jeudi, 06 mars 2014
Ukraine, quel avenir ?
Le billet de Patrick Parment
Vue de Sirius, l’Ukraine est regardée comme une nation qui voudrait pour partie rejoindre l’Europe, pour l’autre s’accorder avec Moscou. La situation sur le terrain est semble-t-il bien différente au regard de ce que certains acteurs nous en disent.
La présidence de Viktor Ianoukovitch a rapidement tourné à l’enfer quand l’homme s’est mis à piller le pays, à rançonner les entreprises et à mettre en prison, quand ils n’était pas purement éliminés, les opposants de plus en plus nombreux à ce régime de moins en moins démocratique et de plus en plus dictatorial. Cela a d’ailleurs pris une telle ampleur que l’on a abouti aux événements que l’on connaît, place Maïdan – qui signifie « indépendance » en ukrainien – où les manifestants ont fini par prendre également les armes contre des troupes non identifiées qui ont tiré sur la foule, la mort de près d’une centaine de personnes et d’un grand nombre de blessés.
Après la fuite de Ianoukovitch, les Ukrainiens ont découvert des documents attestant des exactions du pouvoir et des directeurs de crematoriums ont même avoué avoir été contraints de brûler la nuit les corps de personnes tuées et souvent mutilées.
Contrairement à ce qui a été dit, les Ukrainiens n’en veulent pas aux Russes, mais bien à l’ancien président dont l’avenir semble désormais scellé en Russie. Le forcing effectué par les Occidentaux auprès des révoltés ukrainiens – sous quelques formes que ce soit et on peut faire confiance aux « services » américains – a totalement brouillé les cartes et renforcé les convictions d’un Vladimir Poutine qui est loin d’être dupe.
La mainmise sur la Crimée, fortement russophile, correspond surtout au désir des Russes de protéger la base navale de Sébastopol, un enjeu stratégique pour Moscou. Manière aussi pour Poutine de rappeler que l’Ukraine appartient à sa zone d’influence et qu’il n’entend pas voir un quelconque état-major de l’OTAN s’y installer.
Sur le fond, et d’après nos informations, les Ukrainiens ne réclament pas une adhésion pure et simple à l’Europe, pas plus qu’ils ne veulent subir le joug de Vladimir Poutine dont les méthodes sont aussi pour le moins brutales. Les Ukrainiens, dans leur immense majorité, ne sont ni pro européens ni pro russes, ils veulent un pouvoir qui respecte le droit, ne pille pas le pays et qui conserve une indépendance retrouvée après l’effondrement de l’empire soviétique.
Là où les choses se compliquent, est que Vladimir Poutine entend bien retrouver son l’influence auprès des limes de l’ancien empire soviétique. Et le cas de l’Ukraine est bien particulier dans la mesure où Poutine a bien conscience qu’il ne peut se passer de ce pays en raison de ses atouts industriels et agricoles.
Les Ukrainiens ont montré qu’ils n’étaient pas décidés à laisser filer leur liberté et à devoir obéir à Moscou au doigt et à l’œil, à l’image de la Biélorussie ou du Kazakhstan. Vladimir Poutine va devoir agir avec doigté. C’est dans cet espace que l’Europe pourrait jouer un rôle autre que celui de voter d’inutiles sanctions. Il semblerait que contrairement à Laurent Fabius, ministre touristique, la chancelière allemande, Angela Merkel, ait saisi l’importance des enjeux.
NDLR :
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vendredi, 07 février 2014
Interpellation de Serge Ayoub : MENTEZ, MENTEZ, CAR VOUS PENSEZ QU'IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE !
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
« Lorsque tu veux tuer ton chien, affirme qu’il a la rage… ». Ce vieux dicton bien de chez nous pourrait très bien illustrer ce qui est arrivé, ces jours derniers, au porte-parole du courant solidariste français, notre camarade Serge Ayoub.
Les faits : mardi matin une escouade de flics débarque au domicile de ce responsable nationaliste atypique aux idées affirmées sous prétexte qu’il aurait « giflé sa femme ». À l’origine de cette accusation, une jeune fille ramassée quelques heures auparavant sur la voie publique en état d’ébriété et qui aurait prétendu être « la femme de Serge Ayoub ». Il n’en fallut pas plus pour que dix argousins soient immédiatement envoyés au domicile de l’intéressé afin de l’interpeler sur le champ. Un tel déploiement pour une simple affaire conjugale, cela peut sembler un tantinet exagéré. Mais lorsqu’il s’agit d’arrêter un patriote, la police sait se montrer bien plus zélée que lorsqu’il y a du grabuge dans les banlieues… mais passons. Il est donc signifié à Serge les raisons d’un tel tintouin, et là apparait le côté surréaliste de cette affaire. En effet, il se trouve que Serge Ayoub est célibataire, et que, par conséquent, il n’a (momentanément souhaitons-lui) ni femme, ni même une concubine, qu’il aurait pu gifler si tant est que cela corresponde à ses habitudes…
Normalement, l’affaire aurait donc dû s’arrêter là. Ce d’autant plus qu’entre-temps la jeune fille, après avoir dessaoulé, était revenue sur ses accusations et avait subitement quitté le commissariat sans déposer plainte.
La suite le prouve, le pire est toujours devant nous. Au lieu de libérer Serge Ayoub et de lui présenter leurs excuses, les flics de Valls persistent. Ils le mettent en garde à vue car ils lui reprochent maintenant, ce qui est un comble, de ne pas s’être laissé docilement embarquer. Il y restera plus de 24 heures. Une perquisition sera effectuée chez lui pour vérifier qu’aucune trace de bagarres ou de présences féminines récentes ne viennent justifier leur descente du matin. On est en plein acharnement politico-policier. On se croirait revenu dans la Russie stalinienne si chère à Valls et aux socialistes…
Vexés sans doute de n'avoir rien trouvé à reprocher à Serge Ayoub, les finauds qui servent de stratèges au ministère de l’Intérieur ne vont pas en rester là. Ils vont se venger de la manière la plus dégueulasse qui soit en laissant circuler une information auprès des media à leurs bottes (qui s’empresseront de la divulguer largement toute la soirée) selon laquelle « le militant d’extrême droite Serge Ayoub est en prison pour avoir battu sa femme ». Mentez, mentez, car vous pensez qu'il en restera toujours quelque chose. C’est ainsi que le gouvernement français, en ce début de XXIe siècle, salit l’honneur de l’un de ses opposants les plus déterminés.
Le mensonge au service du pouvoir, vous connaissez ? Ce n’est pas nouveau. Souvenez-vous, il y a six mois, de l’affaire Méric… En effet, ce que Valls reproche à Ayoub, c’est justement son attitude digne et offensive au moment de cette affaire scabreuse qui devait tant servir les socialistes au moment où les manifestations populaires du printemps dernier commençaient à les mettre en difficultés, et qui, finalement, s’est bel et bien retournée contre eux. Serge Ayoub ne s’est pas laissé abattre par les mensonges et les calomnies véhiculés alors contre lui et ses mouvements par la presse aux ordres. Il a réagi en rendant publique sa vérité, qui depuis a été confirmée par les faits, et en cassant les accusations émanant de la bien-pensance institutionnalisée. En procédant à l’auto-dissolution de Troisième Voie et des JNR et en devançant ainsi la décision du Conseil des ministres, il n’a pas laissé à Manuel Valls la joie d’achever les organisations patriotiques.
Aujourd’hui, mesquinement, Valls et ses sbires règlent leurs comptes en diffusant des mensonges éhontés… C’est bas et c’est minable, mais cela ne nous ébranle pas car nous savons que, comme il est dit dans un chant qui nous est cher, « un jour viendra où leurs auteurs paieront »…
NDLR :
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samedi, 01 février 2014
AU-DELA DE LA REVOLTE : LA REVOLUTION...
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Editorial du n°34 (janvier-février 2014)
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L’année 2013 fut remplie de surprises. De bonnes surprises et aussi, bien entendu, de moins bonnes.
Parmi les bonnes surprises qui ont marqué cette année, la plus significative restera sans doute dans l’Histoire le formidable mouvement populaire qui s’est levé dans tout le pays contre la loi Taubira visant à dénaturer le mariage et la famille, cellule de base de notre société. En effet, imaginer, il a peu de temps encore, qu’à plusieurs reprises, en quelques mois, des centaines de milliers de Français (plus d’un million en janvier, en mars et en mai…) descendraient dans les rues pour défendre un élément essentiel de notre civilisation relevait du fantasme le plus téméraire. Et pourtant, c’est bien ce à quoi nous venons d’assister. Comme quoi, en politique comme ailleurs, il ne faut jamais désespérer…
Mais les bonnes surprises peuvent aussi en engendrer des mauvaises. D’ailleurs, en l’occurrence, sont-ce vraiment des « surprises » ?
Comme on pouvait s’y attendre, l’ampleur du soulèvement contre la loi Taubira ne pouvait que susciter une réaction violente de la part du pouvoir en place. Ce fut le cas au début du mois de juin avec la sinistre « affaire Méric », du nom d’un gauchiste ultra-violent qui péri accidentellement en agressant un groupe de jeunes patriotes à Paris. Cette affaire tomba à pic pour le gouvernement pour tenter, à coup de mensonges éhontés et d’amalgames douteux, de discréditer ses opposants et pour procéder à la dissolution arbitraires de plusieurs mouvements nationalistes dont le développement commençait à le déranger (1).
Cette « affaire Méric », rappelons-le, faisait suite à une longue série de provocations politico-policières comme celle, entre autres, du dimanche 12 mai, fête nationale de Jeanne d’Arc, où une poignée de Femen, supplétives patentées des réseaux mondialistes (cf. le n°33 de Synthèse nationale), juchée sur le balcon d’un immeuble donnant sur la Place des Pyramides à Paris tenta de faire dégénérer la manifestation nationale organisée par 3e Voie, la Nouvelle Droite populaire, le Renouveau français et d’autres organisations nationalistes.
Un mouvement de contestation qui ne cesse d’amplifier…
Malgré toutes ces manœuvres hasardeuses, le quatuor infernal Hollande-Ayrault-Valls-Taubira n’a pas réussi à enrayer la vague de mécontentement et, d’ores et déjà, l’année 2014 s’annonce encore plus chaude pour ces apprentis tyrans à la petite semaine. Car, non seulement le mouvement de révolte ne semble pas se calmer, non seulement celui-ci s’étend désormais bien au-delà de la simple opposition au mariage homosexuel (cf. ici « Les Bonnets rouges » et là telle ou telle catégorie socio-professionnelle), mais de plus en plus nous assistons à une véritable radicalisation de la contestation.
Les Français, de plus en plus nombreux, prennent en effet conscience que le marasme dans lequel leur pays est plongé aujourd’hui n’est que l’aboutissement logique de la politique mondialiste menée par les différents gouvernements, de gauche comme de « droite », depuis des décennies. La destruction programmée des différents repères qui font l’identité des peuples et des nations ne pouvait qu’aboutir à la paupérisation de nos compatriotes. Le bradage de notre industrie, le sacrifice de notre agriculture, le brassage des peuples et l’uniformisation de la consommation, le tout accompagné par la dégradation des mœurs ne pouvait pas aboutir à autre chose qu’à une faillite totale. Toutes les classes dirigeantes portent une part de responsabilité écrasante.
Pour remédier à cette faillite ces Français savent désormais que la solution n’est pas dans un changement de pseudo majorité à l’issue des différentes élections (municipales puis européennes) qui se succéderont d’ici le mois de juin. Ceux qui hier étaient aux affaires ne changeront rien demain au processus de décomposition de la France et de la civilisation européenne puisqu’ils sont tous adeptes de la même idéologie mortifère que les socialistes actuellement au pouvoir, à savoir le mondialisme.
Le vrai changement, il faut l’envisager autrement….
Au-delà de la classe politique décatie, il y a le Peuple. Je devrais même dire : il y a « les Peuples », car ce qui est vrai en France est aussi vrai partout ailleurs. Or, ces Peuples ne peuvent plus supporter éternellement que des oligarchies apatrides leur confisquent leur pouvoir et décident indument de leurs destins. Ils ne peuvent plus accepter que leur identité et leur liberté soient broyées par la simple volonté de quelques conseils d’administration de sociétés aux dimensions planétaires ou par celle de dirigeants peu scrupuleux d’organismes supranationaux.
Le vrai changement, il viendra donc du Peuple et du Peuple seul. Face à ces oligarchies, apparaitront de nouvelles élites issues de la masse de ceux qui refusent le destin fatal que l’on cherche à nous imposer. Dans cette perspective le rôle des nationalistes que nous sommes est clair. Il nous faut contribuer activement à ce changement et surtout former, grâce à nos revues, à nos associations, à nos mouvements ceux qui devront prendre en main l’avenir de la France. S’il n’en va pas ainsi, il en sera très vite définitivement terminé avec notre indépendance nationale, notre identité européenne et, tout simplement, notre Histoire.
Oui, le vrai changement il faut l’envisager maintenant et autrement. Ne perdons plus de temps à écouter ceux qui nous racontent n’importe quoi avant les élections et qui, une fois au pouvoir mènent la même politique que ceux qu’ils ont remplacé. Il n’y a rien à attendre des tenants du Système… quels qu’ils soient. Au-delà de la révolte de 2013, il faut que 2014 soit le début d’une véritable révolution… Plus tard, il sera trop tard…
Note
(1) Au moment où j’écris ces lignes, deux jeunes patriotes, Esteban et Samuel, sont toujours derrière les barreaux…
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lundi, 27 janvier 2014
MERCI MANUEL VALLS !
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Alors que les media aux ordres s’émerveillent devant les prouesses indiennes de la répudiée Trierweiler, une femme courageuse, Béatrice Bourges, entame à Paris une grève de la faim…
Alors que ces mêmes media s’extasient devant les quelques milliers de manifestants qui, naïfs ou stipendiés, en Ukraine essayent de faire pression pour que leur pays se suicide en se jetant sous le carcan de Bruxelles, à Paris les forces de répression bastonnent à tour de bras les patriotes à l’issue de la Journée de colère…
Alors que ces mêmes forces de répression s’évertuent à pourchasser quelques farceurs qui, compte tenu de la chape de plomb que le Système a fait tomber sur nos libertés, se fendent parfois d’une téméraire quenelle, partout en France l’insécurité, malgré les statistiques fantaisistes du gouvernement, ne cesse d’augmenter…
Alors que ce même gouvernement ressasse tous les trois mois que la fin de la crise est pour demain, chaque jour le nombre des entreprises qui déposent le bilan ou qui sont reprises par des multinationales apatrides s’accroit, expédiant par milliers les travailleurs vers l’incertitude du chômage…
L’obsession de Manuel Valls est donc de condamner « avec la plus grande fermeté les violences contre les forces de l'ordre commises par des individus, des groupes hétéroclites, de l'extrême et de l'ultradroite, dont le but n'est que de créer du désordre en n'hésitant pas à s'en prendre avec violence aux représentants des forces de l'ordre». On croit rêver… On nous l’a tellement sorti celle-ci qu’on pourrait presque dire que c’est beau comme de l’Antique.
Le seul problème c’est que tous ceux qui étaient hier soir dans le quartier de la Place Vauban savent que Manuel Valls raconte n’importe quoi. Ils ont pu constater que ce ne sont pas manifestants « d’extrême droite » qui ont provoqué les violences que l’on sait. Ce qui a provoqué ces violences, c’est bel et bien le zèle de la police qui s’est empressée de disperser, quelques minutes à peine après que les organisateurs en aient donné la consigne, les milliers de patriotes présents à coups de matraques, de jets de grenades fumigènes et d’interpellations arbitraires.
Mais ne soyons pas mauvais joueurs… Ce que Manuel Valls n’a pas pigé en donnant l’ordre de disperser par la violence cette manif de dimanche et en faisant arrêter plus de 250 personnes, c’est que, depuis hier soir, partout en France, des milliers de jeunes Français prennent conscience de la fragilité du Système moribond dont il est le servile larbin et que ces milliers de jeunes Français sont en train de basculer dans les rangs de la Résistance nationaliste… Voilà pourquoi finalement nous ne remercierons jamais assez Manuel Valls…
NDLR :
Pour comprendre pourquoi nous assistons à L'effondrement du Système : un livre collectif publié aux Bouquins de Synthèse nationale.
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lundi, 28 octobre 2013
Le réveil français est en marche…
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Editorial du n°33 de Synthèse nationale
Amis et camarades lecteurs de Synthèse nationale, c’est avec une nouvelle présentation de notre revue que nous nous retrouvons en cette rentrée 2013. Cette 33e livraison, vous pourrez le constater par vous-même, adopte une maquette sensiblement différente, rajeunie et, espérons-le, encore plus attractive. Mais, rassurez-vous, les motivations et la détermination ne changent pas. Synthèse nationale entend être plus que jamais au cœur du combat pour sauver la France française et l’Europe européenne.
Il faut dire que si nous avons décidé de renouveler notre présentation, c’est que les lecteurs de notre revue, et ceux du blog correspondant, sont de plus en plus nombreux. Depuis le début de l’année, grâce à la multiplication des manifestations contre la loi Taubira puis, hélas, en raison du climat malsain instauré à la suite de la malheureuse affaire de la rue Caumartin, dite « affaire Méric » que nous avons largement abordée dans notre précédente livraison, l’impact de Synthèse nationale s’est élargi considérablement.
Mais, en fait, cela n’est pas vraiment surprenant lorsqu’on fait le point sur l’année écoulée…
Qui aurait en effet imaginé, il y a à peine un an, que des centaines de milliers de Français, voire plus d’un million, allaient, au cours du printemps 2013, descendre plusieurs fois dans les rues pour s’opposer à une décision gouvernementale qui remet en question la nature même de la famille, cellule de base de notre société ?
