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mardi, 28 mai 2019

« La vie commence toujours demain... »

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Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

L'Europe a parlé et elle a plutôt bien parlé. Les résultats des élections européennes du 26 mai sont sans équivoque, partout sur notre continent la prise de conscience identitaire pour laquelle nous militons devient une réalité. Sous des formes différentes certes, mais avec un objectif commun, celui de sauver nos nations et notre civilisation, les partis que l’on dit « populistes » font une percée historique. Le combat que nous menons depuis des décennies finit par être entendu tant au niveau national qu’au niveau européen.

Nous l’avons répété à maintes reprises : tant que les peuples européens ne prendront pas conscience au niveau continental des dangers qui menacent leur existence, rien ne sera vraiment possible. Or, ce à quoi on assiste aujourd’hui, c’est justement aux prémices du réveil européen. En 1984, le Front national avait introduit l’immigration incontrôlée dans les débats bruxellois mais il était bien le seul ou presque. Depuis, malgré quelques feux de paille ici ou là, les choses n’avaient pas vraiment changé. Au Parlement européen, les partis nationalistes, parfois pour des raisons historiques ou par crainte (ce qui est un comble) de heurter le « politiquement correct », étaient divisés et leur impact restait donc réduit. Mais cela, espérons-le, c’était avant...

Le cas de la France

Aujourd’hui, dans pratiquement tous les pays membres de l’Union, des forces nouvelles ont émergé et nous ne pouvons que nous en féliciter. Tablons que la raison l’emportera et que celles-ci sauront (dans un esprit de synthèse) travailler ensemble. Contre les diktats politico-économiques de la Finance et face aux flux migratoires, il en va de l’avenir de la civilisation européenne...

Autre constat qu’il faut faire suite à cette élection européenne, ce sont les résultats obtenus par les patriotes en France. Certes, le Rassemblement national arrive en tête mais son score est en deçà des espérances de beaucoup vue la situation dramatique dans laquelle est plongé notre pays. Malgré les difficultés du gouvernement et la crise des Gilets jaunes, ce score est sensiblement le même que celui obtenu par le Front national lors de la précédente consultation de ce type en 2014. Mais, ce qui est intéressant, c’est que celui-ci (tout de même honorable) a été réalisé par un jeune de 23 ans, inconnu jusque là. Marine Le Pen, candidate inamovible depuis son accession à la présidence du FN en 2011, a en effet laissé, par nécessité semble-t-il, la tête de liste à Jordan Bardella et cela, visiblement, n’a pas été un frein pour le Rassemblement national. Bien au contraire, Bardella a égalisé sa présidente et son talent personnel qui est indéniable n’y est certainement pas pour rien. L’émergence de Jordan Bardella donnera-t-elle un élan nouveau au courant national ? L’avenir le dira...

Et le RN n’était pas le seul sur le créneau national et souverainiste. Il y avait bien-sûr l’inévitable Dupont-Aignan qui, en bon gaulliste qu’il prétend être, s’est signalé par une succession de reniements. Il y avait Asselineau et Philippot qui voient en l’Allemagne l’ennemi de toujours et qui s’accrochent désespérément à « la France seule ». Il y avait Renaud Camus qui s’est avéré bien décevant et il y avait aussi, pourquoi pas, une liste royaliste. Mais toutes ces initiatives qui regroupaient des gens certainement sincères n’avaient pas, à proprement parler, de véritables créneaux.

Là où il y a une volonté, il y a un chemin

En revanche, ce qui a retenu notre attention, c’est la présence de la Liste de la Reconquête présentée par La Dissidence française de Vincent Vauclin. Pour être tout a fait honnête, je dois reconnaître mon scepticisme lorsque Vincent, l’hiver dernier, me fit part de son ambition de monter une liste pour que les nationalistes révolutionnaires se fassent entendre lors de cette élection. Présenter une liste, pour une petite organisation comme la sienne, me semblait être un projet bien audacieux. Mais, force est de reconnaître qu’il avait raison puisqu’il a gagné son pari et que, même si son score est modeste (sans bulletin de vote et sans profession de foi, il était difficile qu’il en soit autrement), la DF a réalisé un bon « coup de pub » à moindre frais. Vauclin a aussi prouvé qu’avec une petite structure militante homogène et combative comme la sienne, il est possible de réaliser « l’impossible », ce qui est à son honneur. Comme quoi, là où il y a une volonté, il y a un chemin. Il faudra désormais compter avec lui...

La « macronie » est toujours debout

L’autre leçon que nous retiendrons, c’est que la « macronie » ne s’en tire pas si mal que cela. Et c’est ce qui est le plus inquiétant. Bien-sûr, le pouvoir n’a pas lésiné sur les moyens (et il en a beaucoup) car ce n’était pas gagné d’avance pour lui. Malgré son bilan désastreux, malgré sa soumission aux dogmes mondialistes, malgré la répulsion qu’inspirait sa candidate, la République en marche a réussit à limiter les dégâts. En se positionnant comme la seule alternative au « populisme », LREM a atomisé ses concurrents potentiels et elle a définit le cadre de la prochaine élection présidentielle. Le rêve de Macron étant de se retrouver à nouveau face à... Marine Le Pen qui, consciente des limites de la « victoire » du Rassemblement national, s’est subitement abstenue d’exiger la démission du président de la République. Mais, Macron devrait le savoir, en politique on ne sait jamais de quoi demain sera fait...

Et maintenant ?

Alors maintenant, me direz-vous, en ce qui nous concerne nous autres nationalistes et identitaires, que faut-il faire ? « La vie commence toujours demain » dit souvent avec malice Jean-Marie Le Pen. Nous devons donc continuer et amplifier notre combat afin que ce « demain » soit celui que nous espérons. Nous n’avons plus vraiment le temps de faire les fines bouches. Chaque année, des pans entiers de nos industries sont bradés aux multinationales apatrides. Chaque année, des centaines de milliers de migrants viennent s’agglutiner sur notre continent, victimes qu’ils sont de l’illusion d’un avenir meilleur auquel ils n’accéderont jamais. Ainsi est le monde que veulent nous imposer les mondialistes, qu’ils soient libéraux ou sociaux-démocrates...

Le combat que nous menons est un combat vital pour nos peuples européens. C’est un combat que nous n’avons pas le droit de perdre. Ce n’est certainement pas au moment où l’Europe se montre de plus en plus réceptive à nos idées que nous allons renoncer à nous battre. Voilà pourquoi nous vous fixons à tous rendez-vous le 13 octobre prochain à la treizième journée de Synthèse nationale à Rungis afin de préparer ensemble les nouvelles offensives qui nous mèneront à la victoire finale.    

Editorial du n°51 de Synthèse nationale qui sortira en début de semaine prochaine.    

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lundi, 29 avril 2019

Espagne : l'espoir est de retour

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Forum SI cliquez ici

Après les élections générales espagnoles du 28, qui voient l’extrême droite enfin de retour au Parlement avec les 24 sièges de Vox, la première réaction s’exprime par une brève formule : « ¡arriba España! »

Ceci dit, il convient de se garder de tout triomphalisme excessif. Tel est le sens du communiqué, traduit de l’italien par ForumSi, mis en ligne par Gabriele Adinolfi, le 28 avril dans la nuit :

« Résultats en Espagne.

Vox, avec 10,2 %, obtient 24 sièges.

Les socialistes et Podemos obtiennent la majorité relative et, pour gouverner, doivent s’entendre avec les séparatistes basques et catalans.

L’avancée des populistes espagnols a, par conséquent, un sens en soi, mais n’a pas d’incidence sur un cadre général qui a empiré.

Ceci indépendamment de considérations sur la direction ultralibérale de Vox, qui laisse perplexe, mais qui, en l’état actuel, n’est qu’un élément secondaire.

En somme, le Système tient, s'il ne se renforce pas, même là où les scénarios politiques contraignent les partis de gouvernement à se remettre lentement à évoluer et la déception populaire s’exprime avec des chiffres significatifs. »

En résumé, le séparatisme catalan et la politique immigrationniste débile du PSOE ont provoqué l’exaspération de l’électorat et remis l’extrême droite espagnole en selle. Que celle-ci, comme nombre de mouvements populistes, soit, en partie dotée d’une direction « ultralibérale » est évidemment un facteur de perplexité, comme l’écrit Adinolfi. Cela étant, certains dirigeants de Vox ont quand même une facilité à tendre le bras qui laisse penser que, sous le verni libéral, des tendances plus profondes peuvent se manifester, si l’occasion s’en présente. On verra bien. En attendant, ne boudons pas notre plaisir : l’émergence de Vox est un élément de forte perturbation du Système qui va dans le bon sens. Souhaitons qu’il soit exploité comme il convient…

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NDLR SN : Forum SI a bien raison : "ne boudons pas notre plaisir". Depuis le regretté Blas Pinar (président de Fuerza Nueva, décédé en 2014), à la fin des années 1970 et au début des années 1980, la droite nationale espagnole était complètement absente aux Cortes.

Il faut savoir que celle-ci, depuis 40 ans, subissait une escroquerie un peu comparable à ce que fut le gaullisme en France à la même époque. En effet, tout reposait sur une ambiguïté. En 1976, lorsque eurent lieux les premières élections "démocratiques", fut créé à l'initiative d'un ancien ministre du Général Franco, Manuel Fraga Iribarne, un mouvement sensé incarner la continuité. Il s'agissait de l'Alliance populaire. Celle-ci se transforma au début des années 1990, après le retrait de son fondateur, en "Parti populaire". Ce changement de nom coïncida avec un changement d'orientations politique et idéologique puisque le PP devint très vite un parti libéral-conservateur comparable à ce qu'était le RPR en France. Mais, en douce, le Parti populaire continuait à s'accaparer les voix nationales en jouant sur ses racines post franquistes... tout en appliquant une politique de soumission aux désidératas de la finance mondialiste. Mis à part quelques organisations lucides et courageuses comme la Phalange (bien que divisée), tout le monde semblait se satisfaire de cette situation peu reluisante. L'émergence de VOX marque probablement la fin de cette OPA douteuse... 

Ce qui est hallucinant depuis ce matin, c'est d'entendre les commentaires fielleux de certains journalistes français qui, en serviles chiens de garde du Système qu'ils sont, s'évertuent à diminuer la victoire des nationalistes espagnols. Pourtant, partis de rien, insultés à longueur de journées par les médias "bien-pensants", culpabilisés pour un passé dont ils n'ont pourtant pas à rougir, les nationalistes de VOX débarquent de manière spectaculaire sur la scène politique ibérique. Que cela plaise ou non aux plumitifs aux ordres, il en est ainsi.

L'Espagne était, jusqu'à ces derniers mois, restée en dehors du vaste mouvement de renaissance nationale et identitaire qui s'apprête à libérer l'Europe du joug des mondialistes. Aujourd'hui, ce vide est comblé... et nous ne pouvons que nous en réjouir.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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Il reste quelques exemplaires de ce n°47 de Synthèse nationale consacré à la crise espagnole de 2017 cliquez ici

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mercredi, 24 avril 2019

Nathalie Loiseau serait amnésique. C'est plutôt inquiétant pour son avenir...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Mais non Nathalie, il n'y a aucune honte à avoir été candidate de l'Union des étudiants de droite lorsque tu sévissais à Science-Po*. En revanche, ce qui est honteux c'est de vouloir faire croire que tu ignorais la nature de ton engagement d'alors.

Pourtant, "Union des étudiants des droites", c'était difficile d'être plus claire... De l'UNI au GUD, en passant par quelques militants de l'œuvre française, tout ce que la vénérable école comptait d'anti-communistes et de nationalistes se retrouvait dans ce syndicat. Alors, toi qui était en quatrième année, tu ne savais donc pas de ce dont il s'agissait ? Laisse-nous rire aux éclats.

Il est vrai qu'à cette époque, pour contrer l'omniprésence des gauchistes de toutes obédiences dans l'Université, les nationalistes n'hésitèrent pas, parfois, à ruser. Il y eu ainsi une Fédération des étudiants de Picardie, une Union des étudiants d'Alsace, un Renouveau étudiant à Bordeaux... des appellations imaginatives qui pouvaient, admettons-le, amener l'étudiant moyen à s'interroger sur le positionnement politique de ces syndicats locaux. Mais, avec l'"Union des étudiants des droites"... il ne pouvait pas y avoir de tromperie sur la marchandise.

Ton attitude face aux "révélations" de Mediapart est vraiment déplorable. De deux choses l'une, soit tu es idiote et inculte, ce que nous n'osons pas imaginer ; soit le milieu que tu fréquentes maintenant, LREM en l'occurrence, est tellement sectaire et fanatique que tu ne trouves rien de mieux que d'invoquer ta crédulité de jeune fille effarouchée pour te défendre. Ce n'est pas très courageux...

Et le plus grave, c'est que maintenant tu voudrais t'imposer comme le rempart face à "l'extreme droite". Décidément, tu n'arrêtes pas de nous faire rigoler, Nathalie. Une chose est sûre, c'est que si tu as fréquenté les nationalistes dans ta jeunesse, tu n'as rien retenu de l'éthique qui anime leur idéal. Le reniement est l'apanage des poltrons démocrates, pas celui des "fachos".

Depuis le début de la Ve République, nombre d'élus, voire de ministres, firent leurs premières classes dans la mouvance nationaliste. Face à l'adversité, reconnaissons-le, peu renièrent leurs engagements d'antan (après tout, on a le droit de changer d'idées) et, parmi eux, certains firent même de brillantes carrières. Néanmoins, quelques uns se crurent obligés, lorsqu'ils se virent débusqués par les petits flics de la pensée dominante, de cracher sur leur passé. Ces méprisables personnages sont vite tombés dans les oubliettes de l'Histoire... et c'est sans doute mieux ainsi.

