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lundi, 18 août 2025

Emmanuel Macron, l’eurolâtre

New York : une sculpture représentant Poutine juché sur un char apparaît en  plein Central Park | Euronews

Synthèse nationale

Sur le site du Monde, on peut encore lire un article d’Antoine Flandin mis en ligne il y a quatre ans, le 8 janvier 2021, sous le titre : « Le général De Gaulle, grand inspirateur d’Emmanuel Macron ». Avec cette précision : « Depuis son élection, le président puise dans le mythe gaullien pour projeter l’image d’une France unie et d’un État fort, d’une puissance mondiale et d’un chef incarnant l’autorité ».

Quatre ans plus tard, en cet été 2025, au moment où le président de la République rejoint Washington, en compagnie d’Ursula von der Leyen et quelques chefs d’État et de gouvernement européens, le caractère saugrenu, pour ne pas dire grotesque, de l’analyse (qui déjà semblait évident en 2021, mais l’est plus encore aujourd’hui) nous interpelle grave.

Bigre ! Fichtre ! Saperlipopette ! Jupiter, le képi deux étoiles à l’envers, se coulant - et flottant - dans la veste du général, tendant ses bras en V vers le ciel et s’écriant : « Je vous ai compris » ! Cet aspect du personnage (d’importance) nous aurait-il échappé ?

Il nous semblait pourtant, à rebours de la thèse originale du papier du Monde, que "Manu", généralement, a plus à voir, pour ce qui est de la pensée, avec Jean Monnet, le compulsif "fusionneur de nations", qu’avec le "Grand Charles" ; et qu’en fait de gaulliste, on a surtout affaire à un eurobéat. Son engagement quasi obsessionnel au service de l’Union européenne, cet autre "machin", frise même l’eurolâtrie. Au point de lui faire oublier qu’« on ne fait pas de politique autrement que sur des réalités » (comme le rappela De Gaulle au journaliste Michel Droit en décembre 1965).

« L’Europe, l’Europe, l’Europe ».

Depuis la première élection d’Emmanuel Macron, en 2017, et tout au long des sept années qui l’ont suivie, les maux, les fractures, les difficultés du pays se sont aggravés. Aujourd’hui, la cote du "Bas de Hurlauvent" est inversement proportionnelle à sa faconde, au montant de la dette, au nombre des défaillances d’entreprises, des délits, des crimes, des rafales de Kalachnikov ou encore des arrivées de migrants. La population balance entre le fatalisme, le renoncement pur et simple, la déprime (sous anxiolytiques, shit ou cocaïne) et la colère. Mais face à la situation, inquiétante et plutôt anxiogène, la réponse du volubile Élyséen demeure imperturbablement la même. Consubstantielle à sa personne, elle est, encore et toujours, celle que dénonçait jadis De Gaulle : il saute « sur sa chaise, comme un cabri, en disant : "L’Europe, l’Europe, l’Europe" ».

Emmanuel Macron : « La France ? Quésaco ? ».

En fait, si l’on reprend les propres mots de Michel Debré dans ses mémoires, trente ans avant l’accession à la présidence d’Emmanuel Macron, l’« idéologie » et l’« école » du "Mozart de la finance" sont celles « des transferts de souveraineté ». Leur objectif,  « sous couvert de supranationalité, c’est-à-dire du dépérissement de la Nation », est de « priver la France de la maîtrise de son destin ».

Pour l’actuel président, en effet, manifestement, cette dernière est dépassée. Elle  n’existe plus, voire n’a jamais vraiment existé : pas de culture, d’histoire, de singularité françaises. Il a déjà tourné une page qu’il n’a que parcouru sans vraiment en saisir le contenu. Lui, il est dans le provisoire, le mouvant, le fluide, le fuyant. Aussi ne s’intéresse-t-il qu’à la République et l’Union européenne, deux constructions politiques façonnées par l’idéologie dominante, ouvertes à tous les vents du progressisme, en construction permanente, évolutives et découplées des notions de continuité, de peuple, d’identité, d’ancrage dans une terre, une culture, des traditions. Bref, deux contenants dans lesquels on peut déverser, mêler, quand on veut, ce que l’on veut et qui on veut ou plutôt, qui se présente...

Le projet d’ Emmanuel Macron est aux antipodes de celui du gaullisme en tant que "nationalisme apolitique" mâtiné de catholicisme social, défenseur de la souveraineté et porteur d’une certaine idée de la France. Aussi Michel Debré, s’il revenait d’entre les morts, serait-il sans doute bien étonné - voire indigné - que le nom de l’actuel occupant de l’Élysée ait pu être ainsi associé par certains à celui du fondateur de la Ve République.

Sous Macron, une République plus très gaullienne ni même française.

Remontons encore une fois le temps. Nous sommes en juin 1988, un mois et demi après la réélection de François Mitterrand face à Jacques Chirac. Dans le numéro 7 du Choc du Mois, le journaliste national-catholique Éric Letty s’interroge : « Que reste-t-il du gaullisme ? ». Pour répondre à cette question, il commence par rappeler les cinq principes dont se réclament les thuriféraires du général, « tels qu’ils ont été énumérés par Bruno Mégret », huit mois plus tôt, « au cours d’un colloque des Comités d’Action Républicaine » (des principes, précise Letty, « qui n’ont pas été uniquement édictés par De Gaulle, qu’il n’a même pas été le premier à rédiger – toute l’œuvre du courant nationaliste depuis le XIXe siècle en témoigne – mais qu’il a été l’un des derniers à énoncer »).

Premier principe, « lié à l’idée de destin » : « L’histoire (…) est le fruit de la volonté des nations et celui qui a la charge de la nation doit incarner cette volonté ».

Deuxième principe : le « peuple souverain » ; ce dernier doit « pouvoir s’exprimer par-delà les appareils et les notables, au travers d’une authentique démocratie de participation dont le référendum est la plus haute expression ».

Troisième principe : « L’État doit être suffisamment fort pour imposer l’intérêt général » ; ce qui implique « le rejet du régime des partis et du système des lobbies ».

Quatrième principe : « L’État doit incarner la nation, s’enraciner dans l’identité nationale. Pour cela, il doit être puissant, refuser de se soumettre ou de s’inféoder à l’étranger ».

Cinquième principe : « La dimension historique de la France doit être prise en compte parmi ceux qui mènent sa politique ».

Une fois ces cinq principes rappelés, faisons en 2025 ce que Letty a fait en 1988. Demandons-nous s’ils ont été, s’ils sont respectés. Existe-t-il une volonté nationale particulière et Macron l’incarne-t-il ? Non. Le peuple souverain peut-il s’exprimer par-delà les appareils et les notables ? L’opinion majoritaire est-elle prise en compte ? Non. L’État est-il suffisamment fort pour imposer la volonté majoritaire, l’intérêt général, et empêcher le régime des partis, le système des lobbies ? Non. L’État s’enracine-t-il dans l’identité nationale, refuse-t-il de se soumettre à l’étranger ? Non. Enfin, l’actuel pouvoir prend-il en compte la dimension historique de la France ? Non, encore non, définitivement non.

Dès lors, la conclusion s’impose d’elle-même : le « petit malin » (dixit Trump) Emmanuel Macron est aux préceptes gaullistes - ou gaulliens - ce que ses ex-ministres Marlène Schiappa et Bruno Lemaire sont à la littérature. Huit ans après sa première élection, la France est même aux antipodes de ce qu’elle était au début des années 1970 : sa souveraineté est en lambeaux ; son État, sans vision ni volonté, est affaibli ; son administration, pléthorique, est impotente ; sa société, ouverte aux quatre vents, est morcelée et divisée ; sa puissance est en déclin, son crédit limité et son influence en berne… Emmanuel Macron se rend à Washington, mais son rôle se limitera à l’espace (restreint) que Trump voudra bien lui laisser pour s’ébattre !

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vendredi, 15 août 2025

Emmanuel Macron, le président qui aime la France effacée, repentante et rampante

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Synthèse nationale

Il paraît que « qui aime bien châtie bien ». Notre "bon" président doit aimer la France d’un amour débordant pour la malmener autant ! On le sait, l’un des exercices qu’il prise particulièrement est la mortification du pays qui l’a vu naître et qui l’a porté à la tête de l’exécutif à deux reprises. L’ombre élyséenne aime le mener sur la route de Canossa, les pieds nus, en robe de bure, la verge à la main, la tête couverte de cendres, avec la caution de l’Université et la bénédiction de la bien-pensance (qui, ingrates, trouvent cependant qu’il n’en fait pas assez).

C’est ainsi qu’il y a quelques jours, dans un courrier au président camerounais Paul Biya, rendu public le 12 août, il a mis officiellement au passif du pays ("la France" a fait ceci, "la France" a fait cela) les conclusions du « rapport de la Commission "Recherche" sur le rôle et l’engagement » de l’Hexagone « dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition au Cameroun de 1945 à 1971 ».

De ce pavé (1.035 pages en tout, dont plus de 700 consacrées aux divers "événements" et à leur contexte), en sa possession depuis le 12 janvier, il a retenu l’essentiel : une guerre (a) eu lieu au Cameroun, au cours de laquelle les autorités coloniales et l’armée française ont exercé des violences répressives de nature multiple. (Elle) s’est poursuivie au-delà de 1960 avec l’appui de la France aux actions menées par les autorités camerounaises indépendantes ».

Déjà, sans surprise, on recueille les premières réactions de la rue camerounaise : « L’armée française a fait des massacres » : elle a tué des Camerounais « qui devaient contribuer au développement du pays » ; la France doit donc lui faire « justice », lui présenter des « excuses » et lui verser des « réparations » ; quant à l’avenir du Cameroun, il doit être le même que celui choisi par d’autres pays de l’Afrique francophone : sans la France, qui lui « a déjà fait trop de torts »…

Chapeau, l’artiste ! Encore quelques opérations du même acabit et il ne nous restera, de nos présence et influence passées, que des souvenirs… Ainsi qu’une raison supplémentaire de nous mortifier !

Pour conclure cette énième évocation des turpitudes jupitériennes, nous laisserons le mot de la fin à Bernard Lugan : décidément, « ce singulier ethno-masochisme présidentiel (…) finit par ressembler à une fêlure psychologique ».

Macron déraisonne, mais c’est le pays qui subit et paie les conséquences de ses divagations !

Vivement 2027 !

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jeudi, 14 août 2025

Une initiative à saluer : l'inauguration d'une plaque à la mémoire des 100 millions de morts du communisme

Le PCF et la querelle des réalismes - Cause commune

Synthèse nationale

Dans neuf jours, le 23 août, le maire LR de Saint-Raphaël, Frédéric Masquelier, inaugurera une plaque en hommage aux cent millions de victimes de l’idéologie communiste à travers le monde.

Sans surprise, cette première dans notre pays a suscité une vive réaction du PC qui, depuis cinquante ans, s’emploie à faire oublier son passé de section bolchevisée de l’Internationale communiste en France, aux ordres des maîtres meurtriers du Kremlin, à commencer par Lénine et Staline.

« Ce n’est pas le communisme qui a tué, ce sont des dictateurs » a ainsi osé déclaré Julien Picot, un cadre communiste des Alpes-Maritimes, le département voisin. Avant d’ajouter notamment, avec beaucoup d’inconséquence : « Notre communisme, c’est celui d’Aragon (…) ».

Le pauvre homme ! Il ne pensait certainement pas si bien dire ! Aragon incarne en effet parfaitement ce qu’a été "leur" communisme : stalinien, aligné, docile, complice !

À ce sujet, nous nous contenterons de rappeler à M. Picot, digne héritier des "grands ancêtres" de la "secte moscoutaire", le jugement porté par Edgar Morin sur celui qui fut, certes, un grand poète, mais aussi un stalinien de stricte obédience, prompt à poursuivre de sa vindicte les déviationnistes : « Aragon a une marge de liberté qui n’est qu’une marge de frivolité (…). La marge de frivolité dont jouit Aragon est toujours sauvée parce qu’Aragon est toujours – politiquement – le plus docile, le plus empressé. Son rôle de roitelet est indissociable de son rôle de bonne à tout faire » (L’Exclusion, Le Seuil) .

Pour finir, nous rappellerons aussi à M. Picot ces quelques vers éructés avant-guerre (1931, Prélude au temps des cerises) par la « bonne à tout faire » du communisme : « Je chante le Guépéou qui se forme / en France à l’heure qu’il est / Je chante le Guépéou nécessaire de France / (…) / Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste »…

On le voit, Julien Picot a bien raison : leur communisme, c’est effectivement celui d’Aragon !