Qui aurait aussi imaginé qu’en quelques semaines, entre le mois de juin et le mois de juillet, le gouvernement socialiste, prenant prétexte d’une manipulation politico médiatique digne de celle de Carpentras, au début des années 90, dévoilerait sa véritable nature liberticide en procédant à la dissolution de plusieurs mouvements et associations patriotiques et nationalistes ?
Ces différents événements prouvent, s’il en était encore besoin, que l’instinct de survie et la combativité de notre peuple ne sont pas encore tout à fait anesthésiés. N’en déplaise à l’hyperclasse mondialiste qui aimerait tant voir la France, comme d’ailleurs toutes les autres nations, disparaître au profit d’un monde uniformisé et standardisé dans lequel les Humains ne seraient plus que des consommateurs dociles, totalement déracinés et privés de toutes identités, y compris sexuelles (avec l’intrusion de la théorie dite « du genre » à l’école), et juste bons à enrichir les comptes des actionnaires des multinationales apatrides.
En effet, qu’il s’agisse des manifs contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel, qu’il s’agisse des manifs qui se multiplient à la suite de telle ou telle agression de commerçants ou de simple citoyens (comme cet été à Montpellier ou à Nice…), par des racailles venues souvent d’ailleurs, qu’il s’agisse de réactions socio-professionnelles ou autres face à telle ou telle mesure, souvent accablante, contre les entreprises ou les simples contribuables, tout cela relève de la prise de conscience par bon nombre de nos compatriotes de graves problèmes qui, jusqu’à présent, les effleuraient à peine. Il reste encore beaucoup de travail à faire mais force est de reconnaître que les Français se réveillent, de plus en plus nombreux, en colère et partout les nationalistes sont à leurs côtés afin de refuser les diktats du Système et proposer les réponses alternatives qui sont les nôtres au mondialisme destructeur des peuples et des nations.
Dans ce contexte, Synthèse nationale entend contribuer le plus possible à la radicalisation des revendications. Au-delà de la lutte légitime contre la loi Taubira, il y a le combat pour la défense de notre identité. Au-delà de la dénonciation compréhensible de la montée en flèche de l’insécurité, il y a la lutte contre l’inversion des valeurs et la nécessité de rétablir une Justice au service des honnêtes gens. Au-delà de la lutte contre le fiscalisme, il y a l’urgence de relancer une véritable politique économique au service de notre nation et non pas de la spéculation boursière mondiale. Nous sommes engagés dans un combat final. Si le mondialisme, sous toutes ses formes, triomphe, il en sera définitivement terminé de notre existence en tant que Français et Européens libres de choisir notre destin. Le grand brassage que l’on nous impose aboutira forcément à « un grand remplacement » de populations pour reprendre l’expression si chère à l’écrivain Renaud Camus,
Chaque peuple et chaque race ont leurs particularités, bonnes ou mauvaises. Et c’est justement parce que dans 100 ans nous voulons que nos descendants puissent encore continuer à parler de « peuples » et de races » au pluriel que nous nous battons aujourd’hui contre le rouleau compresseur mondialiste. Et cela, les tenants du pouvoir ne peuvent le tolérer. Voilà pourquoi ils multiplient les actes répressifs contre la résistance patriotique. Un jour, on jette en prison des jeunes gens dont le seul tort est de s’être défendus alors qu’ils étaient agressés par une bande de nervis intitulés pompeusement « antifas ». Le lendemain, on dissout des organisations politiques ayant pignons sur rue depuis parfois fort longtemps pour des motifs tous aussi fallacieux les uns que les autres. Un autre jour, on ferme un bar associatif parisien, Le Local, où se retrouvent régulièrement des militants nationalistes et dans lequel jamais aucun incident n’a été à déplorer. Puis, pour couronner le tout, dès le début septembre, on interdit les manifestations prévues pour défendre les libertés publiques qui on le voit, n’ont jamais été autant menacées. Pour légitimer ces interdictions, la Préfecture de Police invoque le risque de troubles de l’ordre public en raison de contremanifestations annoncées par ses supplétifs de circonstance que sont les antifas. La France socialo-mondialiste du quatuor infernal Hollande-Ayrault-Valls-Taubira n’est pas à une hypocrisie près dès lors qu’il s’agit de défendre les intérêts de Wall street . Sa conception de la « liberté » n’a rien à envier à celle des pires régimes marxistes.
A chaque occasion, que ce soit grâce à notre revue, à notre blog d’informations quotidiennes, lors de nos colloques et réunions, par nos campagnes militantes, nos manifestations ou nos journées annuelles du 11 novembre, nous serons toujours là, aux-côtés de ceux qui se battent, pour contribuer à l’avènement d’un ordre nouveau, nationaliste, populaire, social et identitaire, seule solution salvatrice pour notre nation et pour notre civilisation. Oui le réveil français est bel et bien en marche…
n°33
Septembre - octobre 2013
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jeudi, 13 juin 2013
Pour le gouvernement, l'affaire Méric devient de plus en plus une affaire merdique...
Synthèse nationale
La procédure de dissolution engagée aujourd’hui par le gouvernement dit français à l’encontre des mouvements Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires et Troisième Voie peine à masquer l’échec de la tentative de manipulation de l’opinion entreprise par ce même gouvernement dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler "l’affaire Méric".
On pourrait dire que deux thèses s’opposent dans l’analyse des circonstances du décès de ce militant «antifasciste», si une analyse même superficielle du profil des protagonistes et des circonstances du drame ne mettaient en évidence qu’une de ces deux thèses n’en est pas une puisqu’elle est simplement la froide description de faits incontestables. Nous parlons là de l’exposé de la situation fait par Serge Ayoub qui a démontré à un parterre de journalistes venus de toute l’Europe qu’il était l’exact inverse de ce pour quoi on voulait le faire passer…
La présentation des faits ultra-majoritaire dans la classe politico-médiatique s’apparente, quant à elle, parfaitement à une thèse – au sens scientifique du terme –, puisque c’est une idée a priori qu’on cherche à démontrer par l’expérience. Et que cette démonstration, l’on n’arrive pas à la faire… Tout simplement parce que cette idée a priori est entièrement fausse… et est le simple reflet de la haine de ceux qui se font appeler "les antifas" à l’encontre des patriotes français et européens.
La manipulation entreprise par le système à l’occasion de l’affaire Méric éclate au grand jour :
Manuel Valls parle d’assassinat, induisant l’idée qu’Esteban, l'un des jeunes nationalistes, est venu à la sortie de la vente privée dans le but de mettre fin aux jours de Clément Méric. Il l’aurait fait en tant qu’adhérent d’une structure criminelle dont l’objectif serait l’éradication violente des militants d’extrême-gauche et accessoirement de toutes les «minorités visibles». Tâche titanesque s’il en est pour un groupe d’une trentaine d’individus… Ces assertions sont grotesques. La situation est en réalité exactement l’inverse de ce que l’on veut nous faire croire.
Ce n’est pas Esteban mais Clément Méric qui militait dans une organisation paramilitaire dont les membres cagoulés s’exhibent sur internet armés de bidules, triques et autres bâtons. Ce ne sont ni le JNR ni Troisième Voie qui fichaient leurs futures victimes et publiaient leurs photos sur internet pour appeler à l’action violente contre eux… Si l’on en croit le site du journal Libération, le groupe Action antifasciste Paris-Banlieue auquel appartenait Clément Méric serait en fait la résurgence sous un autre nom de la tribune Auteuil du Parc des princes, dissoute en 2010… après que ses membres ont causé la mort d’un de leurs adversaires dans une rixe !
Esteban avait été ainsi ciblé comme victime potentielle et sa photo ainsi que celle de sa copine Katia – qui a subi les premières provocations des agresseurs – étaient publiées sur un site «antifa». Homme d’honneur, Esteban est venu secourir son amie en danger… en danger comme tous ceux qui sont dans le collimateur des justiciers auto-proclamés constituant ces groupes d’extrême-haine.
La vente privée était utilisée par les «antifas» comme un traquenard. Sachant que ceux qu’ils poursuivent de leur vindicte avaient un engouement pour les marques proposées, il guettaient leurs proies dans l’appartement où la promotion commerciale se déroulait. Preuve incontestable : un patriote avait déjà été agressé à cette vente avant le guet-apens du 5 juin. Il s’était rendu au commissariat de police faire une déclaration qui a été enregistrée dans le registre des mains courantes.
Pour revenir au jour du pugilat, il convient de préciser que les agents de la sécurité de la manifestation commerciale ont protégé les patriotes et expulsé les trublions gauchistes. Les patriotes ne sont redescendus dans la rue qu’une demi-heure après la première agression quand, sous-estimant la volonté de leurs agresseurs d’en découdre, ils les pensaient partis.
On le voit : rien ne justifie que l’on qualifie à longueur de journée Esteban d’«agresseur» (que l’on atténue faussement la formule en ajoutant «présumé» ne change rien) et que l’on présente Clément Méric comme un «étudiant modèle».
Cet étudiant modèle était bien rarement plongé dans ses livres, puisqu’il n’est pas un film tourné à l’occasion d’agression physique contre les cortèges pacifiques de la Manif pour Tous où l’on ne le voie, le visage maladroitement masqué, chercher à perturber l’expression de la courageuse contestation démocratique de la rupture civilisationnelle qu’Hollande et son aréopage d’illuminés veulent nous imposer.
Cette affaire, si elle s’était déroulée telle qu’on nous l’a décrite, tomberait miraculeusement à propos pour le gouvernement hollandais pour détourner l’attention non seulement de la faillite économique dans laquelle il a plongé le pays, mais aussi des dommages collatéraux de cette politique, c’est à dire les mesures «sociétales» de la culture de mort, destinées à donner des gages aux électeurs de gauche qui ne peuvent guère se reconnaître dans la politique libre-échangiste des larbins gradés du mondialisme de l’équipe (Z)Ayrault.
Ils en avaient rêvé, ils ont cru que le miracle se produisait ! L’occasion de charger une nouvelle fois le bouc émissaire «fasciste» de tous les maux de la république. La machine à laver les cerveaux était en marche et l’on pouvait s’attendre à une des grandes kermesses comme celles que le système nous a infligées lors de la manipulation de Carpentras ou de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2002, quand les instituteurs emmenaient leurs élèves défiler contre le résultat des élections…
Cette manipulation à la sauce hollandaise, un juge d’instruction l’a faite capoter. Preuve que nos institutions ne sont pas si mauvaises que ça…
Honneur à cet homme intègre qui, en appréciant honnêtement la situation a été le grain de sable qui a bloqué la machine. Il reste à nous expliquer comment trois personnes peuvent être complices d’un coup de poing donné en état de légitime défense… Mais n’en demandons pas trop d’un coup. La manipulation hollandaise est enrayée, le président normal ne pourra que difficilement se targuer, comme le fit jadis Adolf Hitler, d’un attentat pour interdire l’opposition.
Le coup d’État a échoué. L’affaire Meric est devenue l’affaire merdique…
La demande de dissolution n’est plus qu’un baroud d’honneur, le service minimum des fausses élites en place : faire chaque jour son petit coup de communication pour tenter de faire croire qu’il y a quelqu’un aux manettes du pays. On les comprend, du reste : faire interdire des mouvements authentiquement socialistes, quand on veut dissimuler qu’on a cessé de l’être, cela pourrait permettre d’éviter la comparaison…
Voilà venu pour le camp national l’heure de la réaction : dans ce pays qui ne parle que de protection des minorités, dont les journalistes, à longueur d’antenne ou de colonnes invoquent la présomption d’innocence, refusent les amalgames quand il s’agit de masquer les méfaits de l’immigration sur notre pauvre France ; dans ce pays, les nationaux restent les boucs émissaires du système, ceux que l’on livre à la vindicte populaire quand le peuple, étrillé par la mondialisation, a besoin de se défouler un peu. Des citoyens de seconde zone qui ne disposent pas de la protection des autorités, et à qui l’on dénie même le droit de légitime défense.
Cela doit cesser et cela cessera ! Nous ne serons pas les Palestiniens de l’Europe !
Pour en finir avec cette triste affaire, nous remarquerons seulement la bêtise extrême des groupes antifas qui, tout en se proclamant anti-capitalistes, bétonnent les positions du gouvernement, petit exécutant de la domination mondiale du syndicat des marchands de poudre à laver et de frites congelées…
Lénine les aurait appelés des idiots utiles. Utiles au système mais sûrement pas à la révolution que ces imbéciles heureux font, en réalité, seulement mine d’appeler de leurs vœux.
Nous nous consolerons assez facilement de la mort de Clément Méric… et de celle de ce régime de faux-culs mais de vrais pourris qui finira bien par survenir un beau jour de printemps français.
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mardi, 28 mai 2013
ASSEZ DE DELIRES ! Dimanche, il n'y a eu qu'une seule violence : celle des larbins du Système !
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Depuis lundi la presse aux ordres ne cesse de nous rabâcher que, dimanche soir, des scènes de violence ont ponctué la grande manifestation populaire contre le gouvernement et contre ses lois antifamiliales. Il est temps de remettre les pendules à l'heure.
Dimanche soir, afin de satisfaire les fantasmes de celui que l'histoire retiendra sous le nom de Manuel Gaz, les miliciens du Système ont dégagé, avec une violence inouïe, les milliers de jeunes patriotes qui avaient la suffisance de se livrer à des actes inqualifiables pour les tenants du pouvoir, à savoir : chanter la Marseillaise et brandir des drapeaux tricolores. Ce sont en effet les flics qui se sont livrés eux-mêmes, comme les films qui commencent à circuler sur la toile l'attestent (cliquez ici), à des provocations sans nom afin de légitimer la violence de la répression. Sans ces provocs, il est clair que la soirée se serait terminée, comme lors de chacune des précédentes manifs, dans le calme et la bonne humeur.
Combien de voitures incendiées ? Combien de vitrines brisées ? Aucune ! Dimanche soir, il n’y avait, à la grande déception des "autorités", ni casseurs, ni racailles parmi les manifestants présents. Il y avait là juste une jeunesse qui est en train de prendre conscience que le Système mondialiste l'exploite et que le combat contre la loi Taubira n’est qu’une étape, une jeunesse qui commence à crier sa révolte. Cette prise de conscience, à juste titre, Hollande, Valls le gazeur, Taubira l'anti-France et leur clique en ont peur. Ils savent jusqu'où cela peut mener. Cela peut en effet mener à une véritable révolution. Une révolution nationale et conservatrice qui remettrait en cause les pseudo valeurs mondialistes et soixante-huitardes auxquelles ils sont tant attachés et qui, à petit feu, tuent notre nation et anéantissent notre identité.
Oui, dimanche la seule provocation, c'était la présence surdimensionnée des forces de police qui ont tout fait pour que la manif dégénère. Il y a des précédants. Rappelez-vous, dimanche 12 mai dernier, lors de la manifestation contre le mondialisme organisée par les forces nationalistes devant la statue de Ste Jeanne d'Arc, les flics, avec la collaboration de leurs auxiliaires les Femen, ont aussi tenté une provoc similaire afin de nous discréditer. Sans l'intervention opportune du Service d'ordre des JNR (cliquez là), Manuel Gaz aurait alors plastronné en dénonçant les "violences d'extrême droite"... Manque de chance pour lui, le 12 mai, l'"extrême droite" a été plus maline et plus réactive que prévu et les flics n'ont pu embarquer... qu'un seul manifestant.
En fait, dimanche soir, afin de ne pas désavouer le pouvoir moribond qu’ils sont sensés défendre, pouvoir qui avait tant claironné auprès de qui voulait l'entendre que cette manif, qui a rassemblé plus d'un million de Français dans une ambiance bon enfant, devait inévitablement déborder à un moment ou à un autre, les flics se sont comportés en véritables larbins d’un Système qui les méprise tout autant que les manifestants. Alors, oui, arrêtons les délires et remettons les pendules à l’heure…
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jeudi, 23 mai 2013
Au-delà de la vulgarité : l'obscénité...
J'évoquais ici même mardi soir l'immensité de la vulgarité des plumitifs qui, sur les ondes en particulier, s'égosillaient en commentaires fielleux sur le geste fatal de Dominique Venner. Je dois avouer que j'ai sous-estimé cette capacité. En matière de vulgarité, les valets serviles du Système, toutes catégories confondues, peuvent toujours faire plus. Ils peuvent même aller jusqu'à l'obscénité morbide...
C'est ainsi qu'hier, en la Cathédrale Notre-Dame de Paris, à l'endroit même où Dominique Venner s'est donné la mort, une Femen (vous savez cette officine stipendiée de domestiques zelées du capitalisme apatride et de supplétives des basses oeuvres de la police de Manuel Gaz qui, lors de la manifestation patriotique du 12 mai dernier, a collaboré à une provocation grotesque) s'est livrée à une macabre parodie du sacrifice de Dominique Venner. Que les Femen et leurs commanditaires le sachent : leurs simagrées ne nous feront jamais reculer. Au contraire, chacune de leurs actions nous prouve la justesse et la légitimité du combat que nous menons pour notre peuple et pour notre nation.
Pour le reste, et comme le dit la chanson : "L'heure des comptes sonnera bientôt..."
Roland Hélie
10:36 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 22 mai 2013
Ce soir les nationalistes sont tristes...
Il ne nous appartient pas de commenter le geste ultime de Dominique Venner.
Nous rappellerons seulement la place essentielle qui fut la sienne dans le combat nationaliste au cours des années 60. Après la fin de l'Algérie française, il fut l'un des instigateurs de deux mouvements, la Fédération des étudiants nationalistes et Europe-Action, qui allaient être à l'origine d'un grand bouleversement idéologique au sein de notre famille politique, à savoir l'introduction de la dimension civilisationnelle européenne dans la doctrine nationaliste. Ses écrits, en particulier son fameux texte intitulé "Pour une critique positive", ont marqué durablement les générations militantes qui se sont succédées depuis cette époque tumultueuse. Enfin, en lançant, il y a une dizaine d'années, la Nouvelle Revue d'Histoire, Venner a probablement aussi été à l'origine de l'une des initiatives les plus intelligentes émanant de notre milieu depuis bien longtemps.
