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mercredi, 28 avril 2021

"Haro sur Zemmour !" Les vieux coups bas usés qui ne marchent plus...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Alors qu'il n'a pas encore fait part de ses intentions pour la prochaine présidentielle, Eric Zemmour est déjà la cible des attaques insidieuses des thuriféraires du Système. Il faut dire que pour le célèbre chroniqueur, que beaucoup espère voir jouer un rôle politique de premier plan, les accusations coquines émanant d'une obscure militante socialiste d'Aix-en-Provence devraient être considérées comme la preuve de la crainte qu'il inspire à l'ensemble de la classe politico-médiatique aux affaires.

En effet, la présence d'Eric Zemmour à cette élection, au moment où l'on assiste à une "droitisation" (employons le mot pour faire simple) de notre peuple, serait de nature à révolutionner profondément et sans doute durablement le paysage politique français. Zemmour, qui a des idées claires et profondes, tranche singulièrement dans le fade climat actuel. Chaque soir, avec talent et persuasion, il s'adresse à des centaines de milliers de téléspectateurs (plus d'un million, dit-on) qui, grâce à lui, retrouvent l'espoir de voir enfin revivre la France française.

Dès lors, pour les morpions du "politiquement correct" qui s'accrochent à leurs prébendes, en bons petits domestiques serviles des tenants du mondialisme, une seule priorité : haro sur Zemmour (tout comme hier, ils criaient : « haro sur Jean-Marie Le Pen ») ! Et pour cela, tous les moyens sont bons.

Que s'est-il donc passé ? Faute d'être capables de discuter avec lui (on a vu comment les quelques ministres ou anciens ministres qui ont tenté de l'affronter se sont fait rétamer), les donneurs de leçons ont décidé d'utiliser la vile calomnie en se disant qu'il en restera toujours quelque chose.

Revenons aux faits : une dame Lenfant (photo ci-dessus), dont la notoriété jusqu'à présent ne dépassait pas le banc des élus socialistes d'Aix-en-Provence, s'est subitement rappelée, en voyant fleurir dans sa ville des affiches géantes appelant à la candidature d'Éric Zemmour, que celui-ci aurait été assez audacieux, en 2004 (ou en 2006, elle ne s'en souvient pas précisément), pour la complimenter sur sa robe et lui faire "un bisou" on ne sait pas très bien où. Quel scandale ! Non seulement Zemmour est talentueux, mais en plus il serait charmeur (ce que, généralement, les femmes « normales » apprécient plutôt). Venant d'une groupie du parti de Strauss-Kahn et de Duhamel, ces révélations, aussi tardives (près d'une vingtaine d'années après) que floues, tombent dans le parfait ridicule. S'ils espèrent faire taire celui qui incarne l'espérance pour un nombre croissant de Français, je crains qu'ils se trompent lourdement... De plus, autre "hic" à leurs allégations : personne, à part l'accusatrice, ne se souvient de cette "odieuse agression traumatisante". À commencer par l’accusé...

Mais le plus grave dans cette "affaire" (si tant est qu’on puisse parler d’ « affaire »…), c'est qu'elle révèle le niveau bien bas (au ras des caniveaux, comme dirait notre confrère Breizh-info) du personnel politique aux ordres. Incapables de justifier les désastreuses orientations des gouvernements (de gauche, du centre ou d'En marche) dont ils se réclament, ils sont persuadés, en utilisant ces vieilles ficèles usées que sont la délation et la diabolisation, d'avoir trouvé la parade face au vaste mouvement de résurgence nationale et populaire qui, bientôt, balaiera définitivement ces perroquets arrogants et ces perruches malsaines qui forment le parti de la soumission et de la collaboration au pouvoir.

L'élection présidentielle est prévue pour dans un an, mais, dans le registre "coups bas minables", visiblement, ça commence déjà...

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dimanche, 28 mars 2021

À PROPOS DES CALOMNIES MÉDIATIQUES CONTRE TERRE & PEUPLE...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

En lisant le communiqué de presse de Terre & peuple cliquez ici (publié suite aux calomnies honteuses véhiculées par la chaine France 2 et dont cette organisation est la victime) une anecdote me revient à l'esprit...

C'était il y a une vingtaine d'années. Un soir de décembre, étant dans Paris en voiture, j'apprend par la radio que l'église St Nicolas du Chardonnet, haut-lieu de la Tradition catholique, était occupée par une bande de sans-papiers encadrée par des nervis gauchistes. 

Bien que je ne sois pas ce que l'on peut appeler un fervent paroissien, pour moi pas d'hésitation : direction "St Nic". Il ne faut pas laisser les intrus saccager impunément un tel endroit. Ce d'autant plus que l'abbé Beauvais, son curé d'alors, n'hésitait jamais à se mouiller pour défendre les patriotes, quels qu'ils soient, lorsque ceux-ci étaient menacés par les tenants de l'idéologie dominante.

Arrivé à proximité, je croise une troupe de solides gaillards qui visiblement se rendaient, eux aussi, à St Nicolas animés, comme moi, par la ferme intention de défendre l'église. Et quelle ne fut pas mon heureuse surprise en m'apercevant que ce groupe n'était autre que celui des militants de la bannière francilienne de Terre & peuple. Passant au-dessus de leurs différences spirituelles, ceux-ci avaient spontanément décidé de venir aider les jeunes catholiques déjà sur place.

Finalement, une foule importante s'était rassemblée ce soir là sur le parvis de l'église. Les gauchistes et les sans-papiers, qui ne s'attendaient visiblement pas à une telle mobilisation, ont été évacués comme des minables par les forces de police présentes, elles-aussi, en nombre.

Nous sommes donc à cent lieux des élucubrations des scénaristes de France 2 qui cherchent à faire passer T&P pour une vulgaire horde de racailles. Les bobos et les crétins (se sont souvent les mêmes) qui se laissent avoir par leurs balivernes anti-fascistes feraient mieux de méditer sur l'efficacité de cette saine réaction nationaliste et identitaire plutôt que de perdre leur temps à se lamenter après chaque attentat islamiste ou à regarder des navets comme "Les rivières pourpres" qui ne sont que le reflet des fantasmes et des névroses d'une extrême gauche vieillissante en mal de frissons...

À chaque fois qu'ils sont menacés, les nationalistes et les identitaires doivent réagir, comme ce soir-là, par une riposte unitaire. Ainsi, en tout cas, est la volonté de Synthèse nationale...

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dimanche, 07 mars 2021

Le vain ambitieux amphibie de Beauvau

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Didier Lecerf

« L’ennui avec les hommes politiques, c’est qu’on croit faire leur caricature alors qu’on fait leur portrait »

Sennep

Si j’étais caricaturiste, forçant le trait et exagérant les défauts, je donnerais sans doute à l’actuel occupant de l’hôtel de Beauvau, Gérald Darmanin, l’aspect d’un amphibien. Tout, chez lui, me paraît, en effet, conduire à ce choix. Ainsi, à l’image de n’importe quel représentant de cette espèce de tétrapodes à sang froid, les yeux grands ouverts et les lèvres minces, depuis une vingtaine d’années, il nage avec aisance dans les eaux stagnantes du marigot politique ; à l’image de la grenouille de la fable, il « s’étend, s’enfle et se travaille » pour gagner en stature ; et avec constance, méthode mais aussi, semble-t-il, ruse (ses « amis » ne le surnomment-ils pas « Darmalin » ?), il œuvre à sa métamorphose en « homme d’Etat » ou, du moins, à l’apparence de celle-ci. Pour l’heure encore têtard, mais nourri de son modèle et second « papa » (le premier étant Xavier Bertrand), l’ex-Iznogoud de Neuilly, Nicolas Sarkozy, il se rêve en Naboléon II, nouvel empereur du Landerneau politico-médiatique. Sorte de chimère sévèrement dentée, dont les ratiches raient les parquets lustrés de la République, il se voit déjà tout en haut de l’affiche, en 2027 ou 2032, vizir à la place du vizir, commandeur tombé du ciel de la macronie, leader providentiel d’une « droite courbe » toujours en quête d’un sauveur…  

On connaît la formule de Théodore Roosevelt (empruntée à un proverbe africain) : « Parlez doucement et portez un gros bâton, vous irez loin ».

Monsieur Darmanin veut aller loin. Mais, privé de « big stick » par son inclination politique et l’aveuglement idéologique de la majorité à laquelle il s’est rallié, il n’a, en fait, à sa disposition qu’un chasse-mouches, qu’il utilise avec parcimonie et parti pris. Condamné – comme ses prédécesseurs - à brasser de l’air et à soigner les apparences, il parle fort, fait les gros yeux, donne des coups de menton, roule des mécaniques, gonfle les biscotos. Pour l’essentiel, il dit, à défaut de vouloir ou de pouvoir faire ; il paraît, à défaut d’être ; et, à l’arrivée, il ne trompe que les habituels idiots utiles, les cocus patentés qui, d’élections en élections, ne demandent qu’à être pris pour des cons…

Dans Siegfried, Jean Giraudoux a écrit : « Les politiciens réservent leur véritable haine pour leur compatriote. » En obtenant, en conseil des ministres, la dissolution de Génération identitaire, pour des motifs fallacieux, intellectuellement malhonnêtes et juridiquement contestables (on attend avec curiosité, mais sans illusions, la décision du conseil d’Etat), Gérald Darmanin, premier flic de France par fonction mais politicien par nature, vient de lui donner raison… 

En juillet 1998, Jean-Pierre Chevènement déclarait au Figaro : « le ministre de l’Intérieur est la femme de ménage du gouvernement ». Depuis huit mois, voici donc monsieur Darmanin, nouveau technicien de surface du pouvoir macronien, en charge du « ménage ». Mais la façon dont il s’acquitte de sa tâche est pour le moins curieuse : le flot migratoire légal et illégal se déverse en continu sur le territoire et modifie peu à peu la composition de la population ? Il dissout Génération identitaire ; les barbus, les islamo-gauchistes, les racialistes décoloniaux sapent méthodiquement les fondements de notre société et détricotent la nation ? Il dissout Génération identitaire ; les policiers sont insultés, caillassés, mortiérisés, lynchés, voire tués ? Il dissout Génération identitaire ; les voyous désinhibés issus de l’immigration agressent, blessent, assassinent, violent ? Il dissout Génération identitaire ; les black blocs, les cailleras de banlieue s’invitent dans les manifs, dégradent, cassent, incendient, pillent ? Il dissout Génération identitaire ; les dealers prêts à tout pour défendre et étendre leur juteux business contrôlent par la peur des quartiers entiers et mènent, le plus souvent impunément, leurs expéditions punitives ? Il dissout Génération identitaire… 

Traditionnellement, « en France, la gauche trahit le peuple et la droite trahit l’Etat » (De Gaulle). Les macronistes, désormais, trahissent les deux, « en même temps ». A chacun d’entre nous d’en tirer la leçon qui s’impose et de faire en sorte que les prochaines échéances électorales débouchent sur la dissolution, et de ce pouvoir inconséquent néfaste à la France, et des ambitions politiques de son ministre de l’Intérieur ! Aux urnes, nationaux et nationalistes de toute obédience, faisons la synthèse de nos colères et, par nos suffrages, dissolvons les dissolveurs !

Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

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vendredi, 05 mars 2021

La grande peur avant la grande réinitialisation

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Roland Hélie 

Editorial du n°56 de la revue Synthèse nationale

Depuis un an, à longueur de journées, dans les médias ou ailleurs, on nous rebat les oreilles avec ce que d'aucuns appellent, de manière péremptoire, "la pandémie"...

Avant que l'on nous accuse d'un quelconque « complotisme » (mot désormais très à la mode), soyons clairs, de façon à être bien compris. Nous ne nions pas qu'un coronavirus, encore inconnu il y a treize mois et potentiellement dangereux, est apparu. Nous reconnaissons bien volontiers (et comment pourrait-il en être autrement ?) que ce nouveau pathogène est responsable de nombreuses souffrances et du décès de centaines de milliers de personnes à travers le monde. Mais nous n’oublions pas que, dans un passé pas si lointain, d’autres virus, bien plus virulents et destructeurs, ont sévi, sans susciter pour autant la même « émotion » ni entraîner les mêmes décisions lourdes de conséquences pour l’avenir de notre pays et de sa jeunesse… Aussi nous estimons-nous fondés à nous interroger sur les raisons pour lesquelles ce micro-organisme infectieux de 125 nanomètres de diamètre est devenu, au niveau mondial, l'alpha et l'oméga de l'actualité surveillée…

En fait, le SARS-CoV-2 et sa maladie, la Covid-19, ont le dos large et tombent à pic pour la camarilla mondialiste presque partout aux affaires…

En effet, ceux qui, actuellement, dirigent la plupart des États - en particulier les « démocraties occidentales » - ont pour objectif d'instaurer à terme une gouvernance mondiale, seule capable, à leurs yeux, d’en finir avec les « imperfections », les « errances » de l’« ancien monde », et de faire face aux défis de demain.

Mais pour atteindre ce but, un obstacle incontournable demeure : la méfiance des vieilles nations attachées à leurs particularismes, à leurs libertés. Dès lors, pour le faire disparaître, les mondialistes favorisent, accompagnent, soutiennent tout ce qui permet de détruire les identités, de fondre les peuples en un grand melting-pot, de les réduire à un magma de consommateurs sans racines, manipulables à merci, voués à l’enrichissement des firmes transnationales - à commencer par les GAFAM -. Et tous les moyens leur sont bons, y compris l’instillation d’une « grande peur » propre à mener le plus grand nombre à l’acceptation, à l’obéissance, voire à la soumission (une recette qui, dans l’histoire, a fait ses preuves en de multiples occasions). En 2006, déjà, la fameuse grippe H1N1 a bien failli donner naissance à une telle psychose réorganisatrice mais, finalement, la mayonnaise n’a pas pris car les esprits n'étaient pas prêts. Quant à la menace du « réchauffement climatique dû aux activités humaines » constamment agitée depuis la fin des années 1980, elle n’a pas vraiment débouché, jusqu’à présent, sur les résultats attendus…

Certains peuvent nous rétorquer que nous crions au loup un peu trop facilement, que cette analyse ne tient pas la route... Dans une récente livraison de notre excellent confrère Lectures françaises (n°764, décembre 2020), Jacques Boisard explique avec talent les étapes qui ont mené à la situation actuelle. Il rappelle ainsi que Jacques Attali, l’un des hommes qui parlent à l’oreille d’Emmanuel Macron, clamait en 2009 : « L'Histoire nous apprend que l'humanité n'évolue significativement que quand elle a vraiment peur ». Or ce qu'Attali entend par « évolution de l'humanité » n’est rien d’autre que la « marche forcée vers la globalité ». Il ne s'en est jamais caché. Pour s'en convaincre, il suffit de relire le rapport que lui a commandé Nicolas Sarkozy, alors qu'il était président de la République, et qu’il a rédigé avec la collaboration de toutes les élites mondialisées du moment (souvent les mêmes qu'aujourd'hui). Un rapport qui, déjà, indiquait la voie à suivre…

Attali n'est pas seul

Les conclusions de Jacques Attali sont les mêmes que celles de Klaus Schwab, l’homme qui, chaque année, préside à Davos, en Suisse, le Forum économique mondial, réunion de décideurs, chefs d’entreprise, dirigeants politiques, intellectuels ou journalistes, acquis à la globalisation, et au sein de laquelle se décide en quelque sorte l'avenir du monde, notre avenir...

Cet ingénieur et économiste allemand vient de publier, avec Thierry Malleret, "Covid-19 : The Great Reset" (1) (c’est-à-dire La Grande Réinitialisation), dans lequel il précise sa pensée. Pour lui, la "pandémie" a mis en évidence les disfonctionnements de la société d'avant. Elle doit conduire les peuples à prendre conscience de la nécessité d'accélérer l'instauration d'une véritable gouvernance mondiale permettant la mise en œuvre d’ « une réponse valable (…) aux dangers préexistants, (…) aux tendances inquiétantes qui se sont développées sur une longue période (entendez  le « populisme » - NDLR) » . Et de préciser : « Nous devons sans tarder mettre en route la Grande Réinitialisation. Ce n'est pas un "bonus", mais une nécessité absolue... Il nous incombe de prendre le taureau par les cornes. » Difficile d’être plus clair.

Les mots ont un sens. Selon le Larousse, la « Réinitialisation » est « l’action de rétablir un système, une application dans son état initial ». Or, ce que veulent les Schwab, les Attali, les Soros, ce n'est pas réinitialiser le monde, c’est le réorganiser, le refaçonner, le transformer. Exit les valeurs ancestrales, les civilisations, les nations millénaires, les différences d’ethnie, de culture ou de sexe ; finis tous les réflexes identitaires, nationalistes, « rétrogrades et belliqueux », de ceux qui dénoncent leur vision du futur.

