Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 30 janvier 2014

Tribune libre : 2014 année de la quenelle ? 2014 année DIEUDONNÉ ? … pendant que des voleurs (et des violeurs) sont en liberté et paradent à la tête de l’Etat.

arton18176-38a85.jpgFranck Abed

Vu de France cliquez ici

Telles pourraient être les questions qui me viennent à l’esprit au cours de mes réflexions intellectuelles… Mais avant de répondre, je voudrais néanmoins rappeler quelques faits.

Il est un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent connaître, où DIEUDONNÉ brûlait les planches des plateaux de télévision en compagnie d’Elie SEMOUN, grand catholique devant l’éternel comme chacun sait. Dans des jeux de rôles qui ne provoquaient en moi aucun rire, les deux camarades, les deux amis, se moquaient très souvent (et pas seulement) joyeusement de la France, de ses valeurs, de vous, de moi. Loin d’apporter un souffle nouveau dans le paysage audiovisuel français, les deux compères se complaisaient dans la moquerie anti-française. Oui, DIEUDONNÉ cracha sur la France et tout cela je ne l’ai point oublié. En revanche certains oublient, celles et ceux qui prônent une démarche de réconciliation, que DIEUDONNÉ fut l’un des organisateurs d’une « marche des peuples noirs de France » en l’an 2000. Tel les pyromanes qui mettent les feux aux forêts, il essaie d’éteindre l’incendie auquel il contribua…


Fini le temps où DIEUDONNÉ combattait le « F-Haine » à Dreux en parcourant – décidément – les plateaux de télévision pour casser et tuer la bête immonde représentée alors par Jean-Marie LE PEN. Les années passent, les hommes ne changent pas, les convictions si… A tel point que DIEUDONNÉ a choisi ce même porte drapeau défendant les idées d’une des époques les plus sombres de notre histoire, comme parrain d’une de ses filles, baptisée en l’Eglise Saint-Eloi par Monsieur l’Abbé LAGUERIE. Jean-Marie LE PEN quelques années auparavant représentait pour DIEUDONNÉ le fascisme, le racisme voire l’antisémitisme. Et pourtant Lionel JOSPIN avait déclaré « pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, et donc tout antifascisme n’était que du théâtre » (1) Dans les années 80 DIEUDONNÉ ne comprenait rien à la politique, en ce début de XXIe siècle, rien n’a changé pour lui. Il est maintenant piquant de voir DIEUDONNÉ être accusé d’antisémitisme par les dominants, lui qui attaquait l’antisémitisme supposé ou réel de l’actuel Président d’Honneur du Front national…

Je n’ai jamais fait la quenelle, non pas qu’elle soit un signe national-socialiste déguisé, mais tout simplement car elle appartient aux sodomites (2). La quenelle signifie clairement « je te la mets profond » sous-entendu dans le c… Ce sera sans moi. Voir dans la quenelle un geste anti-système ou de ralliement à je ne sais quoi, c’est vouloir dépasser, me semble-t-il, la pensée de son initiateur. Que la quenelle soit aujourd’hui un geste utilisée majoritairement par des jeunes de banlieue ayant peu de culture, et ne s’étant pas assimilée à la France charnelle, à son histoire, à sa culture et à sa religion, ne me dérange guère, mais voir de jeunes gaulois (catholiques ?) réaliser tout béats ce signe décadent ne peut que provoquer en moi, non pas colère mais mépris, et en la matière, il y a beaucoup de nécessiteux. Réaliser ce geste ne suffit pas, il faut se prendre en photo et la diffuser sur les réseaux sociaux. Et une fois que l’ennemi pirate le site recueillant toutes les photos des quenelles, les « quenelliers » pleurent et invoquent l’injustice. N’ont-ils pas compris que nous étions en guerre et que pour ces gens-là, tout est permis, notamment les coups bas sous la ceinture et dans le dos ? Faire une quenelle devant un bâtiment religieux ne me paraît pas être un acte politique d’une grande portée. Je n’apprécierai guère que des individus fasse une quenelle devant une église ou qu’ils se prennent en photo sur le parvis avec un drapeau ennemi… Bref, la quenelle est avant tout une spécialité culinaire lyonnaise et j’espère qu’il en restera ainsi. Avant la provocation des médias dominants, le français moyen ignorait ce geste à connotation sexuelle. Nul doute qu’il finira par être oublié de la masse, et seuls les personnes autorisées ou ayant de la mémoire s’en rappelleront.