Dominique Venner a voulu donner à son acte une signification politique. Nul ne peut encore préjuger de l'impact que celui-ci aura réellement sur notre peuple. Quoi qu'il en soit, le devoir de chaque militant nationaliste est de continuer et d'amplifier le combat contre l'oligarchie mondialiste et sa politique destructrice de nos identités et de nos libertés, le combat pour que revive une France française dans une Europe européenne. C'est sans doute là le plus bel hommage que l'on puisse rendre à la mémoire de Dominique Venner.
Une dernière chose : comme on pouvait s'y attendre les chacals du Système ne sont pas avares de commentaires fielleux sur le geste de Dominique Venner. Que ces tristes sires sachent simplement que les calomnies qu'ils déversent sur cet homme et sur la fin qu'il s'est donné sont insignifiantes compte tenu de l'immensité de leur médiocrité et de leur vulgarité.
Roland Hélie
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dimanche, 21 avril 2013
Merci Christiane, non merci Frigide…
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Depuis quelques mois, il est de bon ton dans les milieux nationalistes et ailleurs de vomir sur Christiane Taubira. Pourtant, il ne faut pas avoir la mémoire courte, nous devons beaucoup à cette dame que nous devrions plutôt remercier chalereusement.
Rappelons en effet que c’est en grande partie grâce à elle qu’un certain 21 avril 2002 le PS était piteusement dégagé du second tour d’une élection Présidentielle et que Jean-Marie Le Pen, se retrouvant ainsi qualifié, nous offrait deux semaines de bonheur absolu au cours desquelles on ne se lassa pas de voir et revoir à la télé les têtes éberluées des apparatchiks socialistes au QG de Jospin au moment de l’annonce des résultats. Certes, l'enthousiasme fut de courte durée mais enfin... Il faut dire que, jusqu'à ce fameux 21 avril 2002, le second tour d’une Présidentielle ne faisait pas vraiment partie chez les nationaux de « la culture maison ». Donc, rien que pour cela, on peut dire : Merci Christiane !
Et 10 ans plus tard, Notre bienfaitrice récidive. Sa gaffe de 2002 visiblement oubliée (ou pardonnée) par ses copains socialistes, elle se retrouve Garde des Sceaux en 2012 lorsque ceux-ci revinrent aux affaires. A peine nommée, la Guyanaise se distingue en pondant une loi ridicule instituant une parodie de mariage toute aussi ridicule intitulée « mariage pour tous ». Il n’en fallut pas plus pour mettre des foules gigantesques dans les rues de toutes les villes de France et redonner par là même à des centaines de milliers de nos compatriotes attachés à la conception traditionnelle de la famille l’habitude et l’envie de manifester... Et l’obstination du gouvernement à maintenir ce projet de loi renforce chaque jour la détermination de ceux-ci à en découdre avec l’ensemble des politiques qui viseraient à détruire notre identité et notre civilisation. Alors, une nouvelle fois, n’ayons pas peur des mots : Merci Christiane !
Grâce à la persistante volonté incompréhensible de Hollande de vouloir imposer la Loi Taubira, de plus en plus d’opposants à celle-ci sont en train de basculer dans la radicalité. Un nombre croissant de Français ouvrent leurs yeux et se rendent compte que derrière le « mariage pour tous », il y a la théorie dite « du genre », et que derrière cette théorie sordide il y a la volonté de détruite toutes les identités et toutes les racines, et que derrière cette destruction des identités et des racines il y a la stratégie sournoise d’une idéologie génocidaire : le mondialisme.
Or, le seul rempart face au mondialisme est la prise de conscience à la fois nationale et ethnique de la part des Français. Le succès grandissant du mouvement d’opposition à la Loi Taubira en est sans doute l’amorce. Nous ne pouvons que nous en féliciter. Dans ce contexte, force est de reconnaître que les élucubrations dégoulinantes de bons sentiments et d’hypocrisie malsaine qui caractérisent les discours de Frigide Barjot semblent de plus en plus en désaccord avec la volonté de ceux qui forment maintenant le gros des bataillons de manifestants. Il suffit pour s’en convaincre d’avoir écouté les commentaires des uns et des autres pendant la manif de dimanche et d'avoir constaté le grand nombre de manifestants qui, après avoir défilé depuis la place Denfert Rochereau, ne sont pas restés aux Invalides pour supporter les insupportables jérémiades des organisateurs. Aux incantations stériles de Frigide Barjot et des siens, les manifestants répondent désormais : NON MERCI !
Pour notre part, au-delà de l’opposition à la Loi Taubira, c’est à une lutte totale contre le mondialisme que nous appelons. Nous donnons rendez-vous à nos compatriotes dimanche 12 mai, jour de la fête de Sainte Jeanne d’Arc, à 10 h Place de La Madeleine à Paris, pour une grande manifestation unitaire, nationaliste et populaire contre le mondialisme.
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mercredi, 06 février 2013
L’heure du bilan et celle des projets…
Directeur de Synthèse nationale
Vous avez entre les mains le trentième numéro de Synthèse nationale. Lorsqu’une revue arrive à son trentième numéro, c’est un peu comme lorsqu’on fête son trentième anniversaire : c’est l’heure du premier bilan et c’est aussi le moment de se lancer dans des projets encore plus ambitieux. C’est donc ce que nous allons faire maintenant.
En préambule je préciserai seulement que le travail que nous avons réalisé depuis le début a été possible avant tout grâce à la l’enthousiasme et la ténacité de l’équipe rédactionnelle et à la fidélité et la générosité de nos lecteurs et de nos abonnés. Je tiens donc à remercier ici du fond du cœur les uns et les autres. Aujourd’hui, Synthèse nationale a conquis toute sa place dans le « paysage médiatique national ». Elle est aussi devenue, grâce aux multiples conférences et colloques que nous avons organisés tant à Paris qu’en province, un pôle incontournable au sein de la Droite nationale, nationaliste et identitaire. Ajoutons à cela les éditions « Les Bouquins de Synthèse nationale » que nous avons créé il y a un an et qui s’apprêtent à éditer leurs 5e et 6e volumes dans les mois qui viennent.
Lors de notre 6e journée nationale et identitaire, qui s’est déroulée le dimanche 11 novembre dernier à Paris, nous avons annoncé publiquement que Synthèse nationale, au-delà de sa vocation purement éditoriale, allait dorénavant développer une action plus militante. Notre objectif est de devenir une véritable centrale d’agitation au service de notre idéal. Ecrire, parler c’est bien, agir, c’est mieux.
Afin que les choses soient claires, précisons d’emblée que Synthèse nationale n’entend absolument pas se transformer ni en parti, ni même en mouvement. Il existe suffisamment de structures de ce type qui jouent parfaitement leur rôle dans notre famille politique. Nous pouvons d’ailleurs nous enorgueillir d’avoir établi avec chacune (ou presque) d’entre elles des liens d’amitiés qui durent maintenant depuis 6 ans. Il en va de même avec les journaux et les associations. Il suffit pour s’en convaincre de consulter les programmes de chacune de nos 6 journées annuelles qui se sont déroulées depuis la création de notre revue ou les sommaires de ses livraisons. C’est plus d’une centaine de personnalités représentatives de notre mouvance, tant françaises qu’européennes, qui nous ont apporté leurs contributions. De plus, étant moi-même membre de l’une de ces formations, la Nouvelle Droite Populaire en l’occurrence, je ne verrais aucun intérêt à en créer une supplémentaire. Notre ambition est donc toute autre.
Au cœur de la Droite nationale
Synthèse nationale, au nom de l’efficacité, a toujours cherché à améliorer les liens entre les organisations et mouvements nationaux, nationalistes et identitaires. Que ce soit en 2008, au moment des municipales de mars, en lançant l’opération « Les Villes contre l’islamisation » ou au mois de juin en appuyant la création de la Nouvelle Droite Populaire ; que ce soit en 2009 en soutenant les listes du tout jeune Parti de la France de Carl Lang aux élections européennes et en 2010 en incitant au rassemblement pour les élections régionales du PdF, de la NDP et du MNR dans une demi-douzaine de régions ; que ce soit en 2011 avec l’Union de la Droite nationale, étiquette commune aux formations précitées lancée en vue de la Présidentielle et des législatives de 2012 (rappelons que 70 candidats portaient cette étiquette à ces dernières) ; notre souci a toujours été le même : rassembler pour gagner. Il en va de même chaque année, au début du mois de mai, lorsque nous participons activement à l’organisation du cortège nationaliste unitaire avec l’ensemble des mouvements militants de la mouvance nationaliste et solidariste pour honorer Sainte Jeanne d’Arc à Paris.
Le sens de notre combat a toujours été le même : lutter contre le mondialisme destructeur des nations, des peuples et des identités ; instaurer un Ordre nouveau, nationaliste, social, populaire et identitaire, seul capable de sauver notre civilisation européenne face à la volonté hégémonique et génocidaire de l’hyper-classe apatride. Pour cela nous nous référons non seulement aux « fondamentaux » historiques qui nous sont chers et qu’il n’est pas question pour nous de renier, mais aussi aux concepts nouveaux qui résultent des réalités de ce début de XXIe siècle. Concilier la tradition et la révolution, tel est le sens de la synthèse que nous proposons. Certains pensent que pour arriver à nos fins il est obligatoire de tout chambarder, de jeter les classiques aux orties et de se doter d’une image totalement lisse et acceptable par nos adversaires. D’autres préfèrent s’arquebouter sur une vision du monde totalement dépassée et se défoulent en ressassant en permanence leurs obsessions un tantinet désuètes. Nous connaissons les limites de ces deux stratégies et nous savons que le bon chemin est ailleurs.
Le combat nationaliste est un combat de tous les jours. Trop souvent nous nous sommes laissés impressionnés par des chimères qui finalement n’ont mené à rien. Et pourtant, nous devons écarter de nous le doute et la déception. Il est plus que temps de nous ressaisir car le temps presse. Nous ne vous promettons pas la lune, nous vous proposons simplement de travailler ensemble pour que la France reste française dans une Europe européenne. Chacun selon ses possibilités, chacun avec sa sensibilité, et surtout, tous avec la même volonté d’agir.
Agir pour changer les choses !
Afin d’amplifier notre combat, afin que nos prises de positions soient connues du plus grand nombre, afin que nos écrits ne restent pas lettre morte, afin de développer la diffusion de notre revue, nous allons mener des campagnes de sensibilisation auprès de nos compatriotes. A chacune de ces campagnes, nous associerons le maximum de mouvements, d’associations et de personnalités. Déjà, au printemps et lors de l’été dernier, nous avions édité une brochure intitulée « Guide de survie en société islamique ». Celle-ci a rencontré un franc succès puisque nous en avons diffusé à ce jour plus de 6 000 exemplaires. Visiblement cette initiative répondait à une attente de la part de nos lecteurs. Alors, pourquoi en rester là ? Nous avons donc engagé, depuis le début du mois de décembre, une nouvelle campagne militante afin de demander la dissolution de cette véritable arnaque aux fonds publics qu’est l’officine SOS-Racisme. Cette association, créée de toute pièce par les socialistes au début des années 80 pour culpabiliser la droite et freiner toutes tentatives de rapprochements entre celle-ci et le FN, s’est mise aujourd’hui au service du mondialisme en préconisant le métissage généralisé et en dénonçant toutes les formes de résistances tant nationales qu’identitaires. Nous n’obtiendrons peut être pas gain de cause car nous savons que nous n’avons pas grand-chose à attendre du gouvernement actuel, mais notre campagne servira à faire en sorte que les élus qui subventionnent grassement SOS-Racisme y regardent désormais à deux fois avant de dilapider impunément l’argent des contribuables. Et, après SOS-Racisme, ce ne seront pas les cibles à atteindre qui nous manqueront.
Amis lecteurs, vous qui pensez que la soumission de notre pays et de notre continent aux désidératas de la haute-finance apatride qui prétend diriger aujourd’hui le monde n’est pas une fatalité ; vous qui pensez que le réveil des peuples est la seule alternative envisageable au cosmopolitisme ambiant, vous qui savez que le plus grand danger qui nous menace c’est la passivité, n’hésitez-pas à participer à notre mobilisation militante. Ensemble, nous pouvons encore changer les choses.
Vous le voyez, l’aventure Synthèse nationale est loin d’être terminée…
Editorial du n°30 de la revue Synthèse nationale (janvier février 2013)
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dimanche, 13 janvier 2013
Aujourd'hui, dimanche 13 janvier, nous serons Place Pinel à la manifestation contre la loi Taubira...
Dimanche prochain, 13 janvier 2013, sera marqué par des manifestations qui s’annoncent impressionnantes contre la pitoyable prétention du gouvernement et de sa ministre Taubira d’imposer le « mariage pour tous ».
Cela amène à quelques réflexions. Tout d’abord, pour que les choses soient claires, considérons que les relations amoureuses, fussent-elles homosexuelles, sont l’affaire de chacun et que les jugements, souvent moqueurs et parfois teintés d’une certaine dose d’hypocrisie, portés par les autres n’ont pas à entrer dans le débat actuel. L’homosexualité a toujours existé et existera toujours. On peut peut-être le déplorer, mais il en est ainsi. D’ailleurs, le problème n’est pas là.
Le vrai problème, c’est lorsque celle-ci commence à être facilitée, voire promotionnée, par le pouvoir en place comme c’est le cas en ce moment avec l’instauration programmée d’une parodie de mariage (que personne à part quelques agités ne demandait vraiment…) qui relève plus du ridicule absolu que d’autre chose.
Ce projet, qui tombe à pic pour masquer l’incompétence gouvernementale à gérer la crise actuelle, relève en fait de la volonté de l’hyper-classe mondialiste, dont Hollande et sa clique ne sont que les larbins, de détruire les piliers de notre civilisation ancestrale au premier rang desquels figure la conception traditionnelle et logique de la famille. De plus, derrière le "mariage" homo se profile déjà la sordide "théorie du genre" dont, rappelons-le au passage, on doit au précédent gouvernement (Fillon) l'introduction à l'Ecole. Une fois les repères supprimés et les racines détruites, il sera encore plus aisé pour les tenants de la haute-finance apatride de manipuler notre peuple afin de le transformer en un troupeau docile de consommateurs faciles à exploiter.
Toutefois, les prétentions génocidaires des prétendus maîtres du monde se heurtent à la volonté populaire. La réussite de la riposte à la légalisation du « mariage » gay, et au-delà au droit à l’adoption, en sera la preuve flagrante.
Mais, quoiqu’en pensent certain(e)s, cette riposte est avant tout une riposte politique, spirituelle et identitaire, elle ne doit pas se résumer un carnaval de bonnes intentions limites politiquement correct. Voilà pourquoi nous appelons les nationalistes à se joindre massivement au cortège organisé par l’Institut Civitas, dimanche 13 janvier, Place Pinel à Paris XIIIe (Métro Nationale), à 13 h.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Membre du Bureau de la
Nouvelle Droite Populaire
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mercredi, 28 novembre 2012
A méditer :
01:27 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 19 novembre 2012
Notre peuple n'est pas encore tout à fait anesthésié...
Cette fin de semaine est marquée par la multiplication des démonstrations de force, au demeurant plutôt réussies, contre la pitoyable prétention d’imposer le « mariage pour tous ».
Cela amène à quelques réflexions. Tout d’abord, pour que les choses soient claires, considérons que les relations amoureuses, fussent-elles homosexuelles, sont l’affaire de chacun et que les jugements, souvent moqueurs et parfois teintés d’une certaine dose d’hypocrisie, portés par les autres n’ont pas à entrer dans le débat actuel. L’homosexualité a toujours existée et existera toujours. On peut peut-être le déplorer, mais il en est ainsi. D’ailleurs, le problème n’est pas là.
Le vrai problème, c’est lorsque celle-ci commence à être facilitée, voire promotionnée, par le pouvoir en place comme c’est le cas en ce moment avec l’instauration programmée d’une parodie de mariage (que personne à part quelques agités ne demandait vraiment…) qui relève plus du ridicule absolu que d’autre chose.
Ce projet, qui tombe à pic pour masquer l’incompétence gouvernementale à gérer la crise actuelle, relève en fait de la volonté de l’hyper-classe mondialiste, dont Hollande et sa clique ne sont que les larbins, de détruire les piliers de notre civilisation ancestrale au premier rang desquels figure la conception traditionnelle et logique de la famille. De plus, derrière le "mariage" homo se profile déjà la sordide "théorie du genre" dont, rappelons-le au passage, on doit au précédent gouvernement (Fillon) l'introduction à l'Ecole. Une fois les repères supprimés et les racines détruites, il sera encore plus aisé pour les tenants de la haute-finance apatride de manipuler notre peuple afin de le transformer en un troupeau docile de consommateurs faciles à exploiter.
Toutefois, les prétentions génocidaires des prétendus maîtres du monde se heurtent à la volonté populaire. La réussite des manifestations contre la légalisation du « mariage » gay, et au-delà le droit à l’adoption, en est la preuve flagrante. Comme quoi, et quoi qu'on en dise, notre peuple n'est pas encore tout à fait anesthésié. Raison de plus pour amplifier la résistance.
Roland Hélie
Directeur de
Synthèse nationale
07:33 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 20 octobre 2012
La piteuse attitude d’un maire tombé en dhimmitude…
Directeur de Synthèse nationale
L’affaire se passe à Brou, petite commune de l’Eure-et-Loir située aux confins du Perche. Depuis des décennies, sans que personne jusqu’à présent n’est rien trouvé à redire, une petite croix ornait la grille du cimetière communal. Jusque-là, rien de bien extraordinaire. Cela doit être le cas dans la majorité des cimetières de France. Même les « pires laïcards » du cru ne s’en étaient jamais plaint. D’ailleurs, s’en étaient-ils même seulement aperçus ? En France, une croix à l’entrée d’un cimetière, jusqu’à présent, quoi de plus banal ?
