samedi, 23 novembre 2024
En Algérie, on arrête Boalem Sansal, en Grande-Bretagne, on emprisonne Tommy Robinson...
S'il est normal de s'indigner sur l'arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, il ne faut pas oublier pour autant qu'en Grande Bretagne on vide les racailles d'importation des prisons pour y jeter les patriotes qui s'opposent à l'invasion de leur terre par des masses venues d'ailleurs.
Au premier rang des victimes du régime tortionnaire qui sévit à Londres, il y a le courageux combattant Tommy Robinson. Il y a quelques semaines, des dizaines de milliers de Londoniens sont descendus dans les rues de leur ville pour exiger sa libération. Comme on pouvait s'y attendre, les tyrans au pouvoir on fait la sourde oreille.
Pour attirer l'attention des peuples européens sur le triste sort des patriotes anglais, une campagne de sensibilisation se met en place. Un film a été réalisé et, une fois de plus, c'est la Vendée, grâce au dynamique Rassemblement vendéen présidé par notre ami Eric Mauvoisin Delavaud (qui était d'ailleurs présent à la manifestation londonienne cliquez ici), qui montre l'exemple. En effet, jeudi prochain, pour la première fois sur notre continent européen, sera projeté le film "Silenced" consacré au salvateur combat de Tommy Robinson.
Amis de l'Ouest, soyez nombreux a assister à cet événement.
Synthèse nationale
Prix de la place 10 euros. Ouverture des portes 18 h 30.
Réservation obligatoire à l’adresse mail :
rassemblementvendeen@outlook.fr.
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mercredi, 06 novembre 2024
L'exemple américain ?
La victoire annoncée de Donald Trump aux élections est d’abord une victoire de l’identité américaine face au monde cosmopolite que veulent imposer les thuriféraires de la mondialisation économique et du grand brassage ethnique. En terme clair, c'est la victoire de l’Amérique profonde contre l’Etat profond incarné par les golden boys apatrides, les dégénérés wokistes, les lobbys bellicistes et autres LGBT en furie des deux côtes (Est et Ouest). C’est aussi une victoire contre les médias aux ordres et les donneurs de leçons patentés qui n’avaient pas mots assez durs pour insulter Trump et ses électeurs… la presse française ayant atteint des sommets dans ce domaine.
La campagne de Trump prouve aussi que l’heure n’est plus à la dédiabolisation et à la normalisation mais, bien au contraire, à l’affirmation sans complexe de ce que l’on est.
Maintenant, reste à savoir quelles seront les répercussions de ce tremblement de terre sur la France et sur les nations européennes dans leur ensemble. Les Américains, surtout lorsqu’ils ont un gouvernement républicain, ont toujours fait passer leurs intérêts avant ceux des autres. On ne va pas leur reprocher, mais leurs intérêts ne sont pas forcément les nôtres... Le drame, c’est que nous ne soyons pas capables d’en faire autant.
Espérons que ce qui se passe aujourd’hui aux États-Unis inspire dans l’avenir la France et les Français.
S N
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samedi, 28 septembre 2024
Après l'"extrême droitisation" par la gauche de tous ceux qui ont exprimé leur peine et leur colère face au meurtre sauvage de Philippine et les accusations d'"instrumentalisation", de "racisme", de "xénophobie"... qu'elle a lancée contre eux...
Synthèse nationale
Nous conseillons vivement à tous les gardes-chiourme de la "pensée conforme", les indignés à géométrie variables (pour lesquelles il y a les "bonnes" victimes à partir desquelles ont peut et ont doit généraliser, essentialiser, et les "mauvaises" dont on ne doit aborder le martyre qu'avec prudence et réserve), de méditer cette phrase de l'un de leurs poètes préférés, Jacques Prévert : "Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie"...
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vendredi, 27 septembre 2024
LA FRANCE ÉCLATÉE…
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Les mois que nous venons de vivre ont été riches en événements. Qu’il s’agisse des deux grandes élections du début de l’été, de la grotesque et coûteuse mascarade censée honorer la culture française lors de l’ouverture des JO ou encore l’interminable tragi-comédie de laquelle est sorti finalement le très consensuel Michel Barnier (qui, à l’heure où j’écris ces lignes, n’a toujours pas arrêté la composition de son gouvernement), sans oublier la multiplications des actes de violence liés, pour une bonne part, au trafic de drogue ou à l’absence totale d’inhibition chez un certain nombre d’individus issus de l’immigration… Tous les indices de la putréfaction avancée du Système se trouvent réunis. Après sept années de "macronie", la France est profondément divisée.
Pourtant, notre Patrie mérite bien mieux que ce pitoyable tableau barbouillé par des décennies de gouvernance mondialiste (dont Macron et sa clique ne sont, en fait, qu’un des chaînons).
Dans ce numéro, nous abordons le naufrage de la "maison Macron", la crise gouvernementale, le grave problème de la dette, la déplorable (à bien des égards) "cérémonie" d’ouverture des JO ou encore le jeu du pouvoir avec le feu face à la guerre en Ukraine... Dans cet éditorial, je ne m’étendrai pas sur ces divers sujets mais je reviendrai, si vous le voulez bien, sur les élections européennes et législatives.
Les élections européennes d’abord…
Leurs résultats ont confirmé que la France est désormais divisée en trois "blocs" politiques. D’une part, un marais central (ou centriste) en pleine déconfiture, incarné par la "macronie" et ses satellites (LR résiduels, nostalgiques d’Édouard Philippe et autre Modem…). D’autre part, une gauche extrême aux forts relents marxistes, boboïsée à souhait, qui, hélas, s’en tire mieux que prévu. Et face à ces deux "syndicats d’intérêts", une droite nationale toujours aussi divisée mais qui profite amplement du mouvement dextrogyre qui se développe actuellement dans toute l’Europe.
En ce qui nous concerne, si nous ne pouvons que nous féliciter de voir la droite nationale et identitaire se renforcer en France, la tournure qu’ont prise les choses au lendemain des élections européennes nous laisse pour le moins dubitatifs.
Dans notre précédente livraison (Synthèse nationale n°66, printemps 2024), nous expliquions pourquoi nous appelions à voter pour la liste Reconquête! conduite par Marion Maréchal. Nous pensions (et nous continuons à le penser) que l’émergence d’une force d’équilibre au sein de la droite nationale française était une nécessité, et que le résultat de Marion (si celui-ci dépassait la barre fatidique des 5%) permettrait à son parti d’alors, Reconquête!, d’incarner cette "seconde force". L’objectif a été atteint (la liste R! faisant 5,5%), mais, très vite, la maladie infantile de la droite d’idées, à savoir la "scissionite", a pris le dessus. Dès le lendemain des européennes, Marion Maréchal rompait avec Éric Zemmour et suscitait une énorme déception au sein de l’appareil militant de Reconquête! Comme toujours, en pareilles circonstances, chacun y est allé de son couplet accusateur. Dans un souci d’apaisement, nous ne nous étendrons pas sur cette séquence regrettable. Et il est trop tôt pour savoir si Reconquête! s’en remettra…
Quoi qu’il en soit, l’analyse exposée au printemps dernier dans notre revue reste toujours d’actualité. En France, si l’on veut gagner, il faut rassembler plusieurs forces derrière soi (en leur temps, le PS avec le PC et le MRG, le RPR avec l’UDF et le CNI et, plus récemment, Macron avec le Modem de François Bayrou). Reconquête!, dès sa création en décembre 2021, s’était imposé comme un parti conséquent (le score honorable d’Éric Zemmour à la présidentielle de 2022 l’a confirmé), capable de devenir, si l’on en croit sa volonté maintes fois répétée de réaliser l’union des droites, un partenaire suffisamment crédible pour le RN dans sa marche vers le pouvoir. Mais le problème du Rassemblement national, c’est qu’il pense pouvoir triompher seul. D’où la captation de Marion. Captation qui risque fort d’hypothéquer dans l’avenir les relations entre les deux principales composantes de la droite nationale.
…et les législatives ensuite.
Les répercussions de cette crise puérile n’ont pas tardé à arriver. Le capricieux Macron ayant dissout l’Assemblée nationale sans réfléchir un instant à l’imbécilité de sa décision, de nouvelles législatives ont dû être organisées à la va-vite, compte tenu de la saison estivale qui commençait et des Jeux olympiques qui approchaient.
En quelques jours, le parti zémourien, écarté d’un accord potentiel avec le RN, s’est retrouvé dans l’obligation, s’il voulait accéder à la reconnaissance publique des partis politiques (et au financement public), de présenter un maximum de candidats. Quant au RN, il se devait d’être présent partout.
On connaît la suite de l’histoire : Reconquête! a pu déposer 330 candidatures et le RN, allié aux LR "dissidents" d’Éric Ciotti, présenter des candidats dans presque toutes les circonscriptions. Résultats : 143 députés au Palais Bourbon pour ces derniers et un Reconquête! laminé par le "vote utile" mais qui sauve néanmoins les meubles en atteignant les conditions lui donnant droit au financement d’État…
Reste à savoir, maintenant, ce que va faire le RN… On se souvient, en effet, de ses dérives hasardeuses lors de la précédente législature. Mais ne lui faisons pas ici, par avance, un mauvais procès d’intention…
Nul ne sait de quoi demain sera fait…
Pour le moment, la France a un Premier ministre mais toujours pas de gouvernement. Celui-ci (si l’on en croit Michel Barnier) aura enfin été constitué lorsque ce numéro paraîtra … Deux mois après la démission de Gabriel Attal ! Macron, l’apprenti sorcier, aura bien pris son temps pour régler la crise gouvernementale qu’il a lui-même créée !
Une chose est sûre, c’est que la droite nationale, et c’est sans doute mieux ainsi, ne rentre pas dans les projets de cohabitation. La prochaine échéance électorale, au-delà des municipales, et si l’on s’en tient au calendrier - même s’il y a fort à parier que dans un an les Français seront convoqués de nouveau pour élire une nouvelle Chambre -, sera la présidentielle de 2027. Il peut donc se passer beaucoup de choses d’ici là… Qui aurait imaginé, trois ans avant la dernière présidentielle, qu’Éric Zemmour serait candidat et rassemblerait 7,5% des voix ? Pas grand monde…
Synthèse nationale, depuis sa création en octobre 2006, il y a maintenant 18 ans, se bat pour que la droite nationale finisse par arriver au pouvoir afin de redresser la France. L’hypothèse d’une droite nationale "plurielle", telle que nous l’avons espérée à maintes reprises, aurait pu se concrétiser ces derniers mois. Hélas, les vieux démons ne sont pas encore morts et l’égo l’a emporté.
Il y a encore beaucoup de travail à faire pour réaliser la salvatrice révolution des esprits et des institutions. C’est ce à quoi nous allons, à notre modeste niveau, continuer à nous consacrer dans les mois et les années qui viennent. Méditons encore sur cette phrase ô combien d’actualité de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole : « La révolution est l’œuvre d’une minorité inaccessible au découragement »…
Éditorial de Roland Hélie rédigé le 12 septembre 2024 et publié dans le n°67 (automne 2024) de la revue Synthèse nationale qui vient de paraître.
