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samedi, 03 mai 2025

Un vent de Liberté soufle sur le Royaume Uni

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Hier, se déroulaient outre Manche des élections équivalentes à nos élections municipales en France. Les premiers résultats sont là, ils indiquent une poussée spectaculaire du parti national anglais Réform UK de Nigel Farage (cf. tableau ci-dessus). Il s'agit d'un véritable camouflé pour les partis moribonds du Système qui s'écroulent totalement.

Il faut rappeler que la Grande Bretagne est victimes depuis des décennies d'une politique migratoire insensée qui engendre aujourd'hui un véritable état de guerre inter-ethnique extrêmement violent comme on a pu le constater l'été dernier à travers tout le royaume.

Or, face à cette situation qu'il a lui-même engendré, le pouvoir travailliste (en pleine déconfiture) a préféré jeter en prison l'un des plus courageux militants de la cause de l'identité britannique, l'éveilleur de peuple Tommy Robinson. 

Hier, les Anglais ont sonné la fin de la récréation et condamné sans appel les politiques de soumission aux diktats de Bruxelles, qu'elles soient menées par les travaillistes ou par les conservateurs. Un vent de liberté commence à souffler sur le Royaume Uni... 

S N

 

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vendredi, 02 mai 2025

Après la Roumanie et la France, l'Union européenne veut museler le réveil national allemand

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L'Office fédéral allemand pour la protection de la Constitution (BfV) a désigné le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) « organisation extrémiste de droite qui menace la démocratie et l'ordre constitutionnel ». Aux élections de février, l'AfD s'était classé deuxième, derrière les conservateurs du Cdu et devant les sociaux-démocrates du Spd. C'est-à-dire les deux partis qui ont conclu un accord pour former le nouveau gouvernement en Allemagne. Le Parlement peut même exiger la dissolution de l'AfD, comme il l'a déjà fait pour son organisation de jeunesse.

Après la Roumanie où le candidat nationaliste (donné vainqueur) a été interdit de se présenter ; après la France où une candidate nationale se retrouve dans la tourmente judiciaire ; les valets de Bruxelles, avec les mesures qu'ils préparent contre l'AfD, continuent à museler les peuples européens.

Le Système européo-mondialiste, en fin de parcours, ne sait plus quoi inventer pour sauver ses prébendes. Mais, malgré ses manoeuvres minables, l'heure approche où il devra rendre des comptes...

S N

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jeudi, 24 avril 2025

Une bonne nouvelle : grâce au député Lepvraud et ses complices, le film "Silenced" pulvérise depuis ce matin les compteurs

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Le député Lepvraud à qui nous devons le succès grandissant du film de Tommy Robinson "Silenced" 

Du fond du coeur, nous tenons à remercier le député LFI Murielle Lepvraud. Grâce à ses manoeuvres liberticides destinées à interdire la projection du film (qu'elle n'avait, nous dit-on dans son entourage, même pas vu) "Silenced", du héros identitaire britannique Tommy Robinson, celui-ci a été visionné depuis ce matin, selon les compteurs de l'hébergeur, par plusieurs milliers de costarmoricains. Un record d'audience inespéré...

Le cercle Trégor et Goëlo reçoit ces dernières heures des dizaines de messages de spectateurs indignés, après avoir vu le film sur les réseaux sociaux ou hier soir lors de la projection qui a quand même eu lieu malgré les oukases du maire près de Saint-Brieuc, par les mensonges et les calomnies bavés à profusion par le député islamo-gauchiste de Guingamp et ses comparses, édiles de Saint-Brieuc et de Lannion, qui ont interdit sa projection dans leurs villes. 

Par eux mêmes, les spectateurs ont constaté que tout ce que racontent ces politiciens, tous adeptes du grand remplacement, n'est que boniments et calembredaines de mauvais goût. Il est vrai que pour conserver leurs postes juteux et leurs prébendes, ces gens sont prêts à tout...  

Ils prétendaient que ce film serait un film "raciste" et "complotistes" : à vous de voir (et de faire voir)  ce film et vous pourrez ainsi constater la perversion de leur imagination fertile. Nous vous rappelons que ces nuisibles incarnent (encore et certainement plus pour très longtemps) le pouvoir en place qui mène à la vitesse grand V la France au fond du gouffre.

Alors, faites un geste militant salvateur : diffusez ce film autour de vous, allez sur les pages des réseaux sociaux auxquelles vous avez accès et mettez-le en ligne. Son audience continuera ainsi à augmenter et les baragouineurs de gauche en seront pour leur frais...

Amis lecteurs de Synthèse nationale, si vous voulez contribuer au triomphe de la Vérité, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

S N

Consigne : cliquez sur le film ci-dessous, copiez le code d'intégration et collez-le là où vous voulez qu'il soit vu...

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La Liberté et la Vérité ont remporté une grande victoire mercredi soir dans les Côtes d'Armor : le film "Silenced" a été projeté devant une salle bondée et enthousiaste

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Malgré les intimidations et l'interdiction, la salle était bondée.

Ils ont tout essayé pour empêcher la projection du film "Silenced" mercredi soir près de Saint-Brieuc et ils ont lamentablement échoué... Et c'est tant mieux. 

En effet grâce à la détermination des organisateurs, le Cercle Tregor et Goëlo, les costarmoricains venus nombreux ont pu se rendre compte par eux-mêmes de l'étendue de la duplicité de la camarilla politicarde locale. Ces incultes, qu'ils soient macronistes, au PS ou dans le groupe islamo-gauchiste LFI, accusaient, sans même l'avoir vu, le remarquable film réalisé par le courageux journaliste anglais Tommy Robinson d'être un film "raciste et complotiste". 

Déjà, en mars dernier, ces fossoyeurs patentés de la Liberté avaient fait interdire la projection (privée) de "Silenced" à Lannion. Depuis l'annonce de la séance (privée) en pays briochin, ils ont récidivé et, finalement, nous leur en sommes plutôt reconnaissants. En effet, grâce à leurs campagnes hargneuses de calomnies, ils ont suscité un vaste intérêt pour le film et mercredi soir, nous étions plus d'une centaine à assister à la projection de celui-ci. 

Alors, "Silenced", film raciste ? "Silenced", film complotiste ?

Le meilleur moyen d'en avoir le coeur net, c'est d'en juger par soi-même. Voilà pourquoi nous proposons à ceux qui n'ont pas pu assister à la projection de le regarder sur notre site. Ils pourront ainsi constater l'état de mythomanie accentuée des sectateurs locaux de la pensée dominante.

S N

À vous de juger :

Diffusez partout sur les réseaux sociaux ce film afin que les Français soient de plus en plus nombreux à se faire une opinion par eux-mêmes et non en se contentant d'écouter les balivernes colportées par les élus de gauche.

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Bernard Germain, président du Cercle Tregor et Goëlo, et Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, animent le débat suite à la projection du film.

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Eric Mauvoisin-Delavaud, initiateur de la campagne de diffusion de "Silenced" à travers la France, visiblement satisfait de cette belle victoire remportée en Côtes d'Armor.

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mercredi, 23 avril 2025

Faut-il en rire ou en pleurer ? Le maire de Saint Brieuc interdit dans sa ville une réunion qui ne le concerne pas...

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Les cimes de l'incompétence sont atteintes depuis ce matin et le premier de cordée s'appelle Hervé Guihard (en photo ci-dessus), actuel maire de la préfecture des Côtes d'Armor, qui, l'émotion sélective aidant, vient de pondre un arrêté municipal interdisant la projection du film réalisé par le courageux journaliste anglais Tommy Robinson, "Silenced" cliquez ici.

Le seul problème, ignoré par l'édile briochin, c'est que la projection de ce film n'est pas prévue dans sa ville et qu'il s'agit d'une réunion privée dont la tenue ne le concerne absolument pas. Si le ridicule tuait encore, ce pauvre naïf qui, évidemment, n'a pas vu le film, serait déjà aux côtés de ceux qui se sont signalés en voulant assassiner la liberté, tels Béria, le tueur de Staline, ou Pol Pot, le responsable des charniers cambodgiens, au fin fond des poubelles de l'Histoire... Quand on a affaire à un imbécile qui démarre au quart de tour, il faut s'attendre à tout. Est-ce que demain, M. Guihard, sous la pression de n'importe quelle officine laïcarde, interdira les banquets de premières communions sous prétexte qu'il s'agirait de "bacchanales obscurantistes" ? Comme c'est parti, avec un tel oiseau, on peut désormais imaginer n'importe quoi...

Que les Guihard, Le Bihan (maire PS de Lannion) et autres dames Lepvrault (le député LFI de Guingamp) le veuillent ou non, la projection du film aura bel et bien lieu ce soir quelque part près de chez eux et les Bretons offusqués seront ainsi nombreux (beaucoup plus qu'ils ne le pensent) a constater l'étendue de leur perfidie liberticide. Ils auront beau menacer d'envoyer leurs miliciens antifas, rien n'y fera...

Une dernière chose, les producteurs anglais de "Silenced" nous prient de transmettre leurs sincères remerciements aux thuriféraires du goulag costarmoricain qui, grâce à leurs gesticulations stériles, ont assuré une publicité inespérée à leur film.

S N

10:08 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Malgré les injonctions liberticides de la gauche, le film "Silenced" sera projeté dans les Côtes d'Armor...

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Il y a un mois, à l'initiative du Cercle Tregor et Goëlo, une association légale qui organise régulièrement depuis des années des conférences privées à Lannion (22) et dans sa région, une projection du film "Silenced", réalisé par le journaliste anglais Tommy Robinson, était programmée dans cette ville.  Ce film, qui rencontre un énorme succès outre-Manche, est présenté en France par le cinéaste vendéen Eric Mauvoisin-Delavaud. Il raconte comment une agression impliquant des délinquants étrangers, survenue dans une grande ville britannique, a été honteusement falsifiée par la presse afin d'éviter toute réaction de la part de la population autochtone.   
 