Mais l’été dernier, à Brou, tout a changé. Des « citoyens » venus d’ailleurs ont fait part à une conseillère municipale du trouble que causait pour leur conscience la présence de cette croix provocatrice à l’entrée du cimetière. La conseillère zélée alla de suite alerter le maire qui, se référant à la sacrosainte laïcité, s’empressa d’ordonner l’enlèvement de la malheureuse croix. Cet imbécile de maire ne se rendant probablement pas compte qu’en procédant de la sorte (sans doute pour séduire une poignée d’allogènes qu’il espère - il peut toujours espérer… - compter parmi ses électeurs lors d’un prochain scrutin), il venait tout simplement de tomber en dhimmitude… En se couchant devant les désidératas de ceux qui veulent imposer sur notre terre de France une religion et une civilisation qui n’ont rien à y faire, le maire de Brou, se conduit en véritable collabo de l’islamisation de notre pays et de notre continent.
Cette histoire pourrait paraître bien insignifiante si elle ne révélait un état d’esprit qui se développe depuis quelques temps chez bon nombre de nos compatriotes. Aveuglés qu’ils sont par la propagande permanente du Système en faveur de l’instauration d’une société multiculturelle, et ne se rendant pas compte du danger que cette société multiculturelle ferait peser sur leur identité, beaucoup de Français, y compris au sein de notre famille politique, pensent trouver dans la laïcité un rempart efficace pour limiter les velléités de l’islam conquérant. Fadaises que tout cela ! Loin d’être un rempart, ni même un paravent, la laïcité est, bien au contraire, un véritable tremplin pour l’islam en France. En remettant en cause les traditions religieuses européennes qui, depuis des millénaires, sont le ciment de notre civilisation, la laïcité simplifie, encourage même, le développement de n’importe quelle autre religion sur notre sol. Qu’on le veuille ou non, et quoiqu’en pense la municipalité de Brou, la France et l’Europe sont des terres de traditions pagano-chrétiennes, elles ne sont pas des terres d’islam. Aujourd’hui, au nom de la laïcité on enlève une croix, demain, toujours au nom de la laïcité, on laissera le croissant musulman s’imposer partout chez nous…
En dénonçant l’attitude méprisable de ces édiles percherons, nous dénonçons en fait tout un Système qui a engendré, au nom du mondialisme, une telle situation. Ceux-ci ne font qu’appliquer scrupuleusement les principes de ce Système qui veut réduire à zéro la conscience identitaire de notre peuple qui risquerait de freiner la marche en avant vers la globalisation totale. La présence symbolique de cette petite croix à l’entrée d’un cimetière rappelant aux Français de souches, ne serait-ce que les jours d’enterrements (tout un symbole), qu’ils font encore parti d’un peuple enraciné. Or, des peuples enracinés, le mondialisme n’en veut plus… Et, pour diluer les peuples enracinés, rien de tel que le grand brassage des populations, des races, des religions et des civilisations qu’est l’immigration. Et pour faciliter ce grand brassage, jusqu’à présent, on a rien trouvé de mieux que la laïcité. Celle-ci mettant au même rang les religions ancestrales et les religions importées. Ajouté à cette laïcité une pointe de culpabilisation et quelques séances d’auto-flagellation télévisuelle et, croyez-moi, l’effet est garanti…
Que les choses soient claires, en écrivant ces lignes, je ne me livre pas à un quelconque prosélytisme religieux. Cela est l’affaire de chacun d’entre nous. Je veux simplement rappeler que les peuples ont des racines et une histoire, comme ils ont un territoire. Nier ces faits, c’est contribuer à l’anéantissement des peuples en tant que tels au profit d’un vaste magma constitué d’humanoïdes totalement décérébrés et juste bon à consommer. Cela pour le plus grand profit des multinationales apatrides.
Face au processus de destruction des identités voulu par les mondialistes, face à l’islamisation de notre continent encouragée par les mêmes mondialistes, seule une véritable prise de conscience nationale et ethnique de nos peuples permettra de sauver à la fois nos nations et notre civilisation européennes. Cette prise de conscience sera possible que grâce au travail acharné de chacun d’entre nous, responsables, militants, sympathisants de la cause nationaliste. Aucun effort allant dans ce sens n’est superflu. Synthèse nationale, à son modeste niveau, participe activement à ce combat salvateur. Grâce à la fidélité de ses lecteurs et à l’arrivée constante de nouveaux abonnés nous développons années après années l’esprit de résistance. Là est notre devoir et là est notre fierté. Nous savons qu’un jour viendra où nos peuples se rendront enfin compte de la situation tragique dans laquelle le Système mondialiste les a conduit. Tout peut changer rapidement. Nul ne sait de quoi demain sera fait. N’oubliez jamais qu’au début des années 80 du siècle dernier, nous étions bien peu nombreux à combattre la barbarie communiste. Les bien-pensants de l’époque nous affirmaient, avec leur morgue habituelle, que celui-ci allait dans le « sens de l’Histoire »…Et pourtant, le communisme finit par s’effondrer. De la même façon, nous devons maintenant combattre le mondialisme, conjonction d’intérêts entre l’ultra-libéralisme, le socialisme internationaliste et l’islamisme conquérant, afin d'instaurer un Ordre nouveau, nationaliste, populaire, social et identitaire, seul garant de la survie de notre belle civilisation européenne.
Quelques mots sur Synthèse nationale :
Le dimanche 11 novembre prochain, de 11 h à 18 h, se déroulera à Paris (au Centre de conférences Eurosites, 8 bis, rue de la Fontaine au Roi dans le XIe arrondissement – métro République ou Goncourt) notre 6e Journée nationale et identitaire. Celle-ci marquera d’ailleurs le 6e anniversaire de notre revue. Le thème de cette réunion : « Face à la crise : une autre Europe ». Tout un programme. A la crise dans laquelle semble avoir définitivement sombré le Système, nous opposerons les solutions nationalistes et identitaires.
Conférences, tables ronde, interventions de personnalitésde notre famille politique, présence de nombreux stands d’associations, de mouvements et de journaux… maqueront le bon déroulement de cette journée. Ce sera aussi l’occasion pour nous de vous présenter nos réalisations récentes (le lancement au mois de février des éditions Les Bouquins de Synthèse nationale ou l’édition, en juin, du Guide de survie en société islamique qui a rencontré un franc succès - 6 000 exemplaires diffusés en trois mois - par exemple) et nos projets futurs.
L’an dernier, près d’un milliers d’amis de Synthèse nationale a participé à cette journée qui, à chaque édition, rassemble de plus en plus de monde. Nous espérons donc vous retrouver nombreux le dimanche 11 novembre prochain…
Editorial de Roland Hélie publié dans le n°29 de la revue Synthèse nationale cliquez ici
17:58 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 29 septembre 2012
La manif des Jeunesses nationalistes prévue ce samedi à Paris est interdite...
Nous venons d'apprendre l'interdiction par le pouvoir socialiste de la manifestation prévue ce samedi à Paris par le mouvement Jeunesses nationalistes.
Alors que l'ensemble de la classe politique se lamente sans retenue à la moindre atteinte, imaginaire ou avérée, à la démocratie où que ce soit dans le monde, en France on interdit à des jeunes Français de manifester publiquement leur légitime attachement à leur patrie et à leur identité.
Cette interdiction est tout simplement scandaleuse. Elle prouve, s'il en était encore besoin, la volonté du pouvoir d'étouffer toutes les formes de résistances au mondialisme destructeur des peuples et des nations.
Synthèse nationale
00:22 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 07 mai 2012
Présidentielle : un gagnant, le mondialisme, un perdant, le Peuple français, une réponse, la résistance nationaliste...
Directeur de Synthèse nationale et membre du Bureau de la NDP
La campagne présidentielle est enfin terminée et le résultat de celle-ci est conforme à ce qui devait arriver. Cette élection relevait plus de la farce que d’autres chose puisque elle voyait s’opposer deux candidats qui peu ou prou défendaient finalement la même idéologie, à savoir le mondialisme. Or, que le mondialisme soit servi à la sauce libérale ou à la sauce sociale-démocrate, le résultat est toujours le même : la fin de notre indépendance nationale et la mort de notre identité européenne. Dans ce domaine les deux finalistes n’avaient rien à envier l’un à l’autre.
Sarkozy avait été élu, en 2007, en faisant croire aux Français qu’il allait faire une politique résolument « de droite » guidée exclusivement par l’intérêt national. J’entends encore raisonner les éloges de certains amis nationaux éblouis alors par autant d’audace. Il fallait pourtant être bien naïf pour le croire. Rappelons à ceux qui ont la mémoire courte que durant ses 5 années de règne Sarkozy s’est conduit en parfait petit valet servile des intérêts supranationaux, de la pensée unique et du politiquement correct. En effet :
- qui a fait appliquer le traité européen malgré le « non » massif des Français au référendum de 2005 ?
- qui a nommé des gadgets de gauche style Frédéric Mitterrand, Bernard Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade, Eric Besson etc. à des postes de secrétaires d’état ou de ministres ?
- qui a pris Bernard-Henri Lévy comme conseiller particulier ?
- qui a lancé la France dans une guerre en Lybie et y a installé la charia (à moins que ça ne soit pour détruire des preuves de financements occultes …) ?
- qui a mis en place un président musulman en Côte d’Ivoire ?
- qui a réintégré la France dans le commandement de l’OTAN ?
- qui a laissé des soldats français se faire tuer en Afghanistan dans une guerre qui n’est pas la nôtre ?
- qui a augmenté la dette française de plus de 500 milliards d’euros ?
- qui a créé plus d’une vingtaine de nouveaux impôts rien que ces 5 dernières années ?
- qui a laissé plus de 200 000 immigrés rentrer légalement en France chaque année ?
- qui a reconnu l’indépendance de l’état fantoche et musulman du Kosovo ?
- qui explose tous les records de chômage et aggrave la précarité dans notre pays ?
Il est facile de brandir le drapeau tricolore un mois durant avant les élections, mais il est plus difficile de faire oublier son triste bilan et de berner les Français deux fois de suite. Le résultat est là : un mondialiste « de droite » est battu et un mondialiste de gauche est élu. Dans cette présidentielle il y a donc un gagnant : le mondialisme, et il y a un perdant : le peuple français.
Dans cette élection, la position de la Nouvelle Droite Populaire a été des plus claires. Sans se faire aucune illusion sur la politique qu’aurait continué à mener Sarkozy s’il avait été réélu nous avons refusé d’emblée d’être associés à l’arrivée de la gauche au pouvoir. Nous avons donc laissé le libre choix à nos adhérents entre ce que certains d’entre eux considéraient comme un moindre mal, le vote Sarkozy malgré tout, le vote blanc ou l’abstention. De même, au sein de l’Union de la Droite Nationale, certaines composantes ont fait un choix beaucoup moins nuancé que le nôtre. C’est leur strict droit. Une union implique des différences, c’est ce qui fait sa force. L’élection est passée nous ne reviendrons donc pas sur le choix de chacun. Ce qui compte maintenant, c’est l’avenir. Et avec tout ce que nous concoctent les socialistes, nous avons de bonnes raisons de penser que celui-ci ne sera pas vraiment rose.
Hollande et les siens l’ont d’ores et déjà annoncé : ils veulent donner le droit de vote aux immigrés, légitimant ainsi l’implantation sur notre sol de populations venues d’ailleurs et dépeçant encore plus la France de son identité avec tout ce que cela peut impliquer. Rappelons qu’en 2007, Sarkozy était aussi favorable à cette mesure. Nous, nationalistes, nous avons toujours été contre ce droit de vote puisque nous sommes contre l’immigration. Lors des législatives qui se dérouleront les 10 et 17 juin prochains, nous présenterons des candidats à travers toute la France. Ceux-ci feront campagne pour rendre la France aux Français.
Face au mondialisme, il n’y a qu’une réponse à imposer : la résistance nationaliste. Et le premier rendez-vous de cette résistance nationaliste, ce sera dimanche prochain 13 mai, à 10 h, place de la Madeleine à Paris.
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mercredi, 18 avril 2012
Présidentielle : QUE FAIRE ?
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Quel que soit le résultat de la Présidentielle, une chose est sûre, le grand perdant sera le Peuple français.
En effet, si l’on regarde la liste des candidats, aucun ne représente la Droite nationaliste et identitaire. La candidature de Carl Lang ayant, hélas, échoué faute d’avoir obtenu le nombre nécessaire de parrainages. Nous ne nous étendrons pas ici sur la candidature de Marine Le Pen : ses renoncements successifs et sa soif de respectabilité l’ayant définitivement rangée, selon sa propre volonté, parmi les zélateurs du Système. Dans ces conditions l’hyper-classe peut dormir sur ses deux oreilles : le futur Président, qu’il s’agisse de Nicolas Sarkozy ou de François Hollande, sera l’un de ses serviteurs bien dressé.
La droite libérale et la gauche sociale-démocrate, incarnées par l’UMP et le PS, continueront à mener la même politique au service de ceux qui veulent détruire les nations, les identités, les racines et les traditions, au profit d’un vaste cloaque mondialisé dans lequel l’homme ne serait plus qu’un gentil consommateur servile et abruti par les médias juste bon à gaver les comptes des actionnaires des multinationales apatrides.
Du passé faisons table rase (sauf lorsqu’il sert à culpabiliser, donc à affaiblir, les peuples européens bien entendu…) et broyons les identités, tels sont les projets de ceux qui dirigent le monde aujourd’hui.
La mondialisation entraine la paupérisation comme l’immigration entraine l’islamisation.
Le problème, c’est que cette vision, à la fois angélique et barbare, de l’avenir de l’humanité se heurte par la force des choses à un obstacle de taille : la paupérisation grandissante des classes moyennes. En termes clairs : les riches sont de plus en plus riches et les moins riches deviennent de plus en plus pauvres. En France, et en Europe, la consommation moyenne des ménages commence à baisser sérieusement et les prix ne cessent d’augmenter. Le nombre des chômeurs augmente malgré tous les artifices imaginés pour masquer la réalité et l’immigration continue comme si de rien n’était, entraînant au passage une islamisation rampante de notre continent. Et ce n’est pas la demi-douzaine d’expulsions décidée par le gouvernement à la suite de la triste affaire de Toulouse et Montauban qui changera le cours des choses.
Entre une pseudo-droite qui fronce gaillardement les sourcils pendant les campagnes et qui reste pleutre à souhait entre elles, une gauche démago qui propose l’instauration du droit de vote aux étrangers, un centre intrinsèquement pathétique et une Marine Le Pen en mal de dédiabolisation (?) et d’affection médiatique qui trahie sans vergogne son camp, reconnaissons que nous sommes plutôt « mal barrés »…
Cette situation est d’autant plus grave qu’aucun candidat n’apporte à ce défi des mondialistes une réponse authentiquement nationaliste. Chacun cherchant à rester dans les normes imposées et surtout à ne pas apparaître comme étant hors-système. Un exemple parmi tant d’autres : la présence déplacée, pour ne pas dire hypocrite (si les crimes de Mohamed Merah s’étaient produits trois mois après les élections, seraient-ils tous venus ?), aux obsèques des militaires assassinés de quatre candidats (le seul qui était à sa place étant l’actuel président de la République) prouve la soumission de ceux-ci au politiquement correct et l’absence de leur part de toute volonté de rupture avec le Système. Quant aux gesticulations du sinistre fanfaron Mélenchon, elles ne nous feront pas oublier qu’il est le candidat de l’idéologie la plus criminogène de tous les temps, à savoir l’internationalisme communiste… Et au mondialisme, on n’oppose pas l’internationalisme, fut-il communiste.
En 2007, le leurre du moment s’appelait Sarkozy (l’avenir a confirmé nos appréhensions), et même si la campagne du FN nous semblait prendre des tournures inquiétantes (Valmy, Argenteuil…) nous avions appelé, sans hésitation aucune, à voter pour Jean-Marie Le Pen (cf. Synthèse nationale n°2 et 3). Cette année, nous l’avons vu, les choses sont différentes. Alors, me dire-vous, dans ces conditions que faire le 22 avril ? Ma réponse est simple et elle n’engage que moi : faites ce que vous voulez… vous êtes prévenus. Pour ma part, je resterai chez moi.
Le combat continue
L’Ordre nouveau, nationaliste, social et identitaire auquel nous aspirons n’est donc, semble-t-il, pas pour demain si l’on s’en tient au calendrier électoral. Nous le savons et cela n’entame en rien notre détermination. Les événements peuvent, nous le savons bien, se précipiter et l’essentiel, c’est d’être prêt.
L’objectif que nous nous sommes fixés depuis la création, en octobre 2006, de Synthèse nationale est de contribuer à l’émergence d’un vaste mouvement de rassemblement populaire capable d’imposer la seule alternative crédible au Système destructeur des peuples : l’alternative nationaliste. Une fois les leurres écartés, le travail sera plus facile. Déjà les premiers résultats sont là : la constitution au mois de novembre dernier de l’Union de la Droite nationale qui réunit les principales formations politiques (Parti de la France, MNR, Nouvelle Droite Populaire) restées fidèles aux fondamentaux de notre famille politique et qui a obtenu les soutiens de nombreux mouvements, journaux et associations autour de la campagne de Carl Lang, ou encore l’organisation, le dimanche 13 mai prochain (10 h, Place de la Madeleine) d’une grande manifestation unitaire contre le mondialisme à Paris. La première manif qui viendra troubler la quiétude mortifère du futur gouvernement.
