…

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Depuis quelques mois, il est de bon ton dans les milieux nationalistes et ailleurs de vomir sur Christiane Taubira. Pourtant, il ne faut pas avoir la mémoire courte, nous devons beaucoup à cette dame que nous devrions plutôt remercier chalereusement.

Rappelons en effet que c’est en grande partie grâce à elle qu’un certain 21 avril 2002 le PS était piteusement dégagé du second tour d’une élection Présidentielle et que Jean-Marie Le Pen, se retrouvant ainsi qualifié, nous offrait deux semaines de bonheur absolu au cours desquelles on ne se lassa pas de voir et revoir à la télé les têtes éberluées des apparatchiks socialistes au QG de Jospin au moment de l’annonce des résultats. Certes, l'enthousiasme fut de courte durée mais enfin... Il faut dire que, jusqu'à ce fameux 21 avril 2002, le second tour d’une Présidentielle ne faisait pas vraiment partie chez les nationaux de « la culture maison ». Donc, rien que pour cela, on peut dire : Merci Christiane !

Et 10 ans plus tard, Notre bienfaitrice récidive. Sa gaffe de 2002 visiblement oubliée (ou pardonnée) par ses copains socialistes, elle se retrouve Garde des Sceaux en 2012 lorsque ceux-ci revinrent aux affaires. A peine nommée, la Guyanaise se distingue en pondant une loi ridicule instituant une parodie de mariage toute aussi ridicule intitulée « mariage pour tous ». Il n’en fallut pas plus pour mettre des foules gigantesques dans les rues de toutes les villes de France et redonner par là même à des centaines de milliers de nos compatriotes attachés à la conception traditionnelle de la famille l’habitude et l’envie de manifester... Et l’obstination du gouvernement à maintenir ce projet de loi renforce chaque jour la détermination de ceux-ci à en découdre avec l’ensemble des politiques qui viseraient à détruire notre identité et notre civilisation. Alors, une nouvelle fois, n’ayons pas peur des mots : Merci Christiane !

Grâce à la persistante volonté incompréhensible de Hollande de vouloir imposer la Loi Taubira, de plus en plus d’opposants à celle-ci sont en train de basculer dans la radicalité. Un nombre croissant de Français ouvrent leurs yeux et se rendent compte que derrière le « mariage pour tous », il y a la théorie dite « du genre », et que derrière cette théorie sordide il y a la volonté de détruite toutes les identités et toutes les racines, et que derrière cette destruction des identités et des racines il y a la stratégie sournoise d’une idéologie génocidaire : le mondialisme.

Or, le seul rempart face au mondialisme est la prise de conscience à la fois nationale et ethnique de la part des Français. Le succès grandissant du mouvement d’opposition à la Loi Taubira en est sans doute l’amorce. Nous ne pouvons que nous en féliciter. Dans ce contexte, force est de reconnaître que les élucubrations dégoulinantes de bons sentiments et d’hypocrisie malsaine qui caractérisent les discours de Frigide Barjot semblent de plus en plus en désaccord avec la volonté de ceux qui forment maintenant le gros des bataillons de manifestants. Il suffit pour s’en convaincre d’avoir écouté les commentaires des uns et des autres pendant la manif de dimanche et d'avoir constaté le grand nombre de manifestants qui, après avoir défilé depuis la place Denfert Rochereau, ne sont pas restés aux Invalides pour supporter les insupportables jérémiades des organisateurs. Aux incantations stériles de Frigide Barjot et des siens, les manifestants répondent désormais : NON MERCI !

Pour notre part, au-delà de l’opposition à la Loi Taubira, c’est à une lutte totale contre le mondialisme que nous appelons. Nous donnons rendez-vous à nos compatriotes dimanche 12 mai, jour de la fête de Sainte Jeanne d’Arc, à 10 h Place de La Madeleine à Paris, pour une grande manifestation unitaire, nationaliste et populaire contre le mondialisme.

 

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mercredi, 06 février 2013

L’heure du bilan et celle des projets…

 P1010959.jpgRoland Hélie

 Directeur de Synthèse nationale

Vous avez entre les mains le trentième numéro de Synthèse nationale. Lorsqu’une revue arrive à son trentième numéro, c’est un peu comme lorsqu’on fête son trentième anniversaire : c’est l’heure du premier bilan et c’est aussi le moment de se lancer dans des projets encore plus ambitieux. C’est donc ce que nous allons faire maintenant.