L'enfer est pavé de bonnes intentions

Cette année, « Pandémie » oblige, le Forum économique mondial se déroulera du 13 au 16 mai, à Singapour. Les participants devraient plancher sur « l’évolution de l'économie mondiale vers un avenir plus juste, plus durable et plus résistant ; la construction d’économies plus égales, plus inclusives et plus durables ; la définition d'un nouveau contrat social centré sur l'égalité raciale, la justice sociale et la protection de la nature... ». À première vue, ce programme peut sembler reposer sur de bons sentiments, mais il convient de rappeler ce que cachent ce discours et cette posture en apparence compassionnels.

En réalité, derrière le désir de justice, l’empathie, la bienveillance de façade, c'est la dictature du capital mondial qui se dessine. Une dictature qui entend reposer sur l'assentiment du plus grand nombre, d'où la nécessité de tester le degré de résistance des peuples face aux décisions les plus liberticides qui seront prises (et, avec les mesures sanitaires actuelles, nous y sommes en plein)…

Non pas "survivre", mais "revivre"

Nous l'avons dit et écrit à maintes reprises : désormais, la véritable ligne de fracture se situe entre ceux qui acceptent le projet mondialiste voulu par l'hyperclasse et ceux qui, de plus en plus nombreux, le refusent. Un peu partout, sous de multiples formes, les mouvements de résistance nationale et identitaire se multiplient. Partout, les peuples manifestent leur détermination, non pas à "survivre", mais à "revivre". Ils ne veulent plus subir les diktats des oligarques apatrides, nouveaux « despotes éclairés » qui confondent leur volonté et leurs intérêts avec ceux des populations.

Pour nous, à Synthèse nationale, la voie est toute tracée. Notre devoir, au côté de toutes les forces qui partagent notre attachement à la nation française et à l'identité européenne, est de redonner à chacun la volonté de se battre. Nous sommes engagés dans une lutte sans retour contre le mondialisme. Pour notre nation, ce combat se terminera par sa résurrection ou son entrée dans le néant. 

(1) "Covid-19, the Great Reset" (entendez : "Covid-19, la Grande Réinitialisation"), Forum publishing, septembre 2020, 316 pages, avec Thierry Maleret.

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vendredi, 30 octobre 2020

Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…

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Depuis l'horrible attentat d'hier matin à Nice, les thuriféraires de la pensée dominante, responsables de la situation actuelle, s'égosillent en remettant sur le tapis un pseudo "islamo-fascisme". Depuis quelques années, nous pensions que cette fadaise était mise de côté par ceux qui, par ignorance ou par confort, la colportaient. Mais les déclarations récentes de quelques politicards et journalistes nous prouvent que la bêtise est tenace. Il nous a donc semblé utile de republier ici ce texte de Guirec Sèvres (reprenant un article de Raoul Fougax) datant du printemps 2015 (cf Synthèse nationale n°39) pour remettre les choses à leur place.

S.N.

Pour en finir avec le pseudo « islamo fascisme »…

Guirec Sèvres (printemps 2015)

Les tueries qui, au début du mois de janvier, ont ensanglanté les locaux de Charlie Hebdo et une supérette kasher du XIIe arrondissement de Paris ont suscité une légitime émotion. Emotion qui fut vite récupérée par les stratèges du pouvoir en place et transformée, en quelques heures, en une remarquable manipulation.

A peine les terroristes refroidis, la France se devait d’être unanimement, pour ne pas dire obligatoirement, « Charlie ». Et pour guider cette nouvelle « France Charlie » on pouvait compter sur la détermination de nos politicards qui, de Hollande à Sarkozy, ont toujours fait preuve, comme chacun sait, d’une remarquable clairvoyance face à l’islamisme conquérant. Et si, par malheur, cette évidence vous avait échappée, c’est sans doute parce que vous êtes un fasciste ou, pire encore, un « islamo fasciste ».

Le mot est lâché, le concept est né : l’ « islamo fascisme » est le nouvel ennemi de la démocratie qu’il faut abattre à tout prix.

Mais que diable le fruit de la glorieuse pensée mussolinienne vient-il faire dans cette galère ?

On le sait depuis 1945, le fascisme est le mal absolu. On nous l’a enseigné à l’école, on nous le rabâche tous les jours dans les journaux et tous les soirs à la télévision et si, par ignorance ou par bravade, certains venaient à en douter, la Justice est là pour le leur rappeler.

Mais l’islam, jusqu’à ces dernières années, n’était pas, aux yeux de nos démocrates sincères, une idéologie condamnable. Bien au contraire. Il n’y a pas si longtemps que cela, Hollande et sa clique, à l’instar de Sarkozy pour la Libye, clamaient haut et fort qu’il fallait écouter Monsieur Lévy (Bernard-Henri) et armer les gentils rebelles islamistes en Syrie contre « l’ignoble régime fasciste et laïque de Bachar el Assad ». Et puis, sans aller aussi loin, ne sont-ce pas les mêmes démocrates qui, toutes étiquettes confondues, dans les villes où ils sont aux commandes, autorisent et subventionnent la construction de mosquées, favorisant ainsi l’implantation durable de l’islam sur notre sol ? Face à une telle évidence pour le moins gênante, il fallait trouver une parade. Ce fut vite chose faite avec la formule magique : « pasdamalgame »…

Pas d’amalgame lorsqu’il s’agit de confondre les musulmans et l’islam conquérant mais vive l’amalgame lorsque l’islamisme devient subitement l’islamo fascisme.

Comparer l’islamisme au fascisme est facile, confortable, peut-être même émouvant, mais, qu’on le veuille ou non, totalement inepte. Dans un magnifique article récemment publié par notre excellent confrère Metamag (1), le pertinent Raoul Fougax remet les pendules à l’heure.

Nous en reproduisons ici les principaux extraits :

On les voit venir avec leurs gros sabots. Nos dirigeants, de gauche et de droite d’ailleurs, se veulent des enfants de la résistance au fascismo–nazisme. C’est leur référence absolue. Il ne peut y avoir de mal plus grand que le fascisme dont le nazisme est un avatar. Combattre l’islamisme radical aujourd’hui, c’est donc continuer le combat des démocraties contre le fascisme.(…)

C’est bien sûr totalement faux. C’est juger le présent par rapport au passé de la même manière que l’on juge le passé par rapport aux valeurs du présent. L’anachronisme est une sclérose qui empêche l'analyse. C’est une maladie de l’intelligence.

Le décor est ainsi planté et Fougax précise les choses :

Le fascisme n’a jamais été un obscurantisme. Un totalitarisme oui, un obscurantisme non. Le fascisme n’a jamais été une lecture fanatique d’une religion monothéiste, souvent bien au contraire.

Le fascisme certes cultive le culte du passé mais dans une démarche progressiste. Le fascisme est un socialisme, pas un traditionalisme. Il veut moderniser en valorisant le passé, il invoque la longue mémoire de l'histoire, il ne veut pas ramener la société au comportement de temps révolus.

Et les remet dans le contexte du Monde arabe :

Dans les pays musulmans de plus, le fascisme a toujours été un anti-islamisme, c’est vrai de la Turquie kémaliste comme de l’Egypte nassérienne. La laïcité dans les pays musulmans a été un fascisme non avoué et c’est l'échec de ces régimes totalitaires laïcs, notamment face au sionisme, qui explique la montée d’un islamisme anti-israélien devenu en Europe un nouvel antisémitisme. Vouloir par confort intellectuel ramener tout antisémitisme au fascisme pour, en fait, exonérer les islamistes et donc l’islam de ce péché raciste majeur pour nos dirigeants est une stupidité dangereuse.

Il y a un nouvel antisémitisme qui est un islamisme et qui est lié au terrorisme qui frappe les juifs, pas que des juifs mais tous ceux qui sont des impies au regard des égorgeurs du sectarisme djihadiste. On peut parler d’islamo-sectarisme, car on a à faire à une secte musulmane issue de l'islam. Mais parler d’islamo-fascisme est une désinformation historique par aveuglement idéologique.

Les fascistes n’ont jamais été des islamistes et les islamistes ne sont pas des fascistes. Ils sont des obscurantistes musulmans sans lien avec les racines européennes et sociales du fascisme. (…)

Et Raoul Fougax conclue avec raison :

Ils ne veulent pas restaurer la grandeur de Rome comme le Duce. Ils veulent une mosquée à la place de St Pierre au Vatican. (...)

Ceux qui conseillent l'amalgame islamisme et fascisme pour lutter, on l'a bien compris, contre l'amalgame islamisme-islam sont des malhonnêtes et surtout des apprentis sorciers.

Tout est dit… 

Les mots ont un sens et Charles Maurras nous a enseigné qu’« une virgule à sa place, c’est déjà une victoire contre le chaos… ». Comparer l’islamisme au fascisme est une contrevérité que les militants anti-islamistes devraient bannir de leur vocabulaire.

Et que l’on ne nous brandisse pas la prétendue fascination que certains chefs nazis auraient éprouvée pour le Coran. A cet argument fallacieux, il est facile de rétorquer la collusion entre les mêmes nazis et certains ultra-sionistes avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale. Mais tout cela relève d’une période révolue. Les alliés actuels de l’islamisme ne sont pas les fascistes mais bel et bien les démocrates mondialistes, au premier rang desquels on retrouve les adeptes de « Nous sommes tous Charlie », qui, avec leurs politiques imbéciles, ont tout fait pour que celui-ci se développe en France et en Europe.

 (1) metamag.fr

Illustration ci-dessus : Peinture liée à l'art fasciste de Alfredo Gauro Ambrosini, peintre futuriste. Il représente le visage du Duce, superposé à la Rome des César (œuvre de 1930). L'islamisme, pour sa part, détruit l'art.

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jeudi, 01 octobre 2020

RAPPEL - Report du « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » de Synthèse nationale : Roland Hélie, son directeur, s’explique sur le site EuroLibertés…

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul cliquez là

À la surprise générale dans les milieux non-conformistes, vous venez d’annoncer, il y a quelques jours, le report du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge organisé par Synthèse nationale les 10 et 11 octobre prochains à Rungis (94). Quelles en sont les raisons ?

Hélas, « la surprise » était, si je puis dire, prévisible. Il ne vous a pas échappé que la crise sanitaire que nous traversons depuis le début de l’année a des répercussions multiples et diverses sur la vie quotidienne de nos compatriotes, et pas seulement eux, puisque cette crise est mondiale.

La psychose entretenue autour d’un rebondissement, avéré ou non, de l‘épidémie amène les autorités, au nom du sacro-saint « principe de précautions », à imposer des mesures drastiques en particulier lors des rassemblements de toute nature, qu’il s’agisse des spectacles, des rencontres sportives ou des réunions politiques. Le Rendez-vous BBR d’octobre entrait dans cette dernière catégorie.

Les conditions qui nous sont contractuellement imposées sont inacceptables si l’on veut réussir, comme c’est le cas depuis 14 ans (d’abord avec les « Journées de Synthèse nationale » et depuis l’an dernier avec les « Rendez-vous BBR »), cette rentrée politique de la droite nationale et identitaire.

N’était-il pas possible, malgré ces restrictions, d’envisager ce rassemblement sous une autre forme ?

Il faut savoir que l’organisation d’un tel événement prend beaucoup de temps et nécessite des moyens humains et financiers conséquents. Pratiquement, il faut presque un an à la cellule militante que nous avons mis en place pour préparer ces BBR. Modifier au dernier moment le lieu ou le programme était impossible. Ce d’autant plus que les difficultés rencontrées à Rungis auraient été les mêmes ailleurs.

Depuis la première réunion de ce type, en octobre 2007 à Paris, les Journées de Synthèse nationale ont pris une ampleur considérable. L’an dernier, sur deux jours, ce sont près de 3 000 visiteurs qui sont venus y assister. Ce succès grandissant est dû au côté politique bien sûr, puisque pratiquement toutes les forces nationales et identitaires sont présentes et peuvent s’exprimer ou y tenir un stand, mais aussi au côté festif.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que, l’an dernier, nous avons fait évoluer le concept de ces journées en leur donnant, en accord avec Jean-Marie Le Pen, le nom de « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge ». Ce qui rappelle à beaucoup les Fêtes des BBR d’antan…

C’est vrai que les animations proposées sont nombreuses et que cela ne semble pas déplaire au public présent…

Au-delà des nombreuses interventions politiques qui prouvent la qualité et la diversité de notre famille d’idées, c’est aussi l’ensemble des activités (commerciales ou ludiques) proposées qui attire de nombreux patriotes. Or, compte tenu des restrictions, nous étions obligés d’enlever tout le côté festif, ce qui aurait réduit cette réunion à un simple colloque aussi intéressant soit-il, mais qui ne correspondrait plus à la vocation des BBR.

De plus, je ne me voyais pas transformer notre service d’ordre en gendarmes occupés à imposer au public des mesures dans lesquelles nous ne croyons pas vraiment. Cela d’autant plus que nous avons été avertis que les autorités seraient très vigilantes sur ce point. Il y a des limites à tout.

La Fête de L’Huma, le Festival d’Avignon, la Braderie de Lille ont été annulés pour les mêmes raisons. À l’impossible nul n’est tenu.

Pourtant, plusieurs réunions se sont tenues depuis le début du mois ici et là…

Tout à fait, mais la nature de ces réunions n’est pas la même. Qu’il s’agisse des Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil, de l’anniversaire de la Ligue du Midi près de Nîmes ou de la Fête du cochon du PdF en Bretagne (à laquelle j’étais d’ailleurs invité pour y prendre la parole), ces fêtes se sont déroulées en plein air, ou sous des barnums, dans des lieux privés à la campagne. La configuration de chacune d’entre elles n’était pas la même que celle de Rungis. De plus, ces différentes réunions sont souvent à vocation régionale et, aussi sympathiques et réussies soient-elles, ne rassemblent pas autant de monde que les BBR.

Cette décision n’a pas dû être facile à prendre ?

Ça n’a pas été, croyez-moi, de gaîté de cœur. Ces rendez-vous de rentrée ont donné au fil des ans à Synthèse nationale la crédibilité qui est la sienne au sein de la droite de combat. Depuis le début du mois de juillet la billetterie automatique enregistrait chaque jour de nouvelles inscriptions ; les demandes de réservations de stands affluaient de toutes parts ; les animations allaient être encore plus nombreuses que l’an passé et le programme s’annonçait lui aussi plus dense… Bref, toutes les conditions semblaient réunies pour que ces BBR pulvérisent les records. Mais tout cela aurait été obstrué par les nombreuses réglementations imposées et cette fête aurait ainsi perdu toutes les caractéristiques qui font sa réussite.

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Que pensez-vous de la situation actuelle et quel aurait été le message de ces BBR si elles s’étaient tenues normalement ?

La ligne de fracture est claire. Il y a ceux qui acceptent de se soumettre aux diktats de la pensée dominante et ceux qui, comme nous, le refusent. D’un côté le mondialisme destructeur des Peuples et des Nations, de l’autre, les nationalistes et les identitaires qui mettent au premier plan de leurs préoccupations la défense de notre nation et de notre civilisation.

Depuis neuf mois, la crise a mis en évidence les limites du mondialisme. La globalisation imposée depuis des décennies est en faillite. Plus que jamais les événements nous donnent raison. C’est dire que le combat que nous menons est, plus que jamais, d’actualité. C’est ce que nous aurions démontré au cours de ces journées. Nous le ferons différemment.

Qu’allez-vous donc faire maintenant ?

Je sais que beaucoup, parmi nos amis, sont déçus par l’absence de « Synthèse » cette année. Mais ce n’est que partie remise. Dès que les choses redeviendront plus sereines, nous reprogrammerons ce grand rendez-vous devenu incontournable. Mais nous ne sommes pas maîtres de la situation. J’espère sincèrement que nos amis nous comprendront…

Cela dit, à travers la revue Synthèse nationale, à travers nos éditions, nos Cahiers d’Histoire du nationalisme, à travers les émissions « Synthèse » réalisées en partenariat avec TV Libertés (1), à travers nos conférences locales et notre site quotidien d’informations, nous continuerons notre combat.

Notes

(1) Celles-ci reprendront le 1er octobre prochain avec comme invité Jean-Marie Le Pen.

La lettre explicative de Roland Hélie

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dimanche, 20 septembre 2020

Hervé Ryssen est en prison... le pouvoir mondialiste traque ses opposants.

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Hervé Ryssen (Hervé Lalin de son vrai nom) est un écrivain qui, depuis une vingtaine d'années, dans une dizaine d'ouvrages, avec un certain courage et un talent indéniable, dénonce ce qu'il considère être, à ses yeux, les causes de la déchéance de notre pays. C'est son strict droit et à ce titre il mérite le respect. Mais le respect de ses opposants n'est pas la qualité première du pouvoir mondialiste en place. Et la répression est un moyen facile pour les faire taire.