Bref, les nationalistes, même s’ils sont absents de cette péripétie présidentielle, n’ont pas dit leur dernier mot. Bien au contraire…
Editorial du n°27 de la revue Synthèse nationale (cliquez ici)
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dimanche, 19 février 2012
Au-delà de la Présidentielle : la bataille finale…
Directeur de Synthèse nationale
Editorial du n°26 de Synthèse nationale (janvier - février 2012)
Dans l’éditorial de la précédente livraison de Synthèse nationale (n°25 - novembre décembre 2011), j’évoquais l’éventualité de l’arrivée à l’Elysée du candidat socialiste François Hollande et les conséquences catastrophiques pour notre identité et notre liberté qu’auraient l’application de son programme en particulier sur l’attribution du droit de vote aux étrangers. En effet Hollande s’est ouvertement prononcé en faveur de cette mesure suicidaire qui donnerait, dans un premier temps lors des élections locales et régionales mais aussi très rapidement, n’en doutons pas, lors des élections nationales, la possibilité aux partis islamistes qui commencent à s’organiser sur le territoire français de rentrer dans les conseils municipaux, régionaux ou territoriaux et à terme, à l’Assemblée nationale. Quelle aubaine pour ces partis, qui au mieux méprisent et au pire haïssent notre civilisation, que celle de voir la gauche revenir aux affaires.
Si la gauche socialiste et son candidat ont au moins le mérite d’annoncer clairement leurs intentions dans ce domaine, nous ne pouvons que rester dubitatifs sur celles du président sortant. Certes, la perspective de la non candidature (essentiellement faute de militants suffisamment déterminés pour aller à la chasse aux parrainages en sa faveur) de Marine Le Pen, semble redonner des ailes à Nicolas Sarkozy. Son équipe de campagne, Claude Guéant en tête, multiplie les petites phrases afin de draguer l’électorat droitier qui, depuis quelques mois, se donne des frayeurs en lorgnant du côté de l’héritière du Front national. Mais, ne soyons pas dupes, tout cela n’est que mascarade pour endormir les naïfs qui se laissent encore bercer par l’illusion démocratique… N’oublions pas qu’en 2007 Sarkozy promettait à qui voulait l’entendre qu’il allait utiliser le Kärcher pour nettoyer la France de la racaille majoritairement issue de l’immigration, se donnant ainsi l’image du chantre de l’identité nationale. Finalement, ce sont des ministères qu’il octroya à quelques représentants des minorités issues de cette même immigration qu’il comptait ainsi amadouer à son profit. On voit les résultats : en cinq ans l’islam s’est imposée partout en France comme une force conquérante. Merci qui ? Merci M. Sarkozy…
En réalité Hollande et Sarkozy sont tout les deux des représentants des mêmes intérêts dans cette pseudo compétition électorale. Ils préconisent la même politique, à savoir celle que leur dicte l’hyper classe mondialiste dont le seul objectif est l’instauration d’une gouvernance planétaire. Une gouvernance qui dirigerait un monde devenu unicolore, sans ses nations ni ses civilisations, sans ses races et sans ses particularismes, un monde terne et sans saveur dans lequel chaque humain serait réduit à l’état de simple consommateur bien dressé dont la seule raison d’être serait de se laisser gaver afin d’enrichir les comptes des multinationales apatrides. Pour couronner le tout, certains, comme le ministricule UMP Luc Chatel (de l’Education encore appelée « nationale »), vont encore plus loin puisqu’ils remettent en cause l’existence des sexes (fallait y penser…) en faisant la promotion de la théorie dite du gender qui s’attaque à l’identité biologique et sociologique des individus. Bref, le PS comme l’UMP, et leurs candidats interchangeables, n’ont qu’un seul objectif, celui de détruire les fondements de notre civilisation au profit de l’avènement d’une société uniformisée et mondialisée. L’enfer quoi… La première étape vers la réalisation de ce projet funeste étant d’intensifier les mouvements migratoires afin d’accélérer le métissage généralisé.
Cette élection présidentielle est donc une péripétie sans intérêts puisque les antagonismes entre les candidats qui caracolent en tête des sondages n’existent pas. Quant à Marine Le Pen, qu’elle soit candidate ou pas ne change pas grand-chose à la donne puisque son mouvement, à force de rechercher une illusoire respectabilité en édulcorant totalement son programme, a totalement rompu avec sa vocation « révolutionnaire » (si toutefois il en a eu un jour une… cf. l’entretien entre Anne Kling et Robert Spieler réalisé pour Rivarol et repris dans ce numéro de Synthèse nationale), qui faisait jusque là sa force et son originalité.
Face à cette imposture, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. La tâche sera rude, mais elle en vaut la peine. Le choix est simple : soit la France se laisse embobiner dans le projet mondialiste décrit ci-dessus et elle disparaîtra définitivement, soit une force déterminée et conséquente se lève afin de s’opposer réellement et sans concession à cette aventure génocidaire en redonnant à notre nation et à notre civilisation leur grandeur et leur splendeur passées… Vous l’avez deviné, pour notre part, nous optons pour la seconde solution. C’est pour cela que Synthèse nationale et la Nouvelle Droite Populaire, avec nos amis du Parti de la France et du MNR au sein de l’Union de la Droite nationale, et aussi avec l’ensemble des mouvements, journaux et associations qui partagent avec nous cette volonté inébranlable de combattre l’hydre mondialiste nous nous mobilisons dès maintenant pour la grande bataille finale !
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vendredi, 23 décembre 2011
CHASSONS LES VOLEURS DU POUVOIR !
Article publié dans le n°25
de Synthèse nationale
Le cirque politicien bat son plein et nul ne peut ignorer, compte tenu de la prépondérance qu’ont pris les grands moyens d’information modernes, l’approche des élections présidentielles en 2012. Les bonimenteurs professionnels, blanchis sous le harnais doré de la politique alimentaire, appuyés par une clique journalistique sans laquelle ils n’existeraient même pas dans l’opinion publique, nous resservent à longueur d’ondes l’habituel brouet électoraliste que, paraît-il, certains continuent à apprécier.
Ceux qui n’ont rien anticipé, rien vu venir, rien appris ni rien compris viennent nous expliquer magistralement tout ce qu’ils feront pour nous si, par bonheur (pour eux), ils venaient à être élus ou réélus. Pourtant, pour qui sait voir et entendre, les discours sonnent de plus en plus faux et ceux qui les débitent semblent y croire moins encore eux-mêmes que ceux qui les reçoivent. Pour le reste, petites phrases, chamailleries et ambitions personnelles tiennent lieu de viatique pour ces baladins qui semblent ignorer résolument la honte.
Le problème majeur, séduction démocratique oblige, c’est que pas une de ces éminences n’ose évoquer clairement la situation actuelle et à venir de notre pays et, au-delà, des nations européennes et occidentales. Et pourtant, si un accès de sincérité venait à les chatouiller, ils en auraient des choses à dire…
La situation économique, par exemple, s’avère en effet extrêmement grave même si une certaine inertie assise sur quelques beaux restes réussit, pour le moment, à camoufler la situation véritable. Nous consommons allégrement les derniers restes de notre prospérité passée comme si rien n’allait jamais changer.
Pourtant, en un mot, les pays dits développés vont devoir réduire drastiquement leur train de vie. Les Etats-providence et tout particulièrement la France sont entrés en agonie sous le poids de dettes colossales et de ressources en baisse. La fin d’une ère de désinflation et des liquidités surabondantes, la hausse du crédit, véritable moteur de la consommation depuis trois décennies et les inévitables politiques restrictives vont considérablement modifier le niveau de vie des Français dans les années à venir.
Depuis 1974, c’est-à-dire depuis 37 ans, pour faire très simple, la France dépense plus qu’elle ne gagne, et vit par conséquent sous le régime des déficits publics. Sur ce sujet comme sur tant d’autres, la gauche n’a rien à envier à la droite et réciproquement. Le record absolu vient d’être atteint en mai dernier avec un déficit de 7,6 milliards d’euros. Pour se faire élire ou réélire, les politiciens continuent à faire vivre le pays au-dessus de ses moyens et sacrifient dans vergogne l’avenir des générations futures qui auront, d’une façon ou une autre à rembourser les prodigalités de leurs ascendants. Généreux avec un argent que nous n’avons pas ceux qui auraient dû diriger et donc prévoir ont sacrifié l’avenir des de nos jeunes contemporains et successeurs et il faudra, cela commence à se savoir, plusieurs décennies pour apurer les dettes accumulées au cours des « trente glorieuses » si mal nommées.
Ce surendettement s’inscrit lui-même dans un environnement plus que défavorable : vieillissement de la population, parasitisme quasi-généralisé et immigration démentielle ont amené le coût des prestations sociales à hauteur de 45% des dépenses totales de l’Etat français. Le cas est unique et aucun pays au monde n’y résisterait pas plus que nous n’y résisterons. Malheureusement il faut ajouter à cela le coût à venir des retraites auquel a législation récente n’apporte qu’une solution partielle, sans oublier le coût de la dépendance dont le financement semble aujourd’hui insoluble. Ce n’est pas un hasard si les milieux maçonniques et leurs alliés objectifs dans la culture de mort intensifient leur propagande en faveur de l’euthanasie mais, compte tenu des données démographiques connues, le volontariat ne suffira évidemment pas… Les mêmes anticipent déjà des mesures beaucoup plus radicales.
La désindustrialisation de la France hypothèque son avenir
Ajoutons à cela que la France est, parmi les nations occidentales, celle qui s’est le plus vite désindustrialisée. Nos tartuffes de la politique ont voulu ignorer qu’il y a une corrélation implacable entre le poids de l’industrie dans le PIB d’un pays et l’équilibre de ses balances commerciales et de paiement. Résultat, l’emploi industriel représente 11% en France contre 20% en Allemagne et notre part de marché dans le commerce mondial se limite à 3,50% tandis qu’il est de 10% pour nos voisins d’outre-Rhin.
Or, non seulement les déficits de la balance commerciale persistent mais ils s’accélèrent. La France continue à augmenter ses importations, notamment énergétiques, tandis que les exportations stagnent. L’année 2011 connaitra un déficit sans précédent, dépassant même le triste record de 2008 (56,3 milliards d’euros). Avec un déficit de 33,4 milliards d’euros sur les cinq premiers mois de l’année et le franchissement du seuil des 7 milliards pour le seul mois de mai, la France décroche. Elle a déjà atteint à fin mai les deux tiers du déficit de 2010 (51,4 milliards d’euros).
La crise est avant tout la crise de la désindustrialisation, elle-même résultante, pour partie, de l’enviable système social français, dynamité par l’immigration. Plombée par un taux de charges hors normes la France ne cesse de perdre des parts de marché, y compris en Europe, ce qui exclut l’alibi trop souvent servi de la cherté de l’euro. Le rêve de consommer toujours plus sans produire en s’imaginant que l’avenir appartenait aux services et à la finance est à remiser au vaste musée des utopies mortifères.
Comment nos brillants cerveaux ont-ils pu imaginer qu’il serait indéfiniment possible d’emprunter aux financiers étrangers pour consommer des produits importés sans comprendre que cela nous mettait dans la double dépendance de la finance internationale et des pays émergents auxquels nous transférions notre prospérité ? Comment ont-ils pu s’être autant trompés ? Ne savaient-ils dont pas que l’industrie fait toujours la richesse des nations ? « Nous n’aurions pas dû nous spécialiser dans les services mais dans l’industrie » se lamentent un peu tardivement certains économistes et hommes politiques. Pousseraient-ils la lucidité jusqu’à se demander ce que nous produirons encore dans 10 ou 20 ans ou craignent-ils trop la réponse ?
Quant au mirage de la réindustrialisation, ne rêvons pas, on en parle beaucoup sans risquer de la voir, en tout cas pas en France. Seule la Suède et le Canada ont réussi, au prix d’efforts considérables en matière de recherche et d’éducation à relever le défi mais dans un tout autre contexte.
« Honnêtement, je ne suis pas loin de pense que c’est foutu » déclare Patrick Artus
Sur un éventuel redressement de la situation économique française, Patrick Artus, directeur des études Natixis et auteur de « La France sans usines » récemment paru, n’hésite pas à écrire : « Je ne suis pas très optimiste. Ma conviction est qu’on n’y arrivera pas. Honnêtement, je ne suis pas loin de penser que c’est foutu ». Dans son accès de lucidité Monsieur Artus aurait pu ajouter que de toute façon le coût effrayant de l’immigration empêche tout redressement significatif et durable. On aura beau occulter autant que l’on voudra ce paramètre essentiel, il saura se rappeler à notre bon souvenir aussi vrai que les plus de 70 milliards d’euros de coûts directs et indirects exprimés ne pourront éternellement être occultés. Sans parler des coûts induits évoqués dans mon livre « La désinformation autour de l’immigration ».
Mais hormis un certain nombre d’aveux et de témoignages de ce genre, pas un politicien n’ose faire l’aveu des ses errements ni, encore moins annoncer à ses électeurs potentiels ce qui les attend. Pourtant, il ne serait que temps d’expliquer à nos concitoyens perfusés de droits depuis trop longtemps, les devoirs qui les attendent. Ils travailleront plus pour gagner beaucoup moins et auront à subir de lourds plans d’austérité sans commune mesure avec la taxation des limonades, une énième hausse du tabac et autres mesurettes qui relèvent davantage de la farce de potache que d’un plan de redressement.
Il faudra aussi leur expliquer l’incapacité génétique d’un régime démocratique à penser le long terme, accaparé qu’il est par les vicissitudes électorales. Il faudra encore dire aux Français que chaque avantage social et chaque cadeau fiscal attribué depuis 1974 a reposé sur l’emprunt, c’est-à-dire sur un argent que nous n’avions pas et qu’il faudra un jour rembourser. Le pathétique programme socialiste relève, au mieux de l’autisme et au pire du charlatanisme. Quand la France aide le tiers-monde, elle le fait avec des moyens empruntés. Chaque immigré entrant en France sans emploi est entretenu avec de l’argent emprunté. Les centaines de milliards engloutis dans les coûts directs et indirects de l’immigration ont totalement été empruntés sur le dos des Français présents et à venir. Chaque euro de revalorisation d’allocations, d’aides sociales diverses, des retraites, emplois aidés… repose sur l’emprunt.
Aujourd’hui, la caste politique mêlée de près ou de loin à la gestion du pays depuis au moins quatre décennies est totalement discréditée. Ceux qui, n’ayant rien vu venir, rien compris, rien appris, ont amené notre nation au bord du gouffre ne peuvent à aucun titre prétendre en être les sauveurs. Un réformisme à la petite semaine mené par ces naufrageurs nous amènera, de déconvenues en déconvenues à la catastrophe que l’on peut encore éviter. Inutile de perdre un temps précieux dans l’exégèse de la petite phrase de celui-ci ou l’allusion de celle-là, le soutien à untel plutôt qu’à tel autre : le Système est corrompu et irréformable.
Une véritable révolution nationale et européenne s’impose, dans les meilleurs délais et avec des hommes neufs.
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dimanche, 11 décembre 2011
EVITONS LES PIEGES DU SYSTEME...
publié dans le n°25 de Synthèse nationale
Dans un récent éditorial (1), notre excellent confrère et ami Jérôme Bourbon, directeur de l’hebdomadaire Rivarol, évoquait une possibilité qui pourrait s’avérer devenir un véritable problème politique pour la France. En effet, après avoir rappelé qu’il n’avait jamais mâché ses mots et ses critiques à l’encontre de la politique sarkozienne, Jérôme Bourbon envisageait l’éventualité (pour ne pas dire la probabilité, même s’il est vrai qu’à 6 mois d’une présidentielle en France, il est toujours hasardeux de faire des pronostiques… cf. les 8 précédentes élections de ce type sous la Vème République), de l’arrivée à l’Elysée de François Hollande.
En effet, cette perspective n’aurait rien de choquant en soit, tant il est vrai que la politique menée par la pseudo droite actuellement au pouvoir est, pour l’essentiel, la même que celle préconisée par la gauche. Néanmoins, parmi les propositions socialistes, une s’avère être particulièrement dangereuse pour notre identité nationale et si elle venait à être appliquée, il y a fort à craindre que ses effets soient irrémédiables. Des effets aussi désastreux que ceux de la loi sur le regroupement familial voulue par Giscard et Chirac en 1976… Il s’agit de l’attribution du droit de vote aux immigrés extra européens aux municipales, aux cantonales/régionales-territoriales (selon que le cas de figure qui sera appliqué dans l’avenir…), voire aux européennes, et, pourquoi pas, demain aux législatives. Aux yeux de nos apprentis sorciers de la gauche bobo, cette mesure aurait le mérite de maintenir leur parti au pouvoir pour l’éternité. Ils s’appuient sur le fait qu’une écrasante majorité d’immigrés (environs 80% d’entre eux) voteraient plus facilement, aujourd’hui, pour la gauche que pour la droite. Ce qui est incontestable. Mais le hic, c’est qu’au sein de cette population déracinée, de nouvelles forces apparaissent et se développent dangereusement. Des forces qui se revendiquent clairement de l’islam militant et qui ont bien peu de points communs avec les rêveries de cette gauche bobo qui soutient Hollande et le Parti socialiste. La mise en application de cette proposition génocidaire serait facilitée par le fait, nouveau en soit, que le Sénat, jusque là plutôt hostile à ce type de dérives, est tombé, en septembre dernier, entre les mains de la gauche.
