lundi, 21 juillet 2025
Dans un mois et demi, c’est la rentrée…
Synthèse nationale
Une situation politique chaotique, des élites autocentrées, en dissidence, qui refusent de voir ce qu’elles voient ; une dette publique de 3.345,8 milliards d’euros (114% du PIB) ; un niveau record de défaillances d’entreprises ; un écoulement migratoire continue ; une société gangrenée par l’individualisme, les communautarismes, les trafics, la violence…
Après des décennies d’insouciance, d’inconséquence, de politique du chien crevé au fil de l’eau, voici l’état d’urgence. Nous sommes arrivés au moment où, collectivement, gouvernement, responsables en tout genre, citoyens, nous devons prendre nos responsabilités, faire les bons choix, être prêts aux efforts, voire aux sacrifices nécessaires. Au nom de l’intérêt général, de l’intérêt supérieur de la patrie, de l’intérêt de nos enfants et des générations futures. Il y a 80 ans, dans un texte que nous avons déjà publié, un grand Français, le colonel de La Rocque, chef des Croix de feu et du Parti social français (PSF), exhortait nos aïeuls au ressaisissement : « Les longues déchéances de la communauté tout entière ne se rachètent pas, n’autorisent pas de relèvement sinon par la vertu d’un long effort de la communauté entière. (…) Dieu n’accorde les miracles qu’aux grands sacrifices. (…) Notre patrie ne regagnera son pain, avec le salut, qu’à la sueur de son front, qu’à la sueur du front de tous ses fils (…) ».
Nous, les Français d’aujourd’hui, nous voici à la fourche : la voie du redressement ou celle du déclin et de la chute… Seulement voilà : sommes-nous encore une nation ? Sommes-nous encore capables d’un effort collectif, patient et soutenu ? Sommes-nous encore prêts à nous montrer à la hauteur de nos ancêtres, de leur travail, de leurs sacrifices et de tout ce qu’ils nous ont légué ? Sommes-nous encore capables, collectivement, de nous tourner avec confiance vers demain, d’envisager un avenir commun et d’œuvrer ensemble à la prospérité, à la grandeur, au rayonnement de ce pays ?
Aujourd’hui, ces questions, et beaucoup d’autres, nous taraudent. Les réponses, nous les auront sans doute rapidement. Nous saurons alors à quelle sauce nous allons être mangés… En attendant, à notre niveau, nous ne pouvons que poursuivre le combat des idées : réfléchir, écrire, parler, œuvrer, pour desserrer l’emprise intellectuelle de la gauche et de l’extrême gauche, pour faire progresser notre courant de pensée, notre famille politique. Encore et toujours, préparer l’avenir, en attendant des jours meilleurs… Bonne fin de mois de juillet et bon mois d’août ! Après, c’est la rentrée…
14:30 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Les commentaires sont fermés.