Nathalie, avec ta liste LREM, tu as la prétention de défendre les intérêts de la France dans l'Union européenne. Permet-nous de te dire que, vue ton attitude aujourd'hui, on a de bonnes raisons d'être inquiets pour demain... Mais, rassure-toi, que tu ai été membre de l'UED ou non, cela n'a pas vraiment d'importance car nous n'avions aucunement l'intention de voter pour toi...

* Si je te tutoie dans cet article, c'est parce que dans la mouvance nationaliste, hier comme aujourd'hui, tout le monde se tutoie. Ainsi, tu vois bien que nous ne sommes pas rancuniers.

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jeudi, 21 février 2019

Macron aux ordres du Crif ?

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Macron, fidèle à la tradition présidentielle, vient de se prosterner devant les exigences du CRIF (un "conseil" qui ne représente qu'une part infime de la communauté juive de France, rappelons-le au passage) en annonçant qu'il allait sévir contre les méchants nazis qui tagueraient les cimetières (gestes effectivement d'une débilité profonde mais qui, curieusement, arrivent toujours à point nommé...) et contre le Bastion social qui, lui, et c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas vraiment vocation à se livrer à ce genre d'âneries.

A chaque fois que les choses vont mal pour le pouvoir en place, comme c'est le cas en ce moment avec les Gilets jaunes (lire notre numéro spécial, cliquez ici), la seule solution qu'il trouve, c'est la dissolution des mouvements présentés comme étant "d'extrême droite". On se souvient qu'en 2013, alors qu'il était confronté à l'immense mobilisation populaire contre la loi Taubira de triste mémoire, le gouvernement socialiste de l'époque avait arbitrairement, suite à une provocation gauchiste, dissout le mouvement Troisième voie, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires et l'Œuvre française (*). Fait "amusant" : le ministre socialiste de l'Intérieur d'alors était un certain Manuel Valls qui, aujourd'hui reconverti en unioniste catalan, cherche maintenant à participer aux manifs nationalistes à Madrid... Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien.

Revenons à Macron et à ses velléités de dissoudre le Bastion social. Cette dissolution prouverait non seulement la volonté liberticide du Pouvoir mais, aussi, sa soumission devant un lobby quel qu'il soit. Ce qui est plus grave encore. Plus grave en tout cas que les gesticulations autour de "l'affaire Benalla"... Dans un Etat bien fait, le pouvoir ne doit dépendre que de la volonté du Peuple français... Visiblement, avec Macron, on en est loin...

En fait, le Système est vraiment au bord de l'épuisement total. Quelques coups encore et il sera à bas. Et ce ne sont pas ses chiens de garde (flics serviles, journalistes aux ordres, antifas stipendiés, mélenchono-marxistes indécrottables...) qui le sauveront. Voilà pourquoi, face à ce Système moribond, les nationalistes et les identitaires doivent s'imposer comme étant l'alternative salvatrice. Et, dès à présent, il faut faire bloc face à la répression. Nous devons manifester notre solidarité avec le Bastion social. Aujourd'hui, c'est lui qui est visé, demain ce sera qui ? Avec ou sans dissolutions, plus que jamais, le combat doit s'intensifier.

(*) C'est une constance : déjà, en octobre 1980, au moment de "l'affaire Copernic", les nationaux avaient été livrés en pâture comme étant les coupables évidents de la série d'attentats qui s'était alors déroulée. Finalement le seul auteur d'un attentat qui a été arrêté fut un fripier de la rue d'Aboukir (dans le quartier du Sentier à Paris) qui avait mis le feu à sa boutique pour escroquer son assureur... Dans ce genre de situation, la seule question qu'il conviendrait de se poser pour les enquêteurs est : "Mais à qui donc profite le crime ?"

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mardi, 05 février 2019

Au-delà de la révolte contre le fiscalisme :LA NÉCESSAIRE RÉVOLUTION IDENTITAIRE

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Editorial du n°50 de la revue Synthèse nationale 

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Chaque samedi depuis le 17 novembre, date de la première mobilisation nationale des Gilets jaunes, c’est la même rengaine : le ministre de l’Intérieur Castaner tente piteusement de mettre sur le dos de "l'ultra droite" les scènes de violences qui émaillent les manifestations à Paris et en pro­vince. Il s'agit là d'une véritable imposture.

La tarte à la crème du "complot d'extrême droite", tant de fois servie par les cé­nacles de paranos qui depuis des décennies servent de "gouvernements" à la France et relayée par la presse aux ordres, était la recette parfaite pour tenter de marginaliser les opposants au Système. Mais celle-ci ne fait plus l’effet es­compté. Castaner a beau essayer de la remettre sur la table, plus personne n'est dupe.

Le 24 novembre, sur les 140 interpelés, n'en déplaise au pouvoir chancelant, au­cun n'était fiché "extrême droite". Samedi 1er décembre, ceux qui ont saccagé en toute impunité et devant les caméras de télévision l'Arc de Triomphe ou brûlé des voitures dans Paris n'étaient pas des nationalistes. C'était, d'une part, les supplé­tifs d'ultra gauche du ministère de l'Intérieur envoyés par Castaner et sa clique pour discréditer le soulèvement populaire et, d'autre part, les bandes eth­niques venues en découdre et, éventuellement, "faire leurs provisions" à moindre frais à quelques semaines des fêtes de fin d’année. Assez de men­songes, le jour approche où les manipulateurs de l’information devront enfin rendre des comptes.

L'extrême gauche mélanchoniste et son excroissance intitulée "antifa" ne sont que les petits domestiques serviles du Parti de la Finance mondialisée incarné par Macron, Castaner et consort... Ils sont là pour exécuter les basses œuvres que leur commandent leurs maîtres. Rien de tel qu'un gauchiste internationaliste pour servir les intérêts d'un financier mondialiste. Cette mascarade a assez du­rée...

Seul le gouvernement porte la responsabilité des événements : 

  • En conduisant le peuple français à la précarité en multipliant les taxes et les vexations, il a suscité la juste et saine colère des Gilets jaunes. Et lorsque l'on tabasse son peuple, il ne faut pas s'étonner que celui-ci réagisse parfois de ma­nière violente. Cela, Macron ne l'a visiblement pas appris à l'école (fut-elle de la ré­publique)...
  • En ayant laissé se développer une immigration incontrôlée engendrant dans les banlieues des bandes de racailles semi-sauvages qui font régner la terreur et qui sont complètement dépourvues de toute éducation, il ne faut pas s'étonner que celles-ci viennent, « au mieux » saccager les villes et piller les magasins et au pire, comme ce fut le cas à Strasbourg, massacrer des passants au hasard... 
  • En envoyant ses sbires gauchistes provoquer des débordements, le pouvoir joue aux apprentis sorciers... Avec de telles sottises, il ne faut pas s'étonner si l'on se retrouve dans une situation qualifiée "d'insurrectionnelle".

Et les nationalistes dans tout cela ?

Conscients de leur rôle d'aiguilleurs du peuple, les nationalistes sont bien-sûr présents, à Paris comme sur les ronds-points en province, pour expliquer au Gi­lets jaunes que, au-delà de leur légitime révolte, c'est une véritable révolution qu'il faut préparer. Une révolution nationale, sociale, populaire et identitaire... Macron est en train de brader la France. La course contre la montre est engagée. Dernier exemple : le gouvernement vient, en toute discré­tion (à croire que les émeutes tombent à pic pour faire passer la pilule), de ratifier, les 10 et 11 décembre derniers à Marrakech le pacte de l'ONU sur les migrants qui légitime une immigration encore plus massive vers l'Europe.

Synthèse nationale a publié un tract pour expliquer aux manifestants le soutien que les nationalistes apportent à leur action. L'accueil enthousiaste que nous ont réservé les Gilets jaunes montre que ceux-ci commencent à prendre conscience du véritable combat qu'il faut mener. Nous n'en sommes plus au stade des négociations ou des compromis. Le Système est au bout du rouleau. Il n'y a plus rien à attendre. Il faut une véritable rupture avec les dogmes qui sont ceux des politicards, de gauche comme "de droite", qui se partagent depuis trop long­temps le pouvoir. Il faut que notre pays retrouve son indépendance vis à vis des conglomérats multinationaux, il faut une politique au service de la France et des Français d'abord.   

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dimanche, 03 février 2019

SERVIR ET SERVITEURS.

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Serge Ayoub

Il y a quelques jours Sébastien s’est fait incarcérer pour graffiti. En France, aujourd’hui, certains peuvent aller en prison pour un tag.

Qu’il soit coupable ou non, je ne veux même pas en discuter. J’ai une formation en droit, je balaie les accusations sans preuve, sans témoin, sans flagrant délit et sans aveux. Je ne veux pas vous raconter pourquoi un homme est tombé, je veux vous dire comment il est debout.

Sébastien a toujours su ce que servir veut dire. Cette notion lui a été enseigné à la dure dans un des corps les plus prestigieux de l’armée française, la Légion étrangère. On ne rejoint plus, depuis longtemps, le 2REP par accident mais par conviction. Cette qualité morale, la plus haute, d’accepter le sacrifice de sa vie pour l’honneur et l’intérêt de la nation lui est chevillée au corps surement par l’éducation, la tradition familiale, elle ne se biffe pas d’un jet d’encre. Surtout que Sébastien est récidiviste d’amour de sa patrie. Depuis son congé de l’armée il est de tous les tractages, de toutes les manifestations patriotiques. Après le service, il veut servir encore. C’est son droit, il pense qu’il se doit.

Et ce jour de décembre place de l’Étoile, il était sous l’Arc de triomphe, face aux casseurs, rempart de son corps pour défendre la flamme du soldat inconnu. Plus qu’un devoir, pour lui c’était une évidence. C’est ce qu’il a expliqué avec véhémence à la police puis le jour de l’audience devant les juges. Un soldat, un légionnaire, un Français ça ne souille pas le monument le plus sacré de son pays. Il a répété cette vérité en serrant dans ses mains son béret vert comme unique témoin, comme seule preuve, de son respect de la mémoire de ceux qui donnent leurs vies pour la liberté des leurs. Il espérait, vue ses états de service, au nom de son engagement, ne pas être traité comme un délinquant multirécidiviste, de ne pas être perçu comme un nuisible que l’on enferme pour le séparer du monde. Il attendait simplement qu’on le croit.

Mais la langue française est capricieuse et l’on a pas la même définition de servir que l’on soit au front ou dans un bureau. La justice pour servir son gouvernement à défaut du coupable se contente d’un coupable et celui-ci est idéal. Il a toutes les tares pour ces magistrats adeptes du « mur des cons », il aime son pays. Pour cette petite caste de procureurs, servir ou avoir servi la France est une circonstance aggravante. Alors on l’accable, il aurait la rage, il serait nazi. La bête est armée, tout est bon pour l’achever. De vieux fusils de chasse et un coutelas feront office d’arsenal. Quelle importance que l’on soit dans le Doubs, que la région entière chasse et qu’il vive en famille. Ce n’est d’ailleurs même pas un motif de sa détention préventive. Le portrait robot est envoyé aux médias, serviteurs du système, qui le relaient avec zèle d’agences en rédactions avant de le publier.

Voilà la sinistre affaire du graffiti de l’Arc de triomphe, je la conclurai d’une phrase sans appel, la sienne. Lorsque je l’ai eu au téléphone et que je lui demandai si c’était lui, il m’a répondu laconiquement : « Ta question est une insulte ». Il a raison, je l’ai cru et je le crois.

Ce texte de Serge Ayoub est publié dans le numéro hors-série de Synthèse nationale qui sortira dans les jours qui viennent cliquez ici

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lundi, 28 janvier 2019

Manif des "foulards rouges" : L'ECHEC

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Pour tenter de sauver la face, le pouvoir avait placé tous ses espoirs sur une pseudo mobilisation de ses supos intitulés pour la farce : les "foulards rouges". Avec un tel nom, on se croirait presque dans l'URSS ou dans la RDA des années 1970...

Mais n'est pas De Gaulle en mai 68, ni Jacques Foccard, qui veut. Macron et Castaner l'ont appris à leur dépend dimanche après-midi. Le sursaut tant espéré n'était pas, loin s'en faut et malgré les mensonges de la presse aux ordres, au rendez-vous. Un vrai flop...

Ce triste conglomérat, rassemblant péniblement les différents ingrédients de la "macronnerie", a eu du mal à faire illusion face aux formidables mobilisations populaires des Gilets jaunes de ces dernières semaines. Les apprentis-sorciers de l'Elysée devront revoir leur copie.

En attendant, c'est bel et bien la chute totale du Système libéral-mondialiste qu'il faut préparer. L'instauration d'un Etat national et identitaire digne de ce nom est une priorité absolue si on ne veut pas voir notre pays broyé par la volonté des tenants du pouvoir d'imposer leur monde globalisé.

Pour faire prendre conscience de tout cela à notre peuple, et en particulier aux Gilets jaunes qui incarnent actuellement sa volonté de résister, Synthèse nationale publie dans les jours qui viennent un numéro hors-série. Nous ne pouvons que vous inviter à vous en procurer des exemplaires et à les diffuser autour de vous.

S.N.

Synthèse nationale (Hors-série n°6, 120 pages,  l'exemplaire : 15 € (+ 5 € de port)

Par 5 : 50 € (port offert), par 10 : 80 € (port offert)

Sortie, le 6 février 2019

Dans ce n°, vous retrouverez des articles de Emmanuel Albach, Serge Ayoub, Franck Buleux, Charles-Henri d’Elloy, Alain Escada, Georges Feltin-Tracol, Roland Hélie, Pieter Kerstens, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Vincent Vauclin, de nombreux Gilets jaunes et de bien d’autres encore...