Pourtant, les bobos de gauche feraient mieux de méditer, pendant qu’il en est encore temps, sur les conséquences désastreuses de leur aveuglement dogmatique. Leur engagement résolu en faveur de l’immigration massive, immigration qui sert avant toutes chose les intérêts du patronat mondialiste, ne l’oublions pas, est plus que suicidaire. Non seulement il contribue à détruire notre identité nationale et européenne, mais, en plus il facilite, ce que nous autres nationalistes avons toujours dénoncé, à savoir l’islamisation à terme de notre terre européenne. Les premiers symptômes sont d’ailleurs déjà bien là et… ironie du sort, se sont les bobos de gauche qui en font les frais. En l’occurrence ceux du journal prétendument satirique Charlie Hebdo qui viennent de voir ses bureaux parisiens incendiés à la suite de la publication, début novembre, d’un numéro consacré à l’islam intitulé pour la circonstance Charia Hebdo. Pour être tout à fait sincères, nous n’allons pas pleurer sur ce qui leur arrive. Pendant quarante ans, ils ont aimé l’immigration, alors qu’ils se débrouillent maintenant avec l’islamisation…
Je ne suis pas, loin s’en faut, de ceux qui s’extasient devant les caricatures, souvent vulgaires, qui stigmatisent une religion quelle qu’elle soit. C’est trop facile et tellement politiquement correct de se moquer de celles-ci. Alors, publier des pochades sur le prophète des musulmans, tout comme salir l’image du Christ dans une pièce de théâtre qui relève plus de délires scatophagiques que d’autres choses, ne me semble pas faire preuve d’un courage inouï. A une nuance près, somme toute : les catholiques sont ici chez eux en Europe alors que les musulmans n’y sont pas… Ces moqueries, teintées de morale laïcarde, cachent en réalité une volonté, consciente ou non, de détruire ce qui fait aussi les identités des peuples, en l’occurrence leurs croyances, au profit de la standardisation généralisée des esprits tant souhaitée par les mondialistes.
Mais revenons au cas de figure évoqué et réfléchissons à la riposte efficace que nous devons envisager face à cette volonté d’assassiner notre identité. Si la gauche l’emporte, nous aurons donc l’instauration du droit de vote aux immigrés. Face à cela, certains nationaux, par facilité, penseront naïvement que le vote Marine Le Pen constituerait un rempart efficace. Passons sur le fait que si leur candidate arrivait à être qualifiée pour le second tour face à Hollande, cela assurerait une victoire écrasante à ce dernier et légitimerait encore plus la volonté des socialistes d’appliquer intégralement leur programme. De plus, les reniements successifs du FN par rapport à ses fondamentaux ne nous rassurent pas vraiment sur la volonté de ce mouvement de s’opposer efficacement à l’islamisation de la France. Qui aurait imaginé, il y a quelques années que le FN se prononcerait, par exemple, en faveur de la construction d’une mosquée à Marseille ? Alors, me direz-vous, que reste-t-il à faire ? Voter pour ce Sarkozy qui a trahi et qui trahira encore ces belles promesses de 2007 ? Rester chez nous et attendre des jours meilleurs ? On peut toujours rêver…
En réalité, c’est un véritable piège que veut nous tendre, à nous nationalistes et identitaires, le Système. Il veut nous obliger à choisir entre l’un de ces trois candidats favoris : le pire (François Hollande), le faux (Nicolas Sarkozy) et le leurre (Marine Le Pen). Dans les trois cas, une seule chose est sûre : le Système, et sa politique mondialiste, en sortent gagnant.
Face à cette escroquerie, les nationalistes et les identitaires sincères et conséquents doivent se rassembler derrière le seul candidat qui s’affirme réellement contre le Système : Carl Lang.
En réunissant autour de sa candidature l’ensemble des formations politiques de la Droite nationale (le Parti de la France, le MNR, la Nouvelle Droite Populaire…), un grand nombre de mouvements militants et d’associations culturelles, des journaux et des revues, comme Rivarol, Militant et bien sûr, Synthèse nationale, Carl Lang est en train de constituer le socle de ce qui sera demain le grand mouvement de redressement national et populaire que notre peuple attend. Alors, n’hésitez plus, engagez-vous car, après tout, la France et l’Europe le valent bien.
(1) Rivarol n°3018, du 21 octobre 2011.
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jeudi, 20 octobre 2011
Redonner sa place à la Droite nationale…
Par Roland Hélie
Directeur de
Synthèse nationale
Le 8 novembre prochain, sera portée sur les fonts baptismaux la nouvelle structure unitaire des forces nationales, nationalistes et identitaires. Cette structure, qui rassemblera le Parti de la France, présidé par Carl Lang, le MNR, fondé par Bruno Mégret et dirigé par Annick Martin, et la Nouvelle Droite Populaire, dont le délégué général est Robert Spieler, et, très bientôt, de nombreuses associations, revues et personnalités indépendantes qui le rejoindront, est destinée à donner à la Droite nationale une lisibilité claire lors des prochaines échéances électorales et bien au-delà d’ailleurs. Elle est l’aboutissement logique de plusieurs années de travail en commun entre ces différentes formations qui, chacune avec sa spécificité, se retrouvent sur l’essentiel, à savoir la défense de notre identité européenne et de notre indépendance nationale.
En réalité, ce travail avait été engagé dès la création de notre revue, Synthèse nationale, en novembre 2006. A cette époque, nous nous étions fixés comme priorité d’introduire, au sein de notre famille politique, un nouvel état d’esprit. Nous pensions qu’il était temps de rompre à la fois avec le « principe du chef » qui, jusque là, était de mise et le sectarisme ambiant qui consistait à penser que, en dehors de sa propre organisation, les autres militants de la cause nationale n’étaient, au mieux, que des « renégats » ou, au pire, des « stipendiés ». Bref, il s’agissait d’en finir une fois pour toutes avec cette ambiance délétère de coure de pacotille et de prébendes usées qui caractérisait la formation sensée (encore) incarner politiquement nos idées et qui avait conduit une grande partie de nos camarades à renoncer au combat national. En ce sens, les premiers succès de Synthèse nationale, qu’il s’agisse du nombre d’abonnés à la revue ou de celui grandissant des participants à nos réunions et en particulier à nos journées annuelles, prouvent que nous avions vu juste.
Depuis le lancement de Synthèse nationale, les choses ont évolué petit à petit. En effet, était-il envisageable, il y a encore une demi-douzaine d’années de mettre à la même tribune des personnalités aussi différentes que celles que nous avons invitées à prendre la parole lors de nos diverses assemblées ou à contribuer à la rédaction de notre revue qui, comme son nom l’indique, est et restera la synthèse des différents courants qui font la richesse du mouvement national ? Certainement pas.
Il y a 5 ans, le Front national, pour ne pas le citer, régnait en maître et il considérait qu’il était le seul à pouvoir légitimement incarner, à ses yeux, la Droite nationale. Ce point de vue était discutable, mais la personnalité de Jean-Marie Le Pen, tout aussi critiquable soit elle, ne laissait pas la place à la perplexité quant à la sincérité de son engagement national. En est-il de même aujourd’hui ? On peut en douter.
Quelques uns, par naïveté ou par confort, se rassurent en s’extasiant devant les prouesses médiatiques de la nouvelle présidente du FN. Il est vrai que celle-ci ne manque pas de talent ni de répondant, même si cela sonne faux sur toute la ligne. Le discours prononcé à Nice au début du mois de septembre étant un chef d’œuvre en la matière. Car le problème, c’est que le talent et le répondant ne suffisent pas. Encore faut-il avoir des idées. Or le FN version Marine Le Pen n’en a pas à l’exception de celle de vendre l’image de sa présidente.
Deux exemples me viennent à l’esprit. En juin dernier, lors d’une émission sur France 2, Marine Le Pen est interrogée sur un point du programme du Front qui sous-entendait (je dis bien « sous-entendait » car ce point a été supprimé depuis) que le nombre grandissant d’incorporés d’origine extra-européenne posait de plus en plus de problèmes dans l’armée française. Il suffit d’interroger n’importe quel officier confronté à cette situation pour en avoir la confirmation. Marine Le Pen esquiva une réponse floue éludant piteusement la question posée. Pourquoi n’a-t-elle pas répondue tout simplement que l’armée française devait être composée de soldats d’origine française, ce qui est la garantie minimale pour garantir notre défense nationale… (encore faudrait-il que notre armée soit réellement affectée à cette mission plutôt que de servir de supplétifs aux Américains, me direz-vous, mais là n’est pas la question) ? Sans doute parce que Marine Le Pen ne doit pas le concevoir ainsi… Souvenons-nous de l’arbre France qui lui était si cher et qui fut fatal à son père.
Autre exemple : suite à l’horrible tuerie d’Oslo, au mois de juillet, un cadre récemment arrivé au Front émet l’avis sur son blog que cette tragédie est liée à l’immigration qui modifie chaque jour de plus en plus l’identité de la Norvège (rappelons que Mohamed est le prénom le plus donné cette année dans cette capitale européenne), ce qui est, vous en conviendrez, une évidence si l’on s’en tient aux motivations revendiquées par l’instigateur à la personnalité pour le moins controversée des attentats. Evidence pour tous, sauf pour la présidente du FN. Il n’en fallut pas plus pour que celle-ci mette le cadre en question, le brillant écologiste Laurent Ozon, dans l’obligation de démissionner de ses responsabilités. Au FN version MLP, il ne faut pas peiner les bonnes âmes en disant les vérités telles qu’elles sont. Surtout lorsque celles-ci risquent de choquer la bien-pensance institutionnalisée…
Alors certains nous disent, sur un ton souvent péremptoire, qu’il faut s’adapter au monde dans lequel nous vivons et mettre au grenier les idées qui, jusqu’ici, étaient les nôtres. Qu’il faut vivre avec son temps et que ci et que ça… La belle aventure que voilà ! Décidément ces bons amis sont indécrottables. Ils ne veulent pas voir les choses en face. Notre pays et notre civilisation foncent droit dans le mûr et ils voudraient que le mouvement national se mette au diapason du politiquement correcte ? Vaste fumisterie. Le but d’un mouvement politique n’est pas de plaire aux média du Système ou d’entretenir une poignée d’alimentaires qui veille jalousement à garder ses petits pouvoirs ; le but d’un mouvement politique tel que nous le concevons est d’éclairer notre peuple sur les responsables de la situation qu’il subit et de le conduire vers des jours meilleurs. Notre combat est un combat révolutionnaire, il ne peut tolérer aucune compromission avec le Système responsable de la situation actuelle.
Nous considérons donc aujourd’hui que le mouvement national est victime d’un véritable holdup politique de la part de gens qui souhaitent en faire l’une des courroies du Système que nous combattons. Toute minute passée par un militant nationaliste à soutenir cette supercherie est une minute de perdue. Notre devoir est donc de mettre très rapidement en place l’alternative à cette dérive funeste.
Le rassemblement qui naîtra le 8 novembre prochain est donc le fruit de ce travail acharné que nous avons mené à quelques uns pour faire changer les choses. Ce rassemblement sera désormais le seul à pouvoir se revendiquer comme étant l’incarnation politique de la Droite nationale, populaire, sociale et identitaire. En dénonçant sans relâche le Système responsable de la colonisation de notre terre et de l’ethno-génocide de notre peuple que nous subissons, il sera le seul à pouvoir redonner à la France sa liberté, son identité et sa prospérité.
Editorial publié dans le n°24 de la revue Synthèse nationale cliquez ici
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jeudi, 29 septembre 2011
Flash, c'est fini...
La disparition d'un journal d'opinion, surtout lorsque l'opinion de ce journal le range dans ce qu'il est convenu d'appeler notre famille d'idées, est toujours une triste nouvelle. Avec celle de Flash cette nouvelle est encore plus douloureuse car dans la rédaction de celui-ci nous comptions beaucoup d'amis.
Bien sûr, nous ne partagions pas, loin s'en faut, toutes les analyses et les prises de positions, parfois audacieuses, de ce journal qui tranchait singulièrement, tant par sa formule que sur le fond, dans le paysage médiatique national. La personnalité de Nicolas Gauthier, son sympathique directeur, n'y étant certainement pas étrangère. Néanmoins, Flash avait son mot à dire et il ne se priva pas de le dire.
Régulièrement, nous vous tenions informé de chacune de ses livraisons. Nous publions ici la lettre que Nicolas Gauthier vient d'adresser aux abonnés de Flash.
Roland Hélie
Cher ami,
C’est avec tristesse que je dois vous annoncer que nous sommes obligés d’arrêter Flash.
Voilà près de trois années que notre petite équipe se battait envers et contre tout. Malgré l’absence de locaux et des frais réduits au strict minimum, nous ne pouvions plus lutter…
Faute d’être arrivés à l’équilibre financier, nous n’avons aujourd’hui plus d’autre choix que de jeter l’éponge.
Flash était le dernier né de la presse d’opinion, qui entendait marcher sur les pas d’autres journaux libres : de L’Idiot International de Jean-Edern Hallier à Défense de l’Occident de Maurice Bardèche et autres publications dissidentes.
Toute l’équipe se joint à moi pour vous remercier de nous avoir soutenu dans cette aventure :
Topoline, l’analyste impitoyable des arnaques culturelles ; Christian Bouchet, notre “Tintin reporter”, toujours en voyage pour nous raconter ce que les grands médias nous cachent en matière de politique étrangère ; nos chroniqueurs politiques Alain de Benoist, de Philippe Randa, d’Arnaud Guyot-Jeannin, de Pierre Le Vigan et de tant d’autres. Et j’allais oublier l’essentiel : les stagiaires que nous avons formés, pour qu’ils prennent un jour la relève.
Alors, l’aventure s’arrêterait-elle maintenant ?
Non, pas forcément, bien au contraire…
Car notre petite équipe demeure plus soudée et combative que jamais.
En sa formule actuelle, Flash n’est plus viable. Mais, cher lecteur, je vous demande ne de pas désespérer, car Flash est actuellement en train de renaître sous d’autres formes. Sur Internet, que ce soit par écrit ou en vidéo. Ou même encore sur papier…
Au nom de toute la rédaction, je vous dis donc à bientôt.
Amicalement
PS : Je ferai le maximum pour que nos lecteurs se trouvant dans le besoin puissent être remboursés, à leur demande, au prorata de leur abonnement.
FLASH 10 rue Primatice 75013 Paris cliquez ici
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mardi, 05 juillet 2011
Au-delà des compromissions avec le Système, une espérance nouvelle !
Par Roland Hélie
Editorial publié dans le n°23
de Synthèse nationale (cliquez ici)
Le mal récurrent qui atteint toute organisation reposant sur un engagement radical est, à un moment ou a un autre, la recherche de la respectabilité. Cette sacrosainte respectabilité qui, soit disant, doit lui permettre de passer du stade d’éternel opposant à l’échelon supérieur, voire à arriver au pouvoir.
A priori, l’idée ne manque pas de logique et peut être séduisante. Une fois le plein des soutiens, électoraux et autres, réalisé, il peut apparaitre nécessaire de ratisser plus large si on veut augmenter son influence. Bien sûr, pour cela un certain nombre de concessions doivent être faites. Mais les fins stratèges nous rétorquent à chaque fois que cela répond à une subtile tactique destinée à gruger les adversaires et que l’on peut être rassurés : les fondamentaux, eux, ne seront jamais égratignés. Des cadres « intelligents » sont mis en place pour prendre la relève des quelques timorés qui avaient certes permis au mouvement de percer mais dont le passé jugé « sulfureux » escamote, dit-on, toutes chances de réussir. Ainsi, la route vers la victoire est empruntée et plus rien ne pourra arrêter le mouvement en marche…
Combien de fois a-t-on entendu ce genre de propos lénifiants ?
En réalité, les choses ne se passent jamais comme cela. Très vite l’organisation qui s’engage sur cette voie hasardeuse de la quête effrénée de la respectabilité perd son identité et, par là même, sa raison d’être. A force de vouloir adopter les bonnes manières qui lui permettraient d’exceller dans le petit monde de la bienpensance, à force de se recentrer pour rassurer les honnêtes citoyens jusque là effarouchés par les idées qu’elle professait, l’organisation finit par se banaliser et entrer totalement dans le Système qu’elle était censée vouloir détruire.
Les exemples sont nombreux dans l’histoire politique française. A gauche, nous pourrions citer le cas de la Ligue communiste révolutionnaire devenue, il y a quelques années, le Nouveau parti anticapitaliste (tout un programme…), avec le jeune et pimpant Besancenot à la place de cette vieille lune ridée de Krivine. On voit les résultats. Alors que la LCR, après des années de stagnation commençait péniblement à percer électoralement, bénéficiant sans doute de l’agonie sans fin du Parti communiste, le NPA a fait un flop monumental. A tel point que, exit Besancenot, c’est Mélenchon, un autre « ex »-trotskiste mais lambertiste celui-là, qui remet le PC en selle pour la prochaine présidentielle. Krivine doit « avoir les boules ». Tant pis pour lui, on ne va pas pleurer sur son sort.
La droite nationale n’échappe pas à cette maladie
A droite de la droite les exemples de relookages, ou de recentrages, sont aussi nombreux et à chaque fois cela se termine mal.
Je me souviens personnellement, pour y avoir participé, de l’expérience, dans les années 70, du Parti des forces nouvelles. Ce parti très militant et très motivé occupait alors la première place au sein de la droite nationale. Il disposait d’un capital militant conséquent et surtout d’une volonté légitime de jouer un rôle politique digne de ce nom. Cependant, les principaux responsables du PFN étaient « traumatisés » par deux échecs successifs qu’ils avaient vécus : l’échec (somme toute relatif) des premiers pas électoraux du Front national en mars 1973, puis la dissolution d’Ordre nouveau en juin de la même année. C’est ainsi qu’ils s’évertuèrent, dans un premier temps, à tenter de dépoussiérer la droite nationale et à donner au PFN une image « moderne et design » pour reprendre l’expression en vogue à cette époque. « Le passé, toujours, le chérir, ne jamais l’oublier, mais jamais le formuler… » s’exclamait à la tribune du congrès fondateur du parti, en novembre 1974, l’un de ses principaux responsables. Les résultats furent fulgurant : 10 ans plus tard le Front national, son rival tant honni, envoyait 35 députés à l’Assemblée nationale et le PFN disparaissait de la scène politique. L’intention était sans doute louable, mais les résultats furent, hélas, décevants. Cet exemple mérite d’être médité.