Ryssen a sans doute sous-estimé cela car il vient d'être incarcéré tel un vulgaire délinquant. Et encore, bien souvent la "justice" aux ordres se montre moins sourcilleuse avec les délinquants qu'avec les opposants... On peut sans doute reprocher à Hervé Ryssen de ne pas avoir été suffisamment prudent face à l'appareil répressif du Système, mais le problème n'est pas là...

En incarcérant Hervé Ryssen, le pouvoir (toujours claironnant lorsqu'il s'agit de dénoncer les méthodes - avérées ou non -  des autres - en Russie ou ailleurs...) adresse un avertissement à tous ses opposants. Aujourd'hui, c'est lui qui trinque, mais demain ce sera le tour de qui ? Alors, que l'on partage ou pas ses analyses ou sa communication, il est important de manifester sa solidarité à ce patriote injustement emprisonné.

Vous pouvez lui écrire, avec toute la prudence qui s'impose, à l'adresse mentionnée sur le visuel publié ci-dessus par Civitas (1).

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

 

(1) Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis - Hervé Lalin - N° d'écrou 459-091 - 7, avenue des Peupliers 91700 Fleury-Mérogis

00:41 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 28 août 2020

Le virus de la honte et de la veulerie.

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La chronique de Charles-Henri d'Elloy

publiée dans le n°54 (été 2020) de Synthèse nationale

Seize mars 2020, le président de la république Emmanuel Macron prend son air solennel et annonce au journal de vingt heures que nous sommes en guerre ! Dès cet instant, tout est fait pour théâtraliser la déclaration. Nous avons droit, chaque soir, à un décompte macabre. À écouter les médias, nous approchons de l’Apocalypse. Finalement, ce n’est pas plus mal, nous aurons enfin la Révélation. Après nous avoir exhortés à nous mettre en marche lorsqu’il était candidat à la présidence, le même homme, une fois élu président, nous intime l’ordre de rester chez nous ! Cette manie du « en même temps » est déroutante, mais à sa décharge, cette injonction est formulée, soi-disant, pour notre bien, puisqu’il s’agit de ne pas attraper ou de ne pas transmettre le virus désigné sous le nom de « coronavirus » ou encore de « COVID-19 » pour faire savant. Dans la nuit qui a succédé l’annonce de l’assignation à résidence, j’ai reçu un texto comminatoire du gouvernement pour m’intimer l’ordre de rester chez moi, et ce,  à durée indéterminée ! Je me suis senti puni sans motif. Dans l’armée la consigne est une punition pour un temps donné. D’abord flatté que le gouvernement connaisse mon numéro de portable, je l’ai trouvé un peu cavalier de m’adresser un ordre à deux heures du matin !  Avais-je rêvé ? Mais non, c’était bien vrai ! Évidemment, cela m’a donné l’envie d’aller gambader. On est Français ou on ne l’est pas… 

À vrai dire, cela n’a pas bouleversé mon existence, ayant déjà une nature sédentaire. J’ai d’ailleurs écrit un « Éloge de l’immobilité ». Voyons le bon côté des choses : cette assignation à résidence qui est tombée en plein carême nous a offert l’occasion de vivre une retraite, un temps où la vie ordinaire est suspendue pour nous retrouver nous-mêmes, mais je n’apprécie pas qu’on me l’impose, surtout quand ça vient d’une engeance. Certes, tout tourne au ralenti ou est empêché, mais cela nous oblige à discerner l’essentiel du superflu. Il paraît que ce méchant virus est très contagieux et peut être mortel pour les vieillards ou les personnes déjà atteintes de certaines pathologies. Curieusement, moi qui suis du genre hypocondriaque, je me surprends à être très détaché et n’éprouve aucune crainte quant à cette menace. Au moment où j’écris ces lignes,  il est déjà possible de faire plusieurs constats :

En premier lieu, la France n’est pas équipée pour hospitaliser de façon massive et soudaine des milliers de patients. En outre, par manque de respirateurs, on délaisse les personnes âgées au profit des plus jeunes. C’est peut-être inévitable dans les circonstances actuelles, mais tellement triste dans la cinquième ou sixième puissance du monde… C’est sans-doute une façon de nous habituer à la pratique de l’euthanasie…  Je vois dans cette situation navrante le résultat d’une politique désastreuse, entreprise depuis plusieurs décennies, de casse du service hospitalier, comme de tous les services publics d’ailleurs. Les divers gouvernements depuis 2003 ont supprimé 70.000 lits d’hôpitaux de courts et de longs séjours. Nous avons là une fois de plus l’aboutissement d’une domination de la logique économique et financière, au détriment de la qualité du service et de la conscience humaine. Quand on ne fait plus ses humanités au lycée et que l’on confie les rênes d’un pays à des financiers ainsi qu’à d’anciens étudiants en écoles de commerce, il fallait s’y attendre. À force de « fermer des lits pour (soi-disant) sauver l’hôpital », on finit par laisser mourir les malades. J’ai honte pour mon pays. Les hôpitaux étant déjà surchargés en temps ordinaire, il était prévisible qu’ils le soient d’autant plus en cas d’épidémie. Ils seront, hélas, toujours débordés. « Gouverner, c’est prévoir » comme dit l’adage, mais nos gouvernants ne prévoient rien parce qu’ils ne gouvernent pas. Ils « gèrent » la France à la petite semaine comme un épicier gère ses stocks de denrées. Le confinement n’a été décidé que pour tenter d’enrayer le flux trop important d’hospitalisations par rapport à notre capacité d’accueil. Qu’en serait-il en cas de guerre, au sens militaire du terme, ou si nous subissions une véritable catastrophe ?

Il y aura toujours des naïfs pour croire que les gouvernants sauront tirer les leçons de cette tragédie d’opérette. Étant d’un naturel lucide donc pessimiste, j’ai la conviction que « le monde d’après » sera le même que le monde d’avant mais en pire, car le confinement imposé fera bien plus de dommages que le virus lui-même. Outre la catastrophe économique pour les artisans, les commerçants, et les PME, il démontre que nos gouvernants sont capables de priver les Français des plus élémentaires libertés et qu’il y sera enclin de plus en plus facilement étant donné la résignation stupéfiante avec laquelle les Français ont accepté l’inacceptable. Quant aux hommes politiques de droite comme de gauche, opposés au gouvernement, censés être plus circonspects que le quidam, ils n’ont pas brillé par leur attitude. Certains ont fait de la surenchère dans le catastrophisme, tel Nicolas Dupont-Aignan, croyant gêner les dirigeants alors qu’ils n’ont fait qu’abonder dans le même sens que ceux-ci, légitiment ainsi des contraintes liberticides de plus en plus sévères, au lieu de dénoncer la mascarade.

En second lieu, je suis choqué par l’attitude de nombreux évêques et prêtres qui ont manifesté un zèle exemplaire pour appliquer scrupuleusement, voire au-delà, les directives gouvernementales, jusqu’à vider les baptistères des églises et interdire la communion par la bouche ! Pensez donc, si le diable se trouvait dans le bénitier ou le virus dans le corps de Christ… Mais croient-ils encore à la présence réelle ? Au moment où il conviendrait de prier et de chanter en procession, quitte à garder une distance d’un mètre entre les paroissiens, et d’invoquer saint Roch – protecteur et guérisseur des maladies contagieuses –, voilà que les clercs ont peur de remplir leurs salvateurs offices. Un comble ! Que feront-ils ces prêtres, à l’approche de l’Apocalypse ? Ils prendront des RTT ? C’est de la désertion en temps de guerre, puisque nous sommes en guerre… Heureusement, pour sauver l’honneur, d’autres prêtres fidèles à la tradition, non pétochards, eux, ont continué de célébrer la messe et de donner la communion. Bien sûr, il s’est trouvé quelques délateurs bien intentionnés pour avertir la police… Interdire la communion par la bouche ! C’est surréaliste de penser que la question ait pris l’ampleur d’une affaire d’État. Le pire, c’est que ces interdictions sont venues des évêques, comme s’ils avaient voulu réprimer la pratique du culte version ante Vatican II.

En troisième lieu, je dois confesser ma stupéfaction de constater la couardise de mes contemporains. Il faut dire que, comme je l’écrivais plus haut, le gouvernement a mis le paquet pour propager la pétoche. Il est bien connu que gouverner par la peur permet de faire accepter n’importe quoi. Cette période où tout déplacement au-delà d’une certaine limite doit être dûment justifié par une attestation, me fait penser à la France sous l’Occupation, pendant laquelle il fallait être en possession d’un Ausweis pour aller en zone libre. J’ai l’impression que s’il me prenait l’envie de recevoir du monde, mes voisins n’hésiteraient pas à appeler la préfecture, comme l’on dénonçait à la Kommandantur. Dans la rue, des gens me regardent comme si j’étais un pestiféré et, les mêmes qui, il y a quelques mois, m’auraient bousculé, font un détour de dix mètres lorsqu’ils me croisent. Je ne puis être juge de la gravité de ce virus, mais ce dont je suis certain, c’est qu’il accentue énormément la bêtise et la couardise de ceux qui en portent déjà les germes.

Attestation de sortie, application numérique de flicage, rassemblements interdits... Les Français sont-ils donc mûrs pour abandonner leur liberté ? Sommes-nous prêts à nous soumettre et à renoncer de vivre pour un risque sanitaire aussi faible ? Voici maintenant que l’on nous oblige à porter un masque chirurgical pour prendre les transports en commun. Aujourd’hui le masque, et demain la burqa ? Gare à ce que ce masque ne se transforme pas en muselière à toutou. D’ailleurs, pendant que tous les Français sont focalisés sur la reprise d’une vie « normale » après deux mois de privations, la majorité parlementaire en a profité pour faire adopter une loi pour fliquer davantage et restreindre le peu de liberté qu’il subsistait sur les réseaux sociaux. Proposition de loi présentée par la députée Laetitia Avia, votée par une majorité de godillots. L’enfer étant pavé de bonnes intentions, cette loi a pour prétention officielle de lutter contre la haine sur Internet. Le seul véritable avantage du masque est qu’il souligne les yeux et accentue le regard des femmes. Quant aux automobilistes, seuls dans leur véhicule, qui portent un masque, je me demande s’ils enfilent aussi une capote anglaise lorsqu’ils dorment en célibataire dans leur lit. Il paraît que l’on pouvait se faire verbaliser en se promenant dans des bois déserts, et qu’il y avait des hélicoptères pour survoler les immenses plages de la côte atlantique, au cas où un individu esseulé n’aurait pas respecté les gestes barrières… ça a dû coûter un fric dingue ! Ah, les fameux gestes barrières… l’avantage, c’est que nous ne sommes pas obligés de serrer la main à des personnes que nous aurions évitées en temps normal. Un après-midi durant l’assignation à résidence, alors que le traiteur avait envoyé sa fille pour me livrer la commande faite le matin même, celle-ci portait un masque bleu comme celui des infirmières. Je lui demandai malicieusement pourquoi elle était masquée. Elle me répondit que ça rassurait les clients. Voyant mon sourire narquois, elle me dit : « Voulez-vous que je l'enlève ? ». J'acquiesçai en hochant la tête. Elle baissa son masque comme si elle ôtait son soutien-gorge. Nous engageâmes une conversation sur l'absurdité de cette assignation à résidence. Nous étions d'accord sur l'imbécillité de toutes les restrictions lorsqu'en repartant elle me lança : « Il y a au moins un bon côté, je viens chez vous pour vous livrer… » Il est vrai que c’est agréable d’être livré à domicile, surtout lorsque la tâche est effectuée, avec le sourire, par une charmante jeune femme.

Pour calmer mon agacement d’être contraint à la réclusion, j’ai regardé des bons vieux films rediffusés des centaines de fois à la télévision mais dont je ne me lasse pas. C’est ma conception du « télétravail », encouragé par les autorités ! 

Une grande partie des gens sont matérialistes et ne croient pas en l’au-delà, ils se protègent de tout, sauf de la bêtise. Ils ont une telle trouille de mourir qu’ils acceptent une vie médiocre mais dans le confort. Ils ne supportent plus les mourants, les infirmes, les vieillards. Puisqu’il n’y a rien après la vie terrestre, il leur est impossible d’accepter le cours naturel de l’existence. Cet athéisme provoque la peur de mourir qui devient vite une peur de vivre. Lorsqu’ils sont aux commandes, ces mêmes peureux, tièdes de cœur et indolents, transmettent leur veulerie par des contraintes humiliantes en les faisant passer pour de la responsabilité, alors qu’ils ne maîtrisent rien d’autre que l’alimentation de leur grotesque orgueil. Eh bien, puisque nous vivons le temps des pétochards, des puritains, des procureurs du dimanche, du flicage, de l'athéisme, de l'hygiénisme et des sycophantes, je vais goûter intensément à la jouissance des bienfaits de la Création divine en buvant un breuvage céleste, allongé sur le gazon de mon jardin, en compagnie d'une bien aimée sylphide, aristocrate du plaisir, tous deux entourés de roses au doux parfum d'un bonheur fugace mais rapicolant et nous ferons de la littérature...

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mardi, 21 juillet 2020

L’heure de faire les comptes est arrivée...

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Editorial du n°54 (été 2020) de la revue Synthèse nationale 

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Tout avait pourtant bien commencé... Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps de cela, au printemps 2017, la France légale traversait une véritable cure de jouvence. Le fringant Macron, premier de la classe, bon élève à l’ENA et fidèle toutou de la finance mondialiste, venait d’être élu président et son parti, fraîchement créé et curieusement intitulé « la République en marche », triomphait aux législatives. Ouf, la démocratie était sauvée... elle venait d’échapper à l’effroyable menace populiste alors incarnée par la « terrible Marine Le Pen ». La bobocratie en sortait rassurée et elle commençait à imaginer un monde parfait dans lequel « tout le monde il est gentil et tout le monde il consomme (sans rechigner) ».

Et « plouf », très vite le temps s’est gâté. L’état de grâce n’aura duré que quelques mois. Les belles illusions se sont transformées en un véritable cauchemar...

En fait, à son corps défendant, Macron s’est retrouvé dans une situation qu’il n’avait pas imaginée lorsqu’il était le candidat joker du Système. Il ne savait pas qu’il allait devoir gérer un paquet de factures à payer... factures que lui ont aimablement laissées ses prédécesseurs qui avaient la vue courte, qu’ils soient de « droite » ou de « gauche ».

Première facture : celle de la France des laissés pour compte du mondialisme...

Dès l’automne 2018, la France profonde, celle que l’on appelle aussi « la France périphérique », c’est–à-dire celle qui travaille tôt le matin, qui paye des impôts de plus en plus lourds et qui subit les conséquences dramatiques du mondialisme, occupe les ronds-points et ébranle le pouvoir en manifestant derrière des drapeaux tricolores, en chantant la Marseillaise, vêtue de gilets jaunes. Panique générale en Macronie, on se voit déjà pendu à des crochets de bouchers. Mais il en faut plus que cela pour faire tomber le Système. La « République gouverne malle mais se défend bien » aiment à rappeler les royalistes. Dans ce cas, elle a excellée : d’abord l’anathème en classant cette révolte dans la catégorie des « jacqueries poujadistes », voire « d’extrême droite », puis l’enfumage, avec le pseudo « grand débat », tentative de récupération avec le larbin de service Mélenchon, et discrédit total en envoyant les Black blocs tout casser. Résultat : en quelques semaines, faute de références politiques réelles, le mouvement des Gilets jaunes s’est évaporé (provisoirement peut-être)...

Deuxième facture : celle de la gestion antérieure des retraites...

Puis, en décembre 2019, de nouveaux problèmes surgissent pour les tenants du pouvoir. Ce coups-là, ce sont les retraites des fonctionnaires qui sont au centre de la révolte et c’est la CGT qui est aux manettes Il faut dire que, depuis quelques années, on avait tendance à oublier l’organisation de Martinez. Le mouvement des Gilets jaunes avait, il faut le reconnaître, relégué au second plan les centrales syndicales. Il était donc temps pour elles de se refaire une crédibilité et la réforme des retraites envisagée tombait à pic pour cela. Bref, de décembre 2019 à février 2020, la France est à nouveau bloquée, les moyens de transport étant paralysés par la grève. Comment sortir de cette impasse ?

Macron sait qu’une crise a vite fait d’en évacuer une autre... nous allons voir comment.

Troisième facture : celle de la mondialisation à outrance...

Dès le début de l’hiver les autorités du monde entier sont informées qu’en Chine se développe une épidémie qui risque d’avoir des conséquences planétaires. Dans un premier temps, le gouvernement français, empêtré dans les histoires de retraites et préoccupé par les déboires de ses candidats aux élections municipales prévues en mars, n’accorde pas beaucoup d’importance à cette information alarmante. Et, fin février, les choses se précipitent, la Covid-19, puisque c’est ainsi qu’on l’appelle, arrive en Europe. Il est temps de se secouer...

