vendredi, 17 janvier 2014
Défense de nos régions : halte à l'hypocrisie !
Thomas Joly
Secrétaire général
du Parti de la France
Suite à l'évocation de la réduction du nombre de régions administratives françaises par notre inénarrable président de la République lors de sa conférence de presse soporifique du mardi 14 janvier 2014, on assiste à la même levée de boucliers que lorsque le rapport Balladur de 2009 abordait cette même idée.
Que les Français soient attachés à leur identité régionale est une excellente chose mais quelle exaltation soudaine pour la défense d'entités administratives - déjà pour la plupart négatrices des véritables provinces historiques - alors même que la souveraineté de notre Nation et l'identité française sont gravement menacées par le mondialisme politique et économique ainsi que par la colonisation migratoire, souvent dans une indifférence générale de la part des mêmes qui montent aujourd'hui au créneau.
Car qui est derrière ces associations comme « Touche pas à ma Picardie ! » relancée opportunément depuis jeudi dernier ? Des élus régionaux socialistes ! Hé oui, n'y voyez pas le moindre sursaut identitaire mais un réflexe pavlovien de gamellards qui craignent pour leurs prébendes. Ces parasites n'ont que faire de l'attachement à leur région mais se soucient uniquement de leurs rente et avantages d'élus locaux.
Plutôt que de se mobiliser contre des réformes administratives futiles et qui ne changeront strictement rien à leur vie, nos compatriotes seraient plus avisés de se dresser contre la submersion migratoire, l'insécurité toujours en hausse, la fiscalité délirante, la décadence institutionnalisée, les atteintes au droit à la vie et à la famille traditionnelle, la dictature socialiste et communautaire réduisant dangereusement la liberté d'expression, le mondialisme destructeur des Nations et de nos emplois, etc.
La résistance aux forces mondialistes doit être globale et totale, ne nous laissons pas entraîner dans de faux combats au détriment de celui qui passe avant tous les autres : la reconquête de notre Nation et le droit des Français à rester maîtres chez eux !
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PAUVRE FRANCE !
Pauvre France, comme aurait dit Jean Lefebvre en son temps.
Voilà un ministre d’origine espagnole (il a été naturalisé en 1982, voici 30 ans, quelle ascension politique vertigineuse !) qui poursuit avec acharnement de son ire un Français d’origine camerounaise, pour défendre l’honneur des Français d’origine juive. Et les bons Français de souche, comme on dit, dans tout cela ? Ils contemplent ébahis ce spectacle étrange en se demandant dans quel pays nous vivons et dans quelle époque. Voilà où mène une politique d’immigration incontrôlée qui débouche inévitablement sur un communautarisme où chaque communauté hérissée et constamment sur la défensive cherche à défendre bec et ongles son fief plutôt que de se fondre dans l’ensemble français.
Certes, l’antisémitisme est une bien vilaine chose et l’incitation à la haine raciale mérite d’être condamnée. Tout le petit peuple politique qui frétille de concert, à droite comme à gauche, en est bien d’accord et applaudit Monsieur Valls des deux mains. D’ailleurs les lois Gayssot et Pléven y pourvoient amplement, Dieu merci.
Mais fallait-il pour autant poursuivre l’ennemi avec une telle hargne jusque dans les coulisses d’un spectacle soit disant humoristique. L’emploi d’un marteau pilon pour écraser une mouche est-il recommandé ? La lutte contre l’antisémitisme n’est-elle pas en train de virer à l’hystérie ?
Au demeurant, et ces manifestations hautement médiatisées ne vont-elles pas aller exactement à l’encontre du but recherché et conférer, un comble, l’auréole du martyre à un petit personnage de la planche qui ne mérite guère cet honneur ? Au surplus, l’anti sémitisme, latent depuis toujours dans certaines couches de la société française, va-t-il sortir laminé de cette épreuve ou bien au contraire, renforcé par cet acharnement et cette écrasante démonstration de force de l’Etat ?
A moins qu’il ne s‘agisse dans l’esprit de Valls et de ses séides tout bonnement et tout simplement d’un petit et minable exercice de diversion destiné à faire oublier aux Français les échecs d’une politique stupide et la misère du temps présent . Il est vrai qu’il s’y ajoute maintenant les polissonneries du président de la République qui fait la une de la presse étrangère et de la France la risée de l’Europe. Après le temps du dédain, celui du mépris est-il venu ?
J’ai, pour ma part, découvert le nom de Monsieur Dieudonné il y a quelques jours seulement, preuve que je ne me tiens pas suffisamment au courant de l’actualité culturelle (sic) de mon pays. Ce qui est à proprement parler une honte. J’en rougis encore. Au surplus, je ne connais évidemment pas son spectacle dont je n’ai vu que des extraits sur internet. Mais le peu que j’en ai vu ne m’inciterait nullement à me déplacer et payer quelques 40 euros pour le voir. Quant à la célèbre « quenelle », désormais considérée comme une insulte mortelle à la mémoire du peuple juif tout entier, je dois confesser que j’en étais resté à une recette lyonnaise d’accommoder le brochet de nos rivières. Je ne pourrai plus consommer de poisson sans haut-le-cœur. Mais cette confession publique ne va-t-elle pas me conduire devant les tribunaux ? Je m’interroge avec angoisse.
Mais sur le fond, était-ce une raison pour faire de cette minable affaire tout un plat au sortir des Fêtes. La France n’a-t-elle pas d’autres problèmes plus urgents avec un chômage qui monte qui monte, une désindustrialisation que s’accélère que de poursuivre un « black » à l’humour déjanté. Dans quel pays vivons ? Est-il besoin de mobiliser des centaines de gendarmes pour contenir la foule « immonde », bien sûr, des spectateurs « voyeurs » en quête divertissements interdits comme on l’a vu sur les écrans. Qui a vu Emmanuel Valls fortement encadré de policiers et gendarmes casqués et cuirassés comme les chevaliers teutoniques du Moyen Âge invoquer les yeux au ciel les traditionnelles valeurs de la République ne peut manquer d’être estomaqué par son aplomb C’est de la provocation bien-pensante pure et dure.
On remarquera, au passage, que pour les biens pensants de gauche, leurs adversaires sont toujours « immondes » et leurs propos « nauséeux ». Tout est dans le choix des mots. C’est devenu une épithète homérique au même titre que « l’aurore aux doigts de rose ou Achille aux pieds légers ». Les fans de Dieudonné sont ainsi devenus pour la presse du jour au lendemain des skin heads et des voyous fascistes. Pas moins.
Par ailleurs, la justice brandie et manipulée à sa guise comme une marionnette par le Ministre de l’Intérieur ne sort pas non plus grandie de cet épisode. La défense des grands principes, c’est bien, c’est beau. Mais, au minimum, à condition que les juges soient d’accord entre eux. Or c’est loin d’être le cas. Que penser d’un référé acquis en quelques heures, en urgence, et en contradiction flagrante avec la décision du tribunal administratif obtenue quelques heures auparavant à 400 kms de Nantes. Qui a tort et qui a raison ? Les questions de droit ne devraient se jouer à pile ou face, ou à la roulette russe. Ou alors nos magistrats ne sont vraiment pas sûrs de ce qu’ils font.
Cette décision acquise à la hussarde a-t-elle vraiment bénéficié de la pondération et de la réflexion que mérite ce genre d’arrêt ? Une procédure d’urgence est quasi forcément une procédure douteuse. La France était-elle vraiment mise en danger par le spectacle de Monsieur Dieudonné, dont d’ailleurs Monsieur Valls rappelle à tout propos que son nom complet est M’bala M’bala, comme pour mieux souligner ses origines africaines. Ce qui constitue une forme de racisme verbal particulièrement perverse. Racisme anti africain contre racisme antisémitisme, quelle belle confrontation à évoquer devant les tribunaux.
Et cela au moment où le président de la République, dont la cote ne cesse de dégringoler dans les sondages, est en train sournoisement de changer de maîtresse (alors que l’ancienne, selon ce qu’on en dit, est toujours associée à l’Elysée) et se balade nuitamment en scooter, garde de corps sur le siège arrière, pour retrouver sa belle. Le président socialiste en aura fait voir de belles à la République. Qui aurait cru ce que ce gros balourd aux allures d’éléphant et aux yeux de cocker ait pu déployer tant de charmes et ensorceler une ravissante journaliste ? Il est vrai que les lambris dorés de l’Elysées méritent bien quelques sacrifices. « Paris vaut bien une messe » disait déjà le futur Henri IV. Et Louis XV n’est pas loin. Mais on doit se rappeler que la révolution française a suivi de près ce genre de turpitudes amoureuses sur fond d’échec économique général.
A ce propos, il faudrait rappeler à l’attention de notre président bien aimé, qui invoque sans cesse, non sans une bonne dose d’hypocrisie, le respect de sa vie privée, que lorsque l’on exerce une fonction élevée, en fait la plus élevée de la République, comme c’est son cas, il n’y a plus de vie privée comme un quelconque citoyen lambda. Car au- delà du respect dû à la personne, il y a le respect de la fonction assumée, la plus élevée dans l’organigramme de la république élue, fonction qui requiert un minimum de dignité.
Mais les socialistes ont toujours su plier les grands principes à leur guise dans le sens voulu, quand cela les arrangeait. Et d’ailleurs qu’attendre d’un président qui a fait voter le mariage gay comme une priorité républicaine bien sûr ? Jusqu’où va-t-il aller dans la turpitude ? Va-t-il vraiment l’intention de se constituer un harem de jolies femmes en excipant des mœurs de l’Islam pour s’autoriser ce genre de licence ? A près de 60 ans, ne serait-il pas temps de se calmer et de mettre au repos une exubérante activité sexuelle, ne serait-ce que pour un temps. ? A moins de finir comme le regretté président Félix Faure qui a fini ses jours dans les bras d’une belle amie. Mais, à l’époque, le président n’avait guère qu’un rôle purement représentatif.
Si Monsieur Valls, tel Saint George pourfendant le dragon s‘imagine qu’il va recueillir un surcroit de popularité avec ce genre de démarche, il est à craindre qu’il ne se trompe lourdement. La probabilité de devenir Premier Ministre puis de se lancer dans la course aux présidentielles avec quelques chances de succès risque fort de comme neige au soleil. Cet homme, qui avait ses chances, n’est-il pas en train de les galvauder par un excès de zèle qui ne réjouira que ses ennemis. Et il n’en manque pas, dit-on, surtout au sein du PS. Car il risque fort d’apparaître comme le représentant attitré d’un Etat policier à vocation répressive. Qu'il prenne garde. Il faut d’ailleurs garder à l’esprit la façon dont il a su réprimer à coup de matraque les manifestants opposés au mariage gay
En fait nous sommes clairement en présence d’une contradiction flagrante entre grands principes, ou deux idéologies les unes et les autres brandies à tout propos pour écraser l’adversaire sous le poids de la honte et assoir sa légitimité sur une base renforcée.
D’une part, il y a la lutte contre le racisme, dont on peut d’ailleurs se demander si elle n’est pas plutôt devenue une arme incapacitante à usage politique qu’une conviction enracinée, et de l’autre, la liberté de parole et d’expression constamment attaquée par un pouvoir qui supporte de moins en moins la contradiction. En effet, ce pouvoir n’est pas voulu et soutenu par Dieu, qui n’est plus à la mode, non plus par l’Histoire, mais le communisme n’est plus de saison, mais tout bonnement par son interprétation des valeurs de la République, qui varie au fil des ans et selon leur besoins.
En face, leurs adversaires, ou leurs victimes, invoquent le principe de la liberté d’expression de plus en plus malmenée dans notre pays. La France est en train de devenir un pays où l’on ne peut plus rien dire, même en riant, au risque d’offusquer un des facettes multiples de la mosaïque des communautés ethniques constituées au fil des ans par une politique d’immigration aveugle et massive. Et voilà que l’on voit la fable de l’arroseur arrosé en train de se jouer sous nos yeux.
Car c’est précisément une des fils de cette immigration qui s’en prend malignement à la communauté juive. Car diaboliquement malin, il a trouvé là un bon filon à exploiter. Et cela se comprend. Aujourd’hui, le principe de la liberté de parole demeure, mais en principe seulement. Car le voilà mis à mal par la récente jurisprudence du Conseil d’Etat qui a été souvent mieux inspiré dans le passé..
Il est invoqué en effet, comme il est traditionnel, pour justifier une l’atteinte à l’ordre public. A vrai dire, cette atteinte n’était guère illustrée par les images d’une foule fort paisible dans l’attente du spectacle promis cernée par une accablante présence policière bardée de cuir et armée de matraques .
Mais le plus grave est ailleurs. Voilà que le Conseil d’Etat, dans ses attendus, invoque les atteintes potentielles à la dignité de la personne humaine pour interdire un spectacle qui n’a pas encore eu lieu. Qu’on le veuille ou non, avec une définition aussi vaste et aussi floue, l’on atteint ici un sommet d’arbitraire administratif et juridictionnel. La censure pour délits d’intention est au coin de la rue. Le justice serait-elle aussi aux ordres ? Il serait bien surprenant que la Cour européenne de Droits de l’Homme, si elle est saisie, ne prononce pas une condamnation sans équivoque de la France.
Au surplus, il n’est pas du tout démontré que Monsieur Valls puisse longtemps se frotter les mains de son triomphe qui va sans doute se transformer tantôt en une victoire à la Pyrrhus. Il est toujours dangereux en France de s’attaquer au droit de rire, seul droit qui reste au Français en période de désolation économique et de perspectives plombées. Même sous le régime de Vichy, abhorré de toutes parts, les Français avaient néanmoins le droit de rire, au moins de rire jaune. Et il est aujourd’hui question de le leur confisquer sous le vague prétexte de la défense des droits de l’homme. Qui a bon dos. Que Monsieur Valls et son gouvernement de fantoches prennent garde à un retournement de l’opinion publique qui a tendance, à tort ou à raison, à prendre parti pour l’opprimé contre l’oppresseur armé de toutes les forces de l’Etat.
« On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s’assoir dessus » disait déjà Talleyrand.
* Yves-Marie Laulan est l’ancien secrétaire national pour les questions économiques du RPR. Il préside l’Institut de Géopolitique des Populations.
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lundi, 13 janvier 2014
Pendant ce temps-là, l’hyper-classe capitaliste continue à ravager l’hexagone…
Terre et peuple Catalogne cliquez ici
L’affaire dite, Dieudonné monté en épingle par le Système afin de détourner l’attention du Peuple ; ne peut masquer la réalité de la prédation capitaliste qui s’accentue de jour en jour sur notre pays… Pendant que les élites communautaires, politiques, médiatiques et financières s’acharnent sur Dieudonné… La France s’enfonce de plus en plus dans la crise sociale et économique orchestrée par les ordures ultra-libérales de Wall Street…
En effet pour janvier 2014, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a progressé de 17 800 sur un mois cliquez ici (chiffre surement bien en dessous de la réalité), rien que pour la Catalogne du Nord le chômage monte jusqu’à 15,7 %… Sans oublier d’émettre bien sûre, le plan social qui touche la Redoute et qui risque de supprimer 1 178 emplois ainsi que les ouvriers de Goodyear qui sont totalement liquidés par la direction … cliquez là et ici
Mais monsieur, le marquis de Hollande s’en fiche royalement de la paupérisation des travailleurs et du déclassement social que beaucoup subissent à cause du chômage… Car pendant que les obsédés de la quenelle partent en croisade contre le “nazi noir” Dieudonné. La Cour des comptes épingle l’État pour l’augmentation de sa dette cliquez ici d’où les récentes mesures fiscales prise par l’Etat :
- RETRAITE : Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l’impôt.
- TVA : le taux normal passe de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports…). Pour les centres équestres, elle augmente de 7% à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.
- QUOTIENT FAMILIAL : certaines familles (environ 13% des foyers fiscaux) subiront également une nouvelle cliquez là, de 2 000 à 1 500 euros par demi-part.
- TABAC : à partir du 13 janvier, le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.
- ÉNERGIE : Les factures d’électricité devraient augmenter d’environ 2%, en raison d’une hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe sur la facture d’électricité. En outre, les tarifs TTC de l’énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l’électricité passent ainsi de 19,6 à 20%.
Voilà comment l’État montre les muscles vis-à-vis d’un simple comique, au lieu de réduire au silence les racketteurs de la finance internationale qui présure le pays via leurs éternelles marionnettes politiciennes…
Encore une fois cette Tartuffe de Hollande montre de quel côté du manche il est…
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dimanche, 15 décembre 2013
De la Mandelamania à la Mandelahisteria
Faut-il l’avouer, je me méfie toujours instinctivement de ces manifestations d’exaltation unanime qui, pour l’esprit chagrin que je suis, dissimulent toujours une réalité beaucoup moins plaisante à voir. Mandela a fait l’objet, de son vivant, d’une véritable idolâtrie à l’échelle planétaire. Mort, le voici quasiment déifié. Notre société agnostique, qui a perdu la foi chrétienne et l’amour de la patrie, a quand même besoin d’icônes pour se rassurer sur la bonté foncière de la nature humaine et la possibilité pour l’humanité de vivre pour toujours dans la paix et l’harmonie.
De ce point de vue, Mandela a été une icône parfaite, lisse, irréprochable, sans un pli, même si sa vie privée a été quelque peu tourmentée en raison des turpitudes de sa femme, comme le savent certains initiés. Car son visage humain a fini par disparaître sous les couches épaisses de peinture arc-en-ciel que la presse mondiale n’a pas manqué d’appliquer sur ses traits
Nelson Mandela est mort au terme d’une longue vie, à 95 ans, et d’une non moins longue série d’hospitalisations répétitives, pieusement annoncées par une presse mondiale fermement décidée à ne pas rater l’évènement et à le faire savoir au public
Ses funérailles n’ont pas été moins triomphales : il aura connu un enterrement de roi. Tous les grands de ce monde, 70 chefs d’Etat, 5 Prix Nobel, se sont précipités à Johannesburg pour y être et surtout y être vu : la reine d’Angleterre, le Prince Consort, le Prince de Monaco, le président du Luxembourg, l‘Evêque coadjuteur de la Principauté d’Andorre, sans oublier Jacques Chirac, (qui croyait assister à une virée en Corrèze), Nicolas Sarkozy toujours préparant son grand retour, François Hollande revenu tout exprès du front en battle dress, bref, tout ce que le monde politique compte de visible, d’important, de notable : une véritable exhibition politique médiatisée à l’échelle mondiale venue rendre hommage au vieux leader disparu. Les propos convenus, les discours amphigouriques ont coulé à flots. Il n’y a que Vladimir Poutine, décidément grincheux, qui se sera contenté d’envoyer là-bas une vague représentante diplomatique.
Comment s’expliquer cette stupéfiante hystérie collective en faveur d’un personnage sympathique certes, mais qui, à ma connaissance, n’a nullement bouleversé la carte du monde ni son destin, comme l’ont fait un Gorbatchov ou même un Elstine par exemple ?
Il faut y voir, naturellement, un effet « média », ou effet « boule de neige ». Il y a des évènements où il faut aller coûte que coûte, pour y être vu. Cela compte à l’heure de la communication mondiale instantanée .
Mais, derrière cet écran se cachent au niveau du public deux sentiments beaucoup moins élevés : le soulagement et la peur, sœurs jumelles.
Cette peur a deux facettes. L’une, bien évidente, est celle du racisme, ou plus précisément de l’anti-racisme. S’il s’agissait de Frederick de Klerk, le dernier président blanc de l’Afrique du Sud, personne ne se serait ne se serait dérangé le moins monde. Et pourtant son concours, pour éviter la tragédie d’une guerre civile prolongée et ruineuse, a été essentiel. Mais peu importe. C’est un Blanc. Il a eu, certes, lui aussi, le prix Nobel de la Paix. Mais il n’intéresse plus personne. Mieux, plus personne ne retient son nom.
Pour Mandela, c’est une toute autre histoire. Il était noir et il fallait absolument pour toute personnalité politique être vue en train de s’associer aux hommages publics qui lui était rendu, sous peine de se voir dans l’instant taxé de racisme, ou tout au moins de mollesse dans l’anti-racisme, péché mortel de nos jours. C’est l’arme incapacitante par excellence que pas un politique dans son bon sens n’oserait braver. Allons donc à l’enterrement de Mandela et nous aurons un brevet d’anti- racisme à peu de frais bien utile par les temps qui courent.