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mardi, 12 août 2025

Les criminels hyperviolents des groupes maffieux, un vivier potentiel pour le terrorisme islamiste

Islamisme radical en France : "l'affaire Merah a fait sauter un verrou"

Synthèse nationale

Le dernier rapport de l’Office anti-stupéfiant (Ofast) montre une dégradation continue de la situation sur le front des différents trafics. Non seulement les drogues (cannabis, cocaïne, héroïne, MDMA/ectasy et autres drogues de synthèse) submergent notre pays (Bruno Retailleau, parle d’un véritable « tsunami »), mais elles s’insinuent partout, sur l’ensemble du territoire et dans toutes les couches de la population.

Les profits considérables (7 milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année, soit autant que la MACIF et ses 12.000 salariés), le ruissellement d’argent qu’elles génèrent s’accompagnent d’une augmentation terrifiante de l’hyperviolence la plus débridée dans laquelle le ministre de l’Intérieur voit une « menace existentielle ».  

Comme nous l’écrivions dans un article (cliquez ici) paru dans le n°68 de Synthèse nationale (hiver 2024-2025), les scrupules des trafiquants sont inversement proportionnels aux sommes en jeu. « La violence des marchands de mort est donc sans limite. Désormais, plus rien n’arrête les paumés matérialistes et les brutes désinhibées, déshumanisées, pour la défense de leur business : expéditions punitives, fusillades à l’arme de guerre, recrutement de tueurs à gages de plus en plus jeunes, meurtres en série, abominations diverses destinées à terroriser… La France n’est peut-être pas encore "mexicanisée" mais elle en prend le chemin ! »

C’est ainsi qu’il y a un mois, dans le Gard, un jeune homme de 19 ans qui participait, semble-t-il, au trafic dans le quartier Pissevin, à Nîmes, a été torturé, tué de trois balles puis brûlé ; ou qu’un autre, grièvement blessé d’une balle dans la tête, a été retrouvé, à Marseille, dans le coffre d’une voiture que plusieurs individus tentaient d’incendier.

Désormais, l’État et la société se trouvent donc face à un nombre indéterminé, mais probablement assez conséquent, de bourreaux froids pour lesquels la violence la plus extrême est un moyen comme un autre (mais un moyen qu’ils considèrent comme particulièrement efficace), au service de leur soif intarissable d’argent et/ou de pouvoir…

Cette réserve de tueurs capables de tout – et surtout du pire – ne peut être qu’un sujet d’inquiétude majeur. D’autant que, depuis les équipées sauvages de Khaled Kelkal en 1995, Mohammed Merah en 2012, Amedy Coulibaly ou Abdelhamid Abaaoud en 2015, on sait qu’il existe une porosité certaine entre les milieux délinquants et islamistes. De toute évidence, ces derniers disposent, avec les premiers, d’un vivier potentiel de "djihadistes" sanguinaires. Il leur suffit d’attendre qu’ils se radicalisent dans leur coin, en prison ou par les réseaux sociaux, ou bien de les prendre en main quand l’occasion s’en présente…

Bruneau Retailleau a donc raison de vouloir être « intraitable » car, comme il l’a déclaré le 16 juillet dernier, en Seine-et-Marne, c’est bien « une guerre équivalente à celle contre le terrorisme » qu’il faut mener. Et rapidement. En tout cas, avant que les "fous de Dieu" utilisent à grande échelle cette "armée" de réserve !

Guerre à la drogue, aux marchands de mort et à leurs tueurs sans pitié !

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dimanche, 10 août 2025

La gauche et l'extrême gauche adorent tripatouiller l’histoire…

Hollande et la Résistance : demi mémoire n'est pas mémoire ! - INITIATIVE  COMMUNISTE

Synthèse nationale

En cette période de vacances estivales, et à l’occasion de la sortie du dernier numéro de la Revue d’Histoire Européenne (RHE), consacrée à La face cachée de la Résistance, nous mettons en ligne un large extrait d’un article que notre camarade Maurice Bernard a consacré, il y a quelques mois, à l’instrumentalisation de l’histoire, à des fins politiques, par la gauche et l’extrême gauche (n°68 de la revue Synthèse nationale, hiver 2024-2025).

Rappelons le contexte. Nous sommes en octobre de l’année dernière. La sortie du livre de Jordan Bardella (Ce que je cherche, éditions Fayard) s’accompagne d’une de ces polémiques devenues "obligatoires" dans notre pays dès lors qu’on est en présence d’un événement concernant le "camp du mal". En l’occurrence, il s’agit de l’annonce d’une campagne d’affichage publicitaire pour l’ouvrage en question dans une centaine de gares SNCF, soit 3,3% seulement des quelque 3.000 que compte le réseau ferré !

À cette nouvelle, le "camp du bien", conditionné, entre en crise et se mobilise.

C’est ainsi que l’inénarrable "insoumis" Thomas Portes publie sur twitter une courte vidéo appelant le "front du refus" à faire pression pour empêcher la commission du sacrilège : « Jamais l’extrême droite et Jordan Bardella ne seront les bienvenus dans les gares françaises. Les cheminotes et les cheminots se sont construits dans la Résistance, se battant contre le fascisme. Plus de 7.500 cheminots (et les "cheminotes", alors ? NDLR) sont morts sous les bombes des nazis. L’ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots, Pierre Semard, a été fusillé en 1942. Et en 1944, les cheminots ont lancé la grève insurrectionnelle au moment où les fondateurs du Rassemblement national collaboraient avec l’Allemagne nazie. Jamais nous n’accepterons les affiches de l’extrême droite et de Jordan Bardella dans les gares françaises ».

Réagissant à ces propos du député "éléfiste", Maurice Bernard écrit alors, entre autres, dans Synthèse nationale :

« Le camarade-député Portes est un apparatchik au parcours balisé. (…) Par conséquent, s’il ne connaît pas forcément sur le bout des doigts les classiques de la pensée marxiste-léniniste, en bon "mutin de Panurge", il les met en pratique avec zèle.

C’est ainsi que conformément à la 11e des 21 conditions de Lénine, il appartient, sans états d’âme, à un groupe parlementaire "subordonné" de fait "à la direction du Parti", dont "les éléments peu sûrs" (en l’occurrence Corbière, Garrido, Autain, Ruffin, etc.) ont été "éloignés", et dont les membres restants "(soumettent) toute (leur) activité aux intérêts d’une propagande et d’une agitation réellement révolutionnaires".

Or, on le sait, lesdites "propagande et agitation révolutionnaires", dans le domaine historique, consistent tout particulièrement à préserver le roman communiste concernant l’attitude du Parti avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et par opposition, à noircir du même coup les prises de position, les engagements - réels ou supposés – de ses adversaires d’alors - et de leurs successeurs -, désignés comme "fascistes". Il s’agit de maintenir vivante, à tout prix, la légende dorée, orthodoxe, écrite par le clergé de l’ex-secte moscoutaire et défendue jalousement par ses ouailles de combat (dont Portes fait partie). Une légende sur laquelle repose en grande partie l’influence de l’extrême gauche dans la France d’après 1945.

Avec son envolée, le député "insoumis" démontre qu’il connaît son petit catéchisme rouge, à défaut de respecter la vérité historique. Son contenu, en effet, appelle quelques remarques et rectifications.

Les faits historiques sont têtus

D’abord, de 1940 à 1944, la France, parce qu’écrasée en mai-juin1940, était militairement occupée par les Allemands (et les Italiens), en partie jusqu’en novembre 1942, en totalité après cette date. Par conséquent, la SNCF et la grande majorité de ses quelque 500 000 employés, qui ont bien dû continuer de travailler, n’ont eu d’autre choix que d’obéir aux ordres de l’occupant (participant ainsi à son effort de guerre et… de déportation). Seule une minorité s’est engagée activement dans la Résistance…

Ensuite, dans l’ouvrage de Cécile Hochard, Les cheminots dans la Résistance, paru en 2011 (La Vie du Rail), il est dit que "1.106" cheminots sont "morts en déportation ou disparus", que "502" ont été "fusillés" et que "39" sont "décédés de causes diverses après leur arrestation". Quant au site de la SNCF, il nous apprend, sans plus de précisions, qu’en tout, "10.000 cheminotes et cheminots sont morts au combat, sous les bombardements (en particulier anglo-américains, NDLR), fusillés ou en déportation" Le croisement de ces deux sources nous permet donc d’estimer le nombre des cheminots tués au combat ou sous les bombardements à environ 8.000. Dès lors, on voit mal comment les seules bombes allemandes auraient pu en tuer, comme l’a affirmé Portes, "plus de 7.500" (ce qui ne laisserait que 500 victimes pour les combats – en particulier ceux de mai-juin 1940 : entre 70.000 et 90.000 morts français – et pour les bombardements anglo-saxons – environ 60.000 morts français)…

Enfin, Pierre Semard, l’ancien secrétaire général des fédérations CGT et CGTU du rail (et membre du comité central du Parti communiste), a été arrêté sous la IIIe République finissante,  le 20 octobre 1939, - et condamné à trois ans de détention - pour infraction au décret-loi du 26 septembre précédent prononçant la dissolution des organisations communistes (en réaction à la signature du Pacte germano-soviétique). C’est donc en tant que membre d’un parti "allié" de fait de l’Allemagne nazie (jusqu’en juin 1941) qu’il se trouvait en prison (du fait des autorités républicaines françaises), et en tant qu’otage qu’il a été fusillé à Évreux, le 7 mars 1942 (comme vingt-cinq autres personnes le même jour), à la suite de deux séries d’attentats, et non en qualité de résistant.

Il y a quelques décennies, une blague mettait en scène un court dialogue entre un député et son jeune enfant :

  • Le père : À ton âge, j’aurais eu honte de mentir de la sorte.
  • Le fils : Et à quel âge as-tu cessé d’avoir honte ?

Manifestement, cela fait quelques années que Thomas Portes a fini d’avoir honte…

Pour vous procurer le dernier numéro de la revue Synthèse nationale, cliquez ici.

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vendredi, 08 août 2025

Après l'agression d'Erik Tegnér : Boutons hors de nos places les chevaliers braillards de l'antifascisme d'opérette

LES BIENFAITS DU COUP DE PIED AU CUL... - Olivier Masselot, Coach ICF,  auteur, consultant, formateur

Synthèse nationale

Dans le monde binaire des homo eructus, il y a d’un côté les "gentils", c’est-à-dire eux, les chevaliers braillards de l’antifascisme d’opérette, au blason coupé de gueules (rouge) et de sable (noir), veillant aux créneaux pour la défense de la veuve Anesthésie ; et de l’autre les "méchants", hordes mercenaires à la solde du grand vilain capital, ramassis de nazis-fascistes-racistes-suprémacistes blancs-islamophobes-homophobes répugnants.

Au fil de leurs interventions, sur les ondes, les réseaux sociaux ou dans l’espace public, l’histoire ne cesse de bégayer. La magie (noire) de leur verbe n’en finit plus de ressusciter l’entre-deux-guerres. À les en croire, comme aux "heures les plus sombres de notre histoire", la bête immonde, cornaquée par des milliardaires à la Bolloré ou à la Stérin, s’infiltrerait partout. Elle gagnerait en visibilité, en assurance, en malfaisance. Jusqu’à l’Assemblée nationale où Bayrou-Daladier copinerait avec Bardella-Vallat.

En fait, si les groupies des joueurs de pipeau "éléfiste" sont souvent jeunes en âge, leur pensée formatée, elle, est fortement faisandée. Elle est vieille comme Hérode-Mélenchon. Elle grésille sous l’action des lampes "audion" qui amplifient le signal des postes à galène. Depuis l’aube du XXe siècle, en effet, la lignée de clones robespierro-léninistes à laquelle appartiennent ces sombres hérauts du totalitarisme est de tous les combats "émancipateurs", "anticolonialistes", "antifascistes", "inclusifs"… À grand renfort d’injures et d’horions, au nom de l’"autodéfense" (car ainsi font les "antifas") ! Aussi leur mémoire de Mathusalem rouges se brouille-t-elle. Le temps se distord. Les souvenirs, les images, les combats s’entrechoquent, se mélangent. Les poupons de pépé Baudruchon, en plus d’être cons, sont gâteux. Sous la faible lueur d’une lampe à acétylène, ils tremblotent, ils ruminent, ils radotent. 