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lundi, 21 janvier 2019

En finir avec les bandes armées de la finance :

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Depuis le début de ce que l'on appelle "la révolte des Gilets jaunes", multiples opérations ont été entreprises par le Pouvoir pour neutraliser celle-ci. Entre autres, l'infiltration dans les cortèges de supplétifs intitulés "antifas" un jour, "Black bloc" un autre. A chaque manifestation, c'est la même chose : des bandes opérant en toute impunité, voire avec la complicité de la police aux ordres, cherchent à imposer leurs slogans sortis d'un autre siècle et tabassent ceux qui ne les reprennent pas à l'unisson. Vieille méthode communiste qui avait fait ses preuves jadis au-delà du Rideau de fer...

Heureusement, les Gilets jaunes ne sont pas tous dupes et, de plus en plus souvent, ils commencent à exclurent de leurs cortèges ces individus à la dangerosité avérée à la tête desquels on retrouve un dénommé Saturnin Bernanos (ou quelque chose comme cela). Ce sont eux qui ont agressé samedi dernier un journaliste indépendant qui faisait honnêtement son travail cliquez là.

Il est temps d'en finir avec cette délinquance stipendiée qui sert les intérêts des tenants de la finance globalisée et attisée par les opposants d'opérettes style Mélenchon. Dans un Etat national digne de ce nom, il faudra mettre hors la loi ces bandes armées ainsi que l'idéologie morbide qu'elles véhiculent.

En attendant, la vigilance et la mobilisation s'imposent. Le Système est aux abois, aidons-le à sombrer... 

S.N.

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lundi, 07 janvier 2019

Niort : Houellebecq a perdu une occasion de fermer son bec

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Il nous avait parfois habitués à des réflexions plus pertinentes ce Houellebecq. Son côté déganté avait même quelque chose de séduisant. Mais patatras, tout s'effondre... l'attribution de la Légion d'honneur fait tomber les mythes et Houellebecq se retrouve dans le même sac que n'importe quel politicard avide de breloques ou n'importe quel lèche-bottes du Système.

Mais, plus grave encore, il se croit obligé dans son dernier livre, Sérotonine, de dénigrer la ville de Niort... en la qualifiant de "ville laide". Quelle déchéance ! On peut sans doute reprocher bien des choses à la préfecture des Deux-Sèvres, en particulier d'être restée soumise des décennies durant à un clan socialiste dogmatique qui ne l'a certes pas arrangée, mais le jugement de Houellebecq est pour le moins arbitraire.

La ville de Niort, aujourd'hui libérée de la camarilla socialo-communiste et qui a l'honneur d'avoir parmi ses édiles notre ami Jean-Romé Charbonneau, est loin d'être aussi laide que l'auteur des Particules élémentaires le prétend. Pour s'en convaincre, il suffit de grimper en haut du Donjon et de la contempler à ses pieds. Mais je doute que Houellebecq se soit donné cette peine. Au juste... a-t-il d'ailleurs mis une fois les pieds à Niort ?

Roland Hélie (natif de Niort)

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vendredi, 28 décembre 2018

IL NE RESTE PLUS QUE QUELQUES JOURS : si vous en avez assez de financer l'immigration avec vos impôts, il y a une solution...

... aidez Synthèse nationale en faisant un don défiscalisé pour défendre vos idées !

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Chers Amis,

Depuis sa création, il y a maintenant 12 ans, Syn­thèse nationale occupe une place prépondérante au sein de la droite natio­nale, so­ciale, populaire et identi­taire. En effet, que ce soit dans la revue, à travers nos différentes publications ou lors de nos réunions (en particulier les Journées natio­nales et identitaires du mois d’octobre), nous avons toujours rassemblé, dans un souci d’efficacité, l’essentiel des compo­santes de notre famille.

Dans le contexte qui est ce­lui que nous vivons actuelle­ment, une telle démarche trouve évidemment tout son sens. Au moment où une partie grandissante de notre peuple semble se réveiller, ce dont nous n’allons pas nous plaindre, il est du de­voir des forces nationalistes, au premier rang desquelles Synthèse nationale, de l’aiguiller.
  
Nous l’avons rappelé à maintes reprises, le choix est simple. Soit on accepte le diktat de l’hyperclasse poli­tico-affairiste dominante, relayée par les mé­dias aux ordres, de dis­soudre notre nation et notre civilisation dans un vaste conglomérat aux dimen­sions planétaires, soit, comme c’est notre cas, on le refuse... Or, pour inver­ser les choses, il faut une prise de conscience popu­laire. Pour faire la révolu­tion, il faut une volonté révo­lutionnaire...

Dans notre pays que l’on prétendait aseptisé, les pre­miers symptômes de la ré­volte apparaissent. Il y a quelques années, c’était avec la Manif pour tous ; aujourd’hui, ce sont les Gi­lets jaunes qui mobilisent. Qu’importe les motivations momentanées des uns et des autres, ce qui est impor­tant, c’est que nos compa­triotes réalisent enfin qu’ils ne sont plus maitres de leur destin et que notre commu­nauté nationale et ethnique est en train de dis­paraitre. Pour nous, qui de­puis si long­temps sonnons le toc­sin, c’est la preuve que notre combat n’a pas été inutile. Mais il reste encore beau­coup à faire...

Voilà pourquoi, au nom de toute l’équipe, je m’adresse à vous tous qui êtes attachés à notre liberté et à notre identité et qui, à plusieurs reprises et sous différentes formes, avez ma­nifesté votre soutien à Syn­thèse nationale ces der­nières années. Vous avez pu apprécier, ne serait-ce qu’en consultant notre site quoti­diennement actualisé, le suivit et le développement de notre action. Cependant, tout cela à un prix.

Certes, le nombre des lecteurs et abon­nés à nos revues (Synthèse nationale, les Cahiers d’histoire du nationalisme et Confrontation), les ventes des Bouquins de Synthèse, les adhésions à l’association des Amis et la fréquentation de nos réunions augmentent en permanence mais les rentrées ne suffisent pas pour équilibrer notre budget annuel. Même si, par la force des choses, nous avons appris à faire 1 euro avec 80 centimes... C’est toujours grâce à la générosité et au dévouement d’un tout petit nombre que nous franchis­sons cette douloureuse épreuve. 

Synthèse nationale a donc, plus que jamais, besoin de votre aide à tous pour conti­nuer et amplifier son combat. Cela d’autant plus que, désormais, vous pour­rez déduire en partie votre don de vos impôts car, en raison de la pluralité de la presse, Synthèse natio­nale rentre dans la catégorie des organes de presse d’intérêt général (*). Ainsi, en nous aidant, vous avez la garantie que votre ar­gent ne servira pas à sub­ventionner les faiseurs de n’importe quelle ONG im­migrationniste et qu’il servira bel et bien à la cause qui nous est chère.
 
Une préci­sion qui a son im­portance tout de même : votre don devra être ré­alisé avant le 31 décem­bre 2018.

Nous savons que nous pou­vons compter sur votre con­tribution pour faire tri­ompher vos convictions. Partout sur notre conti­nent les dogmes com­mencent à s’écrouler et les curceurs se déplacent dans notre sens. Ce n’est donc pas le moment de flancher... Par avance, merci à tous !

Et, comme c’est l’usage chez les civilisés, je profite de cette circulaire pour vous souhaiter à tous, Chers Amis, un bon Noël et de bonnes réjouis­sances de fin d’année...
 
Ro­land Hé­lie
Di­rec­teur de Syn­thèse na­tio­nale
 
Déduisez votre aide de vos impôts...
 
(*) Chaque don permet une déduction fiscale à hauteur de 66%. À ti­tre d’exemple, pour un don de 100 euros, la déduction fiscale est de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros (un document vous sera adressé par notre secrétariat suite à la réception de votre don).
 
Imprimez le document, cliquez ici

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dimanche, 02 décembre 2018

NON, LES NATIONALISTES N'ÉTAIENT PAS LÀ POUR CASSER... ILS ÉTAIENT DANS LES MANIFS POUR AIGUILLER LA RÉVOLTE POPULAIRE.

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Une fois de plus, comme samedi de la semaine dernière, le sinistre ministricule Castaner a piteusement essayé hier de mettre sur le dos de "l'ultra droite" les scènes de violences qui ont émaillé les manifestations de Gilets jaunes. Il s'agit là d'une véritable imposture.

La tarte à la crème du "complot d'extrême droite", maintes fois servie par les cénacles de paranos incapables qui depuis des décennies servent de "gouvernements" à la France et relayée par la presse aux ordres, ne fait plus son effet escompté. Castaner a beau essayer de la remettre sur la table, plus personne n'est dupe.

Le 24 novembre, sur les 140 interpelés, n'en déplaise au pouvoir chancelant, aucun n'était fiché "extrême droite". Samedi 1er décembre, ceux qui ont saccagé en toute impunité et devant les caméras de télévision l'Arc de Triomphe ou brûlé des voitures dans Paris n'étaient pas des nationalistes. C'était, d'une part, les supplétifs d'ultra gauche du ministère de l'Intérieur envoyés par Castaner et sa clique pour discréditer le soulèvement populaire et, d'autre part, les bandes ethniques venues en découdre et, éventuellement, "faire leurs provisions" à moindre frais. Assez de mensonges, le jour approche où ces tristes sires devront enfin rendre des comptes.

L'extrême gauche mélanchoniste et son excroissance intitulée "antifa" ne sont que les petits domestiques serviles du Parti de la Finance mondialisée incarné par Macron, Castaner et consort... Ils sont là pour exécuter les basses œuvres que leur commandent leurs maîtres. Rien de tel qu'un gauchiste internationaliste pour servir les intérêts d'un financier mondialiste. Cette mascarade a assez durée...

Seul le gouvernement porte la responsabilité des événements :

• En conduisant le peuple français à la précarité en multipliant les taxes et les vexations, il a suscité la juste et saine colère des Gilets jaunes. Et lorsque l'on tabasse son peuple, il ne faut pas s'étonner que celui-ci réagisse parfois de manière violente. Cela, Macron ne l'a visiblement pas appris à l'école (fut-elle de la république)...

• En ayant laissé se développer une immigration incontrôlée engendrant dans les banlieues des bandes de racailles semi-sauvages qui font régner la terreur et qui sont complètement dépourvues de toute éducation, il ne faut pas s'étonner que celles-ci viennent saccager les villes et piller les magasins...

• En envoyant ses sbires gauchistes provoquer des débordements, le pouvoir joue aux apprentis sorciers... Avec de telles sottises, il ne faut pas s'étonner si l'on se retrouve dans une situation qualifiée "d'insurrectionnelle".

Et les nationalistes dans tout cela ?

Conscients de leur rôle d'aiguilleurs du peuple, les nationalistes étaient bien-sûr présents hier, à Paris comme dans plusieurs villes de province, pour expliquer au Gilets jaunes que, au-delà de leur légitime révolte, c'est une véritable révolution qu'il faut préparer. Une révolution nationale, sociale, populaire et identitaire... Au-delà du combat contre le fiscalisme, il faut informer les Français que le gouvernement veut nous imposer le grand remplacement. D'un côté on étrangle les Français, de l'autre on laisse la France  recevoir des populations venues de partout. Dernier exemple : le gouvernement s'apprête, en toute discrétion (à croire que les émeutes tombent à pic pour faire passer la pilule), à ratifier, les 10 et 11 décembre prochains à Marrakech le pacte de l'ONU sur les migrants qui légitimera une immigration encore plus massive vers l'Europe.

Synthèse nationale a publié un tract cliquez là qui a été abondamment distribué dans les cortèges (et qui le sera à nouveau dans les prochains) pour expliquer aux manifestants le soutien que les nationalistes apportent à leur action. L'accueil enthousiaste que nous ont réservés les Gilets jaunes montre que ceux-ci ont pris conscience du véritable combat qu'il faut mener. Nous n'en sommes plus au stade des négociations ou des compromis. Le Système est au bout du rouleau. Il n'y a plus rien à attendre. Il faut une véritable rupture avec les dogmes qui sont ceux des politicards, de gauche comme "de droite", qui se partagent depuis trop longtemps le pouvoir. Il faut que notre pays retrouve son indépendance vis à vis des conglomérats multinationaux, il faut une politique au service de la France et des Français d'abord. 

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Le tract distribué ce samedi  dans les manifs cliquez ici 

samedi, 24 novembre 2018

Castaner prend ses désirs pour des réalités

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Après avoir annoncé pendant toute la semaine que les manifestations d'aujourd'hui allaient être récupérées par "l'ultra droite", Castaner veut maintenant imputer à celle-ci les incidents qui se sont produits à Paris. Trop facile...

Ce matin, les 3 000 flics chargés de disperser les 100 "extrémistes de droite" attendus ont laissé les milliers de manifestants venir exprimer leur juste colère sur les Champs-Elysées et les ont ensuite aspergés d'eau et de gaz lacrymogène. Ne voulant pas se laisser faire et s'estimant en état de légitime défense, nombre d'entre eux se sont défendus avec les moyens du bord. Il fallait s'y attendre...

Lamentablement, l'incapable qui sert de ministre de l'Intérieur veut faire gober aux naïfs que ce serait les nationalistes qui porteraient la responsabilité des événements. Du grand n'importe quoi. 

Le seul responsable, c'est le gouvernement et sa politique au service de la finance mondialiste qui asphyxie notre peuple. Castaner a voulu monter un stratagème vaseux pour enfumer les Gilets jaunes en les accusant d'être manipulés. Ça n'a pas marché. Les nationalistes ne sont pas là pour casser, ils sont là pour aiguiller nos compatriotes et leur ouvrir les yeux sur les véritables responsables de leurs malheurs.