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samedi, 03 août 2024
La mort de Fouad Choukr ne nous fera pas pleurer...
Arnaud Florac le rappelle fort justement dans son article publié sur le site Boulevard Voltaire cliquez ici, la mort de Fouad Choukr, survenue lors d'une frappe israélienne le 31 juillet à Beyrouth, a pour nous Français "une résonance particulière". Chourk fut en effet l'organisateur du massacre du Drakkar au cours duquel périrent, le 23 octobre 1983 dans la capitale libanaise, 58 parachutistes français... parmi eux, nous avions des camarades. Comme quoi, les criminels finissent toujours par payer et sa mort ne nous fera donc pas pleurer...
Quelques jours à peine après cet odieux attentat, le Parti des forces nouvelles organisait sur les Champs Elysées une manifestation pour exiger du gouvernement socialiste de l'époque une riposte radicale pour "venger nos morts". Evidemment, il n'en fut rien. La couardise des politicards d'alors n'ayant d'égale que celle de ceux d'aujourd'hui...
Ce sont les Israéliens (et non, hélas, les Français) qui viennent de rendre justice à nos soldats en effectuant, ce 31 juillet 2024, ce que nous aurions dû faire il y a 40 ans. Certains regretteront peut-être qu'il en soit ainsi mais, pour notre part, une chose est sûre, c'est que non seulement nous ne leur reprocherons pas cette action mais, pour une fois, nous allons même les en féliciter....
Synthèse nationale
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lundi, 08 juillet 2024
Encore un effort, camarades !
Synthèse nationale
« Tout le monde a gagné, ce qui veut dire que personne n’a gagné ». Cette remarque faite ce matin sur CNews par Franz Olivier-Gisbert au micro de Laurence Ferrari, résume bien la situation politique compliquée dans laquelle se trouve la France au lendemain du second tour de ces élections législatives anticipées provoquées par la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, le 9 juin dernier.
Pour le Nouveau Front populaire : 7 millions de voix et 146 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 48 000 voix par élu), auxquels il faut ajouter les 32 élus du premier tour, soit un total de 178 sièges dans la nouvelle assemblée.
Pour le RN et ses alliés : 10, 11 millions de voix et 104 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 97 000 voix par élu), plus les 38 élus du premier tour, soit un total de 142 sièges.
Pour Ensemble : 6,31 millions de voix et 148 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 42 000 voix par élu), plus les 2 élus du premier tour, soit un total de 150 sièges.
Pour les Républicains anti-Ciotti : 1,47 million de voix et 38 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 39 000 voix par élu), auxquels il faut ajouter l’élu du premier tour, soit un total de 39 sièges…
Trois blocs, tous très loin de la majorité absolue, c’est-à-dire de la majorité de gouvernement (289 députés) : un "scénario catastrophe" qui n’est pas pour nous surprendre. Il y a un peu moins d’un mois, le 11 juin, deux jours après la proclamation des résultats des européennes, nous constations en effet, sur ce site cliquez ici :
« Sur les 24,7 millions de suffrages qui se sont reportés sur l’une des 38 listes en compétition, le bloc "droite" (LR, droite nationale, souverainistes et identitaires) arrive en tête, avec environ 11,4 millions de voix, soit 46% des suffrages exprimés.
Le bloc "gauche et extrême gauche" obtient un peu plus de 8 millions de voix, soit 32% des exprimés.
La "majorité" présidentielle, c’est-à-dire l’"extrême centre", se place en troisième position, avec 3,6 millions de voix, soit 14,5% des exprimés.
Quant aux autres listes, elles totalisent environ 1,4 million de voix (5,6% des exprimés), ce qui n’est pas négligeable…
Factuellement, élections après élections, il se confirme que la France est redevenue un pays ingouvernable, comme aux pires heures des IIIe et IVe Républiques. Eclatée en "communautés" diverses, groupes et sous-groupes, politiquement très divisée, elle voit désormais son corps électoral être écartelé entre trois grandes tendances de poids et d’influence politique inégaux, au sein desquelles l’union ou même la simple entente entre les forces qui les composent apparaissent difficiles, voire impossibles…
Cette situation bloquée est profondément dommageable au pays. Rappelons que c’est notamment pour permettre d’en sortir, à droite, qu’Éric Zemmour (qui n’avait rien à gagner dans l’affaire mais beaucoup à y perdre) s’est lancé courageusement dans l’arène politique. Par pur amour de la France !
L’actuel président de la République porte une lourde responsabilité dans cet état de choses. Depuis 2017, il n’a cessé de diviser et d’accroître les fractures du pays pour, espérait-il sans doute, mieux régner. Ce calcul bassement politicien l’a conduit à favoriser la mise en place de l’actuel – et artificiel – duo avec le Rassemblement national. Les aboutissants recherchés de l’opération sont bien connus : lui ou le "chaos", le "bien" contre le "mal", le camp de la "raison", de la "République", du "progressisme", contre celui de la "réaction", du "fascisme rampant", de l’"obscurantisme", de l’"incompétence"… À peine les résultats de ces européennes connus, voici donc, comme prévu, comme à chaque fois, la farce qui se rejoue. Le RN redevient un "danger pour la démocratie", pour la France. Face à la "menace" ainsi mise en scène et brandie, le "camp du bien" s’emploie à rassembler les siens et à "bordéliser" encore un peu plus le pays. Déjà s’élèvent les appels au "front populaire", au "front républicain", au "sursaut national". De nouveau, on évoque "Munich ».
Vingt-six jours plus tard, les résultats du second tour d’hier (dont il reste à faire l’analyse détaillée) viennent - malheureusement - confirmer notre analyse. Ils viennent également, et surtout, nous rappeler que le travail de réflexion, de dénonciation, de réfutation, d’explication, d’argumentation est loin d’être terminé… Il reste même beaucoup à faire : le combat des idées n’est pas encore gagné ! Durant ces dix-huit dernières années, dans la grande entreprise de reconquête des esprits menée par la droite nationale dans son ensemble, Synthèse nationale, à son niveau et avec ses moyens, a su trouver sa place. Il nous faut maintenant non seulement poursuivre nos initiatives mais encore les amplifier, avec l’aide et la participation active de tous nos amis, de chacun d’entre vous.
Réfléchissons, travaillons, discutons, écrivons, publions, prenons la parole… Et que d’innombrables ruisseaux forment le grand fleuve de l’espérance et du renouveau ! Encore un effort, camarades !
Note :
Un lecteur, après la publication de cet édito, nous envoie les précisions suivantes. Qu'il en soit remercié :
• nombre de suffrages pour 1 député RN élu : 99.376
• nombre de suffrages pour 1 député UG : 47.983
• nombre de suffrages pour 1 député ENS : 42.666
• nombre de suffrages pour 1 député LR : 38.808
• nombre de suffrages pour 1 député UXD : 85.309
• nombre de suffrages pour 1 député DVD : 39.222
• nombre de suffrages pour 1 député DVG : 32.422
• nombre de suffrages pour 1 député REG : 32.022
• nombre de suffrages pour 1 député HOR : 43.023
•.nombre de suffrages pour 1 député DVC : 29.527
• nombre de suffrages pour 1 député UDI : 39.891
• nombre de suffrages pour 1 député DIV : 38.025
• nombre de suffrages pour 1 député ECO : 37.808
• nombre de suffrages pour 1 député SOC : 13.171
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jeudi, 20 juin 2024
L’heure doit être à l’apaisement !
Roland Hélie,
directeur de Synthèse nationale
Les élections législatives anticipées se dérouleront donc les 30 juin et 7 juillet prochains. Leur annonce a entraîné un certain nombre de crises internes au sein des différentes familles politiques. La nôtre, la droite de conviction, n’échappe pas à la règle, comme vous pouvez malheureusement le constater… Ambitions, frustrations, rivalités, mésententes se révèlent au grand jour et les affrontements vont bon train !
L’heure est grave. Le pouvoir est aux abois et la possibilité de l’accession à Matignon du Nouveau Front populaire n’est pas à exclure. Face à ce danger et à l’état actuel de notre pays, nous souhaitions, naïvement peut-être, qu’une union de toutes les forces militantes nationales, nationalistes, souverainistes, conservatrices et identitaires, se fasse autour d’une plate-forme commune d’union nationale. Une occasion historique s’offrait à nous de mettre entre parenthèses les egos, les rivalités, d’enterrer les divisions et d’affirmer haut et fort notre volonté de sauver la France du mondialisme, de la préserver du wokisme et de l’islamo-gauchisme. Hélas, ça n’a pas été possible. Dont acte…
Cette situation nous désole au plus haut point, mais elle est la réalité présente avec laquelle nous devons composer. Par conséquent, dans un souci d’apaisement, nous avons décidé de ne pas relayer les communiqués des différentes composantes qui s’affrontent actuellement au sein de l’opposition nationale.
Durant les vingt jours qui viennent, nous nous en tiendrons uniquement au factuel, même si certaines prises de position (comme celles concernant la dissolution programmée du GUD) nous révoltent.
Bien hardi qui peut dire ce qu’il va se passer dans les prochaines semaines. Mais, quelle que soit la fin de cette séquence, pour notre part, nous continuerons à agir, parler et écrire pour qu’un jour se réalise enfin une véritable et salvatrice synthèse nationale.
00:38 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 11 juin 2024
Face au Front populaire en gestation, il faut imposer le Bloc national
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Quoi que l'on pense de la dissolution de l'Assemblée, les faits sont là, dans trois semaines la France se retrouve à l'heure du choix... Pour la droite de conviction dans son ensemble, l'opportunité de jouer un rôle historique se présente enfin.
La France est au bord du gouffre, que ce soit sur le plan économique ou sur le plan démographique. L'anéantissement de notre puissance industrielle au profit de la mondialisation sans limite ; l'immigration incontrôlée qui, petit à petit, se transforme en "grand remplacement", sans parler des problèmes de sécurité qui en découle ; l'alignement sans réserve sur la politique étrangère et belliciste de l'OTAN et des États-Unis ; le sacrifice de notre indépendance énergétique... voilà le bilan de décennies de gestion des différents pouvoirs qui se sont succédé.
Les Français sont de plus en plus nombreux à se rendre compte que cette situation ne peut plus durer. Ils l'ont exprimé dimanche dernier en votant pour les forces nationales (RN et Reconquête !) et aussi, dans une certaine mesure, pour la liste de François-Xavier Bellamy (avec toutes les réserves que nous avons maintes fois exprimées au sujet des LR).
À peine les résultats annoncés, le désordre et la violence s'installent dans les rues. Comme en 2002 après l'accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, la gauche et l'extrême gauche, en bons petits serviteurs du pouvoir, multiplient les appels à manifester contre l'"extrême droite" cherchant ainsi à imposer un climat de peur bénéfique à la Macronie. Ils savent que, pour la première fois, l'éventualité de l'arrivée au pouvoir des nationaux n'est plus seulement un fantasme de journalistes en mal de sensations...
