mardi, 11 février 2025
Les céphalopodes d’extrême gauche commettent deux nouvelles profanations
Synthèse nationale
Samedi dernier, 8 février, des mollusques autoproclamés "antifas", "résistants" d’opérette mais authentiques abrutis, ont tagué la tombe de Robert Brasillach, dans le cimetière de Charonne (Paris XXe).
Rappelons à ces vandales mous du bulbe que le poète Louis Aragon, par ailleurs épurateur zélé à la tête du Comité national des écrivains et, selon la formule d’Edgar Morin, « bonne à tout faire » du communisme, n’hésita pas, en son temps, à défendre la mémoire de son ami Pierre Drieu la Rochelle avec ces mots : « Un suicide (et plus encore une exécution, NDLR) éteint toute dette. Je n’admets pas que les premiers venus qui ne savent rien bavent sur son cadavre ».
Rappelons également à tous les trotsko-tocards ignares, maniaques de la bombe à peinture, sans courage, ni respect, ni honneur, que Robert Brasillach, dans l’attente du poteau d’exécution, sut, lui, prendre de la hauteur pour s’adresser fraternellement à ceux de ses adversaires qui l’avaient précédé, dans la cellule où il croupissait et dans la mort :
Les noms sur les murs
D’autres sont venus par ici,
Dont les noms sur les murs moisis
Se défont déjà, et s’écaillent.
Ils ont souffert et espéré,
Et parfois l’espoir était vrai,
Parfois il dupait ces murailles.
Venus d’ici, venus d’ailleurs,
Nous n’avions pas le même cœur,
Nous a-t-on dit : faut-il le croire ?
Mais qu’importe ce que nous fûmes !
Nos visages noyés de brume
Se ressemblent dans la nuit noire.
C’est à vous, frères inconnus,
Que je pense, le soir venu,
O mes fraternels adversaires !
Hier est proche d’aujourd’hui.
Malgré nous, nous sommes unis
Par l’espoir et par la misère.
Je pense à vous, vous qui rêviez,
Je pense à vous qui souffriez,
Dont aujourd’hui j’ai pris la place.
Si demain la vie est permise,
Les noms qui sur ces murs se brisent
Nous seront-ils nos mots de passe ?
Quelques heures plus tard, durant le week-end, c’est le monument commémoratif de Maurice Barrès qui a été souillé à Vaudémont, en Meurthe-et-Moselle.
Barrès, justement : au début de Leurs figures, on trouve ce passage qui sied à merveille aux temps et aux événements présents : « (…) tout redevient un vague marais. Seulement, de temps en temps, montent à la surface des fusées de haine, des gaz malsains (…) ».
Les poissons, dit-on, pourrissent par la tête. Pour ce qui est de notre société, il semble bien qu’elle pourrisse par son extrême gauche. Une consolation cependant : marcher dedans, ça porte bonheur !
16:35 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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