Nous pourrions aussi rappeler le recentrage, en pleine campagne présidentielle de 1965, de Jean-Louis Tixier-Vignancour qui entraina une dégringolade catastrophique en quelques semaines : d’environs 17% d’intentions de vote dans les sondages, il ne récolta que 5% dans les urnes. La droite nationale mit 20 ans à se remettre de cet épisode peu reluisant… Nous pourrions citer de multiples autres exemples tout aussi édifiants les uns que les autres. Ces différentes expériences malheureuses devraient éclairer ceux qui rêvent sans cesse au grand ripolinage politique et idéologique qui permettrait à notre famille politique de triompher et de remettre enfin la France sur les rails.
Quelques succès électoraux attisent, il est vrai, les ambitions et certains, ou certaines, pensent qu’en sacrifiant quelques idées fortes, on arriverait ainsi plus vite au pouvoir. Hélas, les choses ne sont pas aussi simples.
En fait, lorsque l’on édulcore un peu trop nos fondamentaux, fait-on encore partie de la grande famille de la droite nationale, nationaliste et identitaire ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser au sujet du Front national depuis quelques mois. De reniements en concessions (lire à ce sujet l’entretien que nous a accordé Robert Spieler dans ce numéro de Synthèse nationale) celui-ci finit par tellement ressembler à un parti du Système que l’on peut se demander pourquoi il n’est pas encore totalement inclu dans le Système puisque tel semble être le vœu le plus cher de ses nouveaux dirigeants. La réponse réside peut être tout simplement dans le fait que le Système lui demande encore un peu plus de gages ? Encore un peu plus de soumission ? Dans ce cas, pourquoi s’arrêteraient-ils, l’un et l’autre, en si bon chemin puisque tel semble être le prix à payer pour ne plus être traité en parias et en empêcheurs de tourner en rond.
Là est justement la ligne de partage. Soit le mouvement national a vocation à se confondre dans le Système, soit il entend rester la seule alternative crédible à ce Système. Dans le premier cas, la stratégie choisie par Marine Le Pen et ses amis est certainement la meilleure. Mais après, après que le Système l’aura bien digérée, il ne faudra pas venir se plaindre. Pour notre part, fidèles à nos principes, à nos espérances, et surtout à notre raison d’être, nous choisissons le second. Nous nous battons pour la destruction de ce Système dont le seul objectif est de broyer les identités, de détruire les nations et de transformer le monde en un vaste marché aux dimensions planétaires dans lequel tous les hommes seraient égaux, indifférenciables, dociles et formatés. Un monde merveilleux dans lequel il n’y aurait plus que des gentils consommateurs juste bons à enrichir les comptes des quelques actionnaires des multinationales. Un monde extraordinaire dans lequel il n’y aurait plus de noirs, ni de jaunes, ni de blancs mais que des individus sans racines, déculturés et malléables à souhait. Bref, un monde fait de bons sentiments, de repentances permanentes et de prosternation devant les maîtres que sont les banquiers, les usuriers, l’hyper classe et ses serviles chiens de gardes que sont les média aux ordres. Un monde parfait où il n’y aurait, surtout, plus de nationalismes, de patriotismes ou autres attachements identitaires… En un mot, un monde dans lequel nous n’aurions plus notre place.
Une nouvelle espérance est en train de naître
Alors, dans ces conditions, vous comprendrez que nous ne pouvons accepter aucune compromission avec ce Système. Non seulement nous devons nous battre pour l’abattre, mais nous devons aussi et surtout nous battre pour créer les conditions de l’avènement d’un ordre nouveau capable de restaurer les valeurs fondamentales qui ont fait la force de notre civilisation européenne et la gloire de notre nation française. Nous nous battons pour une révolution identitaire capable de redonner aux hommes la fierté de leurs racines. Nous nous battons pour une véritable révolution sociale qui remettrait le mérite au premier plan et qui appliquerait la préférence nationale dans tous les domaines. Nous nous battons pour une révolution nationale et européenne capable de redonner à notre nation et à notre continent leurs places, et toutes leurs places, dans le monde.
La réussite d’un tel projet passe par la construction d’un appareil politique fort, déterminé et conséquent, un appareil imperméable aux sirènes du Système et déterminé à mener à bien cette indispensable révolution que nous préconisons ici. Cet appareil est en gestation. Depuis quelques mois, autour due la Nouvelle Droite Populaire qui incarne le courant nationaliste radical, autour du Parti de la France, présidé par Carl Lang, qui rassemble un nombre grandissant de militants nationaux sincères hostiles aux dérives du Front, autour du MNR, autour de nombreux autres mouvements locaux ou nationaux, d’associations culturelles et politiques, de cercles et de journaux, une nouvelle espérance est en train de naître. Pour notre part, à Synthèse nationale, nous apporterons notre contribution totale au lancement de cette vaste confédération qui regroupera toutes celles et tous ceux qui refusent la soumission au Système dans laquelle quelques mauvais bergers voudraient conduire le mouvement national. Il en va de l’avenir de notre peuple, de notre nation et de notre civilisation.
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vendredi, 29 avril 2011
5 ans de Synthèse nationale, 5 ans au service du peuple et de la nation...
5 ans d'existence : 3 000 visites quotidiennes !
En 5 ans (le site Synthèse nationale fut créé en avril 2006... il y a 5 ans déjà), ce qui devait être qu'un simple blog de réflexion est devenu l'un des principaux médias de la droite nationaliste.
Avec 3 000 visiteurs quotidiens sur le blog et 500 abonnés à la revue bimestrielle (sans oublier le succès grandissant de nos réunions et de nos journées nationales et identitaires du mois de novembre), nous ne pouvons que nous féliciter de la réussite de notre entreprise. C'est donc un plaisir pour la petite équipe qui anime ce blog et qui réalise la revue de partager sa joie avec ses lecteurs dont les fidélités est un encouragement permanent.
En 5 ans, Synthèse nationale est devenue à la fois un carrefour pour toute notre famille politique (plus d'une centaine de personnalités de la mouvance nous a apporté, d'une manière ou d'une, autre une contribution - cliquez ici) et aussi une centrale d'agitation efficace au service de la cause de notre peuple et de celle de notre nation (lancement de campagne thématique, création de la NDP, contribution au rassemblement des forces nationales et nationalistes).
L'objectif que nous nous étions fixés il y a 5 ans était d'introduire, au sein de la droite nationale, un nouvel état d'esprit, de faire en sorte que les divisions et les appréhensions d'hier s'effacent au profit du bien commun. Aujourd'hui, force est de reconnaître que des progrès considérables ont été réalisés dans ce sens. Il suffit, pour s'en convaincre, de consulter la liste de celles et ceux qui sont venus, ces dernières années, prendre la parole dans nos colloques et nos réunions publiques.
Cette aventure passionnante est loin d'être terminée. Dans les mois qui viennent, nous allons accentuer la diffusion de notre revue (cliquez ici) et multiplier les initiatives pour contribuer au nouveau rassemblement de la Droite nationale authentique. Le combat que nous menons n'est pas une partie de rigolade ni une quête de pension dorée pour quelques nantis qui prétendent incarner l'espérance populaire en se pavanant dans des assemblées qui n'ont plus de pouvoirs réels. Notre combat est un combat révolutionnaire contre le Système et contre ses inféodés.
Dans son essai intitulé Pour une Critique positive (cliquez là), édité au début des années 60, Dominique Venner dénonçait déjà avec justesse l'attitude des "nationaux", toujours prêt à s'emballer dès le premier succès venu mais aussi toujours prompt à se dégonfler au premier revers arrivé. Pour nous, nationalistes, le combat ne se résume pas à quelques considérations électorales, même si nous pensons que les élections sont un moyen parmi d'autres de déstabiliser le Système. Le combat que nous menons est avant tout un combat d'idées.
L'alternative est simple : soit la France et l'Europe continuent à sombrer dans le magma mondialiste et mono ethnique que veut nous imposer l'hyper classe cosmopolite au pouvoir, soit nos peuples prennent conscience que leurs identités sont condamnées par ce Système qui ne rêve qu'a les transformer en consommateurs dociles. S'ils prennent conscience de cette situation catastrophique, rien n'est perdu. Notre rôle, à notre modeste niveau, est donc de les aider à aller dans ce sens... Voilà ce qui justifie notre engagement.
Roland Hélie
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mardi, 26 avril 2011
Du regroupement familial à la colonisation…
Par Roland Hélie
Directeur de
Synthèse nationale
A la fin du mois de mars, le drapeau français qui flottait au fronton de la mairie de Florensac, dans l'Hérault, a été arraché et remplacé par le drapeau algérien. Ce fait divers, devenu hélas relativement banal dans notre pays, démontre à lui seul le degré de déliquescence auquel nous sommes arrivés. Cette provocation est en effet loin d’être isolée.
On ne compte plus les actes d’incivilités perpétrés par des jeunes - ou des moins jeunes - souvent issus de l’immigration, qui réduisent de jour en jour l’autorité de l’Etat. Mais, comment pourrait-il en être autrement lorsque l’on constate l’abdication constante de celui-ci face à l’islamisation rampante de notre nation.
Certains estiment qu'ils sont ici chez eux et qu’ils ont ainsi tous les droits, y compris celui de considérer que la France pourrait, à terme, devenir une excroissance de l’Algérie.
Après avoir pris l’habitude de siffler la Marseillaise dans les tribunes des stades lors des matchs de football opposant la France à l’Algérie (ou à n’importe quel autre adversaire d’ailleurs…), ils se croient maintenant autorisés à hisser le drapeau de leur pays d’origine sur nos bâtiments administratifs. Pourquoi se gêneraient-ils ? Après tout, le Système ne fait pas grand-chose pour les en dissuader.
La fin de notre nation et de notre civilisation sera vite arrivée si rien n’est fait pour enrayer cette triste dérive.
Mais comment en est-on arrivé là ?
Au début des années 60, le grand patronat français (en particulier ses branches du bâtiment et de l’automobile), avide de profits immédiats et déjà pourri par l’idéologie mondialiste, préféra encourager l’immigration plutôt que de procéder à la robotisation de notre industrie. C’est ainsi que des dizaines de milliers de déracinés arrivèrent du Maghreb et d’Afrique noire pour travailler en France. Les conditions de vie qui leurs furent réservées n’avaient rien d’enviables et beaucoup durent s’entasser dans des logements souvent insalubres dans les quartiers périphériques de nos agglomérations.
Il faut dire que tout le monde trouvait son compte dans cette affaire. Le patronat avait sa main d’œuvre docile et facile à exploiter et la gauche voyait poindre un nouveau prolétariat beaucoup plus maniable que les travailleurs français qui avaient, à ses yeux, une fâcheuse tendance à s’embourgeoiser.
Mais en 1974, ce fut l’élection à la Présidence de la République de Giscard d’Estaing et l’avènement de sa « société libérale avancée ». Une espèce de fourre-tout idéologique qui destiné à rassembler les Français « au centre » et qui se termina par une véritable catastrophe, à savoir l’arrivée de la gauche socialo-communiste aux affaires.
Parmi toutes les décisions qui furent prises par le gouvernement de l’époque, au nom de cette « société libérale avancée », l’une passa pratiquement inaperçue. Après l’abaissement de l’âge de la majorité à 18 ans et la légalisation de l’avortement, personne, ou presque, ne s’attarda sur ce regroupement familial que Giscard et son Premier ministre de l’époque, un certain Jacques Chirac, instaurèrent avec la plus grande discrétion en avril 1976. Et pourtant, cette calamiteuse décision allait avoir des conséquences incalculables. De l’immigration de travail, on passait subitement à l’immigration de peuplement avec tout ce que cela devait entraîner.
35 ans plus tard, les résultats sont là… ils sont terrifiants. On brule le drapeau français, on siffle notre hymne national, les bandes ethniques terrorisent les populations autochtones les plus vulnérables, l’islam s’implante dans la société française, petit à petit notre identité nationale et européenne se dilue, la France fonce droit vers sa disparition en tant que nation homogène, libre et prospère. Merci le patronat mondialiste, merci la gauche, merci Giscard, merci Chirac, merci le Système…
Ne pas succomber à la facilité du renoncement…
Mais rien n’est perdu. Ce que l’Histoire a fait, l’Histoire peut le défaire. Dans le passé, à plusieurs reprises, la France a frôler sa perte et, à chaque fois, elle s’est relevée. Il n’y a pas de fatalité du déclin. Le mouvement nationaliste et identitaire qui se développe dans notre pays prouve que nos compatriotes, de plus en plus nombreux, n’entendent pas laisser la France devenir une nation d’esclaves de la sharia.
Mais il ne sert à rien de se polariser sur les effets de l’immigration. En publiant ce numéro de Synthèse nationale consacré, en partie, au regroupement familial, nous avons voulu dénoncer l’une des causes profondes de la dramatique situation actuelle. Certes, elle n’est pas la seule, mais elle méritait d’être rappelée tant ses conséquences directes ou indirectes sont néfastes pour notre Peuple.
En fait le mal vient-il de l’immigration ou de ceux qui ont souhaité, engendré et amplifié la politique d’immigration ? La question mérite d’être posée.
Editorial publié dans le n°22 (mars avril 2011) de la revue Synthèse nationale.
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dimanche, 30 janvier 2011
4 ans après son lancement, plus que jamais, Synthèse nationale à la pointe du combat national et identitaire !
Par Roland Hélie (*)
Directeur de
Synthèse nationale
Le 11 novembre dernier, à Paris, notre revue a fêté ses 4 ans (rappel). 4 ans de combat pour la France française dans une Europe européenne. 4 années au cours desquelles nous avons essayé de maintenir le cap que nous nous étions fixé lors de la parution du premier numéro.
Rappelez-vous, en octobre 2006, lors de la présentation de Synthèse nationale, nous nous donnions comme mission de :
- faire de cette nouvelle revue un outil de référence ouvert à toutes les sensibilités du mouvement national et identitaire. Objectif atteint : c’est près d’une centaine de personnalités représentatives de notre famille politique, tant françaises qu’européennes, qui a depuis notre lancement, soit donné un ou plusieurs articles à la revue, soit participé à l’une ou à l’autre de nos conférences ou à nos journées annuelles.
- introduire un nouvel état d’esprit au sein de la droite nationaliste et identitaire. 2ème objectif atteint : alors que la plupart des composantes du mouvement national se regardaient depuis des lustres, au mieux en « chiens de faïence » ou, au pire en se méprisant allègrement, nous avons multiplié les rencontres afin de convaincre chacun que notre destin, face aux dangers qui menacent notre civilisation, était désormais commun.
- rassembler, dans le respect de ses diversités, l’ensemble du mouvement national en vue de redevenir une force crédible et combative. 3ème objectif atteint : face à la déliquescence et au renoncement qui depuis quelques années caractérisaient nos milieux, nous avons contribué à redonner l’espoir à bon nombre des nôtres. Nous avons surtout œuvré activement à la refondation du mouvement national qui est en train de s’opérer depuis deux ans autour de l’axe Parti de la France - MNR - Nouvelle Droite Populaire.
- devenir une centrale d’agitation capable de susciter des campagnes militantes d’envergure. 4ème objectif aussi atteint : en témoigne la campagne que nous avons engagée en septembre dernier en faveur de la sécession de la France par rapport à l’Europe technocratique et antinationale de Bruxelles. Campagne qui a l’originalité de rassembler côte à côte des militants souverainistes et des partisans de l’Europe de la puissance réunis par une volonté commune de mettre à bas cette caste de hauts-fonctionnaires européens qui n’a qu’un profond mépris pour nos identités et qui a la prétention de nous imposer ses règles et sa manière de voir les choses.
Si je reviens dans cet éditorial sur ces quatre réussites de Synthèse nationale, ce n’est pas, croyez-moi, par vanité ni par un goût immodéré pour l’autosatisfaction. Loin s’en faut. La réalisation de ces quatre objectifs étaient la condition indispensable, au moment où le mouvement national se retrouverait à la croisée des chemins, comme c’est le cas aujourd’hui en raison du changement de président à la tête du Front national – et par conséquent de ligne politique de celui-ci -, pour pouvoir offrir aux Françaises et aux Français une véritable alternative au Système.
En effet, un FN « gentil » et « respectable » est un FN qui ne sert plus à rien comme le disait un jour fort justement son ex-Président. Un FN qui serait, à terme, amener à se fondre dans le Système qu’il est sensé combattre est un FN que l’on ne peut plus considérer comme faisant partie intégrante du camp nationaliste. Or, tout nous laisse penser qu’un FN dirigé par Marine Le Pen prendra cette direction et entrera, tôt ou tard, dans le jeu du Système.
Or justement, c’est ce Système responsable de l’insupportable situation actuelle que nous entendons, nous autres nationalistes et identitaires abattre. En quelque sorte, l’élection de Marine Le Pen à la Présidence du Front aura eu le mérite d’éclaircir les choses. Les timorés qui continueront à considérer le FN comme une force d’opposition au Système se rendront vite compte de la supercherie.
Dans les années 60 et 70, à la suite de la défaite de l’Algérie française, une grande partie de l’électorat national a été captée par les gaullistes. Beaucoup pensait que ce général en uniforme, catholique fervent et prétendu ancien lecteur de l’Action française, puis ceux qui revendiquaient son héritage, à savoir le RPR, faisaient finalement l’affaire pour incarner « la France éternelle ». Quel leurre ! En fait, les gaullistes réussirent parfaitement un braquage idéologique accompagné d’une usurpation politique. Et, pendant plus de 20 ans, le mouvement national se retrouva complètement marginalisé, exclu de la vie politique française. Ces vingt années furent justement celles au cours desquelles se développèrent, faute d’opposition nationale réelle, les germes de la crise politique, économique et sociale dans laquelle est plongée la France actuellement (immigration de travail transformée en immigration de peuplement, dérives mondialistes de la construction européenne, libéralisation outrancière des facteurs de dissolution de notre société…).