Ils nous servent la même soupe à la grimace "épuratrice". Elle est rance, imbuvable, indigeste. Elle pue la profanation de sépultures, le taguage de monuments, le vandalisme, les coups de poing et de trique, la tyrannie, la rééducation… Elle est à gerber ! Cependant, l’agueusie est suffisamment répandue parmi nos semblables pour que nombre d’entre eux la prennent encore pour un breuvage miraculeux et s’en délecte, jusqu’à la lie !

Oui, les chevaliers braillards de l’antifascisme d’opérette sont vieux, très vieux. Mais, ne nous y trompons pas, ils ont encore un avenir et un réel pouvoir de nuisance. Nous ne pouvons donc relâcher nos efforts. Sans faiblir, pied à pied, à Plouha, en Bretagne, (voir l’article précédent, ci-dessous) comme partout en France, nous devons, inlassablement, dénoncer, combattre leurs idées, démonter leurs mots, leurs argumentaires, montrer leur ridicule, leur nocivité, leur perversité et opposer notre détermination à leurs entreprises de terreur rouge. Nous devons participer à leur ringardisation et contribuer, avec l’ensemble du front du refus du cauchemar "éléfiste", à leur disparition future dans les tréfonds des poubelles de l’histoire, bien profond.

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samedi, 02 août 2025

Les macronistes veulent ripoliner les vestiges de leur cabine téléphonique

8 800+ Au Bord Du Gouffre Photos, taleaux et images libre de droits -  iStock | Vertige

Synthèse nationale

Selon BFMTV, Gabriel Attal, désormais secrétaire général de Renaissance a lancé une consultation interne portant sur un éventuel – et quatrième – changement de nom de la cabine téléphonique macroniste. En cause : la « faible notoriété » de la formation ectoplasmique du fantôme de l’Élysée que beaucoup, horresco referens, confondraient même avec Reconquête !, le parti d’Éric Zemmour.

Selon un cadre de Renaissance, cité par la chaîne d’information en continu, ce nom « n’a pas marqué les Français ». Qu’il nous soit permis de compléter son propos en ajoutant que les soi-disant réussites de sa politique non plus. En fait, ce n’est pas le nom ou la forme de l’emballage qu’il faut changer mais le contenu. "En marche", "La République en marche", "Renaissance" ou "Attal devant et tous derrière", peu importe, tant que l’identité du machin demeurera ce qu’elle est : une coterie de nantis du système, aux semelles de vent, sans véritable enracinement, ni vision, ni projet.

Toutefois, comme nous sommes bien élevés et charitables, nous allons quand même leur donner un coup de main en leur proposant "Bye-bye". C’est jeune, décontracté, ça devrait plaire aux Français et faire un tabac lors des prochaines élections…

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Les nervis d’extrême gauche ont encore frappé : le journaliste Érik Tegnér agressé sur son lieu de vacances

Extrême droite: Frontières, le magazine sans limites - l'Opinion

Synthèse nationale

Dans le nuit de jeudi à vendredi, le directeur de la rédaction de l’excellent magazine Frontières, accompagné de sa fiancée, a été reconnu et agressé par des "tricoteurs" d’extrême gauche alors qu’il participait à une fête, dans son village de Bretagne. Comme à leur habitude, les apprentis guépéistes ont agi en nette supériorité numérique : dix jeunes mous du bulbe contre un homme et une femme ; on n’est jamais trop prudent…

Ce n’est pas la première fois que des chiens de garde de la pensée conforme s’en prennent à des journalistes de cette publication ; et la liste de leurs méfaits (violences en tout genre, profanations diverses, de monuments, de sépultures…) ne cesse de s’allonger.

Depuis les années 1930, les nervis marxistes-léninistes s’emploient à imposer leur terreur. Dissimulant (de plus en plus mal) leur démarche totalitaire derrière l’alibi de l’antifascisme (qui trompe de moins en moins de monde), ils s’arrogent le droit de se constituer en bandes violentes et de décréter qui a le droit - ou non - de parler, d’écrire, de se réunir…

L’impunité dont ils ont joui jusqu’à présent n’a que trop duré. Les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités et faire ce pourquoi ils sont en place. La loi interdit les milices privées, les menaces, les violences : qu’ils la fassent respecter !

En attendant, Synthèse nationale apporte tout son soutien à Érik Tegnér, à sa fiancée et à toute l’équipe de Frontières. Les céphalopodes d’extrême gauche ne cessent d’éructer : « No pasarán ». Effectivement, « ils ne passeront pas ». Du moins, avec Frontières et toutes les autres publications ou les mouvements de la droite nationale au sens le plus large, nous continuerons de faire en sorte qu’il en soit ainsi. Malgré leurs insultes, leurs intimidations et leurs violences ! "Merde au roi d'Angleterre", disait Surcouf. Nous, nous disons : "Merde à l'extrême gauche" !

Pour en savoir plus sur cette agression, cliquez ici.

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mercredi, 30 juillet 2025

Après l’accord sur les droits de douane entre Donald Trump et la Commission européenne d’Ursula von der Leyen...

Maastricht et ses conséquences : là encore, nous avons vu (avec d’autres) ce qu’il fallait voir et dit ce qu’il fallait dire !

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Synthèse nationale

Les 9 et 10 décembre 1991, les chefs d’État et de gouvernement des douze pays membres de la Communauté économique européenne (CEE), réunis à Maastricht, se prononçaient pour un nouveau traité communautaire instituant une Union européenne.

Alors même que cet accord n’était pas encore connu, nous écrivions dans Espace nouveau (n°16, Non à l’Europe de Maastricht, 15 décembre 1991) - le bulletin du Mouvement d’initiatives nationales (MIN) que nous animions alors - : « Les quelques années qui viennent devront être marquées par une vraie mobilisation sans laquelle le règne de la Commission de Bruxelles, technocratique et irresponsable, sera définitivement assuré. L’Union politique et monétaire est un leurre. Derrière Strasbourg et Bruxelles : Washington… Derrière l’UEO : l’OTAN… Derrière Delors : Bush ! ».

Au printemps de 1992, dans Le Spectacle du Monde (n°363), le journaliste François d’Orcival prévenait ses lecteurs : « (…) La liberté du peuple allemand passe par le système de l’intégration dans un ensemble plus vaste qui dissout (les) alliances rivales (des autres puissances européennes). Cette intégration désarme à la fois la méfiance à l’égard de l’Allemagne et dissuade en son sein une explosion de nationalisme (en tant que tel ou sous sa forme neutraliste ou pacifiste). L’Allemagne veut donc se fondre dans l’espace européen, et dans toutes les dimensions. Quand François Mitterrand croit abolir la menace des conflits frontaliers d’avant 1914 en "ficelant" l’Allemagne, Helmut Kohl fait de l’union de Maastricht le nouveau cadre de l’Allemagne ».

De notre côté, au même moment, dans le n°19 d’Espace nouveau (Contre Maastricht, debout la France ! mai 1992), nous lancions une pétition pour « que (ce) traité (…) soit soumis à un référendum » (ce qui sera chose faite en septembre 1992, avec le résultat que l’on sait) tout en appelant à lui « dire non ». Maastricht, écrivions-nous alors, « c’est l’abandon de notre souveraineté nationale (…) ; c’est le triomphe de la bureaucratie bruxelloise : 80% des décisions essentielles seront désormais prises par la Commission, organe technocratique indépendant des États, uniquement composée de techniciens nommés et non pas élus (…) ; Maastricht, c’est la victoire des lobbies : à Bruxelles, les milieux d’affaires et les groupes de pression font déjà la loi ; une situation qui s’aggravera encore avec la mise en place du nouveau mode de décision à la majorité et non plus à l’unanimité ; c’est l’incohérence et la paralysie en matière diplomatique : cette Europe (…) a montré (…) qu’elle est incapable, fondamentalement, de s’entendre et d’agir de concert. Les vœux pieux exprimés dans le traité ne sont évidemment pas de nature à changer cette réalité. Surtout au moment où se reconstitue la grande Allemagne. Il ne suffit pas de décréter l’unité européenne dans le secret des antichambres lambrissées de la République socialiste et de l’eurocratie bruxelloise pour lui donner effectivement vie ; Maastricht, c’est le renforcement de l’influence américaine : il est clair, en effet, que Washington, par pragmatisme mais aussi pour affaiblir les volontés nationales et les velléités d’indépendance, préfère être confronté à un interlocuteur unique – le président de la Commission – plutôt qu’aux représentants des États, défenseurs, en principe, de leurs intérêts nationaux (…) »…

33 ans plus tard (33 ans de perdus), au moment où les classes politiques et les peuples des États membres de l’Union européenne créée par le traité de Maastricht se retrouvent désemparés face aux diverses conséquences de ce dernier, qu’il nous soit permis – sans plaisir aucun – de leur rappeler la célèbre remarque de Bossuet : « Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer ».

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dimanche, 27 juillet 2025

Appel au blocage du 10 septembre, prudence : à peine lancé, déjà récupéré

Un arrêt total du pays" : ce que l'on sait de cet appel à bloquer la France  dès le 10 septembre

Synthèse nationale

L’appel a été lancé aux alentours du 14 juillet par un groupe d’internautes anonymes. Il s’adresse à ceux qui font « tourner » la « machine », aux « invisibles pressés comme des citrons », aux « vaches à lait » qui sont « à sec » et « qui en ont plein le dos ». Il leur enjoint de faire preuve de solidarité et de se retirer, tous ensemble, sur l’Aventin, à partir du 10 septembre. Plus de travail, de paiements, de consommation : un « arrêt total et illimité » !

Clairement, cet appel est une nouvelle, sympathique (mais désespérée ?) tentative de réveil d’un peuple qui étouffe sous la chape de plomb de l’establishment politico-médiatique, dans la lignée des Gilets jaunes de 2018 et du ras-le-bol fiscal actuel matérialisé par l’expression « C’est Nicolas qui paie ».

Mais déjà, comme pour les Gilets jaunes, la gauche et l’extrême gauche sont à en embuscade. On connaît leurs capacités de réaction et de récupération - nous l'avons constaté récemment à Morlaix (29) lors de la manif contre les éoliennes -. Elles sont en train de nous en donner une nouvelle illustration. Depuis quelque temps, en effet, sur l’appel originel viennent se greffer des initiatives parasites issues manifestement des mouvances mélanchoniste, trotskiste et libertaire. Le vocabulaire qui y a cours indique clairement la sensibilité et les intentions de leurs auteurs.

Alors que la France a besoin de moins d’administration, de normes, de prélèvements obligatoires, d’assistanat et de plus de liberté, d’initiatives, d’activité, de travail, ces nouveaux appels dénoncent « l’austérité Bayrou », les « injustices », « la suppression de milliers de postes publics » et de « deux jours fériés », le « gel des retraites », des « coupes massives dans la santé »... Ils parlent de « mobilisation générale », d’une « autre politique : solidaire, juste et humaine ». Bref, ils ne réclament pas la fin de l’ankylose socialiste actuelle mais son maintien, voire son renforcement. Il ne s’agit pas de faire tomber l’URSS mais de la sauver !

Aussi ne pouvons-nous que suivre avec circonspection les développements de cette affaire. Attendre et voir, si tant est qu’il y ait, en fin de compte, quelque chose à voir. "Chat échaudé craint l’eau froide" !

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mercredi, 23 juillet 2025

Après les derniers propos de Bruno Retailleau dans Valeurs Actuelles...

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Après l'esbroufe, le naufrage

Synthèse nationale

"Fin du macronisme" doit signifier : "sursaut national" ! Plus de phrases chocs, de déclarations fracassantes ! Assez de mots, de paroles ! Les Français veulent une politique de redressement national, des décisions et des actes courageux, dans la durée, uniquement dictés par l'intérêt supérieur du pays.

Or, pour l'heure, on ne voit pas très bien comment Bruno Retailleau (dont l'analyse lucide et la volonté de faire ne sont pas en cause) peut prétendre y parvenir demain en s'appuyant sur un parti, les LR, dont la caractéristique essentielle est la pratique permanente du grand écart !

Leur dernier mauvais coup en date : le refus de leurs députés européens de voter la motion de censure contre la Commission européenne d'Ursula von der Leyen voulue par une partie des députés nationaux et nationalistes (dont Sarah Knafo, de Reconquête) !