 En préambule je préciserai seulement que le travail que nous avons réalisé depuis le début a été possible avant tout grâce à la l’enthousiasme et la ténacité de l’équipe rédactionnelle et à la fidélité et la générosité de nos lecteurs et de nos abonnés. Je tiens donc à remercier ici du fond du cœur les uns et les autres. Aujourd’hui, Synthèse nationale a conquis toute sa place dans le « paysage médiatique national ». Elle est aussi devenue, grâce aux multiples conférences et colloques que nous avons organisés tant à Paris qu’en province, un pôle incontournable au sein de la Droite nationale, nationaliste et identitaire. Ajoutons à cela les éditions « Les Bouquins de Synthèse nationale » que nous avons créé il y a un an et qui s’apprêtent à éditer leurs 5e et 6e volumes dans les mois qui viennent.

Lors de notre 6e journée nationale et identitaire, qui s’est déroulée le dimanche 11 novembre dernier à Paris, nous avons annoncé publiquement que Synthèse nationale, au-delà de sa vocation purement éditoriale, allait dorénavant développer une action plus militante. Notre objectif est de devenir une véritable centrale d’agitation au service de notre idéal. Ecrire, parler c’est bien, agir, c’est mieux.

Afin que les choses soient claires, précisons d’emblée que Synthèse nationale n’entend absolument pas se transformer ni en parti, ni même en mouvement. Il existe suffisamment de structures de ce type qui jouent parfaitement leur rôle dans notre famille politique. Nous pouvons d’ailleurs nous enorgueillir d’avoir établi avec chacune (ou presque) d’entre elles des liens d’amitiés qui durent maintenant depuis 6 ans. Il en va de même avec les journaux et les associations.  Il suffit pour s’en convaincre de consulter les programmes de chacune de nos 6 journées annuelles qui se sont déroulées depuis la création de notre revue ou les sommaires de ses livraisons. C’est plus d’une centaine de personnalités représentatives de notre mouvance, tant françaises qu’européennes, qui nous ont apporté leurs contributions. De plus, étant moi-même membre de l’une de ces formations, la Nouvelle Droite Populaire en l’occurrence, je ne verrais aucun intérêt à en créer une supplémentaire. Notre ambition est donc toute autre.

Au cœur de la Droite nationale

Synthèse nationale, au nom de l’efficacité, a toujours cherché à améliorer les liens entre les organisations et mouvements nationaux, nationalistes et identitaires. Que ce soit en 2008, au moment des municipales de mars, en lançant l’opération « Les Villes contre l’islamisation » ou au mois de juin en appuyant la création de la Nouvelle Droite Populaire ; que ce soit en 2009 en soutenant les listes du tout jeune Parti de la France de Carl Lang aux élections européennes et en 2010 en incitant au rassemblement pour les élections régionales du PdF, de la NDP et du MNR dans une demi-douzaine de régions ; que ce soit en 2011 avec l’Union de la Droite nationale, étiquette commune aux formations précitées lancée en vue de la Présidentielle et des législatives de 2012 (rappelons que 70 candidats portaient cette étiquette à ces dernières) ; notre souci a toujours été le même : rassembler pour gagner. Il en va de même chaque année, au début du mois de mai, lorsque nous participons activement à l’organisation du cortège nationaliste unitaire avec l’ensemble des mouvements militants de la mouvance nationaliste et solidariste pour honorer Sainte Jeanne d’Arc à Paris.

Le sens de notre combat a toujours été le même : lutter contre le mondialisme destructeur des nations, des peuples et des identités ; instaurer un Ordre nouveau, nationaliste, social, populaire et identitaire, seul capable de sauver notre civilisation européenne face à la volonté hégémonique et génocidaire de l’hyper-classe apatride. Pour cela nous nous référons non seulement aux « fondamentaux » historiques qui nous sont chers et qu’il n’est pas question pour nous de renier, mais aussi aux concepts nouveaux qui résultent des réalités de ce début de XXIe siècle. Concilier la tradition et la révolution, tel est le sens de la synthèse que nous proposons. Certains pensent que pour arriver à nos fins il est obligatoire de tout chambarder, de jeter les classiques aux orties et de se doter d’une image totalement lisse et acceptable par nos adversaires. D’autres préfèrent s’arquebouter sur une vision du monde totalement dépassée et se défoulent en ressassant en permanence leurs obsessions un tantinet désuètes. Nous connaissons les limites de ces deux stratégies et nous savons que le bon chemin est ailleurs.

Le combat nationaliste est un combat de tous les jours. Trop souvent nous nous sommes laissés impressionnés par des chimères qui finalement n’ont mené à rien. Et pourtant, nous devons écarter de nous le doute et la déception. Il est plus que temps de nous ressaisir car le temps presse. Nous ne vous promettons pas la lune, nous vous proposons simplement de travailler ensemble pour que la France reste française dans une Europe européenne. Chacun selon ses possibilités, chacun avec sa sensibilité, et surtout, tous avec la même volonté d’agir.

Agir pour changer les choses ! 