Dans le combat politique, culturel voire religieux les symboles représentent beaucoup. Vouloir rallier des gens sans mettre en avant la doctrine mais un geste décadent ne me paraît pas être le meilleur moyen d’œuvrer pour la France, la vraie, la catholique et royale. Sans base doctrinale solide, sans stratégie, il est inutile de rêver à la conquête de l’Etat. Les « quenelliers » et autres dissidents, me font penser, toute proportion gardée, au cours de ce mois de janvier 2014, aux militants du Front national au soir du 21 avril 2002 et durant la quinzaine qui a suivi. Ces braves militants se voyaient à l’Elysée et s’imaginaient réaliser le grand soir national et patriotique. On sait ce qu’il advint. Je suis intimement convaincu que les partisans de DIEUDONNÉ, alors sous les projecteurs, se trouvaient et se trouvent encore dans le même état psychologique, en se voyant faire l’histoire. En son temps, et sans internet, COLUCHE pour certains fit trembler la République… La République est toujours là, mais ce n’est pas la question. COLUCHE est tombé dans l’oubli, nul doute que DIEUDONNÉ connaîtra le même sort s’il n’abandonne pas ses chimères.

Certains me diront que seuls les cons ne changent pas d’avis. Sous-entendu DIEUDONNÉ s’est trompé durant des années mais maintenant il est des nôtres. Vouloir défendre DIEUDONNÉ est louable, surtout quand tout le système médiatico-politique lui tombe dessus. Et à ce titre je m’insurge contre les Valls et compagnie qui lui interdisent de se donner en spectacle et je suis révolté de voir qu’on pourchasse un comique en y mettant le paquet, pendant que des voleurs (et des violeurs) sont en liberté et paradent à la tête de l’Etat. Il y a quelques temps, dans notre pays, des représentations offensantes envers Notre Seigneur Jésus Christ ne furent pas interdites, au nom de cette même liberté d’expression que les dominants refusent à leur ancien ami… Ce deux poids deux mesures est insupportable, car on peut lancer de la merde sur le visage de Jésus ; en revanche il est impossible de se moquer, de critiquer, de remettre en cause le pouvoir de celles et ceux qui le détiennent réellement. Nos ennemis défendent la Liberté au mépris des libertés… Toutefois DIEUDONNÉ est-il un ami pour autant ? Certains rétorquent : il faut le soutenir car la République a peur de DIEUDONNÉ. Qui peut croire sérieusement que lui et ses amis représentent une menace pour la République ? Personne, sauf celles et ceux qui le suivent éperdument. N’oublions pas que DIEUDONNÉ à l’instar d’autres personnes qui aujourd’hui prétendent combattre le système, en fut l’une des créatures. Si j’osais, je dirais que DIEUDONNÉ est une créature juive, un golem, et comme un golem il a échappé à ses créateurs, qui aujourd’hui s’en mordent peut-être les doigts, et cela est assez cocasse. Alain JAKUBOWICZ a déclaré dans différents entretiens, « DIEUDONNÉ a travaillé pour nous, et maintenant il travaille contre nous » Pourquoi ce revirement soudain ? DIEUDONNÉ à une époque voulait réaliser un grand film sur l’esclavage et ses maîtres d’hier ne lui donnèrent pas le budget, d’où ses premières sorties contre celles et ceux qui détiennent le pouvoir en France. Prenons le temps d’écrire que ce film aurait été clairement une manœuvre visant, une fois de plus, à culpabiliser les blancs, les catholiques, les Français, les Européens, qui, comme chacun sait, sont tous d’affreux racistes-collaborateurs-esclavagistes-nazis-fascistes et j’en oublie sûrement. En étant rouge, noir, jaune ou marron, il faut vraiment être con ou sadomasochiste pour venir en France quand on a cette opinion sur les Européens en général et les Français en particulier… mais ceci est un autre sujet.