12:34 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 21 juillet 2025

Dans un mois et demi, c’est la rentrée…

Le conservatisme à la croisée des chemins - France Catholique

Synthèse nationale

Une situation politique chaotique, des élites autocentrées, en dissidence, qui refusent de voir ce qu’elles voient ; une dette publique de 3.345,8 milliards d’euros (114% du PIB) ; un niveau record de défaillances d’entreprises ; un écoulement migratoire continue ; une société gangrenée par l’individualisme, les communautarismes, les trafics, la violence…

Après des décennies d’insouciance, d’inconséquence, de politique du chien crevé au fil de l’eau, voici l’état d’urgence. Nous sommes arrivés au moment où, collectivement, gouvernement, responsables en tout genre, citoyens, nous devons prendre nos responsabilités, faire les bons choix, être prêts aux efforts, voire aux sacrifices nécessaires. Au nom de l’intérêt général, de l’intérêt supérieur de la patrie, de l’intérêt de nos enfants et des générations futures. Il y a 80 ans, dans un texte que nous avons déjà publié, un grand Français, le colonel de La Rocque, chef des Croix de feu et du Parti social français (PSF), exhortait nos aïeuls au ressaisissement : « Les longues déchéances de la communauté tout entière ne se rachètent pas, n’autorisent pas de relèvement sinon par la vertu d’un long effort de la communauté entière. (…) Dieu n’accorde les miracles qu’aux grands sacrifices. (…) Notre patrie ne regagnera son pain, avec le salut, qu’à la sueur de son front, qu’à la sueur du front de tous ses fils (…) ».

Nous, les Français d’aujourd’hui, nous voici à la fourche : la voie du redressement ou celle du déclin et de la chute… Seulement voilà : sommes-nous encore une nation ? Sommes-nous encore capables d’un effort collectif, patient et soutenu ? Sommes-nous encore prêts à nous montrer à la hauteur de nos ancêtres, de leur travail, de leurs sacrifices et de tout ce qu’ils nous ont légué ? Sommes-nous encore capables, collectivement, de nous tourner avec confiance vers demain, d’envisager un avenir commun et d’œuvrer ensemble à la prospérité, à la grandeur, au rayonnement de ce pays ?

Aujourd’hui, ces questions, et beaucoup d’autres, nous taraudent. Les réponses, nous les auront sans doute rapidement. Nous saurons alors à quelle sauce nous allons être mangés… En attendant, à notre niveau, nous ne pouvons que poursuivre le combat des idées : réfléchir, écrire, parler, œuvrer, pour desserrer l’emprise intellectuelle de la gauche et de l’extrême gauche, pour faire progresser notre courant de pensée, notre famille politique. Encore et toujours, préparer l’avenir, en attendant des jours meilleurs… Bonne fin de mois de juillet et bon mois d’août ! Après, c’est la rentrée…

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samedi, 19 juillet 2025

La drogue, fléau, marqueur et accélérateur de la décomposition française

Une saisie à un million d'euros, cinq interpellations : un vaste trafic de  drogues démantelé en Savoie et Haute-Savoie - ici

Synthèse nationale

Aujourd’hui, dans le monde en général, et en France en particulier, le fléau de la drogue atteint des proportions particulièrement graves. Si l’on s’en tient à la seule métropole (mais les DOM-TOM, bien entendu, sont tout autant – sinon davantage – concernés), cannabis, cocaïne (les deux principaux produits) et autres substances hallucinogènes (tels le crack, le LSD ou l’héroïne) y arrivent à flot continu et en quantité croissante. Que ce soit du Maroc, par go fast via l’Espagne, ou d’Amérique latine et d’Asie, par containers débarqués dans les ports de Rotterdam, d’Anvers, de Hambourg ou du Havre. Résultat (constaté par la commission d’enquête sénatoriale, dans son rapport sur l’impact du narcotrafic en France, rendu public le 14 mai 2024) :  « Notre pays est désormais confronté à une véritable submersion ».

Les données sont à cet égard particulièrement édifiantes.

Le trafic de drogue est, de loin, le marché criminel "national" le plus important. Son chiffre d’affaires annuel se situe entre 3,5 et 6 milliards d’euros, c’est-à-dire, en s’en tenant à l’estimation basse, au même niveau, à peu près, que celui d’entreprises comme Spie Batignolles, Bio Mérieux SA, Boulanger ou Décathlon France. Il emploie, directement ou indirectement, 200.000 à 240.000 personnes - dont 21.000 à temps plein – (soit  un peu moins que la SNCF - 276.000 employés - mais davantage qu’EDF - 165.000 -) qui se répartissent de la manière suivante : « environ 110.000 détaillants et vendeurs de rue, 80.000 semi-grossistes, 8.000 grossistes et 1.000 têtes de réseaux » (Estimation des marchés des drogues illicites en France, 2016, Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice - INHESJ -, étude mentionnée par Jérôme Fourquet, dans son livre L’archipel français, Seuil, 2019), pour un total de 3.000 à 4.000 points de deal répartis sur l’ensemble du territoire.

Cannabis : la défonce à grande échelle

Qu’on l’appelle haschich, herbe, beuh, shit ou kif, le cannabis reste, de loin, le principal produit. Pourtant, son usage est loin d’être anodin (d’autant que la teneur moyenne en THC a augmenté ces dernières années). Le site de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) énumère les conséquences néfastes d’une consommation régulière : désintérêt pour les activités habituelles, fatigue physique et intellectuelle, difficultés de concentration et de mémorisation, humeur dépressive, aggravation de certains troubles psychiatriques ; sans oublier l’impact sur la santé dans plusieurs domaines : accidents de la route, certains cancers, certaines pathologies de l’appareil circulatoire et respiratoire, ainsi que certaines pathologies mentales...

L’essentiel de cette came "grand public" qui inonde la France provient du Rif, au Maroc (la première région de production), où, selon Le Monde, « cette culture est à la fois interdite et tolérée par les autorités pour maintenir une certaine forme de paix sociale » (Aurélie Collas, 4 mai 2023). 55.000 hectares de terre lui sont consacrés et 400.000 personnes en vivent (leur travail ne représentant toutefois que 4% de la valeur du produit fini). Comme disait Charles Pasqua, « quand on a de tels amis, on n’a pas besoin d’ennemis »…

Les arrivées sont telles que le shit s’est largement "démocratisé" (les saisies nous en donne une idée : près de 125 tonnes en 2023 et 101 tonnes en 2024). Aujourd’hui, sa consommation concerne toutes les strates de la population. Elle est devenue, selon l’expression de l’analyste politique Jérôme Fourquet, « un fait social majeur ».

Les chiffres de l’enquête publiée par l’OFDT pour 2023 le montre bien. Ainsi, un peu plus de 50% des personnes interrogées ont déclaré en avoir consommé au moins une fois dans leur vie (soit quatre fois plus qu’en 1992) : 57,6% des hommes et 43,4% des femmes, mais 60% des 25-44 ans ! Et un peu moins de 11% ont déclaré en avoir consommé au moins une fois au cours des douze mois précédents l’enquête (2,5 fois plus qu’en 1992) : 14,5% des hommes et 7,2% des femmes...

D’après les estimations, notre pays compterait 5 millions de personnes ayant consommé du cannabis dans l’année (22 millions dans l’UE). 1,3 million en consommeraient régulièrement (au moins 10 fois dans le mois) et 850.000 seraient des consommateurs quotidiens (dont 6,6% des 18-24 ans interrogés).

Cocaïne et ecstasy (MDMA) : une défonce plus confidentielle, mais qui gagne du terrain

Ces deux drogues, de plus en plus disponibles, ont vu leur prix baisser fortement : 65 euros en moyenne pour un gramme de coke en 2021, contre 180 à 230 euros – 1.200 à 1.500 francs - en 1990.  Aussi le pourcentage des utilisateurs au cours des douze derniers mois a-t-il été multiplié par 9 parmi les 18-64 ans, entre 2000 et 2023 : pour la cocaïne, il est passé de 0,3% des personnes interrogées à 2,7% ; et pour l’ecstasy, de 0,2% à 1,8%. En 2023, 9,4% des personnes interrogées ont déclaré avoir consommé de la cocaïne au moins une fois dans leur vie (contre 5,6% en 2017) ; et 600.000 personnes environ en ont pris au moins une fois dans l’année (contre quelque 400 000 pour l’ecstasy). Mais chez les 25-44 ans, la proportion frôle les 14%…

Un trafic juteux et des "marchands de mort" de plus en plus "désinhibés"

En moyenne, les points de deal rapportent entre 15.000 et 20.000 euros par jour mais les plus gros peuvent générer un chiffre d’affaires quotidien d’environ 100.000 euros…

Qui dit sommes colossales en jeu, dit absence de scrupules en proportion. La violence des marchands de mort est donc sans limites, comme est venu nous le rappeler le meurtre épouvantable d'un jeune de 19 ans, il y a quelques jours, près de Nîmes. Désormais, plus rien n’arrête les paumés matérialistes et les brutes désinhibées, déshumanisées, pour la défense de leur business : expéditions punitives, fusillades à l’arme de guerre, recrutement de tueurs à gages de plus en plus jeunes, meurtres en série, abominations diverses destinées à terroriser… La France n’est peut-être pas encore "mexicanisée" mais elle en prend le chemin !

Selon l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO), les « différends » liés au trafic de drogue expliquent « 80 à 90% du nombre total des règlements de comptes, des meurtres et des tentatives de meurtre entre délinquants ». Ainsi, en 2023, on a dénombré 139 morts (dont 49 rien qu’à Marseille) et 413 blessés et en 2024, 110 morts et 341 blessés…

Les premières victimes des affrontements sanglants entre gangs sont les "petites mains" des réseaux ("choufs", rabatteurs, vendeurs ou "nourrices"), elles aussi de plus en plus jeunes. Pour l’exemple, elles sont assassinées (en raison de dettes fictives, créées de toutes pièces par leurs "employeurs"), torturées, voire brûlées vives… Mais il y a aussi des innocents, frappés pour s’être trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment.

Un océan écopé à la petite cuillère

Selon le ministère de l’Intérieur, 36.429 personnes ont été interpellées en 2023 pour trafic et/ou consommation de drogue. Quand on met ce nombre en relation avec ceux des utilisateurs et des trafiquants (entre 5 et 6 millions de personnes), on comprend la réflexion de Bruno Bartocetti, responsable de la zone sud pour le syndicat Unité SGP-Police-FO, à Marseille (cité par Frédéric Abela, dans un article de La Dépêche du 29 octobre 2024) : « On a toujours l’impression de vider l’océan avec une petite cuillère ».

Aujourd’hui, ce sentiment désespérant est d’autant plus prégnant que l’imagination et la capacité d’adaptation des dealers sont grandes. Ainsi, face aux opération "coup de poing" de la police, la livraison à domicile se développe, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 (un livreur pouvant toucher 1.100 euros par semaine)...

La drogue : un marqueur et un accélérateur de la désintégration française

Pour Jérôme Fourquet, « la montée en puissance » de la consommation de drogue « et sa dissémination dans les différents milieux sociaux ont (…) fortement contribué à métamorphoser le visage de la société française au cours des dernières décennies ». Quant au trafic, il a « un impact majeur sur la fragmentation de la société française », notamment parce qu’« il joue le rôle de "principe actif" dans la dérive de très nombreux quartiers populaires, (…) sur tout le territoire » (L’archipel français, éditions du Seuil, 2019).

Jérôme Fourquet a raison. La consommation et le trafic à grande échelle de produits stupéfiants sont à la fois une cause et une conséquence du délitement, de la fragmentation de notre société, en lien avec la montée de l’individualisme, de l’hédonisme, du consumérisme, de l’affaiblissement des liens de cohésion nationale, du "déboussolement" et de la fragilisation des individus, de la submersion migratoire, du refus de l’assimilation ou de l’intégration et de la communautarisation qui en découle…

La drogue contribue à saper un peu plus encore une communauté nationale déjà bien fragilisée. Aussi est-il plus que temps que l’ensemble des acteurs concernés (police, justice, etc.) lui livrent, en étroite coopération et coordination, une guerre totale, sans merci. Le pays l’attend, le pays l’exige ! Guerre à la drogue ! 

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La rigueur selon saint Bayrou : limiter l’augmentation des dépenses de l’État et augmenter encore la pression fiscale


En direct. Conclave sur les retraites : suivez l'intervention de François  Bayrou, qui joue son va-tout

François et le sac de nœuds...

Synthèse nationale

 Il y a quatre jours, mardi 15 juillet, François Bayrou nous invitait à un « rendez-vous avec nous-mêmes », un « moment de vérité ». Vérité du constat, sans doute ; mais certainement pas vérité des propositions, tant celles-ci ont fait l’objet d’un numéro d’enfumage destiné à nous faire prendre, une fois de plus, des vessies pour des lanternes !

Allons à l’essentiel.