Stupéfaction, c’est alors que l’on découvre que la France, à force de faire des économies de bouts de chandelles, est démunie face à ce nouveau danger. Plus de masques, pas assez d’appareils respiratoires dans les hôpitaux, une hiérarchie composée de hauts-fonctionnaires souvent incompétents et vite débordés... Il faut absolument masquer tout cela. Et le plus grave pour le Système, c’est que cette crise sanitaire risque de mettre en exergue les limites du mondialisme adulé et de prouver à nos compatriotes à quel point celui-ci est néfaste.

Avoir voulu, au nom de la globalisation, faire de la Chine la zone industrielle de la planète devait, un jour ou l’autre, engendrer des conséquences dramatiques. Nous y sommes. En étant le premier pays à instaurer un confinement, la Chine arrêtait, de fait, toutes ses productions et en privait ainsi la planète. Autant dire que sans celles-ci, toute l’économie mondiale allait, de toute façon, être impactée. 

La solution : la dramatisation. Mettre le trouillomètre à zéro, imposer un confinement généralisé et noyer tout cela dans de ridicules discours guerriers, accompagnés par un morbide bilan quotidien destiné à tenir le peuple en haleine et lui faire croire, après avoir dit tout et le contraire de tout, que la situation était contrôlée. 

Nous connaissons aujourd’hui le véritable prix à payer de la globalisation pour nos peuples : des milliers de faillites, des millions de chômeurs, sans parler des conséquences sociétales dramatiques auxquelles nous allons être confrontés... La première de celles-ci étant l’accentuation des communautarismes. Il aurait été tellement plus simple et efficace de fermer dès le début nos frontières ou, mieux encore, de ne jamais les ouvrir à n’importe qui ou n’importe quoi. Mais cela, bien évidemment, est aux antipodes de la philosophie mondialiste.

Quatrième facture : celle de l’immigration sauvage...

En laissant faire et dire n’importe quoi dans ce domaine depuis plus de cinquante ans, les pouvoirs successifs ont laissé s’implanter sur notre sol, par idéologie, par désir de profits, par « bons sentiments » ou tout simplement par trouille, des masses venues de la terre entière. Ces populations, en grande partie issues du monde afro-musulman, estiment aujourd’hui qu’elles sont chez elles... chez nous. Elles veulent, et après tout n’est-ce pas logique de leur point de vue, nous imposer leurs coutumes, leur religion et, fait nouveau, leur version de notre histoire nationale. L’affaire du flic de Minneapolis tuant un trafiquant en l’ar-rêtant, certes de manière peu courtoise, a donné un peu partout dans le monde occidental - et en France en particulier - un prétexte aux extrémistes racistes noirs pour tenter de soulever leurs frères de couleur. Et le plus grave, c’est de voir des carpettes blanches reniées se prosterner en guise de repentance face aux exigences de ces extrémistes.

Qu’on le veuille ou non, l’immigration incontrôlée, telle que nous la subissons depuis trop longtemps, devait fatalement avoir comme conséquences l’islamisme et le communautarisme.

Ce n’est pas faute d’avoir sonné le tocsin. Depuis des décennies, les nationalistes et les identitaires n’ont pas cessé de mettre en garde les Français et les Européens. Aujourd’hui, tout se dégrade et Macron, en tant que président, va devoir, là aussi, payer la note. 

Tout n’est pas perdu...

Pour sortir de cette situation peu réjouissante, il n’y a qu’une solution : la rupture totale avec le Système mondialiste et sa maquette locale qu’est l’Europe de Bruxelles. Il faut que les nations de notre continent retrouvent leur liberté et leur fierté.  Et les raisons de ne pas désespérer sont de plus en plus nombreuses. La crise que nous venons de vivre aura eu le mérite de dessiller un grand nombre de nos compatriotes qui commencent à se demander si, sans nier l’épidémie, on ne les a pas me-né en bateau. Le coronavirus leur semblant avoir eu le dos bien large... Les voix dissidentes se multiplient.

Partout en Europe des mouvements nationaux, nationalistes ou identitaires se développent. Même si en France le mouvement national n’est pas structurellement au plus haut de sa forme, le contexte actuel donne à un mouvement de ce type des perspectives inouïes. Alors, ne baissons pas les bras.

À ceux qui, défaitistes impénitents, pensent qu’il n’y a plus rien à faire, je donnerai ici quatre chiffres : Jean-Marie Le Pen à l’élection présidentielle de mai 1974 : 191,000 voix ; l’Eurodroite (PFN) aux européennes de juin 1979 : près de 300,000 voix ; le même Jean-Marie Le Pen à la présidentielle de 2002 (second tour) : 5 525,000 voix et Marine Le Pen, malgré elle, à celle de 2017 (second tour) : 10 638,475 voix. Alors, que l’on arrête de nous dire que « tout est perdu »...      

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samedi, 18 juillet 2020

Quand la mémoire des Peuples balaye « le sens de l’Histoire »

HELIE Roland.jpgRoland Hélie,

directeur de

Synthèse nationale

Nous relations hier sur ce blog la procession rassemblant des milliers de Russes qui s’est déroulée dans les rues de la  ville de Ekaterinbourg, là où il y a 102 ans, le 17 juillet 1918, était exterminée la famille impériale par les communistes cliquez ici.

Outre son côté magnifique, cette manifestation de ferveur populaire doit retenir notre attention pour au moins une autre raison. Elle prouve à elle seule que, malgré le rouleau compresseur soviétique qui a asservi la Russie et ses pays satellites pendant plus de 70 ans, malgré le formatage généralisé des esprits, malgré la propagande intensive du Parti communiste, vecteur de l’idéologie la plus criminelle de tous les temps, malgré les brassages de populations imposés, malgré tout cela... un siècle après le terrible massacre, la Russie est capable d'honorer son Histoire et de renouer avec son identité, ses traditions et, surtout, avec son destin de grande nation libre et souveraine. Evidemment, il convient de rappeler que, depuis maintenant une vingtaine d’années, elle est dirigée par un pouvoir digne de ce nom.

Alors, ne soyons pas en reste. Ce qui s’est passé hier à Ekaterinbourg pourrait très bien, aussi, arriver en France. Et ce ne sont pas les symptômes qui manquent. Une partie de plus en plus grande de nos compatriotes est à la recherche de ses racines. Pour s’en convaincre, il suffit de constater le succès croissant des spectacles historiques qui se déroulent chaque été, depuis des années, un peu partout sur notre sol. Le plus emblématique étant, incontestablement, celui du Puy-du-Fou que nous devons à Philippe de Villiers en Vendée. D’ailleurs, les restrictions qui touchent cette année les vols internationaux ont au moins un avantage, celui de limiter le tourisme bovin qui consiste à envoyer sur des plages sales du monde entier des cohortes d’ahuris qui ne savent même pas dans quel pays ils se font bronzer la pilule. Espérons que ceux-ci en profiteront pour se ressourcer et redécouvrir la beauté et la richesse de notre mère patrie.

Si le peuple russe a triomphé du communisme qui l'oppressait, pourquoi n'en serait-il pas de même pour notre peuple face au mondialisme qui l'assassine ? La première nécessité, si nous voulons reconstruire la France, est de redonner aux Français une conscience ethnique. Il faut en finir avec les clichés importés par les médias aux ordres de la haute-finance cosmopolite. Il faut que les Français retrouvent la France.

Contrairement aux incantations simplistes des marxistes et des libéraux, il n’y a pas de « sens de l’Histoire ». Il n’y a que les destins des peuples et faisons en sorte que le notre, à l’instar de celui du peuple russe, soit tel que nous le souhaitons.

Tel est le sens de notre combat...

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jeudi, 18 juin 2020

La préface de Roland Hélie du Cahier d'Histoire du nationalisme (n°18) consacré à Honoré d'Estienne d'Orves

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En ce printemps 2020, il va beaucoup être question de « la campagne de 1940 ». La France va se souvenir que, quatre-vingts ans auparavant, au terme de « la drôle de guerre », elle a été écrasée par la force mécanique de l’armée allemande et envahie.

Gageons qu’une nouvelle fois, cette période d’effondrement et de sidération, si peu glorieuse pour notre pays, va nous être présentée à travers la grille de lecture idéologique des tenants de la pensée dominante. Une nouvelle fois, leur vision partielle, partiale, et pour tout dire caricaturale de cette partie de notre Histoire va nous être imposée, nous être assénée…

La défaite de mai-juin 1940 et la débâcle qui l’a accompagnée, malgré la défense désespérée de notre armée, étaient inéluctables. Elles n’ont été que l’aboutissement prévisible du Traité de Versailles du 28 juin 1919, de la perte de savoir-faire militaires, des errances et des erreurs d’une politique de défense prisonnière d’options dépassées...

Alors qu’avec l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, en janvier 1933, l’Allemagne retrouve sa pleine souveraineté et monte en puissance, la France de la Troisième République, en proie à une situation économique, financière et politique difficile, enlisée dans ses scandales, ses turpitudes, et minée par le pacifisme, s’enferre dans ses erreurs.

Les conséquences, nous les connaissons. Ce sont ces six semaines désastreuses du printemps de 1940, ces presque cent mille soldats tués, ces deux cent cinquante mille blessés, ces deux millions de prisonniers, ces huit millions de réfugiés désemparés errant sans but sur les routes d’une France abasourdie, d’un pays qui se délite et trouve alors refuge sous les plis de la capote glorieuse du maréchal Philippe Pétain, le « vainqueur de Verdun » en qui il veut voir l’homme du destin qui seul pourra le sauver, le protéger, le redresser…

On dit que dans les périodes troubles se révèlent les hommes de qualité, les caractères bien trempés. En juin 1940, beaucoup de Français eurent à choisir (ou se sentirent obligés de choisir) entre, d’une part, l’obéissance au gouvernement, le respect des clauses de l’armistice, le soutien, voire la participation, à la politique de « Révolution nationale », et, d’autre part, la dissidence, la « désertion », la continuation de la lutte, au côté du Royaume-Uni, pour la libération du territoire... Mais tous, quelle que soit l’option rete-nue, étaient animés par le même amour de la France, par la même volonté de se battre et de se sacrifier pour elle.

Après 1945, une partie des « vainqueurs » issus de la résistance, à commencer par les communistes et leurs compagnons de route, ont imposé une vision manichéenne des événements. D’un côté, les méchants « collabos », forcément de droite, et de l’autre, les gentils « résistants », de gauche bien entendu. Cette présentation simpliste et fallacieuse de l’Histoire est une insulte à l’intelligence car la réalité du moment était autrement plus complexe.

C’est notamment pour rappeler cette complexité que nous avons demandé à Didier Lecerf, historien de formation et militant de la cause nationale, de rédiger ce nouveau numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme consacré à Honoré d’Estienne d’Orves, figure de la résistance issue des milieux monarchistes et catholiques, qui, comme de nombreux autres « droitistes », s’est engagé dans la dissidence au nom de la Patrie, sans pour autant retirer sa confiance au maréchal ni rejeter ceux qui ont choisi de le suivre (parmi lesquels une partie de ses propres amis)…

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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samedi, 28 mars 2020

La crise, elle arrive !

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

ÉDITORIAL DU N°53 (PRINTEMPS 2020)

DE LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE

La crise, voilà des années qu’on en parle, elle finira bien par arriver... « Vous êtes bien pessimistes » me direz-vous. Peut être, mais si c’est le cas, c’est qu’il y a de sérieuses raisons de l’être...

En effet, la question que l’on peut légitimement se poser est « Combien de temps ce Système à la dérive peut-il encore tenir ? » car, d’année en année, de quinquennat en quinquennat, la situation ne cesse de se dégrader. Que ce soit dans le domaine économique, dans le domaine social, dans le do-maine sociétal, dans le domaine identitaire et, bien sûr, dans le domaine po-litique... en fait, dans tous les domaines.

Dans le domaine économique ?

La globalisation voulue par tous les dirigeants de ce monde après la chute du Mur de Berlin en 1989 et l’instauration d’un nouvel ordre reposant es-sentiellement sur le profit atteint aujourd’hui ses limites. Ils ont voulu faire, au détriment des savoir-faire locaux, de la Chine la zone industrielle de la planète. Mais l’irruption de l’épidémie de coronavirus risque fort, en ralen-tissant considérablement la production chinoise, d’impacter l’ensemble de l’économie mondiale qui n’a plus vraiment de solutions de rechange.

Dans quelques mois, lorsque toutes les pièces et tous les produits fabriqués en Chine viendront à manquer, comment fera-t-on ? Bien-sûr on nous par-lera de relocalisations, mais c’était avant qu’il aurait fallu y penser... Le sa-crifice des économies nationales au profit de la mondialisation à outrance était une erreur que seuls les nationalistes ont toujours dénoncée.

Dans le domaine social ?

Le conflit lié aux retraites que nous vivons, pour ne pas dire subissons, depuis des mois devait bien finir par éclater un jour ou l’autre. S’il est vrai que le système en vigueur en France avait un sérieux besoin d’être réformé, force est de reconnaître que les motivations des uns et des autres sont bien éloignées de cette nécessité.

Tout d’abord, voyons le cas de la CGT et des autres syndicats dit « révo-lutionnaires ». Ceux-ci, complètement débordés durant l’ « affaire des Gilets jaunes » se sont retrouvés devant l’impérieuse obligation, s’ils voulaient garder un semblant de crédibilité, de se refaire une santé. La réforme des retraites tombait donc à pic pour cela. D’où leur obstination à paralyser la France grâce à leur implantation dans les transports publics.

Quant au Gouvernement, rassuré après sa prétendue victoire sur les Gilets jaunes qui lui avaient donné bien des sueurs froides, il est persuadé qu’avec le temps il finira bien par l’emporter. En réalité, sa motivation est de dé-fendre les intérêts de ceux qui auront le plus à gagner dans sa réforme, à savoir les fonds de pensions apatrides.

Le vrai problème, c’est qu’à force de réduire la natalité on finit par ne plus avoir de assez de cotisants pour assurer les retraites des anciens. Là aussi, il fallait y penser avant...

Dans le domaine sociétal ?

On se souvient, il y a quelques années, de l’ampleur du soulèvement po-pulaire provoqué par la « loi Taubira » sur le « mariage » homosexuel. Cette loi laissait penser, à juste titre, qu’on allait droit, à terme, vers l’instaura-tion de la GPA et de la PMA. Nous y sommes...

Alors, que les choses soient claires, il n’est pas question pour nous de juger les mœurs de chacun. En revanche, nous condamnons ce qui va à l’encontre de l’ordre naturel. Qu’on le veuille ou non, que cela plaise ou pas, une famille c’est : un père (un homme), une mère (une femme) et des enfants (garçons ou/et filles). Vouloir perturber cette réalité risque d’avoir des con-séquences dramatiques. Mais, lorsque l’on sait que la finalité du Système est de transformer l’être humain en consommateur écervelé totalement dépourvu de racines, de culture et d’identité, on comprend que le Pouvoir n’a que faire des drames que ses lois vont engendrer. De plus, l’émergence récente du concept d’ « intelligence artificielle » ne va rien arranger.

Dans le domaine identitaire ?

La globalisation de l’économie a, par la force des choses, entraîné un grand brassage des populations. En privant l’Afrique de toutes perspectives de développement ; en agitant le miroir aux alouettes d’une Europe regor-geant de richesses et, par conséquent, de subventions faciles ; en privant les peuples de leurs consciences nationales et identitaires et en créant des générations de déracinés aveuglés par les modes de vie idéalisés par les médias, on a jeté les bases d’un monde intenable et suicidaire. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir sonné le tocsin...

Dans le domaine politique ?

Avec la fin des antagonismes idéologiques, les partis politiques se sont, petit à petit, transformés en « sommes de plans de carrières. » On « s’en-gage » dans un parti comme on se fait embaucher par une entreprise. Qu’importe les idées (si « idées » il y a encore) ou les produits, l’essentiel c’est de les vendre aux électeurs. Toutes les cartes sont brouillées et, de toutes façons, tout le monde dit à peu près la même chose. Le macronisme étant devenu, depuis 2017, le réceptacle de toutes les ambitions.

Mais cela aussi a des limites. La première d’entre elles, et sans doute la pire, étant que la classe politique actuelle est totalement coupée du peuple et des réalités auxquels il est quotidiennement confronté. Macron a ainsi été propulsé à l’Élysée sans passer par la case « cantonale partielle » jadis si utile à celui qui voulait faire de la politique et savoir à quoi ressemblait réellement la France.

Incapable de comprendre quoi que ce soit à cela, l’oligarchie se rassure en récitant les poncifs de l’abécédaire de la pensée dominante et en fermant pudiquement les yeux sur les réalités. Et lorsque l’adversité surgit, ils sont totalement décontenancés. L’épisode Griveaux étant la parfaite illustration de l’inconscience crasse de ceux qui sont encore censés diriger la France.