Soulignons au passage qu'il n'y a pas eu cet après-midi de scènes de pillages. Ce soir, les racailles de banlieue vont peut-être prendre le relais et se livrer à leurs violences habituelles, mais ceux-ci n'ont pas vraiment, n'en déplaise à Castaner, des têtes de nationalistes français...

Au-delà de la révolte, c'est une nouvelle révolution qui se prépare. Le peuple français en a assez d'être exploité, il veut retrouver sa liberté et son identité. Cela, Macron, Castaner et leur clique ne l'ont pas encore compris... Il est vraiment temps que ces apprentis sorciers se cassent.

Synthèse nationale

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samedi, 15 septembre 2018

L'INJUSTICE ECOEURANTE...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Le verdict dans l’affaire Méric est tombé, Estéban est condamné à 11 ans de prison et Samuel à 7. Le troisième prévenu, Alexandre, est relaxé. Les valets du Système que sont les milices « antifas » peuvent triompher, la justice, en gobant complaisamment leurs mensonges, s’est couchée lamentablement devant leurs injonctions.

Ce jugement prouve, comme s’il en était encore besoin, la soumission des magistrats et la crédulité des jurys, fussent-ils populaires, face à la dictature de la pensée dominante et de la presse aux ordres. Depuis le début, envers et contre toutes les preuves, Estéban et son camarade devaient être « coupables ». Ils devaient être « coupables » parce qu’ils ne faisaient pas parti de cette jeunesse gavée par les poncifs des médias et de l’« Éducation dite nationale ». Ils refusaient le conformisme imposé par l’hyper-classe aux affaires, ils étaient tout simplement des patriotes rebelles. Et cela, dans la France d’aujourd’hui, ça ne doit plus exister… Ils devaient donc, dès le début, être condamnés, et durement condamnés !

Revenons sur les faits. S’il était avéré que ces jeunes gens étaient venus sciemment à la fameuse vente pour « buter du gauche », avec le matériel nécessaire pour cela (en l’occurrence un poing américain), alors ils mériteraient bien sûr d’être condamnés. En revanche, comme cela fut le cas (tous les témoignages des gens présents concordent), si ce sont les gauchistes, excités par l’un d’entre eux (le dénommé Méric), qui les ont provoqués et, finalement, les ont agressés, ils devaient être disculpés. Estéban et ses amis s'étant retrouvés, d’une certaine manière, en état de légitime défense. Mais qu’importe la vérité, aux yeux des tenants du Système ils incarnent « le mal »... voilà pourquoi ce soir ils sont lourdement condamnés.

Au moment des faits, je me suis immédiatement engagé aux côtés de mon ami Serge Ayoub, lui aussi jeté à la vindicte générale, pour défendre la cause d’Estéban et je ne le regrette absolument pas. Nous avons tenu, Serge et moi, plusieurs conférences de presse (cliquez là) et un Comité de soutien avec Pierre Cassen, de Riposte laïque, Richard Roudier, de la Ligue du Midi, les écrivains Éric Miné et Renaud Camus, et un certain nombre d’autres (parmi lesquels, aussi surprenant que cela puisse paraître, Maître Nicolas Gardères), a été créé (cliquez ici). Nous avions alors réussi à retourner, en partie, l’opinion. À force de répéter la vérité sur les faits, le doute s’était installé et certains médias (BFM, Charlie hebdo, et oui, vous avez bien lu…) se sont montrés beaucoup plus mesurés. Nous étions restés sur une ligne de défense « politique » et cela commençait à s’avérer être la bonne. Simultanément, dans toute l'Europe des actions ont été organisées (cliquez là).

Cela fait maintenant 45 ans que je me suis engagé dans le combat nationaliste et, croyez-moi, en terme de procès, j’ai vu passer tous les cas de figures possibles et imaginables. Et, à chaque fois que les camarades impliqués ont choisi de se défendre en courbant l’échine, à chaque fois ils ont perdu. Lorsqu’ils ont adopté l’autre stratégie, celle de la défense frontale, ils s’en sont presque toujours tirés…

Cinq ans plus tard, par choix, la Défense a écarté de mettre ce procès sur le plan politique. À la stratégie « de la rupture et de l’offensive », elle a préféré celle « du profil bas ». Visiblement, elle s’est trompée. Mais peut-on demander à des avocats qui ne partagent pas les idées de leurs clients de plaider en s’appuyant sur celles-ci ? Tous n'ont pas l'audace et le courage d'un Jean-Louis Tixier-Vignancour, d'un Jacques Isorni, d'un Georges-Paul Wagner, d'un Éric Delcroix ou d'un Frédéric Pichon et d'un Frédéric Joachim pour ne citer qu'eux...

Il est trop tôt pour savoir ce que feront Estéban et Samuel mais, quoiqu’il en soit, ce soir nous, la rédaction de Synthèse nationale et moi-même, leur renouvelons notre totale solidarité et notre fraternité militante car, depuis le début, nous savons qu’ils sont innocents.

Ainsi va ce que l’on appelle encore « la justice » dans la France de Macron. Mais, rassurez-vous, ce n’est pas vraiment nouveau, il en va de même depuis le début de la Ve République sans que cela n’offusque personne… ou presque.

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Conférence de presse de Serge Ayoub et de Roland Hélie quelques jours après le début de la pénible "affaire Méric"

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jeudi, 05 juillet 2018

Une plaquette envoyée par Synthèse nationale à 5000 lecteurs dans les jours qui viennent...

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Message de Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Un an après l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron, les choses vont de mal en pis.

Alors qu’on nous annonçait une ère nouvelle, dé­barrassée de la pesan­teur des partis et reposant sur le renouveau et l’efficacité, force est de reconnaître que rien ne s’est ar­rangé. La France reste soumise aux diktats des lobbys mon­dialistes et les Français continuent à subir les effets dramatiques de la ré­cession et de l’immigration.

A vrai dire, cette situation ne nous étonne pas vraiment, nous autres na­tionalistes et identitaires. Ma­cron a été pro­pulsé au printemps 2017 pour être la roue de secours du Sys­tème. Après la calamiteuse gouver­nance hol­landesque, cons­ciente que le peuple français était de moins en moins ré­ceptif à ses injonc­tions, l’hyper-classe aux af­faires a lancé le « gadget Macron » pour sauver ses prébendes en l’imposant comme étant le seul « rempart » face à une hypo­thé­tique « menace » mariniste.

Macron, en bon transfuge de la Banque Rothschild et en tant qu’ancien mi­nistre d’un gouverne­ment socialiste, était le meilleur ga­rant de la continuité pour ceux qui veulent instaurer un vaste marché aux dimensions plané­taires dans lequel l’homme ne serait plus qu’un consommateur docile. Ce projet  passe bien en­tendu par la des­truc­tion des nations, des civi­lisations et des identités. Quant à la « menace » mariniste, celle-ci rele­vait, hélas, plus du phantasme collectif que d’autre chose…

Quelle super­cherie !

Quoiqu’il en soit, un an après, les Fran­çais se réveillent confrontés à une sé­rie de problèmes dont ils se seraient bien passés. La précarité augmente de jour en jour, l’insécu­rité due en grande par­tie à l’immigration prend des pro­por­tions jamais atteintes, la soumis­sion de la France à Bruxelles et à la po­li­tique étrangère américaine, en parti­culier au Proche et au Moyen-Orient, est la même et notre indé­pendance nationale relève au­jourd’hui du passé. Et pour tenter d’amadouer ceux qui seraient ten­tés de s’opposer, le pou­voir laisse s’agiter le pantin Mélenchon et ses gauchistes de pacotille qui se croient encore en Mai 1968… Face au mondialisme libéral, rien de tel que l’internationalisme mar­xiste pour faire illusion.

Ce qui semble paradoxal dans tout cela, c’est que, malgré la puissance du Sys­tème pour broyer la dissi­dence et le formatage du prêt à penser insti­tution­nel, ja­mais les idées de la Droite natio­nale, sociale, populaire et identitaire ont été aussi parta­gées par nos compa­triotes. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux, et on le voit tous autour de nous, à ad­mettre la clairvoyance de nos ana­lyses et à souhaiter l’application de nos pro­positions. De même, un peu par­tout en Eu­rope, les peuples re­prennent en main leurs destins. Ce n’est donc pas le mo­ment pour nous de flan­cher, l’espérance doit guider notre combat.

Depuis 12 ans, un seul objectif

Synthèse nationale est, depuis sa créa­tion il y a douze ans et comme son nom l’indique, le point de ren­contre des dif­férentes forces poli­tiques, militantes et associatives de la Droite nationale. En multipliant les rencontres, que ce soit dans notre revue ou à l’occasion de nos Journées annuelles (la pro­chaine aura lieu le dimanche 14 oc­tobre à Rungis), nous œuvrons pour que l’ensemble des forces qui consti­tuent notre famille agissent et combattent dans le même sens.

Et, justement, pour agir et combattre nous avons besoin de vous. Les revues, le site quo­tidien, les réunions et les campagnes militantes, tout cela a un prix. Syn­thèse nationaleexiste et agit que grâce à l’aide de ses lecteurs et amis. Pour défendre la France fran­çaise dans une Europe eu­ropéenne il faut beaucoup de moyens. Or, nous ne som-mes pas stipendiés par la finance apa­tride ni par les sub­ven­tions publiques. Nous ne pou­vons compter que sur vous tous.

Ne vous laissez plus manipuler, réflé­chissez librement, agissez efficacement. Aidez-nous à nous battre contre le mondialisme et contre la dicta­ture de la pensée unique. La survie de notre na­tion, de notre civilisation et de notre identité en valent bien la peine. Merci d’avance pour votre fi­délité.         

Pour nous aider, c’est simple : abonnez-vous à notre revue Synthèse nationale, abonnez-vous aux Cahiers d’Histoire du nationalisme ou à la revue Con­frontation consacrée à l’islamisation de notre continent. Ache­tez les livres que nous vous proposons. Adhérez à l’association des Amis de Synthèse na­tionale. Faites un don à l’occasion de la souscription patriotique 2018 (voir en dernière page).

Bulletin de souscription patriotique 2018 cliquez ici

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mercredi, 04 juillet 2018

Le prétendu "complot de l'ultra droite" : les suspects remis en liberté

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Le chef de file présumé d'un groupe d'"ultradroite", dont les autorités redoutaient "un passage à l'acte violent" contre des musulmans, a finalement été remis en liberté (sous contrôle judiciaire) tout comme un autre suspect. Une fois de plus, nous avons donc là une affaire qui accouche d'un pêt de lapin.

Le "terrible groupe" intitulé "Action des forces opérationnelles" (AFO), dont personne dans notre milieu n'avait jamais entendu parler jusqu'aux arrestations ultra-médiatisées, il y a quelques jours, de ses membres présumés est donc hors d'état de nuire aux Système.  Ouf ! Les bobos peuvent partir en vacances tranquillisés...  

En fait de "dangereux groupe terroriste", il s'agissait de neuf hommes et d'une femme, âgés de 32 à 69 ans, dispersés dans toute la France, auxquels on prêtait l'ambition de lutter les armes à la main contre l'islamisation de notre pays. Pour confirmer sa thèse, le Pouvoir s'appuyait sur quelques armes (anciennes pour la plupart) retrouvées, fort opportunément, chez quelques-uns des suspects. Rien que du classique... 

Evidemment, après ces arrestations, des responsables religieux et associatifs musulmans en France avaient exprimé leur "profonde préoccupation".

Il serait peut-être temps d'arrêter de délirer sur ces prétendus complots terroristes d'extrême droite. Chacun sait que la réalité est toute autre. Depuis trois ans les vrais terroristes, ceux qui tuent vraiment, ne sont pas bretons, ni poitevins, ni berrichons. Il n'y pas besoin d'être un fin limier pour s'en rendre compte. Et même si parfois certains illuminés de chez nous se répandent de manière débile sur les réseaux sociaux, cela ne justifie en rien l'arrestation arbitraire de patriotes sincères...  

La vérité, c'est que pendant que l'on s'égosille sur un prétendu "terrorisme" nationaliste, on laisse s'installer en France des hordes de vrais terroristes islamistes qui un jour ou l'autre, eux, n'hésiteront pas à passer à l'acte comme ils l'ont d'ailleurs déjà fait à plusieurs reprises. Et cela, ce n'est pas du bidon... Hélas.

Synthèse nationale

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dimanche, 13 mai 2018

La Jeanne d'Arc parisienne

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Dimanche 13 mai, les formations monarchistes et celles de la Droite nationale et catholique se sont mobilisées à Paris pour honorer la mémoire de Ste Jeanne d'Arc, héroïne de la Patrie. Malgré les grèves dans les transports, le calendrier émaillé de "ponts" et l'attentat de la veille, les patriotes se sont retrouvés aux différents rendez-vous en nombre respectable.

A 10 h, la Dissidence française de Vincent Vauclin, magnifiques drapeaux claquant au vent, "ouvrait le bal". Puis ce fut l'Action française et enfin le Parti nationaliste français avec Pierre Sidos. La matinée fut donc bien remplie.

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L'après-midi, Civitas organisait sa marche entre la statue de Jeanne d'Arc de la Place St Augustin et celle de la place des Pyramides. Là aussi, le cortège ne manquait pas d'allure. Derrière trois cavalières en tête les militants de Civitas et du Parti de la France furent applaudi par de nombreux Parisiens présents sur les trottoirs, en particulier lorsque les slogans contre le terrorisme islamiste étaient scandés. Pour être honnête, il y en avait aussi quelques-uns qui semblaient moins réceptifs à nos thèmes, mais la manifestation s'est déroulée sans incident. Ce qui tranche avec les émeutes gauchistes du 1er mai.