L’autre facette de cette peur diffuse est un sentiment de soulagement. Il est lié au fait que, obscurément, la minorité blanche en Afrique du Sud, mais les Blancs d’une manière générale dans le monde (il n’y a qu’à voir certaines rames de métro le soir à Paris pour voir le changement opéré en peu d’années), se savent en grand danger démographique. Les prévisions de l’ONU sont sans appel. L’Afrique à deux milliards de personnes, c’est pour demain, à la fin de ce siècle. En 2100, un homme sur trois dans le monde sera d’origine africaine. Dans de telles conditions, comment les Blancs n’éprouveraient-ils pas instinctivement le besoin de se rassurer, comme on siffle dans la rue la nuit pour ne pas avoir peur et de se protéger par le truchement d’une image rassurante.
Mandela, avec son visage rieur et sympathique, a joué ce rôle à la perfection. Il a montré de façon spectaculaire qu’il était possible, au moins pour quelque temps, à une minorité blanche de survivre, mieux, de coexister paisiblement avec une écrasante majorité noire, sans craindre le massacre collectif ou des Vêpres siciliennes. Message bien reçu en Occident. Nous pouvons désormais dormirons sur nos deux oreilles à l’ombre tutélaire de Nelson Mandela .
Quoiqu’il en soit, il est un singulier parallèle à établir entre Mandela, qui vient de disparaître et Martin Luther King, le héros de la communauté noire en plein réveil et en marche vers le pouvoir aux Etats-Unis il y près de 50 ans.
Dans le deux cas, il s’agissait de leaders charismatiques de deux communautés noires. Dans les deux cas il s’agissait de ravir une parcelle ou la totalité du pouvoir politique détenu par la communauté blanche. Cela a été promptement chose faite en Afrique du sud où les Noirs détiennent une écrasante majorité, même s’ils sont fortement minoritaire aux Etats-Unis où les Noirs ne constituent qu’une forte et remuante minorité, l’affaire a été plus lente même si le premier président métis de l’histoire américaine a été élu en 2007 avec Barak Obama, personnalité tout à fait remarquable au demeurant
Mais ce qu’il y a de tout à fait intéressant est que deux cas, le succès politique n’a nullement été suivi d’une consécration significative sur le plan économique. Comment expliquer ce paradoxe ?
Une hirondelle ne fait pas le printemps. Le Noirs ont été très habiles pour détourner à leur profit les valeurs forgées en occident au cours de siècles, au prix d’un accouchement pénible, au sortir du Moyen-Age, valeurs fondées comme on sait l’équité, la représentativité et l’égalité. Mais ils ont été totalement incapables de convertir cette réussite vers un développement économique à caractère durable. Ils demeurent encore aujourd’hui à la traîne des Blancs et incapables de consolider à leur profit les acquis remarquables obtenus par le jeu de la démocratie quantitative.
L’Afrique du Sud après Mandela n’a rien de bien glorieux. Certes une petite bourgeoisie noire de 8 millions de personnes côtois 40 millions de Noirs plongés dans la misère cependant que les Blancs s’enferment dans des ghettos sécurisés. Cette inégalité entretient au quotidien un climat d’instabilité et d’insécurité qui entrave le développement économique. Le taux de croissance ne dépasse pas 3 % l’an, bien insuffisant pour tirer le pays de l’ornière. L’Afrique du sud est également championne du monde du sida, triste privilège.
En d’autres termes, rien n’a changé sur le fond en Afrique du Sud. Mandala donné le pouvoir politique à une minorité noire, celle de l’ANC, astucieuse et corrompue, dont son président, Jacob Zuma, est le parfait exemple. Mais d’une part, il n’a pas réussi à donner aux Noirs la capacité de se doter du pouvoir économique, qui est toujours l’apanage des Blancs. Par ailleurs, il n’a pas été en mesure d’infuser aux Noirs les vertus dont il était, en principe, porteur. Les Noirs sont toujours aussi misérables et les Blancs, enfin une honnête minorité, toujours aussi prospères. Mandela n’a rien pu faire pour soulager l’effroyable misère des ghettos de Soweto, (qui valent largement les favellas de Rio de Janeiro) où croupit dans la misère une foule nombreuse et déshéritée.
Les fermiers blancs se sentent au quotidien menacés de cambriolages ou d’assassinats dans leurs fermes prospères, au risque d’en être chassés quelque jour par des gangs de bandits noirs, comme c’est déjà le cas au Zimbabwé voisin sous l’égide du sinistre Mugabé. A Johanesburg les coquettes villas occupées par des Blancs sont sujettes à de fréquents cambriolages, ce qui oblige leurs propriétaires à édifier d’imposantes protections sous forme de barrière de barbelés souvent électrifiés. Enfin, à partir de 6 h du soir il ne fait pas bon de se promener dans les rue de Pretoria et les touristes amateurs de promenades vespérales sont avertis de ce que sortir de leurs hôtels ne va pas sans risques. Quant à l’équipe de rugby de l’Afrique du Sud, elle ne comporte qu’un seul joueur noir, et encore n’est-il pas le meilleur de l’équipe. Mais Mandela rusé et excellent politicien, n’a pas manqué de célébrer la victoire de l’équipe « arc-en-ciel » aux derniers championnat du monde de rugby .
En fait, la figure de Mandela évoque celle d’une autre Noir qui a fait, lui aussi, l’objet d’un véritable culte aux Etats-Unis, Martin Luther King, qui a eu la chance, lui, d’être sottement assassiné par un fou à Memphis, Alabama. Ce qui lui a dans l’instant, conféré l’auréole du martyr. Mais, dans le sillage de Martin Luther King, le processus d’émancipation de la communauté noire aux Etats-Unis a connu un fantastique coup d’accélérateur. A telle enseigne que l’actuel président des Etats-Unis est un Noir, … enfin un métis. Lequel se trouve, par chance, être une personnalité politique remarquable, à la vie privée impeccable (contrairement à celle d’un certain Bill Clinton de sinistre mémoire). Mais la communauté noire aux Etats-Unis reste à la traîne des autres.
Dans un sens, Barak Obama est l’héritier de Martin Luther King, en ligne directe. Dans un cas comme dans l’autre, l’émergence d’une forte personnalité noire à caractère charismatique a permis aux Noirs de dérober, puis de s’approprier, une parcelle du pouvoir politique détenu jusqu’alors pas les Blancs (aux Etats-Unis) ou la totalité de ce même pouvoir en Afrique du Sud, au profit des Noirs et aux détriment des Blancs .
Mais on ne saurait trop le répéter, rien de tout cela n’aurait été possible sans le poids de la situation démographique dans ces deux pays qui a lourdement joué en faveur des Noirs aux Etats-Unis comme en Afrique du Sud, en créant une situation politiquement et socialement impossible à gérer. Sans la présence d’une écrasante majorité de Noirs là-bas ou d’une imposante minorité ici, rien n’aurait été possible. De ce point de vue, Nelson Mandela et Martin Luther King n’auront été, après tout, que les habiles accoucheurs, hautement médiatisés, d’une société en lente transition démographique.
Car tout est démographie. La démographie fait la loi. C’est elle qui commande en fin de compte l’évolution des sociétés humaines. Et tout le reste est littérature.
Moralité : si vous voulez gagner ou conserver le pouvoir, faites des enfants. Avis aux Québécois.
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jeudi, 05 décembre 2013
Harcèlement scolaire : mais qui harcèle qui ?
Secrétaire général
du Parti de la France
Depuis quelques semaines, suite à de sordides faits divers, médias, autorités, « experts » et autres psychologues se répandent en lamentations et tentatives d'analyse foireuses du « harcèlement à l'école » présenté comme une fatalité.
Les causes réelles de ce fléau, de plus en plus répandu, ne sont évidemment pas abordées. Car il s'agit bien sûr d'un échec patent de l'idéologie marxiste soixante-huitarde qui a fait du laxisme la règle et a banni toute forme de respect de l'autorité du professeur dans les établissements scolaires. N'ayant que bien peu de possibilités pour venir à bout d'élèves de plus en plus dissipés, arrogants, violents et sans repères, beaucoup de professeurs assurent le service minimum, ont comme priorité leur propre tranquillité et évitent bien souvent d'interférer dans les conflits entre élèves.
Mais une question pourtant fondamentale n'est évidemment pas posée par toutes les bonnes âmes qui tentent de l'éluder : qui harcèle qui ? Les harceleurs auraient-ils, dans la majorité des cas, une particularité aisément identifiable, tout comme la victime ?
Ne tournons pas autour du pot : dans la plupart des affaires de harcèlement scolaire, la victime est quasi-exclusivement un(e) Français(e) de souche et les persécuteurs très souvent d'origine nord-africaine ou subsaharienne.
Aborder le problème de cette manière serait extrêmement périlleux pour les médias au service de l'État socialiste, pour la classe politique dite « républicaine » et pour les autorités éducatives puisque le racisme anti-blanc dont ils nient rageusement l'existence serait alors exposé au grand jour.
Et pourtant, la responsabilité du déferlement migratoire est indéniable dans ce type d'affaire de harcèlement où la proie est presque toujours un(e) « babtou » et les agresseurs des racailles étrangères. Comme pour le racket, les agressions, les vols avec violence, les viols, les tournantes,...
Alors oui, il faut stigmatiser, amalgamer, montrer du doigt, dénoncer cette immigration extra-européenne génératrice de délinquance et de criminalité sur fond de haine anti-française. Il n'est plus question de se laisser endormir par les discours angéliques et culpabilisateurs des collabos de la colonisation migratoire. Il est l'heure de rendre la France aux Français, de libérer notre pays de l'immigration, de renvoyer chez eux ces étrangers conquérants qui s'en prennent à nos enfants ; mais aussi de faire payer ceux qui ont fomenté la disparition de l'Europe et des Européens en organisant son invasion et son métissage.
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vendredi, 29 novembre 2013
Lettre ouverte aux Bonnets rouges
Serge Ayoub
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La crise a rattrapé la Bretagne. La riche Armorique connaît à son tour la pression des marchés internationaux et les effets du dumping social. Par dessus cette précarisation économique, il a fallu que la gauche, qui gouverne aussi bien qu’un capitaine de paquebot aveugle au milieu d’une forêt d’icebergs, rajoute l’écotaxe. De l’iceberg, c’est la face émergée, le symbole d’une gouvernance économique antipopulaire, anti-française, et suicidaire. Jadis la gauche luttait contre la violence du capitalisme. Elle s’est ensuite contentée d’en atténuer les effets, puis s’est résignée à s’excuser de ne pouvoir le faire, sous Mitterrand et Jospin. Aujourd’hui, tout au contraire elle accentue cette violence, et espère s’en sortir en souriant bêtement. L’écotaxe est à l’image de nos socialistes : une stupidité et une honte.
Celle-ci découle initialement du principe de la taxation du réseau routier secondaire dans une perspective écologique. De prime abord il est difficile de concevoir qu’une taxe puisse être écologique, mais les gouvernements successifs de la France n’ont trouvé que cette option pour renflouer les caisses de l’État chroniquement vides. Pour se faire ils réclament toujours plus aux mêmes, les travailleurs français, au point d’épuiser encore davantage leur base fiscale. Cette nouvelle taxe, officiellement, à pour premier objectif de « responsabiliser » les Français en les incitant par le porte-monnaie à moins se servir de leurs véhicules polluants. De plus l’écotaxe devrait financer l’entretien et le développement du réseau routier. Elle devrait encourager l’usage de transports alternatifs via les réseaux ferroviaires et fluviaux nationaux pour substituer au « tout camion » qui règne en France l’instauration d’autoroutes ferroviaires et fluviales. Malheureusement, ce projet généreux qui veut réduire le taux de pollution et la facture énergétique de la France se heurte au principe de réalité. En effet, il paraît difficile techniquement de demander à un transporteur routier de déposer son camion sur un wagon plat et d’engager un autre camionneur à la réception ou de payer le billet au premier pour suivre son camion. Les coûts seraient plus élevés, et malgré la réduction de la facture énergétique, les habitudes actuelles semblent réticentes à ce projet.
Plus que les belles et grandes déclarations d’intentions qui cachent mal l’alourdissement de la fiscalité sur les transporteurs et les producteurs, il faut saisir l’impact de cette taxe sur la France et les Français.
Tout d’abord il s’agit d’un double mensonge fait à nos concitoyens. En effet, les impôts et le Service des ponts et chaussées (la DDE) sont déjà destinés à payer et à entretenir nos routes. Cela fonctionne depuis toujours plutôt bien, et de ce point de vue l’écotaxe apparaît comme un impôt-doublon imposé aux professionnels. Ensuite, contrairement à ce que les Français croient, ce doublon ne sera pas assumé uniquement par les transporteurs et les producteurs. Il est évident que cette nouvelle taxe sera inévitablement répercutée sur le consommateur dans le prix de revient des marchandises. C’est une taxe qui coûtera de toute manière une fortune aux entreprises, à cause des multiples passages sous les fameux portiques qui augmenteront d’autant la facture à régler pour les consommateurs que nous sommes. Le doublon est même un « triplon » ! Lorsque l’on pénètre un peu plus les raisons financières de cette écotaxe, c’est-à-dire l’entretien et le développement du réseau routier, on s’aperçoit que les péages des autoroutes et les taxes sur le carburant remplissent également cette fonction. Il s’agit donc ouvertement d’une surtaxe sur des taxes ! De surcroît, cette taxe carbone nouvelle version se rajoute aux 80 nouvelles taxes et sur-taxations créées en 18 mois par le gouvernement Hollande. On comprend mieux l’énervement des contribuables qui assimilent en une même « pompe à fric » cette écotaxe et les radars. Fait révélateur de cette fronde antifiscale, et encore plus inquiétant pour notre gouvernement, les agences de notations ont récemment pris en compte ce phénomène de ras-le-bol des Français, considérés jusqu’à ce jour comme d’excellents payeurs d’impôts, en dégradant la note du pays AA+ à AA. Ce qui signifie que le malaise français est palpable jusque de l’autre côté de l’Atlantique. L’incompréhension et l’écœurement pour nos concitoyens sont d’autant plus vifs que cette écotaxe est perçue par une société privée, étrangère de surcroît, qui empoche 20% de cette taxe pour son propre compte. On comprend que les révoltés de Bretagne aient choisi le nom de Bonnets rouges, car ce système de perception privée des impôts nous replonge des siècles en arrière, sous l’Ancien régime et le règne des fermiers généraux honnis. Ancien régime est un mot bien choisi car il ne faut pas se leurrer, le système de perception par portique va s’étendre rapidement à l’entrée des grandes villes où tous les véhicules, professionnels et privés, seront soumis à un octroi, un péage. Puis, dès que la pilule sera avalée, le régime se déploiera sur tout le territoire et les Français devront systématiquement payer pour se déplacer. Ce jour-là, notre pays sera sous surveillance totale et tous seront tracés par les cartes de crédits, réseaux sociaux, Smartphones, GPS, et maintenant ces portiques vidéo.
Voilà donc toutes les bonnes raisons de refuser cette écotaxe et de soutenir la lutte des Bonnets rouges.
Mais s’il est important de soutenir, il est surtout urgent de proposer. Nos Bonnets rouges, assez forts par eux-mêmes, n’ont pas besoin de soutiens extérieurs mais de solutions pour arrêter ce conflit. Aussi inique que soit cette taxe, il est néanmoins évident que le gouvernement ne lâchera rien qu’il ne pourrait récupérer ailleurs, autrement, car il est aux abois et cherche de l’argent partout où sa récolte ne gène pas les intérêts des grands groupes qui ont financé son élection. Il serait bon de rappeler à l’UMPS qu’il est responsable de cet état lamentable de nos finances. En ce qui concerne le réseau routier, ce sont notamment Jospin et Fillon qui l’ont bradé aux grands groupes comme Vinci, Eiffage et Albertis. Ce sont eux qui ont vendus pour une misère les autoroutes que les Français avaient payées de leurs poches. Il est temps de prendre des mesures de salut public et d’intérêt général. Il faut renationaliser les autoroutes françaises, d’abord parce qu’elles appartiennent aux Français qui les ont financées, ensuite parce qu’il est inadmissible que des intérêts privés s’arrogent le pouvoir de contrôler les moyens de communications nationaux. Surtout, les autoroutes ont institué un péage dans le cadre de l’entretien et du développement de ce réseau. Les milliards de bénéfices engendrés seraient donc les bienvenus dans les caisses de l’État plus que dans celles des actionnaires. Au lieu de taxer le réseau secondaire, il faut redistribuer les revenus des autoroutes. C’est là que le terme de solidarité prendrait tout son sens, en l’appliquant aux grands groupes et pas seulement aux petites gens. Je ne parle pas d’une expropriation mais d’une réappropriation. Étrangement, Ayrault, Premier ministre, décide au même moment de prolonger d’encore trois ans les concessions d’autoroutes à ces organismes privés alors que leurs bénéfices seraient estimés à plus de dix milliards par an. On est en droit de se demander pour qui travaille Ayrault. En faisant un pont d’or au grand capital, il roule sur l’autoroute de la colère du peuple qui travaille.
Mais le point de fixation qu’est l’écotaxe ne doit pas cacher les raisons du désarroi breton et du malaise national. La Bretagne allait déjà mal avant cette mauvaise idée. La composition des bonnets rouges est révélatrice de l’ampleur de la crise. Des pêcheurs, des ouvriers, des entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des producteurs et des agriculteurs. C’est cette foule hétéroclite et « contradictoire » pour Mélenchon qui lui fait déclarer avec mépris qu’à Quimper « les esclaves manifesteront pour les droits de leurs maîtres ». Le chef du Front de gauche est d’une mauvaise foi qui dépasse le supportable. Il ne comprend pas (ou fait semblant de ne pas comprendre) que la lutte des classes a évolué depuis la fin du XIXe siècle, et que les petits patrons sont tout aussi précarisés que leurs employés par l’exploitation du capitalisme global. En Bretagne s’opère une autre solidarité que l’hermétique et obsolète communauté de classe, comprise au sens stricte. Ces nouvelles solidarités privilégient l’humain et son environnement régional, et transgressent les lois du marché international. Ces Bretons veulent travailler chez eux, avec leurs familles, leurs habitudes et refusent de se délocaliser comme leurs entreprises, d’être aussi flexibles que les cours de la bourse et aussi mobiles que les marchandises.
Mais à cette revendication populaire qui unit petits patrons et ouvriers dans une défense de leur identité commune de travailleurs, de Bretons et de Français, il faut en ajouter d’autres, plus strictement économiques. En effet Bruxelles, Paris, les banques et les marchés ont demandé des investissements considérables ces dernières années aux producteurs et éleveurs de Bretagne comme à ceux de toute la France. Traçabilité, modernisation, conditions moins stressantes et meilleure alimentation pour les animaux ont coûté une fortune aux éleveurs français. Pour pouvoir suivre, ceux-ci ont dû emprunter massivement. Les banques ont accepté parce que les contrats pris avec les grands groupes industriels garantissaient la vente totale de la production. C’est une réalité économique : les éleveurs français ont souvent un seul client, un grand groupe industriel qui fournit la marchandise, les œufs fécondés, les poussins, qui sortent tout droit de leurs usines ou coqs et poules se reproduisent. Les éleveurs français sont donc complètement dépendants de leur unique client. Simultanément la pression de la concurrence étrangère et européenne s’est accrue sur le marché national. Par exemple, de manière tout à fait légale, l’Allemagne importait des poulets élevés en Europe de l’Est. Les poulets de ces élevages aux conditions d’exploitation plus que douteuses, sans contrôle ni traçabilité, étaient vendus en Europe à des prix défiant toute concurrence. Ainsi, aujourd’hui nous avons peut-être dans nos assiettes un poulet élevé à Tchernobyl… Une fois en Allemagne ils sont transformés dans des abattoirs où des employés qualifiés se voient payer des salaires inférieurs à 400€ par mois. Pour terminer la production est acheminée en France par des transporteurs qui contrairement à nous ne connaissent ni Smic, ni 35 heures, ni charges sociales. Ultime coup de grâce : l’inégale taxation des carburants qui renforce encore l’effet dumping dont ces pays bénéficient.