Il n'en fallut pas plus pour susciter l'hystérie de la gauche costarmoricaine qui, par la voix de la député du groupe islamo-gauchiste LFI de Guingamp, une certaine Murielle Lepvraud, exigea l'interdiction de cette paisible soirée amicale (de quoi je me mêle ?). Le maire de Lannion, Paul Le Bihan, qui semble-t-il ne savait pas exactement de quoi il s'agissait, s'était immédiatement plié devant les injonctions liberticides de la pasionaria guinganpaise cliquez là. Il faut dire que ni la député LFI qui accuse "Silenced" d'être un film "raciste et complotiste" (les qualificatifs éculés qui font encore frémir les bobos nantis du Système), ni le maire socialiste de Lannion ne semblaient avoir vu ce film cliquez ici.
 
Rappelons aussi que "Silenced" a été déjà projeté dans une bonne douzaine de villes françaises, et non des moindres, sans que cela n'offusque personne, à part, peut-être, les chiens de garde locaux de la pensée dominante, à savoir quelques permanents syndicaux, des antifas manipulés et autres punks dégénérés.
 
Pour la petite histoire, à Lannion, la manif de la gauche devant la salle où devait être projeté "Silenced" a rassemblé... 11 personnes ! Belle performance, MDR.
 
Cette odieuse interdiction a suscité dans tout le département des Côtes d'Armor une vive indignation. Reconquête !, le mouvement d'Eric Zemmour, dans un communiqué cliquez ici de son délégué départemental Pierre-Yves Thomas, a fermement condamné cette atteinte inadmissible à la liberté d'expression. Il en alla de même du côté de Riposte laïque cliquez là.
 
Suite à l'interdiction de la projection de Lannion, en quelques jours, des centaines de personnes ont contacté l'association Tregor et Goëlo pour manifester leurs soutiens. Afin de répondre à la demande, malgré les gesticulations des assassins de la liberté, qu'ils soient de gauche ou d'extrême gauche, "Silenced" sera donc bel et bien projeté ce mercredi soir dans un lieu privé, isolé et protégé en pays briochin.
 
Quant à ceux qui ont tenté d'empêcher cette projection, c'est devant les tribunaux qu'ils risquent de devoir bientôt s'expliquer... 
 
S N

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lundi, 21 avril 2025

21 avril 2002 : la terre commençait à trembler sous les pieds des thuriféraires de la pensée dominante...

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En 1974, cette année là, suite à la disparition subite de Georges Pompidou, se déroula une campagne électorale à l'issue de laquelle fut élu le libéral Giscard d'Estaing. À cette élection présidentielle se présentait  pour la première fois Jean-Marie Le Pen. Il fit 0,74 % des voix... Beaucoup se seraient découragés à la vue d'un score aussi faible. Peu de gens, à cette époque, osaient parier sur l'avenir politique du candidat national. Et pourtant...

Le 21 avril 2002, après trois décennies de persévérance et de combats acharnés, le même Jean-Marie Le Pen accédait au second tour de la présidentielle. Ce soir là, ce fut un véritable séisme politique. Personne, sauf peut-être Jean-Marie Le Pen, ne s'attendait à ce résultat qui allait, durablement, bousculer le paysage politique de la Ve République.

Si Jean-Marie Le Pen est arrivé à réaliser l'impensable c'est parce que, 40 ans durant, il a labouré le terrain. Ce Breton était un génie de la communication. En 40 ans, il a imposé son nom comme étant celui qui incarnait à la fois la Droite nationale, sociale et populaire, et le recours face à la dilution de notre nation, à l'immigration incontrôlée qui engendre le grand remplacement, la perte des valeurs ancestrales de notre civilisation...

S'il a réussi à mettre le mouvement national à ce niveau, c'est aussi et surtout parce qu'il était, depuis 1974, resté fidèle aux engagements de base du Front national. Certes, il n'avait pas échappé à Jean-Marie Le Pen que, en 40 ans, le monde avait changé et qu'il fallait bien sûr prendre en compte ces changements... Mais il savait que le mouvement qu'il incarnait, s'il voulait triompher un jour, devait rester, tel le roc face aux marées, un môle de résistance et d'espérance ancré dans ses fondamentaux. Le 21 avril 2002 lui a donné raison...

Mais l'histoire ne s'est pas arrêtée ce jour là. Quelques années plus tard, le FN a changé d'orientation et est devenu le RN et ses résultats, dans la foulée de ce qu'il se passe un peu partout en Europe et même ailleurs, ont continué à s'amplifier. Certains, qui se contentent d'une vision instantanée des choses, expliquent que c'est grâce au "toilettage" et aux reniements récents du mouvement que celui-ci continue à progresser. Cette analyse est peut-être rassurante, mais elle est simpliste. 

La seconde partie du XXe siècle, dans l'euphorie de l'après guerre, fut alimentée par toutes les illusions mondialistes. Le marché planétaire pour les uns et l'internationalisme communiste pour les autres étaient devenus l'alpha et l'oméga de l'avenir, "heureux" ou "radieux" de l'humanité... Tout cela n'était qu'illusions.

Le début du XXIe siècle a sonné la fin de la récréation. Les Peuples ont commencé à vouloir reprendre en mains leurs destins et, en France, l'accession, le 21 avril 2002, de Jean-Marie au second tour de la présidentielle était sans doute l'un des premiers symptômes de ce vaste mouvement de résurgence nationale et civilisationnelle auquel nous assistons aujourd'hui.

S'il veut triompher, le mouvement national ne doit pas oublier la belle leçon de ténacité et de fidélité que Jean-Marie Le Pen lui a donné tout au long de sa vie. "Vouloir être dans le vent est une ambition de feuille morte" disait le philosophe Gustave Thibon. Si le RN persiste dans sa volonté de rupture avec ses racines, il risque de perdre son identité et sa légitimité...

L'alternative est pourtant simple : soit on continue vers le gouffre en poursuivant les politiques qui ont ruiné la France, soit on procède à une rupture totale en appliquant un véritable programme nationaliste et identitaire digne de ce nom. Il en va de l'avenir à court, moyen et long terme de notre patrie...

S N

Pour mieux connaître l'histoire du FN :

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jeudi, 17 avril 2025

QUAND ON VEUT : ON PEUT !

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Éditorial de Roland Hélie

dans le n°69 (printemps 2025) de Synthèse nationale

Que les "antifas", les zadistes, les punks à chiens d’extrême gauche, obsessionnels maladifs de l'"antifascisme", voient des "nazis" partout, cela n'a rien d'étonnant. C'est leur fantasme, leur névrose et leur fonds de commerce ! Ce danger inexistant donne un sens à leur vie. Il fournit à certains des moyens d’existence bien supérieurs à ceux auxquels ils pourraient prétendre en travaillant. Il les mobilise, les stimule. Il donne une "justification" à leur attirance pour les fiches, leur recours décomplexé à la violence. Il leur permet d’entretenir leur vocation de "guépéistes" et de manipuler des cohortes d’"idiots utiles"…

Vigilants chiens de garde du système à déconstruire nos peuples, ils sont à l’affût du moindre marqueur, mot ou geste, propre à révéler le "nazi", le "fasciste", le "réactionnaire", le "raciste", l’"homophobe" qui se cache.

S’émouvoir du nombre accru d’immigrés, dire sa crainte de l’insécurité, parler de nation, d’identité, d’autorité, saluer son voisin le matin en levant le bras droit, posséder une Tesla, détenir un livre de Raymond Aron, d’Éric Zemmour ou de Philippe de Villiers dans sa bibliothèque, regarder Pascal Praud, Cyril Hanouna ou Jean-Marc Morandini sur Cnews sont, à leurs yeux, autant d’indices de déviance et de motifs à intimider, voire à cogner.  Si, par inadvertance, vous dites, en parlant de notre pays : "J'aime la France"... l'"antifa", lui, entendra "Heil Hitler !".

Cette fâcheuse tendance à dénoncer, à stigmatiser, à utiliser la menace et la force a cependant un avantage : l’attribution par trop généreuse des qualificatifs qui se veulent infâmants - et des insultes qui les accompagnent - a provoqué une inflation de "fascistes" dans notre pays et une montée de l’exaspération face au discours, aux mensonges, aux nuisances de l’extrême gauche. Quand on crie au loup pour rien, on finit par susciter de la méfiance, voire du rejet, et ne plus être pris au sérieux…

Mais le plus grave n'est pas là...

Le drame, c'est que certains dirigeants du Rassemblement national, tout à leur entreprise de "dédiabolisation", contribuent à donner du crédit à ces gesticulations grotesques, à ce cirque ridicule ! Alors qu’ils sont censés incarner la résistance nationale, identitaire et populaire, pour la défense de la France française dans une Europe européenne, ils laissent gauche et droite courbe accabler impunément l’ancienne structure dont leur mouvement est issu, ainsi que ses cadres historiques, à commencer par le premier d’entre eux, aujourd’hui décédé. Pire, non seulement ils font tout leur possible pour se différencier, se démarquer de ces derniers, légitimant ainsi leur relégation par la bien-pensance, mais ils se soumettent aux injonctions de ses "matons de Panurge". Les déclarations inconvenantes du député Tanguy contre le GUD, il y a quelques mois, ou la réaction affligeante de l'actuel président du RN après le supposé "salut nazi" de Steeve Bannon lors de la Convention des conservateurs, à Washington, en sont la parfaite illustration. Rappelons que l’ancien conseiller du président Trump, fut adulé par Marine Le Pen, en 2018, lors du congrès de Lille qui vit le FN devenir RN.

On le sait, n’importe qui peut devenir la victime de ce petit jeu. Il suffit d’un bras tendu, sur un cliché, pour que la machine à broyer se mette en marche et s’emballe. Peu importe le sens réel du geste au moment où il a été fait car seules compte les intentions que le "camp du bien" prête à son auteur…

Dès lors, la décision de Jordan Bardella de ne pas intervenir à la Convention des conservateurs américains est une erreur mais aussi une faute. Elle révèle, hélas, l'incapacité présente du RN à résister à la pression des censeurs et sa propension à se soumettre à leurs oukases, aujourd’hui, alors qu’il est dans l’opposition, et sans doute demain, quand il sera au pouvoir, si toutefois il y accède... Cependant, il est encore temps de se resaisir.