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, est intervenu au cours des rassemblements de la Dissidence française le matin et de celui de Civitas l'après-midi. Notre revue Synthèse nationale fut aussi vendue à la criée tout au long de la journée.

Dans les jours qui viennent, nous reviendrons sur cette journée et nous publierons d'autres photos de cette belle fête nationale de Jeanne d'Arc 2018...

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jeudi, 03 mai 2018

"INTERNATIONALISTES", "ALTERMONDIALISTES", "MONDIALISTES" : LEURS OBJECTIFS SONT LES MÊMES !

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Aujourd'hui, le choix est simple : soit on accepte le mondialisme avec tout ce que cela représente, à savoir la destruction des nations, des civilisations et des identités... soit on le refuse et on se bat aux côtés des nationalistes et des identitaires.

Les gauchistes, rebaptisés "black bloc", veulent finalement exactement les mêmes choses que les tenants de la finance apatride puisqu'ils préconisent eux aussi la destruction des nations et le brassage généralisés des populations. Ils ont aussi une particularité, c'est qu'ils sont totalement manipulés puisqu'ils servent benoitement, en se livrant à une violence inconsidérée, les intérêts du pouvoir en place.

De plus, la grotesque campagne menée depuis quelques jours par les média et certains politicards sur le retour style Mélenchon visant à assimiler les courageux militants identitaires qui ont dénoncé récemment, dans les Hautes-Alpes, l'incapacité (ou le manque de volonté) du gouvernement d'arrêter l'immigration clandestine aux casseurs parisiens, montre la duplicité des valets du Système.

Il n'y a que les naïfs pour voir en Mélenchon et sa clique les "insoumis" qu'ils prétendent être. Comme toujours ces prétendus révolutionnaires ne sont que les petits serviteurs de la finance. "Casseurs altermondialistes", "insoumis internationalistes" ou "banquiers mondialistes", leurs objectifs sont les mêmes.

L'un des premiers devoirs de l'Etat nationaliste et populaire que nous voulons édifier sera de dissoudre toutes ces bandes de thuriféraires de l'anti-France.

Synthèse nationale

Tract à imprimer et à diffuser cliquez ici

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lundi, 23 avril 2018

Cette Juliette, elle vaut le détour...

 

Dans la catégorie "bêtise crasse", avec cette dénommée Juliette, on a affaire à une championne... Voilà donc un pur produit de la bobocratie post soixante-huitarde qui dévoile sa haine de la race blanche, c'est à dire sa haine d'elle-même. Regardez ce film, c'est affligeant de stupidité et de naïveté. En d'autres temps, cette pauvre gamine aurait sans doute eu un avenir assuré au Parti socialiste...

Il faut vraiment la montrer partout cette Juliette. A elle-seule, elle constitue une véritable "usine à patriotes". D'abord, elle donne l'envie de gerber et, réflexions faites, celle de s'engager encore plus dans le combat nationaliste et identitaire. On comprend mieux en l'écoutant pourquoi, parfois, le GUD pouvait s'énerver...

Quant à Robert Ménard, sa patience l'honore.

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jeudi, 19 avril 2018

La reconquête n’est qu’une question de volonté…

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Roland Hélie

Editorial du n°48 de Synthèse nationale cliquez ici

Un an à peine après l’accession d’Emmanuel Macron à la Magistrature suprême, on commence à observer les premiers craquements. Si dans un premier temps, en particulier dans le domaine social, l’opposition au gouvernement semblait plutôt molle (sans doute en raison des échecs successifs des mobilisations mélenchonistes de l’automne), les choses commence à se corser.

Les retraités, qui avaient dit-on voté massivement pour le candidat du Système, se rendent compte que leurs revenus fondent au fur et à mesure que le gouvernement prend des décisions les concernant.…

Les syndicats du secteur des transports (SNCF, Air France…) multiplient les préavis de grèves susceptibles de paralyser le pays…

Les fonctionnaires qui, pour barrer la route à « la peste brune » (on croit rêver), avaient cru voir en l’ultra-libéral Macron le défenseur de leurs privilèges…

Les épargnants et les spéculateurs qui tardent à voir leurs investissements prospérer…

Les paysans, constamment obligés de se plier devant les décisions de l’Union européenne, se voient de plus en plus fréquemment contraints de changer de travail et d’abandonner leurs exploitations devenues pas suffisamment rentables. Le nombre de suicides chez les agriculteurs se multiplient sans que cela ne semble émouvoir la classe dirigeante toujours plus prompte à s’apitoyer à l’écoute des mensonges du premier Théo venu…

Les Français en général qui ont de plus en plus de mal à supporter le « Grand remplacement » voulu, au nom du brassage généralisé des populations et des cultures si cher aux mondialistes, et qui ne se sentent plus vraiment chez eux en France…

Les populations rurales qui voient surgir un peu partout des éoliennes aussi onéreuses que dangereuses et inutiles qui leur rendent la vie impossible. Cela au seul motif d’enrichir quelques consortiums internationaux qui ne voient que leur profit à court terme…

Nos armées qui ressemblent de plus à un melting pot aux préoccupations pour le moins éloignées de celles qui devraient être les leurs…

Bref, la liste est loin d’être complète, mais elle démontre que ce gouvernement qui était censé incarner le changement se retrouve devant les mêmes problèmes que ses prédécesseurs et cela pour une raison bien simple que nous avons indiquée à maintes reprises, à savoir sa soumission inconditionnelle au Système mondialiste, à l’ultra libéralisme et au pouvoir de la finance apatride qui détruit nos identités et nos libertés.

La politique antinationale menée par Macron et sa clique est, malgré certains habillages, la même que celle de Hollande, Sarkozyn Chirac, Mitterrand et autres…

Quant à l’opposition officielle, celle des partis aux ordres, elle semble bien mal en point. Sa faiblesse est sans doute la seule chance qui reste à Macron de faire illusion.

A gauche, qu’il s’agisse de l’inénarrable Mélenchon, ce triste sire dont la seule préoccupation semble être de servir les intérêts du patronat en réclamant encore plus d’immigrés sur notre sol, ou qu’il s’agisse du PS accroché à ses quelques fiefs électoraux qui lui restent et qui lui donnent encore un semblant d’existence, aucune de ces forces est en mesure de susciter un espoir réel.

A « droite », c’est encore pire. Les Républicains s’entredéchirent et chacun y va de son couplet. Dès qu’un Laurent Wauquiez fait une déclaration jugée trop droitière par les chiens de garde du Système que sont les médias, il y a toujours une Valérie Pécresse pour ouvrir son clapet afin de rectifier le tir… Il n’y a vraiment rien à attendre de ces gens là.

Quant au camp national, tant qu’il sera incarné par le leurre qui, depuis 2011, de renoncements en exclusions, de dédiabolisation en soumission, ne pense qu’à le ripoliner pour en faire l’une des composantes « fréquentable » de la Droite institutionnelle, celui-ci est condamné à se contenter de jouer les figurants.

Et pourtant, nous le savons bien (et toutes les études le confirment), jamais nos idées n’ont été aussi partagées par nos compatriotes. Jamais les Français n’ont été aussi nombreux à se rendre compte de la véracité de nos propos. Le succès retentissant des ventes des Mémoires de Jean-Marie Le Pen, ces dernières semaines, en est la preuve la plus flagrante.

Il est vraiment temps de remettre de l’ordre dans notre famille politique. Après l’échec politique (le flop du changement de nom) et médiatique (les écarts de langages incontrôlés de certains de ses responsables en fin de soirée) du congrès du Front national de Lille, qui devait selon les dires de sa direction être l’amorce de la relance, force est de constater que celui-ci a été un véritable fiasco. Il faut ouvrir les yeux, le FN mariniste, même s’il prend le nom de « Rassemblement national » (on notera au passage l’imagination débordante dont il a fallu faire preuve pour en arriver là), n’est plus crédible. L’heure est venue d’envisager les choses autrement.

Pour notre part, à Synthèse nationale, nous avons toujours préconisé le rassemblement des forces nationales et identitaires afin que celles-ci puisent, au plus vite, incarner l’espérance française. La « droitisation », voire la radicalisation, d’une partie grandissante de notre peuple prouve que l’espace politique d’une Droite nationale, sociale et populaire digne de ce nom existe. Si le néo FN-RN n’est pas capable de l’incarner, il faudra bien que d’autres le fassent. Il en va de l’avenir de notre nation, de celui de notre civilisation, de la reconquête de notre liberté. Tout est une question de volonté…

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samedi, 14 avril 2018

ILS VEULENT LA GUERRE

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Une fois de plus l'hydre yankee, en agressant avec l'aide de ses larbins européens la Syrie, montre sa volonté de gérer le monde.

Les puissances financières et le lobby militaro-industriel ont donc réussi à pousser le crétin qui sert actuellement de président aux Etats-Unis à se conduire comme un vulgaire Bush de base. En déclenchant cette nuit les bombardements sur Damas, le grotesque Trump a au moins le mérite de remettre les choses en ordre en nous rappelant que l'ennemi de l'Europe reste et restera l'Amérique.

Aussi, en se conduisant ainsi, Trump, Macron et l'Angleterre s'imposent comme étant, une fois de plus,  les meilleurs alliés de l'islam conquérant.

Le devoir des nationalistes français et européens est de dénoncer cette nouvelle agression de l'hyper puissance contre un état indépendant et de refuser toutes collaborations avec le bellicisme américain. Le Système veut la guerre : GUERRE AU SYSTEME !

Synthèse nationale

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lundi, 12 mars 2018

A peine créé le Rassemblement national menacé de disparition...

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Avec tambours et trompettes Marine Le Pen avait rameuté ses militants et groupies cette fin de semaine à Lille pour leur présenter son plan de relance après la débandade de ces derniers mois. Le point d'orgue du renouveau tant annoncé devait être le changement de nom du Front national. Dans l'esprit de Marine Le Pen et de ses conseillers, cela devait marquer une rupture définitive avec le règne de son père, Jean-Marie.

Et patatra... Après le flop en milieu d'après-midi de l'annonce du nouveau nom, "Rassemblement national", dont l'originalité n'avait échappé à personne (tous les 20 ans l'extrême droite accouchant d'un "Rassemblement national"), les choses se sont compliquées dans la soirée : figurez-vous que le titre "Rassemblement national" existe déjà et qu'il est la propriété d'un mouvement... gaulliste niçois cliquez ici qui, semble-t-il, n'entend pas l'abandonner sans réagir.

L'amateurisme qui caractérise l'équipe dirigeante du néo Front mariniste depuis des années atteint son sommet. N'importe qui pouvant vérifier auprès des organismes officiels, tel l'INPI, l'existence d'un nom ou d'une marque.

Il est vraiment temps de mettre fin à cette pitoyable plaisanterie et de remettre de l'ordre dans notre famille politique. Il en va de l'avenir de notre nation et de notre civilisation.

Synthèse nationale

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jeudi, 01 février 2018

L'Action française suspend sa parution....

Lorsqu'un titre de la famille (même au sens large du terme) tire sa révérence, c'est toujours une mauvaise nouvelle dont on se passerait bien. C'est donc avec tristesse que nous apprenons aujourd'hui la parution du dernier numéro de l'Action française 2000.
 
Nous sommes bien placés pour connaître, en tant qu'éditeurs militants indépendants, les difficultés financières et techniques auxquelles se heurte la presse d'opinion. Trop souvent, les lecteurs sont à cent lieux d'imaginer le miracle permanent que constitue la parution des médias nationaux dans notre pays. La nécessité quotidienne de faire 1 euro avec 80 centimes finit inéluctablement par lasser, même les plus coriaces. À un moment ou à un autre, les difficultés sont telles que la raison doit l'emporter.
 
Nous comprenons volontiers le déchirement qu'a dû être celui des responsables de l'AF au moment de prendre une telle décision. Néanmoins, et c'est ce qui est le plus important, leur détermination ne semble pas pour autant être atteinte si l'on en juge par la combativité qui caractérise l'éditorial de François Marcilhac que nous reproduisons ci-dessous.
 
L'idéal qui anime les militants de l'AF les guidera, nous en sommes persuadés, à continuer leur combat avec d'autres moyens de communication. Cela pour une raison très simple : la famille nationale sans l'AF, c'est inimaginable.
 
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale

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À bientôt

Être politique, c’est refuser de se laisser submerger par l’émotion. Nul cynisme, en cela, encore moins de l’indifférence, mais la claire conscience que le devoir demeure, par-delà les aléas. Il ne s’agit pas seulement de mon dernier éditorial, ce qui, en soi, n’aurait aucune importance, même si plus de sept années passées à analyser l’actualité politique à la lumière de l’empirisme organisateur, «  selon le principe du Rempart  », aura été une tâche aussi lourde qu’exaltante  ; mais, surtout, ce numéro est le dernier de L’Action Française 2000, puisque nous sommes contraints de cesser notre parution en raison de problèmes financiers que nous ne pouvons plus éluder. Cela peut paraître, en un sens, une victoire de l’oligarchie et de ceux pour qui la parole et l’action patriotes doivent absolument disparaître du paysage national. Avec la nation elle-même. Ils ont même remporté une autre victoire, cette semaine, avec le retrait de Maurras du Livre des commémorations nationales de 2018, à la suite d’une polémique qui en dit long sur l’état moral et intellectuel de nos élites autoproclamées, lesquelles font régner leur dictature sur le pays. La mutilation de la mémoire nationale, c’est évidemment celle de notre héritage, et donc de notre compréhension de nous-mêmes et, pour finir, de notre identité. Or, que cela plaise ou non, Maurras en fait pleinement partie.