La conséquence de cette concurrence faussée et que le marché national de Rungis n’a aucune raison de se fournir en France. Les grands groupes qui fournissent la production à nos éleveurs n’y trouvent plus le moindre intérêt et rompent tout partenariat avec eux. Les éleveurs français n’ont, comme je l’ai écrit plus haut, souvent qu’un seul client, ce grand groupe, et si celui-ci les lâche, ces éleveurs ne peuvent plus payer leurs crédits et se retrouvent en cessation de paiement. Il en est de même pour la filière porcine, céréalière et pour la pêche.
Pour cette dernière, la solution ne peut venir que d’une véritable volonté politique nationale et européenne. Il faut, lorsque le marché est en situation de surpêche, interdire l’achat de production étrangère qui inonde le marché et dilue les prix. C’est cette situation de monopole qu’ont instituée les grands groupes de distribution que l’on doit briser. Il faut une loi antitrust à la française. Quoiqu’il en soit se contenter de détaxer le gasoil comme le fait le gouvernement ne saurait suffire. Il faut structurer un réseau de petits et moyens producteurs, recréer un réseau de distribution alternatif, de véritables centrales d’achats indépendantes, et aider le commerce indépendant qui pourra se fournir sur ce second marché.
D’une manière générale, pour lutter contre cette concurrence déloyale qui détruit nos entreprises et nos emplois, nous proposons de créer au niveau européen une taxe sociale sur les produits de provenance extra-européenne. Cette taxe prendra en compte toutes nos exigences en matière de production et de qualité. Au niveau national il faut réorganiser notre marché avec un différentiel par estampillage d’un label made in France véritable qui garantisse et encadre la production, l’élevage, l’abattage et la transformation. Ce label fixera les normes françaises de production et de traçabilité et s’appuiera sur une charte qui tiendra compte des obligations qui sont imposées à nos entrepreneurs et éleveurs. Cette charte de qualité devra à terme se généraliser sur toute l’Europe et deviendra l’étalon de la taxe sociale instaurée à l’entrée de notre espace européen.
Pour terminer et donner un second souffle aux petits et moyens producteurs de l’agriculture, de la pêche ou de l’élevage, il sera institué des coopératives de production et de distribution des Indépendants sous contrôle de l’État. Utopie, me direz-vous ? Non, ce n’est que la reformation de l’ancien marché national avant qu’il ne soit dévoyé par les grands groupes industriels mondiaux. Mieux, ce grand projet prend en compte ce qui a fait la fortune de la France, les coopératives de productions agricoles et de distribution. Ironie de l’histoire, ce sont celles-ci, victimes de leurs succès, qui furent rachetées par les grands groupes. L’éthique initiale de l’esprit des coopératives se vit détournée vers une logique de profit maximum.
Ce que nous voulons, nous solidaristes, c’est l’instauration d’un marché français équitable pour le producteur comme pour le consommateur. Ce second marché n’exclura pas le premier, bien au contraire il en ouvrira un nouveau, il permettra aux consommateurs un choix différent, responsable. Quel libéral pourra nous accuser de bafouer le principe de la concurrence, puisque ce projet la renforce ! L’arbitrage de l’État garantira le respect des grands principes défendus par ce second marché. Stratégiquement et de manière planifiée, il investira vers les différents secteurs de ce marché pour lui permettre de s’épanouir. C’est tout le contraire de cette fuite en avant fiscale qu’on veut nous faire passer pour une politique de redressement national. Pour accomplir cet effort, il ne faut pas se contenter de changer les hommes, il faut aussi de nouvelles règles. Ces règles, je les ai décrites : coopération, libre concurrence maîtrisée et un État capable d’assumer son rôle d’arbitre. Ces règles ont un principe : l’esprit de solidarité nationale.
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lundi, 02 septembre 2013
Pour une extension du domaine de la lutte… Non à la Guerre en Syrie !
Si la contestation légitime du mariage unisexe et ses suites logiques (PMa GPa gender etc…) est plus que jamais légitime, celle-ci ne doit pas être exclusive d’autres combats au risque d’apparaître comme un combat communautariste.
Parallèlement la dénonciation du deux poids deux mesures est un moyen d’étendre la lutte. Alors que la préfecture de police déploie 700 Crs pour dissuader les inoffensifs veilleurs, M. Valls envoie en renfort …24 Crs supplémentaires à Marseille alors que la cité phocéenne est en proie à des règlements de compte meurtriers à l’arme de guerre quasi quotidiens et que des jeunes français se font égorger par des bandes de voyous issus de la « diversité.
Il convient également de s’atteler à la dénonciation des origines de ce mal (égalitarisme et idéologie marchande libérale libertaire) ainsi qu’à ses méfaits (délocalisations, plans sociaux, immigration de masse, insécurité, éducation nihiliste et politiquement correcte commencée bien avant sous la droite libérale).
La guerre en Syrie dans laquelle veut nous entrainer notre capital de pédalo le Président Normal 1er s’inscrit dans cette extension du domaine de la lutte.
Alors que la Grande Bretagne a la sagesse de rester en retrait et que les experts semblent disculper le gouvernement syrien concernant l’utilisation de gaz, M. HOLLANDE qui n’a que mépris pour notre armée s’apprête à envoyer au front une armée aux moyens de plus en plus précaires avec la plus grande imprudence et ce pour contenter ses donneurs d’ordre du Qatar et de l’Arabie Saoudite.
Le principe de guerre juste suppose au moins trois critères qui en l’espèce font totalement défaut.
En premier lieu, la motivation idéologique hasardeuse liée à la prétendue utilisation de gaz par le régime syrien. On voit mal, alors que celui-ci est dans le collimateur des puissances occidentales, pourquoi celui-ci tendrait la verge pour se faire battre alors que militairement les forces du régime dominent les rebelles djihadistes venus du monde entier.
Ensuite, l’emploi de la force suppose que tous les moyens légaux et pacifiques aient été épuisés préalablement. Le conseil de sécurité des nations unies n’a pour le moment pas donné son feu vert et de nombreux pourparlers ont eu lieu entre le régime syrien et les représentants de l’ONU.
Enfin et surtout, il faut que cette entreprise dans laquelle la France risque de se retrouver seule, ait suffisamment de chances de succès et que le désordre qui résulterait d’une telle intervention ne soit pas pire encore que le mal existant.
Les exemples récents de chaos installé suite à des interventions de puissances occidentales ou avec leur complaisance ( Irak, Tunisie, Libye, Egypte) le plus souvent au profit des islamistes les plus radicaux aurait du servir de leçon à nos apprentis sorciers.
Le risque de prise de contrôle de la Syrie entraînera l’arrivée au pouvoir de djihadistes radicaux au détriment de nombreuses minorités ( chiites, alaouites et surtout chrétiennes victimes quotidiennement d’exactions de la part des amis de BHL).
En résumé, la France et le Monde n’ont rien à gagner et tout à perdre dans cette terrible guerre dont la motivation profonde est à rechercher dans la soumission grandissante de notre pays aux émirs du pétrole. Dans cette perspective, la lutte pour la paix doit constituer un nouveau front pour dénoncer ce gouvernement belliqueux, asservi à la finance, incapable de faire régner l’ordre dans les banlieues et d’assurer la sécurité de ses propres citoyens. Le Printemps français doit aussi être le printemps de la Paix. La dénonciation de cette connivence par des moyens pacifiques et spectaculaires (veilleurs devant les ambassades ou actions devant des entreprises appartenant au Qatar ou à l’Arabie saoudite) doivent apparaître comme un signal fort envoyé au gouvernement et à ses donneurs d’ordre.
Là aussi on ne lâche rien !
* Frédéric PICHON est Président du Collectif des avocats contre la répression policière et idéologique. Il soutient le Printemps français.
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mercredi, 26 juin 2013
Ttibune libre : les dissolutions de la peur
Thomas JOLY
Secrétaire général du
Parti de la France
Utilisant le prétexte de la mort de Clément Méric, le gouvernement socialiste a engagé plusieurs procédures de dissolution à l'égard d'organisations nationalistes qu'il avait dans le collimateur depuis un certain temps. Même si « l'affaire Méric » se dégonfle de jour en jour - les preuves et témoignages accablants se succèdent, démontrant que le petit roquet antifasciste et sa bande de voyous d'extrême-gauche étaient les agresseurs lors de la rixe où il est accidentellement décédé - nos gouvernants n'en ont cure.
Alors pourquoi cet acharnement et cette hâte à dissoudre des « groupuscules extrémistes » comme ils se plaisent à les décrire ? Parce que ceux qui nous gouvernent ont peur, tout simplement.
L'ampleur de l'opposition à la loi sur le mariage homosexuel qui a débouché sur un véritable « Printemps français » les terrorise. Ils sont morts de trouille parce qu'ils n'arrivent ni à manipuler ni à canaliser cette légitime révolte populaire qui gronde et qui dépasse le cadre du refus de l'infâme loi Taubira. La féroce répression policière, totalement disproportionnée, ainsi que les condamnations judiciaires iniques, ne fonctionnent pas. Les faux-opposants acquis aux dogmes de la République franc-maçonne, de l'UMP à Marine Le Pen en passant par Frigide Barjot, ne parviennent pas à briser cet élan populaire de la France des terroirs et des clochers en tentant de replacer le débat public dans un cadre « conventionnel » où tout est contrôlé.
Alors on s'agite en haut-lieu et on tente de museler, affichant sa pusillanimité au grand jour, les organisations non-conformistes qui tiennent depuis toujours un discours révolutionnaire appelant mettre à terre un Système vermoulu dont les Français se méfient de plus en plus.
Ces dissolutions sont l'aveu éclatant d'une fébrilité typique des régimes en bout de course. Cette hargne est celle de la bête acculée, dos au mur, qui sent que son temps est compté.
Le France charnelle et millénaire n'est pas encore dissoute dans le mondialisme consumériste et métisseur. L'espérance française face aux menaces qui pèsent sur notre civilisation est en train de renaître. Et les ultimes soubresauts liberticides d'une Ripoublique agonisante n'y changeront rien.
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vendredi, 07 juin 2013
Valls, Ayrault : des ministres « pousse au crime »?
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Un militant « antifa », c’est-à-dire une personne croyant fanatiquement se trouver dans une société des années 1930, est mort mercredi soir 5 juin. Mort suite à une bagarre qui a mal tourné avec ce qu’il considérait comme étant la bête immonde, l’ennemi à abattre, le facho, le zina, le raciste.
Une énième provocation « antifasciste », afin de tenter, y compris dans une simple vente de vêtements, « de barrer la route à l’extrême droite et à la bête immonde dont le ventre est toujours fécond », a tourné au drame en cette fin de printemps.
La mort d’un provocateur reste la mort; à ce titre et à celui là seul, lorsqu’il elle est sincère l’émotion de la famille et des proches est profondément respectable et ne peut qu’être partagée.
Mais nul projet d’assassinat en vue, pas de lynchage prémédité, pas de complot, simplement des jeunes gens amoureux de leur pays et agacés d’être persécutés, vilipendés, dénoncés, stigmatisés, licenciés, agressés pour des idées supposées qu’ils n’ont pas connu du haut de leurs vingt printemps, ni diffusées. Des jeunes gens qui n’ont fait que se défendre face à des agresseurs fanatisés qui cherchaient à en découdre, pour un look, pour des idées non partagées !
Des jeunes patriotes, comme il en existe heureusement de plus en plus en Europe.
Un coup de poing est parti, un jeune « antifa » est tombé, il est mort. C’est terrible.
Mais auparavant, combien de patriotes, jeunes et moins jeunes ont, depuis des années, dans de nombreuses villes de France, pris ces coups de poings, de pieds, de matraque, simplement parce qu’ils ne respectaient pas le « code de conduite antifasciste » ?
Combien de plaintes déposées dans les commissariats d’État sans aucune suite judiciaire ? Combien de censures journalistiques sur ces faits hebdomadaires ? Combien de Cléments parmi les patriotes ? A t on vu l’assemblée nationale respecter un moment de silence lorsque Yann Laurence a été assassiné, voilà quelques années déjà, par les amis de l’action antifasciste Paris Banlieue ? A on seulement vu des jugements, des condamnations ? La réponse est bien évidemment non.
Le « chasseur de skin » s’est retrouvé, en ce mercredi, non pas chassé, mais freiné de façon définitive dans son énième tentative d’agression, systématiquement impunie.
Mais au-delà de ce cas, ce fait divers, ce décès lié à une simple bagarre comme il en arrive hebdomadairement en France sans que les médias ne s’en émeuvent, c’est le traitement politique et médiatique de l’affaire qui amène à réfléchir, à s’indigner comme dirait un défunt « chasseur ».
En l’espace d’une journée, les ministres les plus importants d’un des pays les plus puissants au monde se sont succédés en appelant à demi-mot à l’éradication des patriotes.
Ils ont ainsi répondu à l’appel immédiat, sans enquête, sans présomption d’innocence, des traditionnels chiens de garde de gauche et d’extrême gauche, ces individus qui, sous des allures et des postures de tolérance et d’humanisme, pourraient s’ils arrivaient au pouvoir, sans aucun problème éthique, rouvrir des camps de rééducation, voir même des goulags à la vue de certains drapeaux staliniens que l’on peut voir dans leurs manifestations du premier Mai.
Un premier ministre qui veut « réduire en miettes » ce qu’il appelle l’extrême droite, un ministre de l’intérieur qui emploie le mot dissolution et condamnation à la manière d’une kalachnikov, sans procès aucun, cela amène nécessairement à se poser des questions sur l’état démocratique ce de pays.
Malheureusement, les forces dites « d’opposition », par peur, mais aussi par fanatisme « républicain », ont également passé leur journée à hurler avec les loups, rétablissant ainsi un « cordon sanitaire » si déshonorant pour tout pays se voulant une réelle démocratie.
Il n’est plus question en ce jour de contrer les licenciements qui s’enchainent à tour de bras aux quatre coins de l’hexagone. Plus question non plus d’une augmentation de l’électricité histoire d’engraisser un peu plus le comité d’entreprise d’EDF. Encore moins question de contrôler les ventes d’armes aux islamistes combattant le régime syrien ou d’oeuvrer à la constitution en urgence d’un gouvernement économique et politique en Europe.
Non, en ce mois de juin, avec un pays qui connait un taux de chômage historique, toutes les forces doivent être concentrées sur sept jeunes patriotes interpellés ce jour, dans une enquête relevant du fait divers et qui est manifestement allée beaucoup plus vite et avec beaucoup moins de discrétion que lorsqu’ il s’agit de démanteler les trafics de drogue dans les cités, les violences ayant entrainé la mort dans les fêtes de village, ou encore les viols motivés pour des raisons religieuses.
Jean Marc Ayrault, Manuel Valls et leurs sbires (faut-il réellement parler de l’inconsistant, de l’inexistant François Hollande ?), leurs associations subventionnées, leurs collectifs intouchables, ont trouvé en une journée comment effacer un bilan calamiteux : il faut faire la peau de l’extrême droite, c’est à dire en réalité de tout ce qui s’oppose réellement au système en place.
Il faut mettre en prison, dissoudre, condamner, hurler avec les loups…et pourquoi pas tuer, assassiner ? Car Messieurs Valls, messieurs Ayrault, vos propos militants ne sont pas dignes de représentants d’un état de droit.
Nous avions déjà bien compris après votre bras d’honneur adressé au million de manifestants dans la rue pour défendre la famille, après les arrestations et les réprimandes à répétition en marge de ces manifestations, que vous n’aviez que faire de cette partie du peuple qui ne partage pas vos idées.
Mais en tenant les propos indignes que vous avez tenu en ce jour, en laissant vos amis politiques exciter les chiens prêts à en découdre, vous venez ni plus ni moins de créer un nouveau permis : celui de tuer du « facho », c’est à dire en réalité de tuer celui qui ne pense pas comme vous.
Après les arrestations, après les lynchages, après les licenciements, après les agressions pour motifs idéologiques, vous venez, avec l’appui des vos amis socialistes, umpistes, mais aussi de vos amis les médias, de planter les graines d’un climat détestable, un climat où tout patriote pourrait rapidement devenir une cible, une cible que tout un chacun sera excusé d’avoir touché.
Après la présomption d’innocence, après la liberté d’opinion, après la démocratie, c’est aujourd’hui le droit d’exister en tant que patriote que vous tentez de tuer aujourd’hui en France.
Alors, messieurs Valls, Ayrault et Désir, si vous aviez au moins le courage de vos idées et que vous arrêtiez de vous cacher derrière les mots « tolérance » et « république » : à quand un permis de tuer du patriote en France ?
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mercredi, 29 mai 2013
Européens, nous sommes en guerre !
Yann Vallerie
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De Stockholm à Londres en passant par Paris ou Athènes, le temps est désormais venu d’ouvrir les yeux et de mettre des mots sur ce qu’il se passe aujourd’hui en Europe : nous sommes en guerre.
Cette guerre a été déclarée non par nous, peuples d’Europe, mais par nos gouvernants, politiciens et grandes multinationales, qui ont sciemment contribué, depuis des dizaines d’années, à pourrir le fruit Europe.
Ils ont décidé sans nous consulter de mettre en place une immigration massive, destructrice de nos identités et de nos acquis économiques et sociaux.
Ils ont accepté sans broncher l’influence grandissante de cultures étrangères partout en Europe. Ils ont accepté de tout leur donner pour ne pas provoquer leur colère. Ils ont décidé que nous devions devenir des esclaves sur nos propres terres.
Ils ont accepté de vendre nos pays, nos institutions, aux marchands nomades qui sillonnent le monde, se sentant partout chez eux.
Ils ont décidé, afin de nous ôter définitivement toute racine, tout humanité, de mettre en place une politique de destruction des racines et de la famille. Afin de faire de nous demain des simples robots.
Mais le produit de leurs folles décisions est en train aujourd’hui de leur échapper totalement. Ils n’ont plus le contrôle.
Ils n’ont pas pu empêcher l’assassinat en plein jour et en pleine rue, à Londres, d’un militaire par deux islamistes fanatiques, alors qu’ils prétendent combattre l’islamisme partout dans le monde (sauf chez nous)
Ils nient le caractère ethnique des émeutes de Stockholm aujourd’hui, hier de Paris et de Londres, aidés en cela par des médias aux ordres. Mais à l’heure d’Internet, tout le monde peut voir que les émeutiers, ceux qui saccagent, pillent, violent, ne sont pas majoritairement européens.
Ils vendent quotidiennement notre patrimoine aux puissances pétrolières arabes, rendant des populations entières dépendantes de nos ennemis.
Ils n’ont pas voulu mettre en place des barrières douanières qui protègeraient l’ensemble des européens de la guerre économique que nous mènent la Chine notamment.
Ils cherchent par la force s’il le faut à contenir tout mouvement de révolte populaire en Europe (des gazages des manifestations pour la défense de la famille en France, à la répression féroce contre les manifestation anti-austérité en Grèce).
Eux qui sont si prompts à donner des leçons à d’autres civilisations, d’autres pays, et même à y financer la guerre civile quand il le faut.
Ils n’ont plus le contrôle, et aujourd’hui, en voulant cadenasser par la force, l’amalgame et le dénigrement la révolte de leurs propres peuples, la haine qui monte et la colère qui gronde chaque jour un peu plus, ils abattent leurs dernières cartes, avant de s’effondrer.
Dominique Venner, éveilleur de peuple, historien et journaliste au service des peuples européens depuis toujours, avait bien compris cela, depuis longtemps déjà.
Son dernier geste héroïque à Notre Dame de Paris, un mardi, jour du dieu de la guerre Mars, , a sonné les cloches annonçant la fin de la récréation.
La fête est terminée. Européens, si vous voulez la paix demain, alors préparez vous à la guerre.
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mardi, 28 mai 2013
En Hommage à Dominique Venner...
Gilbert Sincyr
Ecrivain
Le sacrifice de sa vie que vient d’accomplir Dominique Venner, dans l’espoir de susciter un sursaut de défense identitaire dans notre peuple, est à la hauteur de ce que fut l’homme. C’est l’acte d’un chevalier qui a mené toute sa vie un combat, au service de valeurs qu’il plaçait au plus haut. Lui qui disait » Le choc de l’histoire, nous le vivons sans vraiment le savoir ni le comprendre », lui l’avait compris, et le définissait par un terme : Le mondialisme.