Cet inventaire peu réjouissant pourrait être de nature à définitivement décourager nos compatriotes. Pour ce qui nous concerne, nous autres mili-tants nationalistes et identitaires, il n’en n’est rien. Il y a bien longtemps que nous n’attendons plus rien du Système. Si nous continuons à nous battre, c’est parce que nous savons que  cette crise amènera les peuples à ouvrir les yeux et qu’elle les incitera à reprendre en mains leurs destins. Nombreux sont les symptômes précurseurs de ce réveil et notre tâche, à Synthèse nationale, est de contribuer à préparer ce que seront la France et l’Europe de demain une fois balayés les responsables de la situation catas-trophique dans laquelle nous sommes aujourd’hui. C’est grâce à l’enga-gement de chacun, quelle qu’en soit la forme, que cela sera possible. Alors, ne baissez pas les bras et retrouvons-nous les 10 et 11 octobre prochains aux 14èmes Journées de Synthèse nationale pour un nouveau « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » à Rungis.

Paris, le 2 mars 2020

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dimanche, 15 mars 2020

Municipales : quelques constats...

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Ne nous étendons pas sur les conditions dans lesquelles se sont déroulées ces élections municipales. Contentons-nous ce soir de quelques constats. 

Tout d'abord, et c'est une bonne chose, la plupart des maires sortants nationaux et nationalistes sont réélus ou en positions favorables pour l'être. Cela est dû à la conduite rigoureuse de leurs communes et à l'application, dans la mesure du possible, des principes politiques et sociaux qui nous sont chers.

Ce qui est plus décevant en revanche, ce sont les résultats plutôt moyens et parfois décevants obtenus par les autres candidats du RN. Ceux-ci, malgré leurs qualités personnelles, leurs campagnes courageuses et une situation politique plus que favorable, sont presque partout en recul. Ils payent ainsi l'hasardeuse gestion, tant financière que militante, de leur parti qui a perdu, en une décennie, sa crédibilité d'antan.

Mais ces échecs auront peut-être l'avantage de mettre en lumière pour beaucoup la nécessité d'une remise en question du fonctionnement actuel de notre famille politique. L'avenir le dira...

En attendant, réjouissons-nous de voir de nombreux camarades élus dans leurs petites communes sur des listes indépendantes et souvent apolitiques. Rappelons que c'est la stratégie qui avait été encouragée lors de nos journées "Bleu Blanc Rouge" d'octobre dernier. Félicitons parmi eux nos amis Hugues Bouchu, élu dans son village alsacien, Christophe Devillers, dont la liste obtient 36,70% à Ronchamp (70), Alexandre Simonnot ré-élu conseiller municipal à Taverny dans le Val d'Oise et Valérie Laupies pour son bon score (35,77%) à Tarascon.

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mardi, 25 février 2020

Disparition de Minute : un espace de liberté en moins...

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Nous venons d'apprendre la mise en liquidation de l'hebdomadaire Minute. Un nouvel espace de liberté vient donc de se refermer. Malgrès les efforts louables de son directeur, Jean-Marie Molitor, Minute n'aura pas surmonté les effets des crises successives qui l'ont conduit à sa perte. Dans les années 1970, ce journal, créé au lendemain du bradage de l'Algérie française, était pourtant l'un des titres les plus lus de la presse française.

Près de soixante ans durant, Minute a survécu aux procès, saisies, et autres tentatives de le faire taire. Mais c'est la défection de ses lecteurs qui lui aura été fatale... C'est hélas ce qui menace l'ensemble de la presse non-conformiste. Cette disparition, espérons-le, ouvrira les yeux de ceux qui refusent les diktats du Système mais qui ignorent que toute opposition a un prix. Elle les incitera peut-être ainsi à soutenir les médias, comme Synthèse nationale, qui restent debout. Il en va de notre liberté à tous. 

Notre ami Francis Bergeron vient d'écrire dans le quotidien Présent un magnifique article sur notre confrère disparu. Nous le reproduisons ici, tout y est dit...

Roland Hélie

 

Adieu, mon vieux ‟Minute”

Une décision du tribunal de commerce en date du 29 janvier 2020 nous apprend, sans autres explications, que l’hebdomadaire Minute a été mis en liquidation. 

Ce journal satirique et d’investigation, sorte de Canard enchaîné de droite, a joué un rôle capital, exceptionnel même, dans l’histoire des droites françaises, et dans l’histoire à l’époque gaulliste, et ceci pendant près de 60 ans. 

Quand un confrère de cette importance disparaît, on ne peut s’empêcher de se demander : pourquoi cette disparition ? Et aussi : qu’aurait-il fallu faire pour l’éviter ?

Malgré sa longue existence, malgré le prestige lié à son nom, marque d’une véritable indépendance d’esprit, Minute a connu des hauts et des bas : d’abord de fabuleux tirages, ceci dès son lancement, en 1962, de Gaulle régnant (mais il faut dire que nous étions encore dans l’âge d’or de la presse papier), jusqu’aux années 1980 (250 000 ventes hebdomadaires, essentiellement en kiosque). 


Minute, c’était le vaisseau amiral d’une imposante flotte de journaux de droite. Mais à partir de la fin des années 1980, commencèrent les difficultés. Des difficultés internes, mais aussi celles liées à une montée de l’ostracisme et du sectarisme à son égard.

Minute fut le journal le plus souvent saisi, et le plus condamné de France.


Il a fait face à d’innombrables procès, et ceci jusque dans les années récentes. On ne le condamnait que parce qu’il s’appelait Minute

On se souvient de cette une sur Taubira, avec en légende : « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane », ou encore ce titre sur le mariage homo : « Bientôt ils vont pouvoir s’enfiler… la bague au doigt ». 

Ce n’était pas de très bon goût, et c’est davantage dans le ton de Charlie ou du Canard enchaîné, mais Minute fut condamné, quand Charlie ou Le Canard enchaîné ne l’auraient pas été.

 Le gouvernement demanda même l’interdiction du titre. Mais Minute ne meurt pas de ses procès, semble-t-il.

Minute fut probablement le journal le plus attaqué, le plus agressé, le plus victime de bombes, de toute l’histoire de la presse française : notamment en 1963, en 1971, en 1972, en 1974, en 1982, en 1985... 
L’attentat à la voiture piégée du 1er mai 1974, commis par le terroriste international Carlos, détruisit l’immeuble de Minute, avenue Marceau.

 Mais ses conséquences auraient pu être beaucoup plus terribles. Pourtant Minute ne meurt pas des suites d’attaques de ses locaux ou d’attentats.

Minute ne meurt pas non plus de la crise de la presse papier… puisque Le Canard enchaîné, dont il fut un temps l’exact pendant, se porte bien, lui.

La technique du salami

Non, il meurt d’une progression continue du totalitarisme et de la pensée unique, il meurt d’une montée de la dictature, de ce que Martin Peltier appelle « une révolution douce mais implacable (…) dont le but sera notre mort ». 


Minute meurt de la conspiration du silence, et de cette technique du salami qui fait que l’on bannit les extrêmes, pour complaire à la gauche. 

Mais à rogner les extrêmes, on finit par se retrouver soi-même à la position extrême, interdit à son tour de parole.  Une certaine droite a pris ce pli, celui de la lâcheté, de la dhimmitude aux idées de gauche. 

C’est désormais le destin de LR par exemple, et même de LREM, que d’être rejetés à l’extrême droite, interdits de parole publique, dans certaines villes, dans certaines universités, par ces soi-disant antifas pour qui ils avaient marqué tant d’indulgence.

Au moment de jeter notre pelletée de terre, et quelques roses sur le cercueil de Minute, ayons une pensée pour tous les très grands journalistes qui y ont travaillé, les François Brigneau, Jean Montaldo, Serge de Beketch, Jean Bourdier, ADG, Jacques Tillier (qui faillit être assassiné par Mesrine), Jean-François Devay, Jean Mabire, et aussi pour ses dessinateurs : Pinatel et Jean Mara, d’abord.

La disparition de ce qui fut un très beau titre, un très beau journal, nous rappelle à quel point notre presse est fragile, elle qui n’a, pour seuls défenseurs que ses lecteurs, et pour seuls mécènes ou presque, ses abonnés. 
Et l’on en revient à la question de départ : qu’aurait-il fallu faire pour empêcher cette disparition ? 

Deux ou trois mille abonnés de plus auraient sans doute suffi à sauver le titre… quand plus de 10 638 000 Français (score de Marine Le Pen au second tour des présidentielles) se plaignent en même temps que les médias ne relaient pas les idées patriotes, identitaires, souverainistes dans lesquelles ils se reconnaissent

Francis Bergeron

Article paru dans Présent daté du 19 février 2020

 

La réaction de Jean-François Touzé et du Parti de la France :

De Jean-François Devay à Jean-Marie Molitor, Minute, avec ses grandes signatures, Serge de Beketch, François Brigneau, Jean Bourdier, Roland Gaucher, a, pendant presque soixante ans, accompagné tous nos combats.

Avec sa mise en liquidation judiciaire, la droite nationale perd un de ses titres les plus emblématiques. Même au temps des réseaux sociaux rois, un organe de presse engagé est pourtant un atout majeur de l'action politique.

Souhaitons que la disparition de Minute au terme d'un long déclin, après celle, il y a un peu plus de dix ans de notre cher National Hebdo, soit l'occasion d'une réflexion salutaire de notre camp. Plus que jamais, nous avons besoin d'un grand journal de combat.

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mercredi, 11 décembre 2019

L'éditorial du n°52 de Synthèse nationale

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IL N’EST PAS ENCORE TROP TARD !

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

La formidable réussite de nos 13e journées nationalistes et identitaires, baptisée cette année « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge », prouve, s’il en était encore besoin, le lien fort qui existe entre Synthèse nationale et ses lecteurs. Être passé de une à deux journées était aussi un pari audacieux et l’appel à la mobilisation que nous avions lancé dès le mois de juin a été entendu. Près de 3 000 patriotes ont répondu « présents » et ont assisté à l’une ou l’autre et souvent à toutes les activités que nous proposions au cours de ces deux jours. Vous trouverez à la fin de ce numéro un compte-rendu de cette belle manifestation.

Mais, au-delà du succès, il faut revenir ici sur le sens profond de notre action. Depuis treize ans, Synthèse nationale se fixe comme objectif d’être le pôle de rencontre des forces nationalistes et identitaires. Que ce soit sur son site d’informations quotidien, dans les pages de la revue ou bien lors de nos journées annuelles à Rungis en région parisienne et de nos multiples réunions que nous organisons ici et là à travers la France, notre souci est toujours le même : faire en sorte que les mouvements, partis, associations et maisons d’éditions travaillent dans le même sens et non plus les unes contre les autres. Sans vanité aucune, je dois dire que notre travail n’a pas été inutile... loin s’en faut. Et les Journées des 12 et 13 octobre en sont la preuve flagrante.

Souvenez-vous de l’époque pas si lointaine où les organisations nationales et nationalistes, au mieux, s’ignoraient et, au pire, se méprisaient et parfois même s’entredéchiraient. Ce temps là, à part pour quelques butés obsessionnels qu’il convient de laisser de côté, est en grande partie révolu.

Mais ce travail est loin d’être terminé. Il reste beaucoup à faire. La situation générale de la France d’aujourd’hui n’est plus la même que celle d’il y a treize ans lorsque nous avons créé notre revue et notre organisation. Elle n’a fait qu’empirer et le temps nous est de plus en plus compté. D’année en année l’étau mondialiste se referme et le grand brassage des populations s’amplifie.

Le choix est simple

Les plans machiavéliques de l’oligarchie financière pour dominer le monde se réalisent à grande vitesse... et tout semble leur réussir.

La France, comme d’ailleurs l’ensemble des pays européens, se dilue dans le magma bruxellois ; des pans entiers de notre économie sont sacrifiés, des zones de plus en plus grandes de notre territoire national deviennent les réceptacles de toutes les migrations possibles et imaginables qui se croient dorénavant chez elles chez nous ; les calembredaines de n’importe quelle poupée médiatique style Greta Thunberg deviennent le nouvel évangile devant lequel il est obligatoire de se prosterner ; jamais l’avenir a été aussi incertain et un nombre croissant de nos compatriotes bascule au-dessous du seuil de pauvreté alors qu’une infime minorité s’enrichie de manière effrénée. Bref, dans l’état actuel des choses, tous les clignotants sont au rouge. Soit notre nation et notre civilisation disparaissent, soit nous reprenons en main notre destin...

Ne pas écouter les défaitistes

Les esprits chagrins me diront que « tout est foutu » et « qu’il n’y a plus rien à faire, qu’il est trop tard »...  « Trop » et « tard », les pires mots qui soient et que nous devons bannir nous rappelle à chaque occasion Jean-Marie Le Pen.

En effet, tant que nous serons là et que nous nous battrons, il ne sera pas tout à fait trop tard. Et le drame pour nos ennemis, c’est que nous avons encore de la vitalité en nous. Partout en Europe des signes nous permettent de continuer à espérer. En Pologne, en Italie, en Flandre, en Hongrie en Autriche et en Russie bien sûr... mais aussi maintenant en Allemagne, en Espagne et même au Portugal les symptômes du renouveau national et identitaire se multiplient. Partout, les peuples se remettent à rêver...

Alors la France doit-elle rester en marge de cette véritable révolution européenne qui se prépare ? Nous ne le pensons pas. Nous savons très bien que la situation de la Droite nationale française est loin d’être parfaite mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. On ne sait jamais de quoi demain sera fait... Rien n’est irrémédiable.

Napoléon disait « qu’il n’allait jamais bien loin celui qui sait de quoi demain sera fait » et Dominique Venner nous a enseigné qu’en politique il y a une donnée qu’il ne faut jamais sous-estimer. Cette donnée, c’est justement « l’imprévu... » Alors, faisons en sorte que « l’imprévu » devienne prévisible...

Un espace de liberté pour toutes les forces nationales

Voilà pourquoi le combat que mène Synthèse nationale est plus que jamais d’actualité. Il faut continuer à donner à toutes ces forces éparses qui se battent pour la même cause un espace de retrouvailles. Un espace dans lequel sera engendré le grand mouvement de libération nationale et populaire de demain.

Alors, chers amis lecteurs, ne restez plus les spectateurs désabusés d’un monde qui se délite, soyez les acteurs du mouvement de demain...

Aidez-nous car il n’est pas encore trop tard.  

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lundi, 11 novembre 2019

Trois semaines après le blasphème : la réponse de l'Espagne

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Il y a trois semaines, en déplaçant les restes du Général Franco de la Vallée de Los Caïdos vers un cimetière madrilène (cliquez ici), l'oligarchie socialiste espagnole pensait avoir réglé ses comptes avec l'Histoire... Mauvais calcul.

Hier se déroulaient les élections législatives et le peuple espagnol s'est prononcé. Le parti national Vox qui il y a trois ans faisait moins de 0,5% des voix envoie plus de 50 députés (soit deux fois plus qu'en avril dernier où il avait déjà amorcé sa percée) aux "Cortès" et devient ainsi la 3e force politique du pays. La dynamique qui mènera à la victoire totale est engagée. Ce d'autant plus que le calamiteux Sanchez, chef su gouvernement socialiste, n'a toujours pas de majorité et que l'Espagne devra probablement revoter prochainement.

Bien entendu la profanation de la tombe du Caudillo n'est pas la seule raison de cette victoire des nationalistes. L'immigration massive qui fait des ravages et qui menace l'identité espagnole ajoutée aux velléités séparatistes catalanes ont été déterminantes. Sans oublier la corruption qui touche l'ensemble des partis liés au Système. Certes, Vox n'est peut être pas parfait mais qu'importe, le réveil national et populaire devait bien finir un jour ou l'autre par arriver et il en est l'incarnation et c'est tant mieux... 

Deux semaines après les élections en Allemagne et en Italie, nous assistons à Madrid à une nouvelle victoire des forces nationales et identitaires européennes. Partout les peuples s'apprêtent à reprendre en main leurs destins. L'Europe cosmopolite que veulent nous imposer les tenants des pouvoirs mondialistes commence à vaciller... aidons-là à s'écrouler.

Roland Hélie

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mardi, 28 mai 2019

« La vie commence toujours demain... »

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Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

L'Europe a parlé et elle a plutôt bien parlé. Les résultats des élections européennes du 26 mai sont sans équivoque, partout sur notre continent la prise de conscience identitaire pour laquelle nous militons devient une réalité. Sous des formes différentes certes, mais avec un objectif commun, celui de sauver nos nations et notre civilisation, les partis que l’on dit « populistes » font une percée historique. Le combat que nous menons depuis des décennies finit par être entendu tant au niveau national qu’au niveau européen.

