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jeudi, 17 avril 2025

QUAND ON VEUT : ON PEUT !

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Éditorial de Roland Hélie

dans le n°69 (printemps 2025) de Synthèse nationale

Que les "antifas", les zadistes, les punks à chiens d’extrême gauche, obsessionnels maladifs de l'"antifascisme", voient des "nazis" par-tout, cela n'a rien d'étonnant. C'est leur fantasme, leur névrose et leur fonds de commerce ! Ce danger inexistant donne un sens à leur vie. Il fournit à certains des moyens d’existence bien supérieurs à ceux auxquels ils pourraient prétendre en travaillant. Il les mobilise, les stimule. Il donne une "justification" à leur attirance pour les fiches, leur recours décomplexé à la violence. Il leur permet d’entretenir leur vocation de "guépéistes" et de manipuler des cohortes d’"idiots utiles"…

Vigilants chiens de garde du système à déconstruire nos peuples, ils sont à l’affût du moindre marqueur, mot ou geste, propre à révéler le "nazi", le "fasciste", le "réactionnaire", le "raciste", l’"homophobe" qui se cache.

S’émouvoir du nombre accru d’immigrés, dire sa crainte de l’insécurité, parler de nation, d’identité, d’autorité, saluer son voisin le matin en levant le bras droit, posséder une Tesla, détenir un livre de Raymond Aron, d’Éric Zemmour ou de Philippe de Villiers dans sa bibliothèque, regarder Pascal Praud, Cyril Hanouna ou Jean-Marc Morandini sur Cnews sont, à leurs yeux, autant d’indices de déviance et de motifs à intimider, voire à cogner.  Si, par inadvertance, vous dites, en parlant de notre pays : "J'aime la France"... l'"antifa", lui, entendra "Heil Hitler !".

Cette fâcheuse tendance à dénoncer, à stigmatiser, à utiliser la menace et la force a cependant un avantage : l’attribution par trop généreuse des qualificatifs qui se veulent infâmants - et des insultes qui les accompagnent - a provoqué une inflation de "fascistes" dans notre pays et une montée de l’exaspération face au discours, aux mensonges, aux nuisances de l’extrême gauche. Quand on crie au loup pour rien, on finit par susciter de la méfiance, voire du rejet, et ne plus être pris au sérieux…

Mais le plus grave n'est pas là...

Le drame, c'est que certains dirigeants du Rassemblement national, tout à leur entreprise de "dédiabolisation", contribuent à donner du crédit à ces gesticulations grotesques, à ce cirque ridicule ! Alors qu’ils sont censés incarner la résistance nationale, identitaire et populaire, pour la défense de la France française dans une Europe européenne, ils laissent gauche et droite courbe accabler impunément l’ancienne structure dont leur mouvement est issu, ainsi que ses cadres historiques, à commencer par le premier d’entre eux, aujourd’hui décédé. Pire, non seulement ils font tout leur possible pour se différencier, se démarquer de ces derniers, légitimant ainsi leur relégation par la bien-pensance, mais ils se soumettent aux injonctions de ses "matons de Panurge". Les déclarations inconvenantes du député Tanguy contre le GUD, il y a quelques mois, ou la réaction affligeante de l'actuel président du RN après le supposé "salut nazi" de Steeve Bannon lors de la Convention des conservateurs, à Washington, en sont la parfaite illustration. Rappelons que l’ancien conseiller du président Trump, fut adulé par Marine Le Pen, en 2018, lors du congrès de Lille qui vit le FN devenir RN.

On le sait, n’importe qui peut devenir la victime de ce petit jeu. Il suffit d’un bras tendu, sur un cliché, pour que la machine à broyer se mette en marche et s’emballe. Peu importe le sens réel du geste au moment où il a été fait car seules compte les intentions que le "camp du bien" prête à son auteur…

Dès lors, la décision de Jordan Bardella de ne pas intervenir à la Convention des conservateurs américains est une erreur mais aussi une faute. Elle révèle, hélas, l'incapacité présente du RN à résister à la pression des censeurs et sa propension à se soumettre à leurs oukases, aujourd’hui, alors qu’il est dans l’opposition, et sans doute demain, quand il sera au pouvoir, si toutefois il y accède... Cependant, il est encore temps de se resaisir.

L'heure du grand choix approche...

Si on veut sauver la France, il faut rompre une fois pour toute avec les diktats du "politiquement correct" qui nous ont conduits dans le pétrain dans lequel nous sommes plongés depuis des décennies. Nous devons être imperméables aux injonctions des petits "gardes rouges" de la pensée dominante que sont les "antifas".

Le choix est simple : il se situe entre, d'un côté, les partis qui prônent la dissolution de notre nation et notre civilisation dans le magma mondialiste et wokiste (cela va des islamo-gauchistes de LFI jusqu'aux Républicains version Wauquiez) et, de l'autre, la droite nationale, sociale, populaire et identitaire (avec ses différentes composantes et sensibilités) qui, d'élection en élection, rassemble un nombre grandissant de nos compatriotes. En dehors de ces deux choix, il n'y a plus rien d'autre à espérer...

Dès son retour aux affaires, en janvier, Donald Trump a pris un grand nombre de mesures énergiques destinées à remettre son pays debout. Certes, beaucoup d'entre elles ne font pas vraiment notre affaire, à nous autres Français, mais on ne peut pas lui reprocher de faire passer les intérêts américains d'abord. Le vrai problème, c'est que ceux qui dirigent la France ne sont pas capables d'en faire autant. Pourquoi ? Tout simplement parce que la préférence nationale, telle que nous la concevons, n'entre pas dans leur logiciel de pensée.

Si on veut redonner à la France un avenir digne de ce nom, il faut arrêter de se coucher face à nos adversaires. Une fois au pouvoir, il faudra prendre des mesures volontaristes et audacieuses. Là où il y a une volonté, il y a un chemin, et c'est vrai dans tous les domaines, politiques, géo-politiques, économiques, sociétaux.... Quand on veut : on peut !   

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11:21 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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