Mondialisme des requins de la finance, mondialisme d’une immigration-invasion, mondialisme d’une religion de « fraternité » entre tous les hommes, mondialisme de « valeurs » occidentales destinées à unifier le monde sous ses références « démocratiques » que sont le fric, le sexe et la religion. Et c’est contre cela que Dominique se battait, car il avait trop de respect pour les autres civilisations, les autres cultures, pour les voir, elles aussi, disparaître au profit d’un universalisme réducteur, faux et dangereux.
Et son combat nous concernait évidemment au premier chef. Tout comme il comprenait la révolte des autres peuples, refusant de disparaître dans le maelström mondialiste, il animait la révolte des européens qui voulaient sauver leur propre civilisation. Ce combat était le centre de sa pensée, son exaltation, sa mission. Il voulait nous faire prendre conscience de notre héritage culturel, de nos traditions, fondatrices de notre civilisation multi millénaire, du danger mortel qui les menace, et donc de notre devoir impérieux de les défendre si nous voulons garder notre identité.
Et, en décidant de se donner la mort dans la cathédrale de Paris, il a voulu une dernière fois défier le symbole même du mondialisme, à savoir la religion chrétienne. En faisant le choix de son sacrifice, il a voulu montrer l’indépendance, et la liberté de l’âme humaine, face à la loi du Dieu universel de la religion universaliste, qui se veut seul détenteur de la vie des hommes. Il nous a donné l’exemple absolu de la liberté de l’homme, celui du choix de sa fin.
Dominique Venner a voulu par son acte dramatique et symbolique, nous réveiller. Il a voulu nous faire prendre conscience du gouffre dans lequel nous allons sombrer si nous ne nous arrachons pas à cette somnolence consumériste mondialiste. Il a choisi de donner sa vie, pour que vive notre héritage qu’il appelait « L’ordre d’Homère ». Ce faisant il nous met devant nos responsabilités. Non seulement celles de poursuivre un combat que nous menions avec lui depuis bien longtemps, et les récentes manifs-pour-tous s’inscrivent dans ce combat, mais aussi, et surtout, celles d’amplifier et de gagner ce combat.
Comme il le disait : « Je suis un Français d’Europe, et je n’existe que par mes racines, une tradition, une histoire, un territoire ». Aussi Dominique je peux t’assurer qu’à ton exemple, tous les Français qui se sentent européens par l’histoire et la culture, tous, garderont au cœur le formidable exemple que tu fus, et tous te remercient d’avoir été, toujours, à la tête du combat commun, le symbole même de la droiture et de la force de caractère, en un mot de l’âme européenne.
Note
Dominique Venner et Gilbert Sincyr ont très souvent emprunté les mêmes chemins: Tous les deux en Algérie, dans les commandos. Puis Dominique avec l’OAS, et Gilbert avec Salan pour sauver ses camarades Harkis. Aussi en Politique, contre le communisme, dans des mouvements nationalistes. Enfin dans le culturel, Gilbert avec la Nouvelle Droite et la production de plusieurs livres d’histoire, Dominique avec la direction de plusieurs revues et une importante production littéraire de très haute tenue. Tous deux dans un combat commun, contre le mondialisme économique, culturel et religieux, et pour la défense des valeurs européennes rassemblées sous le vocable de Tradition.
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dimanche, 19 mai 2013
Tribune libre : Que des ennemis à droite !
Enfant bâtard de l’actuelle mobilisation contre le « mariage pour tous »: le serpent de mer de « l’union des droites » est à nouveau sur beaucoup de lèvres et dans non moins d’esprits.
Alors que le clivage gauche/droite semblait avoir définitivement démontré son inanité et que de véritables recompositions pouvaient être espérées autour des vraies césures fondamentales que sont libéralisme/socalisme et localisme/mondialisme, l’actualité à offert une occasion inespérée de ragaillardir la tartufferie éculée en une nouvelle crispation partisane autour de sujets sociétaux certes non négligeables mais qui ne doivent pas faire perdre de vue l’essentiel. Las ! Les prurits droitards refleurissent comme boutons d’acné sur un visage d’adolescent. Chassez le naturel, il revient au galop. Au nom de la « stratégie » et de l’opportunité du moment, on glisse des montagnes du Chiapas aux arrières-boutiques de l’UMP… quelle dégringolade ! C’est la grenouille qui croit qu’elle va manipuler le boeuf. Les sirènes des alliances locales, voir nationales, le fumet des postes et des prébendes, même bien modestes, font frétiller les sens et peuvent troubler les consciences…
Une fois de plus la jeunesse patriote et rebelle semble sur le point de se faire berner, enfermer dans des calculs à courte vue et des tactiques qui ont pourtant déjà démontré maintes fois, notamment en Italie, qu’elles ne menaient qu’au fiasco, à la trahison et à l’infamie. Et ce piège nous y tomberons encore et encore tant que nous n’aurons pas compris, intégrés, admis, affirmés et réaffirmés que nous ne sommes pas de droite. Nous, jeunes et moins jeunes patriotes, identitaires, solidaristes, fascistes n’avons rien de plus ni de moins en commun avec la pseudo opposition de droite qu’avec la majorité de gauche. Hollande n’est pas notre président mais Sarkozy ne l’était pas non plus et Copé le serait encore moins, si tant est que cela soit possible. Nous ne devons et pouvons pas admettre des assimilations voire des coopérations avec les fossoyeurs de la nation, les domestiques des Etats-Unis et de la finance internationale, les fourriers de l’immigration et les chantres du libéralisme, c’est à dire de la mondialisation.
Contrairement aux moutons et aux veaux, nous n’avons pas la mémoire courte! Le regroupement familial, l’IVG, l’imposition du Traité européen pourtant rejeté par référendum (déni de démocratie d’une autre ampleur que le mariage pour tous!), la réintégration de l’Otan, la guerre en Libye, le boom de la vidéosurveillance, la loi Hadopi, le travail du dimanche (Où était les sourcilleux catholiques d’aujourd’hui ?), la suppression de la dite « double peine », la création de la Halde… tout cela, nous savons à qui nous le devons !
De Christine Lagarde, glissant d’un ministère où elle rédigeait ses notes de service en anglais au fauteuil de présidente du FMI, à Claude Goasguen prolongeant son engagement à Occident au sein de l’association France-Israël en passant par Boutin la tartuffe et ses missions sarkozystes à 9.000,00 euros par mois, Guéant et ses mallettes de pognon, Parisot et sa morgue, Peltier le minot serial-arriviste, tous ces sinistres pantins sont l’antithèse de ce que nous sommes, de ce en quoi nous croyons et de ce que nous espérons pour notre peuple et notre civilisation! Il faut le dire et le marteler: nous n’avons que des ennemis à droite !
NDLR : ce texte remarquable a été publié dernièrement sur le site Zentropa (cliquez ici). Si nous le reprenons, c'est parce que nous pensons qu'il mérite d'être médité. Juste un bémol cependant : la définition que l'on donne au mot "droite". Mais ceci est un autre vrai débat... RH
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lundi, 15 avril 2013
LA RADICALITE CONTRE LA DICTATURE DES MINORITES...
Jean-Yves Le Gallou
Polémia cliquez ici
Chaud, chaud, chaud ! Le printemps sera chaud. Car les majorités se révoltent contre la dictature des minorités. Dictature des minorités sexuelles, associatives subventionnées, ethniques et religieuses, financières, médiatiques, parlementaires.
Minorités sexuelles
Il y a, selon l’INSEE, 100.000 couples homosexuels en France, soit 0,3% de la population ; et 10.000 enfants – 0,003% de la population – vivent au domicile de ces couples homosexuels. Une minorité de ces minorités réclame qu’on change des règles multimillénaires pour les adapter à leur situation individuelle ou à leurs caprices. Il est normal que cela suscite une forte exaspération des majorités !
En vérité les homosexuels devraient être reconnaissants aux familles traditionnelles qui défilent contre la dénaturation du mariage : ce sont leurs enfants qui paieront leurs retraites…
Minorités associatives subventionnées
Les associations LGBT, minorité agissante de la minorité revendicative des minorités sexuelles, veulent régenter le débat public. Au nom de la lutte contre une prétendue « homophobie », il s’agit d’interdire toute prise de position jugée politiquement incorrecte ; en fait, d’empêcher toute critique du mariage homosexualiste à l’image de ce qu’ont réussi les associations « antiracistes » censurant tout débat sur l’immigration. Le tout avec l’argent des contribuables. C’est insupportable au pays de Voltaire.
Minorités ethniques et religieuses
Elles cherchent à imposer dans l’espace public comme dans l’espace privé leurs exigences vestimentaires et leurs interdits alimentaires : refus du porc, abattage hallal pour tous – ce qui suscite la réaction des amis des bêtes et de la France profonde. C’est à Guéret, dans la Creuse, qu’on se mobilise contre la construction d’un abattoir hallal voulu au nom de médiocres intérêts commerciaux, quoique contraire à la loi européenne, aux traditions françaises et à la sécurité sanitaire.
Minorités financières
Elles imposent des réglementations conformes à leurs intérêts mais non à l’intérêt général. Quand les banques, les grandes entreprises et les hyper-riches échappent à l’impôt (tout en bénéficiant des infrastructures techniques, des services publics et des systèmes de protection sociale des Etats), ce sont les classes moyennes qui payent. Ces classes moyennes sont doublement victimes : des excès de l’Etat-providence qu’ils payent mais aussi de la finance-providence qui échappe à l’impôt.
Minorités médiatiques
Moins de 50.000 journalistes, qui informent de moins en moins et qui conditionnent de plus en plus ; qui ne cherchent pas à distinguer l’exact de l’inexact, ni le vrai du faux, mais qui prétendent dire où est le « bien », où le « mal », en louant les « gentils » et en dénonçant les « méchants ». Avec un grand sens de l’à-propos, les personnes manifestant le 28 mars devant France Télévision, protégée par les forces de l’ordre, criaient : « CRS, retourne-toi, la racaille est derrière toi ! » Sans commentaire.
Minorités parlementaires
Moins de 1.000 personnes prétendent avoir le monopole de la fabrication de la loi sans tenir compte du peuple. C’est, certes, la logique de la démocratie représentative mais celle-ci est, hélas, de moins en moins représentative :
- En raison des lois et du calendrier électoral, une partie importante de l’opinion n’est pas représentée ; et les socialistes qui ont, à eux seuls, la majorité de l’Assemblée nationale n’ont recueilli que 16% des électeurs inscrits, lors du premier tour des élections législatives de juin 2012. Un peu court comme majorité pour transformer un homme en femme !
- Le Sénat a voté le projet de loi Taubira à la sauvette. Une loi dont la garde des Sceaux a dit qu’elle portait un « changement de civilisation » mais dont, faute de scrutin public, on ne sait pas individuellement qui l’a votée et qui l’a refusée. Un formidable déni de démocratie voulu par tous les groupes politiques de la majorité comme de l’opposition. Une belle manœuvre qui permet de faire adopter la loi, qui autorise les sénateurs à se faire passer pour « progressistes » auprès des médias parisiens tout en leur permettant individuellement de dire à leurs électeurs d’outre-mer ou des campagnes françaises qu’ils n’ont pas approuvé le « mariage gay ». Belle manœuvre, vraiment, mais qui indigne à juste titre les adversaires de la loi Taubira et tous les démocrates sincères.
- Plus généralement, les hommes politiques les plus en vue représentent de moins en moins leurs électeurs car ce sont des médiagogues, des hommes et des femmes qui cherchent à plaire aux médias plus qu’au peuple, à coups de surenchère politiquement correcte. Telle est la principale cause du discrédit de la démocratie représentative.
Or toutes ces minorités se tiennent et se soutiennent. C’est contre elles que la révolte gronde. Moins d’un an après l’élection de François Hollande la probabilité d’une crise politique majeure est devant nous : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République ne changeraient pas grand-chose. Ce qu’il faut c’est rendre la parole au peuple. Par le référendum d’initiative populaire national et local. A partir de la demande de 500.000 électeurs au plan national et ce sans censure prétendument constitutionnelle. A partir de 7,5% des électeurs au niveau local, sous la seule réserve qu’il s’agisse d’une délibération locale. Bien sûr, ceci devrait s’accompagner d’un rétablissement de la liberté d’expression, de l’arrêt des subventions aux grands lobbys politiquement corrects et du retour au pluralisme des médias.
Le printemps français doit trouver un débouché politique autour de thèmes forts : référendum et démocratie directe ; liberté d’expression et pluralisme des médias ; dénonciation de la dictature des minorités et respect de la majorité populaire. Quant aux manifestants ils ne doivent pas avoir peur de la radicalité car seule la radicalité s’attaque aux racines du mal et propose un ressourcement créateur.
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jeudi, 11 avril 2013
Tribune libre : Assez de querelles !
Par Marc Noé*
C’était trop beau ! Cela marchait trop bien ! Frigide Barjot cherche-t-elle maintenant à diviser les opposants au mariage gay ? En vertu de quoi s’arroge-t-elle aujourd’hui le droit de dire qui sont « les gentils » et qui sont « les méchants » dans ceux qui s’opposent à la dénaturation du mariage ?
La mégalomanie est-elle en train de monter à la tête de celle qui, à une époque, travaillait à la communication du RPR et participait à la rédaction des discours de Pasqua ? Alors, pour qui Frigide Barjot -alias Virginie Tellenne, née Virginie Merle- roule-t-elle réellement ? Après plusieurs de ses déclarations, il est effectivement permis de se poser la question.
Elle vient encore d’appeler à une nouvelle manifestation le 26 mai mais, cette fois-ci, en excluant le « Printemps français ». Ce mouvement est à l'origine d'actions médiatiques ces derniers jours comme, par exemple, porter le petit déjeuner à certains élus (voir l’article du 05/04/2013). Il a pour porte-parole Béatrice Bourges (NDLR SN - en médaillon), par ailleurs présidente du Collectif contre le mariage et l’adoption homo qui regroupe 79 associations. Ce qui n’est tout de même pas négligeable… (voir les vidéos en fin d’article - cliquez là).
Déjà, lors de la manifestation du 24 mars à Paris, de nombreux participants avaient été surpris par certains propos de Frigide Barjot, notamment lorsqu’elle évoquait « des fachos qui n’ont rien à voir avec nous » en parlant des personnes dont beaucoup venaient d’être « gazées » par les forces de l’ordre : des Familles, des personnes âgées, des enfants, des élus… et pas nécessairement encartés dans des formations politiques. Beaucoup également n’avaient pas du tout apprécié que, parmi les élus invités à prendre le micro sur la tribune, toutes les tendances politiques soient représentées, de l’UMP à l’extrême gauche en passant par des socialistes, mais pas le Front National –ni les mouvements nationaux/nationalistes- dont les élus étaient pourtant en nombre devant l’estrade.
Récemment encore, comme on lui demandait si le mouvement le « Printemps français » participerait à cette manifestation du 26 mai, Frigide Barjot a répondu: « Certainement pas ! Ils n'ont rien à voir avec nous. Le Printemps français n'existe pas. Nous allons les poursuivre pour vol de pancartes, vol d'affiches, vol de slogan, actes illégitimes et illégaux. Nous ne voulons pas de violence. Nous dénonçons cette violence et les exactions, nous n'avons rien à voir avec les intégristes, ni avec les extrémistes ».
En d’autres termes, pour elle, aller cueillir des élus et leur porter le petit déjeuner à domicile équivaut donc à une « action violente commise par des intégristes et des extrémistes » !... Il est vrai que, pour d’autres commentateurs, le fait que « Printemps français » ait collé des affiches à l’entrée d’une réunion LGBT est déjà qualifié de « saccage de la façade ». Là, on est carrément dans le propos mensonger et la déformation de la réalité. Ça promet.
Finalement, on distingue deux tendances néanmoins complémentaires au sein des opposants au « mariage pour tous » : la tendance Bisounours de Frigide Barjot d’une part et la tendance réaliste avec Béatrice Bourges et le Printemps français d’autre part. D’ailleurs, les médias ne s’y sont pas trompés : pour eux, « les gentils » sont les Bisounours, et « les méchants », les autres… Forcément !
Il serait quand même dommage que la dynamique de mobilisation soit cassée à cause des déclarations immodérées de Frigide Barjot. Les querelles, ça suffit !
* Marc Noé, ancien conseiller général et maire (RPR) de Seine-et-Marne, est directeur du site Le Gaulois cliquez ici
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mardi, 09 avril 2013
Tribune libre : Et maintenant ? On plonge dans l’illégalité ?
Jean-Pierre Fabre*
Jamais, le 17 novembre, Frigide Barjot n’aurait pensé réunir 70.000 personnes. Jamais elle n’aurait songé le 13 janvier arriver jusqu’au million. Quant au 24 mars, jamais elle n’aurait imaginé doubler la mise. Chapeau bas, madame, pour avoir conduit la lutte avec autant de ténacité et de courage (même si j’apprécie peu vos réactions du 24).
La question essentielle maintenant est : que faire ?
Elle et les dirigeants de la « Manif pour tous » se trouvent aujourd’hui devant un impératif et un dilemme.
L’impératif, c’est le temps. Celui-ci leur est compté. Il reste moins de deux mois aux organisateurs avant que la loi ne soit votée. Car les socialistes feront tout pour que le mariage pour tous soit adopté aussi vite que les barrages de CRS se sont mis en place sur les Champs. C’est l’État qui tient le sablier et il sait très bien qu’une fois la loi votée, la substance même de la revendication disparaîtra. N’oublions pas que le lobby gay est puissant et bien financé. Or, les socialistes ne peuvent se passer d’une part importante de cet électorat pour les échéances prochaines. De plus, 2013 n’est pas une année d’élection et le gouvernement table sur la « mémoire courte » bien connue des Français pour se refaire dans les sondages.
Le dilemme, maintenant : faut-il une manif respectant la légalité ou tabler sur des occupations et sit-in et basculer alors dans l’illégalité ?
Tordons le cou d’abord à l’idée qu’en payant l’impôt avec un euro de plus ou en modifiant le Livret A, on pourrait changer le cours des événements. De la même manière, de grandes mobilisations régionales fixées au même moment et étendues à tout le territoire n’auront qu’un impact limité dans les médias. Paris reste le seul point amplificateur et les télévisions ne parleront d’actions en province que deux minutes au 20 heures puis s’empresseront de passer à autre chose.
Non, il ne reste que deux cas d’école :
- un nouveau rassemblement dans la légalité en comptant sur le nombre. Mais ceci ne sera que du réchauffé, du déjà vu. Un parcours pédestre de plus ne pourra changer la donne. Le pouvoir fera le dos rond et laissera braire en regardant sa montre.
- une nouvelle manif débouchant sur un sit-in, des occupations puis des heurts et là, nous basculons dans l’illégal. Finie alors la mobilisation des familles et de leurs enfants, fini le million de participants. En revanche, l’impact sera plus fort car il s’appuiera sur l’exaspération actuelle des trois quarts de nos concitoyens. De plus, la répression, si elle est aussi stupide que celle du 24 mars, entraînera une réprobation de la majorité des Français. Tout, alors, sera possible. Dans une telle perspective, notre Jeanne d’Arc — pardon, notre Frigide nationale — risque de se retrouver à l’ombre ou… au gouvernement.
Le printemps sera-t-il chaud ? Frigide va-t-elle ou non franchir le Rubicon ? Nous devrions le savoir très vite.
* J.-P. Fabre Bernadac est ancien officier de Gendarmerie, diplômé de criminologie et de criminalistique.
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samedi, 30 mars 2013
Tribune libre : Mystique ou adulation cytologique...
Jacques-Yves Rossignol
Je me trompe peut être, mais on n'entendait plus parler de la Création et des créatures de Dieu dans l'Eglise du Christ. En tous cas, je n’avais pour ma part aucun écho de ces paroles essentielles à travers les homélies, encore moins à travers la « presse catholique » Quelle joie d'entendre à nouveau cela de la bouche du pape François : les créatures de Dieu ! Comme c'est beau et évocateur ! Et juste, puisqu'il y aussi les bêtes, la nature !
Depuis des années, je t'entendais parler que de la "vie", du "respect de la vie" et ç’était là un discours rien moins que clair. Il y aurait énormément à dire. Mais, en gros, on avait l’impression que « la vie », cette vie martelée jusqu’à saturation par un certain catholicisme, elle était de plus en plus étrange, de plus en plus réduite et pour tout dire, de plus en plus morte ! La vie, c’était d’abord la vie exclusivement humaine (tant pis pour les autres créatures de Dieu !) puis on comprenait implicitement que la vie, c’était avant tout celle de l’embryon, et pour finir on apprenait que la vie à défendre, c’était celle des cellules embryonnaires !