L'heure du grand choix approche...

Si on veut sauver la France, il faut rompre une fois pour toute avec les diktats du "politiquement correct" qui nous ont conduits dans le pétrain dans lequel nous sommes plongés depuis des décennies. Nous devons être imperméables aux injonctions des petits "gardes rouges" de la pensée dominante que sont les "antifas".

Le choix est simple : il se situe entre, d'un côté, les partis qui prônent la dissolution de notre nation et notre civilisation dans le magma mondialiste et wokiste (cela va des islamo-gauchistes de LFI jusqu'aux Républicains version Wauquiez) et, de l'autre, la droite nationale, sociale, populaire et identitaire (avec ses différentes composantes et sensibilités) qui, d'élection en élection, rassemble un nombre grandissant de nos compatriotes. En dehors de ces deux choix, il n'y a plus rien d'autre à espérer...

Dès son retour aux affaires, en janvier, Donald Trump a pris un grand nombre de mesures énergiques destinées à remettre son pays debout. Certes, beaucoup d'entre elles ne font pas vraiment notre affaire, à nous autres Français, mais on ne peut pas lui reprocher de faire passer les intérêts américains d'abord. Le vrai problème, c'est que ceux qui dirigent la France ne sont pas capables d'en faire autant. Pourquoi ? Tout simplement parce que la préférence nationale, telle que nous la concevons, n'entre pas dans leur logiciel de pensée.

Si on veut redonner à la France un avenir digne de ce nom, il faut arrêter de se coucher face à nos adversaires. Une fois au pouvoir, il faudra prendre des mesures volontaristes et audacieuses. Là où il y a une volonté, il y a un chemin, et c'est vrai dans tous les domaines, politiques, géo-politiques, économiques, sociétaux.... Quand on veut : on peut !   

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samedi, 12 avril 2025

Dans le genre complotiste, Caroline Fourest atteint les cimes

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ALERTE COMPLOTISME
 
Pour Caroline Fourest, la parano antifasciste, les attaques au couteau, la délinquance, les agressions physiques du quotidien, c'est... un complot russe. Poutine paierait des migrants délinquants pour faire peur et inciter à voter pour les droites nationales et identitaires en Europe. 
 
Mouloud des Tarterêts, agent russe, ce sera le "Pinder d'or" de la semaine.
 
La chienne de garde du système ne sait vraiment plus quoi inventer pour justifier sa raison d'être...
 
S N

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jeudi, 10 avril 2025

Notre confrère "Frontières" est attaqué par LFI : soyons solidaires de "Frontières", allons tous acheter le dernier numéro de cette courageuse revue

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Les députés névrosés de LFI veulent interdire la diffusion de la revue "Frontières" à l'Assemblée nationale. Cette bande de fous furieux s'égosille pour imposer son contrôle de l'information. Ils se croient déjà au pouvoir... Et, comme on pouvait s'y attendre, les réactions indignées du monde politique et médiatique sont bien timides.

Pour la droite nationale et identitaire, il n'y a pas à hésiter un instant. Lorsqu'on attaque l'un des nôtres, c'est toute la famille qui doit réagir. Nous affirmons ici notre soutien à cette courageuse revue non-conformiste. Le devoir de chaque patriote est donc d'aller au plus vite acheter ce numéro de "Frontières" consacré justement à LFI...

Roland Hélie,

directeur de Synthèse nationale

Lire aussi l'article de Riposte laïque cliquez ici

Le communiqué de "Frontières" :

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samedi, 01 mars 2025

La diffusion du film pro vie "Unplanned" sur C8, juste avant sa mise à mort, provoque l'hystérie dans les rangs de la bien-pensance institutionnalisée...

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Synthèse nationale

En programmant vendredi soir, à peine deux heures avant sa fermeture définitive imposée par l'Arcom, le magnifique film "Unplanned" (en Français, "Non planifié", sorti en 2020) relatant la prise de conscience par une jeune femme de ce qu'est réellement le Planning familial qui légitime chaque année des millions d'avortements, C8 a adressé un dernier pied de nez au "politiquement correct".

Évidemment, ce matin, toute la presse bien pensante s'égosille pour insulter la diffusion imprévue de ce long métrage non conformiste dénonçant l'industrie lucrative de l'avortement. La responsabilité de l'hyper classe mondialiste, incarnée par Sorros, Gate et consort, y est clairement dénoncée. Cela, les aboyeurs du Système ne peuvent le tolérer. Voilà pourquoi, aujourd'hui, ils font grise mine...

Qu'on le veuille ou non, même s'il peut en certains cas très précis être justifié, l'avortement, passé un court délais, est non seulement un drame mais aussi un crime.

En agissant ainsi, avec la projection imprévue de "Unplanned", C8 a voulu adresser un ultime message aux censeurs patentés de l'Arcom, (donc de la macronie) : vous pouvez faire avorter une chaine de télévision, mais vous ne réussirez pas à assassiner la Liberté...

Nous sommes là en plein dans la tradition de résistance de la famille Bolloré. 

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jeudi, 27 février 2025

Aux Sables d'Olonne, la Liberté a triomphé. Dimanche prochain, le film "Silenced" sera projeté...

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Synthèse nationale

L'annonce de la projection dimanche prochain aux Sables d'Olonne, à l'initiative du Rassemblement vendéen, du film "Silenced", réalisé par Tommy Robinson, a provoqué l'hystérie de la gauche totalitaire et de ses petits valets, les antifas.

Depuis quelques jours, ces thuriféraires de la démocratie revue et corrigée par Mélanchon et autres Boyard s'égosillaient pour empêcher la tenue de cette séance cinématographique. Communiqués haineux, lâches intimidations, appels à manifester... ils ont tout tenté pour que la mairie de la belle station balnéaire interdise la projection de ce film non conformiste.

Beaucoup de municipalités auraient cédées mais aux Sables d'Olonne il y a un maire courageux, Yannick Moreau, qui n'a pas l'habitude de se plier devant les exigences des ennemis de la France. Il l'avait prouvé, il y a deux ans, au moment de "l'affaire de la statue de Saint-Michel". Souvenez-vous, deux fanatiques locaux de la libre-pensée avaient alors fait du foin pour que soit enlevée une statue de l'archange située dans un square de la ville. L'édile sablais n'avait pas cédé et la statue est toujours debout... Il en va de même aujourd'hui. Qu'il en soit ici félicité. 

La gauche vendéenne (et oui, cela existe...) a donc une fois de plus perdu une occasion de la boucler. Grâce à ses incantations liberticides, dimanche prochain les patriotes viendront en nombre de toute la Vendée pour saluer le combat de Tommy Robinson, militant identitaire anglais actuellement en prison pour avoir dénoncé dans son film la collusion entre certains dirigeants politiques et les gangs de proxénètes pédophiles pakistanais sévissant en Grande Bretagne. 

Rappelons que, suite à la projection de "Silenced", Bruno Gollnisch, ancien député, et Eric Mauvoisin Delavaud, président du Rassemblement vendéen, prendront la parole.

Dimanche 2 mars, 15 h, Les Sables d'Olonne, PAF 10,00 €, réservation : rassemblementvendeen@outlook.f

OlonneSpace
Allée des Cèdres, 85340 Les Sables-d'Olonne.

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samedi, 22 février 2025

Méfiez-vous, les "nazis" sont partout ! Ou quand l'absurdité finit par l'emporter...

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Synthèse nationale

Que nos "amis" les antifas, en bons obsessionnels maladifs de l'anti-fascisme qu'ils sont, voient des "nazis" partout, cela n'a rien d'étonnant. Après tout, c'est leur fonds de commerce... Quelques-uns en vivent grassement, une poignée d'excités et de naïfs y croit réellement et la majorité de nos compatriotes, fort heureusement, s'en fout complètement. 

Le moindre mot prononcé (parler de "races" ou de "nations" par exemple), le moindre geste effectué (saluer son voisin le matin ou ses auditeurs après une conférence en levant le bras droit), posséder une Mercedes ou une Volkswagen, avoir un livre de Raymond Aron dans sa bibliothèque, regarder Praud ou Morandini sur C-news... Bref, tout est bon pour se retrouver qualifier de "nazi" par les toquards antifas en mal de frissons.

Leur stratégie douteuse a au moins un avantage : c'est qu'à force de traiter de "fascistes" et de "nazis" les Français plus ou moins droitards, ceux-ci finissent par croire qu'ils le sont vraiment. Et comme ils sont donc eux-mêmes devenus "fascistes" ou "nazis", cela induit que les fascistes et les nazis sont, comme eux, de braves gens dont on dit beaucoup de mal sans savoir pourquoi... 

Pendant ce temps, le wokisme fait des ravages et l'islam progresse à grand pas sur notre continent. Les antifas jouent ainsi parfaitement leur rôle de bons petits collabos d'opérettes du moment.

Mais le plus inquiétant n'est pas là...

Le drame, c'est que face à ces balivernes anti-fascistes, ceux qui sont sensés incarner la résistance nationale, populaire et identitaire ; ceux qui rassemblent, d'élections en élections, un nombre croissant de Français qui veulent rester français dans une France française ; ceux qui sont les héritiers de celui qui a ouvert, sans rien renier, les yeux à un grand nombre de nos compatriotes ; ceux-là même courbent allègrement l'échine face au premier mirage venu. L'attitude grotesque de l'actuel président du RN suite au supposé "salut nazi" de Steeve Banon en est la parfaite illustration.

Banon (adulé lors du congrès de Lille en 2018 au cours duquel le FN devint RN) n'est peut-être pas un saint-homme aux yeux des tenants de la pensée dominante, mais de là à l'imaginer lui aussi comme étant un "tortionnaire de camps de concentration", il ne faut pas exagérer. Il n'est pas le premier à saluer son auditoire en tendant le bras. Il faut arrêter d'être hypocrites, cela peut arriver à quiconque se retrouvant face à une foule enthousiaste. Les photos de "grandes consciences universelles" (telles Obama ou Macron pour ne citer qu'eux) sont pléthores, et cela ne choque personne. 