Nous l’avons répété à maintes reprises : tant que les peuples européens ne prendront pas conscience au niveau continental des dangers qui menacent leur existence, rien ne sera vraiment possible. Or, ce à quoi on assiste aujourd’hui, c’est justement aux prémices du réveil européen. En 1984, le Front national avait introduit l’immigration incontrôlée dans les débats bruxellois mais il était bien le seul ou presque. Depuis, malgré quelques feux de paille ici ou là, les choses n’avaient pas vraiment changé. Au Parlement européen, les partis nationalistes, parfois pour des raisons historiques ou par crainte (ce qui est un comble) de heurter le « politiquement correct », étaient divisés et leur impact restait donc réduit. Mais cela, espérons-le, c’était avant...

Le cas de la France

Aujourd’hui, dans pratiquement tous les pays membres de l’Union, des forces nouvelles ont émergé et nous ne pouvons que nous en féliciter. Tablons que la raison l’emportera et que celles-ci sauront (dans un esprit de synthèse) travailler ensemble. Contre les diktats politico-économiques de la Finance et face aux flux migratoires, il en va de l’avenir de la civilisation européenne...

Autre constat qu’il faut faire suite à cette élection européenne, ce sont les résultats obtenus par les patriotes en France. Certes, le Rassemblement national arrive en tête mais son score est en deçà des espérances de beaucoup vue la situation dramatique dans laquelle est plongé notre pays. Malgré les difficultés du gouvernement et la crise des Gilets jaunes, ce score est sensiblement le même que celui obtenu par le Front national lors de la précédente consultation de ce type en 2014. Mais, ce qui est intéressant, c’est que celui-ci (tout de même honorable) a été réalisé par un jeune de 23 ans, inconnu jusque là. Marine Le Pen, candidate inamovible depuis son accession à la présidence du FN en 2011, a en effet laissé, par nécessité semble-t-il, la tête de liste à Jordan Bardella et cela, visiblement, n’a pas été un frein pour le Rassemblement national. Bien au contraire, Bardella a égalisé sa présidente et son talent personnel qui est indéniable n’y est certainement pas pour rien. L’émergence de Jordan Bardella donnera-t-elle un élan nouveau au courant national ? L’avenir le dira...

Et le RN n’était pas le seul sur le créneau national et souverainiste. Il y avait bien-sûr l’inévitable Dupont-Aignan qui, en bon gaulliste qu’il prétend être, s’est signalé par une succession de reniements. Il y avait Asselineau et Philippot qui voient en l’Allemagne l’ennemi de toujours et qui s’accrochent désespérément à « la France seule ». Il y avait Renaud Camus qui s’est avéré bien décevant et il y avait aussi, pourquoi pas, une liste royaliste. Mais toutes ces initiatives qui regroupaient des gens certainement sincères n’avaient pas, à proprement parler, de véritables créneaux.

Là où il y a une volonté, il y a un chemin

En revanche, ce qui a retenu notre attention, c’est la présence de la Liste de la Reconquête présentée par La Dissidence française de Vincent Vauclin. Pour être tout a fait honnête, je dois reconnaître mon scepticisme lorsque Vincent, l’hiver dernier, me fit part de son ambition de monter une liste pour que les nationalistes révolutionnaires se fassent entendre lors de cette élection. Présenter une liste, pour une petite organisation comme la sienne, me semblait être un projet bien audacieux. Mais, force est de reconnaître qu’il avait raison puisqu’il a gagné son pari et que, même si son score est modeste (sans bulletin de vote et sans profession de foi, il était difficile qu’il en soit autrement), la DF a réalisé un bon « coup de pub » à moindre frais. Vauclin a aussi prouvé qu’avec une petite structure militante homogène et combative comme la sienne, il est possible de réaliser « l’impossible », ce qui est à son honneur. Comme quoi, là où il y a une volonté, il y a un chemin. Il faudra désormais compter avec lui...

La « macronie » est toujours debout

L’autre leçon que nous retiendrons, c’est que la « macronie » ne s’en tire pas si mal que cela. Et c’est ce qui est le plus inquiétant. Bien-sûr, le pouvoir n’a pas lésiné sur les moyens (et il en a beaucoup) car ce n’était pas gagné d’avance pour lui. Malgré son bilan désastreux, malgré sa soumission aux dogmes mondialistes, malgré la répulsion qu’inspirait sa candidate, la République en marche a réussit à limiter les dégâts. En se positionnant comme la seule alternative au « populisme », LREM a atomisé ses concurrents potentiels et elle a définit le cadre de la prochaine élection présidentielle. Le rêve de Macron étant de se retrouver à nouveau face à... Marine Le Pen qui, consciente des limites de la « victoire » du Rassemblement national, s’est subitement abstenue d’exiger la démission du président de la République. Mais, Macron devrait le savoir, en politique on ne sait jamais de quoi demain sera fait...

Et maintenant ?

Alors maintenant, me direz-vous, en ce qui nous concerne nous autres nationalistes et identitaires, que faut-il faire ? « La vie commence toujours demain » dit souvent avec malice Jean-Marie Le Pen. Nous devons donc continuer et amplifier notre combat afin que ce « demain » soit celui que nous espérons. Nous n’avons plus vraiment le temps de faire les fines bouches. Chaque année, des pans entiers de nos industries sont bradés aux multinationales apatrides. Chaque année, des centaines de milliers de migrants viennent s’agglutiner sur notre continent, victimes qu’ils sont de l’illusion d’un avenir meilleur auquel ils n’accéderont jamais. Ainsi est le monde que veulent nous imposer les mondialistes, qu’ils soient libéraux ou sociaux-démocrates...

Le combat que nous menons est un combat vital pour nos peuples européens. C’est un combat que nous n’avons pas le droit de perdre. Ce n’est certainement pas au moment où l’Europe se montre de plus en plus réceptive à nos idées que nous allons renoncer à nous battre. Voilà pourquoi nous vous fixons à tous rendez-vous le 13 octobre prochain à la treizième journée de Synthèse nationale à Rungis afin de préparer ensemble les nouvelles offensives qui nous mèneront à la victoire finale.    

Editorial du n°51 de Synthèse nationale qui sortira en début de semaine prochaine.    

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lundi, 29 avril 2019

Espagne : l'espoir est de retour

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Forum SI cliquez ici

Après les élections générales espagnoles du 28, qui voient l’extrême droite enfin de retour au Parlement avec les 24 sièges de Vox, la première réaction s’exprime par une brève formule : « ¡arriba España! »

Ceci dit, il convient de se garder de tout triomphalisme excessif. Tel est le sens du communiqué, traduit de l’italien par ForumSi, mis en ligne par Gabriele Adinolfi, le 28 avril dans la nuit :

« Résultats en Espagne.

Vox, avec 10,2 %, obtient 24 sièges.

Les socialistes et Podemos obtiennent la majorité relative et, pour gouverner, doivent s’entendre avec les séparatistes basques et catalans.

L’avancée des populistes espagnols a, par conséquent, un sens en soi, mais n’a pas d’incidence sur un cadre général qui a empiré.

Ceci indépendamment de considérations sur la direction ultralibérale de Vox, qui laisse perplexe, mais qui, en l’état actuel, n’est qu’un élément secondaire.

En somme, le Système tient, s'il ne se renforce pas, même là où les scénarios politiques contraignent les partis de gouvernement à se remettre lentement à évoluer et la déception populaire s’exprime avec des chiffres significatifs. »

En résumé, le séparatisme catalan et la politique immigrationniste débile du PSOE ont provoqué l’exaspération de l’électorat et remis l’extrême droite espagnole en selle. Que celle-ci, comme nombre de mouvements populistes, soit, en partie dotée d’une direction « ultralibérale » est évidemment un facteur de perplexité, comme l’écrit Adinolfi. Cela étant, certains dirigeants de Vox ont quand même une facilité à tendre le bras qui laisse penser que, sous le verni libéral, des tendances plus profondes peuvent se manifester, si l’occasion s’en présente. On verra bien. En attendant, ne boudons pas notre plaisir : l’émergence de Vox est un élément de forte perturbation du Système qui va dans le bon sens. Souhaitons qu’il soit exploité comme il convient…

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NDLR SN : Forum SI a bien raison : "ne boudons pas notre plaisir". Depuis le regretté Blas Pinar (président de Fuerza Nueva, décédé en 2014), à la fin des années 1970 et au début des années 1980, la droite nationale espagnole était complètement absente aux Cortes.

Il faut savoir que celle-ci, depuis 40 ans, subissait une escroquerie un peu comparable à ce que fut le gaullisme en France à la même époque. En effet, tout reposait sur une ambiguïté. En 1976, lorsque eurent lieux les premières élections "démocratiques", fut créé à l'initiative d'un ancien ministre du Général Franco, Manuel Fraga Iribarne, un mouvement sensé incarner la continuité. Il s'agissait de l'Alliance populaire. Celle-ci se transforma au début des années 1990, après le retrait de son fondateur, en "Parti populaire". Ce changement de nom coïncida avec un changement d'orientations politique et idéologique puisque le PP devint très vite un parti libéral-conservateur comparable à ce qu'était le RPR en France. Mais, en douce, le Parti populaire continuait à s'accaparer les voix nationales en jouant sur ses racines post franquistes... tout en appliquant une politique de soumission aux désidératas de la finance mondialiste. Mis à part quelques organisations lucides et courageuses comme la Phalange (bien que divisée), tout le monde semblait se satisfaire de cette situation peu reluisante. L'émergence de VOX marque probablement la fin de cette OPA douteuse... 

Ce qui est hallucinant depuis ce matin, c'est d'entendre les commentaires fielleux de certains journalistes français qui, en serviles chiens de garde du Système qu'ils sont, s'évertuent à diminuer la victoire des nationalistes espagnols. Pourtant, partis de rien, insultés à longueur de journées par les médias "bien-pensants", culpabilisés pour un passé dont ils n'ont pourtant pas à rougir, les nationalistes de VOX débarquent de manière spectaculaire sur la scène politique ibérique. Que cela plaise ou non aux plumitifs aux ordres, il en est ainsi.

L'Espagne était, jusqu'à ces derniers mois, restée en dehors du vaste mouvement de renaissance nationale et identitaire qui s'apprête à libérer l'Europe du joug des mondialistes. Aujourd'hui, ce vide est comblé... et nous ne pouvons que nous en réjouir.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

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Il reste quelques exemplaires de ce n°47 de Synthèse nationale consacré à la crise espagnole de 2017 cliquez ici

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mercredi, 24 avril 2019

Nathalie Loiseau serait amnésique. C'est plutôt inquiétant pour son avenir...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Mais non Nathalie, il n'y a aucune honte à avoir été candidate de l'Union des étudiants de droite lorsque tu sévissais à Science-Po*. En revanche, ce qui est honteux c'est de vouloir faire croire que tu ignorais la nature de ton engagement d'alors.

Pourtant, "Union des étudiants des droites", c'était difficile d'être plus claire... De l'UNI au GUD, en passant par quelques militants de l'œuvre française, tout ce que la vénérable école comptait d'anti-communistes et de nationalistes se retrouvait dans ce syndicat. Alors, toi qui était en quatrième année, tu ne savais donc pas de ce dont il s'agissait ? Laisse-nous rire aux éclats.

Il est vrai qu'à cette époque, pour contrer l'omniprésence des gauchistes de toutes obédiences dans l'Université, les nationalistes n'hésitèrent pas, parfois, à ruser. Il y eu ainsi une Fédération des étudiants de Picardie, une Union des étudiants d'Alsace, un Renouveau étudiant à Bordeaux... des appellations imaginatives qui pouvaient, admettons-le, amener l'étudiant moyen à s'interroger sur le positionnement politique de ces syndicats locaux. Mais, avec l'"Union des étudiants des droites"... il ne pouvait pas y avoir de tromperie sur la marchandise.

Ton attitude face aux "révélations" de Mediapart est vraiment déplorable. De deux choses l'une, soit tu es idiote et inculte, ce que nous n'osons pas imaginer ; soit le milieu que tu fréquentes maintenant, LREM en l'occurrence, est tellement sectaire et fanatique que tu ne trouves rien de mieux que d'invoquer ta crédulité de jeune fille effarouchée pour te défendre. Ce n'est pas très courageux...

Et le plus grave, c'est que maintenant tu voudrais t'imposer comme le rempart face à "l'extreme droite". Décidément, tu n'arrêtes pas de nous faire rigoler, Nathalie. Une chose est sûre, c'est que si tu as fréquenté les nationalistes dans ta jeunesse, tu n'as rien retenu de l'éthique qui anime leur idéal. Le reniement est l'apanage des poltrons démocrates, pas celui des "fachos".

Depuis le début de la Ve République, nombre d'élus, voire de ministres, firent leurs premières classes dans la mouvance nationaliste. Face à l'adversité, reconnaissons-le, peu renièrent leurs engagements d'antan (après tout, on a le droit de changer d'idées) et, parmi eux, certains firent même de brillantes carrières. Néanmoins, quelques uns se crurent obligés, lorsqu'ils se virent débusqués par les petits flics de la pensée dominante, de cracher sur leur passé. Ces méprisables personnages sont vite tombés dans les oubliettes de l'Histoire... et c'est sans doute mieux ainsi.

Nathalie, avec ta liste LREM, tu as la prétention de défendre les intérêts de la France dans l'Union européenne. Permet-nous de te dire que, vue ton attitude aujourd'hui, on a de bonnes raisons d'être inquiets pour demain... Mais, rassure-toi, que tu ai été membre de l'UED ou non, cela n'a pas vraiment d'importance car nous n'avions aucunement l'intention de voter pour toi...

* Si je te tutoie dans cet article, c'est parce que dans la mouvance nationaliste, hier comme aujourd'hui, tout le monde se tutoie. Ainsi, tu vois bien que nous ne sommes pas rancuniers.

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jeudi, 21 février 2019

Macron aux ordres du Crif ?

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Macron, fidèle à la tradition présidentielle, vient de se prosterner devant les exigences du CRIF (un "conseil" qui ne représente qu'une part infime de la communauté juive de France, rappelons-le au passage) en annonçant qu'il allait sévir contre les méchants nazis qui tagueraient les cimetières (gestes effectivement d'une débilité profonde mais qui, curieusement, arrivent toujours à point nommé...) et contre le Bastion social qui, lui, et c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas vraiment vocation à se livrer à ce genre d'âneries.

A chaque fois que les choses vont mal pour le pouvoir en place, comme c'est le cas en ce moment avec les Gilets jaunes (lire notre numéro spécial, cliquez ici), la seule solution qu'il trouve, c'est la dissolution des mouvements présentés comme étant "d'extrême droite". On se souvient qu'en 2013, alors qu'il était confronté à l'immense mobilisation populaire contre la loi Taubira de triste mémoire, le gouvernement socialiste de l'époque avait arbitrairement, suite à une provocation gauchiste, dissout le mouvement Troisième voie, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires et l'Œuvre française (*). Fait "amusant" : le ministre socialiste de l'Intérieur d'alors était un certain Manuel Valls qui, aujourd'hui reconverti en unioniste catalan, cherche maintenant à participer aux manifs nationalistes à Madrid... Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien.

Revenons à Macron et à ses velléités de dissoudre le Bastion social. Cette dissolution prouverait non seulement la volonté liberticide du Pouvoir mais, aussi, sa soumission devant un lobby quel qu'il soit. Ce qui est plus grave encore. Plus grave en tout cas que les gesticulations autour de "l'affaire Benalla"... Dans un Etat bien fait, le pouvoir ne doit dépendre que de la volonté du Peuple français... Visiblement, avec Macron, on en est loin...

En fait, le Système est vraiment au bord de l'épuisement total. Quelques coups encore et il sera à bas. Et ce ne sont pas ses chiens de garde (flics serviles, journalistes aux ordres, antifas stipendiés, mélenchono-marxistes indécrottables...) qui le sauveront. Voilà pourquoi, face à ce Système moribond, les nationalistes et les identitaires doivent s'imposer comme étant l'alternative salvatrice. Et, dès à présent, il faut faire bloc face à la répression. Nous devons manifester notre solidarité avec le Bastion social. Aujourd'hui, c'est lui qui est visé, demain ce sera qui ? Avec ou sans dissolutions, plus que jamais, le combat doit s'intensifier.

(*) C'est une constance : déjà, en octobre 1980, au moment de "l'affaire Copernic", les nationaux avaient été livrés en pâture comme étant les coupables évidents de la série d'attentats qui s'était alors déroulée. Finalement le seul auteur d'un attentat qui a été arrêté fut un fripier de la rue d'Aboukir (dans le quartier du Sentier à Paris) qui avait mis le feu à sa boutique pour escroquer son assureur... Dans ce genre de situation, la seule question qu'il conviendrait de se poser pour les enquêteurs est : "Mais à qui donc profite le crime ?"