L’heure du renouveau

Pourtant, que l’oligarchie et ses idiots utiles ne se réjouissent pas trop vite de ce qui peut apparaître au premier abord comme un recul de leurs adversaires à la fois les plus résolus et les plus conséquents. Si des raisons financières ne nous permettent plus de continuer de paraître, celles-ci ne disent rien ni de notre développement ininterrompu depuis cinq années, où nous avons vu le nombre des adhérents croître de manière exponentielle, comme en témoigne le succès sans cesse grandissant de notre université d’été et de nos actions militantes sur tout le territoire, ni, surtout, du progrès de nos idées en France, devant la déliquescence d’un régime dont le replâtrage macronien dissimule de plus en plus mal la décomposition – les dernières révélations sur l’affaire Fillon donnent la nausée en confirmant la nature de ce régime. Il nous faut tout simplement repenser notre présence politique pour accompagner notre renouveau. Comment n’entamerions-nous pas cette nouvelle étape avec exaltation l’année du cent cinquantième anniversaire de la naissance de Maurras, alors même que, une fois nettoyée de ses scories historiques – la tradition est critique –, sa doctrine demeure toujours aussi pertinente, voire d’une urgence tragique ? Chaque jour qui passe confirme, malheureusement, la nécessité d’en finir avec un régime auquel le pays doit, depuis deux siècles, ses principaux malheurs et son érosion lente mais continue.

Depuis sa naissance, en dépit des accidents de l’histoire, l’Action française a toujours été à la fois un journal et un mouvement politique. Les Camelots du Roi ont toujours été au centre de son action et ceux d’aujourd’hui n’ont en rien démérité de leurs aînés. Que ce soit l’occasion pour toute l’équipe de L’Action Française 2000 de saluer leur courage et leur abnégation. Ils sont le fer de lance de cette royalisation du pays sans laquelle rien ne sera jamais possible. Oui, l’année 2018 sera bien une année maurrassienne, n’en déplaise à tous les censeurs et diffamateurs de la pensée de notre maître. Notre site prend le relais – je vous y retrouverai chaque semaine. Les rédacteurs de La Nation Française, dans leur manifeste publié à la une du premier numéro, le 12 octobre 1955, déclaraient qu’ils s’efforceraient « de résoudre chaque problème réel en fonction de l’intérêt bien entendu des Français honnêtes gens et efficaces, présents ou à venir, intérêt qui porte finalement le nom d’Intérêt national », car « le peuple français, qui travaille et subit le désordre établi, demeure sain dans ses profondeurs » ; « sa décadence est surtout le fait de fausses élites qui l’aveuglent d’un écran de grossiers mensonges et l’étourdissent de modes et de mots ». Avant d’ajouter  : «  Pour la plupart, les rédacteurs de ce libre journal pensent qu’une monarchie moderne, dessinée par l’expérience, sévère à toute vieillerie, serait la moins coûteuse condition de notre survie. Mais c’est le présent, la nécessité de rendre ce présent raisonnable et de créer enfin un esprit public, qui les a réunis. » Telle sera toujours notre ambition : parler au nom de l’intérêt commun, en vue de créer cet esprit public nécessaire à la résurrection de la patrie, tout en travaillant à la royalisation du pays, qui seule pourra donner un sens pérenne à la renaissance d’un esprit public. Comme Maurras en 1899, il nous faut toujours tenter de convaincre les Français, en premier lieu les plus sincèrement patriotes d’entre eux, de la nécessité d’incarner l’esprit public dans la personne du Roi.

Des devoirs et des tâches

Car aujourd’hui, assurément, fleurissent, et sont appelées encore à fleurir, ici ou là, des initiatives éditoriales qui vont dans le sens d’une telle renaissance. Nous ne pouvons que nous en réjouir, puisque ces initiatives témoignent, au milieu de la victoire apparente de tous les nihilismes, de cette contre-révolution spontanée en train d’accoucher que Maurras appelait de ses vœux. Toutefois, ces initiatives, pour si sympathiques qu’elles soient, ne vont jamais jusqu’à s’attaquer à la racine même de nos maux : elles en sont toujours encore, malgré cent cinquante ans de décomposition continue, à chercher les conditions d’une bonne république. Comme si une bonne république n’était pas chose encore plus improbable que la réinstauration du régime qui a fait la France ! C’est dire combien la présence de l’Action française est nécessaire, sous une forme ou sous une autre.

« Il n’y a que des devoirs et des tâches » : nous avons fait nôtre ce mot de Boutang au lendemain de la mort de Maurras. Parce que « qui veut bien quelque chose en veut la condition » et que « cette condition préalable, c’est le Roi  » ; «  pas de Roi, pas de puissance nationale, pas de garantie pour l’indépendance de la nation » ; « pas de Roi, […] pas de résistance à l’étranger de l’intérieur, pas de réformes bien conduites ni sérieusement appliquées  ». Parce que « c’est en cela précisément que réside le nationalisme intégral » ; « il met en ordre les problèmes français, il permet de les comprendre, et ce qu’ils peuvent offrir de contradictoire sans lui s’accorde en lui parfaitement » ; alors, oui, « la Monarchie est la condition de la paix publique » ; « la Monarchie est la condition de toute renaissance de la tradition et de l’unité dans notre pays ». Alors oui, « c’est pour l’amour de cette unité, de cet ordre, que commence aujourd’hui notre guerre quotidienne au principe de la division et du mal, au principe du trouble et du déchirement, au principe républicain ». Parce que cette déclaration, parue dans le premier numéro de L’Action Française quotidienne, le 21 mars 1908, n’a pas pris une ride, alors oui, nous pouvons conclure comme ses auteurs : «  À bas la République ! et, pour que vive la France, vive le Roi ! » À bientôt !

François Marcilhac

Paru dans l'Action Française 2000 n° 2971 du 01 Février 2018 cliquez ici

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dimanche, 14 janvier 2018

LE NON-LIEU TARDIF DE LA RUE COPERNIC

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La Justice vient donc de prononcer un non-lieu dans l'affaire de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic survenu en octobre 1980.

Cette affaire est emblématique du climat qui régnait alors à Paris. Sans le moindre début de preuve, s'appuyant sur une supposée revendication aux aspects pour le moins fantaisistes, toutes les polices, tous les chiens de garde du Système, journalistes, magistrats de gauche et politicards confondus, se sont rués, tels des hyènes, sur les mouvements nationalistes pour dénoncer le retour du "mal absolu"... Rappelons qu'à cette époque, l'extrême droite, toutes tendances additionnées, atteignait péniblement 1,5% lors des élections.

Des dizaines de militants ont été arrêtés, perquisitionnés, livrés à la vindicte démocratique, des mouvements ont été dissous, des locaux saccagés, des carrières professionnelles brisées.... Plusieurs camarades ont été blessés, l'un a même été vitriolé sans que cela n'offusque les bonnes consciences de la bien-pensance institutionnalisée. Et, 37 ans après, les dernières pistes, pourtant bien éloignées des forces patriotiques, s'estompent... C'est un lamentable échec pour la Police et pour la Justice. 

Libération, dans son édition d'aujourd'hui (voir l'article ci-dessous), peut-être pour légitimer les vils mensonges médiatiques, rappelle que cet attentat faisait suite à une série d'autres qui, eux aussi, furent précipitamment attribués aux nationalistes. Rappelons à notre tour qu'aucun d'entre eux, mise à part une exception, ne fut vraiment élucidé... L'exception ? Un fripier du Sentier qui avait incendié sa propre boutique rue d'Aboukir (après avoir peint lui-même des graffitis antisémites sur la porte), pour toucher l'assurance...

La seule vraie question que les enquêteurs et les inquisiteurs auraient dû se poser était la suivante : MAIS À QUI DONC PROFITAIT CE CRIME ?

Roland Hélie

Synthèse nationale

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samedi, 16 décembre 2017

LE DÉCLENCHEMENT D'UNE RÉVOLUTION NE SE DÉCRÈTE JAMAIS LA VEILLE... CELA SE PRÉPARE !

SN 47 COUV.jpgRoland Hélie

Directeur de

Synthèse nationale

2017 restera sans doute dans les mémoires comme ce que l’on appelle une « année noire » à la fois pour la France et aussi pour la Droite nationale.

En effet, alors que tout avait commencé plutôt sous de bons auspices, les choses se sont très vite dégradées. Usée par le calamiteux quinquennat du non moins calamiteux François Hollande, la France s’apprêtait à tourner allègrement la page de l’aventurisme socialo-boboïsant en élisant un candidat imprévu, François Fillon, qui, sous une allure rassurante de notable provincial, lui donnerait l’impression de rompre avec les excentricités des derniers locataires de l’Elysée. Elle s’apprêtait aussi à laisser à une Marine Le Pen flamboyante le rôle de principale opposante nationale à ce dernier. Tel était le contexte qui était celui du début de l’année… Et patatra, rien de ce qui était prévu n’arriva. Ce fut l’outsider Emmanuel Macron, roue de secours improvisée du Système agonisant, élevé en quelques mois au premier plan de la vie politique grâce aux soutiens financiers et médiatiques de l’oligarchie, qui emporta la mise…

Fillon, victime de sordides affaires financières remontées opportunément à la surface, fut dégagé dès le premier tour et Marine Le Pen, éblouie par le miroir aux alouettes de la respectabilité et achevée par sa pitoyable prestation télévisuelle de l’entre deux tours, ne fit pas vraiment le poids en finale. Les tenants du Système pouvaient, à l’issue de ce printemps électoral fort chargé, être rassurés : tout allait donner l’impression de changer pour que, surtout, rien ne change… Nous avons assisté, en ce début d’année 2017, à un véritable tour de passe-passe politique digne des meilleurs illusionnistes et dont on se serait bien passé car, une fois de plus, notre peuple à raté l’occasion de rompre avec l’idéologie dominante qui la conduit à sa perte.

Tout aurait dû en effet changer car la France en avait assez d’être dirigée par des charlots type Sarkozy ou Hollande pour ne citer qu‘eux, qui donnaient d’elle une image déplorable et qui lui imposait, de quinquennat en quinquennat, encore plus de soumission aux diktats mondialistes. Tout aurait dû changer parce que, partout autour de nous en Europe, face au danger de plus en plus menaçant que représente l’implantation d’une civilisation venue d’ailleurs, on observe une véritable réaction identitaire. Tout aurait dû changer parce que les peuples se rendent compte qu’ils ne sont plus vraiment maître chez eux et que leur avenir est décidé par les conseils d’administration des organismes financiers apatrides qui ont acquis plus de pouvoirs que leurs propres Institutions, fussent-elles démocratiques. Tout aurait dû changer mais, finalement, rien ne changera…

Avec Macron et sa clique de politicards recasés, de plumitifs soumis et de patrons de start up arrogants, la finance mondialisée a de beaux jours devant elle. Les Sorros et autres Attali ont, une fois de plus, gagné la partie. Mais pour combien de temps encore ?

Malgré les « désillusions » du printemps nous sommes de ceux qui continuent à croire que cette déchéance ne sera pas éternelle. Il n’y a pas de fatalité du déclin et la soumission finit toujours par atteindre ses limites. Nous sommes persuadés que, un jour ou l’autre, nos peuples européens se réveilleront et qu’ils reprendront en main leur destin. Mais, hélas, cela n’est pas encore pour demain.

Ces dernières années le mouvement national a été squatté par un leurre qui, peut-être par défaut de convictions, l’a conduit au fond du trou. Lors de notre XIe Journée nationale et identitaire, le 1er octobre dernier à Rungis, Jean-Marie Le Pen, notre invité d’honneur, déplorant avec raison et peut être une certaine amertume l’état actuel du Front national qu’il avait bâti, constatait que celui-ci est aujourd’hui le seul mouvement politique existant qui n’a pas son propre journal. Ce qui est vrai… mais je suis tenté d’ajouter que le Front national a aussi une autre particularité : c’est sans doute le seul mouvement au monde dont la présidente n’a pas les idées. Ce qui explique bien des choses et en particulier la série de revers qu’il vient de subir. En fait, partant de ce constat, on peut considérer que le crash de Marine Le Pen était malheureusement prévisible… Hubert de Mesmay dans son livre (cliquez ici) analyse parfaitement cette chute. Mais cela relève déjà du passé.

Il est temps maintenant de tirer les leçons de ces déconvenues et de remettre le mouvement national en ordre de marche. En réunissant à maintes occasions à la même tribune, ou dans les colonnes de ses publications, toutes les personnalités et les diverses sensibilités de la Droite d’idée, Synthèse nationale répond à sa vocation d’être le ferment du renouveau national dans notre pays. Je dis cela sans aucune vanité car force est de constater que la démarche qui est la nôtre commence à rencontrer un certain succès. Alors que cela était inenvisageable il y a quelques années, nous pouvons nous réjouir de voir agir, si ce n’est ensemble tout du moins dans la même direction, des organisations et des revues aussi diverses que toutes celles qui étaient présentes à Rungis le 1er octobre.

L’époque dans laquelle nous vivons est bien incertaine. Nous savons que le « sens de l’histoire » est une baliverne inventée par les marxistes et que, à tout moment, les choses peuvent changer rapidement. Qui aurait imaginé il y a quelques mois  par exemple que le dévoiement de l’identitarisme catalan aurait comme conséquence le renouveau du sentiment national en Espagne ? Qui aurait imaginé il y a quelques années, alors qu’elles étaient asservies par des régimes communistes, que la Hongrie ou la Pologne seraient à l’avant-garde face à la submersion de notre continent ? Les exemples sont nombreux et ils confirment tous la fameuse réflexion de Charles Maurras comme quoi « en politique le désespoir est la pire des sottises ».