Le Premier ministre a annoncé « un effort juste et partagé de 43,8 milliards d’euros ». Concrètement, ce montant se décompose comme suit : 30 milliards d’"économie" (soit 68,5% du total) et, tout de même, 13,8 milliards d’euros d’impôts supplémentaires (31,5% du total) ! Comme dit la sagesse populaire : « À chaque fois qu’on croit arriver à joindre les deux bouts, le ministre des Finances tire par le milieu »…

Et pour ce qui est des "économies", contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’une réduction drastique des dépenses de l’État (en taillant enfin dans les dépenses inutiles ou superflues) mais seulement d’une limitation de la hausse de ces dernières. En clair, l’augmentation des dépenses de l’État, qui aurait dû être de 59 milliards d’euros en 2026, selon les prévisions initiales, ne sera "que" de 29 milliards ( décomposés ainsi : 22 milliards au lieu de 35 pour les administrations publiques centrales, une baisse de 2 milliards des dépenses des collectivités territoriales et 9 milliards au lieu de 20 pour la sécurité sociale) : voilà les 30 milliards d’"économie"…

En fait, comme le souligne la Fondation IFRAP, « le pari de François Bayrou (…) est de gagner du temps (…). Les réformes structurelles lourdes devront suivre et seront l’objet sans doute de la prochaine campagne présidentielle ». Deux ans à attendre, encore (au minimum)… Bon sang, ça va être long. Pour les citoyens, pour les entreprises, pour la France !

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vendredi, 18 juillet 2025

Après les non-annonces du Premier ministre - François Bayrou a dévoilé son plan d’ "économies"… mais sans avoir, à aucun moment, évoqué le coût de l’immigration....

Budget 2026 : François Bayrou se donne du temps pour négocier la cure

Synthèse nationale

François Bayrou aurait été bien inspiré de lire la note que l’Observatoire de l’immigration et de la démographie a consacré à ce sujet. Note après note, l’OID s’impose en effet comme une précieuse source d’informations. Ce fait a trouvé une nouvelle illustration avec la dernière publication de l’Observatoire, L’impact de l’immigration sur l’économie française, réalisée à partir de données de l’OCDE et de l’Insee.

Les constats qu’on y trouve méritent qu’on s’y arrête. Ils sont sans appel.

Premier constat : « l’immigration n’améliore pas le taux d’emploi défaillant de la France mais, au contraire, le dégrade fortement ». En effet, dans un pays où le taux d’emploi des 15-64 ans est déjà faible comparé à celui des grands pays voisins (69,5% contre 74,5% au Royaume-Uni, 77,4% en Allemagne, 80,4% en Suisse et 82,5% aux Pays-Bas – au 2e trimestre de 2024), celui des immigrés est 7,1 points en-dessous : 62,4% (alors que le taux d’emploi des immigrés est de 67% dans les 27 pays de l’Union européenne et de 71,8% dans ceux de l’OCDE). Ainsi, en 2021, 30,5% des étrangers de 15 à 64 ans se trouvant sur le territoire national n’étaient ni en emploi, ni en études, ni en retraite, contre 13% des Français (soit 2,3 fois plus) ; et le taux d’emploi des descendants d’immigrés (2e génération) était de 59,7%, contre 70,7% pour les personnes sans ascendance migratoire…

Deuxième constat : en France, « l’immigration tend à réduire la productivité du travail ». Son impact négatif vient d’abord du niveau de qualification des immigrés, très inférieur à celui des personnes sans ascendance migratoire. Ainsi, en 2021, 37% des immigrés de 30 à 64 ans n’avaient aucun diplôme, contre 14% des personnes sans ascendance migratoire. Il tient aussi à la moindre présence des immigrés « dans des parcours propices à l’innovation » ou encore dans l’entrepreneuriat…

Troisième constat : « en France, l’immigration dégrade les comptes publics et réduit le pouvoir d’achat des natifs ». Selon la note de l’OID,  « le moindre taux d’emploi des immigrés et descendants d’immigrés représente une perte de PIB de 3,4 % et une perte de recettes fiscales et sociales de 1,5 point de PIB ». Ainsi, dans notre pays, les recettes budgétaires apportées par les immigrés ne représentent que 86% des dépenses publiques qui leur sont affectées, contre 140% au Portugal, 127% au Royaume-Uni ou 124% en Italie. En outre, en 2019, les immigrés ont perçu en moyenne 2.380 euros de prestations sociales - et ceux originaires d’Afrique 3.130 euros -, soit 2 fois plus que les personnes sans ascendance migratoire (1.200 euros)…

Quatrième et dernier constat : en France, « l’immigration bénéficie aux secteurs abrités de la concurrence internationale (en particulier la construction et la sécurité) et pénalise indirectement les secteurs exposés comme l’industrie par leur surimposition (induite par le plus faible taux d’emploi des immigrés), alors que nous avons un besoin absolu de les relancer pour redresser nos finances ».

Face à cet aggravation des maux qui affectent notre économie, la note de l’OID préconise la réforme conjointe de notre système de formation, de notre modèle social et de notre politique d’immigration ; toutes choses réclamées depuis quatre décennies par la droite nationale ! Malheureusement, compte tenu de la situation politique actuelle et de la pusillanimité de nos "dirigeants", il va nous falloir attendre encore pendant au moins deux ans. Si l'on en croit Vauvenargues, « la patience »  est « l’art d’espérer » ; alors, espérons !

Article déjà mis en ligne le 30 juin dernier. Pour accéder à la note de l'OID, cliquez ici.

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jeudi, 17 juillet 2025

Le fardeau de la redistribution sociale : cinquante ans de fuite en avant

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Martine Heldé

Tout, ou presque, a déjà été dit et écrit. Aussi la consultation de publications anciennes est-elle toujours instructive et révélatrice ; ne serait-ce que pour prendre la mesure des alertes lancées en pure perte et du temps perdu. L’histoire des cinquante dernières années, en effet, est celle d’une longue suite d’erreurs de jugement, d’aveuglements volontaires, de démissions, de rendez-vous manqués, de décisions remises à plus tard ou à jamais dont la France de 2025 est le résultat…

En mars 1986, dans le numéro 288 du Spectacle du Monde, paru juste avant les élections législatives qui donnèrent la victoire à la droite libérale et décidèrent de la première cohabitation (1986-1988, entre François Mitterrand, président de la République, et Jacques Chirac, Premier ministre), le "chercheur écrivain" Pierre Longone, ancien collaborateur du comte de Paris et de l’Institut national d’études démographiques (INED), signait un article intitulé : « La solidarité a des limites ».

il y rappelait notamment : « La redistribution a pour origine un prélèvement sur la production et le travail des Français. (…) L’État, ou des Caisses "ad hoc", prélèvent sur les particuliers, les entreprises, éventuellement sur des produits (en les taxant), des sommes de plus en plus importantes que l’on redistribue ensuite aux ménages, à divers titres : santé, retraite, aide à la famille, etc. (…) La solidarité est nécessaire. Mais lorsque les prestations dépassent une certaine proportion, non seulement elles engendrent insouciance, gaspillage, irresponsabilité, mais les cotisants n’en supportent plus la charge. (…) Dès lors que des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour demander une réduction de ces prélèvements (impôts, cotisations sociales), il faut admettre une diminution équivalente de la redistribution ».

Toujours plus !

Quarante ans après l’article de Pierre Longone, force est de constater que les gouvernants n’ont toujours pas trouvé les limites de la solidarité évoquées par l’auteur. Il n’ont pas fait d’économies. Ils ont augmenté les prélèvements obligatoires, les dépenses de protection sociale et l’endettement. « Toujours plus ! » semble être la devise en cours. C’est du moins l’impression que l’on peut retirer des quelques données qui suivent…

Selon l’INSEE, de 2010 à 2024, les prélèvements obligatoires ont représenté en moyenne 44% du PIB, contre 41,6% entre 1986 et 1988, soit 2,4 points d’écart.

En 1960, les prestations sociales (santé, retraite, aide à la famille, etc.) représentaient 14,6% du PIB ; en 1984, 27% ; et en 2022, 32,2%, c’est-à-dire un peu plus du double par rapport à 1960 !

En 1984, les prestations sociales au titre de la vieillesse-survie représentaient 8,3% du PIB ; en 1986, Pierre Longone écrivait à leur sujet : « Des projections faites (…) laissent prévoir que la charge approchera 13% du PIB à la fin du siècle». En 2022, 1nous en étions à 14,2% ! Quant aux prestations sociales au titre de la santé, elles sont passées de 8,4% du PIB en 1984 à 12% en 2022.

En 1986, Pierre Longone listait les conséquences économiques de l’ « hypertrophie des transferts sociaux » : la réduction de l’investissement, « la perte de compétitivité de notre économie, sa prise de retard et la nécessité d’une austérité consommatrice, au profit de la reconstruction de l’outil de production et des exportations ». 

En 2025, le constat reste inchangé ; la situation s’est même encore aggravée ; et comme aucune mesure sérieuse ne sera prise dans les deux ans qui viennent (voire au-delà), compte tenu des rapports de force au sein de l’Assemblée nationale – et du pays -, on ne peut qu’être inquiet…

Article publié dans le dernier numéro (n°70) de la revue Synthèse nationale. Pour vous procurer ce numéro, cliquez ici. 

 

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samedi, 12 juillet 2025

Après la victoire du PSG et la fête de la musique, en attendant le 14 juillet…

14 Juillet 2023 : le Conseil d'État valide l'interdiction de la vente de  feux d'artifice

Synthèse nationale

En 2023, au lendemain des émeutes du mois de juin, alors qu’une certaine jeunesse s’était déjà bien défoulée (1 milliard d’euros de dégâts), l’Élysée avait jugé « les 13 et 14 juillet plus calmes » : il "n’y avait eu", selon le bilan officiel du 15 juillet, "que" 255 véhicules incendiés, 51 usages de mortiers d’artifices contre les forces de l’ordre, 7 policiers et pompiers blessés (contre respectivement 423, 333 et 21 en 2022)… En dépit, cependant, du déploiement de 130.000 agents, dont 10.000 pour la seule région parisienne ! Même constat en 2024, année des jeux Olympiques (avec, par exemple, 17 véhicules brûlés pour les seuls Hauts-de-Seine)…

Depuis plus de trente ans, les violences urbaines se succèdent. Elles éclatent au moindre prétexte : une célébration quelconque, un mariage, un tournage de clip de rap, une opération de police, une tentative d’interpellation, une équipée motorisée sauvage ou un rodéo qui se termine mal ; et le profil des auteurs, leurs motivations sont toujours les mêmes…

En novembre 2025, Marianne soulignait que « les pyromanes, casseurs et émeutiers, tous additionnés, représentent au maximum, entre 5% et 10% des jeunes des cités », c’est-à-dire « quelques dizaines (…) pour une cité qui compte de 3.000 à 4.000 adolescents, comme aux 4.000 à la Courneuve où seuls 1% des jeunes sont impliqués ». Sans doute...

Toutefois, il n’en demeure pas moins que, si la majorité reste à l’écart, la minorité agissante et malfaisante, elle, grossit ; que son pouvoir de nuisance au quotidien est considérable (c’est elle qui contribue grandement, là où elle vit et partout où elle passe, dans la rue, les transports en commun ou les lieux de loisir, à empoisonner l’existence d’une partie des habitants de ce pays) ; que les éruptions se succèdent ; et que, pire, elles s’étendent progressivement, gagnent en intensité, en violence, en efficacité destructrice, et font peser sur les décideurs politiques une pression permanente qui s’apparente à un véritable chantage informel …

Or, depuis plus de trente ans, à chaque nouvelle poussée, ce sont les mêmes réactions à chaud et la même inaction fondamentale à froid. On égrène la liste des méfaits, des incendies, des pillages ; on prend acte de l’extension du "domaine de la lutte", on communique le montant de la facture, on s’indigne, on s’inquiète pour l’avenir, on s’interroge, on s’introspecte, on débat, on colloque, on clame en chœur : « Plus jamais ça ! » ; on répète en boucle : « y’a qu’à, faut qu’on » ; on se creuse les méninges… Les constats, les avis, les propositions jaillissent et s’accumulent ; bref, on noie le poisson, puis on passe à autre chose et on oublie… jusqu’à la prochaine flambée !