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mardi, 05 février 2019

Au-delà de la révolte contre le fiscalisme :LA NÉCESSAIRE RÉVOLUTION IDENTITAIRE

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Editorial du n°50 de la revue Synthèse nationale 

Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Chaque samedi depuis le 17 novembre, date de la première mobilisation nationale des Gilets jaunes, c’est la même rengaine : le ministre de l’Intérieur Castaner tente piteusement de mettre sur le dos de "l'ultra droite" les scènes de violences qui émaillent les manifestations à Paris et en pro­vince. Il s'agit là d'une véritable imposture.

La tarte à la crème du "complot d'extrême droite", tant de fois servie par les cé­nacles de paranos qui depuis des décennies servent de "gouvernements" à la France et relayée par la presse aux ordres, était la recette parfaite pour tenter de marginaliser les opposants au Système. Mais celle-ci ne fait plus l’effet es­compté. Castaner a beau essayer de la remettre sur la table, plus personne n'est dupe.

Le 24 novembre, sur les 140 interpelés, n'en déplaise au pouvoir chancelant, au­cun n'était fiché "extrême droite". Samedi 1er décembre, ceux qui ont saccagé en toute impunité et devant les caméras de télévision l'Arc de Triomphe ou brûlé des voitures dans Paris n'étaient pas des nationalistes. C'était, d'une part, les supplé­tifs d'ultra gauche du ministère de l'Intérieur envoyés par Castaner et sa clique pour discréditer le soulèvement populaire et, d'autre part, les bandes eth­niques venues en découdre et, éventuellement, "faire leurs provisions" à moindre frais à quelques semaines des fêtes de fin d’année. Assez de men­songes, le jour approche où les manipulateurs de l’information devront enfin rendre des comptes.

L'extrême gauche mélanchoniste et son excroissance intitulée "antifa" ne sont que les petits domestiques serviles du Parti de la Finance mondialisée incarné par Macron, Castaner et consort... Ils sont là pour exécuter les basses œuvres que leur commandent leurs maîtres. Rien de tel qu'un gauchiste internationaliste pour servir les intérêts d'un financier mondialiste. Cette mascarade a assez du­rée...

Seul le gouvernement porte la responsabilité des événements : 

  • En conduisant le peuple français à la précarité en multipliant les taxes et les vexations, il a suscité la juste et saine colère des Gilets jaunes. Et lorsque l'on tabasse son peuple, il ne faut pas s'étonner que celui-ci réagisse parfois de ma­nière violente. Cela, Macron ne l'a visiblement pas appris à l'école (fut-elle de la ré­publique)...
  • En ayant laissé se développer une immigration incontrôlée engendrant dans les banlieues des bandes de racailles semi-sauvages qui font régner la terreur et qui sont complètement dépourvues de toute éducation, il ne faut pas s'étonner que celles-ci viennent, « au mieux » saccager les villes et piller les magasins et au pire, comme ce fut le cas à Strasbourg, massacrer des passants au hasard... 
  • En envoyant ses sbires gauchistes provoquer des débordements, le pouvoir joue aux apprentis sorciers... Avec de telles sottises, il ne faut pas s'étonner si l'on se retrouve dans une situation qualifiée "d'insurrectionnelle".

Et les nationalistes dans tout cela ?

Conscients de leur rôle d'aiguilleurs du peuple, les nationalistes sont bien-sûr présents, à Paris comme sur les ronds-points en province, pour expliquer au Gi­lets jaunes que, au-delà de leur légitime révolte, c'est une véritable révolution qu'il faut préparer. Une révolution nationale, sociale, populaire et identitaire... Macron est en train de brader la France. La course contre la montre est engagée. Dernier exemple : le gouvernement vient, en toute discré­tion (à croire que les émeutes tombent à pic pour faire passer la pilule), de ratifier, les 10 et 11 décembre derniers à Marrakech le pacte de l'ONU sur les migrants qui légitime une immigration encore plus massive vers l'Europe.

Synthèse nationale a publié un tract pour expliquer aux manifestants le soutien que les nationalistes apportent à leur action. L'accueil enthousiaste que nous ont réservé les Gilets jaunes montre que ceux-ci commencent à prendre conscience du véritable combat qu'il faut mener. Nous n'en sommes plus au stade des négociations ou des compromis. Le Système est au bout du rouleau. Il n'y a plus rien à attendre. Il faut une véritable rupture avec les dogmes qui sont ceux des politicards, de gauche comme "de droite", qui se partagent depuis trop long­temps le pouvoir. Il faut que notre pays retrouve son indépendance vis à vis des conglomérats multinationaux, il faut une politique au service de la France et des Français d'abord.   

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dimanche, 03 février 2019

SERVIR ET SERVITEURS.

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Serge Ayoub

Il y a quelques jours Sébastien s’est fait incarcérer pour graffiti. En France, aujourd’hui, certains peuvent aller en prison pour un tag.

Qu’il soit coupable ou non, je ne veux même pas en discuter. J’ai une formation en droit, je balaie les accusations sans preuve, sans témoin, sans flagrant délit et sans aveux. Je ne veux pas vous raconter pourquoi un homme est tombé, je veux vous dire comment il est debout.

Sébastien a toujours su ce que servir veut dire. Cette notion lui a été enseigné à la dure dans un des corps les plus prestigieux de l’armée française, la Légion étrangère. On ne rejoint plus, depuis longtemps, le 2REP par accident mais par conviction. Cette qualité morale, la plus haute, d’accepter le sacrifice de sa vie pour l’honneur et l’intérêt de la nation lui est chevillée au corps surement par l’éducation, la tradition familiale, elle ne se biffe pas d’un jet d’encre. Surtout que Sébastien est récidiviste d’amour de sa patrie. Depuis son congé de l’armée il est de tous les tractages, de toutes les manifestations patriotiques. Après le service, il veut servir encore. C’est son droit, il pense qu’il se doit.

Et ce jour de décembre place de l’Étoile, il était sous l’Arc de triomphe, face aux casseurs, rempart de son corps pour défendre la flamme du soldat inconnu. Plus qu’un devoir, pour lui c’était une évidence. C’est ce qu’il a expliqué avec véhémence à la police puis le jour de l’audience devant les juges. Un soldat, un légionnaire, un Français ça ne souille pas le monument le plus sacré de son pays. Il a répété cette vérité en serrant dans ses mains son béret vert comme unique témoin, comme seule preuve, de son respect de la mémoire de ceux qui donnent leurs vies pour la liberté des leurs. Il espérait, vue ses états de service, au nom de son engagement, ne pas être traité comme un délinquant multirécidiviste, de ne pas être perçu comme un nuisible que l’on enferme pour le séparer du monde. Il attendait simplement qu’on le croit.

Mais la langue française est capricieuse et l’on a pas la même définition de servir que l’on soit au front ou dans un bureau. La justice pour servir son gouvernement à défaut du coupable se contente d’un coupable et celui-ci est idéal. Il a toutes les tares pour ces magistrats adeptes du « mur des cons », il aime son pays. Pour cette petite caste de procureurs, servir ou avoir servi la France est une circonstance aggravante. Alors on l’accable, il aurait la rage, il serait nazi. La bête est armée, tout est bon pour l’achever. De vieux fusils de chasse et un coutelas feront office d’arsenal. Quelle importance que l’on soit dans le Doubs, que la région entière chasse et qu’il vive en famille. Ce n’est d’ailleurs même pas un motif de sa détention préventive. Le portrait robot est envoyé aux médias, serviteurs du système, qui le relaient avec zèle d’agences en rédactions avant de le publier.

Voilà la sinistre affaire du graffiti de l’Arc de triomphe, je la conclurai d’une phrase sans appel, la sienne. Lorsque je l’ai eu au téléphone et que je lui demandai si c’était lui, il m’a répondu laconiquement : « Ta question est une insulte ». Il a raison, je l’ai cru et je le crois.

Ce texte de Serge Ayoub est publié dans le numéro hors-série de Synthèse nationale qui sortira dans les jours qui viennent cliquez ici

22:15 Publié dans Editoriaux, Gilets Jaunes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 28 janvier 2019

Manif des "foulards rouges" : L'ECHEC

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Pour tenter de sauver la face, le pouvoir avait placé tous ses espoirs sur une pseudo mobilisation de ses supos intitulés pour la farce : les "foulards rouges". Avec un tel nom, on se croirait presque dans l'URSS ou dans la RDA des années 1970...

Mais n'est pas De Gaulle en mai 68, ni Jacques Foccard, qui veut. Macron et Castaner l'ont appris à leur dépend dimanche après-midi. Le sursaut tant espéré n'était pas, loin s'en faut et malgré les mensonges de la presse aux ordres, au rendez-vous. Un vrai flop...

Ce triste conglomérat, rassemblant péniblement les différents ingrédients de la "macronnerie", a eu du mal à faire illusion face aux formidables mobilisations populaires des Gilets jaunes de ces dernières semaines. Les apprentis-sorciers de l'Elysée devront revoir leur copie.

En attendant, c'est bel et bien la chute totale du Système libéral-mondialiste qu'il faut préparer. L'instauration d'un Etat national et identitaire digne de ce nom est une priorité absolue si on ne veut pas voir notre pays broyé par la volonté des tenants du pouvoir d'imposer leur monde globalisé.

Pour faire prendre conscience de tout cela à notre peuple, et en particulier aux Gilets jaunes qui incarnent actuellement sa volonté de résister, Synthèse nationale publie dans les jours qui viennent un numéro hors-série. Nous ne pouvons que vous inviter à vous en procurer des exemplaires et à les diffuser autour de vous.

S.N.

Synthèse nationale (Hors-série n°6, 120 pages,  l'exemplaire : 15 € (+ 5 € de port)

Par 5 : 50 € (port offert), par 10 : 80 € (port offert)

Sortie, le 6 février 2019

Dans ce n°, vous retrouverez des articles de Emmanuel Albach, Serge Ayoub, Franck Buleux, Charles-Henri d’Elloy, Alain Escada, Georges Feltin-Tracol, Roland Hélie, Pieter Kerstens, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Vincent Vauclin, de nombreux Gilets jaunes et de bien d’autres encore...

Le commander en ligne : cliquez là

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lundi, 21 janvier 2019

En finir avec les bandes armées de la finance :

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Depuis le début de ce que l'on appelle "la révolte des Gilets jaunes", multiples opérations ont été entreprises par le Pouvoir pour neutraliser celle-ci. Entre autres, l'infiltration dans les cortèges de supplétifs intitulés "antifas" un jour, "Black bloc" un autre. A chaque manifestation, c'est la même chose : des bandes opérant en toute impunité, voire avec la complicité de la police aux ordres, cherchent à imposer leurs slogans sortis d'un autre siècle et tabassent ceux qui ne les reprennent pas à l'unisson. Vieille méthode communiste qui avait fait ses preuves jadis au-delà du Rideau de fer...

Heureusement, les Gilets jaunes ne sont pas tous dupes et, de plus en plus souvent, ils commencent à exclurent de leurs cortèges ces individus à la dangerosité avérée à la tête desquels on retrouve un dénommé Saturnin Bernanos (ou quelque chose comme cela). Ce sont eux qui ont agressé samedi dernier un journaliste indépendant qui faisait honnêtement son travail cliquez là.

Il est temps d'en finir avec cette délinquance stipendiée qui sert les intérêts des tenants de la finance globalisée et attisée par les opposants d'opérettes style Mélenchon. Dans un Etat national digne de ce nom, il faudra mettre hors la loi ces bandes armées ainsi que l'idéologie morbide qu'elles véhiculent.

En attendant, la vigilance et la mobilisation s'imposent. Le Système est aux abois, aidons-le à sombrer... 

S.N.

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lundi, 07 janvier 2019

Niort : Houellebecq a perdu une occasion de fermer son bec

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Il nous avait parfois habitués à des réflexions plus pertinentes ce Houellebecq. Son côté déganté avait même quelque chose de séduisant. Mais patatras, tout s'effondre... l'attribution de la Légion d'honneur fait tomber les mythes et Houellebecq se retrouve dans le même sac que n'importe quel politicard avide de breloques ou n'importe quel lèche-bottes du Système.

Mais, plus grave encore, il se croit obligé dans son dernier livre, Sérotonine, de dénigrer la ville de Niort... en la qualifiant de "ville laide". Quelle déchéance ! On peut sans doute reprocher bien des choses à la préfecture des Deux-Sèvres, en particulier d'être restée soumise des décennies durant à un clan socialiste dogmatique qui ne l'a certes pas arrangée, mais le jugement de Houellebecq est pour le moins arbitraire.

La ville de Niort, aujourd'hui libérée de la camarilla socialo-communiste et qui a l'honneur d'avoir parmi ses édiles notre ami Jean-Romé Charbonneau, est loin d'être aussi laide que l'auteur des Particules élémentaires le prétend. Pour s'en convaincre, il suffit de grimper en haut du Donjon et de la contempler à ses pieds. Mais je doute que Houellebecq se soit donné cette peine. Au juste... a-t-il d'ailleurs mis une fois les pieds à Niort ?

Roland Hélie (natif de Niort)

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vendredi, 28 décembre 2018

IL NE RESTE PLUS QUE QUELQUES JOURS : si vous en avez assez de financer l'immigration avec vos impôts, il y a une solution...

... aidez Synthèse nationale en faisant un don défiscalisé pour défendre vos idées !

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Chers Amis,

Depuis sa création, il y a maintenant 12 ans, Syn­thèse nationale occupe une place prépondérante au sein de la droite natio­nale, so­ciale, populaire et identi­taire. En effet, que ce soit dans la revue, à travers nos différentes publications ou lors de nos réunions (en particulier les Journées natio­nales et identitaires du mois d’octobre), nous avons toujours rassemblé, dans un souci d’efficacité, l’essentiel des compo­santes de notre famille.

Dans le contexte qui est ce­lui que nous vivons actuelle­ment, une telle démarche trouve évidemment tout son sens. Au moment où une partie grandissante de notre peuple semble se réveiller, ce dont nous n’allons pas nous plaindre, il est du de­voir des forces nationalistes, au premier rang desquelles Synthèse nationale, de l’aiguiller.
  
Nous l’avons rappelé à maintes reprises, le choix est simple. Soit on accepte le diktat de l’hyperclasse poli­tico-affairiste dominante, relayée par les mé­dias aux ordres, de dis­soudre notre nation et notre civilisation dans un vaste conglomérat aux dimen­sions planétaires, soit, comme c’est notre cas, on le refuse... Or, pour inver­ser les choses, il faut une prise de conscience popu­laire. Pour faire la révolu­tion, il faut une volonté révo­lutionnaire...

Dans notre pays que l’on prétendait aseptisé, les pre­miers symptômes de la ré­volte apparaissent. Il y a quelques années, c’était avec la Manif pour tous ; aujourd’hui, ce sont les Gi­lets jaunes qui mobilisent. Qu’importe les motivations momentanées des uns et des autres, ce qui est impor­tant, c’est que nos compa­triotes réalisent enfin qu’ils ne sont plus maitres de leur destin et que notre commu­nauté nationale et ethnique est en train de dis­paraitre. Pour nous, qui de­puis si long­temps sonnons le toc­sin, c’est la preuve que notre combat n’a pas été inutile. Mais il reste encore beau­coup à faire...

Voilà pourquoi, au nom de toute l’équipe, je m’adresse à vous tous qui êtes attachés à notre liberté et à notre identité et qui, à plusieurs reprises et sous différentes formes, avez ma­nifesté votre soutien à Syn­thèse nationale ces der­nières années. Vous avez pu apprécier, ne serait-ce qu’en consultant notre site quoti­diennement actualisé, le suivit et le développement de notre action. Cependant, tout cela à un prix.

Certes, le nombre des lecteurs et abon­nés à nos revues (Synthèse nationale, les Cahiers d’histoire du nationalisme et Confrontation), les ventes des Bouquins de Synthèse, les adhésions à l’association des Amis et la fréquentation de nos réunions augmentent en permanence mais les rentrées ne suffisent pas pour équilibrer notre budget annuel. Même si, par la force des choses, nous avons appris à faire 1 euro avec 80 centimes... C’est toujours grâce à la générosité et au dévouement d’un tout petit nombre que nous franchis­sons cette douloureuse épreuve. 

Synthèse nationale a donc, plus que jamais, besoin de votre aide à tous pour conti­nuer et amplifier son combat. Cela d’autant plus que, désormais, vous pour­rez déduire en partie votre don de vos impôts car, en raison de la pluralité de la presse, Synthèse natio­nale rentre dans la catégorie des organes de presse d’intérêt général (*). Ainsi, en nous aidant, vous avez la garantie que votre ar­gent ne servira pas à sub­ventionner les faiseurs de n’importe quelle ONG im­migrationniste et qu’il servira bel et bien à la cause qui nous est chère.
 
Une préci­sion qui a son im­portance tout de même : votre don devra être ré­alisé avant le 31 décem­bre 2018.