Mais pour arriver aux affaires, encore faut-il que la droite nationale mette toutes les chances de son côté. Chacun doit y mettre du sien. Nous ne pouvons donc que saluer l'initiative de Marion Maréchal de proposer, comme l'a toujours préconiser Eric Zemmour, l'émergence d'une véritable "union des droites".
Union ne veut pas dire fusion. Les différences entre le RN, Reconquête, les LR éclairés, Debout la France de Nicolas Dupont Aignan, les Patriotes de Florian Philippot sont nombreuses, mais tous sont attachés à la survie de la France. Cette union, compte tenu des circonstances, est donc possible. Il en va de l'avenir non seulement de notre nation, mais aussi de notre civilisation.
Espérons donc que, très vite, l'ensemble des formations se retrouve derrière une plate-forme commune capable de rassembler le plus grand nombre de nos compatriotes. Seul ce "Bloc national" pourra battre le "Front populaire", sorte de NUPES ripolinée, et le parti macroniste.
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lundi, 10 juin 2024
Il est temps que s’impose à droite une véritable « synthèse nationale »
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Dimanche, la France s’est exprimée. Elle a clairement manifesté sa volonté de rupture avec la politique européiste et mondialiste imposée depuis des décennies par les partis du Système : nous ne pouvons que nous en féliciter.
En mettant les forces nationales, souverainistes et identitaires en tête avec près de 40% des voix (RN + Reconquête + les autres « petites » listes), elle a enfoncé le clou un peu plus encore : là, nous nous réjouissons.
Le RN de Jordan Bardella réussit une belle performance et Reconquête !, en franchissant la barre fatidique des 5%, réussit son pari audacieux de devenir une force politique conséquente. Félicitons Marion Maréchal pour la campagne remarquable qu’elle a menée ces derniers mois. En faisant élire cinq de ses colistiers, elle permet au camp national de peser davantage encore face à la tyrannie bruxelloise.
Si les forces nationales pouvaient fêter hier soir leurs victoires respectives dans le calme et la bonne humeur, il n’en était pas de même dans le camp mondialiste. Il faut se méfier des bêtes blessées. Macron nous en a fait la pathétique démonstration en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale. Il y était déjà presque minoritaire ; il risque fort de s’y retrouver atomisé.
Curieuse et hasardeuse décision… Macron n’est pas De Gaulle, ni Mitterrand.
Quand le général, en 1968, dissout, après les émeutes de mai, l’Assemblée, il sait qu’il incarne, après un mois de « chienlit », le « parti de l’ordre ». Et ce sera un raz de marée gaulliste en juin. Mitterrand, en 1981 puis en 1988, fort de ses victoires présidentielles, peut se permettre d’en faire autant pour obtenir une majorité stable au Palais Bourbon. Chirac, en 1997, tente sa chance mais cela ne lui porte pas bonheur… Macron devrait méditer sur ce dernier cas.
Quoi qu’il en soit, les élections législatives prochaines (30 juin et 7 juillet) ne pourront être gagnées par les forces patriotiques que si celles-ci adoptent une stratégie unitaire. Aujourd’hui, la droite nationale est « plurielle », il faut en tenir compte.
Déjà, dans le camp mondialiste, les appels à un « front commun antifasciste » se multiplient. Une fois de plus, la macronie, la gauche et l’extrême gauche sont sur la même fréquence. Elles agitent l’épouvantail désuet de la « résurgence du mal absolu ». Elles comptent s’en sortir en imposant la peur, mais la ficelle est désormais un peu trop grosse, l’entourloupe marche de moins en moins...
Oui, il est temps que s’impose à droite une véritable « synthèse nationale » pour sauver la France face aux fléaux auxquels elle se trouve confrontée, qu’il s’agisse de la mondialisation ou de l’islamisation. Espérons que la raison l’emportera et que chacun saura, dans l’intérêt de notre nation et de notre civilisation, mettre de côté les prétentions et les dissensions…
Réponse très rapidement.
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samedi, 08 juin 2024
Le 9 juin, le vote "utile", c’est le vote pour la liste de Marion Maréchal…
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Nous l’avons dit et redit, nous l’avons écrit : nous ne nous faisons plus aucune illusion sur l’avenir, ni même sur la raison d’être, de l’Union européenne. L’UE, telle qu’elle est aujourd’hui, n’est plus réformable. Elle est devenue une structure technocratique et supranationale, un véritable marchepied vers la gouvernance mondiale… Pour sauver la France, il faut donc en sortir et, autant que faire se peut, au plus vite.
Cela étant dit, cette nécessité ne se réalisera pas avant le 9 juin, date du prochain scrutin européen. Alors, que faire ?
Lorsque nous sommes confrontés à un problème, le seul choix qui doit s’imposer, c’est celui qui sert l’intérêt national.
Certains, par pureté idéologique ou par refus des carcans bruxellois, pensent qu’il faut snober cette échéance en se réfugiant dans l’abstention ou le vote nul. C’est oublier la maxime « qui ne dit mot, consent ». Qu’on le veuille ou non, s’abstenir dans le système démocratique, c’est servir les intérêts de nos adversaires. C’est-à-dire ceux des partis de l’anti-France qui vont de l’extrême gauche islamo-wokiste aux résidus de la pseudo droite, dite "républicaine", d’antan.
Le choix ne peut se faire qu’entre les différentes listes se réclamant du courant national. Et, à ce jour, elles sont pléthore…
Il y a bien sûr les listes de souverainistes, comme celle des Patriotes de Florian Philippot, celles de nationalistes, telle la liste du courageux avocat toulousain Maître Pierre-Marie Bonneau, auxquelles il faut en ajouter quelques autres, comme celles de l’UPR de François Asselineau ou de l’Alliance rurale (Nicolas Dupont-Aignan s’étant, pour sa part, retiré récemment de la compétition). Mais aucune d’entre elles, aussi sympathiques soient-elles, ne peut espérer passer la fameuse barre des 5% lui permettant d’avoir des élus. Par conséquent, les deux seules listes qui peuvent jouer un rôle sont celles du Rassemblement national, menée par Jordan Bardella, et celle de Reconquête, conduite par Marion Maréchal. Rappelons que pour la France, il y a 81 sièges à pourvoir et que leur répartition se fait en fonction des résultats des différentes listes qui passent la barre fatidique.
L’intérêt national, c’est qu’il y ait un maximum d’élus nationaux le 7 juin.
À quelques semaines du scrutin, si l’on s’en tient aux sondages, la liste du RN arrive largement en tête, avec près de 30% des intentions de vote, et celle de Reconquête oscille entre 5 et 7%. Le total des deux listes tourne autour de 40%, ce qui équivaut, à peu près, au score de Marine Le Pen au second tour de la dernière présidentielle (2022). Tenons-nous en à cette hypothèse…
Avec 30% des suffrages exprimés, la liste RN peut espérer avoir une trentaine d’élus. Si la liste de Marion Maréchal fait plus que 5%, elle en aura quatre ou cinq (en dessous, elle n’en aura aucun).
J’entends parfois, ici et là, des amis qui ont soutenu Éric Zemmour lors de la présidentielle, éblouis peut-être par les sondages actuels, me faire part de leur intention de voter "utile" aux européennes en donnant leur voix à la liste RN. Font-ils le choix de l’efficacité ? Si la finalité est d’avoir un maximum d’élus nationaux au Parlement européen, permettez-moi d’en douter…
Je ne remets pas en cause leur sincérité mais, par manque d’information, ils ne connaissent pas tous les rouages de ce type de scrutin. Je les invite donc à réfléchir sur les cas de figure suivants :
• Dans la perspective la plus vraisemblable évoquée ci-dessus, si 1% des électeurs potentiels de Marion se reporte sur la liste RN, plaçant ainsi Reconquête en-dessous des cinq points, cela fera peut-être un élu en plus pour le RN mais cela fera surtout aucun élu pour Reconquête et donc, à l’arrivée, au mieux trente-et-un élus nationaux au lieu de trente-quatre ou trente-cinq… Est-ce un bon calcul ?
• Second cas de figure : la liste de Marion Maréchal dépasse les 5%. Cela ne fera pas un élu en moins pour le RN, mais cela fera quatre ou cinq élus de plus pour le courant national. Ce qui, bien sûr, ne peut être que bénéfique pour la France !
Le parti Reconquête sera-t-il l’instrument permettant au RN et à la droite nationale dans son ensemble de sortir de son isolement ?
Vous le savez, à Synthèse nationale, notre préférence va plutôt à la liste conduite par Marion Maréchal. Il en a été de même, il y a deux ans, lors de la présidentielle, avec Éric Zemmour. Nous avons à maintes reprises exposés nos critiques à l’encontre de ce qu’est devenu le Rassemblement national ces dernières années. Néanmoins, nous considérons que ce parti, malgré ses dérives "dédiabolisatrices", sa quête de "respectabilité" et ses votes douteux à l’Assemblée nationale, fait partie de notre courant de pensée. Nous n’allons donc pas nous plaindre de le voir progresser comme c’est le cas actuellement.
En revanche, le problème qui a toujours été celui, d’abord du Front national, puis du RN, c’est l’impossibilité, faute de partenaire(s) conséquent(s), de pouvoir contracter des alliances. Or, en France, c’est un fait, il est impossible d’arriver seul au pouvoir (le PS s’est allié avec le PC, le RPR avec l’UDF, Macron avec le Modem...). Bref, jusqu’à aujourd’hui, en dehors de quelques alliances ponctuelles avec des groupuscules éphémères, le FN/RN est demeuré cloîtré dans une solitude certaine. L’émergence de Reconquête, qui clame sa volonté de voir se réaliser l’union des droites, est peut-être la chance historique de notre famille politique. Mais encore faut-il que cette émergence se confirme et se consolide… Espérons aussi que, d'un côté comme de l'autre, au cours de cette campagne, on mette de côté les rancunes et les invectives inutiles...
Les prochaines élections européennes sont donc cruciales pour l’avenir de la droite nationale et, plus encore, pour l’avenir de la France. Voilà pourquoi, le 9 juin, nous vous invitons à voter pour la liste Reconquête conduite par Marion Maréchal !
Editorial publié le 11 avril dernier.
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jeudi, 16 mai 2024
IMMIGRATION & INSÉCURITÉ ET SYNTHÈSE NATIONALE VA AVOIR 18 ANS !
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Éditorial du n°66 (printemps 2024) de la revue Synthèse nationale
Il faut être buté comme un électeur de LFI, naïf comme un Vert ou benêt comme un Macroniste pour ne pas faire le rapprochement entre immigration et insécurité. Cependant, afin d’éviter toute interprétation abusive de la part de nos "amis les bien-pensants", je précise d’emblée que lorsque je parle ici d’"immigration", je fais la part entre ceux qui souhaitent véritablement s’assimiler, il y en a, et ceux qui, hélas en trop grand nombre, viennent chez nous, au mieux pour profiter des avantages sociaux que notre système leur offre, au pire pour subvertir, physiquement et mentalement, notre nation et, de fait, détruire notre civilisation au profit de la leur.