Dans ce contexte, la décision de Jordan Bardella de ne pas prendre la parole à la Convention des conservateurs est non seulement ridicule mais, pire encore, elle est significative de l'incapacité du RN, en l'état actuel des choses, a résister aux injonctions du "camp du bien" une fois qu'il aura accédé au pouvoir. Si toutefois il y accède...

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mardi, 18 février 2025

Toutes les poursuites contre Robert Ménard doivent immédiatement cesser !

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Synthèse nationale

Pour avoir refusé, il y a deux ans, de marier un hors-la-loi issu de l'immigration algérienne et sous Obligation de quitter le territoire français, Robert Ménard, maire de Béziers, est poursuivi par la justice de notre pays. Il risque plusieurs années de prison et une amende considérable. C'est le monde à l'envers...

L'Algérien, depuis, est retourné en Algérie et, toute honte bue, sa "Dulcinée" de circonstance, visiblement un tantinet écervelée, tente aujourd'hui de faire pleurer les bisounours en se répandant sur son sort, qu'elle impute à l'édile biterrois, devant les micros et caméras. On a du mal à comprendre pourquoi elle n'a pas suivit "l'amour de sa vie" dans son pays d'origine pour se marier, là bas, avec lui. La vie est faite de choses surprenantes...

Quoi qu'il en soit, Ménard a été exemplaire et il a eu raison d'agir ainsi en refusant, comme sournoisement le procureur a vainement tenté de lui suggérer, de plaider "coupable".

Mais, au fait, "coupable" de quoi aurait-il dû accepter d'être ? Coupable d'avoir refusé de céder aux injonctions de la pensée dominante ? D'avoir dénoncé une supercherie destinée à faire accéder un repris de justice d'importation à la nationalité française ? D'avoir défendu l'identité de sa ville et de la France ?

Pour tout cela, dans un pays digne de ce nom, Robert Ménard serait décoré de la plus haute distinction. Mais en France macronisée, on le traine devant les tribunaux !

Il est plus que temps d'en finir avec ce pouvoir fait de collabos et de véreux qui passent leur temps à se plier devant le grand remplacement. Toutes les poursuites contre le maire de Béziers doivent immédiatement cesser. La France doit retrouver sa souveraineté et tout ceux qui n'ont rien à faire chez nous doivent, une fois pour toutes, dégager...

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mardi, 11 février 2025

Les céphalopodes d’extrême gauche commettent deux nouvelles profanations

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Synthèse nationale

Samedi dernier, 8 février, des mollusques autoproclamés "antifas", "résistants" d’opérette mais authentiques abrutis, ont tagué la tombe de Robert Brasillach, dans le cimetière de Charonne (Paris XXe).

Rappelons à ces vandales mous du bulbe que le poète Louis Aragon, par ailleurs épurateur zélé à la tête du Comité national des écrivains et, selon la formule d’Edgar Morin, « bonne à tout faire » du communisme, n’hésita pas, en son temps, à défendre la mémoire de son ami Pierre Drieu la Rochelle avec ces mots : « Un suicide (et plus encore une exécution, NDLR) éteint toute dette. Je n’admets pas que les premiers venus qui ne savent rien bavent sur son cadavre ».

Rappelons également à tous les trotsko-tocards ignares, maniaques de la bombe à peinture, sans courage, ni respect, ni honneur, que Robert Brasillach, dans l’attente du poteau d’exécution, sut, lui, prendre de la hauteur pour s’adresser fraternellement à ceux de ses adversaires qui l’avaient précédé, dans la cellule où il croupissait et dans la mort :

Les noms sur les murs

D’autres sont venus par ici,
Dont les noms sur les murs moisis
Se défont déjà, et s’écaillent.
Ils ont souffert et espéré,
Et parfois l’espoir était vrai,
Parfois il dupait ces murailles.

Venus d’ici, venus d’ailleurs,
Nous n’avions pas le même cœur,
Nous a-t-on dit : faut-il le croire ?
Mais qu’importe ce que nous fûmes !
Nos visages noyés de brume
Se ressemblent dans la nuit noire.

C’est à vous, frères inconnus,
Que je pense, le soir venu,
O mes fraternels adversaires !
Hier est proche d’aujourd’hui.

Malgré nous, nous sommes unis
Par l’espoir et par la misère.

Je pense à vous, vous qui rêviez,
Je pense à vous qui souffriez,
Dont aujourd’hui j’ai pris la place.
Si demain la vie est permise,
Les noms qui sur ces murs se brisent
Nous seront-ils nos mots de passe ?

Quelques heures plus tard, durant le week-end, c’est le monument commémoratif de Maurice Barrès qui a été souillé à Vaudémont, en Meurthe-et-Moselle.

Barrès, justement : au début de Leurs figures, on trouve ce passage qui sied à merveille aux temps et aux événements présents : « (…) tout redevient un vague marais. Seulement, de temps en temps, montent à la surface des fusées de haine, des gaz malsains (…) ».

Les poissons, dit-on, pourrissent par la tête. Pour ce qui est de notre société, il semble bien qu’elle pourrisse par son extrême gauche. Une consolation cependant : marcher dedans, ça porte bonheur !

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vendredi, 31 janvier 2025

Les nécrophages sont passés à l'acte

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Synthèse nationale

Il y a trois semaines, à l’annonce du décès de Jean-Marie Le Pen, nous avons eu à subir la retransmission des répugnants sabbats d’une certaine jeunesse, "pavlovisée", gâtée jusqu’à la moëlle par l’agit-prop haineuse des "matons de Panurge" du "camp du bien" : avachissement physique et moral, haine d’habitude, apprise et régurgitée sans pudeur ni retenue, bêtise triomphante qui s’affiche sans complexe…

Aujourd’hui, nous avons droit à la dégradation nocturne de la sépulture familiale des Le Pen… Sans surprise, malheureusement : l’extrême gauche et la partie de la gauche à sa botte ont façonné des partisans à l’image de leur idéologie. « L’orgueil de ceux qui ne peuvent édifier est de détruire » a écrit Alexandre Dumas dans l’une de ses nouvelles.

Cette profanation abjecte prouve, s'il en était encore besoin, la lâcheté et la dépravation des mous du bulbe gauchos chez qui la bêtise le dispute à la haine. Les salopards qui ont commis cet acte n'ont rien à envier aux sectionnaires de 1793-1794 ni aux tondeurs de 1944. 

Évidemment, il ne faut pas s'attendre à des protestations dignes de ce nom de la part d'une classe politico-médiatique dont l'indignation est à géométrie variable.

Quoi qu'il en soit, même mort, Jean-Marie Le Pen continue de déranger. Que ses ennemis le veuillent ou non, l'histoire est en train de lui donner raison.

Les contempteurs du "Menhir" ne sont plus que les représentants du monde d'hier, alors que les idées du camp national et identitaire sont déjà en train de forger celui de demain.

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vendredi, 24 janvier 2025

Telle Notre-Dame de Paris, LA FRANCE RENAÎTRA !

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Notre livraison du mois de septembre titrait « 7 ans de macronie : La France éclatée ». Nous étions alors quelques mois après la débâcle du pouvoir, aux européennes puis aux législatives anticipées (et improvisées). Le psychodrame autour de la formation du futur nouveau gouvernement atteignait son paroxysme. Une question agitait le landerneau politico-médiatique : quelle figure providentielle, capable de séduire ce qui restait de la "macronie" et de calmer les ardeurs des oppositions, le Mandrake élyséen allait-il sortir de son chapeau ? Les supputations, les manœuvres allaient bon train… Depuis, en fait d’éclatement, la France se révèle plutôt atomisée. Elle est de nouveau ingouvernable. Le régime des partis fait son grand retour. La IVe République se rappelle à notre souvenir…

Installé en septembre, le gouvernement Barnier n’a tenu qu’un peu plus de deux mois. La motion de censure du NFP, votée par les députés marinistes et ciottistes, a eu raison de lui. Au moment où j’écris cet édito, il n’est plus que le gouvernement démissionnaire. Il gère les affaires courantes en attendant la nomination des nouveaux Premier ministre et ministres. Nous voici revenus à la case départ et aux interrogations de cet été. Une seule chose est sûre : l’heureux élu ne sera pas issu de la droite nationale et identitaire ! Selon toute vraisemblance, un centriste progressiste européiste succédera à un progressiste européiste centriste…

La France est devenue une puissance secondaire. À force de brader son indépendance, de déléguer sa souveraineté, d’"eurobétifier", elle se retrouve sous le joug des instances de l’UE et l’épée de Damoclès des agences de notation anglo-saxonnes. Le vrai pouvoir n’est plus à Paris mais à Bruxelles, Pékin, Washington, Davos... Ursula Von der Leyen se fiche éperdument des rodomontades d’Emmanuel Macron lorsqu’elle sacrifie l’agriculture française sur l’autel du Mercosur. Aux yeux des technocrates européens, les paysans hexagonaux pèsent moins que l’industrie allemande et que les intérêts (mieux défendus que les nôtres) d’un certain nombre de nos "partenaires"… Pour la Commission, libre-échangisme et globalisation restent à l’ordre du jour…

Le discours aux forts accents patriotiques (une fois n’est pas coutume) lu par Jupiter lors de la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, devant un parterre de chefs d’État, de têtes couronnées et de politicards has been ne saurait donc suffire. Les paroles ont leur importance mais seules la détermination et l’action sont décisives.

Comment en est-on arrivé là ?

La succession aux affaires, ces 50 dernières années, de dirigeants dénués de conscience véritablement nationale (et d’arrière-pensées) a conduit notre pays là où il en est. Refusant de voir ce qu’ils voyaient, pratiquant volontiers la politique du chien crevé au fil de l’eau (illustré à merveille par leur aveuglement volontaire et leur laisser-faire en matière d’immigration), ils ont tous, de Giscard à Macron, une part de responsabilité dans la chute du pays. Tous, plus ou moins, ont eu les yeux de Chimène pour l’Europe supranationale, accompagné l’américanisation, l’anglicisation, pris leurs distances avec notre passé, notre identité religieuse, culturelle, ou capitulé devant les oukases des minorités… Tous, plus ou moins, se sont laissé enfermer dans le funeste isolement de leur tour d’ivoire parisienne, instaurant du même coup une distance et une incompréhension délétères entre eux et le pays réel. Certes, dans le même temps, des hommes et des mouvements n’ont cessé de mettre en garde. Mais hélas, ils n’ont pas été écoutés suffisamment.