Nous savons que nous pou­vons compter sur votre con­tribution pour faire tri­ompher vos convictions. Partout sur notre conti­nent les dogmes com­mencent à s’écrouler et les curceurs se déplacent dans notre sens. Ce n’est donc pas le moment de flancher... Par avance, merci à tous !

Et, comme c’est l’usage chez les civilisés, je profite de cette circulaire pour vous souhaiter à tous, Chers Amis, un bon Noël et de bonnes réjouis­sances de fin d’année...
 
Ro­land Hé­lie
Di­rec­teur de Syn­thèse na­tio­nale
 
Déduisez votre aide de vos impôts...
 
(*) Chaque don permet une déduction fiscale à hauteur de 66%. À ti­tre d’exemple, pour un don de 100 euros, la déduction fiscale est de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros (un document vous sera adressé par notre secrétariat suite à la réception de votre don).
 
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dimanche, 02 décembre 2018

NON, LES NATIONALISTES N'ÉTAIENT PAS LÀ POUR CASSER... ILS ÉTAIENT DANS LES MANIFS POUR AIGUILLER LA RÉVOLTE POPULAIRE.

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Une fois de plus, comme samedi de la semaine dernière, le sinistre ministricule Castaner a piteusement essayé hier de mettre sur le dos de "l'ultra droite" les scènes de violences qui ont émaillé les manifestations de Gilets jaunes. Il s'agit là d'une véritable imposture.

La tarte à la crème du "complot d'extrême droite", maintes fois servie par les cénacles de paranos incapables qui depuis des décennies servent de "gouvernements" à la France et relayée par la presse aux ordres, ne fait plus son effet escompté. Castaner a beau essayer de la remettre sur la table, plus personne n'est dupe.

Le 24 novembre, sur les 140 interpelés, n'en déplaise au pouvoir chancelant, aucun n'était fiché "extrême droite". Samedi 1er décembre, ceux qui ont saccagé en toute impunité et devant les caméras de télévision l'Arc de Triomphe ou brûlé des voitures dans Paris n'étaient pas des nationalistes. C'était, d'une part, les supplétifs d'ultra gauche du ministère de l'Intérieur envoyés par Castaner et sa clique pour discréditer le soulèvement populaire et, d'autre part, les bandes ethniques venues en découdre et, éventuellement, "faire leurs provisions" à moindre frais. Assez de mensonges, le jour approche où ces tristes sires devront enfin rendre des comptes.

L'extrême gauche mélanchoniste et son excroissance intitulée "antifa" ne sont que les petits domestiques serviles du Parti de la Finance mondialisée incarné par Macron, Castaner et consort... Ils sont là pour exécuter les basses œuvres que leur commandent leurs maîtres. Rien de tel qu'un gauchiste internationaliste pour servir les intérêts d'un financier mondialiste. Cette mascarade a assez durée...

Seul le gouvernement porte la responsabilité des événements :

• En conduisant le peuple français à la précarité en multipliant les taxes et les vexations, il a suscité la juste et saine colère des Gilets jaunes. Et lorsque l'on tabasse son peuple, il ne faut pas s'étonner que celui-ci réagisse parfois de manière violente. Cela, Macron ne l'a visiblement pas appris à l'école (fut-elle de la république)...

• En ayant laissé se développer une immigration incontrôlée engendrant dans les banlieues des bandes de racailles semi-sauvages qui font régner la terreur et qui sont complètement dépourvues de toute éducation, il ne faut pas s'étonner que celles-ci viennent saccager les villes et piller les magasins...

• En envoyant ses sbires gauchistes provoquer des débordements, le pouvoir joue aux apprentis sorciers... Avec de telles sottises, il ne faut pas s'étonner si l'on se retrouve dans une situation qualifiée "d'insurrectionnelle".

Et les nationalistes dans tout cela ?

Conscients de leur rôle d'aiguilleurs du peuple, les nationalistes étaient bien-sûr présents hier, à Paris comme dans plusieurs villes de province, pour expliquer au Gilets jaunes que, au-delà de leur légitime révolte, c'est une véritable révolution qu'il faut préparer. Une révolution nationale, sociale, populaire et identitaire... Au-delà du combat contre le fiscalisme, il faut informer les Français que le gouvernement veut nous imposer le grand remplacement. D'un côté on étrangle les Français, de l'autre on laisse la France  recevoir des populations venues de partout. Dernier exemple : le gouvernement s'apprête, en toute discrétion (à croire que les émeutes tombent à pic pour faire passer la pilule), à ratifier, les 10 et 11 décembre prochains à Marrakech le pacte de l'ONU sur les migrants qui légitimera une immigration encore plus massive vers l'Europe.

Synthèse nationale a publié un tract cliquez là qui a été abondamment distribué dans les cortèges (et qui le sera à nouveau dans les prochains) pour expliquer aux manifestants le soutien que les nationalistes apportent à leur action. L'accueil enthousiaste que nous ont réservés les Gilets jaunes montre que ceux-ci ont pris conscience du véritable combat qu'il faut mener. Nous n'en sommes plus au stade des négociations ou des compromis. Le Système est au bout du rouleau. Il n'y a plus rien à attendre. Il faut une véritable rupture avec les dogmes qui sont ceux des politicards, de gauche comme "de droite", qui se partagent depuis trop longtemps le pouvoir. Il faut que notre pays retrouve son indépendance vis à vis des conglomérats multinationaux, il faut une politique au service de la France et des Français d'abord. 

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Le tract distribué ce samedi  dans les manifs cliquez ici 

samedi, 24 novembre 2018

Castaner prend ses désirs pour des réalités

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Après avoir annoncé pendant toute la semaine que les manifestations d'aujourd'hui allaient être récupérées par "l'ultra droite", Castaner veut maintenant imputer à celle-ci les incidents qui se sont produits à Paris. Trop facile...

Ce matin, les 3 000 flics chargés de disperser les 100 "extrémistes de droite" attendus ont laissé les milliers de manifestants venir exprimer leur juste colère sur les Champs-Elysées et les ont ensuite aspergés d'eau et de gaz lacrymogène. Ne voulant pas se laisser faire et s'estimant en état de légitime défense, nombre d'entre eux se sont défendus avec les moyens du bord. Il fallait s'y attendre...

Lamentablement, l'incapable qui sert de ministre de l'Intérieur veut faire gober aux naïfs que ce serait les nationalistes qui porteraient la responsabilité des événements. Du grand n'importe quoi. 

Le seul responsable, c'est le gouvernement et sa politique au service de la finance mondialiste qui asphyxie notre peuple. Castaner a voulu monter un stratagème vaseux pour enfumer les Gilets jaunes en les accusant d'être manipulés. Ça n'a pas marché. Les nationalistes ne sont pas là pour casser, ils sont là pour aiguiller nos compatriotes et leur ouvrir les yeux sur les véritables responsables de leurs malheurs.

Soulignons au passage qu'il n'y a pas eu cet après-midi de scènes de pillages. Ce soir, les racailles de banlieue vont peut-être prendre le relais et se livrer à leurs violences habituelles, mais ceux-ci n'ont pas vraiment, n'en déplaise à Castaner, des têtes de nationalistes français...

Au-delà de la révolte, c'est une nouvelle révolution qui se prépare. Le peuple français en a assez d'être exploité, il veut retrouver sa liberté et son identité. Cela, Macron, Castaner et leur clique ne l'ont pas encore compris... Il est vraiment temps que ces apprentis sorciers se cassent.

Synthèse nationale

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samedi, 15 septembre 2018

L'INJUSTICE ECOEURANTE...

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Le verdict dans l’affaire Méric est tombé, Estéban est condamné à 11 ans de prison et Samuel à 7. Le troisième prévenu, Alexandre, est relaxé. Les valets du Système que sont les milices « antifas » peuvent triompher, la justice, en gobant complaisamment leurs mensonges, s’est couchée lamentablement devant leurs injonctions.

Ce jugement prouve, comme s’il en était encore besoin, la soumission des magistrats et la crédulité des jurys, fussent-ils populaires, face à la dictature de la pensée dominante et de la presse aux ordres. Depuis le début, envers et contre toutes les preuves, Estéban et son camarade devaient être « coupables ». Ils devaient être « coupables » parce qu’ils ne faisaient pas parti de cette jeunesse gavée par les poncifs des médias et de l’« Éducation dite nationale ». Ils refusaient le conformisme imposé par l’hyper-classe aux affaires, ils étaient tout simplement des patriotes rebelles. Et cela, dans la France d’aujourd’hui, ça ne doit plus exister… Ils devaient donc, dès le début, être condamnés, et durement condamnés !

Revenons sur les faits. S’il était avéré que ces jeunes gens étaient venus sciemment à la fameuse vente pour « buter du gauche », avec le matériel nécessaire pour cela (en l’occurrence un poing américain), alors ils mériteraient bien sûr d’être condamnés. En revanche, comme cela fut le cas (tous les témoignages des gens présents concordent), si ce sont les gauchistes, excités par l’un d’entre eux (le dénommé Méric), qui les ont provoqués et, finalement, les ont agressés, ils devaient être disculpés. Estéban et ses amis s'étant retrouvés, d’une certaine manière, en état de légitime défense. Mais qu’importe la vérité, aux yeux des tenants du Système ils incarnent « le mal »... voilà pourquoi ce soir ils sont lourdement condamnés.

Au moment des faits, je me suis immédiatement engagé aux côtés de mon ami Serge Ayoub, lui aussi jeté à la vindicte générale, pour défendre la cause d’Estéban et je ne le regrette absolument pas. Nous avons tenu, Serge et moi, plusieurs conférences de presse (cliquez là) et un Comité de soutien avec Pierre Cassen, de Riposte laïque, Richard Roudier, de la Ligue du Midi, les écrivains Éric Miné et Renaud Camus, et un certain nombre d’autres (parmi lesquels, aussi surprenant que cela puisse paraître, Maître Nicolas Gardères), a été créé (cliquez ici). Nous avions alors réussi à retourner, en partie, l’opinion. À force de répéter la vérité sur les faits, le doute s’était installé et certains médias (BFM, Charlie hebdo, et oui, vous avez bien lu…) se sont montrés beaucoup plus mesurés. Nous étions restés sur une ligne de défense « politique » et cela commençait à s’avérer être la bonne. Simultanément, dans toute l'Europe des actions ont été organisées (cliquez là).

Cela fait maintenant 45 ans que je me suis engagé dans le combat nationaliste et, croyez-moi, en terme de procès, j’ai vu passer tous les cas de figures possibles et imaginables. Et, à chaque fois que les camarades impliqués ont choisi de se défendre en courbant l’échine, à chaque fois ils ont perdu. Lorsqu’ils ont adopté l’autre stratégie, celle de la défense frontale, ils s’en sont presque toujours tirés…

Cinq ans plus tard, par choix, la Défense a écarté de mettre ce procès sur le plan politique. À la stratégie « de la rupture et de l’offensive », elle a préféré celle « du profil bas ». Visiblement, elle s’est trompée. Mais peut-on demander à des avocats qui ne partagent pas les idées de leurs clients de plaider en s’appuyant sur celles-ci ? Tous n'ont pas l'audace et le courage d'un Jean-Louis Tixier-Vignancour, d'un Jacques Isorni, d'un Georges-Paul Wagner, d'un Éric Delcroix ou d'un Frédéric Pichon et d'un Frédéric Joachim pour ne citer qu'eux...

Il est trop tôt pour savoir ce que feront Estéban et Samuel mais, quoiqu’il en soit, ce soir nous, la rédaction de Synthèse nationale et moi-même, leur renouvelons notre totale solidarité et notre fraternité militante car, depuis le début, nous savons qu’ils sont innocents.

Ainsi va ce que l’on appelle encore « la justice » dans la France de Macron. Mais, rassurez-vous, ce n’est pas vraiment nouveau, il en va de même depuis le début de la Ve République sans que cela n’offusque personne… ou presque.

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Conférence de presse de Serge Ayoub et de Roland Hélie quelques jours après le début de la pénible "affaire Méric"

08:24 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 05 juillet 2018

Une plaquette envoyée par Synthèse nationale à 5000 lecteurs dans les jours qui viennent...

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Message de Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Un an après l’arrivée à l’Elysée d’Emmanuel Macron, les choses vont de mal en pis.

Alors qu’on nous annonçait une ère nouvelle, dé­barrassée de la pesan­teur des partis et reposant sur le renouveau et l’efficacité, force est de reconnaître que rien ne s’est ar­rangé. La France reste soumise aux diktats des lobbys mon­dialistes et les Français continuent à subir les effets dramatiques de la ré­cession et de l’immigration.

A vrai dire, cette situation ne nous étonne pas vraiment, nous autres na­tionalistes et identitaires. Ma­cron a été pro­pulsé au printemps 2017 pour être la roue de secours du Sys­tème. Après la calamiteuse gouver­nance hol­landesque, cons­ciente que le peuple français était de moins en moins ré­ceptif à ses injonc­tions, l’hyper-classe aux af­faires a lancé le « gadget Macron » pour sauver ses prébendes en l’imposant comme étant le seul « rempart » face à une hypo­thé­tique « menace » mariniste.

Macron, en bon transfuge de la Banque Rothschild et en tant qu’ancien mi­nistre d’un gouverne­ment socialiste, était le meilleur ga­rant de la continuité pour ceux qui veulent instaurer un vaste marché aux dimensions plané­taires dans lequel l’homme ne serait plus qu’un consommateur docile. Ce projet  passe bien en­tendu par la des­truc­tion des nations, des civi­lisations et des identités. Quant à la « menace » mariniste, celle-ci rele­vait, hélas, plus du phantasme collectif que d’autre chose…

Quelle super­cherie !

Quoiqu’il en soit, un an après, les Fran­çais se réveillent confrontés à une sé­rie de problèmes dont ils se seraient bien passés. La précarité augmente de jour en jour, l’insécu­rité due en grande par­tie à l’immigration prend des pro­por­tions jamais atteintes, la soumis­sion de la France à Bruxelles et à la po­li­tique étrangère américaine, en parti­culier au Proche et au Moyen-Orient, est la même et notre indé­pendance nationale relève au­jourd’hui du passé. Et pour tenter d’amadouer ceux qui seraient ten­tés de s’opposer, le pou­voir laisse s’agiter le pantin Mélenchon et ses gauchistes de pacotille qui se croient encore en Mai 1968… Face au mondialisme libéral, rien de tel que l’internationalisme mar­xiste pour faire illusion.

Ce qui semble paradoxal dans tout cela, c’est que, malgré la puissance du Sys­tème pour broyer la dissi­dence et le formatage du prêt à penser insti­tution­nel, ja­mais les idées de la Droite natio­nale, sociale, populaire et identitaire ont été aussi parta­gées par nos compa­triotes. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux, et on le voit tous autour de nous, à ad­mettre la clairvoyance de nos ana­lyses et à souhaiter l’application de nos pro­positions. De même, un peu par­tout en Eu­rope, les peuples re­prennent en main leurs destins. Ce n’est donc pas le mo­ment pour nous de flan­cher, l’espérance doit guider notre combat.

Depuis 12 ans, un seul objectif

Synthèse nationale est, depuis sa créa­tion il y a douze ans et comme son nom l’indique, le point de ren­contre des dif­férentes forces poli­tiques, militantes et associatives de la Droite nationale. En multipliant les rencontres, que ce soit dans notre revue ou à l’occasion de nos Journées annuelles (la pro­chaine aura lieu le dimanche 14 oc­tobre à Rungis), nous œuvrons pour que l’ensemble des forces qui consti­tuent notre famille agissent et combattent dans le même sens.

Et, justement, pour agir et combattre nous avons besoin de vous. Les revues, le site quo­tidien, les réunions et les campagnes militantes, tout cela a un prix. Syn­thèse nationaleexiste et agit que grâce à l’aide de ses lecteurs et amis. Pour défendre la France fran­çaise dans une Europe eu­ropéenne il faut beaucoup de moyens. Or, nous ne som-mes pas stipendiés par la finance apa­tride ni par les sub­ven­tions publiques. Nous ne pou­vons compter que sur vous tous.

Ne vous laissez plus manipuler, réflé­chissez librement, agissez efficacement. Aidez-nous à nous battre contre le mondialisme et contre la dicta­ture de la pensée unique. La survie de notre na­tion, de notre civilisation et de notre identité en valent bien la peine. Merci d’avance pour votre fi­délité.         

Pour nous aider, c’est simple : abonnez-vous à notre revue Synthèse nationale, abonnez-vous aux Cahiers d’Histoire du nationalisme ou à la revue Con­frontation consacrée à l’islamisation de notre continent. Ache­tez les livres que nous vous proposons. Adhérez à l’association des Amis de Synthèse na­tionale. Faites un don à l’occasion de la souscription patriotique 2018 (voir en dernière page).

Bulletin de souscription patriotique 2018 cliquez ici

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