Le simple fait d’exposer de manière aussi factuelle cette réalité était, il n’y a pas si longtemps, quelque chose d’impensable. Il fallait être téméraires (et clairvoyants), comme un Jean-Marie Le Pen ou un militant nationaliste, pour annoncer que l’importation massive, sur notre continent, de populations venues de loin allait, à terme, créer des problèmes incommensurables. Seulement, voilà : les cris d’alarme des patriotes n’ont pas été entendus et aujourd’hui, nous payons très cher l’incurie des dirigeants écervelés qui se sont succédé, qu’ils soient socialistes ou libéraux.
En janvier 2015, avec le massacre de la rédaction de Charlie hebdo et la prise d’otages dans un supermarché parisien, les Français découvraient avec stupeur la présence parmi eux de gens qu’ils avaient accueillis mais qui les détestaient… Incroyable (pour le bobo de base) mais véridique ! Puis survinrent les attentats du Bataclan, du Stade de France, de Nice, les assassinats du Père Hamel, près de Rouen, de Samuel Paty dans les Yvelines, de policiers, d’enseignants, de chefs d’entreprises, de jeunes qui voulaient simplement vivre leur vie, de Français comme les autres… Nous n’allons pas dresser ici la liste - qui ne cesse de s’allonger - des crimes, en France de l’islamisme ou des voyous issus de l’immigration sauvage. Elle croît semaine après semaine et désormais, aucun village de France n’est vraiment à l’abri. Ce qui, pour autant, n’empêche pas certains imbéciles, enfermés dans leur tour d’ivoire, prisonniers de leurs certitudes idéologiques, de continuer à nier cette réalité, sur les plateaux de télévisions, dans la presse ou au sein de la classe politique…
Les Français en ont assez !
Dieu merci, les Français (ceux qui voient vraiment ce qu’il se passe autour d’eux) sont de plus en plus nombreux à prendre conscience de la situation. Pourtant, pendant des décennies, on les a intoxiqués avec l’idée que l’immigration serait une chance pour la France. On leur a répété que ceux qui s’y opposaient étaient forcément des nostalgiques de Vichy ou des admirateurs du IIIe Reich. On leur a fait peur de manière à ce qu’ils restent dans les clous et continuent à voter sagement pour les partis du Système. Ce qu’on voulait leur dissimuler, c’est que l’immigration faisait surtout l’affaire de l’hyperclasse. Qu’elle servait à la fois les intérêts du grand patronat (qui y trouvait une main d’œuvre facile à exploiter permettant de faire pression à la baisse sur les salaires) et ceux des syndicats et partis marxistes (à la recherche d’un prolétariat de substitution, les ouvriers "de souche" s’étant rallié au Front national dans les années 1980-1990). Évidemment, à l’arrivée, les seuls perdants dans cette affaire, c’étaient eux, c’était notre pays…
Mais les faits sont têtus et la vérité finit toujours par l’emporter. Nos compatriotes se réveillent et, petit à petit, l’idée d’une reprise en main de leur destin fait son chemin. L’immigration qui engendre chômage, insécurité, perte des repères et des valeurs traditionnelles, pauvreté et menaces pour notre identité, est désormais largement rejetée. Les bobards colportés par les tenants du Système ne marchent plus. Et, au-delà de l’immigration, c’est l’asservissement aux diktats de l’Union européenne qui est également remis en cause. L’heure approche où la France peut redevenir elle-même. Cela fait 18 ans que Synthèse nationale se bat pour cela, et si les choses vont dans le bon sens, c’est aussi parce que nous y avons contribué à notre (modeste) niveau.…
Avoir 18 ans…
En effet, lorsqu’au printemps 2006 nous avons décidé de créer, d’abord le site quotidien d’information Synthèse nationale, puis la revue éponyme, nous voulions doter la Droite nationale et identitaire "non reniée" d’un espace de rencontre et de réflexion ouvert à toutes ses différentes sensibilités. Loin de nous l’idée de faire de Synthèse nationale un nouveau mouvement unitaire. Il s’agissait juste d’introduire au sein de notre famille d’idées un nouvel état d’esprit. Faire en sorte que plus personne ne se regarde en chiens de faïence et que tous se battent, côte à côte, avec leur originalité propre, pour sauver le plus petit dénominateur commun qui nous anime, à savoir l’amour immense de notre patrie, la France.
C’est ce que nous avons fait, à travers notre revue, notre maison d’éditions, nos multiples campagnes de sensibilisation sur divers sujets, nos "Journées Bleu-Blanc-Rouge" annuelles…, tout au long de ces 18 années de Synthèse nationale. Et nous nous félicitons de constater que, depuis 2006, malgré quelques anicroches, les choses ont plutôt évolué dans le bon sens. Tout cela a aussi été possible grâce à la fidélité et au soutien de nos lecteurs que nous ne remercierons jamais assez. Nous le savons, il reste beaucoup à faire. Aussi n’entendons-nous pas nous arrêter en si bon chemin.
Au-delà des péripéties électorales du mois de juin prochain qui peuvent entraîner une véritable redistribution des cartes (cf. l’article suivant cliquez là), nous continuerons avec enthousiasme notre combat !
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lundi, 06 mai 2024
J'ai regardé le face-à-face sur CNews avec Sarah Knafo, elle a été remarquable...
Les lecteurs de Synthèse nationale le savent, si nous soutenons avec entrain la liste de Marion Maréchal cliquez ici, nous restons parfois dubitatifs sur la stratégie de la direction parisienne de Reconquête! Stratégie inspirée, dit-on, par Sarah Knafo. Ce fut le cas notamment cliquez ici suite aux mobilisations unitaires de 2022 et 2023 pour sauver Callac, Saint-Brévin ou encore, plus récemment, Dol-de-Bretagne du grand remplacement orchestré par les sbires du pouvoir macronien... La pusillanimité de certains cadres parisiens de R! avait alors eu le don de décourager, on peut le comprendre, de nombreux camarades...
Cela dit, j'ai regardé ce matin le face-à-face sur CNews où Sonia Mabrouk recevait justement Sarah Knafo. Jusqu'à présent, je n'avais jamais eu l'occasion de voir une émission avec cette jeune femme. Je dois dire que celle-ci a été remarquable. Je craignais, compte tenu des expériences citées ci-dessus, qu'elle adopte une attitude "marinesque", cherchant le consensuel en minimisant les idées, il n'en fut rien.
Bien au contraire, la troisième de liste de Reconquête!, convaincante, a entièrement assumé les fondamentaux de la droite nationale non-reniée que son parti doit incarner aujourd'hui. Elle a, bien sûr, dénoncé avec vigueur l'agression dont a été victime cliquez là samedi Éric Zemmour à Ajaccio et la manipulation médiatique qui suivit. Elle a aussi défendu avec talent une ligne purement identitaire face à l'immigration incontrôlée. Elle a rappelé, non sans malice, qu'une élection n'est jamais gagnée trois ans avant en énumérant la liste des nombreux politiciens qui, sous la Ve République, sont tombés de haut. Elle a enfin expliqué que, pour arriver au pouvoir, la droite nationale devait se rassembler en respectant la personnalité de chacun et mettre les volontés hégémoniques de côtés.
C'est en effet à l'édification de ce vaste rassemblement salvateur que nous devons oeuvrer aujourd'hui. Un rassemblement de toutes les sensibilités qui font la richesse de notre famille d'idée. À l'heure où notre continent subit une invasion que certains osent encore nier, nous ne pouvons donc que nous réjouir des propos tenus ce matin par Sarah Knafo. L'heure n'est plus aux tergiversations stériles, elle est à l'efficacité offensive.
Roland Hélie
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dimanche, 05 mai 2024
LÂCHE AGRESSION CONTRE ÉRIC ZEMMOUR À AJACCIO
Éric Zemmour lâchement agressé dans le dos par une hystérique antifa à Ajaccio.
Alors qu'il menait campagne sur le marché de la préfecture de la Corse, accompagné par plusieurs candidats de la liste de Marion Maréchal, et qu'il recevait un accueil plus que favorable de la part de la population, le président de Reconquête ! a été lâchement agressé par une bande de nervis. Heureusement, Éric Zemmour, déjà rôdé à ce type de danger, s'est courageusement défendu et a repoussé l'hystérique qui s'était jetée sur lui par derrière. Le soir même, malgré la violence gauchiste, il a tenu un grand meeting qui a rassemblé des centaines de patriotes corses venus l'acclamé.
Notons au passage le silence assourdissant de la classe politique face à cette odieuse agression. D'habitude si prompte à l'indignation volubile lorsque l'on découvre une svastika taguée sur une boite à lettres ou tracée à la craie derrière une vespasienne, celle-ci reste bien muette aujourd'hui. Quant-aux plumitifs de la presse aux ordres, ils ont tenté, sans grand succès il faut bien le dire, de travestir le déroulement des faits en confondant sournoisement les agresseurs et l'agressé.
Ce terrible incident révèle, une fois de plus, la nécessité d'en finir avec les agissements criminels des gangs islamogauchistes. Dans un État national digne de ce nom, il faudra mettre hors la loi les groupes prétendus anti-fascistes qui manipulent les cerveaux et agressent les patriotes ; il faudra aussi en finir avec les partis, tels LFI et quelques autres, qui encouragent le terrorisme et cautionnent les agissements des milices islamistes sur notre sol.
En attendant, manifestons notre totale solidarité militante avec Éric Zemmour et espérons que, dorénavant, Darmanin, le matamore de la place Beauvau, mettra autant de zèle à veiller au bon déroulement de la campagne qu'il en met à s'acharner contre les organisations nationalistes et identitaires qui elles, soulignons-le, ne se livrent à aucune violence. On peut toujours rêver...
Roland Hélie
Sur ce sujet, lire aussi l'article de Patrick Jardin publié sur Riposte laïque cliquez ici
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13:18 Publié dans Editoriaux, Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 10 avril 2024
Les héroïnes de Besançon :
Deux jeunes femmes au courage exemplaire ont participé à leur manière au carnaval de Besançon dimanche dernier. Elles ont en effet défilé en brandissant des pancartes dénonçant le développement de la criminalité liée à l'immigration incontrôlée. Ces jeunes femmes appartiennent au collectif identitaire Némésis cliquez ici qui, depuis quelques années, agit efficacement pour soutenir les femmes agressées.
Il n'en fallait pas plus pour susciter l'hystérie des valets locaux du Système qui, par l'intermédiaire du maire de la capitale franc-comtoise, une dénommée Anne Vignot (écolo immigrationniste), en appellent à la répression contre ces valeureuses résistantes.
Pourtant, cette manifestation improvisée a eu le mérite de susciter dans la nombreuse assistance présente l'approbation ou, tout du moins, l'interrogation. Il s'agit donc d'une victoire pour nos jeunes et téméraires camarades. Cela, le maire écolo et ses sbires ne peuvent le supporter.