Aujourd’hui, pour ce nouveau week-end prolongé à haut risque (en raison des festivités de la fête nationale et de la finale du Mondial des clubs, dimanche soir, entre le PSG et Chelsea), les autorités proclament qu’elles n’ont « aucun élément d’inquiétude majeure », mais qu’elles sont déterminées malgré tout « à ne pas laisser faire » et qu’elles ont « les moyens de pouvoir intervenir et agir ». Nous verrons bien.… Les paris sont ouverts…

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mercredi, 09 juillet 2025

Chronique de la France macronienne : maintenant, même la farine prend l’eau…

Minoterie près de Gien

Synthèse nationale

Il y a trois jours, le journal l’Opinion s’est penché sur  « l’inexorable déclassement de la farine française ». Les informations fournies sont une illustration de plus du naufrage en cours…

Il y a dix ans, avant la première élection du Mozart élyséen, notre pays était encore le premier exportateur mondial de farine, avec 1,6 million de tonnes vendues à l’étranger chaque année. En 2024, il n’en a exporté que 214 000 tonnes, c’est-à-dire 7,5 fois moins !

L’accroissement de la concurrence sur le marché international, avec l’apparition de nouveaux acteurs, tels certains pays africains ou encore la Turquie, et le prix trop élevé de la farine française expliquent cette chute.

Pire : depuis 2018, la France est devenue importatrice nette de farine. Ainsi, l’année dernière, elle en a acheté à l’extérieur 400 000 tonnes (un peu moins de 10% de ses besoins), soit 30% de plus qu’en 2023…

60% de cette farine importée vient d’Allemagne, qui la produit souvent… avec du blé hexagonal ! La minoterie d’outre-Rhin est en effet plus compétitive : organisation plus efficace, équipement plus performant utilisant moins de personnel et charges moins élevées. Ainsi, les moulins allemands produisent en moyenne 81 kg de farine pour 100 kg de blé, contre 78 kg pour les moulins français…

Comme le chantaient avant le naufrage de 1940 Ray Ventura et ses Collégiens : "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien"…

07:30 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 07 juillet 2025

Combat anti-éolien : lorsque la bien-pensance s'empare de combats qui la dépassent...

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Samedi dernier, à Morlaix (Finistère), était organisé un rassemblement contre l'implantation d'un parc éolien dans la magnifique baie voisine. Louable initiative à laquelle, avec quelques amis trégorois, nous avions décidé de nous joindre avec enthousiasme. Je rappelle que depuis une dizaine d'années, Synthèse nationale, qui a publié en 2017 le premier livre sur le sujet, "Éoliennes, un scandale d'État" d'Alban d'Arguin cliquez ici, dénonce sans relâche cette escroquerie écologiste à la dimension planétaire.

Avec Alban, lors de la parution du livre, nous avions participé à de nombreuses réunions anti-éoliennes à travers la France profonde. Ces réunions, résolument politiques et généralement organisées par des militants de la droite nationale avaient le mérite de la clarté et de la radicalité. C'est certainement pour cela qu'elles réussirent souvent à mettre à bas les projets locaux d'implantations. À Morlaix, samedi, le ton était bien différent et, pour tout dire, plutôt inquiétant...

En effet, dès le début, le discours se voulait bien policé. Devant le kiosque à musique situé sur la Place des Otages face à l'Hotel de Ville, l'organisateur du rassemblement, un grand garçon probablement élevé à la Blédine centriste, expliquait qu'il y avait là "des gens de tous bords, de droite comme de gauche... à l'exception, bien sûr, des extrêmes...". Ouf ! Que les bobos et les gogos soient rassurés, on est là entre gens de bonne compagnie. Quant à nous, mes amis et moi-même, nous commencions à nous demander ce que nous foutions à cette manif...

Et nous n'étions pas à la fin de nos surprises. Notre Don Quichotte de circonstances nous expliqua qu'il n'est pas contre les éoliennes en général mais seulement contre celles qui vont défigurer la Baie de Morlaix. Merci pour les autres... En claire, tant que cela se passe ailleurs, on s'en fout, mais dès que la vue sur la mer de ma villa côtière est menacée, je me réveille. Cela n'est pas sans rappeler l'attitude des bourgeois des beaux quartiers qui faisaient semblant d'ignorer les effets de l'immigration tant que ceux-ci rongeaient la Seine-Saint-Denis, les quartiers nord de Marseille ou les banlieues des métropoles provinciales, mais qui commencèrent à s'alarmer lorsque les bandes de racailles vinrent déambuler et dealer au bas de leurs immeubles cossus. 

Après le discours pour le moins feutré de l'organisateur, enfin un moment de bonheur. Monte sur la tribune un marin pêcheur qui, lui, va nous parler avec son coeur. Notre homme, excellent orateur, est sans doute le plus impacté par le projet qui risque de ruiner localement sa profession. Il dénonce pêle-mêle et sans réserve l'inutilité énergétiques des éoliennes, les multinationales "vertes" et étrangères qui se gavent en saccageant les paysages, les écologistes fanatiques et inconscients des réalités et la classe politique qui a détruit la France et sacrifié notre énergie nucléaire... Tonnerre d'applaudissement, ce qui est plutôt rassurant. Mais notre homme, qui est en train de ravir la vedette, en dit trop et cela excède les organisateurs qui lui coupent carrément la parole. 

Et là, c'est le pompon. Après ce moment "d'égarement politiquement incorrect" intervient le représentant d'un collectif intitulé Némo (Non aux éoliennes en Manche Ouest) qui se charge de recadrer les choses en dénonçant bien sûr "le réchauffement climatique" et le "complotisme de l'extrême droite climato-négationniste", causes, comme chacun doit, de gré ou de force, le savoir, de tous les malheurs de l'humanité. Visiblement, ce discours lénifiant ne fait pas l'unanimité car beaucoup de participants commencent à s'écarter du rassemblement.

Bref, avec de tels défenseurs, l'avenir de la Baie de Morlaix est mal barré... Il faut au plus vite rectifier le tir et dénoncer partout la récupération de la juste réaction contre les éoliennes par une poignée d'écolos-bobos noyés dans leurs contradictions. Il est plus que temps que les nationalistes reprennent ce combat en mains car, eux seuls, depuis le début, en incarnent la légitimité. C'est ce à quoi, en Baie de Morlaix, en Baie de Saint-Brieuc et ailleurs, nous allons bientôt tenter de remédier...

Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

 

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Pour commander ce livre cliquez ici

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dimanche, 06 juillet 2025

La France, championne du monde de l'exposition aux risques liés aux émeutes

Cannes : des véhicules brûlés à l'aide de gel hydroalcoolique - Valeurs  actuelles

Synthèse nationale

Interrogé par Les Échos il y a trois jours, Thierry Léger, le directeur général de SCOR (Société commerciale de réassurance, l’un des leaders mondiaux du secteur) a lâché une petite bombe en déclarant, à propos des émeutes récurrentes : « La France est (…) le premier pays dans le monde en termes d'exposition en raison de la fréquence et de la sinistralité pour les assureurs. (…) Il y a toujours eu des émeutes en France, où plus de 40 000 voitures sont brûlées chaque année (…). Mais aujourd'hui, il faut trouver une solution, nouer un dialogue sur le sujet avec toutes les parties prenantes impliquées, dont les pouvoirs publics ».

40 000 véhicules brûlés chaque année, plus de 200 millions d’euros de dégâts pour les émeutes de 2005, cinq fois plus (1 milliard) pour celles de 2023, des dizaines, voire des centaines de millions pour les violences qui ont suivi la victoire du PSG, des attaques aux personnes et aux biens, des pillages ou home jacking qui se succèdent… Effectivement, « il faut trouver une solution ». Mais pour ce faire, il conviendrait d'abord de désigner et nommer clairement la source du problème. « Dire ce que l’on voit et surtout, voir ce que l’on voit », selon la formule de Charles Péguy… Et agir, plutôt que de parler !

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Le vide, en attendant le trop plein. Et un retour surprise ?

Futur Premier ministre : Emmanuel Macron fait blêmir son camp

Synthèse nationale

En mai 2020, le physicien et philosophe Etienne Klein, invité de la Grande Librairie, sur la 5, donnait cette définition du vide : « N’étant pas le néant, (il) contient déjà quelque chose. (…) C’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide ».

Au fil des cinquante dernières années, on nous a enlevé une grande partie de notre souveraineté, de notre indépendance, de notre industrie, de notre système de santé, de notre sécurité, de notre unité, notre identité, notre fierté… Il nous reste le serial talker Emmanuel Macron (qui nous a "cramés" et dont le « seul talent », dixit Gilbert Collard, « est d’occuper le vide par du vide »), 3.300 milliards d’euros de dette, un champ de ruines économiques et politiques et un trop plein d’ambitions pour 2027. « Le vide, c’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide » !

Décidément, les deux années qui, en principe, nous séparent de la fin du mandat de l’actuel président et de l’élection de son successeur vont nous sembler bien longues… D’autant que, désormais, il va nous falloir vivre avec l’angoisse d’un possible retour de "Jupiter" en 2032 !

Le « petit malin » (dixit Trump), à l’occasion du meeting organisé hier à Paris pour les dix ans des Jeunes avec Macron (devenus les Jeunes en marche), ne nous a-t-il pas adressé un message clair à travers sa harangue à ses partisans ? Il aura « besoin d’eux pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans »… "Jupiter" serait-il en passe de devenir notre "sparadrap du capitaine Haddock" ? Au secours, il s'apprête à sortir par la porte, pour revenir par la fenêtre !

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jeudi, 03 juillet 2025

Comment Synthèse nationale a été à l'avant-garde du combat anti éoliennes...

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Depuis la fin des années 1990, un peu partout en France (et ailleurs) surgissaient ces machines un peu curieuses et franchement laides que sont les éoliennes. Dans un premier temps, beaucoup pensèrent qu'il s'agissait d'une nouvelle lubie écologiste et que tout cela n'était pas destiné à proliférer... Hélas, la réalité fut tout autre et, plus le temps passait, plus la France se retrouvait recouverte par ces engins monstrueux et inutiles qui saccagent les paysages jadis magnifiques de notre cher pays.

Alors, pour se consoler, les Français se dirent que c'était peut-être le prix à payer pour avoir l'électricité chez eux. Faire marcher son ordi ou son four à micro-ondes, sans oublier son chauffage d'appoint, passerait donc, si l'on en croit la propagande gouvernementale (de tous bords), par un tel sacrifice.

Mais, très vite, certains commencèrent à se poser des questions sur l'utilité de ces machines infernales. Non seulement les éoliennes sont onéreuses et dangereuses, elles sont surtout, compte tenu de leurs capacités infimes de production d'énergies, totalement inutiles. Au début, ce fut le cas de la Fédération environnement durable (FED), une association créée en 2007 qui tenta, sans doute trop poliment, d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur les côté néfastes de leur implantation massive. Mais elle ne fut guère entendue...

Un soir, en 2015, alors que nous dînions ensemble à Paris, mon ami Alban d'Arguin, qui venait de s'installer dans l'ouest de la France, me raconta comment, avec quelques voisins, il s'était engagé contre l'implantation d'un champ d'éoliennes à proximité de son village. Et comme Alban est avant tout un homme d'idées et de combat, doté de surcroit d'une solide formation juridique, il réussit, avec ses amis, à mettre à bas ce projet. À cette occasion, il découvrit toutes les arrière-pensées et les sources de profits gigantesques qui se dissimulaient derrière ces "bonnes intentions énergétiques". De là naquit l'idée d'éditer le livre "Éoliennes, un scandale d'État" qui sortit en janvier 2017.

Ce livre, qui remporta un vrai succès (près de 5.000 exemplaires vendus), remet les pendules à l'heure sur les prétentions écologistes et place le combat anti-éolien dans un contexte de lutte contre l'uniformisation planétaire voulue par les mondialistes.

"Éoliennes, un scandale d'État" inspira aussi, dans de nombreuses communes françaises, des foyers de résistance qui, bien souvent, eurent gain de cause. Les graines de la révolte étaient ainsi semées et les consortiums étrangers qui installent les éoliennes commençaient à faire grise mine.

Quelque temps plus tard, l'excellent Fabien Bouglé publia à son tour un livre (Éoliennes, la face noire de la transition écologique, aux Editions du Rocher) qui enfonçait le clou planté par Alban d'Arguin. Aujourd'hui, la France entière prend conscience de la supercherie, partout la résistance s'organise et la suite à donner au programme éolien est au centre de bien des débats parlementaires mettant ainsi l'ensemble des partis du Système (de LFI aux Républicains en passant par les macroniens) devant leurs responsabilités...

Je dois dire que, à Synthèse nationale, nous sommes assez fiers d'avoir été les premiers à donner une dimension politique à la contestation anti-éoliennes et que nous n'allons pas nous gêner, à chaque fois que nous en aurons l'occasion, pour le rappeler...