Alors Amis et Camarades lecteurs de Synthèse nationale ne vous laissez pas décourager par quelques facéties électorales. Le déclanchement des révolutions ne se décrètent jamais la veille de celle-ci. Ils sont l’aboutissement d’un long et fastidieux travail de préparation et de conditionnement des esprits. C’est à cette tâche que nous nous attelons à Synthèse nationale. Et pour la réussir, nous avons besoin de votre aide à tous.

Éditorial du n°47 de la revue Synthèse nationale

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lundi, 09 octobre 2017

Cette affaire de référendum catalan a le mérite de réveiller l'Espagne et de redonner du grain à moudre à la Phalange...

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On ne peut pas reprocher aux Catalans d'aimer la Catalogne. Le problème, c'est que les indépendantistes catalans, tout du moins ceux qui profiteraient de la sécession, ont une vision mondialiste des choses. Ils sont les premiers à manifester leur soutien à l'arrivée massive de pseudo réfugiés et à vouloir brader leur économie aux multinationales apatrides.

Entourée par les mers et les montagnes, l'Espagne est une nation millénaire qui existe grâce à son unité. Certes la tournure des choses prise depuis quelques décennies n'a rien de reluisant mais si celle-ci venait à se diviser, elle disparaitrait complètement. Les exigences catalanes ont donc le mérite de réveiller ce peuple endormi par 40 ans de bouillie démocratique.

Maintenant, il ne faut pas se leurrer. Dans les années 80, à chaque 20 novembre (anniversaire de la mort du Général Franco et de José Antonio), des centaines de milliers d'Espagnols se rassemblaient à Madrid donnant ainsi l'impression que la Droite nationale espagnole était puissante et conquérante mais, le soir venu, tous se dispersaient sans que rien ne se passe. Les nationalistes-révolutionnaires madrilènes distribuaient alors des tracts sur lesquels on pouvait lire : "20 N. : une journée d'hystérie pour un an de passivité". Ils n'avaient pas vraiment tort... On voit où cela à mené.

Si au moins les événements récents redonnent à la Phalange, ou à toute autre organisation nationaliste et identitaire ibérique, une bonne raison de ressusciter, ce sera un point positif ...

S.N.

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mercredi, 23 août 2017

NI SOUMISSION, NI ABANDON, MOBILISATION !

sn 46 couv.jpgRoland Hélie

Directeur de

Synthèse nationale

L’événement qui a marqué les six premiers mois de l’année 2017 a été, sans nul doute, la surprenante élection présidentielle. Celle-ci s’est en effet déroulée sous nos yeux comme un véritable tour de passe-passe poli­tico-médiatique.

Souvenez-vous… Il y a quelques mois, fin 2016, les tenants du Sys­tème prenaient conscience de la fragilité de celui-ci et leur petit domestique élyséen, François Hol­lande, renon­çait piteusement à un second man­dat (prouvant ainsi, à la surprise générale, qu’il était ca­pable d’avoir un éclair de lucidité).

Hollande hors jeu, l’oligarchie se rabattait alors derrière le sinistre Juppé voyant en lui le garant de ses intérêts. Mais la vanité de ce der­nier lui fut fatale et il se retrouva éliminé des calamiteuses « pri­maires de la droite et du centre ». Les électeurs « républicains » lui préférant le controversé François Fillon ré­puté plus conservateur et donc moins satisfaisant pour les thuriféraires de la pensée dominante.

Emmanuel Macron, le joker du Système

Mais, pour palier cette erreur de casting, le Système avait prévu son joker : le sémillant Emmanuel Ma­cron, à la fois coqueluche de la bo­bocratie et bouée de sauvetage de tous les ratés de la politique. On connaît la suite…

Face à une Marine Le Pen, qualifiée de justesse au second tour, l’ancien conseiller de Hollande n’eut pas de mal à se faire élire Président. Et, aux législatives qui suivirent en juin, tout ce que la gauche et la droite comp­taient de has been en mal de re­con­version purent facilement envahir les bancs du Palais Bour­bon. Le tout, pour mieux ser­vir les intérêts de la haute-finance apa­tride. Il faut en effet savoir qu’avec Macron et son parti fait de bric et de broc, ce sera encore plus de soumission aux dik­tats de la fi­nance, ce sera encore plus de bras­sage des populations, ce sera tou­jours plus de fiscalité as­sommante et de lois antisociales, ce sera en­core plus de complai­sance avec l’écolo business (style Nicolas Hulot) qui nous imposera, entre autres, une multiplication des inutiles éo­liennes…

Au plus bas avec Hollande à l’automne, le Système sort au printemps renforcé de cette Présidentielle.

Les soutiens de Macron veulent faire croire que tout avait changé alors qu’en réalité rien ne change vraiment. Bien sûr, un certain nombre de faiseurs qui encombraient le devant de la scène politique depuis trop longtemps ont dégagé, et l’on ne va pas s’en plaindre, mais l’idéologie reste la même, à savoir le mondialisme ultra libéral destructeur des nations et des civilisations. Quant à Marine Le Pen, dans laquelle beaucoup avaient placé leurs espérances, elle a atteint ses limites et elle ne pourra plus prétendre incarner, avec sa poignée de députés, une opposition crédible.

L’échec de la candidature Marine Le Pen était pourtant prévisible

Depuis son accession à la Présidence du Front national en janvier 2011, Marine le Pen s’est évertuée à vouloir lisser l’image de son parti. Pour cela, elle n’a pas hésité à jeter aux orties une partie importante des références idéologiques (les fondamentaux) et à mettre à la porte bon nombre des cadres et militants qui s’étaient, des années durant, dévoués pour la cause. Le cas le plus emblématique étant celui de son propre père, Jean-Marie Le Pen. En se conduisant ainsi, Marine Le Pen espérait accréditer l’idée qu’elle incarnait dorénavant un mouvement national recentré et susceptible d’attirer à lui de nouveaux électeurs. Là fut l’erreur magistrale…

Il faut en effet savoir que depuis une dizaine d’années, nous assistons à la « radicalisation » d’une partie grandissante de nos compatriotes. Chacun peut le constater autour de lui. Prenons un seul exemple : l’année 2013 au cours de laquelle à quatre ou cinq reprises plus d’un million de Français sont descendus dans les rues de Paris pour réclamer le retrait d’une loi (la loi Taubira en l’occurrence) et la démission du gouvernement socialiste. Du jamais vu « à droite »…

Simultanément, les problèmes liés à l’immigration, à l’islamisation et à la perte de notre identité se sont amplifiés ouvrant ainsi les yeux à un nombre croissant de Français. Or, tous ces thèmes étaient, depuis quarante ans, les chevaux de bataille du FN version Jean-Marie. Et il aura fallu quarante ans pour que l’idée selon laquelle le Front est le seul rempart affirmé face à l’immigration entre dans la tête de nos compatriotes. C’est le moment que choisit Marine Le Pen pour mettre en veilleuse ce thème ô combien porteur.

Ainsi, beaucoup d’électeurs potentiels furent désorientés. Dès le premier tour, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances. Ceux-ci sont à peine supérieurs de deux points à l’addition de ceux de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Mégret en 2002. Et nous sommes loin des scores prometteurs (autour de 30 %) obtenus ces dernières années aux différentes élections intermédiaires

Mais le plus grave pour Marine Le Pen, ce n’est pas que ses résultats soient décevants, c’est que dans cette campagne, en particulier au moment du fameux débat avec Macron, elle a perdu sa superbe. Elle s’est elle-même totalement discréditée aux yeux de ceux qui avaient placé en elle leur dernier espoir. C’est sans doute ce qui pouvait lui arriver de pire. Lors de ses précédents revers électoraux, le FN avait toujours trouvé de « bonnes excuses » (le mode de scrutin, les fourberies, souvent présumées, de Pasqua, la présence de dissidents, une demi douzaine de skinheads repérés dans un meeting…) mais là, la vérité est terrible à admettre. Sa défaite ne peut être imputable qu’à lui-même.

Ceux qui la connaissent prétendent aujourd’hui ne pas être surpris ni déçus. Dont acte. Mais si Marine Le Pen n’était pas capable de représenter dignement notre famille d’idée, c’était au moment de « la succession » qu’il fallait faire un autre choix. L’engouement pour Marine était artificiel car il ne reposait que sur une hasardeuse opération médiatique appelée « la dédiabolisation » Or, si dédiabolisation il devait y avoir, cela sous-entendait que le Front était diabolique (CQFD). La force du Front, c’était justement son opposition sans concession au Système. Son « seul contre tous », mais on peut être seul sans être le diable pour autant. Normalisé, le Front n’a plus de raison de progresser.

D’autres essayent de faire retomber la responsabilité de l’échec de Marine sur son principal soutien, Florian Philippot. C’est un peu facile car, reconnaissons-le, celui-ci a toujours été logique avec lui-même. Il se revendique comme étant gaulliste, souverainiste et post chevènementiste donc totalement éloigné de la culture de la Droite nationale, sociale et populaire dont se réclamait, jusqu’à l’arrivée de Marine Le Pen à sa présidence, le Front national. Marine, après lui avoir accordé sa confiance, ne peut s’en prendre qu’à elle-même et en tirer les conclusions qui s’imposent. En recentrant son parti, elle a raté son rendez-vous avec son électorat potentiel qui, lui, était en voie de radicalisation. Face à l’étendue des dégâts, cet électorat a visiblement préféré s’abstenir au second tour de la Présidentielle et aux législatives.

La récré est terminée, il est temps de passer aux choses sérieuses

Quoiqu’il en soit, tout cela fait désormais parti du passé et la triste réalité, c’est que Macron et la clique mondialiste qu’il représente sont bel et bien au pouvoir. Il faut donc réorganiser l’opposition nationale et identitaire, la seule qui ait vraiment une raison d’être. Le moment est venu pour elle de se remette en ordre de bataille.

Le dimanche 1er octobre prochain se déroulera, comme chaque année depuis 11 ans, la XIe Journée de Synthèse nationale à Rungis. Ce sera à nouveau l’occasion pour les différentes organisations, politiques, culturelles, sociétales qui font la richesse de notre famille d’idées de se retrouver pour échanger, en toute liberté, leurs points de vue. Cette XIe Journée, vous en conviendrez revêt une importance particulière dans le contexte actuel. La refondation est en route et sachons que nous n’avons plus le droit à l’erreur.

La Droite nationale et identitaire, c’est l’alternative

Dans ce nouveau contexte, la Droite nationale et identitaire a plus que jamais le devoir de s’imposer comme la seule alternative authen­tique et crédible capable, le plus vite possible, de relever la France.

Synthèse nationale, depuis 11 ans maintenant, est au cœur du combat pour la France française dans une Europe européenne. Avec ses re­lais médiatiques (revues, sites, édi­tions, réseaux sociaux performants, émissions radio en partenariat avec Radio Libertés…) et militants (journées annuelles à Rungis et en province, campagnes d’agitation, associations théma­tiques…) notre organisation est à l’avant-garde du combat contre le Système.

Les su­percheries électo­rales aux­quelles nous venons d’assister doi­vent nous amener à accentuer notre action si nous ne voulons pas que le processus de soumission et d’abandon continue à anéantir définitivement ce qu’il nous reste de liberté.

Pour cela, nous avons besoin de votre aide à tous. Que ce soit :

- en vous abonnant à nos diffé­rentes revues (Syn­thèse nationale, les Ca­hiers d’Histoire du nationa­lisme, Con­fron­tation…),

en achetant et en diffu­sant les livres que nous édi­tons,

en adhérant à l’Association des Amis de Synthèse nationale, prési­dée par Jean-Paul Chayrigues de Olmetta,

en participant à notre sous­crip­tion pa­triotique

- en venant, le dimanche 1er oc­tobre à notre XIe Journée nationale et identitaire à Rungis (Val de Marne).

Ainsi, vous nous permettrez d’amplifier notre tra­vail salu­taire pour notre nation et pour notre ci­vilisation. Par avance, nous vous remercions pour votre fidé­lité.

Editorial du n°46 (ÉTÉ 2017) de la revue Synthèse nationale cliquez ici

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jeudi, 06 juillet 2017

Après les supercheries électorales, ni soumission ni abandon, plus que jamais la Droite nationale et identitaire est l’alternative au Système

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Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Chers Amis et lecteurs de Syn­thèse nationale,

Nous venons d’assister à un véri­table tour de passe-passe poli­tico-médiatique.

Souvenez-vous… Il y a quelques mois, fin 2016, les tenants du Sys­tème prenaient conscience de la fragilité de celui-ci et leur petit domestique élyséen, François Hol­lande, renon­çait piteusement à un second man­dat (prouvant ainsi, à la surprise générale, qu’il était ca­pable d’avoir un éclair de lucidité).

Hollande hors jeu, l’oligarchie se rabattait alors derrière le sinistre Juppé voyant en lui le garant de ses intérêts. Mais la vanité de ce der­nier lui fut fatale et il se retrouva éliminé des calamiteuses pri­maires de la droite. Les électeurs « républicains » lui préférant le controversé François Fillon ré­puté plus conservateur et donc loin de satisfaire les thuriféraires de la pensée dominante.