Viendra vite le temps où la Vignot et les autres collabos de cette ville devront, ici comme ailleurs, enfin rendre des comptes.
S N
Au même moment, des militantes ont déployé une banderole cliquez là en plein centre ville de Besançon.
11:59 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 03 avril 2024
Bonne nouvelle : le site de Riposte laïque, piraté la semaine dernière, fonctionne à nouveau
Voilà l’image cauchemardesque à laquelle ont eu droit pendant tout le week-end de Pâques les dizaines de milliers de visiteurs qui ont voulu consulter Riposte Laïque pour bénéficier d’une information différente de celle de la propagande officielle.
Mais, fort heureusement, les amis de Pierre Cassen ont travaillé d'arrache-pied pour rétablir le site durant toutes les Fêtes pascales. Et, depuis ce matin, le site est à nouveau consultable, et c'est tant mieux.
En voulant faire taire ce média non-conformiste, les thuriféraires de la pensée dominante se sont attaqués à l'ensemble de l'opposition nationale et identitaire. Mauvaise pioche car ils ont sous-estimé la capacité de réaction de nos amis... Tant pis pour eux et que vive Riposte laÏque.
Synthèse nationale
Pour consulter le site de Riposte laïque cliquez ici
01:10 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 20 mars 2024
IL FAUT SAUVER LE SOLDAT "RIPOSTE LAÏQUE" !
Depuis près de quinze ans, Riposte laïque se bat sans relâche, avec un courage remarquable, contre l'islamisation de notre pays et pour la défense de la France française... Je dirais, un peu "comme nous".
Enfin, pas tout à fait "comme nous" car Riposte laïque à une particularité, et non la moindre, par rapport "à nous", c'est que la plupart de ses responsables vient de la gauche, voire de l'extrême gauche. Mais cela ne nous empêche pas de nous battre côte à côte aujourd'hui. Comme quoi, en politique, tout peut arriver...
En quinze ans, Riposte laïque est devenue un allié incontournable dans le combat que nous menons tous pour sauver notre patrie. Je ne compte plus les réunions, les conférences, les colloques que nous avons, Pierre Cassen son fondateur et moi, tenus ensemble. Sans oublier les campagnes, comme celle de Callac il y a quelques mois... Nous avons même édité, en juin dernier, un livre "Transgression, voyage du camp du bien... vers le camp du mal" cliquez ici dans lequel, Pierre, ainsi que notre Ami Bernard Germain, lui aussi venu de l'extrême gauche, expliquent leurs prises de conscience et leurs ralliements à la cause nationale et identitaire.
Mais, justement parce que Riposte laïque est issue de la gauche, "du camp du bien", le Système ne supporte pas cette transgression et il entend lui faire payer très cher. Cette organisation est aujourd'hui menacée dans son existence même. Une pluie de procès s'abat sur elle et ses responsables sont persécutés par les petits flics de la pensée dominante qui ne rêvent que de les réduire au silence... Cette situation est intolérable, en attaquant Riposte laïque, le pouvoir attaque toute la résistance nationale et identitaire. Il n'y a donc pas à tergiverser, nous devons tous faire bloc pour sauver Riposte laÏque...
Ce soir mes Amis, "Nous sommes tous Riposte laïque !"...
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Pour aider RL à faire face à la répression cliquez ici
Voici le message de Pierre Cassen, fondateur de RL :
Dans les jours qui viennent nous publierons un entretien exclusif avec Pierre Cassen qui nous expliquera l'évolution de la situation.
RAPPEL À NOS AMIS DE BRETAGNE :
20:01 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 15 mars 2024
Interview d'Emmanuel Macron : une prestation pitoyable et grotesque.
Retenez-moi ou je fais un malheur !
Synthèse nationale
Prisonnier de sa posture jusqu’au-boutiste, plus matamore que matador, un chiffon rouge dans une main, en guise de muleta, et un cure-dents dans l’autre, en lieu d’épée : Emmanuel Macron est apparu hier au soir, une fois de plus, dans sa criante, sa cruelle vérité. Celle d’un moulin à paroles creuses et à formules alambiquées qui prend ses désirs pour des réalités, brasse de l’air et, en fin de compte, ne produit que du vent.
Sa France, financièrement dans le rouge, est en quasi-faillite. Elle est l’un des États européens les plus désindustrialisés. Son taux de chômage reste à un niveau inquiétant. Son agriculture est au bord de l’asphyxie. Elle se révèle incapable de reprendre la main en matière d’immigration et sa communauté nationale se divise, se délite. Le wokisme abrutit ses universités et grandes écoles. Une partie de ses flics et de ses profs déclarent vivre désormais dans la peur. Une partie de ses maires jettent l’éponge. Ses banlieues menacent en permanence de s’enflammer au moindre prétexte tandis que des mafieux en noir y règlent leurs comptes à la kalachnikov. Son armée, dont le budget a jusqu’ici servi de variable d’ajustement, se trouve réduite à la portion congrue ; matériellement échantillonnaire, manquant de munitions, sans véritable réserve, elle est incapable pour l’heure de faire face à une guerre de haute intensité… Et notre omniprésident, omniprésent, omniscient, omnipotent, nous parle de « fin de l’insouciance », de « guerre existentielle », de « sécurité des Français qui se joue en Ukraine ». Il nous enjoint d’être forts et de ne fixer aucune limite à notre soutien à Kiev…
Cette détermination feinte, ce virilisme de pacotille, ces coups de gueule surjoués, qui inquiètent notre population et nos alliés bien plus qu’ils ne les galvanisent, doivent bien faire rire à Moscou… Pathétique et grotesque : que dire, que retenir d’autres de ces trente-six minutes d’entretien ? Décidément, les trois années à venir vont être bien longues…
15:42 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 21 février 2024
Pour le RN, être présent à la cérémonie pour Manouchian, est-ce une bonne idée ?
Vouloir assister à la pathéonisation du communiste Missak Manouchian participe, finalement, à la volonté de Marine Le Pen de faire de son parti un parti comme les autres. C'est son choix, elle est logique avec elle-même. Nous ne nous étendrons donc pas là-dessus.
Néanmoins, puisque l'occasion nous en est donnée, il nous semble opportun de rappeler qu'au sein même du Front national, à l'époque où il était présidé par Jean-Marie Le Pen, ce n'étaient pas les héros de la Résistance qui manquaient. Ceux-ci, pour la plupart, n'avaient pas attendu la rupture du pacte germano-soviétique pour s'engager.
Dans le n°24 de la collection des Cahiers d'Histoire du nationalisme, consacré au cinquantième anniversaire de la création du FN, nous avions justement publié cette liste (non exhaustive).
Nous pourrions aussi parler de la résistance monarchiste incarnée par Honoré d'Estienne d'Orves, ou par Pierre de Bénouville... et du colonel François de La Rocque, fondateur des Croix de feu, mort à son retour de captivité (après avoir été injustement traité).
Il est facile aujourd'hui pour les chiens de garde de la pensée dominante de donner, plus de 80 ans après les faits, des "brevets de bonne conduite". Mais ceux-ci doivent se mettre une fois pour toute dans leurs petites têtes que, dans ce domaine comme dans bien d'autres, la droite nationale n'a de leçons à recevoir de quiconque...
Alors, pourquoi foncer dans le panneau et s'obstiner à honorer un communiste ? D'autant, on le sait, qu'il y a beaucoup à dire sur l'attitude du PC entre 1939 et 1941 (et même après)...
S N
Voici la liste publiée dans le n°24 des Cahiers d'Histoire du nationalisme. Tous appartiennent à la longue marche du FN, liste non exhaustive : des extrémistes ?
Michel de Camaret, Compagnon de la Libération
Augustin Jordan, Compagnon de la Libération
Georges Bidault, Compagnon de la Libération, successeur de Jean Moulin et qui faillit présider le Front National en 1972
Colonel Horace Savelli, Compagnon de la Libération
Pierre Clostermann, Compagnon de la Libération, héros des combats aériens sur La Manche
Jean-Louis de Camaret, frère de Michel, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
Commandant Serge Grosjean, Ancien chef du Maquis de l’Oisans
Rolande Birgy, Juste parmi les Justes, inscrite au Monument Yad Vashem de Jérusalem
Armelle Bonnefond, Médaillée de la Résistance, évadée du train de la déportation
Jean Valette d’Osia, Général d’Armée – chef du Maquis haut-savoyard – Grand Croix de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 14-18 – Croix de Guerre 39-45 – Médaille des Evadés – Rosette de la Résistance
Raymond Merentie, Résistant de l’armée secrète bas-alpine, Croix de Guerre avec Palme, Médaille de la Résistance
Docteur Jacques Lafay, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
Robert Hemmerdinger, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance, Médaille de la France Libre, Médaille des blessés
André Figueras, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance
Général Georges Noël, Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Médaillé militaire 1944, Croix de Guerre 39-45, Croix de la Valeur Militaire
Commandant Louis Ressicaud, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, 7 citations
Général Jean Quelennec, Commandeur de la Légion d’Honneur, Croix de la Valeur Militaire, Croix de Guerre des TOE
Pr Pierre Routhier, Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 39-45, Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure
Gilbert Garnier, Résistant FFI 42-44, Interné Déporté, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance
Marie-Antoinette Colin, Ancienne déportée, Médaille de la Résistance, Croix du Combattant
Capitaine de Vaisseau Pierre Chesnais, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance
Pr Roger Asselineau, Médaille de la Résistance
Vincent Saint-Gratien, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille militaire,
Jacqueline Keller, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille de la France Libre
Général Jean de Rostolan, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Croix de Guerre 39-45 avec Palmes, plusieurs fois cité
Alexis Arette, Médaillé Militaire, Croix de Guerre 39-45
Alain de Sancy, Croix de Guerre 39-45, Croix du Combattant Volontaire
Colonel Antoine Argoud, Polytechnicien, Colonel de Cavalerie, Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Adjoint des généraux de Lattre de Tassigny, Massu et Salan.
Jean-Baptiste Biaggi, Croix de Guerre, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Grand Invalide de Guerre
Colonel René Challe, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Croix de la Valeur Militaire,
Jean de Mailly de Nesle, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 39-35, Résistant déporté
Bernard Gsell, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance, Médaille des déportés, Croix du Combattant volontaire de la Résistance
Louis Doare, Chevalier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance
André Delacotte, Croix de Guerre 39-45, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
Commandant Léon Rolland, Croix de Guerre avec Étoile d’Argent, Médaille Militaire, Croix de la Valeur Militaire avec Étoile de Vermeil, Officier de la Légion d’Honneur, Radio Mitrailleur en 44-45 sur B 26 Marauders de l’US Air Force
Colonel André Bordes, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de la Valeur Militaire, 3 Citations, Combattant volontaire de la Résistance, Interné Résistant, Grand Invalide de Guerre
Jean Boulic, Pilote des Forces Aériennes Françaises Libres, Combattant Volontaire de la Résistance
Dr Jean-Jacques Plat, Médaillé Militaire, Médaille des Evadés, Croix du Combattant volontaire de la Résistance.