Afin d’amplifier notre combat, afin que nos prises de positions soient connues du plus grand nombre, afin que nos écrits ne restent pas lettre morte, afin de développer la diffusion de notre revue, nous allons mener des campagnes de sensibilisation auprès de nos compatriotes. A chacune de ces campagnes, nous associerons le maximum de mouvements, d’associations et de personnalités. Déjà, au printemps et lors de l’été dernier, nous avions édité une brochure intitulée « Guide de survie en société islamique ». Celle-ci a rencontré un franc succès puisque nous en avons diffusé à ce jour plus de 6 000 exemplaires. Visiblement cette initiative répondait à une attente de la part de nos lecteurs. Alors, pourquoi en rester là ?  Nous avons donc engagé, depuis le début du mois de décembre, une nouvelle campagne militante afin de demander la dissolution de cette véritable arnaque aux fonds publics qu’est l’officine SOS-Racisme. Cette association, créée de toute pièce par les socialistes au début des années 80 pour culpabiliser la droite et freiner toutes tentatives de rapprochements entre celle-ci et le FN, s’est mise aujourd’hui au service du mondialisme en préconisant le métissage généralisé et en dénonçant toutes les formes de résistances tant nationales qu’identitaires. Nous n’obtiendrons peut être pas gain de cause car nous savons que nous n’avons pas grand-chose à attendre du gouvernement actuel, mais notre campagne servira à faire en sorte que les élus qui subventionnent grassement SOS-Racisme y regardent désormais à deux fois avant de dilapider impunément l’argent des contribuables. Et, après SOS-Racisme, ce ne seront pas les cibles à atteindre qui nous manqueront.

Amis lecteurs, vous qui pensez que la soumission de notre pays et de notre continent aux désidératas de la haute-finance apatride qui prétend diriger aujourd’hui le monde n’est pas une fatalité ; vous qui pensez que le réveil des peuples est la seule alternative envisageable au cosmopolitisme ambiant, vous qui savez que le plus grand danger qui nous menace c’est la passivité, n’hésitez-pas à participer à notre mobilisation militante. Ensemble, nous pouvons encore changer les choses.   

Vous le voyez, l’aventure Synthèse nationale est loin d’être terminée…

 

Couv SN 30.jpgEditorial du n°30 de la revue Synthèse nationale (janvier février 2013)

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dimanche, 13 janvier 2013

Aujourd'hui, dimanche 13 janvier, nous serons Place Pinel à la manifestation contre la loi Taubira...

aaaaa.jpgDimanche prochain, 13 janvier 2013, sera marqué par des manifestations qui s’annoncent impressionnantes contre la pitoyable prétention du gouvernement et de sa ministre Taubira d’imposer le « mariage pour tous ».

Cela amène à quelques réflexions. Tout d’abord, pour que les choses soient claires, considérons que les relations amoureuses, fussent-elles homosexuelles, sont l’affaire de chacun et que les jugements, souvent moqueurs et parfois teintés d’une certaine dose d’hypocrisie, portés par les autres n’ont pas à entrer dans le débat actuel. L’homosexualité a toujours existé et existera toujours. On peut peut-être le déplorer, mais il en est ainsi. D’ailleurs, le problème n’est pas là.

Le vrai problème, c’est lorsque celle-ci commence à être facilitée, voire promotionnée, par le pouvoir en place comme c’est le cas en ce moment avec l’instauration programmée d’une parodie de mariage (que personne à part quelques agités ne demandait vraiment…) qui relève plus du ridicule absolu que d’autre chose.

Ce projet, qui tombe à pic pour masquer l’incompétence gouvernementale à gérer la crise actuelle, relève en fait de la volonté de l’hyper-classe mondialiste, dont Hollande et sa clique ne sont que les larbins, de détruire les piliers de notre civilisation ancestrale au premier rang desquels figure la conception traditionnelle et logique de la famille. De plus, derrière le "mariage" homo se profile déjà la sordide "théorie du genre" dont, rappelons-le au passage, on doit au précédent gouvernement (Fillon) l'introduction à l'Ecole. Une fois les repères supprimés et les racines détruites, il sera encore plus aisé pour les tenants de la haute-finance apatride de manipuler notre peuple afin de le transformer en un troupeau docile de consommateurs faciles à exploiter.

Toutefois, les prétentions génocidaires des prétendus maîtres du monde se heurtent à la volonté populaire. La réussite de la riposte à la légalisation du « mariage » gay, et au-delà au droit à l’adoption, en sera la preuve flagrante.

Mais, quoiqu’en pensent certain(e)s, cette riposte est avant tout une riposte politique, spirituelle et identitaire, elle ne doit pas se résumer un carnaval de bonnes intentions limites politiquement correct. Voilà pourquoi nous appelons les nationalistes à se joindre massivement au cortège organisé par l’Institut Civitas, dimanche 13 janvier, Place Pinel à Paris XIIIe  (Métro Nationale), à 13 h.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Membre du Bureau de la

Nouvelle Droite Populaire

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