C’est à dire que la vie, c’était tout sauf la réalité de la Création dans sa totalité et dans sa réalité naturelle et historique. On était donc en plein réductionnisme glacé, à la remorque des définitions les plus contingentes et les plus passagères de la vie par les biologistes, les biochimistes, les généticiens qui, eux, sont, heureusement, parfaitement conscients du caractère approché, régional et provisoire de leurs conceptualisations et donc de la contingence historique de leurs paradigmes.
Cette réduction de la religion au « respect de la vie » à l’embryolâtrie, à la cytolâtrie (je rappelle que la cytologie est la science qui étudie le vivant au niveau de la cellule), son origine historique et ses fonctions ne sont que trop évidentes. La cellule vivante que nous devrions adorer et respecter, elle est effectivement vivante mais comme l’individu du capitalisme pourrissant : elle se nourrit, elle excrète, et basta ! Cette vie de type embryonnaire ou cellulaire, évidemment inconsciente et apathique, promue jusqu’à l’obsession, c’est bien celle qui est imposée aux hommes adultes par l’industrie culturelle du capitalisme pourrissant.
Et c’est effectivement le modèle de vie que nous proposait depuis trente ans peut être l’Eglise qui avait choisi, consciemment ou non, d’ignorer la complexité proprement épistémologique et historique des conceptions de la vie pour être à la traîne et à l’affût des analyses partielles et régionales de la biologie.
Alors, il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour commencer à percevoir par quel truchement cette conception étrange de la vie a pris la place de la vie réelle, historique dans la théologie contemporaine.
C’est un résultat parmi bien d’autres de la glaciation mentale générale qu’a induit peu à peu le capitalisme le plus âpre, et que l’on désigne habituellement par le concept de réification. On pourrait citer par exemple l’animal de ferme devenu une pure machine à produire de la viande et on a confirmation d’une profonde cohésion dans l’horreur de la réification en remarquant que la divinisation de la vie cellulaire est corrélative du plus profond oubli et mépris de l’animal de laboratoire pour lequel la gent pseudo-catholique dressée (il n’y a pas d’autre mot à ce niveau de non-pensée) à l’adoration des cellules n’a jamais, jamais eu la moindre trace de compassion. Il y aurait encore beaucoup à dire en suivant le chemin que je viens de tracer mais cela serait long et complexe. Je dois, en conclusion, aller à l’essentiel.
On avait cru comprendre que le christianisme était la religion de la divinisation de l’homme lors de son retour à Dieu par la médiation de Jésus christ et à travers les acquis de l’expérience mystique. C’est peut être par le rappel de cette expérience mystique que l’Eglise aurait pu éviter de se donner le ridicule de l’adoration des cellules embryonnaires et de l’oubli corrélatif d’une création, hommes et bêtes, qui vit certes mais dans un tout autre sens, phénoménologique et existentiel, et qui, souvent, souffre. Mais peut être aussi que certains avaient intérêt à faire oublier l’expérience mystique et à transmuter l’Eglise en une confrérie proposant pour tout objet à ses fidèles l’adoration pleurnicharde des cellules « humaines ». Difficile de trouver un meilleur moyen de crétinisation et d’infantilisation, il faut l’avouer.
Espérons que le cauchemar de la prosternation devant les cellules embryonnaires va prendre fin avec le pape François. Il semble, lui, se souvenir que les Evangiles, ce n’est pas une adoration figée et stuporeuse de la matière, fut-elle organique, mais une histoire pathocentrée qui se passe entre des êtres vivants et souffrants et leur Créateur.
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vendredi, 22 mars 2013
Tribune libre : LGBT, fausse culture et capitalisme financier...
3 - La généralisation assez stupéfiante de ces identités incertaines, dans l’ordre sexuel mais aussi indissociablement dans l’ordre du fonctionnement affectif et cognitif, n’est pas de l’ordre de la génération spontanée. On n’a pas assez remarqué que la caractéristique essentielle de la plupart de ces LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) n’est pas l’identité sexuelle déviante, mais bien la volubilité mentale, l’irrationalité dans l’ordre social et politique (qui n’est pas incompatible avec un sens pratique très développé), parfois le cynisme facile, l’irresponsabilité revendiquée.
4 - On peut dire sans crainte d’être démenti qu’au cours du XXe siècle la recherche exacerbée et démentielle du profit capitaliste ne s’est pas arrêtée au seuil des atteintes à l’intégrité de la conscience humaine.
Pour assurer la poursuite de ce processus de production de profits réservés à ce qu’on a nommé l’hyper-classe, il n’y avait qu’un moyen : « domestiquer » les consommateurs solvables (seuls les consommateurs solvables intéressent les financiers) et s’assurer de leur docilité à consommer à outrance des productions superflues, voire aliénantes et infantilisantes.
On a reconnu ici l’immense domaine que l’on désigne classiquement sous le nom d’industrie culturelle : grosso modo on peut dire que c’est, aux antipodes de la culture qui suppose discernement et assimilation lente, une culture désamorcée, affadie et neutralisée qui n’est plus ni la culture supérieure, altière et éloquente, ni la culture populaire, vivante et drôle. Presque toute la production « médiatique » rentre dans cette catégorie, ainsi que l’art dit contemporain. Le concept d’industrie culturelle est beaucoup plus précis cependant que celui de « médias » : il évoque bien la quasi impossibilité d’échapper à cette immense emprise et surtout la mécanisation de l’esprit corrélative de cette domestication.
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vendredi, 21 décembre 2012
Première salve contre le droit local d’Alsace-Moselle...
Jacques Cordonnier
Président d'Alsace d'abord
Site : cliquez ici
Par une de ces surprenantes coïncidences de l’histoire, c’est quelque jours seulement après la décision dite historique de consulter les Alsaciens sur la fusion des collectivités que le Conseil constitutionnel tire une salve meurtrière sur un pan important de notre droit local.
Supériorité du régime local sur le régime général
De quoi s’agit-il ? Le régime des corporations obligatoires, en vigueur dans notre région depuis plus d’un siècle, vient d’être déclaré anticonstitutionnel par la haute juridiction de l’État français.
Or ce régime, qui a donné satisfaction depuis sa création, a largement fait la preuve de sa supériorité sur le droit commun. C’est grâce aux corporations de métiers que l’artisanat et l’apprentissage des jeunes ont pu, ici plus qu’ailleurs, prospérer depuis des décennies.
Mais des esprits chagrins ont estimé que l’affiliation obligatoire aux corporations de métiers était incompatible avec les textes fondateurs que sont la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et la fameuse Loi Le Chapelier de 1791. Ces textes fondant prétendument la liberté d’entreprendre avaient à l’époque pris délibérément le parti des employeurs contre les corporations de métiers qui assuraient sécurité, couverture sociale, formation des jeunes, justice et équité pour leurs membres.
Nos corporations de métiers sont en danger
Ces dispositions du droit local ont pu survivre aussi longtemps que la saisine du Conseil constitutionnel n’était par élargie. Mais depuis la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, il existait un risque accru – et connu – qu’une question porte sur le caractère obligatoire des corporations d’Alsace-Moselle… Et ce qui devait arriver arriva.
L’affiliation obligatoire aux corporations de métiers telles qu’elles existent en Alsace-Moselle vient d’être déclaré contraire à la Constitution française. Cette décision prise à Paris va ébranler et fragiliser nos corporations ici, en Alsace ; elle est donc contraire à l’intérêt de l’Alsace.
Pourtant, ils auraient pu et dû prévoir
Si les élus UMP alsaciens avaient tenu leurs promesses électorales prises pendant la campagne des élections régionales de 2010, La Collectivité unique d’Alsace existerait aujourd’hui et la compétence en matière de Droit local aurait pu être transférée de l’État à la Collectivité depuis longtemps. Le Conseil constitutionnel n’aurait alors pas eu de décision à prendre sur cette question qui n’aurait plus concerné que les Alsaciens eux-mêmes.
Et l’Institut du droit local dans tout ça ?
Il existe un Institut du droit local dont la mission est de conseiller les élus et les acteurs de la vie économique et sociale dans ce domaine. Qu’ont fait les responsables de l’Institut pour prévenir ce qui vient d’arriver ? Rien. Pourtant, il aurait été possible de corriger certains aspects du dispositif et de faire ratifier les modifications par l’Assemblée nationale. Encore eût-il fallu trouver un parlementaire alsacien pour porter le dossier.
Comme il est illusoire d’espérer une réforme de la Constitution qui nous permettrait de revenir au régime antérieur, il ne reste que la perspective de faire transférer à la Collectivité régionale la compétence en matière de droit local à la faveur de la fusion de la Région et des Départements.
Ceci est possible à une condition : que les responsables politiques de notre région bâtissent un projet de fusion ambitieux, à la hauteur de ce qu’espèrent et méritent les Alsaciens.
09:44 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 17 décembre 2012
FRIGIDE, FAUT TOUT DE MÊME PAS CHARRIER !
Bernard Antony
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D’abord les faits : craignant d’être taxée d’homophobie, madame pseudonymée Frigide Barjot qui d’une main de fer assure avec son style propre la direction et la communication de cette « manif » si nécessaire, abandonne toute frigidité et s’excite dans un grand enthousiasme d’homophilie. Elle a ainsi annoncé que la marche contre le « mariage homo » serait simultanément une marche contre l’homophobie. Alors elle a prévu, au cœur de la manifestation pour tous, comme à la Gaye-Pride, un « char des homos », et elle a déclaré : « J’appellerai tout le monde à venir danser sur le char gay ». Il faut considérer ici bien sûr la part de l’échauffement de Frigide car cela ferait beaucoup de monde sur un seul char !
Par ailleurs, dans sa fièvre de réplique dialectique, la chère Frigide annonce que si les « femhaines » allaient provoquer la manif, de même qu’elle a prôné de riposter au « kiss-in » des homos par la directive d’en faire autant dans un grand enthousiasme de bouche à bouche, elle a annoncé que s’il le fallait elle se déshabillerait elle aussi. Dansera-t-elle toute nue sur le char homo ?
On ne sait pas si le spectacle en serait heureux mais, ne bénéficiant pas comme les femhaines ukrainiennes d’un organisme génétiquement modifié par les irradiations de Tchernobyl, résistera-t-elle au froid de janvier ? On n’aimerait pas, parce qu’on l’aime malgré tout, la voir emportée par une fluxion de poitrine.
Plus sérieusement, si l’on peut dire, elle a annoncé encore : « Nous travaillerons à un projet alternatif qui assure les droits sociaux civils, patrimoniaux des familles homoparentales, sans bouleverser les principes du droit civil ». Somme toute, elle voudrait améliorer le PACS.
Ce qui précède amène deux observations :
La première c’est que Frigide Barjot ne se rend évidemment pas compte qu’elle va transgresser sa propre directive, dans la légitimité de son autorité que nous ne contestons pas, de ne pas tolérer à « la manif pour tous », emblèmes, banderoles, bannières et slogans d’identification particulières. Finalement les seuls à pouvoir affirmer une fierté identitaire particulières seront les homosexuels ! Mais comment Frigide Barjot ne voit-elle pas la grossièreté de cela à l’égard des homos qui seraient ainsi trimballés ostentatoirement à la vue de tous ? Y en aura-t-il pour accepter ce char de carnaval ?
La deuxième, c’est que Frigide Barjot tombe dans le grossier panneau dialectique d’utilisation de la phobie comme arme de discrédit jadis mise en place en URSS par le KGB. Si l’on n’était pas prosoviétique, c’est que l’on était soviétophobe, donc fou, parce que la phobie est une maladie mentale, et donc bon pour l’asile psychiatrique, forme perfectionnée du goulag.
Depuis, certains essayent de faire le même coup sur différents registres : ainsi si l’on est opposé à la domination étrangère c’est que l’on est « xénophobe » alors qu’il faut être xénophile pour être politiquement correct, ou de même si l’on refuse la théocratie totalitaire de l’islam c’est que l’on est « islamophobe » alors qu’il faut être islamophile.
Nous savons bien que la position de l’immense majorité de ceux qui défileront le 13 janvier est celle que nous avons déjà résumée ainsi : « Ce n’est pas parce qu’elles sont homosexuelles que l’on aime des personnes mais parce que, même homosexuelles, on doit s’efforcer malgré leurs défauts et les nôtres d’aimer nos semblables selon les commandements d’amour du Décalogue et de l’Évangile ». Position que comprennent les homosexuels qui ne demandent ni la charité ostentatoire d’une homophilie idéologiquement correcte ni la revendication véritablement homocratique du lobby LGBT–OGM.
Aussi, que Frigide Barjot veuille clairement affirmer qu’elle n’est et que nous ne sommes pas mus par quelque haine ou aversion que ce soit contre les homosexuels, c’est une chose, mais de là à les hisser emblématiquement sur un char de glorification, c’en est une autre !
Frigide, il faudrait tout de même que tu fasses attention à ne pas involontairement sans doute mener toi-même un véritable détournement hétéro-télique (c'est-à-dire de changement inattendu dans une autre direction) de ta manif si nécessaire contre le mariage homo et l’adoption d’enfants qui en résulterait par des couples sodomites et autres.
Il faut que la manif réussisse et ce sera en partie ton mérite mais aussi celui de milliers et de milliers de familles qui viendront avec des dizaines de milliers d’enfants. Mes quatre filles et gendres y amènent ainsi tous les leurs, mais pas pour danser ou voir danser sur un « char homo » ! Et comme moi et tous ceux qui me font confiance : sans bannières ni tambours ni trompettes. Soit !
Encore une fois, faut pas trop charrier Frigide. Tu es déjà Barjot, ne deviens pas dingo !
Nous t’en conjurons : arrête ton char tant qu’il est temps. Et si la sagesse ne t’inspire pas, crains du moins les imparables sifflets.
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samedi, 15 décembre 2012
La manif pour tous... sauf pour ?
Réponse d'Alain Escada, Président de l'Institut Civitas, aux propos de Xavier Bongibault, président de Plus Gay sans Mariage, Laurence Tcheng, présentée comme de gauche, et Frigide Barjot qui se revendique " déjantée" :
Le 13 janvier n'appartient à personne. La rue appartient à tout le monde.
A l'évidence, l'ampleur de la mobilisation contre le projet de loi dénaturant le mariage et la parenté grandit chaque jour et s'étend à toutes les strates de la société française. Il ne fait plus aucun doute qu'une véritable marée humaine se répandra dans les rues de Paris le 13 janvier prochain pour exiger une seule chose : le retrait immédiat de ce projet de loi. Cette mobilisation populaire, il faut le répéter, n'appartient à personne et ne doit en aucune façon être transformée en troupeau anonyme, encore moins être détournée de ses objectifs.
C'est avec inquiétude que nous avons vu un comité s'autoproclamer organisateur de cette contestation populaire pour immédiatement chercher à la brider, à la formater, à l'uniformiser, à l'aseptiser.
Trois personnes prétendent ainsi s'accaparer la direction de cette foule qui gronde : Xavier Bongibault, président de Plus Gay sans Mariage, Laurence Tcheng, présentée comme de gauche, et " Frigide Barjot " qui se revendique " déjantée".
Ce triumvirat peut bien être de bonne volonté mais quelle est donc sa légitimité pour vouloir diriger la manœuvre le 13 janvier prochain ?
Si on n'est ni gay, ni de gauche, ni déjanté, comment peut-on se reconnaître en ces trois meneurs de revue ?
Ce comité cherche manifestement à confisquer la mobilisation populaire à laquelle nous assistons au profit d'un discours ambigu (normalisation de l'homosexualité, obsession de demander aux catholiques de se "camoufler" en citoyens lambdas de la République, consignes vulgaires,...).
Une imposture
L'émotion est grande chez beaucoup de participants aux manifestations du 17 novembre ou du 8 décembre, qu'ils soient catholiques ou non, qui se sentent trompés après avoir observé des situations surprenantes.
Que Mme Barjot et ses acolytes demandent d'applaudir des duos homosexuels s'embrassant, cela laisse pantois.
Que Xavier Bongibault et ses comparses fassent une fixation sur la lutte contre l'homophobie, concept inventé par le lobby homosexuel pour intimider et disqualifier les opposants à ses revendications, c'est pour le moins troublant.
Que Mme Barjot se flatte devant tous les micros d'avoir participé à toutes les " gay pride " et que, lors des conférences de presse qu'elle organise, elle pousse le souci du détail jusqu'à régulièrement porter une veste marquée du logo du " Banana Café ", bar gay de Paris, cela souligne des connivences étranges.
La liste devient trop longue des errements que ce trio veut imposer à tous. Petit florilège des propos tenus ces jours-ci par Mme Barjot :
- ceux qui viennent manifester le 13 janvier " seront obligés de défiler contre l'homophobie " ;
- ceux qui arrivent avec leur chapelet, " ce sera gentiment : dehors ! "
- si des militantes de FEMEN se déshabillent, que les mères de famille en fassent autant " pour être en situation d'entamer un dialogue équitable "
- " La Manif pour Tous (…) rappelle qu'elle comprend les revendications d'homo-éducation (…) " (communiqué de F. Barjot du 13 décembre)
- " Le 13 janvier, il y aura un char des homos… et j'appellerai tout le monde à venir danser sur le char gay "
J'en arrête là tant c'est insupportable.
Non, les Français qui viendront manifester le 13 janvier ne veulent pas d'une " homo-éducation " dans les écoles de leurs enfants ! Non, ils ne veulent pas d'un " PACS+ " ! Non, ils ne viennent pas pour danser sur un char gay ! Laisser passer ces erreurs graves, sous prétexte d'éviter les controverses, c'est permettre qu'elles se transforment en une gangrène qui corrompra tous les combats futurs. Savez-vous ce qu'est le scandale ? C'est d'induire le prochain en erreur par des paroles ambiguës, équivoques. Que personne ne vienne tenter de relativiser ces paroles de Mme Barjot au nom de la " com " qui permettrait toutes les inepties. Vous pensez que les mots n'ont pas d'importance ? Ils en ont bien plus que vous ne vous l'imaginez. Les mots sont la physionomie extérieure des idées.
Le nombre n'est pas tout
Bien sûr, nous souhaitons tous que nos manifestations rassemblent de nombreux participants. Mais méfions-nous de faire du nombre un objectif essentiel et un critère prépondérant au prix de tous les sacrifices.
C'est la vérité du message porté par les manifestants qui est essentielle.
Si un défenseur de la Famille et du mariage, sous prétexte d'être efficace et de faire nombre, commence par mutiler la vérité ou l'atténuer à sa fantaisie, il ne défend plus la vérité. Il peut bien être de bonne foi mais à force d'accommoder le message à ses vues étroites et à son faible courage pour le rendre, imagine-t-il, plus acceptable à l'adversaire, il ne défend plus la vérité mais une illusion.
Personne ne demande que le 13 janvier soit exclusivement réservé aux catholiques
Que nul ne se méprenne sur les raisons de ce communiqué.
Je l'ai déjà dit et écrit souvent : il n'est pas besoin d'être catholique, chrétien, croyant, pour comprendre la nocivité de ce projet de loi. Et il faut se réjouir que des Français de tous milieux viennent jusque dans la rue crier leur indignation devant un projet gouvernemental qui souhaite défigurer l'institution du mariage et ouvrir la voie à la marchandisation de l'enfant.
Mais si personne n'imagine demander que cette manifestation soit réservée aux seuls catholiques, il serait plus absurde encore de tomber dans l'excès inverse et d'exiger d'eux de manifester dans un anonymat honteux. Ce serait absurde parce qu'aucun journaliste, malgré tous les efforts " déjantés " de Mme Barjot, n'est dupe : tous constatent bien que les catholiques constituent le gros des bataillons des manifestants contre ce projet de loi. Ce serait aussi absurde parce que, de la même façon que personne n'imaginerait arracher ni la kippa que porterait un manifestant juif sur la tête ni le voile que porterait une manifestante musulmane, il est impensable, inacceptable, inadmissible que le trio qui prétend cornaquer cette manifestation se permette de déclarer que la personne qui aurait son chapelet à la main, " ce sera gentiment : dehors ! ".