Emmanuel Macron, le joker du Système

Mais, pour palier cette erreur de casting, le Système avait prévu son joker : le sémillant Emmanuel Ma­cron, à la fois coqueluche de la bo­bocratie et bouée de sauvetage de tous les ratés de la politique. On connaît la suite…

Face à une Marine Le Pen reniant ses fondamentaux et emberlificotée dans ses rêves de respectabilité, Macron n’eut pas de mal à se faire élire Président. Et, derrière lui, tout ce que la gauche et la droite comp­taient de has been en mal de re­con­version à envahir le Palais Bour­bon. Le tout, pour mieux ser­vir les intérêts de la haute-finance apa­tride. Il faut en effet savoir qu’avec Macron et son parti fait de bric et de broc, ce sera encore plus de soumission aux dik­tats de la fi­nance, ce sera encore plus de bras­sages des populations, ce sera tou­jours plus de fiscalité as­sommante et de lois antisociales, ce sera en­core plus de complai­sance avec l’écolo business qui nous impose, entre autres, les inutiles éo­liennes…

La Droite nationale et identitaire est l’alternative

Dans ce nouveau contexte, la Droite nationale et identitaire a plus que jamais le devoir de s’imposer comme la seule alternative authen­tique et crédible capable, le plus vite possible, de relever la France.

Synthèse nationale, depuis 11 ans maintenant, est au cœur du combat pour la France française dans une Europe européenne. Avec ses re­lais médiatiques (revues, sites, édi­tions, réseaux sociaux performants, émissions radio en partenariat avec Radio Libertés…) et militants (journées annuelles à Rungis et en province, campagnes d’agitation, associations théma­tiques…) notre organisation est à l’avant-garde du combat contre le Système.

Les su­percheries électo­rales aux­quelles nous venons d’assister doi­vent nous amener à accentuer notre action si nous ne voulons pas que le processus de soumission et d’abandon continue à anéantir définitivement ce qu’il nous reste de liberté.

Pour cela, nous avons besoin de votre aide à tous. Que ce soit :

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Dans les jours qui viennent tous les contacts de Synthèse nationale, soit plus de 20 000 personnes, vont recevoir chez eux une plaquette, dont vous venez de lire l'éditorial, les invitant à nous aider. Nous avons besoin de votre aide pour amplifier notre combat et nous savons que nous pouvons compter sur vous tous. Par avance, nous vous remercions pour votre générosité.

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lundi, 12 juin 2017

AU-DELÀ DES LÉGISLATIVES, LE COMBAT CONTINUE...

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Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Le premier tour des élections législatives amène aux constats suivants :

Le parti présidentiel pense avoir gagné et ses candidats peuvent espérer entrer en masse à l’Assemblée. Mais peut-on parler de "victoire" lorsque l’abstention atteint un niveau jamais égalé puisqu’un Français sur deux est resté chez lui. Aux premiers accrocs, cette majorité de pacotille risque vite de fondre comme la neige au soleil.

Reconnaissons cependant le mérite à Macron et aux siens d’avoir atomisé le Parti socialiste et d’avoir rangé les Républicains au placard. Ce dont nous n’allons pas nous plaindre ici. Quant aux prétendus « insoumis », comme on pouvait s’en douter, leurs résultats n’ont finalement rien de très reluisant.

Le Front national, même si certains braves font encore semblant d’y croire, subit les conséquences de sa désastreuse stratégie de dédiabolisation ainsi que celles de la piètre prestation de sa candidate à la Présidentielle. Celle-ci a perdu de « sa superbe » le soir du débat avec Macron et le FN se retrouve ringardisé alors que les conditions de sa réussite, dues à la radicalisation croissante d’une partie de nos compatriotes, semblaient réunies. Nous ne sommes ni surpris ni déçus car, depuis le début de cette dérive, nous savions que le « néo-Front » allait droit dans le mur. Il est temps de tourner la page. La Droite nationale, dans son ensemble, doit tirer les conséquences de cette malheureuse aventure et se réorganiser pour l’avenir.

Mais de tout cela, nous en reparlerons le dimanche 1er octobre prochain lors de notre XIe journée nationale et identitaire qui se tiendra, comme chaque année, à Rungis près de Paris.

En effet, ne soyons pas dupes. Macron, comme nous l’avons déjà dit, est le fruit d’une remarquable opération montée par l’hyper-classe économico-médiatique, consciente qu’elle était de la faillite des partis sensés lui garantir ses intérêts. Les naïfs qui voient en lui un « homme nouveau avec une nouvelle façon de faire de la politique » risquent fort d’avoir rapidement à le regretter. Macron, c’est le pseudo changement dans la véritable continuité… Avec lui, la France restera sous le joug des puissances financières qui veulent transformer le monde en un vaste marché planétaire dans lequel l’homme serait réduit au rôle de consommateur docile, dénué de toute identité, juste bon à enrichir les multinationales apatrides.

Cette conception, vous le savez, n’est pas la nôtre et nombreux sont aussi nos compatriotes qui la refusent. Face à cette prétention morbide du Système désormais incarné par Macron et sa clique, la Droite nationale a, plus que jamais, sa raison d’être. Alors, Amis et Camarades, ni soumission, ni abandon, quelle qu'en soit la forme, le combat continue…

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09:31 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 24 avril 2017

BATTRE LE CANDIDAT MONDIALISTE !

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Ça y est, le premier tour est passé et la France s'est réveillée avec la gueule de bois et la perspective d’un avenir peu radieux. Le pire scénario s’est en effet produit : le candidat du parti de la finance apatride, Emmanuel Macron, est arrivé en tête. Le lot de consolation, c’est qu’il est talonné par Marine Le Pen, la candidate du Front national.

Les résultats n’étaient pas encore définitifs que le champion de la pseudo droite, François Fillon, annonçait pitoyablement qu’il se désistait en faveur de Macron, ressuscitant ainsi le spectre du « Front républicain » avec les résidus du Parti socialiste, l’autre grand perdant de la soirée. En se conduisant ainsi, Fillon est fidèle à la tradition gaulliste qui consiste à toujours pactiser avec le parti de l’étranger, quelqu’il soit, plutôt que se rallier au mouvement national.

Même si ses résultats sont en dessous de ceux qu’espéraient, compte tenu de la situation actuelle, beaucoup de patriotes, Marine Le Pen est qualifiée pour le second tour. Elle devra donc, dans quinze jours, rassembler l’ensemble des forces nationales et identitaires pour battre le prétendant mondialiste soutenu par le CAC 40 et tous les thuriféraires de la bien-pensance institutionnalisée.

Synthèse nationale

11:37 Publié dans Editoriaux, Présidentielle 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 22 avril 2017

MACRON OU LA FIN PROGRAMMÉE...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Editorial du n°45 (Printemps 2017)

Publié le 25 mars 2017

Il ne reste plus que quelques semaines avant cette élection présidentielle dont la pré-campagne, et la campagne, nous réservent bien des surprises. Certes, depuis le début de la Ve République, nous savons que les jeux ne sont jamais faits d’avance. Ce qui semble évident six mois avant le scrutin s’avère toujours faux le moment venu. Preuve de la versatilité de notre peuple s’offusqueront les uns ou de l’aveuglement des médias s’exclameront les autres… qu’importe. Il n’y qu’une chose qui est constante, c’est que, de Présidentielle en Présidentielle, le gagnant a toujours été pire que le sortant.

Cette année, nous sommes devant un cas de figure assez curieux. Soucieux que sont les partis institutionnalisés de vouloir accentuer leur image démocratique et voulant sans doute singer l’Amérique, ceux-ci nous ont imposé, à gauche comme à droite, le spectacle pathétique des « primaires ». Car il n’y a rien de tel qu’une primaire pour introduire les divisions dans un parti politique. Regardez-les, ils se sont tous entretués pendant six mois et, maintenant, les disqualifiés passent leur temps à en savonner la planche de ceux qui ont gagné.

Des primaires qui tournent au vinaigre

En plus, c’est hasardeux car dans les deux cas, chez les Républicains comme chez les socialistes, les vainqueurs ne sont pas ceux que le Système aurait voulu. Ni Juppé, ni Sarkozy, ni Valls, ni Montebourg, ces petits valets serviles de l’idéologie dominante n’ont réussit à l’emporter. À chaque fois, c’est un « outsider » qui est arrivé en tête. Benoît Hamon chez les socialistes (mais cela n’a pas beaucoup d’importance vu l’état actuel du PS) et, à « droite », François Fillon, personnage réputé pusillanime qui a été cinq ans Premier ministre de Sarkozy sans que personne ou presque ne s’en souvienne.

Maudite primaire ! Si les gogos commencent à ne plus faire ce que l’oligarchie leur demande, où va-t-on ?

Mais, rassurez-vous, le Système avait son joker : Emmanuel Macron évidemment… Un ancien de la Banque Rothschild reconverti dans le « politique buisness attrape tout » qui, avec sa prudence de banquier, avait justement pris soin d’éviter de passer la case risquée des primaires. Il se retrouve donc promu comme étant le candidat chéri des mondialistes de tous bord. Car avec lui, les mondialistes pourront dormir tranquilles. Il est bien dressé, il saura accélérer le processus de désintégration nationale et de reniement identitaire engagé. Il saura défendre les intérêts des multinationales apatrides et ceux de la haute-finance spéculative aux dépens des peuples et des nations.

Haro sur le Sarthois

Pour les fins stratèges de l’intelligentsia en place (ceux qui jouaient Clinton gagnante, le refus du Brexit et la chute de Bachar…), le calcul est simple : celui qui se retrouvera en deuxième position au premier tour derrière Marine Le Pen (à condition bien sûr que celle-ci soit en tête) à toutes les chances de l’emporter au second. Comme Fillon, par son côté notable provincial et certaines de ses prises de positions iconoclastes, ne répond pas aux critères de la bien-pensance, tout doit donc être mis en œuvre pour qu’il soit recalé en troisième position. Macron contre Marine Le Pen, c’est forcément Macron qui l’emportera croient-ils. Un duel Fillon-Le Pen, dans lequel Macron serait hors jeu, vous n’y pensez pas… Voilà pourquoi, depuis le début janvier, une campagne de presse reposant sur des abus plus ou moins avérés est lancée afin de déstabiliser Fillon. Je ne prétends pas que le Sarthois soit un modèle de vertu, mais force est de constater que ce qui lui est reproché est somme toute assez banal pour un politicien qui a vécu toute sa vie aux crochets de la République.

Mais n’allez surtout pas imaginer que je cherche à le défendre. Même si je lui reconnais un certain panache dans le fait qu’il se soit maintenu en vers et contre tous, à commencer ceux de son propre camp, comme candidat des Républicains, la compassion s’arrêtera là. La manière avec laquelle il a snobé récemment certaines personnalités non conformistes de droite (comme Charles Million et Charles Beigbeder par exemple) qui souhaitaient le soutenir est significative de l’état d’esprit du personnage. En bon gaulliste qu’il est, Fillon a peur d’être classé trop à droite. Il espère sans doute se faire une place au soleil au centre ou ailleurs, mais pas de chance Macron l’occupe déjà.

Et la droite nationale dans tout cela ?

Paradoxalement, c’est au moment où une partie de plus en plus importante de nos compatriotes commence à ouvrir les yeux et à se rendre compte que tout ce que les nationalistes annonçaient depuis des décennies est en train de s’avérer vrai que la candidate qui est sensée représenter notre famille politique adopte un positionnement de plus en plus « clean ». Ce qui est plutôt regrettable.

L’obsession de « la dédiabolisation » a conduit le Font national depuis quelques années à aller à l’encontre des aspirations de son électorat. Heureusement pour lui, ceux qui placent leur dernier espoir en Marine Le Pen ne se sont pas encore vraiment rendus compte de la dérive de son mouvement. C’est d ‘ailleurs peut être mieux ainsi.

Notre peuple, aseptisé par des décennies de culpabilisation et de repentance visant à le rendre honteux de son identité, conditionné par des médias aux ordres champions de la désinformation et accablé par les contraintes d’une existence de plus en plus précaire commence à s’interroger sur l’avenir que lui propose le Système. Il voit dans le FN l’alternative à celui-ci car il ne sait pas que la direction actuelle du FN ne pense qu’à être reconnue par ce Système. On peut toujours rêver…

Quoiqu’il en soit, nous estimons que le vote Marine (additionné à celui en faveur des autres candidats en marges comme Jean Lassalle ou Nicolas Dupont-Aignan) devra être considéré comme un « vote baromètre » qui prouvera le refus grandissant de cette classe politique usée et ternie. Il montrera que les Français sont à la recherche d’une autre voie que celles, éculées, que veut leur imposer le Système.

Vous l’avez compris, Synthèse nationale, en tant que revue, ne donnera pas de consigne à ses lecteurs et amis. Nous savons que la candidate « officielle » de la droite nationale est loin de faire l’unanimité dans notre camp. Cependant, nous sommes aussi conscients de l’enjeu de cette présidentielle. L’élection programmée de Macron serait la pire des choses qui puisse arriver à la France car elle scellerait son asservissement total et définitif au parti de la finance, ce qui, en termes clairs, signifierait la fin de son existence. Et cela nous ne pouvons l’accepter. Eliminer Macron dès le premier tour est donc une priorité absolue, un acte de résistance patriotique et identitaire. Chacun saura, en son âme et conscience, ce qu’il lui reste à faire…

Au-delà de la Présidentielle…

Quel que soit le gagnant du second tour, même et surtout si c’est Macron, nous devrons continuer notre combat. Plus que jamais la France et les Français auront besoin d’une forces nationaliste digne de ce nom. En ce qui nous concerne, à Synthèse nationale, nous continuerons à œuvrer pour l’émergence d’un véritable pôle de rassemblement, fidèle aux fondamentaux qui font la spécificité de notre famille d’idées, résolument tourné vers l’avenir.

Pour l’heure, nous vous donnons à tous rendez-vous comme chaque année à Rungis (94) le dimanche 1er octobre prochain pour notre XIe Journée nationale et identitaire.

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