J’oubliais, en fouinant dans mes archives, j’ai retrouvé une image bien sympathique. Il s’agit de l’annonce d’une conférence de DIEUDONNÉ chez les frères la truelle pour évoquer je cite : « un pouvoir métissé », à l’initiative des loges « Tolérance » et « Ecce Homo », tenue se déroulant bien évidemment dans les locaux du G.O.D.F (rue Cadet à Paris) le samedi 19 mai 2001 (3). Nul doute qu’au cours de son intervention, il parla de Saint Rémi, de Saint Louis, de Jeanne d’Arc et du Vœux de Louis XIII à la Très Sainte Vierge Marie.

Il est plus que temps de conclure cet article et d’en venir à l’essentiel. Je voudrais rappeler que cette année est et sera une année royale. En effet, nous fêtons le huitième centenaire de la naissance de Saint Louis (25 avril 2014), mais surtout, je voudrais rappeler l’heureux souvenir de la bataille de Bouvines (27 juillet 1214) et de Philippe Auguste, grand-père de Saint Louis. Déjà à l’époque, certains entendaient nous faire rentrer dans le rang, mais par une belle journée d’été ils renoncèrent à leur projet. Pardonnez-moi de citer le discours du Roi avant la bataille, mais je crois nécessaire d’agir ainsi car il exprime mieux que je ne saurai le faire, le vrai combat de la France :

« Seigneurs, je ne suis qu’un homme, mais Roi de France est cet homme. Tout notre espoir, toute notre confiance sont placés en Dieu. Le roi Othon et son armée, qui sont les ennemis et les destructeurs de la Sainte Eglise, ont été excommuniés par le Seigneur Pape : l’argent qu’ils emploient pour leur solde est le produit des larmes des pauvres et du pillage des églises de Dieu et des clercs. Mais nous, nous sommes chrétiens ; nous jouissions de la communion et de la paix de la Sainte Eglise ; et quoique pêcheurs, nous sommes réunis à l’Eglise de Dieu, et nous défendons selon notre pouvoir les libertés du clergé. Nous devons donc avec confiance nous attendre à la miséricorde de Dieu, qui malgré nos pêchés, nous accordera la victoire sur ses ennemis et les nôtres. » (4)

Citation un peu longue mais tellement éclairante, sur les devoirs qui doivent être les nôtres aujourd’hui. Alors oui, tous les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis, et l’agitation médiatique et l’activisme de la rue ne doivent pas nous faire perdre de vue l’essentiel : le Roi de France est Fils Aîné de l’Eglise, la France est Fille Aînée de l’Eglise. Pour finir sur une note d’espoir et pleine d’espérance, j’aimerais que DIEUDONNÉ brûle réellement ce qu’il a aimé, et qu’il aime ardemment ce qu’il brûla. Faisons de cette année 2014, non pas l’année de la quenelle ou autre imbécillité, mais transformons là en année royale, pour que Dieu sauve la France et que nous écrasions nos ennemis…

Notes

(1) http://www.youtube.com/watch?v=xY3jUuFBWIM
(2) N’oublions pas que ce signe de la quenelle se rapproche du signe maçon au grade d’apprenti..
(3) Faits et documents de Monsieur RATIER, numéro 114, juillet 2001

Dieudonné-au-GODF-300x153.png

(4) Chroniques de Guillaume le Breton

18:27 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.