Les catholiques ne sont pas des citoyens de seconde zone
Par ailleurs, je dois dire mon exaspération d'entendre des catholiques déboussolés succomber aux recommandations tactiques douteuses de ceux qui sont avant tout très gênés à l'idée d'un réveil catholique. Comme si le message serait affaibli parce que porté en grande partie par un sursaut des catholiques. Qu'est-ce donc que ce raisonnement qui fait fi de toute espérance chrétienne alors qu'il est dit : " Par ce signe, tu vaincras ".
Quoi, les parlementaires et les maires nous écouteraient moins parce que la foule serait identifiée comme catholique pour une très large proportion ? Mensonge entretenu par ceux qui ne veulent surtout pas d'un réveil catholique. Qu'au contraire les catholiques s'affichent avec détermination, qu'il apparaisse un réveil catholique particulièrement perceptible chez la jeunesse, et le monde politique toujours volatile ne manquera pas d'estimer qu'il faut tenir compte de cet électorat redevenu militant.
Recommander aux catholiques de faire profil bas et de participer à la manifestation du 13 janvier comme s'il s'agissait d'un bal masqué, c'est se rendre complice des intégristes de la laïcité qui sont par ailleurs les rédacteurs du texte de loi que l'on prétend combattre. Réclamer la non-intervention de la religion dans le débat politique, c'est contribuer au développement d'un véritable athéisme social. Celui qui nie l'autorité de Dieu sur la société et sur les individus ne peut se prétendre catholique. On ne peut se dire catholique lorsqu'on pénètre dans une église et être simple citoyen républicain et a-confessionnel le reste du temps. On ne peut reconnaître au pied du tabernacle l'obligation de se soumettre à la volonté de Dieu, et s'y soustraire lorsqu'on est dans la vie publique. On ne peut être catholique durant la messe du dimanche matin et cacher sa foi durant la manifestation d'un dimanche après-midi !
Oui, nous manifesterons ce 13 janvier
A tous les catholiques, mais aussi à tous les Français de bon sens épris d’un discours porteur de vérité et sans concession pour le mensonge, je fixe solennellement rendez-vous le dimanche 13 janvier à partir de 13h place Pinel (métro Nationale) dans le XIIIème arrondissement.
La rue appartient à tout le monde et nous n’avons pas besoin de l’assentiment d’un comité « gay friendly » pour manifester ! Dès à présent, préparons les transports groupés pour faciliter la participation du plus grand nombre.
Comme le 18 novembre dernier, CIVITAS organisera l’encadrement logistique de ce rassemblement et y accueillera sans aucun esprit de chapelle tous ceux qui veulent le retrait de ce projet de loi. Banderoles, bannières, drapeaux et pancartes y seront les bienvenus (pour autant que les textes se rapportent directement à l’objet de la manifestation et respectent la législation française). Chacun y viendra coiffé et habillé comme il le veut. Les catholiques n’y auront pas honte de leur foi, sans que cela soit signe d’exclusion pour les autres.
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lundi, 10 décembre 2012
Tribune libre : LA DESTRUCTION DE LA FAMILLE...
Pierre Descaves
Ancien député cliquez ici
Depuis de nombreuses années les politiciens français se sont acharnés à mettre en œuvre des politiques de destruction des familles françaises.
D'abord ils se sont attaqués aux familles nombreuses en supprimant tous les avantages que leur avaient consenti les précédentes générations. Puis, ils ont imaginé d'accorder ces avantages à toutes les familles, qu'elles soient françaises ou non, européennes ou étrangères, issues des pays les plus pauvres et les plus défavorisés.
Ce fut un déferlement de demandeurs, de bénéficiaires dont les allocations familiales devinrent le principal revenu de leurs ménages polygames.
Après les enfants, ce furent les femmes dont la fonction essentielle relative au renouvellement des générations fut paralysée par toutes sortes de moyens, tous plus cruels les uns que les autres.
Ce furent les moyens contraceptifs y compris abortifs. On inventa la pilule de la veille, celle du jour, celle du lendemain puis la pilule abortive.
Puis on y ajouta une propagande effrénée en faveur de l'avortement. On préféra tuer l'enfant dans le ventre de sa mère pour éviter sa naissance.
De ce point de vue, les animaux sont plus respectueux de la nature que l'être dit humain.
Mais cela ne suffisait pas. Il fallait encore trouver mieux pour empêcher le développement de la natalité.
Nos politiciens dévoyés imaginèrent alors de s'attaquer au domaine sacré du mariage. Pour eux le moyen d'empêcher toute procréation humaine fut de mettre en place le mariage des paires en sachant que deux hommes et deux femmes ne pourront jamais mettre un enfant au monde, d'où la démoniaque idée de l'adoption des enfants nés de couples normaux.
Tous les êtres sensés voient bien les limites de ces dangereuses utopies. Lorsque la Nation ne sera plus composée que de paires, plus personne ne fera d'enfants et la race blanche disparaitra enfin.
Quand on pense que tous les citoyens de notre chère France ont élu de tels individus, on peut se demander s'ils sont conscients du danger ou complices de ces destructeurs de population.
Et ce n'est pas tout, ils veulent aussi éliminer les vieux qui parait-il coûtent cher en matière de santé alors qu'ils font venir et soignent par millions tous les pauvres du monde.
Nous devons impérativement nous rebeller si nous ne voulons pas disparaitre en tant que Nation de la surface de la terre.
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jeudi, 29 novembre 2012
Tribune libre : Notre Dame des Landes, le reflet d’une société en décomposition...
Par Gael Ribelin
Source Jeune Bretagne cliquez ici
Des cabanes à l’abandon dont les seringues jonchent encore le sol.
Des bouteilles en verre cassées à n’en plus finir.
Des mégots de cigarettes partout et d’autres substances illicites.
Des arbres cassés, de la végétation massacrée.
Tel est le triste spectacle qui se trame aujourd’hui et depuis quelques mois maintenant à Notre Dame des Landes, en Bretagne, où un aéroport doit être construit, sans que jamais les bretons n’aient été consultés d’ailleurs, détestés qu’ils sont par le Jacobin Ayrault. Cet aéroport a fait naître une contestation, qui semblait jusqu’à il y a quelques semaines être légitime et amener un débat, voir un réfrendum. Mais le premier ministre a manifestement préféré laisser le terrain de la contestation à la cour des miracles.
Car qui sont aujourd’hui les créateurs de ce triste décor et de ces cabanes à toxicos ? Le groupe Vinci ? Les Gendarmes mobiles ? Les extraterrestres ? Les fascistes ?
Non, tout simplement des petits groupes d’anarchistes, de pseudo écologistes, d’étudiants en 8e première année d’histoire, des toxicomanes, des hippies et avec eux sans aucun doute quelques vrais opposants, quelques vrais paysans qui refusent de voir leurs terres sacrifiées sur l’autel de la mondialisation.
Les 20 ou 30 000 personnes qui se sont déplacées un samedi de Novembre pour manifester leur opposition à la construction de cet aéroport ne sont certainement pas à mettre dans le même lot, mais doivent être placées devant leurs contradictions. Combien ont contribué à donner tous les pouvoirs à la gauche ? Combien mettent en avant la lutte écologique, mais laissent dans le même temps des mégalopoles se construire en Bretagne ? Combien mettent en avant le social sans se préoccuper des milliers d’emplois qui pourraient être créés avec l’aéroport ? Combien mettent en avant l’humain d’abord, mais ne tolèrent pas qu’on soit contre l’immigration invasion aujourd’hui présente sur notre sol ? Pourquoi ne disent-ils pas qu’un aéroport, ce sont aussi des migrations accélérées, une urbanisation démesurée et tous les fléaux qui vont avec le monde moderne ? Pourquoi se mentent-ils à eux même en prétendant défendre les paysans locaux alors qu’ils vont ensuite prendre leur café équitable de Colombie, habillés dans leurs haillons fabriqués en Chine, coiffé avec un Keffieh de Palestine, en fumant des cigarettes américaines (et en refusant de manger des oranges d’Israël, mais uniquement par conviction politique hein) ?
Le fait est qu’aujourd’hui, dans une zone désaffectée de Bretagne, une poignée d’individus, ayant trouvé un terrain et des dizaines d’excuses pour l’occuper tout aussi illégalement que le groupe Vinci veut le faire, entend décider pour les Bretons ce qu’ils doivent penser, de ce qu’ils doivent faire, ce que doit être leur avenir.
Tout comme Jean Marc Ayrault, depuis le début de ce projet, entend également faire passer de force son projet qui ne fait pas l’unanimité.
Dirigeants socialistes jacobins contre pseudo anarchistes et toxicomanes : le combat pourrait prêter à sourire si derrière celui-là ne se cachait pas d’énormes contradictions et surtout, la vision au quotidien, d’un État qui se refuse à employer la force face à des personnes qui ne représentent qu’eux-mêmes, alors que ce même État n’hésite pas à multiplier les arrestations, les gardes à vue, les procès, les peines de prison pour des militants dits « patriotes » ou « nationalistes » et qui, si on s’en tient aux résultats électoraux et aux récents sondages, véhiculent eux des idées tout de même partagées par 30 à 40 % de la population française.
La vision de ces pseudo anarchistes, qui hurlent au fascisme et à la bête immonde, qui vocifèrent contre l’État policier avant de s’enfuir au moindre coup de matraque ou pis encore, de hurler à l’injustice quand quelques gendarmes mobiles décident d’employer des méthodes un peu plus « viriles » est risible.
Mais elle est également inquiétante : on constate en effet que l’État tolère manifestement cette forme d’agitation, de dépravation même quand on voit le sol jonché de seringues.
Tout comme cet État tolère que les forces de l’ordre n’aillent plus dans les cités, ne contrôlent plus certaines populations, ne « fassent pas de vague »
Parallèlement à ces agissements, le français moyen (ou ici le breton moyen) se contente de regarder, de grommeler, de s’insurger, de voter aussi (« c’est important hein ! », mais il n’agit pas, vautré qu’il est le soir dans son canapé en rentrant du boulot.
Il continue à payer sa redevance TV tous les ans alors que quotidiennement, on lui crache à la gueule en lui rappelant qu’un français moyen, qu’un breton moyen, c’est un gros con.
Il continue à payer ses impôts et ses charges, alors que tous les ans, il sait très bien qu’il contribue ainsi à permettre à des milliers de clandestins et de nouveaux Français de vivre des allocations et du chômage.
Il continue à payer ses amendes pour des petits excès de vitesse et à perdre son droit à conduire pour trois verres au lieu de deux, alors qu’il est au courant que l’État recommande de ne pas contrôler certaines populations.
Il continue à payer son loyer et ses ordures ménagères, alors qu’il voit très bien que certaines associations squattent des bâtiments, réquisitionnent des logements vides, y logent des clandestins, gratuitement, aux frais de la princesse, les laissant dans des états dignes de bidonvilles en repartant.
Mais il va continuer jusqu’à quand ce gros con dont l’État se fou éperdument ?
Il attend de crever et de laisser un avenir désastreux à ses enfants qu’il aura élevés dans cette même culture du conformisme, de la lâcheté, de la faiblesse, et de l’impression « d’être un honnête homme » ?
Car il n’est pas un honnête homme celui qui laisse cette situation sans réagir. Il est avant tout un con et un lâche.
L’honnête homme, aujourd’hui, se placerait avec ses amis devant son percepteur d’impôt et ferait un grand brasier avec ses moult avis reçus à longueur d’année.
L’honnête homme, aujourd’hui, ramasserait toutes ses amendes de stationnement et d’excès de vitesse, roulerait avec sa voiture et sans le permis qu’il ne possède plus, et irait les jeter dans les bureaux d’un commissariat de police quelconque .
L’honnête homme aujourd’hui, refuserait lui aussi de payer son loyer tant que l’État n’aurait pas fait son devoir d’expulsion de toutes les personnes qui n’ont rien à faire sur le territoire de la communauté nationale.
L’honnête homme aujourd’hui, refuserait de payer des charges sociales ou patronales tant qu’on n’aura pas stoppé de nourrir les clandestins, de les soigner, des les loger. Tant qu’on n’aura pas mis au pas les associations qui les aident. Tant qu’on n’aura pas mis fin au règne des étudiants en grève après leur 8e première année d’histoire. Tant qu’on n’aura pas mis fin au règne des syndicalistes minoritaires, preneurs d’otage.
L’honnête homme aujourd’hui irait squatter l’Assemblée nationale, avec des centaines de milliers de ses compatriotes, tout comme quelques dizaines d’individus squattent aujourd’hui un terrain qui ne leur appartient pas à Notre Dame des Landes.
La différence, c’est que l’Assemblée nationale appartient au peuple. Et l’honnête homme serait dans son bon droit s’il voulait, avec des centaines de milliers de ses compatriotes, changer le sort et la destinée d’un peuple qui passe son temps à fermer sa gueule en regardant des petites minorités décomplexées le détruire quotidiennement.
Il serait dans son bon droit si il se décidait enfin à ne plus baisser la tête et à ne plus penser qu’à sa petite vie minable, cette petite vie égoïste et pourrie, vie d’éternel esclave.
Esclave d’un système qui a réussi le tour de force de laisser croire au peuple intoxiqué par les médias qu’un ramassis de toxicomanes et d’anarchistes bourgeois apparaissent comme les derniers défenseurs d’une société alternative à ce « meilleur des mondes ».
Vivement que ce pays crève.
NDLR : les Tribunes libres n'engagent pas la rédaction de Synthèse nationale.
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samedi, 03 novembre 2012
Ces imbéciles qui prétendent nous gouverner !
Par Roger Holeindre
Président du
Cercle national des combattants
C’est vraiment le foutoir ! Le vendredi 12 octobre 2012, M. Le Président de la République française…“Normal 1er” débarque en Afrique, à Dakar, accompagné de sa concubine… ce qui fait très couleur locale… bien qu’ici les maîtresses sont désignées officiellement comme “2e Bureau”.
Sa “compagne” n’étant pas divorcée officiellement, lui-même ne s’étant pas marié avec une autre femme à qui il a fait quatre enfants… pourrait ajouter à ses discours pendant son déplacement que la francophonie, comme il le clame… c’est la liberté dans la démocratie, et aussi dans la polygamie… d’autant plus que dans notre belle France…beaucoup de musulmans non intégrés, de leur propre fait, nous expliquent déjà que… s’ils ont plusieurs femmes, ils ne font que copier ce que fait le Président de la République !
Bien sûr… il en a remis une couche sur la fin de la Françafrique… « (…) Le temps de la Françafrique est révolu. Il y a la France et il y a l’Afrique. Il y a le partenariat avec des relations fondées sur le respect, la clarté et la solidarité (…) Les émissaires, les intermédiaires et les officines trouvent désormais porte close à la présidence de la République française, comme dans les ministères… »
Dans son costume trop grand pour lui… Il oublie tout simplement qu’aucun pays au monde, à part la France, n’a jamais abandonné des marchés en Afrique ou dans le monde, de son plein gré. Aujourd’hui, les Chinois “achètent” l’Afrique.
Personne, parmi nos grands spécialistes écologistes, personne parmi les “kmers verts”, ne s’avise de signaler qu’ils ravagent aussi des pays entiers du fait que leurs coutumes et leur pharmacopée sont délirantes, en ce qui concerne les remèdes ou potions, soi-disant aphrodisiaques, qui vont de l’aileron de requin (dont ils jettent le reste), aux cornes de rhinocéros, en passant par certains fruits de mer.
Les derniers grands trafics de défenses d’éléphants sont aussi de leur fait.
Tous les marchés juteux de la planète s’obtiennent contre de grosses enveloppes, et même nos “alliés” font passer leurs intérêts avant les nôtres… et ils ont raison !
C’est exactement la même chose avec les pays qui composent l’Europe, où chacun protège au mieux ses usines.
Il faut d’ailleurs remarquer que toutes ces déclarations de morale n’ont pas soulevé des clameurs de satisfaction, mais simplement quelques applaudissements polis… surtout de la part de la concubine qui doit quand même servir à quelque chose.
Une fois de plus, ce fut l’octroi de visas pour la France qui domina les discussions en coulisse… et là, “Normal 1er” fut sublime… d’une intelligence politique bien digne de l’énarque qu’il est, il se dépassa… « J’entends mettre fin à ce paradoxe absurde, qui fait que la France dans un passé récent ait trop souvent fermé la porte à ceux qui voulaient y créer des emplois, y développer des échanges ».
Cela va certainement faire plaisir aux centaines de vendeurs clandestins de Tour Eiffel en aluminium, fabriquées en Chine, et à ceux qui vendent des objets en ivoire qui ne sont que des copies en plastique venant, elles aussi, d’Extrême Orient… qui font la chasse aux touristes étrangers dans tous les hauts lieux de Paris.
Puis, ne sachant peut être que faire de symbolique avant de quitter le Sénégal, il fut le premier chef d’Etat français à se rendre sur l’île de Gorée, au large de Dakar… pour pleurer, une fois encore, sur l’esclavage… oubliant que la colonisation française… a fait cesser la traite des noirs partout où elle s’installait… et que c’est en combattant le plus grand organisateur de razzias de bois d’ébène, que le commandant Lamy mourut au combat, à l’endroit où naquit la ville de Fort Lamy, aujourd’hui N’Djamena.
Si M. Hollande n’avait pas fait l’ENA, et si ses conseillers élyséens, bardés de diplômes (obtenus en écrivant l’histoire de France telle qu’elle est enseignée depuis quelques années… c’est-à-dire fausse !), ils auraient tous pris la peine de lire les bons dictionnaires, encore écrits par des non trotskistes, et ils auraient appris dans Le Mourre, par exemple, que ce marchand de nègres s’appelait Rabah…
« Rabah ( Koussri, région du lac Tchad, 22.IV.1900). Chef africain. Ancien lieutenant du trafiquant d’esclaves égyptien Zobéïr, il se rendit indépendant en emmenant des troupes et des armes avec lui et entreprit de se tailler un royaume dans le Soudan central, entre le Nil et le lac Tchad.
Disputant au Ouadaï le trafic des esclaves, il s’empara du Dar Kouti, qu’il confia à Mohammed es-Senoussi, puis ravagea toute la zone comprise entre l’Oubangui et le Tchad, soumit le Baguirmi (1892), puis conquit le Bornou (1893), dont il se proclama émir. Les princes locaux qu’il dépossédait firent alors appel à l’intervention française. Après six ans de guerre, Rabah fut vaincu et tué à la bataille de Koussri. La lutte contre Rabah fut l’origine de la colonisation française au Tchad et en Oubangui-Chari. »
Le plus honteux, c’est qu’une fois de plus, il relança ce combat inutile et néfaste pour la paix sociale en France… surtout avec Mme Taubira au gouvernement, à un poste éminent, celui de la Justice, et les “kmers verts” dans les ministères.
Monsieur le Président… une fois de plus, s’essuya les pieds sur notre pays et écrivit sur le livre d’or… « Au nom du peuple français, je rends hommage à la mémoire des innombrables victimes de l’esclavage. Le rappel de cette tragédie lie à jamais l’Europe, l’Afrique, l’Amérique et les Caraïbes. Il nous oblige à lutter sans relâche contre toutes les formes d’exploitation de l’être humain. »
Le peuple français a bon dos, mais toutes ces pleurnicheries risquent de lui couter cher !
En effet, nous savons aujourd’hui qu’avant le voyage du président en Afrique, le cabinet du Premier ministre avait organisé une réunion avec un collectif d’associations pour qu’il fasse des propositions (sic) sur ce qui peut être fait en termes de réparations !
Derrière tout cela, au point de vue association, on retrouve Louis George Tin, qui n’est autre que le Président du Conseil représentatif des associations noires (le CRAN) qui, ayant eu deux longues réunions avec les représentants du gouvernement, pensait avoir convaincu de la nécessité de “réparations” sonnantes et trébuchantes… et d’accuser “Normal 1er”… « M. Hollande rétropédale le jour même où il se rend à Gorée… C’est honteux ! »
Bien sûr, tous ces braves gens, dont certains appellent les Français d’origine… les sous-chiens… font mine d’ignorer la véritable histoire de l’esclavage.