C’est parce que nous refusons de voir à nouveau le mouvement national se confondre au service du Système que nous appelons aujourd’hui au sursaut.
Depuis deux ans, lentement mais sûrement, une force nouvelle est en train de prendre forme sur l’échiquier politique de notre pays. Cette force de rassemblement qui regroupe déjà le Parti de la France, le MNR et la Nouvelle Droite Populaire, et au-delà un grand nombre de mouvements, de cercles et d’associations, est en passe de s’imposer comme étant désormais la seule force crédible de l’opposition nationale et identitaire. Ce rassemblement va s’organiser dans les mois qui viennent afin de devenir plus offensif, afin de redonner à notre peuple la volonté de combattre et de vaincre.
Pour sa part, fidèle à ses engagements initiaux, Synthèse nationale fera tout ce qu’elle pourra pour que très vite ce rassemblement devienne une réalité.
(*) Editorial du n°21 (janv. fév. 2011) de la revue Synthèse nationale.
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dimanche, 21 novembre 2010
LA SECESSION NECESSAIRE…
Par Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Editorial du n°20 de la revue Synthèse nationale
Lorsque nous présentons notre projet politique, un argument implacable nous est souvent opposé par nos amis sceptiques ou par nos détracteurs sournois : « De toutes façons, ce que vous proposez est peut être bien, mais vous ne pourrez jamais le réaliser car nous sommes liés par les traités européens et nous ne pouvons plus faire ce que nous voulons. » Très vrai Mes Seigneurs, c’est hélas très vrai. Alors, dans ces conditions, à quoi bon essayer de changer les choses si on ne peut plus rien faire…
En cinquante ans la France a bradé toute sa liberté d’action et son indépendance au profit d’une Commission bruxelloise qui, aujourd’hui, fait la pluie et le beau temps sur notre continent. Quoique l’on dise, quoique l’on veuille faire, il ya aura toujours une « haute-fonctionnaire », luxembourgeoise ou autre, pour nous remettre dans le droit chemin des directives de l’Union Européenne. En cinquante ans, notre pays a cessé d’être maître de son destin.
Regardez le dernier exemple en date. Au cours de l’été dernier, un peu partout en France, la légitime exaspération populaire contre les exactions opérées par les Roms (à l’époque de ma grand-mère, on appelait cela les Romanichels… le terme de « Roms » doit être devenu plus « politiquement correct ») a conduit le gouvernement à prendre quelques timides mesures à l’encontre de ces gens là. Rien de bien méchant rassurez-vous braves gens. Quelques expulsions (accompagnées d’une prime au retour de 300 euros par têtes de pipes, histoire de montrer que l’on est pas si inhumain qu’on veut bien le dire…), quelques démantèlements de campements sauvages, quelques interpellations médiatisées… et il n’en fallait pas plus, pensait-on chez les fins stratèges de l’UMP, pour donner l’impression aux gogos de droite que Sarkozy reprenait en main le combat contre l’immigration.et l’insécurité.
Mais c’était bien sous-estimer la capacité de réaction de l’administration tatillonne de l’Union Européenne. A peine les premiers Roms interpellés, les gémissements, puis les hurlements, de la dénommée Viviane Reding, luxembourgeoise de son état et Commissaire européen à la Justice et aux Droits fondamentaux (rien que cela), vinrent remettre le docile Sarko à sa place. Très vite, on oublia les viriles prétentions du mois d’août et les choses rentrèrent dans l’ordre aux yeux de nos bonnes consciences patentées et rassurées.
On se plie devant Bruxelles et on incarcère un septuagénaire…
Au même moment, dans l’Hérault, un fait-divers tomba à pic pour illustrer l’absurdité de cette situation. René Galinier, un septuagénaire courageux qui avait eu l’outrecuidance de vouloir défendre son bien au moment où sa maison était cambriolée par deux femmes… Roms fut purement et simplement embastillé et on le laissa croupir dans sa cellule jusqu’à la mi-octobre… histoire, dit-on, de le protéger de la colère des familles des deux intruses qu’il avait (très légèrement) blessées.
D’un côté, après quelques injonctions d’une obscure fonctionnaire de l’Union Européenne, on baisse les bras face à la criminalité engendrée par la présence de nombreux apatrides sur notre sol, et, de l’autre, on jette en prison un brave Français de 73 ans qui, exaspéré par les vols à répétition dans son pavillon et par l’incapacité des autorités à rétablir l’ordre dans notre pays, se défend comme il peut avec les moyens du bord. C’est quand même le monde à l’envers…
Mais s’il n’y avait que cela… Comme le dit fort justement Pierre Vial dans son éditorial du dernier numéro de la revue Terre et peuple, l’arbre rom ne doit pas cacher la forêt africaine.
Rêvons un instant. Imaginons qu’un gouvernement, quel qu’il soit en Europe, décide, inspiré peut-être par la grâce divine ou tout simplement par le bon sens populaire, de stopper l’invasion migratoire qui chaque jour ronge l’identité du peuple qu’il est sensé diriger - jusque là, tout va bien -, ce gouvernement – c’est là où cela se corse – se trouverait immédiatement accusé par la Viviane Reding de service de tout les maux de la terre. Il serait donc, en vertu du carcan bruxellois, obligé de faire marche arrière.
Une seule solution : la sécession…
Alors, quelle solution si demain nous arrivions aux affaires, nous nationaux, nationalistes et identitaires qui mettons au premier plan de nos préoccupations la défense de l’identité de notre peuple ? Soit nous nous serions obligés de nous plier face aux diktats de l’U.E. et renoncer à nos fondamentaux (ce serait bien mal nous connaître…) soit, carrément, rompre avec Bruxelles, sa pseudo administration tatillonne et ses directives antinationales. Cette rupture salvatrice aurait un nom : ce serait la sécession !
Oui, la sécession, n’ayons pas peur du mot car, sans cette sécession, rien ne serait possible. Aucune de nos idées serait applicable, aucune de nos décisions serait admissible aux yeux des supranationaux qui dirigent l’U.E. Notre action politique serait une perte de temps, car elle se heurterait systématiquement, comme ce fut le cas avec les Roms, à la vindicte de la bienpensance bruxelloise. Nous devons reprendre notre liberté d’action, toutes les nations européennes doivent reprendre leur liberté d’action. Car, entendons-nous bien, si nous préconisons la sécession, ce n’est pas par une quelconque animosité à l’encontre de nos frères européens.
Nous pensons que l’Europe doit être, avant tout, une complémentarité de nations qui ont un destin commun. Dans ce monde globalisé qui est celui du XXIème siècle, les nations européennes ont tout intérêt à s’entendre sur l’essentiel si elles veulent continuer à jouer un rôle digne de ce nom dans l’avenir. Et, justement, l’essentiel de cet essentiel, c’est de casser cette Union Européenne caricaturale que des politiciens peu soucieux de leurs peuples ont bâti de bric et de broc depuis plus de cinquante ans.
En lançant, au mois de septembre, notre Appel national à la sécession (cliquez ici), nous étions loin de penser que celui-ci aurait un tel écho. Nous avons reçu, à ce jour, des centaines de soutiens venant non seulement des lecteurs de notre revue et des sympathisants de notre combat, mais de bien au-delà. Et nous nous en félicitons. Dans les mois qui viennent, nous allons continuer notre campagne. Nous allons multiplier les actions de propagande et pour cela, nous comptons sur vous tous qui partagez notre souci de voir la France, et l’Europe, redevenir libres de leur destin.
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mardi, 26 octobre 2010
ILS VEULENT ASSASSINER TAREK AZIZ !
La Haute cour pénale irakienne vient de condamner à mort l'ancien vice-premier ministre de Saddam Hussein, le chrétien (chaldéen) Tarek Aziz, âgé de 74 ans. Le "pouvoir irakien", collaborateur servile de l'impérialisme pétro-yankee, lui reproche d'avoir participé à la répression contre le parti al-Daawa, parti, il est vrai, de l'actuel premier ministre Nouri al-Maliki.
Le fils de Tarek Aziz, Zias, s'est dit "sidéré" par cette décision de justice : "Mon père n'a jamais rien eu à voir avec les partis religieux. Ce verdict est une honte. Quand ont-ils eu le temps d'étudier le verdict ? Ils n'ont pas écouté les avocats de la défense de mon père ? De quelle justice parle-t-on ?".
Tarek Aziz a dirigé la diplomatie irakienne dans les années 90. Il s'est fait connaître en Europe par sa volonté exemplaire de sauver la paix face aux prétentions belliqueuses de la coalition américano-occidentaliste lors de la première guerre d'Irak.
Depuis 2002, il est emprisonné par les forces d'occupation et leurs valets locaux afin d'éviter qu'il puisse divulguer des informations gênantes pour un grand nombre de politiciens occidentaux qui, rappelons-le, faisaient moins la fine bouche à l'époque où Saddam Hussein était au sommet de sa gloire.
Depuis 2002, l'impérialisme américain tente par tous les moyens de légitimer son intervention en Irak. Tous les motifs invoqués, en particulier les prétendues installations nucléaires militaires, se sont avérés n'être que des mensonges criminels.
Depuis 2002, des dizaines de milliers d'Irakiens sont morts en raison de l'avidité des pétroliers texans et de la folie meurtrière américaine.
Roland Hélie
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dimanche, 05 septembre 2010
La tentation de la respectabilité…
Par Roland Hélie
Editorial publié dans le n°19
de Synthèse nationale
Le rôle d’une revue comme Synthèse nationale est d’informer et de former les militants et les cadres du mouvement nationaliste. Les informer en leur donnant des arguments et des pistes de réflexions pour leur combat quotidien et les former en leur enseignant, entre autre, le passé de notre famille politique. Celui qui ne sait pas d’où il vient aura toujours du mal à savoir où il va.
L’Histoire du mouvement nationaliste français et européen est suffisamment dense pour que chacun puisse y trouver les références qui lui permettront de mener à bien la tâche qu’il s’est fixé. A travers les multiples organisations et publications, les nombreuses campagnes électorales, les différentes approches idéologiques, les grandes espérances et les nombreuses désillusions qui forment notre patrimoine politique et historique, à peu près tous les cas de figures ont été approchés. Cette grande expérience devrait contribuer à parfaire le mouvement nationaliste d’aujourd’hui, mais, hélas, ce n’est pas toujours le cas. Certaines tares refont régulièrement surface et hypothèquent ainsi toutes chances de réussite.
Parmi les maux récurrents qui plombent notre famille politique, l’un des plus têtus est, sans nul doute, la sacrosainte « tentation de la respectabilité ». Celle-ci consiste pour un dirigeant (ou pour un mouvement…), souvent jusque là exemplaire, à estimer un beau jour que l’accession au pouvoir, but ultime de tout engagement politique cohérent, serait beaucoup plus rapide si sa propre image se trouvait adoucie aux yeux du grand public. Cela passe généralement par une atténuation des prises de positions, quelques génuflexions devant les dogmes de la pensée unique, une reconnaissance subite de l’histoire officielle et une lèche sans pareille des médias en vogue… Mais, autant le dire tout de suite, ces stratégies du « ripolinage » idéologiques et politiques, malgré les efforts surhumains des intéressés pour qu’elles réussissent, se sont toujours soldées par des échecs cuisants.
Je citerai ici deux exemples parmi les nombreuses déconvenues qui ont jalonné l’histoire de ce que nous appellerons pour la circonstance, « la droite de conviction ». Il convient bien entendu de remettre ces deux cas de figure dans le contexte politique et géopolitique qui était celui de leur époque. Tout d’abord, celui du CNI, entendez le Centre national des indépendants et paysans. Il s’agit d’un mouvement créé à la fin des années 40 et qui s’était fixé pour objectif de rassembler la droite antigaulliste et anticommuniste du moment. Ses détracteurs avaient vite fait de le qualifier « de réceptacle des nostalgiques de Vichy ». Avec un discours assez musclé le CNI remporta de réels succès à tel point qu’il disposait, à la fin des années 50, d’un groupe d’environ une centaine de députés parmi lesquels figurait d’ailleurs un certain Jean-Marie Le Pen. Le CNI prit la défense de l’Algérie française ce qui renforça sa crédibilité au sein de la droite nationale. Et puis, patatras... Au début des années 60, la guerre d’Algérie terminée, le CNI se rallia au nouveau pouvoir gaulliste et perdit en quelques années tout son capital de notoriété pour devenir aujourd’hui un club sans influence juste bon à rassembler une demi-douzaine de conseillers généraux à travers la France. En se ralliant à la nouvelle majorité de l’époque, le CNI avait cherché à rompre avec son image résolument de droite et à préserver les quelques mandats électoraux de ses responsables. On voit où cela a mené.
Autre exemple : au milieu des années 60, à l’occasion de la première élection présidentielle au suffrage universel, l’ensemble de la droite nationale se met d’accord sur une candidature unique, celle de Jean-Louis Tixier-Vignancour. Avocat renommé, orateur exceptionnel, personnage haut en couleurs aux convictions affirmées et, de surcroit, homme éminemment sympathique, Tixier mena une campagne très dynamique qui commençait à porter ses fruits. Certains sondages le mettaient même au second tour face à De Gaulle. Fort de la perspective d’un succès retentissant, les stratèges de la campagne réussirent cependant à le convaincre, quelques mois avant le premier tour, d’infléchir son programme afin de « ratisser plus large ». De candidat « national », Tixier se transforma en candidat « national et libéral », avec tout ce que cela pouvait entrainer comme bouleversements par rapport à son discours initial. Les résultats furent terriblement décevants. Celui qui devait terrasser De Gaulle totalisa à peine plus de 5% des suffrages. On trouve toujours plus libéral que soit sur sa route, et, au moment où Tixier changea sa stratégie, le maire de Rouen, Jean Lecanuet, libéral sincère, annonça sa candidature et rafla la mise en rassemblant plus de 16 % des voix. Dans ce cas aussi, la quête de la respectabilité avait fait ses ravages. Le formidable mouvement qui s’était organisé autour de Tixier se délita en quelques mois et il fallut attendre près de vingt ans pour que la Droite nationale joue à nouveau un rôle politique digne de ce nom.
Je pourrais énumérer bien d’autres exemples comme celui de la dernière campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen, en 2007, au cours de laquelle certaine et certains des conseillers du président du FN essayèrent d’imposer dans les médias l’image d’un « Le Pen apaisé ». Ce « Le Pen apaisé » eut bien du mal à exister face à un Sarkozy conquérant et combattif qui lui coupa carrément l’herbe sous les pieds, éloignant ainsi toute espérance de renouveler l’exploit du 21 avril 2002.
Ces différents exemples devraient suffire pour définitivement vacciner les responsables de notre famille politique et chasser ainsi toute velléité de partir à la quête d’une respectabilité qui ne sera qu’illusoire. Et pourtant, il n’en est rien.
Vous avez d’un côté une Marine Le Pen, convaincue de prendre en main, à l’issue du prochain congrès prévu pour janvier 2011, le Front national qu’elle considère depuis toujours comme une affaire familiale et qui rêve de le transformer en honorable parti du Système. Elle ignore peut être qu’un Front aspiré par le Système est un Front qui n’aura plus aucune raison d’être… De l’autre côté, vous avez le Bloc identitaire qui ne sait plus quoi inventer et avec qui s’allier pour tenter de faire oublier qu’il est issu d’un groupuscule d’extrême droite et que, par conséquent, quoi qu’il fasse, il restera toujours, venant de la classe politico-médiatique, une certaine suspicion à son encontre.
Ces égarements et ces tentatives de « recentrage » sont en réalité dérisoires car ils ne concernent qu’une petite minorité de militants et de cadres nationaux, nationalistes et identitaires qui cherchent à se faire une place au soleil sur le dos de l’immense majorité de leurs « camarades ». Le combat que nous menons est une chose trop sérieuse, dans le contexte actuel où la France et l’Europe sont confrontées à des défis jamais égalés puisque leur existence même en tant que nation ou civilisation est menacée par le mondialisme d’un côté et l’islamisation de l’autre.
Si le mouvement national veut perdurer et triompher, ce n’est que par la radicalité politique qu’il réussira à s’imposer. L’heure n’est plus aux tergiversations stériles, elle est à la mobilisation totale des énergies. Face à ces deux fléaux que sont le mondialisme et l’islamisme, il faut proposer une alternative nationale, sociale, identitaire et révolutionnaire seule capable de sortir notre peuple de l’abrutissement que lui a imposé depuis des décennies par le Système et qui le prive encore de toute capacité de réaction.
Nous allons vers des moments difficiles. De jour en jour la situation se dégrade, de jour en jour notre pays perd un peu plus de son identité et de sa liberté, de jour en jour la nécessité de construire un grand mouvement de rassemblement capable de mettre fin à cette terrible dérive s’impose. C’est ce qu’on comprit les responsables de la Nouvelle Droite Populaire, du Parti de la France et du MNR. Voilà pourquoi ils ont annoncé, au début du mois de juillet, la création du Comité de liaison de la Résistance nationale.
Le jeudi 11 novembre prochain se déroulera à Paris la IVème journée nationale et identitaire organisée à l’occasion du quatrième anniversaire de notre revue. Ce sera l’occasion de nous retrouver nombreux afin de manifester notre volonté de voir ce rassemblement devenir le grand mouvement de redressement national dont la France a tant besoin. Je vous donne à toutes et à tous rendez-vous le 11 novembre à Paris avec comme mots d’ordre : unité, résistance et reconquête !
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