Pourtant, le déclin n’est pas une fatalité.

À maintes reprises, durant sa longue et tumultueuse histoire, la France s’est trouvée au bord du gouffre. À chaque fois, elle s’est relevée. Un jour viendra où la grande majorité de notre peuple finira par ouvrir les yeux. Il y a un demi-siècle, la droite nationale était totalement marginalisée. Dans ce numéro, je reviens sur la création du Parti des forces nouvelles, en novembre 1974. Nationaux et nationalistes, quels que soient leur mouvement, étaient alors loin de penser qu’un jour leur famille d’idées serait en position d’accéder au pouvoir. Cela ne les a pas empêchés de continuer le combat avec détermination, voire enthousiasme, sous des formes différentes, mais avec le même objectif, défendre la France. La fidélité en politique, ce n’est pas de faire toujours la même chose mais de faire des choses qui vont toujours dans le même sens.

Il y a un cinq ans, la cathédrale de Paris a failli disparaître, victime d’un incendie (à la cause officiellement inconnue) et de l’imagination délirante de quelques "modernistes" forcenés. Grâce à Dieu, la raison a fini par l’emporter. Les projets plus ou moins farfelus ont été écartés. La volonté politique, la levée des obstacles administratifs, une maîtrise d’œuvre efficace, le savoir-faire des échafaudeurs et des artisans d’art ont fini par triompher. La conjugaison de leurs efforts a permis à la nef blessée de renaître de ses cendres et de ses gravats, nous donnant à la voir, aujourd’hui, comme on ne l’a pas vue sans doute depuis fort longtemps. Ce monument emblématique de notre histoire a retrouvé sa majesté et sa splendeur. Il est ressuscité. Or ce qui s’est passé pour Notre-Dame peut très bien se passer, demain, pour notre patrie. C’est au moment où l’on croit tout perdu que surgit l’inattendu. Écartons le doute, le pessimisme, l’autoflagellation, la désespérance car, telle la cathédrale, la France renaîtra, par la volonté, le travail, les efforts de la plupart de ses enfants, pour peu qu’on sache impulser le mouvement et leur indiquer un cap ! 

Le 12 décembre 2024     

Éditorial du n°68 de la revue Synthèse nationale

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vendredi, 17 janvier 2025

Petite mise au point à l'attention d'un journaliste de Libé qui réécrit quelque peu notre histoire...

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Synthèse nationale

Notre directeur, Roland Hélie, présent à l'hommage public rendu à Jean-Marie Le Pen au Val-de-Grâce, a été malencontreusement rangé par Denis Allard, l'envoyé de Libération, parmi les "anciens militants du Front national époque Jean-Marie Le Pen" qui, selon ce journaliste, auraient "trahi" le président du FN. Cette interprétation toute personnelle d'une histoire qui remonte à 36 ans appelle de notre part une mise au point, en dépit de l'ancienneté et du caractère anecdotique de l'affaire, les contre-vérités non rectifiées ayant une fâcheuse tendance à devenir la "vérité"... Une virgule à sa place, c'est déjà une victoire contre le chaos... nous a enseigné Charles Maurras et les mots ont un sens.

En septembre 1984, après la percée du FN aux européennes, nous avons été un certain nombre, issus du Parti des Forces nouvelles (principale force de la droite nationale de 1974 à 1980), à rejoindre Jean-Marie Le Pen et Jean-Pierre Stirbois, à la suite de Roland Hélie. Pendant les cinq années qui ont suivi, aux côtés d'amis et de camarades venus d'horizons divers, nous nous sommes engagés activement et loyalement au sein de ce parti que nous avions choisi d'intégrer, librement et en conscience.

Malheureusement, notre passé militant au sein PFN n'a jamais vraiment été accepté par quelques-uns (d'autant que certaines maladresses involontaires, de notre part, ont pu entretenir leur méfiance initiale)... Après la mort accidentelle de Jean-Pierre Stirbois, aux yeux de ces sceptiques, de suspects, nous sommes devenus indésirables. Dès lors, plusieurs événements nous ont fait comprendre que nous n'avions plus notre place au Front national. Il y a donc eu divorce entre lui et nous, d'un commun accord en quelque sorte. Nous sommes partis, accompagnés vers la sortie... Une page s'est refermée et une nouvelle s'est ouverte : celle des comités Espace nouveau, du Mouvement d'initiative nationale, de l'Alliance populaire puis du Parti national républicain. Point de "trahison", donc, ni de notre part ni de celle des dirigeants du Front, mais seulement des désaccords, des malentendus, de l'incompréhension, comme cela arrive trop souvent dans toute communauté humaine en général, et dans nos milieux en particulier.

Depuis, les années ont passé, le temps et l'aggravation des problèmes auxquels la France se trouve confrontée ont fait leur œuvre. La conscience des priorités a favorisé des rapprochements, des réconciliations, des retrouvailles... Ainsi, la dernière réunion publique, en octobre 2019, au cours de laquelle Jean-Marie Le Pen a pris la parole a été le Rendez-vous Bleu Blanc Rouge annuel de Synthèse nationale cliquez ici organisé par Roland Hélie.

Il n'en reste pas moins que l'histoire est l'histoire, que les faits sont les faits, et qu'ils doivent être évoqués tels qu'ils ont été... Cette rapide mise au point n'a pas d'autre objectif.

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mercredi, 08 janvier 2025

On juge une époque à ce qu’elle produit...

Bonne année, bonne santé, Jean-Marie est décédé !" : des scènes de joie  partout en France pour fêter la mort de Le Pen - La Montagne

Synthèse nationale

Hier au soir, les répugnants sabbats d’une certaine jeunesse, "pavlovisée", gâtée jusqu’à la moëlle par l’agit-prop haineuse des "matons de Panurge" politico-médiatiques, nous ont donné à voir le "camp du bien" dans ses (basses) œuvres. Une certaine idée du vide : indécence, avachissement physique et moral, haine d’habitude, apprise et régurgitée sans pudeur ni retenue, bêtise triomphante qui s’affiche sans complexe…

La gauche et l’extrême gauche ont façonné des partisans à l’image de leur idéologie. Le monde qu’elles promeuvent ne sera jamais le nôtre. Depuis notre jeunesse, nous combattons les premières et nous dénonçons le second. Depuis cinquante ans, nous savons pourquoi, mais cette piqûre de rappel est tout de même la bienvenue : ne jamais oublier, ne jamais faiblir et toujours démonter leur discours, leurs entreprises, dénoncer leurs mensonges, leurs attitudes... Il nous ont déclaré la guerre : nous la faisons, avec nos moyens, et nous continuerons de la faire. Avec votre soutien et votre aide.

Les mous du bulbe enrégimentés, les chiens de garde de la pensée conforme et obligatoire, les fourriers du néant ne passeront pas.

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L'Histoire est en train de lui donner raison...

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

C'est au moment où, en France, partout en Europe et même outre-Atlantique, les idées qu'il a défendues du plus profond de son être, de son coeur, de son âme commencent à triompher, au moment où notre peuple ouvre les yeux et reconnaît - ô combien - qu'il avait raison, que Jean-Marie Le Pen nous quitte.

Aujourd'hui, c'est toute la Droite nationale et identitaire, au-delà de ses divergences actuelles ou passées, qui est orpheline, mais Jean-Marie Le Pen restera l'homme qui, 40 ans durant, aura été un précurseur et aura incarné cette France française qui, demain, renaîtra de ses cendres.

Il n'est plus là mais, n'en déplaise aux insignifiants charognards qui bavent sur sa dépouille depuis l'annonce de son décès, ce matin, l'histoire est en train de lui donner raison...

Merci Jean-Marie... Nous continuons le combat...

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samedi, 23 novembre 2024

En Algérie, on arrête Boalem Sansal, en Grande-Bretagne, on emprisonne Tommy Robinson...

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S'il est normal de s'indigner sur l'arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, il ne faut pas oublier pour autant qu'en Grande Bretagne on vide les racailles d'importation des prisons pour y jeter les patriotes qui s'opposent à l'invasion de leur terre par des masses venues d'ailleurs.

Au premier rang des victimes du régime tortionnaire qui sévit à Londres, il y a le courageux combattant Tommy Robinson. Il y a quelques semaines, des dizaines de milliers de Londoniens sont descendus dans les rues de leur ville pour exiger sa libération. Comme on pouvait s'y attendre, les tyrans au pouvoir on fait la sourde oreille.

Pour attirer l'attention des peuples européens sur le triste sort des patriotes anglais, une campagne de sensibilisation se met en place. Un film a été réalisé et, une fois de plus, c'est la Vendée, grâce au dynamique Rassemblement vendéen présidé par notre ami Eric Mauvoisin Delavaud (qui était d'ailleurs présent à la manifestation londonienne cliquez ici), qui montre l'exemple. En effet, jeudi prochain, pour la première fois sur notre continent européen, sera projeté le film "Silenced" consacré au salvateur combat de Tommy Robinson.

Amis de l'Ouest, soyez nombreux a assister à cet événement.

Synthèse nationale

Prix de la place 10 euros. Ouverture des portes 18 h 30.

Réservation obligatoire à l’adresse mail :
rassemblementvendeen@outlook.fr.

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mercredi, 06 novembre 2024

L'exemple américain ?

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La victoire annoncée de Donald Trump aux élections est d’abord une victoire de l’identité américaine face au monde cosmopolite que veulent imposer les thuriféraires de la mondialisation économique et du grand brassage ethnique. En terme clair, c'est la victoire de l’Amérique profonde contre l’Etat profond incarné par les golden boys apatrides, les dégénérés wokistes, les lobbys bellicistes et autres LGBT en furie des deux côtes (Est et Ouest). C’est aussi une victoire contre les médias aux ordres et les donneurs de leçons patentés qui n’avaient pas mots assez durs pour insulter Trump et ses électeurs… la presse française ayant atteint des sommets dans ce domaine.