Lire le CHN (n°24) consacré au FN cliquez ici et celui (CHN n°18) consacré à Honoré d'Estienne d'Orves cliquez là
Lire aussi le livre de Didier Lecerf consacré à François de La Rocque cliquez là
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mercredi, 07 février 2024
FRANCE, LIBÈRE-TOI !
Roland Hélie
Editorial du n°65 de la revue
Synthèse nationale (Hiver 2023-2024) cliquez là
Le 9 juin prochain les électeurs de l’ensemble des pays qui forment ce que l’on appelle « l’Union européenne » vont élire les députés censés les représenter au Parlement européen. La belle affaire ! Une élection en plus et une multitude de pouvoirs en moins pour les peuples européens… En effet, 45 ans après la première élection au suffrage universel de cette assemblée, en juin 1979, force est de reconnaître qu’elle ne sert pas à grand-chose, si ce n’est que contribuer à la réduction de notre indépendance nationale et au recasement de quelques politicards en manque de mandats.
En fait, au-delà de sa caution « démocratique » qu’est son « parlement », c’est sur l’utilité de l’Union européenne qu’il convient maintenant de s’interroger. Si l’idée d’une communauté économique européenne pouvait sembler séduisante au lendemain du désastre de la Seconde Guerre mondiale, force est de constater que son aboutissement, à savoir l’Europe intégrée d’aujourd’hui, n’a plus rien de réjouissant. L’Europe devait garantir la liberté et la prospérité de ses peuples et, finalement, elle n’engendre que soumission, contraintes et décadence. L’Union européenne qui aurait dû s’imposer comme une puissance souveraine au niveau planétaire est devenue un marchepied pour les thuriféraires de la gouvernance mondiale qui entendent, à terme, imposer leur pouvoir sur la planète. Macron et sa clique n’en étant que les petits serviteurs locaux… Il est donc plus que temps de quitter cette machine à broyer les peuples et les nations.
Sortir de l’Europe, c’est justement ce que préconise notre ami Bernard Germain dans son dernier ouvrage que nous venons de publier (1). Il y démontre un par un les méfaits de cette construction insensée qui ne repose que sur la soif de profits immédiats, la vassalisation aux organismes mondialistes (à commencer par l’OTAN), la volonté d’accentuer le grand remplacement et l’acharnement contre les réactions identitaires de chacun. Face à cela, il propose tout simplement de reconquérir notre indépendance nationale.
Indépendance nationale ne signifie pas « mépris » ou « conflits » avec les autres nations européennes…
Bien au contraire, c’est en redevenant ce que nous aurions dû rester que nous pourrons établir des partenariats équilibrés et cordiaux avec nos voisins. C’est en redevenant cette nation unie et forte qui, dans l’Histoire, a joué un rôle primordial que nous serons à nouveau respectés et enviés. Ce n’est pas en restant la cinquième roue d’une carriole hétéroclite qui s’avance vers l’abîme, que nous redonnerons à notre peuple sa fierté, son audace et sa grandeur…
Mais, revenons aux élections européennes qui approchent. Selon tous les pronostics, celles-ci devraient voir s’accentuer sur l’ensemble du continent une poussée significative des droites nationales et identitaires, ce dont nous nous réjouissons. Certes, la plupart d’entre elles ne préconisent pas encore l’éclatement final et salvateur de l’UE, mais leurs positions respectives, de plus en plus réservées à l’encontre du despotisme bruxellois, vont dans le bon sens. En France, les deux principales listes nationales annoncées, celle du Rassemblement national conduite par Jordan Bardella et surtout celle de Reconquête ! menée par Marion Maréchal, se montrent très critiques par rapport à la destinée de l’UE. Mais le parlement européen n’a pas, et n’aura jamais, un pouvoir suffisant pour refreiner réellement les décisions nationicides de la Commission dirigée par la mondialiste Ursula Von der Leyen. Non ! Décidément non, la France n’a plus rien à faire dans cet étouffoir.
Au-delà de la critique, la sécession salvatrice…
S’il y a peu de chances que d’ici juin, en France, les listes nationales en arrivent à cette conclusion. Il n’empêche que l’ampleur de leurs scores respectifs sera significatif. Ils incarneront la révolte grandissante au sein de notre peuple à l’encontre de la mainmise oppressante de la Commission. Ils prouveront aussi la volonté de voir enfin naître en France ce véritable « bloc national » que nous préconisons dans les colonnes de Synthèse nationale depuis si longtemps. Un « Bloc national » respectant toutes les sensibilités et allant de frange souverainiste de la droite modérée jusqu’à l’avant-garde nationaliste du mouvement populaire et patriotique. Le plus petit dénominateur commun de ces forces complémentaires étant l’amour de la France et la conscience d’appartenir à une civilisation qui a éclairé le monde.
Depuis cinquante ans, le curseur se déplace vers « la droite ». Les utopies post-soixante-huitardes et leur émanation wokiste tournent à la ringardise. Face à la globalisation néfaste à notre économie, face à la destruction programmée de nos repères historiques et ethniques, face à une immigration massive et incontrôlée, les Français aspirent à l’indépendance, la liberté, à la défense de leur identité. Alors, plus que jamais, il est temps de scander haut et fort notre vieux cri de guerre rassembleur : « France libère-toi ! »
(1) L’Union européenne : en sortir… au plus vite ! Bernard Germain, préfacé par Alban d’Arguin, Synthèse nationale, 2023, 272 p., 25,00 €. cliquez ici
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dimanche, 28 janvier 2024
18 ans de combat national et identitaire : Synthèse nationale, plus que jamais !
Synthèse nationale a été créée en 2006. Cette année, cela fait donc 18 ans que, chaque jour avec le site d’information et chaque trimestre avec la revue, nous contribuons à ce vaste travail de réinformation indispensable pour susciter le salvateur réveil de notre peuple.
Et, force est de le reconnaître, ce travail commence à payer. Chacun peu l’observer, depuis 18 ans, le curseur se déplace de plus en plus « vers la droite », ce dont nous ne pouvons que nous féliciter.
Si les yeux d’un nombre croissant de nos compatriotes se dessillent aujourd’hui, c’est grâce à l’immense combat mené depuis des décennies par l’ensemble des forces nationales et identitaires. Au sein de ce vaste mouvement de redressement patriotique, Synthèse nationale, de par son travail éditorial et militant, a joué pleinement son rôle.
Seul le soutien fidèle de nos abonnés et de nos donateurs a permis de tenir depuis aussi longtemps et d’accroître notre audience. Mais, ne soyons pas naïfs, il reste encore beaucoup à faire.
Pour amplifier notre offensive, nous avons besoin de votre aide. Abonnez-vous à notre revue, achetez et diffusez les livres que nous publions, faites connaître notre site autour de vous. L’heure de la Libération nationale et identitaire sonnera bientôt. À nous tous de faire en sorte qu’elle ne tarde pas trop…
R H
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samedi, 27 janvier 2024
Synthèse nationale, plus que jamais !
Il y a quelques semaines, Emmanuel Macron nommait le gouvernement Attal. Il ne fallait pas, alors, être grand clerc pour saisir l’objet essentiel de l’opération : relancer non pas la France mais un exécutif déjà à bout de souffle 21 mois après la réélection du président de la République et, au passage, appuyer là où ça fait mal chez Les Républicains... Sur notre blog, nous écrivions : « Les cocus patentés qui, il y a dix-sept ans, ont aimé se faire avoir par Sarkozy, adorent déjà ce nouveau cabinet. Ils veulent y voir le signe d’un basculement à droite répondant aux attentes d’un pays qui, à les en croire, pencherait de ce côté… Ils oublient un peu vite les enseignements de la dernière présidentielle et des législatives qui ont suivi. Ils oublient aussi que le maître des orientations politiques reste l’actuel occupant de l’Élysée et que de ce côté, il n’y a rien de particulier à attendre »…
Quinze jours plus tard, la réalité est venue se rappeler au bon souvenir du pays. Alors que le monde paysan a entrepris de bloquer les routes pour manifester sa lassitude et sa colère après des décennies de double langage du pouvoir (un discours au niveau national, un autre au niveau européen), le Conseil constitutionnel, saisi notamment par Macron, a retoqué les amendements à la loi immigration voulus par les LR et le RN. Ce faisant, il a donné raison à Éric Zemmour qui, sur CNews, le 21 décembre, se disait « éberlué par le cirque médiatique et parlementaire » autour de ce texte, avant de dénoncer « la macronie qui se déchirait pour des mesurettes, la gauche qui faisait semblant d’être offusquée par une loi qui faisait elle-même semblant d’être ferme et, cerise sur le gâteau, les LR et le RN qui criaient à la victoire idéologique alors que le grand résultat, ce sera toujours plus d’immigration ». Et le président de Reconquête ! d’ajouter : « Avec tous ces gens qui crient victoire, on voit bien que c’est la défaite, mais la défaite du peuple français parce que, quand on fait semblant de traiter les problèmes, c’est encore pire que si on ne faisait rien (…). J’avais l’impression que c’était une digue de sable face à une vague énorme qui allait tout submerger. J’avais l’impression de voir des joueurs qui jouaient à la belotte sur le pont du Titanic »…
Ainsi, à l’heure où tout semble s’accélérer ; où le gouvernement des juges bafoue la volonté populaire ; où le pouvoir prétend vider la mer avec une petite cuillère et ne cesse de se féliciter des pauvres rustines qu’il appose sur une France qui craque de toute part (de son fait, en grande partie), notre combat, plus que jamais, apparaît non seulement juste et nécessaire, mais urgent et vital. Alors, plus que jamais, lisez, faites connaître et soutenez Synthèse nationale !
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mercredi, 17 janvier 2024
Après la conférence de presse... Emmanuel Macron, président de la République, Premier ministre, ministre de l'Education nationale... L'omniprésident, nouveau Clemenceau (le caractère, la volonté et l'esprit en moins)
Synthèse nationale
"Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours le plus intelligent ?"... En fin de compte, que retenir d'autre des quelque 2h15 de conférence de presse d'hier soir ? Discours-fleuve, logorrhée, pensum, pensée magique, autosatisfaction, autocélébration, cynisme, foutage de gueule... Les mots et les expressions ne manquent pas pour résumer ce numéro d'équilibrisme...
Au commencement était le verbe : comme à son habitude, l'omni-président s'étourdit de ses propres paroles, déverse sur l'auditoire un flot de mots ; il parle, parle, parle et croit agir alors qu'il ne fait que brasser des intentions, des "nous savons", des "nous avons bien pris la mesure de", des "y'a qu'à, faut qu'on" ; bref, il brasse de l'air, il fait du vent...
Encore trois ans et demi... Bon sang, ça va être long, bien long, trop long !
14:27 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 12 janvier 2024
Gouvernement Attal : un gouvernement pour relancer la France ? Non, pour relancer Macron !