Ainsi, par une nouvelle entourloupette de la falsification historique, on ressort la loi Taubira qui veut faire payer à la France la traite négrière, dont elle ne commença la pratique qu’à la fin du XVIIe siècle, en occultant l’esclavage arabe et la traite négrière interafricaine qui se sont étalés, eux, plus longuement dans le temps, depuis l’antiquité, et qui furent terribles quant au nombre de morts dans les convois vers la côte pour les ventes, ou vers les pays d’Orient.
Il faut quand même savoir qu’après plusieurs voyages de repentance à Alger, où les représentants des porteurs de valises n’ont cessé de s’excuser et de cracher sur la France… des excités du FLN avancent aujourd’hui… la nécessité pour la France… si elle veut vraiment être pardonnée… le versement d’au moins trois milliards d’euros. Voici peu de temps, une délégation du FLN s’est rendue au Viet Nam pour rencontrer des dirigeants à Hanoi. Cette visite avait pour but de demander aux ex viet minh de se joindre à l’Algérie pour constituer un “front anti français”, une sorte de “tribunal international”, afin d’obtenir des réparations pour l’Algérie et pour le Viet Nam. Hanoi a éconduit avec agacement cette délégation de mendiants.
Mais je pense que ce n’est que partie remise, et que les gens qui soi-disant nous dirigent, sont seulement capables d’une chose… nous faire condamner au nom de la repentance !
Car ces messieurs y vont avec vigueur. Toutes les occasions sont bonnes et nous voilà repartis sur les lamentations.
Devant se rendre à Alger en décembre 2012, “Normal 1er” profite du 51ème anniversaire de la répression anti FLN de Paris, pour, à nouveau, nous rouler dans la fange.
Une fois de plus, comme ses prédécesseurs d’ailleurs, il passe sur les crimes du FLN, en Algérie et en Métropole… pour attaquer la police parisienne et la couvrir d’opprobres, alors qu’elle n’a, en pleine guerre civile, fait que son devoir. Du coup, même les forces du maintien de l’ordre deviennent … « la police de Papon ». C’était tout simplement la police de De Gaulle… tout comme le S.A.C. était la police parallèle du grand homme.
Il est aberrant que ces imbéciles qui se sont emparé du pouvoir grâce à la bêtise d’un nombre incroyable d’ « idiots utiles », et au vote communautaire musulman, continuent à dénigrer et à salir notre pays, alors qu’une grande partie de la population immigrée ne se sent pas française, et prend pour argent comptant toutes les élucubrations politicardes de ces marchands de vent et de haine.
Nous avons fait la “guerre d’Algérie” contre le terrorisme du FLN… qui pendant des années a tué, égorgé, éventré des dizaines de milliers de musulmans qui ne désiraient que rester Français !
Ils ont, par ailleurs, réservé le même sort aux pieds noirs qui avaient bâti ce pays et qui, dans leur grande majorité, étaient des gens humbles, ne possédant que leurs mains et leur volonté de travail… et dont beaucoup votaient communiste.
M. Sarkozy, avant Hollande, avait cru nécessaire de proclamer, voici cinq ans, à Dakar, devant une assemblée africaine…
« Nous vous avons pillés…
« Nous vous avons volés
« Nous vous avons colonisés… ce qui était une erreur…
« Mais (sic) nous avons construit des ponts… »
Nous avons fait bien d’autres choses !
D’abord en Afrique noire, comme déjà écrit…nous avons stoppé l’esclavage… nous avons amené la paix… fait cesser les éternelles luttes tribales et le cannibalisme.
Nous avons combattu la lèpre, la maladie du sommeil, et des dizaines d’infections purement africaines, grâce à la médecine coloniale, présente partout.
Nous avons traité les populations… toutes… correctement, et elles n’ont jamais connu la famine.
A notre départ, il restait dans les colonies européennes 1 800 000 éléphants. La forêt était quasiment intacte.
Nous n’avons jamais pompé le pétrole… car nous ne l’avions pas découvert… sauf au Sahara français… ce qui nous valu la guerre d’Algérie.
D’ailleurs, si nous avions été des chiens… même des sous-chiens… des tueurs… des esclavagistes… pourquoi tous ces gens voudraient-ils venir chez nous ?
Ils sont presque tous indépendants depuis 50 ou 60 ans… Les problèmes de leurs pays sont aujourd’hui leurs problèmes.
Nous leur avons laissé de jeunes nations en état de marche… certaines même prospères… Aux Algériens, nous avons abandonné le Sahara qui n’a jamais été algérien, notre gaz et notre pétrole, après avoir investi des milliards. S’ils ne s’en sortent pas, ce n’est pas de notre faute… mais la leur !
Deux pays ont été rasés, nitratés… l’Allemagne et le Japon. Ce dernier atomisé. Ils sont parmi les premières économies du monde.
Alors, assez de jérémiades. Assez de repentance ! Que nos gouvernants cessent de s’occuper d’hier ou d’avant–hier, et ne pensent qu’à demain… en réglant d’abord les problèmes d’aujourd’hui.
Ce n’est pas à eux de décréter si la France est coupable ou non. Pas plus M. Hollande aujourd’hui, que M. Chirac hier ! Laissons les vrais historiens faire leur travail !
Cessons de nous plaindre… de gémir… de nous lamenter. Redonnons à notre jeunesse le goût de l’effort… des raisons d’être fiers de leur pays, et que ceux qui sont contre tout cela… fassent leur valise, car en France les frontières qui permettent à tout le monde d’entrer… sont encore plus ouvertes pour ceux qui veulent partir !
Ceux qui prétendent que la France est un pays raciste, sont des affabulateurs et des menteurs. Certains penseront peut-être qu’en traitant nos dirigeants d’imbéciles… j’exagère… Non ! Je minimise la chose… le drame. Car en vérité, en prenant constamment parti pour nos adversaires d’hier… ils nous amèneront la guerre civile.
Alors, il vaut mieux que je les traite d’imbéciles que de traitres… ce qu’ils sont en réalité vis-à-vis de notre pays, qui est de moins en moins la France… et de notre peuple, qui se sent de moins en moins chez lui !
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jeudi, 18 octobre 2012
La mort d’un Roi...
3 septembre 1941 – Aux côtés de Norodom Sihanouk, l’Amiral Decoux porte l’urne funéraire du défunt roi du Cambodge, S.M. Sisowath.
Par Eric Miné
Ecrivain et romancier
Spécialiste de l'Extrême-Orient
Lundi 15 octobre disparaissait à 89 ans Norodom Sihanouk. Traité en Chine régulièrement pour des affections récurrentes essentiellement liées à son âge, l’ancien monarque du Cambodge s’est éteint dans un hôpital de Pékin.
Généralement présenté dans les médias comme « changeant » en politique, éclectique dans ses goûts et ses occupations, cet ancien élève du Lycée Chasseloup-Laubat de Saïgon est surtout controversé pour ses liens avec la Chine communiste et sa caution – très temporaire – au régime des Khmers rouges.
Sans rentrer dans les subtilités toutes asiatiques où les idéologies élaborées en Occident ont dans ces pays une signification et une portée très différentes, il m’apparaît salutaire de noter, au contraire du discours ambiant, l’extrême fidélité – en amitié – et la grande constance – en politique – de celui qui fut à n’en pas douter le plus grand homme d’État de l’Asie du Sud-Est pendant presque trois quarts de siècle.
Intronisé le 28 octobre 1941 sous la protection de la France alors puissance tutélaire, le jeune souverain reçut des mains mêmes de l’Amiral Decoux – Gouverneur général de l’Indochine de 1940 à 1945 – la tiare d’or à longue pointe, symbole royal du pays khmer. Alors qu’ensuite après-guerre l’Amiral Jean Decoux, injustement accusé et hospitalisé au Val de Grâce, était la cible d’un éprouvant procès d’épuration, Norodom Sihanouk, lui écrivit le 20 juin 1946 : « … je dirai avec quelle abnégation vous avez, en Indochine, servi les intérêts supérieurs de la France et avec quelle noblesse de cœur vous avez assuré, pendant quatre ans, la protection des peuples indochinois contre l’ennemi. Je suis certain que justice vous sera rendue et que la France vous considèrera comme un des meilleurs parmi ses fils ».
Dans ces temps agités où, en métropole et sur fond de représailles aveugles, la vilénie le disputait à la bassesse, les soutiens de cette qualité furent plutôt comptés aux hauts responsables français qui avaient été loyaux tant à leur mission qu’aux autorités légales de leur pays.
Cet engagement sincère en faveur de l’Amiral Decoux et de son action en Indochine, qui ne pouvait que déplaire au pouvoir politique alors en place en France, serait à lui seul une raison bien suffisante – en tout cas pour tous ceux qui croient encore à la France et à la grandeur de son œuvre au-delà des mers – de rendre hommage aujourd’hui à la mémoire de S.M. Norodom Sihanouk.
Il ne me semble toutefois pas inutile de rappeler aussi que, malgré les atermoiements et les vicissitudes de ce qui perdura de la geste française en Asie après 1945, Norodom Sihanouk fut toujours un ami de notre pays. Il fut le premier souverain d’Indochine à avoir adhéré à l’Union française. Tout en prônant sur le plan international le non-alignement dans le conflit de « guerre froide » qui opposait les États-Unis à l’URSS, il tenta d’appuyer le neutralisme cambodgien – pour éviter à son pays les affres de la guerre américaine du Vietnam – sur la France qu’il croyait être encore une vraie puissance, capable de défendre indépendamment ses intérêts et ceux de ses alliés dans le monde. Pour se faire, en 1966, il invita à Phnom Penh le général De Gaulle qui, dans un discours resté fameux, l’assura du soutien de l’ancienne puissance coloniale. Las, comme trop souvent dès qu’il s’agit du verbiage – certes flamboyant – gaullien, ce ne fut qu’une posture, et Norodom Sihanouk fut renversé en 1970 sur l’initiative des Américains devant une France devenue impuissante.
L’action politique, militaire et diplomatique qu’il mènera ensuite de 1970 à 1991, lors de son retour au Cambodge qui voit sous son impulsion la restauration de la monarchie, appartiennent à l’Histoire asiatique. Habile tacticien et fin stratège, la souplesse de sa démarche ainsi que l’amour irréfréné que ce prince, dans toute la noblesse du mot, a toujours voué à ses sujets – qui le lui rendent bien en l’appelant affectueusement « Monseigneur Papa » – font de lui l’exemple d’une conduite de ce que d’aucuns sous d’autres cieux nommeraient un « pragmatisme organisateur » et un « nationalisme intégral ». L’un des très rares hommes d’État des XXe et XXIe siècles à avoir rétabli les institutions naturelles propres à protéger durablement son peuple, maurrassien sinon dans ses affirmations du moins dans son action, Norodom Sihanouk reste à mes yeux un modèle dont nos responsables politiques nationaux feraient bien de nos jours de s’inspirer.
1944 – Norodom Sihanouk, en tenue de « Yuvan », accompagné de l'Amiral Decoux, du Résident Supérieur Gautier et du Commissaire aux Sports Ducoroy, passe en revue 15.000 jeunes.
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vendredi, 12 octobre 2012
Municipales à Anvers : le choc des titans...
Par Lionel Baland
Source cliquez là
Le 14 octobre 2012, des élections locales ont lieu en Belgique. À Anvers, la ville la plus importante de Flandre, trois personnalités de premier plan s’affrontent pour la mairie : le bourgmestre socialiste sortant Patrick Janssens, l’homme fort du Parti nationaliste flamand Vlaams Belang Filip Dewinter et le dirigeant du Parti national-centriste flamand N-VA Bart De Wever.
Lors de ce scrutin (qui se déroule à la proportionnelle comme toutes les élections qui ont lieu en Belgique), les électeurs sont appelés à élire les conseils municipaux, qui à leur tour choisissent le bourgmestre (maire) et les échevins (maires adjoints). Les citoyens qui n’habitent pas à Bruxelles votent aussi pour les membres des conseils provinciaux, qui désignent à leur tour les membres des exécutifs provinciaux : les députés permanents. Et seulement à Anvers, les électeurs procèdent également à l’élection des conseils de districts, une sorte de conseils de quartier, qui choisissent ensuite les membres de leurs exécutifs respectifs. Ces élections du 14 octobre 2012 sont déterminantes pour l’implantation locale des partis politiques durant les six prochaines années.
L’avenir du gouvernement en jeu
Le gouvernement national issu des élections législatives du 13 juin 2010 a été mis en place après 18 mois de négociations, le 6 décembre 2011. Si cette date est celle à laquelle Saint-Nicolas passe apporter ses présents aux enfants sages, le gouvernement Di Rupo né ce jour n’a pas été un cadeau pour la population. Il a été contraint, pour atteindre les objectifs budgétaires fixés par l’Union européenne, de matraquer la population de taxes et de procéder à des coupes budgétaires. Ce scrutin législatif a montré une nette coupure au sein du pays. Dans la riche Flandre, les partis de centre droit et le parti nationaliste flamand Vlaams Belang sont étrillés par le parti national-centriste flamand N-VA. La gauche y reste fortement minoritaire. Dans la pauvre Wallonie, la quasi-totalité du corps électoral a choisi des partis de gauche et du centre. Le gouvernement Di Rupo regroupe les trois partis du système (socialistes, sociaux-chrétiens et libéraux) tant de la partie francophone du pays que de la partie néerlandophone (précisons que les sociaux-chrétiens et les libéraux sont situés nettement plus à droite sur l’échiquier politique en Flandre qu’en Wallonie).
La présence d’un Premier ministre socialiste francophone issu de la partie la plus pauvre du pays, le Hainaut, cristallise le rejet du gouvernement par la population flamande qui est majoritaire dans le pays. Ce rejet des partis du système qui gouvernent le pays conduit à un effondrement de ces formations politiques qui ne récoltent plus, ensemble, en Flandre, dans les sondages, que 40 % des votes. La N-VA est donnée autour de 40 % et le Vlaams Belang à 10 %. Le reste des voix va en partie vers les écologistes.
Si les estimations des sondages sont confirmées dans les urnes, les partis du système seront laminés et perdront massivement des élus locaux. Le Vlaams Belang aussi. La N-VA, refusant de gouverner avec le Vlaams Belang à quelque niveau que ce soit car ce parti a été placé parle système sous « cordon sanitaire » (ce qui signifie que les autres partis refusent de gouverner avec lui), la N-VA devra se chercher des alliés parmi les autres partis pour obtenir des majorités au sein des assemblées. Cependant, si la N-VA acceptait de s’allier avec le Vlaams Belang, de nombreuses municipalités de Flandre tomberaient complètement aux mains des nationalistes.
La question qui se pose en cas de large victoire des nationalistes flamands est de savoir si le gouvernement belge tiendra le coup ou tombera, les partis flamands du système pouvant difficilement continuer à le soutenir.
Par contre, dans la partie francophone et dans la partie germanophone de la Belgique, les partis du système sont hégémoniques et vont le rester car aucun autre parti ne constitue pour eux une menace électorale.
Nationalisme flamand
L’histoire du nationalisme flamand remonte au XIXème siècle. En 1830, une révolution éclate dans le sud des Pays-Bas de l’époque. Elle conduit à une sécession de la partie méridionale du pays qui donne naissance à la Belgique. Au sein du nouvel État, la langue dominante est le français, langue de la bourgeoisie, alors que le peuple parle des dialectes latins, néerlandais ou allemands. Si, à l’école du village l’enseignement primaire est donné dans la langue (français, néerlandais ou allemand) la plus proche du dialecte parlé, l’enseignement secondaire et supérieur se fait en français.
Cependant, petit à petit, la conscience nationale flamande s’éveille. En 1838, Hendrik Conscience publie le roman historique Le lion des Flandres qui retrace la victoire du peuple flamand sur la chevalerie française lors de la Bataille des éperons d’or en 1302. Le combat pour la défense de la langue et de la culture flamande est lié au combat social face à la bourgeoisie qui est francophone.
Lors de la Première guerre mondiale, alors que la plus grande partie de la Belgique est occupée par les troupes allemandes, une partie du mouvement nationaliste flamand collabore avec l’Allemagne. L’autre partie qui combat au sein de l’armée belge contre l’Allemagne est envoyée au casse-pipe. Au sortir de la Première guerre mondiale, une vague de répression s’abat sur ceux que l’État belge estime avoir trahi. Le mouvement flamand poursuit sa lutte. Lors de la deuxième guerre mondiale, une partie du mouvement nationaliste flamand collabore avec l’Allemagne et subit au sortir du conflit une répression. Décapitée, cette tendance politique se reprend et la Volksunie (Peuple Uni), fondée en 1954, connaît une rapide ascension et est amenée à participer à des gouvernements. À la fin des années 1970, une scission droitière donne naissance au Vlaams Blok qui devient en 2004 Vlaams Belang (Intérêt flamand). Il a le vent en poupe, atteignant 24,2 % des voix en Flandre lors des élections régionales de 2004. Entre 2004 et 2008, la N-VA forme un cartel avec les sociaux-chrétiens flamand. Le Vlaams Belang recule fortement à partir de 2006 suite à la progression de la N-VA qui capte une partie des électeurs déçus par le fait que, à cause du cordon sanitaire, le Vlaams Belang n’a accès à aucun niveau de pouvoir.
La N-VA utilise le slogan « La force du changement » alors que le Vlaams Belang a adopté « choisir la sécurité ». Les deux partis ont publié chacun un livre à propos de l’immigration. Leurs positions divergent cependant. Si les deux désirent une politique d’immigration restrictive, le Vlaams Belang va plus loin et dénonce lors d’actions choc l’islamisation du pays. La N-VA veut avant tout modifier la nature de l’immigration et accueillir des étrangers qui amènent un « plus » tout en évitant d’accepter, comme c’est trop souvent le cas à l’heure actuelle, des étrangers qui posent problème. Bart De Wever dit que 80 % des étrangers qui viennent en Belgique n’ont pas pour objectif de travailler, que des criminels et des violeurs sont régularisés. Le Vlaams Belang dénonce l’islamisation de la société et le multiculturalisme alors que la N-VA est seulement opposée au fondamentalisme musulman.
La N-VA et le Vlaams Belang, issus de la même mouvance politique sont deux frères ennemis. Arriveront-ils à s’entendre ? Réponse après le 14 octobre.
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jeudi, 03 mai 2012
Présidentielle : réponse de Thomas Joly à la tribune libre de Pieter Kerstens...
A la suite de la publication hier d'une tribune libre de notre cher ami Pieter Kerstens, Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, nous adresse la réponse suivante. Rappelons à cette occasion que Synthèse nationale, comme son nom l'indique, est un site, et une revue, ouverte aux différentes sensibilités de la Droite nationale. Chacun peut avoir son opinion sur tel ou tel événement. Ce qui compte, c'est l'attachement de tous à l'idéal nationaliste et à notre identité européenne. Les tribunes libres n'engagent que leurs auteurs.
RH
Le message de Thomas Joly :
"Je ne vois pas trop le besoin qu'éprouve le camarade Pieter (tout comme d'autres qui s'enflamment) d'éructer de manière aussi agressive contre ceux qui vont faire le choix de faire barrage à Hollande. Comme si l'on risquait d'y perdre son âme. Que l'un ou l'autre passe, ce sera nocif pour la France, plus ou moins selon les avis. Pourquoi clouer au pilori ceux qui estiment qu'il est préférable d'opter pour un vote contre le retour de la gauche socialo-communiste au gouvernement ? Comment peut-on comparer ce choix pénible et non-partisan avec le 1er tour où tout le monde était bien d'accord pour admettre que le casting républicain ne comportait aucun candidat de droite nationale ? Qui peut croire sérieusement que Carl Lang et le PDF sont subitement devenus sarkozystes ? Et à quel titre, ne leur serait-il plus légitime de dénoncer le cirque boutiquier mariniste ? (...)
Je pense que chacun doit savoir raison garder. A titre de comparaison, Carl Lang et le PDF ont-ils émis la moindre critique ou condescendance à l'égard de ceux qui vont faire le choix de ne pas participer au second tour de la présidentielle ?
Jérôme Bourbon et Robert Spieler ont, je trouve, une attitude tout à fait mesurée et adéquate. L'édito du dernier Rivarol (cliquez ici) est à ce titre excellent."
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mercredi, 02 mai 2012
Tribune libre : LES AMIS DE MES ENNEMIS SONT MES ENNEMIS !
Depuis plusieurs années et très certainement depuis 1998, la droite nationaliste, identitaire et populaire a implosé.