La campagne de Trump prouve aussi que l’heure n’est plus à la dédiabolisation et à la normalisation mais, bien au contraire, à l’affirmation sans complexe de ce que l’on est.

Maintenant, reste à savoir quelles seront les répercussions de ce tremblement de terre sur la France et sur les nations européennes dans leur ensemble. Les Américains, surtout lorsqu’ils ont un gouvernement républicain, ont toujours fait passer leurs intérêts avant ceux des autres. On ne va pas leur reprocher, mais leurs intérêts ne sont pas forcément les nôtres... Le drame, c’est que nous ne soyons pas capables d’en faire autant.

Espérons que ce qui se passe aujourd’hui aux États-Unis inspire dans l’avenir la France et les Français. 

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samedi, 28 septembre 2024

Après l'"extrême droitisation" par la gauche de tous ceux qui ont exprimé leur peine et leur colère face au meurtre sauvage de Philippine et les accusations d'"instrumentalisation", de "racisme", de "xénophobie"... qu'elle a lancée contre eux...

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Synthèse nationale

Nous conseillons vivement à tous les gardes-chiourme de la "pensée conforme", les indignés à géométrie variables (pour lesquelles il y a les "bonnes" victimes à partir desquelles ont peut et ont doit généraliser, essentialiser, et les "mauvaises" dont on ne doit aborder le martyre qu'avec prudence et réserve), de méditer cette phrase de l'un de leurs poètes préférés, Jacques Prévert : "Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie"...

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vendredi, 27 septembre 2024

LA FRANCE ÉCLATÉE…

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Les mois que nous venons de vivre ont été riches en événements. Qu’il s’agisse des deux grandes élections du début de l’été, de la grotesque et coûteuse mascarade censée honorer la culture française lors de l’ouverture des JO ou encore l’interminable tragi-comédie de laquelle est sorti finalement le très consensuel Michel Barnier (qui, à l’heure où j’écris ces lignes, n’a toujours pas arrêté la composition de son gouvernement), sans oublier la multiplications des actes de violence liés, pour une bonne part, au trafic de drogue ou à l’absence totale d’inhibition chez un certain nombre d’individus issus de l’immigration… Tous les indices de la putréfaction avancée du Système se trouvent réunis. Après sept années de "macronie", la France est profondément divisée.

Pourtant, notre Patrie mérite bien mieux que ce pitoyable tableau barbouillé par des décennies de gouvernance mondialiste (dont Macron et sa clique ne sont, en fait, qu’un des chaînons).

Dans ce numéro, nous abordons le naufrage de la "maison Macron", la crise gouvernementale, le grave problème de la dette, la déplorable (à bien des égards) "cérémonie" d’ouverture des JO ou encore le jeu du pouvoir avec le feu face à la guerre en Ukraine... Dans cet éditorial, je ne m’étendrai pas sur ces divers sujets mais je reviendrai, si vous le voulez bien, sur les élections européennes et législatives.

Les élections européennes d’abord…

Leurs résultats ont confirmé que la France est désormais divisée en trois "blocs" politiques. D’une part, un marais central (ou centriste) en pleine déconfiture, incarné par la "macronie" et ses satellites (LR résiduels, nostalgiques d’Édouard Philippe et autre Modem…). D’autre part, une gauche extrême aux forts relents marxistes, boboïsée à souhait, qui, hélas, s’en tire mieux que prévu. Et face à ces deux "syndicats d’intérêts", une droite nationale toujours aussi divisée mais qui profite amplement du mouvement dextrogyre qui se développe actuellement dans toute l’Europe.

En ce qui nous concerne, si nous ne pouvons que nous féliciter de voir la droite nationale et identitaire se renforcer en France, la tournure qu’ont prise les choses au lendemain des élections européennes nous laisse pour le moins dubitatifs.

Dans notre précédente livraison (Synthèse nationale n°66, printemps 2024), nous expliquions pourquoi nous appelions à voter pour la liste Reconquête! conduite par Marion Maréchal. Nous pensions (et nous continuons à le penser) que l’émergence d’une force d’équilibre au sein de la droite nationale française était une nécessité, et que le résultat de Marion (si celui-ci dépassait la barre fatidique des 5%) permettrait à son parti d’alors, Reconquête!, d’incarner cette "seconde force". L’objectif a été atteint (la liste R! faisant 5,5%), mais, très vite, la maladie infantile de la droite d’idées, à savoir la "scissionite", a pris le dessus. Dès le lendemain des européennes, Marion Maréchal rompait avec Éric Zemmour et suscitait une énorme déception au sein de l’appareil militant de Reconquête! Comme toujours, en pareilles circonstances, chacun y est allé de son couplet accusateur. Dans un souci d’apaisement, nous ne nous étendrons pas sur cette séquence regrettable. Et il est trop tôt pour savoir si Reconquête! s’en remettra…

Quoi qu’il en soit, l’analyse exposée au printemps dernier dans notre revue reste toujours d’actualité. En France, si l’on veut gagner, il faut rassembler plusieurs forces derrière soi (en leur temps, le PS avec le PC et le MRG, le RPR avec l’UDF et le CNI et, plus récemment, Macron avec le Modem de François Bayrou). Reconquête!, dès sa création en décembre 2021, s’était imposé comme un parti conséquent (le score honorable d’Éric Zemmour à la présidentielle de 2022 l’a confirmé), capable de devenir, si l’on en croit sa volonté maintes fois répétée de réaliser l’union des droites, un partenaire suffisamment crédible pour le RN dans sa marche vers le pouvoir. Mais le problème du Rassemblement national, c’est qu’il pense pouvoir triompher seul. D’où la captation de Marion. Captation qui risque fort d’hypothéquer dans l’avenir les relations entre les deux principales composantes de la droite nationale.

…et les législatives ensuite.

Les répercussions de cette crise puérile n’ont pas tardé à arriver. Le capricieux Macron ayant dissout l’Assemblée nationale sans réfléchir un instant à l’imbécilité de sa décision, de nouvelles législatives ont dû être organisées à la va-vite, compte tenu de la saison estivale qui commençait et des Jeux olympiques qui approchaient.

En quelques jours, le parti zémourien, écarté d’un accord potentiel avec le RN, s’est retrouvé dans l’obligation, s’il voulait accéder à la reconnaissance publique des partis politiques (et au financement public), de présenter un maximum de candidats. Quant au RN, il se devait d’être présent partout.

On connaît la suite de l’histoire : Reconquête! a pu déposer 330 candidatures et le RN, allié aux LR "dissidents" d’Éric Ciotti, présenter des candidats dans presque toutes les circonscriptions. Résultats : 143 députés au Palais Bourbon pour ces derniers et un Reconquête! laminé par le "vote utile" mais qui sauve néanmoins les meubles en atteignant les conditions lui donnant droit au financement d’État…

Reste à savoir, maintenant, ce que va faire le RN… On se souvient, en effet, de ses dérives hasardeuses lors de la précédente législature. Mais ne lui faisons pas ici, par avance, un mauvais procès d’intention…

Nul ne sait de quoi demain sera fait…

Pour le moment, la France a un Premier ministre mais toujours pas de gouvernement. Celui-ci (si l’on en croit Michel Barnier) aura enfin été constitué lorsque ce numéro paraîtra … Deux mois après la démission de Gabriel Attal ! Macron, l’apprenti sorcier, aura bien pris son temps pour régler la crise gouvernementale qu’il a lui-même créée !

Une chose est sûre, c’est que la droite nationale, et c’est sans doute mieux ainsi, ne rentre pas dans les projets de cohabitation. La prochaine échéance électorale, au-delà des municipales, et si l’on s’en tient au calendrier - même s’il y a fort à parier que dans un an les Français seront convoqués de nouveau pour élire une nouvelle Chambre -, sera la présidentielle de 2027. Il peut donc se passer beaucoup de choses d’ici là… Qui aurait imaginé, trois ans avant la dernière présidentielle, qu’Éric Zemmour serait candidat et rassemblerait 7,5% des voix ? Pas grand monde…

Synthèse nationale, depuis sa création en octobre 2006, il y a maintenant 18 ans, se bat pour que la droite nationale finisse par arriver au pouvoir afin de redresser la France. L’hypothèse d’une droite nationale "plurielle", telle que nous l’avons espérée à maintes reprises, aurait pu se concrétiser ces derniers mois. Hélas, les vieux démons ne sont pas encore morts et l’égo l’a emporté.

Il y a encore beaucoup de travail à faire pour réaliser la salvatrice révolution des esprits et des institutions. C’est ce à quoi nous allons, à notre modeste niveau, continuer à nous consacrer dans les mois et les années qui viennent. Méditons encore sur cette phrase ô combien d’actualité de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole : « La révolution est l’œuvre d’une minorité inaccessible au découragement »…

Éditorial de Roland Hélie rédigé le 12 septembre 2024 et publié dans le n°67 (automne 2024) de la revue Synthèse nationale qui vient de paraître. 

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samedi, 03 août 2024

La mort de Fouad Choukr ne nous fera pas pleurer...

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Arnaud Florac le rappelle fort justement dans son article publié sur le site Boulevard Voltaire cliquez ici, la mort de Fouad Choukr, survenue lors d'une frappe israélienne le 31 juillet à Beyrouth, a pour nous Français "une résonance particulière". Chourk fut en effet l'organisateur du massacre du Drakkar au cours duquel périrent, le 23 octobre 1983 dans la capitale libanaise, 58 parachutistes français... parmi eux, nous avions des camarades. Comme quoi, les criminels finissent toujours par payer et sa mort ne nous fera donc pas pleurer...

Quelques jours à peine après cet odieux attentat, le Parti des forces nouvelles organisait sur les Champs Elysées une manifestation pour exiger du gouvernement socialiste de l'époque une riposte radicale pour "venger nos morts". Evidemment, il n'en fut rien. La couardise des politicards d'alors n'ayant d'égale que celle de ceux d'aujourd'hui...