« De mille traits que j’ai entendus, je conclurais que si les singes avaient le talent des perroquets, on en ferait volontiers des ministres ».
Chamfort.
Synthèse nationale
À peine annoncé, le gouvernement Attal apparaît comme un nouveau beau coup politique d’Emmanuel Macron. Son objet essentiel : relancer non pas la France mais un exécutif déjà à bout de souffle, vingt-et-un mois après la réélection du président de la République ; et, au passage, appuyer là où ça fait mal chez Les Républicains.
Bref, chapeau l’artiste ! Pour le reste, pas grand-chose à signaler ; beaucoup de réchauffé… Les cocus patentés qui, il y a dix-sept ans, ont aimé se faire avoir par Sarkozy, adorent déjà ce nouveau cabinet. Ils veulent y voir le signe d’un basculement à droite répondant aux attentes d’un pays qui, à les en croire, pencherait de ce côté…
Ils oublient un peu vite les enseignements de la dernière présidentielle et des législatives qui ont suivi (voir l’analyse des résultats dans le n°60 cliquez ici de notre revue Synthèse nationale). Ils oublient aussi que le maître des orientations politiques reste l’actuel occupant de l’Elysée et que de ce côté, il n’y a rien de particulier à attendre…
Décidément, alors que le pays ne cesse de se déliter, de s’enfoncer, de déprimer, les trois ans et demi à venir vont sembler interminables…
11:05 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 09 janvier 2024
Nouveau remaniement, Attal Premier ministre, ambiance de fin de règne… Les quatre ans à venir vont être bien longs !
« Le macronisme n’est pas un hypercentrisme mais un égocentrisme. Il aura théorisé le relativisme par narcissisme ».
Bruno Retailleau, président des Républicains au Sénat, juillet 2023.
Synthèse nationale
À la fin du mois de juillet dernier, dans Valeurs Actuelles, Édouard Roux voyait dans le remaniement d’alors le « resserrement des derniers fidèles autour du président, (…) la mainmise, de plus en plus chancelante et désabusée, d’Emmanuel sur la Macronie » et « le symbole d’un essoufflement institutionnel et démocratique ». Cinq mois et demi plus tard, alors que Gabriel Attal devient Premier ministre en remplacement d’une Élisabeth Borne poussée vers la sortie, le commentaire n’a rien perdu de sa pertinence ; pas plus que cette sentence de Machiavel citée par le même journaliste : « Gouverner, c’est faire croire ». Emmanuel Macron et les membres de ses différents gouvernements sont en effet passés maîtres en la matière.
Réagissant au non-événement que constitue ce énième remaniement, Éric Zemmour, avec l’habituelle acuité de son analyse, a su aller à l’essentiel. Rien à enlever ou à ajouter à ses derniers envois sur X : « Vous pouvez remanier une fois par jour le "en même temps", vous obtiendrez toujours le "en même temps". On ne remanie pas le vide, le flou et le zigzag. (…) Attal remplace Borne. Une macronienne est remplacée par un macronien qui va remplacer des macroniens par d’autres macroniens. Emmanuel Macron est une toupie : s’il s’arrête de tourner en rond, il tombe ».
En ce qui nous concerne, dans cette "affaire", la seule (petite) satisfaction que nous pouvons faire valoir concerne Gérald Darmanin. Une nouvelle fois, l’ambitieux dont les dents n’arrêtent plus de rayer les parquets lustrés de la République voit Matignon lui échapper. Or, il paraît qu’en juillet dernier déjà, il n’en dormait pas de la nuit… C’est sans doute un peu mesquin de notre part, mais ça fait quand même plaisir…
17:35 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 04 janvier 2024
L'UDB n'a pas changé : toujours aussi anti-bretonne...
L'UDB, vous connaissez ? L'Union démocratique bretonne, un groupuscule européo-régionaliste d'extrême gauche qui sévissait depuis des décennies et prétendait défendre les Bretons.
Dans les années 1970, ses membres criaient à l'invasion à chaque fois qu'ils croisaient une voiture immatriculée dans la Mayenne ou dans le Calvados. Lorsqu'il s'agissait d'un 75, ils étaient au bord de l'évanouissement... Dans le même temps, ils se félicitaient de voir un africain devenir maire d'un village breton...
Aujourd'hui, cette UDB, que l'on croyait morte et enterrée, refait parler d'elle. Elle vient de publier un nouveau numéro de son canard : Peuple breton. La couverture, ci-dessus, est à la hauteur de la réputation de ses éditeurs : immigrationiste, wokiste... en un mot "mondialiste"...
En réalité, l'UDB méprise l'identité bretonne et la tradition identitaire du mouvement breton. Elle est là pour faire illusion et servir localement les intérêts de l'oligarchie planétaire qui prétend diriger le monde.
Avec de tels "défenseurs", les Bretons ont raison de s'inquiéter sur leur avenir.
S N
Sur l'UDB, lire aussi cliquez là
12:16 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 21 octobre 2023
Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…
C'est curieux cette habitude malsaine qu'on certains, à chaque fois que des islamistes sévissent sur notre sol, de s'évertuer à vouloir amalgamer l'islamisme au fascisme. Pour remettre les choses à leurs places, voici un article publié en mars 2015 dans la revue Synthèse nationale (n°39, mars avril 2015) et, apparemment, toujours d'actualité. Cependant, cette mise au point ne doit en aucun cas être considérée comme une réponse à l'excellent article de Michel Onfray publié ce jour dans Le Figaro magazine (cf. poste précédent) :
Guirec Sèvres
Les tueries qui, au début du mois de janvier, ont ensanglanté les locaux de Charlie Hebdo et une supérette kasher du XIIe arrondissement de Paris ont suscité une légitime émotion. Emotion qui fut vite récupérée par les stratèges du pouvoir en place et transformée, en quelques heures, en une remarquable manipulation.
A peine les terroristes refroidis, la France se devait d’être unanimement, pour ne pas dire obligatoirement, « Charlie ». Et pour guider cette nouvelle « France Charlie » on pouvait compter sur la détermination de nos politicards qui, de Hollande à Sarkozy, ont toujours fait preuve, comme chacun sait, d’une remarquable clairvoyance face à l’islamisme conquérant. Et si, par malheur, cette évidence vous avait échappée, c’est sans doute parce que vous êtes un fasciste ou, pire encore, un « islamo fasciste ».
Le mot est lâché, le concept est né : l’ « islamo fascisme » est le nouvel ennemi de la démocratie qu’il faut abattre à tout prix.
Mais que diable le fruit de la glorieuse pensée mussolinienne vient-il faire dans cette galère ?
On le sait depuis 1945, le fascisme est le mal absolu. On nous l’a enseigné à l’école, on nous le rabâche tous les jours dans les journaux et tous les soirs à la télévision et si, par ignorance ou par bravade, certains venaient à en douter, la Justice est là pour le leur rappeler.
Mais l’islam, jusqu’à ces dernières années, n’était pas, aux yeux de nos démocrates sincères, une idéologie condamnable. Bien au contraire. Il n’y a pas si longtemps que cela, Hollande et sa clique, à l’instar de Sarkozy pour la Libye, clamaient haut et fort qu’il fallait écouter Monsieur Lévy (Bernard-Henri) et armer les gentils rebelles islamistes en Syrie contre « l’ignoble régime fasciste et laïque de Bachar el Assad ». Et puis, sans aller aussi loin, ne sont-ce pas les mêmes démocrates qui, toutes étiquettes confondues, dans les villes où ils sont aux commandes, autorisent et subventionnent la construction de mosquées, favorisant ainsi l’implantation durable de l’islam sur notre sol ? Face à une telle évidence pour le moins gênante, il fallait trouver une parade. Ce fut vite chose faite avec la formule magique : « pasdamalgame »…
Pas d’amalgame lorsqu’il s’agit de confondre les musulmans et l’islam conquérant mais vive l’amalgame lorsque l’islamisme devient subitement l’islamo fascisme.
Comparer l’islamisme au fascisme est facile, confortable, peut-être même émouvant, mais, qu’on le veuille ou non, totalement inepte. Dans un magnifique article récemment publié par notre excellent confrère Metamag (1), le pertinent Raoul Fougax remet les pendules à l’heure.
Nous en reproduisons ici les principaux extraits :
On les voit venir avec leurs gros sabots. Nos dirigeants, de gauche et de droite d’ailleurs, se veulent des enfants de la résistance au fascismo–nazisme. C’est leur référence absolue. Il ne peut y avoir de mal plus grand que le fascisme dont le nazisme est un avatar. Combattre l’islamisme radical aujourd’hui, c’est donc continuer le combat des démocraties contre le fascisme. (…)
C’est bien sûr totalement faux. C’est juger le présent par rapport au passé de la même manière que l’on juge le passé par rapport aux valeurs du présent. L’anachronisme est une sclérose qui empêche l'analyse. C’est une maladie de l’intelligence.
Le décor est ainsi planté et Fougax précise les choses :
Le fascisme n’a jamais été un obscurantisme. Un totalitarisme oui, un obscurantisme non. Le fascisme n’a jamais été une lecture fanatique d’une religion monothéiste, souvent bien au contraire.
Le fascisme certes cultive le culte du passé mais dans une démarche progressiste. Le fascisme est un socialisme, pas un traditionalisme. Il veut moderniser en valorisant le passé, il invoque la longue mémoire de l'histoire, il ne veut pas ramener la société au comportement de temps révolus.
Et les remet dans le contexte du Monde arabe :
Dans les pays musulmans de plus, le fascisme a toujours été un anti-islamisme, c’est vrai de la Turquie kémaliste comme de l’Egypte nassérienne. La laïcité dans les pays musulmans a été un fascisme non avoué et c’est l'échec de ces régimes totalitaires laïcs, notamment face au sionisme, qui explique la montée d’un islamisme anti-israélien devenu en Europe un nouvel antisémitisme. Vouloir par confort intellectuel ramener tout antisémitisme au fascisme pour, en fait, exonérer les islamistes et donc l’islam de ce péché raciste majeur pour nos dirigeants est une stupidité dangereuse.
Il y a un nouvel antisémitisme qui est un islamisme et qui est lié au terrorisme qui frappe les juifs, pas que des juifs mais tous ceux qui sont des impies au regard des égorgeurs du sectarisme djihadiste. On peut parler d’islamo-sectarisme, car on a à faire à une secte musulmane issue de l'islam. Mais parler d’islamo-fascisme est une désinformation historique par aveuglement idéologique.
Les fascistes n’ont jamais été des islamistes et les islamistes ne sont pas des fascistes. Ils sont des obscurantistes musulmans sans lien avec les racines européennes et sociales du fascisme. (…)
Et Raoul Fougax conclue avec raison :
Ils ne veulent pas restaurer la grandeur de Rome comme le Duce. Ils veulent une mosquée à la place de St Pierre au Vatican. (...)
Ceux qui conseillent l'amalgame islamisme et fascisme pour lutter, on l'a bien compris, contre l'amalgame islamisme-islam sont des malhonnêtes et surtout des apprentis sorciers.