Roland Hélie

 

Le livre d'Alban d'Arguin, "Éoliennes, un scandale d'État", est toujours disponible, vous pouvez le commander en cliquant ici

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samedi, 28 juin 2025

Toujours plus haut, toujours plus fort !

Sommet sur l'IA : Emmanuel Macron annonce 109 milliards d'euros  d'investissements en France

Amadeus Macron, Mozart de la finance : "In the baba"...

Synthèse nationale

Il y a un an, Paris et la France étaient sur le point d'accueillir les 33e Jeux de l'ère moderne. Manifestement, l'événement (à 6 milliards d'euros) a tellement fait rêver et mobiliser la Macronie qu'elle en a intégré la devise, Citius - Altius - Fortius : "Toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort", l'immigration, l'insécutité, le déclassement, l'endettement...

Ainsi, concernant ce dernier, l'Insee vient de rendre public sa nouvelle - et spectaculaire - progression : + 40,5 milliards d'euros pour le premier trimestre de 2025, soit dix fois plus que celle enregistrée au cours du trimestre précédent !

Sur un an (premier trimestre 2024-premier trimestre 2025), l'augmentation de la dette publique est de 185 milliards d'euros (de 3.160,8 milliards d'euros -110,4% du PIB- à 3.345,8 milliards d'euros -114% du PIB-) !

Comme le dit une vieille blague, un Etat en déficit, c'est un peu comme un pantalon sans ceinture ni bretelles. Ça peut tenir... Mais seulement un certain temps...

Face à ce nouveau dérapage, gageons que le gouvernement en exercice va s'employer, une fois de plus, avec le prochain budget, à pressurer au maximum le contribuable sans, toutefois, trop mécontenter l'électeur... La quadrature du cercle !

Merci qui ? Merci Macron !

16:45 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DÉSIGNER L'ENNEMI PRIORITAIRE

 

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

L'éditorial du n°70 (été 2025) de la revue Synthèse nationale

Lorsque deux nationalismes s'affrontent, le choix est toujours difficile. Pour trancher, le pouvoir peut toujours s’en tenir à la fameuse phrase attribuée au général De Gaulle : "La France n'a pas d'ami, ni d'ennemi, elle n'a que ses intérêts". Cette phrase a le mérite du pragmatisme, même si l'on peut penser qu’elle relève plus de l'échappatoire que d'autre chose.

Ce qui est vrai pour la France, l'est aussi pour notre famille politique.

Autrefois, c'est-à-dire avant la chute du mur de Berlin, les choses étaient somme toute beaucoup plus simples. D'un côté, il y avait le "bloc communiste", à savoir les pays plus ou moins satellites de l'Union soviétique, et de l'autre, les puissances occidentales, libérales, plus ou moins inféodées aux États-Unis. Bien sûr, la situation était lourde de menaces, mais, au moins, la perspective de voir le "monde libre" tomber sous le joug communiste était source de mobilisation et d’engagement, en attendant des jours "meilleurs".

Brusquement, à l'automne de 1989, en quelques mois, l'empire rouge, que l'on croyait inébranlable, s'écroule. Un "nouvel ordre mondial", imposé par l'Amérique triomphante des Bush et autres Clinton, se met en place. Par naïveté ou par cupidité, les élites occidentales imaginent alors le monde devenir un vaste marché sans frontières où capitaux, marchandises et humains pourront s’écouler librement d’un continent à l’autre… « Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil »…

C'était aller un peu vite en besogne. En effet, la menace communiste à peine évacuée, un nouveau danger (en vérité, pas si nouveau que cela) a surgi : l'Islam politique. L’événement déclencheur en a été la révolution iranienne de 1979. Favorisée, à ses débuts, par les Occidentaux, elle a eu de terribles conséquences.

Ce retour de l'islam conquérant intervient alors qu’à travers le monde déferlent les vagues migratoires aux fortes conséquences civilisationnelles. En France et en Europe, nous voici confrontés désormais à l'islamisation. Jour après jour, elle gagne du terrain. La République islamique d’Iran, dont le discours reste révolutionnaire, tiers-mondiste et en phase avec le projet des frères musulmans, ne peut qu’y trouver son compte…

La chute du régime des mollahs, si elle se produit, serait donc une bonne nouvelle. Mais son éradication ne peut s’accompagner de pertes importantes pour la population iranienne qui, depuis 46 ans, en subit les méfaits. Quoi qu’il en soit, au-delà de la fin du régime de Téhéran, c'est celle de l'immigration de masse, favorisée par le mondialisme wokisé, qu'il faut rechercher.

Parmi nos amis, certains avancent que la création d'Israël, en 1948, est à l'origine des conflits actuels au Moyen-Orient… Il y a là, sans doute, une part de vérité. Mais on ne peut oublier que cette création est le fruit d’une histoire particulièrement complexe et dramatique que l’on ne saurait occulter. De toute façon, aujourd’hui, l’État d’Israël est une réalité incontournable et il n'entend pas se laisser rayer de la carte… par ceux-là mêmes qui rêvent de nous soumettre un jour !

Actuellement, nul ne peut prédire l'issue de la guerre en cours. Sachons raison garder, préservons-nous de tout emballement. Seuls comptent les intérêts de notre nation, de notre civilisation. La grande leçon de toute cette affaire, nous la connaissons depuis longtemps : on ne peut faire vivre en paix deux peuples sur une même terre. Les exemples sont pléthores. Si l'on ne veut pas voir un jour la France devenir une "république islamique", il faut agir maintenant. En supprimant la cause et en en enrayant les effets.

Le 20 juin 2025

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mardi, 17 juin 2025

L’omni-président en roue et chute libres…

Sondage : hausse de popularité pour Macron qui devance Bayrou, en baisse

Synthèse nationale

On le dit et on le répète, une partie des élites a fait sécession. Comme l’a écrit Emmanuel Todd, la partie concernée vit désormais « en vase clos » et développe, « sans s’en rendre compte, une attitude de distance et de mépris vis-à-vis des masses ». Emmanuel Macron en est une illustration parfaite. Depuis son Olympe élyséen, il trie les réalités. Il y a celles qui attirent et retiennent son attention (l’intégration européenne, l’Ukraine, Gaza ou les questions environnementales) et celles qu’il regarde de loin, relègue au second plan ou préfère ignorer (la dette, la perte de souveraineté, la dénatalité, l’immigration ou encore la violence d’une certaine jeunesse).

L’activisme dont il fait preuve en matière de communication s’avère toutefois de plus en plus contre-productif. Ainsi, le 2 mars dernier, plus de 15 millions de téléspectateurs en moyenne l’ont écouté, mais le 13 mai ils n’étaient plus que 4,9 millions, et le 10 juin 1,57 million, soit dix fois moins que trois mois auparavant ! Le « petit malin » (dixit Trump) parle, parle, parle, mais plus grand monde ne l’écoute. En parallèle, sa cote de popularité est, elle aussi, en chute libre. Selon le baromètre de l’action politique Ipsos-CESI École d’ingénieurs pour La Tribune Dimanche, Jupiter est passé de 32% d’opinions favorables en mai 2024, et 25% en mars 2025, à 21% actuellement, soit 1% de mieux seulement que son plus bas niveau (20%) de décembre 2018, au moment de la crise des gilets jaunes… Le fond n’est plus très loin. Pour lui, sans doute ; mais aussi, malheureusement, pour la France, certainement. Merci qui ? Merci le "front républicain" et le vote dit "utile" !

 

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lundi, 16 juin 2025

La "Faurenerie" du jour...

Présidentielle 2027 : Olivier Faure ouvre la porte à une primaire à gauche  pour désigner « un candidat commun » - Valeurs actuelles

Synthèse nationale

Après le milliard d’euros des émeutes de juin 2023, les assureurs estiment le coût global des violences d’il y a quinze jours, en marge de la victoire du PSG, à des « dizaines voire des centaines de millions ». Le bilan provisoire établi par le ministère de l’Intérieur s’élève, pour l’ensemble du territoire, à 2 morts, 192 blessés, 694 incendies volontaires (dont 264 véhicules)… Depuis des années, les trafics prospèrent et la violence s’accroît. Les règlements de comptes, les attaques à l’arme blanche, les agressions, les viols, dans la rue, voire chez soi, se succèdent. L’immigration, illégale ou légale, submerge le territoire et ses capacités d’accueil. La dette est pratiquement hors de contrôle, les défaillances d’entreprises sont à un niveau inédit (depuis plus de trente ans) et un nombre croissant de Français (en particulier hautement qualifiés) partent pour l’étranger…

Mais pour Olivier Faure, récemment reconduit à la tête du PS et invité ce matin des "4 Vérités" sur France télévision, « la vraie menace, le vrai danger (…) est aujourd’hui l’extrême droite (…) qui est ultradominante »… Comme l’a écrit Claude Adrien Helvétius (1715-1771), « l’illusion est un effet nécessaire des passions dont la force se mesure presque toujours au degré d’aveuglement où elles nous plongent ».

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vendredi, 13 juin 2025

L’"antifascisme", voilà l’ennemi !

Dissolution d'associations, comment le gouvernement repart à l'offensive

Synthèse nationale

Le conseil des ministres, sur proposition du ministre de l’Intérieur Bruneau Retailleau, vient, enfin, de dissoudre la Jeune Garde "antifasciste", le groupuscule activiste dont est issu le "mutin de Panurge" et député LFI Raphaël Arnault. Ce n’est pas trop tôt !

Cependant, les mêmes, pour faire ce qu’ils estiment être sans doute une "bonne mesure", ont dissout dans la foulée l’association de jeunes patriotes Lyon populaire. Un coup (rare) à l’extrême gauche et, aussitôt, un autre à droite de la droite… Depuis Marcellin, en 1973, et la dissolution à la fois de l’agresseur, la Ligue communiste d’Alain Krivine, et de l’agressé, Ordre nouveau, on connaît la recette…

Rappelons à ce sujet que le compte est loin d’y être. Depuis 2017, dans un contexte de montée du séparatisme, d’attentats islamistes, d’émeutes urbaines, de violences d’extrême gauche, les associations de la droite nationale et identitaire ont été frappées presque autant que celles de l’islam radical : 15 dissolutions pour les premières contre 14 pour les secondes, alors qu’on ne compte que 3 dissolutions d’associations d’extrême gauche (avec la Jeune Garde) et 3 d’associations diverses !

De toute façon, la dissolution de la Jeune Garde ne saurait suffire. C’est son idéologie "antifasciste", qui imprègne toute la gauche française, qu’il faut "dissoudre" en la combattant pied à pied et sans faiblir. La gauche, en effet, biberonnée au marxisme-léninisme, utilise l’épouvantail "fasciste" pour surmonter ses divisions, fédérer les siens, tétaniser, diviser et neutraliser la "droite courbe", créer les conditions de la formation d’un "front républicain" et marquer du sceau de l’infamie tous les patriotes, nationaux, nationalistes, identitaires qu’elle veut discréditer, disqualifier, vouer à la mort politique, professionnelle, sociale… Ce petit manège d’essence stalinienne, qui dure depuis les années 1930, est l’un des principaux responsable de la décrépitude de notre nation. Le mettre en évidence, le dénoncer et le combattre est une nécessité vitale, et donc un devoir pour tous ceux qui entendent arrêter la chute du pays et travailler à son redressement, à l’image de l’Italie "postfasciste" de Giorgia Meloni !

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jeudi, 12 juin 2025

Violences après violences, émeutes après émeutes : toujours les mêmes modes opératoires, toujours les mêmes profils

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Synthèse nationale

Manifestement, la mémoire fait défaut aux journalistes et commentateurs qui interviennent sur les ondes. À l’issue des violences qui ont accompagné la victoire du PSG, les 31 mai et 1er juin derniers, aucun n’a mentionné le rapport fait en juillet 2024 par l’inspection générale de l’administration (IGA) et l’inspection générale de la justice (IGJ), après les scènes de guérilla urbaine du mois de juin 2024 (dont le prétexte fut la mort d’un jeune voyou à Nanterre). Pourtant, ce qui est dit dans ce travail peut être repris pour commenter n’importe quel autre "événement" de même nature. En effet, émeute après émeute, les profils, les motivations, les cibles et les modes opératoires demeurent les mêmes, comme on peut facilement le voir sur les nombreuses images tournées… par les émeutiers eux-mêmes !