Ce sont les Israéliens (et non, hélas, les Français) qui viennent de rendre justice à nos soldats en effectuant, ce 31 juillet 2024, ce que nous aurions dû faire il y a 40 ans. Certains regretteront peut-être qu'il en soit ainsi mais, pour notre part, une chose est sûre, c'est que non seulement nous ne leur reprocherons pas cette action mais, pour une fois, nous allons même les en féliciter....

Synthèse nationale

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lundi, 08 juillet 2024

Encore un effort, camarades !

Petit éloge de l'espérance

Synthèse nationale

« Tout le monde a gagné, ce qui veut dire que personne n’a gagné ». Cette remarque faite ce matin sur CNews par Franz Olivier-Gisbert au micro de Laurence Ferrari, résume bien la situation politique compliquée dans laquelle se trouve la France au lendemain du second tour de ces élections législatives anticipées provoquées par la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, le 9 juin dernier.

Pour le Nouveau Front populaire : 7 millions de voix et 146 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 48 000 voix par élu), auxquels il faut ajouter les 32 élus du premier tour, soit un total de 178 sièges dans la nouvelle assemblée.

Pour le RN et ses alliés : 10, 11 millions de voix et 104 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 97 000 voix par élu), plus les 38 élus du premier tour, soit un total de 142 sièges.

Pour Ensemble : 6,31 millions de voix et 148 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 42 000 voix par élu), plus les 2 élus du premier tour, soit un total de 150 sièges.

Pour les Républicains anti-Ciotti : 1,47 million de voix et 38 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 39 000 voix par élu), auxquels il faut ajouter l’élu du premier tour, soit un total de 39 sièges…

Trois blocs, tous très loin de la majorité absolue, c’est-à-dire de la majorité de gouvernement (289 députés) : un "scénario catastrophe" qui n’est pas pour nous surprendre. Il y a un peu moins d’un mois, le 11 juin, deux jours après la proclamation des résultats des européennes, nous constations en effet, sur ce site cliquez ici :

« Sur les 24,7 millions de suffrages qui se sont reportés sur l’une des 38 listes en compétition, le bloc "droite" (LR, droite nationale, souverainistes et identitaires) arrive en tête, avec environ 11,4 millions de voix, soit 46% des suffrages exprimés.

Le bloc "gauche et extrême gauche" obtient un peu plus de 8 millions de voix, soit 32% des exprimés.

La "majorité" présidentielle, c’est-à-dire l’"extrême centre", se place en troisième position, avec 3,6 millions de voix, soit 14,5% des exprimés.

Quant aux autres listes, elles totalisent environ 1,4 million de voix (5,6% des exprimés), ce qui n’est pas négligeable…

Factuellement, élections après élections, il se confirme que la France est redevenue un pays ingouvernable, comme aux pires heures des IIIe et IVe Républiques. Eclatée en "communautés" diverses, groupes et sous-groupes, politiquement très divisée, elle voit désormais son corps électoral être écartelé entre trois grandes tendances de poids et d’influence politique inégaux, au sein desquelles l’union ou même la simple entente entre les forces qui les composent apparaissent difficiles, voire impossibles…

Cette situation bloquée est profondément dommageable au pays. Rappelons que c’est notamment pour permettre d’en sortir, à droite, qu’Éric Zemmour (qui n’avait rien à gagner dans l’affaire mais beaucoup à y perdre) s’est lancé courageusement dans l’arène politique. Par pur amour de la France !

L’actuel président de la République porte une lourde responsabilité dans cet état de choses. Depuis 2017, il n’a cessé de diviser et d’accroître les fractures du pays pour, espérait-il sans doute, mieux régner. Ce calcul bassement politicien l’a conduit à favoriser la mise en place de l’actuel – et artificiel – duo avec le Rassemblement national. Les aboutissants recherchés de l’opération sont bien connus : lui ou le "chaos", le "bien" contre le "mal", le camp de la "raison", de la "République", du "progressisme", contre celui de la "réaction", du "fascisme rampant", de l’"obscurantisme", de l’"incompétence"… À peine les résultats de ces européennes connus, voici donc, comme prévu, comme à chaque fois, la farce qui se rejoue. Le RN redevient un "danger pour la démocratie", pour la France. Face à la "menace" ainsi mise en scène et brandie, le "camp du bien" s’emploie à rassembler les siens et à "bordéliser" encore un peu plus le pays. Déjà s’élèvent les appels au "front populaire", au "front républicain", au "sursaut national". De nouveau, on évoque "Munich ».

Vingt-six jours plus tard, les résultats du second tour d’hier (dont il reste à faire l’analyse détaillée) viennent - malheureusement - confirmer notre analyse. Ils viennent également, et surtout, nous rappeler que le travail de réflexion, de dénonciation, de réfutation, d’explication, d’argumentation est loin d’être terminé… Il reste même beaucoup à faire : le combat des idées n’est pas encore gagné ! Durant ces dix-huit dernières années, dans la grande entreprise de reconquête des esprits menée par la droite nationale dans son ensemble, Synthèse nationale, à son niveau et avec ses moyens, a su trouver sa place. Il nous faut maintenant non seulement poursuivre nos initiatives mais encore les amplifier, avec l’aide et la participation active de tous nos amis, de chacun d’entre vous.

Réfléchissons, travaillons, discutons, écrivons, publions, prenons la parole… Et que d’innombrables ruisseaux forment le grand fleuve de l’espérance et du renouveau ! Encore un effort, camarades !

Note :

Un lecteur, après la publication de cet édito, nous envoie les précisions suivantes. Qu'il en soit remercié :

• nombre de suffrages pour 1 député RN élu : 99.376
• nombre de suffrages pour 1 député UG : 47.983
• nombre de suffrages pour 1 député ENS : 42.666
• nombre de suffrages pour 1 député LR : 38.808
• nombre de suffrages pour 1 député UXD : 85.309
• nombre de suffrages pour 1 député DVD : 39.222
• nombre de suffrages pour 1 député DVG : 32.422
• nombre de suffrages pour 1 député REG : 32.022
• nombre de suffrages pour 1 député HOR : 43.023
•.nombre de suffrages pour 1 député DVC : 29.527
• nombre de suffrages pour 1 député UDI : 39.891
• nombre de suffrages pour 1 député DIV : 38.025
• nombre de suffrages pour 1 député ECO : 37.808
• nombre de suffrages pour 1 député SOC : 13.171

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jeudi, 20 juin 2024

L’heure doit être à l’apaisement !

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Roland Hélie,

directeur de Synthèse nationale

Les élections législatives anticipées se dérouleront donc les 30 juin et 7 juillet prochains. Leur annonce a entraîné un certain nombre de crises internes au sein des différentes familles politiques. La nôtre, la droite de conviction, n’échappe pas à la règle, comme vous pouvez malheureusement le constater… Ambitions, frustrations, rivalités, mésententes se révèlent au grand jour et les affrontements vont bon train !

L’heure est grave. Le pouvoir est aux abois et la possibilité de l’accession à Matignon du Nouveau Front populaire n’est pas à exclure. Face à ce danger et à l’état actuel de notre pays, nous souhaitions, naïvement peut-être, qu’une union de toutes les forces militantes nationales, nationalistes, souverainistes, conservatrices et identitaires, se fasse autour d’une plate-forme commune d’union nationale. Une occasion historique s’offrait à nous de mettre entre parenthèses les egos, les rivalités, d’enterrer les divisions et d’affirmer haut et fort notre volonté de sauver la France du mondialisme, de la préserver du wokisme et de l’islamo-gauchisme. Hélas, ça n’a pas été possible. Dont acte…

Cette situation nous désole au plus haut point, mais elle est la réalité présente avec laquelle nous devons composer. Par conséquent, dans un souci d’apaisement, nous avons décidé de ne pas relayer les communiqués des différentes composantes qui s’affrontent actuellement au sein de l’opposition nationale.

Durant les vingt jours qui viennent, nous nous en tiendrons uniquement au factuel, même si certaines prises de position (comme celles concernant la dissolution programmée du GUD) nous révoltent.

Bien hardi qui peut dire ce qu’il va se passer dans les prochaines semaines. Mais, quelle que soit la fin de cette séquence, pour notre part, nous continuerons à agir, parler et écrire pour qu’un jour se réalise enfin une véritable et salvatrice synthèse nationale.

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mardi, 11 juin 2024

Face au Front populaire en gestation, il faut imposer le Bloc national

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Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

Quoi que l'on pense de la dissolution de l'Assemblée, les faits sont là, dans trois semaines la France se retrouve à l'heure du choix... Pour la droite de conviction dans son ensemble, l'opportunité de jouer un rôle historique se présente enfin. 

La France est au bord du gouffre, que ce soit sur le plan économique ou sur le plan démographique. L'anéantissement de notre puissance industrielle au profit de la mondialisation sans limite ; l'immigration incontrôlée qui, petit à petit, se transforme en "grand remplacement", sans parler des problèmes de sécurité qui en découle ; l'alignement sans réserve sur la politique étrangère et belliciste de l'OTAN et des États-Unis ; le sacrifice de notre indépendance énergétique... voilà le bilan de décennies de gestion des différents pouvoirs qui se sont succédé.

Les Français sont de plus en plus nombreux à se rendre compte que cette situation ne peut plus durer. Ils l'ont exprimé dimanche dernier en votant pour les forces nationales (RN et Reconquête !) et aussi, dans une certaine mesure, pour la liste de François-Xavier Bellamy (avec toutes les réserves que nous avons maintes fois exprimées au sujet des LR). 

À peine les résultats annoncés, le désordre et la violence s'installent dans les rues. Comme en 2002 après l'accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, la gauche et l'extrême gauche, en bons petits serviteurs du pouvoir, multiplient les appels à manifester contre l'"extrême droite" cherchant ainsi à imposer un climat de peur bénéfique à la Macronie. Ils savent que, pour la première fois, l'éventualité de l'arrivée au pouvoir des nationaux n'est plus seulement un fantasme de journalistes en mal de sensations...

Mais pour arriver aux affaires, encore faut-il que la droite nationale mette toutes les chances de son côté. Chacun doit y mettre du sien. Nous ne pouvons donc que saluer l'initiative de Marion Maréchal de proposer, comme l'a toujours préconiser Eric Zemmour, l'émergence d'une véritable "union des droites". 