On ne compte plus les mouvements, partis ou groupements dont les membres et dirigeants sont issus du Front National, entreprise qui a broyé des milliers de cadres et des dizaines de milliers de militants sincères, motivés, compétents et efficaces. On pouvait tout leur demander et ils le réalisaient par abnégation et avec enthousiasme, dans l’espoir de conquérir le Pouvoir.
Durant ces 15 dernières années, J-M LE PEN n’a pas échappé aux critiques et aux frondes de ses lieutenants et amis, surtout après la lamentable campagne de 2007 dirigée par sa fille Marine (discours de Valmy, beurette au slip rose, dalle d’Argenteuil et immigrés « branches de l’arbre France »…). Autant d’erreurs à 1 million d’électeurs chacune, qui se sont dirigés vers le berger Sarko dans l’espoir de jours meilleurs.
Malheureusement pour ces millions de brebis égarées, « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».
Mais ce qui est aujourd’hui inacceptable, incompréhensible et condamnable, c’est l’appel d’un bon nombre de responsables nationalistes à voter pour Nicolas SARKOZY le 6 mai prochain.
Un tel cynisme confine au crétinisme en phase terminale, car ceux-là même qui condamnaient les dérives de Marine LE PEN et critiquaient ses options en « abandonnant les fondamentaux du Parti » ou contestaient aussi le choix de ses conseillers et ses thèmes de campagne, ont ordonné à leurs ouailles de ne pas soutenir la vague bleu marine au 1er tour, afin de ne pas la qualifier en finale, au prétexte que « Marine faisait le lit du Pouvoir et préparerait son alliance avec la droite classique ».
Eh bien : MISSION ACCOMPLIE !
A ces Antony, Bompard, Gollnisch, Lang and C°, qui maintenant appellent à voter pour le nabot Sarko – laquais du capitalisme apatride, marionnette des eurocrates bruxellois, collaborateur de l’invasion islamiste et chantre de l’impérialisme américano-sioniste -, je rétorquerai que le vote d’un électeur nationaliste s’exprime avant toute chose selon ses convictions, elles-mêmes forgées sur une doctrine, un idéal et une volonté inébranlable.
NON, par une voix pour le charlatan Nicolas SARKOZY… MON HONNEUR S’APPELLE FIDELITE.
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samedi, 28 avril 2012
Du « moindre mal, au « moins pire », en passant par le « pareil au même »…
Par Jean-Claude Rolinat
Le peuple a parlé si tant est que le suffrage universel, le fameux « one man, one vote », soit l’horizon indépassable de la démocratie. Tout d’abord un mot sur les instituts de sondages et leurs résultats. Ils se sont magistralement plantés sur le nombre des abstentionnistes. Quant aux estimations de sorties d’urnes, elles ont été pour le moins fantaisistes, - sauf pour les tendances lourdes -, jusqu’à ce que les chiffres officiels figent les scores des uns et des autres.
La presse dans son ensemble, use et abuse toujours de loupes grossissantes ou d’optiques déformantes. C’est ainsi que si le vote « droite nationale » est en hausse par rapport à 2007 où Jean-Marie Le Pen avait fait une contre-performance, il est en baisse par rapport à 2002 où deux candidats qualifiés « d’extrême droite », Le Pen et Mégret, s’affrontaient tout en additionnant leurs suffrages : 16,86 % plus 2,34 %, soit 19,20 %, score supérieur aux 17,90 % recueillis par l’héritière de Saint-Cloud. (Même si le nombre des voix a augmenté, effet mécanique d’un plus grand nombre d’inscrits et donc de votants). Ensuite, le total des suffrages de droite au sens large du terme, -Sarkozy, Le Pen, Dupont-Aignan -, est supérieur à celui de toutes les gauches réunies, les électeurs de Bayrou étant à retrancher des deux « camps ». Quant à l’étrange Cheminade, ses 89 572 voix iront sans doute vers la planète Mars…
Ceci étant dit, et ce n’est pas le moindre des paradoxes, Hollande est donné gagnant pour l’instant au deuxième tour. C’est sans doute l’un des objectifs de la Présidente du Front National qui croit naïvement qu’avec sa politique de dédiabolisation, une UMP éclatée tomberait dans son escarcelle. Mais pour réaliser ce scénario, il nous faudrait de ce côté-ci des Alpes, un Berlusconi, quoique l’on puisse penser du personnage, qui n’hésita pas, lui, à faire l’union des droites italiennes avec la Ligue du Nord, Forza Italia et un ersatz de MSI sous la conduite d’un Gianfranco Fini « repenti ». (Mais, hélas, pour quels résultats ?) En France, je ne vois pas un Copé dont les dents râpent le parquet ni un Fillon au look de croque-mort, se lancer dans une telle démarche. Une fois que l’on a dit cela, reste l’attitude à avoir le 6 mai prochain. Comme dimanche dernier, les nationalistes, nationaux et autres identitaires se disperseront : les uns choisissant d’aller à la pêche, les autres glissant un bulletin blanc ou nul ou encore votant pour l’un des deux candidats restés en piste.
Pour moi, l’idée que le prétendant socialiste, terne comme un employé de banque proche de la retraite, puisse accéder à l’Elysée, m’est totalement insupportable. Etre obligé d’accrocher son portrait dans ma mairie et de siéger au conseil municipal sous son regard de taupe me donneraient, déjà des boutons (forcément roses…) ! Et s’il n’y avait que lui, mais il faudra supporter le retour des Guigou, Lang, Moscovici, Fabius et autres éléphants échappés de la ménagerie PS ! Imaginez une Effa Choly ministre de la justice ou Cécile Duflot secrétaire d’état à l’environnement : au secours ! Un Président de Conseil général qui a mis son département en faillite en dilapidant, par exemple, en gadgets pour collégiens l’argent public, est-il qualifié pour serrer les boulons de la Maison France ?
Je sais, je sais, j’entends les murmures désapprobateurs qui montent de nos rangs rien qu’à l’idée qu’il faille reconduire l’ancien maire de Neuilly à la tête de l’Etat, un baratineur de foire qui vendrait un réfrigérateur à un esquimau. Mais comme l’écrit justement Bernard Antony de l’Institut du Pays Libre, il y a « le moindre pire » que je qualifierai de « moindre mal ». Si Hollande était élu, ce qu’à Dieu ne plaise, il y a gros à parier que le temps des persécutions, inéluctablement, sous la pression de ses alliés, reviendrait pour notre camp. C’est une grave illusion que de croire que la crise ou l’effondrement du système nous profiteraient. Convaincu, par mille « détails » comme dirait l’autre, que Hollande ou Sarkozy ce n’est pas du « pareil au même », que la « politique du pire est la pire des politiques », c’est en me bouchant les narines et en fermant les yeux, que je glisserai dans l’urne de mon bureau de vote un bulletin au nom du sortant. Il y a péril dans la demeure. Avec Hollande c’est garanti, l’immigration et ses collabos feront la loi et nous n’aurons que trois alternatives : raser les murs, entrer en résistance ou nous exiler ! Avec Sarkozy le doute est encore permis.
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mardi, 20 mars 2012
Tribune libre : 50 ANS APRES LES ACCORDS D’ÉVIAN, UN SILENCE D’ETAT POUR MASQUER UN CRIME D’ETAT ?
Bernard COLL
Secrétaire général
de Jeune Pied-Noir*
50 ans après la signature des « Accords » d’Evian, l’Etat français se trouve-t-il toujours devant la même situation qu’en 1962 : trahir ses nationaux pour maintenir la relation de complicité entre les Etats français et algérien créée par le pacte du 19 mars 1962 ?
Les archives officielles démontrent aujourd’hui que ces accords fictifs ont été imaginés, préparés et réalisés par le gouvernement français, à la demande du général De Gaulle, pour lui permettre de disposer d’un cadre politique et juridique lui permettant de se débarrasser au plus vite du « boulet algérien ». Et ceci, au nom de la « raison d’Etat », quelles qu’en soient les conséquences humaines pour les Français d’Algérie de toutes origines. Des conséquences tragiques annoncées par le général De Gaulle lui-même qui, dans sa conférence de presse du 23 octobre 1958, avait prophétisé : « Quelle hécatombe connaitrait l’Algérie si nous étions assez stupides et assez lâches pour l’abandonner. » C’est pourtant ce qu’il fit. Dès le 19 mars 1962 au soir, les harkis désarmés, comme ceux de Jean-Pierre Chevènement à Saint-Denis-du-Sig en Oranie, sont massacrés. Aujourd’hui, plus aucun historien ne conteste les drames résultant de l’application des « Accords d’Evian » par ses deux seuls signataires, l’Etat français et le FLN. Déjà Jean Lacouture, témoin visuel du massacre des harkis, reconnaissait dans Télérama du 13 septembre 1991 : « Ce tabou-là n’est pas près d’être levé. 100.000 personnes sont mortes par notre faute. Un massacre honteux pour la France comme pour l’Algérie. Le déshonneur est trop lourd à porter ».
Malgré la dénonciation publique de ce « mensonge français » en 2003 par Georges-Marc Benamou dans son ouvrage, ce « silence d’Etat » sur ce « crime d’Etat » n’est, semble-t-il, pas prêt de cesser tant que l’Etat français est tenu par le FLN par le pacte du 19 mars 1962 scellé par le sang de 100.000 Harkis, de milliers de pieds-noirs et soldats français sacrifiés à la décision préméditée du général De Gaulle. Celui-ci, pour faire aboutir sa nouvelle politique d’indépendance de l’Algérie, décidée par lui seul, a dû commettre un crime d’Etat qui s’est accompagné d’un crime contre l’Humanité. Crimes que plus personne ne conteste puisque G-M Benamou a pu déclarer dans Paris-Match N°2841 du 30 octobre 2003 : « La France a jeté les harkis dans les basses-fosses de l’Histoire. Il y a eu 80.000 harkis morts. Paris a systématiquement entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel est bien le complice d’un crime contre l’Humanité ». La LICRA et la Ligue des Droits de l’Homme viennent d’organiser à Paris, le 4 février dernier, un colloque international, animé par Audrey Pulvar, sur le thème : « La tragédie des Harkis : un crime contre l’Humanité ? » En posant la question, ces instances humanitaires apportaient la réponse. Il est donc possible, comme le fait Jeune Pied-Noir depuis 1990, d’accuser publiquement le général De Gaulle du pire des crimes pour un Chef d’Etat, celui de « crime contre l’Humanité », sans être poursuivi en justice par sa famille, ses proches ou les défenseurs de sa mémoire. C’est parce que, tout simplement, cela est désormais incontestable.
Il est assez fascinant de penser que depuis 50 ans, en dehors de quelques exceptions, les historiens, les journalistes, les hommes politiques, des intellectuels et philosophes, qui disposent depuis 1962 des preuves irréfutables de la responsabilité criminelle du général De Gaulle, se taisent. Car tout le monde connaît la vérité depuis la publication dans le journal Combat, dès avril 1962, des articles du professeur Maurice Allais, prix Nobel d’économie, puis, en juillet 1962, de son ouvrage « L’Algérie d’Evian » (Edition du Fuseau, 1962 – réédition JPN, 1999 avec une nouvelle préface de l’auteur). Le professeur Maurice Allais fut en effet la première des grandes personnalités françaises à avoir compris que les « Accords d’Evian » étaient des accords fictifs conduisant au « génocide », le mot est de lui, programmé des Français d’Algérie. Ce qui rend encore plus forte la démonstration scientifique et juridique du professeur Allais c’est qu’il n’était pas partisan de l’Algérie française. Mais simplement un homme juste, horrifié par les conséquences prévisibles des accords d’Evian. Sa prise de conscience vient du rapprochement qu’il fit entre l’ouvrage d’Alain Peyrefitte « Faut-il partager l’Algérie ? », paru chez Plon en octobre 1961, et le texte des « Accords d’Evian ». Page 109 de l’ouvrage d’Alain Peyrefitte se trouve le plan d’abandon de nos départements algériens, conçu par l’auteur à la demande du général De Gaulle. Ce plan fut intégralement et méthodiquement appliqué. Il précise : « Pour réussir la prise du pouvoir simultanée sur l’ensemble du pays, il faut qu’ils (les dirigeants du F.L.N.) amènent le gouvernement français à éliminer, lui-même tous leurs adversaires ; à organiser lui-même l’évacuation de la communauté européenne en métropole ; à sacrifier lui-même à l’autorité exclusive du F.L.N. les autres tendances (Musulmans élus sur les listes « Algérie française », Musulmans à tendance « association » ou « soutien au général de Gaulle », M.N.A., etc.) ; à installer lui-même un exécutif provisoire unitaire, qu’ils ne peuvent accepter que s’il est composé de leurs doublures ; à créer lui-même les conditions d’une dictature du F.L.N. Les objectifs du G.P.R.A. peuvent se résumer en un seul : obtenir de la France un fidéi-commis pour toutes les populations algériennes ». Les "lui-même" sont soulignés par Alain Peyrefitte dans le texte original. Il expliquera dans la revue Historia N°400 de mai 1980 la genèse de ce plan établit suite à ses entretiens avec le général De Gaulle.
Les preuves de l’exécution intégrale de ce plan ressortent dans les faits, dans les mémoires des acteurs, dans les archives officielles et aussi dans les témoignages des victimes, harkis, pieds-noirs et soldats français sacrifiés à la nouvelle politique algérienne du général De Gaulle. Les procès des généraux qui se révoltèrent contre le parjure du Chef de l’Etat, notamment ceux des généraux Salan, Challe, Zeller et Jouhaud, comme celui du colonel Bastien-Thiry et des autres officiers fidèles à leurs engagements, ont été des tribunes pour ces victimes de la « raison d’Etat ». D’autre part, les écrits de Georges Bidault, successeur de Jean Moulin en 1943 à la tête de la Résistance française, ou de Jacques Soustelle, un des premiers « gaullistes » de 1940, comme les déclarations du Bachaga Boualam à l’Assemblée nationale, ou celles du maréchal Juin à la presse avaient largement informés l’opinion française dès 1962. Car, ce qui peut paraître paradoxal, malgré la censure de l’époque, la grande presse était alors plus libre qu’aujourd’hui. Ou, peut-être, certains journalistes étaient-ils plus courageux ? 50 ans après, les « révélations » de l’historien Jean-Jacques Jordi dans son ouvrage « Un silence d’Etat » (Soteca, 2012) ne font que confirmer, par les archives officielles, ce que tout le monde savait depuis 1962.
Beaucoup de Français « rapatriés » victimes de ce « tabou » d’Etat depuis 50 ans ont pensé sincèrement que l’engagement du candidat Nicolas Sarkozy du 31 mars 2007 devant plus de 200 représentants de la communauté, réunis en son siège de campagne, allait être le moment historique de la « rupture » avec ce silence d’Etat déshonorant la France. En déclarant : « Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des Harkis et d’autres milliers de "musulmans français" qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois ", Nicolas Sarkozy reconnaissait la nécessité d’en finir avec ce « mensonge français ». Malheureusement, en cinq ans de pouvoir, le Président Sarkozy n’a pas tenu son engagement qu’il avait pourtant affirmé vouloir honorer avant la fin 2007 lors d’une réunion privée avec les représentants de la communauté « pied-noir », le 13 avril 2007. Il aura fallu attendre le 9 mars 2012 pour que, devant un parterre choisi de « rapatriés », il prononce à Nice quelques phrases sans portée historique et juridique. En affirmant : « Pour que vous puissiez excuser, il vous faut un pardon : c’est fait ! » puis « Le gouvernement de l’époque a été indigne envers vous », le Chef de l’Etat croît-il se sortir de son engagement du 31 mars 2007 et tourner ainsi définitivement la page pour se consacrer désormais la grande réconciliation franco-algérienne préparée par l’Elysée en secret pour juillet 2012 ? Serait-il assez ingénu pour penser avoir ainsi contenté définitivement les 4 millions de Français rapatriés et descendants qui vont voter en 2012 ?
Ce que veulent les Français rapatriés ce ne sont pas des paroles qui s’envolent, mais des écrits qui restent. S’il y a eu faute de l’Etat, il faut que l’Etat la reconnaisse officiellement. Or l’Etat, en démocratie, c’est le Peuple souverain représenté par le Parlement, non par le Président de la République, représentant provisoire dans les Institutions françaises. Qui peut aujourd’hui dire que le successeur de Nicolas Sarkozy, si celui-ci n’est pas réélu, se sentira engagé par les propos du 9 mars 2007 du candidat-président ou du président candidat Nicolas Sarkozy ?
Face à la vérité historique nous portons tous à la fois une responsabilité individuelle et collective.
Comme le disait Charles Péguy « Qui ne gueule pas la vérité, quand il la sait, se fait le complices des menteurs et des faussaires ». Il appartient à chacun de dire et favoriser la connaissance de cette vérité autour de soi. Le rôle de ceux qui ont une action publique et d’utiliser tous les moyens dont ils disposent pour faire connaître cette vérité. En ce qui concerne Jeune Pied-Noir, nous menons depuis 3 ans, avec l’aide de 42 associations et 1600 donateurs, une campagne de presse dans les quotidiens Le Monde et Le Figaro qui en est à sa 11e annonce. Nous avons aussi réalisé, en coproduction avec l’ECPAD, le DVD « Harkis, les sacrifiés » (JPN, 19€ port compris) présentant les preuves des crimes commis contre nos compatriotes. Pour le 50e anniversaire du 19 mars 1962, nous avons organisé le 17 mars à Paris un Colloque de synthèse : « Les Accords d’Evian : crime d’Etat et/ou crime contre l’Humanité ? » dont les actes sont disponibles auprès de JPN – BP4 – 91570 Bièvres - jeunepiednoir@wanadoo.fr. - Téléphone au 06 80 21 78 54 (Prix 20€). Historiens, journalistes, parlementaires, intellectuels, philosophes ou simple Français désirant participer au rétablissement de la vérité historique peuvent désormais le faire car plus personne ne peut dire : « je ne savais pas ».
* JPN – BP 4 – 91570 Bièvres - Tel : 06 80 21 78 54.
Source Le Huffington Post cliquez là
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lundi, 19 mars 2012
L'overdose de Mélenchon ce week-end...
Par Thomas Joly cliquez ici
Ce week-end, sur la totalité des chaînes de télévision et radios du pays, on a eu la confirmation de ce qu'on savait déjà mais qui là s'est révélé au grand jour : dans leur grande majorité, les journalistes français sont d'extrême-gauche. Ou s'ils ne le sont pas, ils ont à l'égard de l'engeance communiste une complaisance et une bienveillance sidérantes.
Tout le samedi, il n'a été question que de la "grande marche" de Jean-Luc Mélenchon du lendemain jusqu'à la place de la Bastille où la nouvelle icône allait prononcer l'oracle, comme s'il s'agissait d'un événement exceptionnel méritant une couverture heure par heure.
Le jour J, la frénésie journalistique est à son comble, toutes les émissions d'information se sont consacrées quasi-exclusivement à la Mélenchon-Pride. Les commentaires des envoyés spéciaux, surexcités, parfois au bord de l'extase, sont dithyrambiques à propos de la foule présente. Le chiffre fantaisiste de 120.000 participants avancé par les organisateurs est bien sûr celui qui est repris partout. Les visages des présentateurs sont joyeux, leur ton enjoué, ils jubilent.
Le discours de la vedette est diffusé en intégralité ou à l'aide de larges extraits et commentés par les inévitables politologues de plateaux. Et bien sûr, dans l'euphorie générale, les prédictions de remontée dans les sondages et de nouveau "troisième homme" fusent. Flamby en prend pour son grade. L'homme pivot de cette élection présidentielle c'est le frère Jean-Luc. C'est lui la voix du peuple.
Vu qu'il n'y a aucun candidat à la présidentielle pour s'opposer à ce résidu communiste antifrançais, la représentante du gaucho-lepénisme ayant préféré la pitoyable dérobade au débat, celui-ci peut dérouler tranquillement son discours abject qui va à l'encontre d'à peu près toutes les valeurs en quoi ce qu'il reste de patriotes français croient.
On comprend mieux aussi pourquoi il n'était pas politiquement et médiatiquement souhaitable qu'un candidat de la droite nationale, radicalement anti-communiste et anti-marxiste, puisse rappeler certaines vérités sur une idéologie qui n'a apporté que la mort, la ruine et la désolation partout où elle s'est appliquée...
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