Le rapport rendu le 25 août 2024 souligne d’abord la volonté des excités « de porter atteinte à tout ce qui représente l’autorité publique », tout en évoquant leur modus operandi : « Tirs d’engins pyrotechniques, jets de projectiles incendiaires contre les forces de sécurité et des bâtiments, incendies volontaires de mobiliers urbains, véhicules et immeubles, tags hostiles aux forces de l’ordre, intrusions avec violence dans des locaux publics, pratiqués isolément ou en groupes constitués, (…) vols après effractions de magasins (alimentation, vêtements, bureaux de tabac, bijouteries…) commis en réunion ». 

Il dénonce ensuite « des délinquants (…) entretenant un rapport décomplexé à la violence, en manque d’ancrage citoyen » et pour la plupart « sous influence de messages audiovisuels et musicaux vantant les trafics de stupéfiants, banalisant la violence et très hostiles aux forces de sécurité intérieure ». Le plus souvent, il s’agit d’hommes âgés en moyenne de 23 ans, de nationalité française, mais en « grande majorité » issus « de l’immigration (2e et 3e génération), principalement du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne ». La plupart des émeutiers sont donc des célibataires sans enfant, vivant chez leurs parents, lycéens ou étudiants, inactifs ou chômeurs ; ils sont aussi sans antécédents judiciaires. Quant aux « nombreux mineurs impliqués, (la plupart sont) sans aucun lien avec les services sociaux et (sont) inconnus des travailleurs sociaux implantés dans les quartiers ». 

Enfin, pour ce qui est de leurs motivations, le rapport met l’accent (à partir des déclarations des individus mis en cause) sur « l’opportunisme, l’influence du groupe, la curiosité, la recherche d’adrénaline » ; à quoi on pourrait ajouter la bêtise, l’insensibilité, la détestation du pays d’accueil ou le mépris qu’il leur inspire, voire la catharsis, puisque le texte parle d’« un gigantesque défouloir  dans lequel se confronter aux forces de l’ordre (se voulait) festif » !

Pour conclure, on peut dire qu’il s’agit à chaque fois de sarabandes infernales menées non par des "barbares", mais par des "sauvages", au sens du dictionnaire : qui n’est pas domestiqué ; qui croît naturellement sans être cultivé ; inculte ; qui se fait spontanément ; brutal, féroce ; qui vit en dehors de la civilisation.

Bref, ce sont des individus laissés en friche. Ils grandissent ensemble, se coupent très tôt des adultes, s’abrutissent sur les réseaux sociaux, déteignent les uns sur les autres et se corrompent mutuelle-ment. Sans véritable éducation, morale, repères et connaissances, ils sont capables de tout et dénués d’empathie. L’autorité, la discipline, les contraintes, les rebutent. Globalement, ils ne savent rien, ne comprennent rien, ou pas grand-chose, sont incapables de fournir des effort soutenus, continus, mais ont une haute opinion d’eux-mêmes. Leur bêtise est du genre qui s’affiche. Nombrilistes et matérialistes, ils ont le culte de l’apparence, du muscle, des marques, du bling-bling ; aussi recherchent-ils l’argent facile…

Ils sont les produits de l’immigration, mais aussi de l’aveuglement et des erreurs de nos gouvernants, de l’idéologie dominante, de notre Éducation nationale, de notre société. Ils sont un fardeau et une plaie que nos élites ont fabriqués de toute pièce !     

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dimanche, 08 juin 2025

"Extrême droite", la menace fantôme : qui a peur du grand méchant loup ?

Amazon.fr - Les tueurs d'extrême droite: Enquête sur une menace française -  Conge, Paul - Livres

Bouh ! fais-moi peur !

Synthèse nationale

Les médias de grand chemin ont une forte propension à traiter à la moindre occasion les sujets qui les obsèdent, quitte à se retrouver en décalage complet avec l’actualité. C’est ainsi qu’il y a une semaine, le dimanche 1er juin, moins de dix heures après la fin de la première vague de violences commises à Paris et dans diverses villes de France à l’occasion de la victoire du PSG, BFMTV, aux alentours de 13 heures 40, recevait Paul Congé, journaliste à Marianne, pour son livre… Les tueurs d’extrême droite, enquête sur une menace française !!!

À la lecture du bandeau au bas de l’écran, vent de panique dans les chaumières ! Naïvement, les téléspectateurs pensaient que la tempête était (temporairement) passée. En fait, le pire était à venir. La folle sarabande de milliers de "jeunes" excités qui s’était abattue la veille sur l’ouest parisien n’était qu’un modeste hors d’œuvre, un petit en-cas, un souffle léger sur de la mousse. Le plat de résistance, autrement plus consistant, plus lourd, allait suivre. Paul Congé, la mine grave, était chargé du service. De sa bouche, la sinistre révélation tombe bientôt : « Les services de renseignement estiment que la menace d’ultra droite est aujourd’hui la deuxième menace la plus importante après la menace djihadiste, évidemment. On compte 3.300 membres de l’ultradroite en France, dont 1.400 qui sont fichés S, et on leur reproche en général plusieurs choses : des agressions de rue, une cinquantaine par an, des projets d’attentats (…), et puis aussi ces homicides ; j’en dénombre cinq dans ce livre, et vraiment, c’est une série de meurtres de la part de l’ultradroite qu’on n'avait pas vu, je pense même qu’on n'a jamais vu. Le dernier meurtre, par arme à feu, de l’extrême droite, c’est en 2001 ; et subitement, en 2022, vous en avez cinq, quasiment coup sur coup, (…) avec un mode opératoire qui fait penser au terrorisme ». Ben voyons, comme dit Éric Zemmour !

Cueillies à froid par la nouvelle, en plein déjeuner, la bouchée en suspens, les familles s’interrogeaient : la folie meurtrière des rejetons de la "bête immonde" était-elle à leur porte ? Les loups allaient-ils passer par ici ? Passeraient-ils par là ? Fallait-il faire les valises, se lancer dans un nouvel exode, ou bien intégrer un réseau de résistance LFIste ?

Mais trêve de plaisanterie. Tout l’intérêt de cet épisode dérisoire et ridicule, est dans ce qu’il nous dit, une fois de plus, du landerneau médiatique sous emprise des idées de gauche et d’extrême gauche. Entre fantasme et contre-feu, les prétendus méfaits de l’"extrême droite" sont, pour lui, un thème bien pratique, une sorte de gimmick, un épouvantail dont il use et abuse, en toute méconnaissance. Dès lors qu’il est question de l’ultradroite, plus besoin, en effet, de réfléchir, de travailler. On peut dire et laisser dire n’importe quoi. On peut sans aucun problème se laisser aller à des approximations, et généraliser. Que le moindre type plus ou moins à la dérive se laisse aller sur les réseaux sociaux, et voilà toute l’"extrême droite" montrée du doigt, vilipendée ! Que le même, après une nuit bien arrosée en discothèque tue au petit matin un autre fêtard, et voilà toute l’"extrême droite" coupable de meurtre ! Mais au fait, l’"extrême droite", c’est quoi, c’est qui ?

Ces amalgames récurrents entre une poignée de grandes gueules, de gros bras sanguins ou de d’illuminés plus ou moins aigris, et la masse des militants sincères des différents mouvements nationaux, nationalistes, identitaires, qui s’engagent avec courage et abnégation pour défendre leurs idées, leur patrie et leur peuple, est insupportable.

Paul Congé, dans son livre, parle de cinq « meurtres de l’extrême droite » en 2022. Trois individus les ont commis. Le premier, ancien membre du Groupe union défense et ancien militaire, « dans une dérive ultraviolente depuis longtemps », a participé au tabassage et à l’humiliation d’un ex-responsable du GUD avant d’abattre un rugbyman argentin à la sortie d’une boîte de nuit. Le deuxième, un antivax en pleine dérive paranoïaque, n’appartenant à aucune structure de la droite nationale au sens large, a tué d’une balle dans la tête un petit délinquant d’origine maghrébine impliqué dans une bagarre, sans que la circonstance aggravante de racisme soit retenue contre lui. Le troisième, un ancien conducteur de TGV à la retraite, adepte du tir sportif, solitaire et lui aussi en pleine dérive paranoïaque, a tué trois Kurdes à Paris ; son lien avec l’"extrême droite" : il a déclaré avoir toujours voté pour le Front national…

Questions : en quoi ces meurtres sont-ils d’"extrême droite" ? En quoi celle-ci ou, plus particulièrement, le FN-RN, Reconquête, l’Action française, les Natifs, Synthèse nationale, etc. sont-ils responsables ? Quels liens entre les meurtres en question et les différents mouvements ou associations nationales, nationalistes, identitaires ? Et puis, pendant que nous y sommes, à quand des ouvrages consacrés aux "tueurs d’extrême gauche", "d’ultra-centre" ou "de la droite républicaine" ? En cherchant un peu, on doit bien pouvoir trouver un punk à chien "antifa" qui a défoncé un partenaire de biture à coup de bouteille ou un électeur fidèle de Macron qui a dessoudé un collègue de bureau après un pot de départ bien arrosé… Après tout, on a bien eu un ministre qui s’est suicidé par noyade dans quelques centimètres de flotte et un conseiller élyséen qui a été retrouvé mort, une balle dans la tête, à côté du bureau du président de la République…

Une remarque, pour finir. 3.300 militants d'"ultradroite" nous dit-on, dont 1.400 fichés S. 42% de ces militants, c'est-à-dire pas loin de la moitié, ont donc été fichés S, arbitrairement, par décision administrative (sans même en être informés)... Serait-il possible d'avoir connaissance des chiffres concernant l'extrême gauche ? On en connaît un, qui siège à l'Assemblée nationale ; mais combien d'autres gauchos fichés S y a-t-il ? Et quelle part de l'ensemble des militants représentent-ils ?

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jeudi, 22 mai 2025

Le rapport qui fait pérorer...

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Le rapport sur le frèrisme musulman fait, depuis quelques jours, beaucoup parler et couler beaucoup d'encre. Ce n'est pourtant pas un scoop...

Depuis le printemps 1973, avec la campagne d'Ordre nouveau sur le thème "Halte à l'immigration sauvage", la droite nationale n'a pas cessé d'alerter notre peuple sur les conséquences néfastes sur notre civilisation européenne et chrétienne qu'allait engendrer l'immigration massive (en particulier celle venant du monde musulman).

Combien de campagne du Front national et des différents mouvements nationalistes ? Combien de déclarations de Jean-Marie Le Pen, de Jean-Pierre Stirbois, de Bruno Mégret, de Pierre Vial, de députés FN hier ou RN aujourd'hui... et, plus récemment, d'Eric Zemmour, de Sarah Knafo, de Charlotte d'Ornélas et de tant d'autres ? Combien de réunions publiques comme les meetings nationalistes et identitaires, les colloques de Polémia, de l'Iliade, d'Académia christiana, de Riposte laïque ou les Journées Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale ? Combien de livres comme ceux de Jean-Marie Le Pen, de Philippe de Villiers, de Jean Raspail, de Philippe Randa, de Renaud Camus, d'Eric Zemmour, de Jean-Yves Le Gallou, d'André Posokhow... et même ceux de personnalités plus modérées comme Jean-Frédéric Poisson et de tant d'autres qui me pardonneront de ne pas tous les citer. Combien de tribunes dans les médias non-conformistes, allant de Minute à TV Libertés ? ont, depuis, dénoncé ce grand remplacement en devenir.

Mais, avec ce rapport, c'est différent ; ce ne sont plus les "horribles fachos" qui le disent mais ce sont les petits hommes gris (comme le dit avec malice Pascal Praud) qui découvrent enfin que l'eau mouille. Après tout, il n'est jamais trop tard (tant qu'il reste un peu de temps) pour ouvrir les yeux...

Mais, à quoi servirait un tel rapport s'il n'est pas suivi par des décisions audacieuses et courageuses ?

Pour le moment, tout le monde en parle mais bien peu préconisent les solutions évidentes. Or, si on veut enrayer la subversion islamiste en France, il n'y a pas 36 solutions, il n'y en a qu'une : il faut tarir la source. Et la source, elle porte un nom : c'est l'immigration incontrôlée, "l'immigration sauvage" dont parlait déjà Ordre nouveau en 1973... Permettez-moi de douter que le pouvoir macroniste soit prêt à en prendre conscience.

Pour arrêter l'immigration, pour engager la remigration, il ne suffit pas de pérorer sur un rapport, il faut installer un pouvoir fort, uni et déterminé. Il faut un pouvoir qui repose sur des idées affirmées, un pouvoir imperméable aux pressions des lobbys, de la finance apatride, des minorités de toutes sortes et de l'étranger. Il faut un pouvoir émanant de la droite nationaliste et identitaire digne de ce nom. Vous le voyez, nous avons donc encore du travail à faire...

S N

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