Union ne veut pas dire fusion. Les différences entre le RN, Reconquête, les LR éclairés, Debout la France de Nicolas Dupont Aignan, les Patriotes de Florian Philippot sont nombreuses, mais tous sont attachés à la survie de la France. Cette union, compte tenu des circonstances, est donc possible. Il en va de l'avenir non seulement de notre nation, mais aussi de notre civilisation.

Espérons donc que, très vite, l'ensemble des formations se retrouve derrière une plate-forme commune capable de rassembler le plus grand nombre de nos compatriotes. Seul ce "Bloc national" pourra battre le "Front populaire", sorte de NUPES ripolinée, et le parti macroniste.

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lundi, 10 juin 2024

Il est temps que s’impose à droite une véritable « synthèse nationale »

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Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

Dimanche, la France s’est exprimée. Elle a clairement manifesté sa volonté de rupture avec la politique européiste et mondialiste imposée depuis des décennies par les partis du Système : nous ne pouvons que nous en féliciter.

En mettant les forces nationales, souverainistes et identitaires en tête avec près de 40% des voix (RN + Reconquête + les autres « petites » listes), elle a enfoncé le clou un peu plus encore : là, nous nous réjouissons.

Le RN de Jordan Bardella réussit une belle performance et Reconquête !, en franchissant la barre fatidique des 5%, réussit son pari audacieux de devenir une force politique conséquente. Félicitons Marion Maréchal pour la campagne remarquable qu’elle a menée ces derniers mois. En faisant élire cinq de ses colistiers, elle permet au camp national de peser davantage encore face à la tyrannie bruxelloise.

Si les forces nationales pouvaient fêter hier soir leurs victoires respectives dans le calme et la bonne humeur, il n’en était pas de même dans le camp mondialiste. Il faut se méfier des bêtes blessées. Macron nous en a fait la pathétique démonstration en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale. Il y était déjà presque minoritaire ; il risque fort de s’y retrouver atomisé.

Curieuse et hasardeuse décision… Macron n’est pas De Gaulle, ni Mitterrand.

Quand le général, en 1968, dissout, après les émeutes de mai, l’Assemblée, il sait qu’il incarne, après un mois de « chienlit », le « parti de l’ordre ». Et ce sera un raz de marée gaulliste en juin. Mitterrand, en 1981 puis en 1988, fort de ses victoires présidentielles, peut se permettre d’en faire autant pour obtenir une majorité stable au Palais Bourbon. Chirac, en 1997, tente sa chance mais cela ne lui porte pas bonheur… Macron devrait méditer sur ce dernier cas.

Quoi qu’il en soit, les élections législatives prochaines (30 juin et 7 juillet) ne pourront être gagnées par les forces patriotiques que si celles-ci adoptent une stratégie unitaire. Aujourd’hui, la droite nationale est « plurielle », il faut en tenir compte.

Déjà, dans le camp mondialiste, les appels à un « front commun antifasciste » se multiplient. Une fois de plus, la macronie, la gauche et l’extrême gauche sont sur la même fréquence. Elles agitent l’épouvantail désuet de la « résurgence du mal absolu ». Elles comptent s’en sortir en imposant la peur, mais la ficelle est désormais un peu trop grosse, l’entourloupe marche de moins en moins...

Oui, il est temps que s’impose à droite une véritable « synthèse nationale » pour sauver la France face aux fléaux auxquels elle se trouve confrontée, qu’il s’agisse de la mondialisation ou de l’islamisation. Espérons que la raison l’emportera et que chacun saura, dans l’intérêt de notre nation et de notre civilisation, mettre de côté les prétentions et les dissensions…

Réponse très rapidement.

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samedi, 08 juin 2024

Le 9 juin, le vote "utile", c’est le vote pour la liste de Marion Maréchal…

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Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

Nous l’avons dit et redit, nous l’avons écrit : nous ne nous faisons plus aucune illusion sur l’avenir, ni même sur la raison d’être, de l’Union européenne. L’UE, telle qu’elle est aujourd’hui, n’est plus réformable. Elle est devenue une structure technocratique et supranationale, un véritable marchepied vers la gouvernance mondiale… Pour sauver la France, il faut donc en sortir et, autant que faire se peut, au plus vite.

Cela étant dit, cette nécessité ne se réalisera pas avant le 9 juin, date du prochain scrutin européen.  Alors, que faire ?

Lorsque nous sommes confrontés à un problème, le seul choix qui doit s’imposer, c’est celui qui sert l’intérêt national.

Certains, par pureté idéologique ou par refus des carcans bruxellois, pensent qu’il faut snober cette échéance en se réfugiant dans l’abstention ou le vote nul. C’est oublier la maxime « qui ne dit mot, consent ». Qu’on le veuille ou non, s’abstenir dans le système démocratique, c’est servir les intérêts de nos adversaires. C’est-à-dire ceux des partis de l’anti-France qui vont de l’extrême gauche islamo-wokiste aux résidus de la pseudo droite, dite "républicaine", d’antan.

Le choix ne peut se faire qu’entre les différentes listes se réclamant du courant national. Et, à ce jour, elles sont pléthore…

Il y a bien sûr les listes de souverainistes, comme celle des Patriotes de Florian Philippot, celles de nationalistes, telle la liste  du courageux avocat toulousain Maître Pierre-Marie Bonneau, auxquelles il faut en ajouter quelques autres, comme celles de l’UPR de François Asselineau ou de l’Alliance rurale (Nicolas Dupont-Aignan s’étant, pour sa part, retiré récemment de la compétition). Mais aucune d’entre elles, aussi sympathiques soient-elles, ne peut espérer passer la fameuse barre des 5% lui permettant d’avoir des élus. Par conséquent, les deux seules listes qui peuvent jouer un rôle sont celles du Rassemblement national, menée par Jordan Bardella, et celle de Reconquête, conduite par Marion Maréchal. Rappelons que pour la France, il y a 81 sièges à pourvoir et que leur répartition se fait en fonction des résultats des différentes listes qui passent la barre fatidique.

L’intérêt national, c’est qu’il y ait un maximum d’élus nationaux le 7 juin.

À quelques semaines du scrutin, si l’on s’en tient aux sondages, la liste du RN arrive largement en tête, avec près de 30% des intentions de vote, et celle de Reconquête oscille entre 5 et 7%. Le total des deux listes tourne autour de 40%, ce qui équivaut, à peu près, au score de Marine Le Pen au second tour de la dernière présidentielle (2022). Tenons-nous en à cette hypothèse…

Avec 30% des suffrages exprimés, la liste RN peut espérer avoir une trentaine d’élus. Si la liste de Marion Maréchal fait plus que 5%, elle en aura quatre ou cinq (en dessous, elle n’en aura aucun).

J’entends parfois, ici et là, des amis qui ont soutenu Éric Zemmour lors de la présidentielle, éblouis peut-être par les sondages actuels, me faire part de leur intention de voter "utile" aux européennes en donnant leur voix à la liste RN. Font-ils le choix de l’efficacité ? Si la finalité est d’avoir un maximum d’élus nationaux au Parlement européen, permettez-moi d’en douter…

Je ne remets pas en cause leur sincérité mais, par manque d’information, ils ne connaissent pas tous les rouages de ce type de scrutin. Je les invite donc à réfléchir sur les cas de figure suivants :

• Dans la perspective la plus vraisemblable évoquée ci-dessus, si 1% des électeurs potentiels de Marion se reporte sur la liste RN, plaçant ainsi Reconquête en-dessous des cinq points, cela fera peut-être un élu en plus pour le RN mais cela fera surtout aucun élu pour Reconquête et donc, à l’arrivée, au mieux trente-et-un élus nationaux au lieu de trente-quatre ou trente-cinq… Est-ce un bon calcul ?

• Second cas de figure : la liste de Marion Maréchal dépasse les 5%. Cela ne fera pas un élu en moins pour le RN, mais cela fera quatre ou cinq élus de plus pour le courant national. Ce qui, bien sûr, ne peut être que bénéfique pour la France !

Le parti Reconquête sera-t-il l’instrument permettant au RN et à la droite nationale dans son ensemble de sortir de son isolement ?

Vous le savez, à Synthèse nationale, notre préférence va plutôt à la liste conduite par Marion Maréchal. Il en a été de même, il y a deux ans, lors de la présidentielle, avec Éric Zemmour. Nous avons à maintes reprises exposés nos critiques à l’encontre de ce qu’est devenu le Rassemblement national ces dernières années. Néanmoins, nous considérons que ce parti, malgré ses dérives "dédiabolisatrices", sa quête de "respectabilité" et ses votes douteux à l’Assemblée nationale, fait partie de notre courant de pensée. Nous n’allons donc pas nous plaindre de le voir progresser comme c’est le cas actuellement.

En revanche, le problème qui a toujours été celui, d’abord du Front national, puis du RN, c’est l’impossibilité, faute de partenaire(s) conséquent(s), de pouvoir contracter des alliances. Or, en France, c’est un fait, il est impossible d’arriver seul au pouvoir (le PS s’est allié avec le PC, le RPR avec l’UDF, Macron avec le Modem...). Bref, jusqu’à aujourd’hui, en dehors de quelques alliances ponctuelles avec des groupuscules éphémères, le FN/RN est demeuré cloîtré dans une solitude certaine. L’émergence de Reconquête, qui clame sa volonté de voir se réaliser l’union des droites, est peut-être la chance historique de notre famille politique. Mais encore faut-il que cette émergence se confirme et se consolide… Espérons aussi que, d'un côté comme de l'autre, au cours de cette campagne, on mette de côté les rancunes et les invectives inutiles...

Les prochaines élections européennes sont donc cruciales pour l’avenir de la droite nationale et, plus encore, pour l’avenir de la France. Voilà pourquoi, le 9 juin, nous vous invitons à voter pour la liste Reconquête conduite par Marion Maréchal !

Editorial publié le 11 avril dernier.

Publié aussi dans la revue Synthèse nationale cliquez ici

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