Tout est dit…
Les mots ont un sens et Charles Maurras nous a enseigné qu’« une virgule à sa place, c’est déjà une victoire contre le chaos… ». Comparer l’islamisme au fascisme est une contrevérité que les militants anti-islamistes devraient bannir de leur vocabulaire.
Et que l’on ne nous brandisse pas la prétendue fascination que certains chefs nazis auraient éprouvée pour le Coran. A cet argument fallacieux, il est facile de rétorquer la collusion entre les mêmes nazis et certains ultra-sionistes avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais tout cela relève d’une période révolue. Les alliés actuels de l’islamisme ne sont pas les fascistes mais bel et bien les démocrates mondialistes, au premier rang desquels on retrouve les adeptes de « Nous sommes tous Charlie », qui, avec leurs politiques imbéciles, ont tout fait pour que celui-ci se développe en France et en Europe.
(1) metamag.fr
Illustration : peinture liée à l'art fasciste de Alfredo Gauro Ambrosini, peintre futuriste. Il représente le visage du Duce, superposé à la Rome des César (œuvre de 1930). L'islamisme, pour sa part, détruit l'art.
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mercredi, 04 octobre 2023
Aujourd'hui, le pouvoir dissout Civitas... Demain ce sera le tour à qui ? Au Rassemblement national ? À Reconquête ?
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Dissoudre un mouvement nationaliste rassure peut-être les pleutres, les fanatiques et les bobos qui forment le fond de commerce du gouvernement actuel mais cela n'entame jamais la détermination des militants... Bien au contraire.
En procédant à la dissolution de Civitas, le régime de Macron aux abois montre à quel point il est soumis aux injonctions de Mélenchon et de la NUPES. Hier, une député de ce parti a bavé à l'Assemblée un pathétique réquisitoire contre les forces patriotiques cliquez ici et ce matin Macron et son caniche Darmanin, aux ordres, dissolvent Civitas. Et ils osent encore nous tarabuster avec leurs prétendues "valeurs de la république"...
La réalité, c'est que le pouvoir macronien péte de trouille devant l'extreme gauche, les terroristes écologistes et les racailles importées qui font la loi dans les cités. Pour faire croire qu'il tient encore debout, il s'en prend à ceux, comme Civitas, qui défendent pacifiquement la France nationale et catholique.
Que l'on soit d'accord ou pas avec la sensibilité qu'incarne Civitas, nous devons tous manifester notre solidarité avec ce mouvement et son président Alain Escada. Aujourd'hui, le pouvoir dissout Civitas... Demain ce sera le tour à qui ? Au Rassemblement national ? À Reconquête ?
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mardi, 03 octobre 2023
A propos des manifestations de soutien à la police...
Suite à la publication sur notre site de l'annonce des manifestations de soutien à la police qui se sont déroulées samedi dernier à travers la France, nous avons reçu un certain nombre de messages de lecteurs nous faisant part de leur désapprobation.
Ces lecteurs, dont nous ne doutons pas un instant de leur sincérité, mettent en avant le fait que la répression policière n'a jamais été tendre à l'encontre de la droite nationale et identitaire alors qu'elle est beaucoup plus timorée lorsqu'il s'agit de mater les manifestations violentes de la gauche, de l'extrême gauche ou des racailles des cités. Nous ne les contredirons pas sur ce point, mais le problème n'est pas là...
Qu'on le veuille ou non, tout État a besoin d'une police. Celle-ci, en principe, est là pour assurer l'ordre et la sécurité. Le problème, ce n'est donc pas la police en elle-même, le problème ce sont ceux qui dirigent l'État. Si les tenants du pouvoir la poussent à dépasser ses prérogatives, c'est à eux qu'il faut s'en prendre. Si nous avons appelé à participer à ces manifs, c'est justement parce que nous faisons la part des choses entre les dérives tyranniques de Macron et de sa clique et les policiers qui prennent au quotidien des risques énormes pour tenter de maintenir encore un semblant de sécurité dans le pays.
Je précise que celui qui écrit ces lignes a reçu, en cinquante ans de militantisme, son lot de coups de matraques, de gardes à vue, de perquisitions et n'a donc pas de leçons à recevoir de quiconque dans ce domaine. Lorsque l'on s'engage dans l'action politique, surtout lorsque cet engagement est en opposition radicale au Système en place, on doit être conscient des risques que cela implique.
Roland Hélie
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samedi, 09 septembre 2023
LORSQUE LES FAITS NOUS DONNENT, HÉLAS, RAISON...
Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale
Editorial du n°64 (été 2023)
L'embrasement de tout le pays qui a marqué le début de l'été n'est que l'aboutissement logique des politiques menées par l'ensemble des gouvernements qui se sont succédés depuis une cinquantaine d'années en matière d'immigration. En effet, à force de se voiler la face et de nier les réalités, on finit par se retrouver face à des situations catastrophiques de plus en plus difficiles à gérer.
D'abord, revenons sur les faits. Un délinquant de 17 ans dénommé Nahel Merzouk, consommateur de stupéfiants, roulant à vive allure dans les rues de Nanterre (92) au volant d'une voiture de luxe alors qu'il n'a pas l'âge d'avoir le permis de conduire, refuse d'obtempérer lors d'un contrôle de police... Ce garçon, c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas hésité à prendre des risques inconsidérés. Or, lorsque l'on prend de tels risques, il faut en assumer les conséquences. Certes, l'issue fatale de ce "GymKhana" urbain est sans doute regrettable pour Merzouk mais, qu'on le veuille ou non, elle fait partie des écueils éventuels du "jeu"...
Ce qui est le plus regrettable encore, c'est la tournure que prirent les événements suite à ce fait divers hélas trop fréquent. Des nuits d'émeutes d'une rare violence se sont succédées à travers la France, des dizaines de villes furent saccagées et des centaines de magasins pillés. Fait nouveau, ces violences ne touchèrent pas seulement ce que l'on appelle pudiquement "les quartiers" (entendez les zones dominées par les populations d'origines diverses), elles embrasèrent l'ensemble du territoire national, y compris parfois les communes les plus reculées.
Alors, comment en est-on arrivé là ?
Le développement de l'immigration, dans la seconde moitié du XXe siècle, voulu par les dirigeants de la planète, encouragé à la fois par la haute-finance apatride à la recherche de profits immédiats (baisse des salaires, docilité supposée des immigrés due à la précarité...) et les syndicats marxistes à la recherche d'un prolétariat de substitution (le prolétariat français s'étant peu à peu rallié au camp national) et orchestré par les lobbys humanitaristes peu scrupuleux à l'affut de juteuses subventions, le tout sous l'œil bienveillant des médias aux ordres, ne pouvait, à terme, qu'engendrer la situation actuelle. Les brassages de populations étant immanquablement synonymes de déracinements et de pertes des repères civilisationnels.
Déjà, il y a 50 ans, des voix se sont élevées.
Dès le début des années 1970, des voix téméraires se sont élevées en France et en Europe pour dénoncer l'immigration incontrôlée. Ce furent les nationalistes du mouvement Ordre nouveau en 1973, puis l'immense écrivain Jean Raspail avec son roman prémonitoire le Camp des saints qui fit grand bruit à l'époque et, bien sûr, le Front national de Jean-Marie Le Pen à travers les multiples campagnes électorales auxquelles il participa. Plus tard, de nombreux mouvements et associations, ainsi que des intellectuels de renom, tels Jean-Yves Le Gallou, Renaud Camus ou Éric Zemmour et bien d'autres leur emboitèrent le pas et sonnèrent le tocsin. Tous payèrent très cher leur lucidité et leur engagement... Honneur à eux d'avoir eu raison alors que leurs contemporains se complaisaient dans un aveuglement confortable.
Quand la réalité dépasse la fiction.
Aujourd'hui, la terrible réalité éclate à la face de tous. Les Français lobotomisés constatent que leur pays est livré à la chienlit et les péroreurs patentés qui encombrent les plateaux de télévision étalent, avec des mines contrites de circonstance, leur stupéfaction artificielle face aux conséquences de leur inconséquence. Si la situation n'était pas aussi grave, nous pourrions éclater de rire face à ce spectacle affligeant.
Il est donc plus que temps pour nous autres, nationalistes et identitaires, de rappeler la justesse de notre combat. Ce n'est pas au moment où les événements nous donnent raison que nous allons réduire la voilure.
Cela, le gouvernement le sait bien et il le craint plus que tout. Voilà pourquoi, depuis quelques mois, il s'évertue à vouloir "museler", dans son ensemble, l'opposition nationale, seule opposition crédible à la destinée mortifère du mondialisme. En interdisant de manière arbitraire les réunions et les colloques, en procédant à des dissolutions injustifiées, en calomniant en permanence les forces patriotiques, le pouvoir macronien aux abois tente par tous les moyens de sauver sa peau.
Alors, évitons de sombrer dans ces provocations, amplifions notre combat et gardons notre détermination car nous savons, et l'Histoire vient une fois de plus de nous le prouver, que nous avions et que nous avons toujours raison.
Nous n'allons pas nous priver de le faire savoir. Dans les semaines qui viennent, nous allons publier un numéro hors-série de Synthèse nationale entièrement consacré à cela. Nous comptons sur vous tous pour nous aider à le diffuser le plus largement possible.
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mardi, 08 août 2023
Après les interdictions du printemps, voici les dissolutions de l'été...
Après avoir procédé à de multiples interdictions frappant les organisations patriotiques au printemps, l'été venu, Darmanin passe à la vitesse supérieure en annonçant une procédure de dissolution à l'encontre du mouvement catholique Civitas.
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Il aura suffit que Mélenchon, qui a beaucoup à se faire pardonner, "s'indigne" au sujet de propos tenus dans un cadre privé lors de l'Université d'été de Civitas pour que Darmanin, en bon petit chien de garde du Système, se mette à aboyer.
La France est au bord de l'insurrection, nos villes et leurs banlieues sont saccagées par les bandes de racailles, de dealers et autres blacks blocs ou antifas et Darmanin ne trouve rien de plus urgent que de harceler l'opposition nationale et identitaire. Décidément, ce ministricule à l'allure de petit rond-de-cuir aura réussi au moins une chose : celle de repousser les limites de l'incompétence et de la paranoïa au-delà de l'infini...
La droite nationale et identitaire doit réfléchir sur les menaces de Darmanin. Aujourd'hui, c'est Civitas qui est dans le collimateur. Demain, ce sera qui ? Le Rassemblement national ? Reconquête ?
En réalité, Darmanin, Mélenchon, Macron et autres valets du mondialisme gesticulent car ils savent que, face à la formidable réaction populaire salvatrice qui se prépare, ils ne sont déjà que des vestiges nuisibles d'un passé qu'il faudra balayer.
En attendant, que l'on soit en harmonie ou pas avec la sensibilité qu'incarne Civitas, exprimons notre solidarité combattante à ce mouvement, et à son président Alain Escada, face aux menaces liberticides qui pèsent sur eux.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
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