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lundi, 14 décembre 2015

Elections régionales : après le second tour, un communiqué de Thomas Joly

Thomas Joly PdF.jpgThomas Joly,

Secrétaire général du

Parti de la France

Son blog cliquez là

Si le Système a été ébranlé au 1er tour par un vote massif de rejet de ceux qui se partagent le pouvoir depuis des décennies et par une abstention massive de Français qui ne se reconnaissent plus dans l'offre électorale actuelle, il est tout de même parvenu à ressusciter le Frankenstein putréfié qu'est le « Front républicain » pour le second tour. Douchant ainsi les espoirs des Français lucides et les ambitions du Front Phillipot-mariniste.

Même si les scores élevés du néo-FN sont un bon indicateur de la capacité de résistance électorale du peuple français, la fameuse « dédiabolisation » - crédo obsessionnel de Marine Le Pen - a ici montré toutes ses limites. En effet, malgré tous les reniements idéologiques, toutes les reptations devant les lobbies dominants, l'épuration méthodique des cadres historiques de son parti pour les remplacer par des arrivistes issus du Système, nous avons eu droit à un entre-deux tours rappelant l'hystérie collective de 2002, où tous les parasites hors-sol de notre société (médias, associations, show-bizz, etc) ont mobilisé l'électorat pour « sauver la République ». Et ça a marché, une nouvelle fois.

De plus, il serait intéressant de connaître la part de mobilisation de la 5e colonne musulmane, toujours apte à se déplacer pour voter au mieux de ses intérêts ; en attendant bien sûr de présenter un jour prochain ses propres candidats.

Dans les conditions les plus « favorables » (chômage de masse, crise des migrants, attentats), le néo-FN n'est pas parvenu à obtenir une majorité électorale dans ne serait-ce qu'une seule région. Ce qui, au final, annonce un avenir difficile pour tous les défenseurs de la France française qui doivent, en plus de combattre l'invasion et l'oligarchie au pouvoir, encore éveiller bien des Français qui, inconsciemment espérons-le, creusent aujourd'hui leur propre tombe.

C'est pourquoi, plutôt que de se fourvoyer dans l'escroquerie politique qu'est devenue l'écurie électorale de Madame Le Pen et de son clan, j'invite les Français non-reniés à rejoindre l'action politique du Parti de la France qui, au-delà de toute considération électorale, continuera de dire la vérité, de défendre sans aucune concession nos valeurs de civilisation française et européenne, notre identité nationale et notre droit à vivre dans une France française, protégée et respectée.

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dimanche, 15 novembre 2015

Le récent à prévoir : réflexions sur la fusillade parisienne et ses suites

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Julien Rochedy cliquez ici

Je réagis à chaud, presque hâtivement, mais je crois qu'il va falloir habituer ses nerfs et son cerveau à réagir de la sorte, car les événements vont désormais s'accélérer. Le temps des longues réflexions et des points de vue distants sont des luxes de temps de paix.

Je ne reviendrai pas sur le choc émotionnel et moral de ces attentats. D'une parce qu'il est évident, de deux parce qu'il ne sert à rien, et de trois, surtout, parce que je n'ai pas envie de faire plaisir aux sectateurs de l'Islam le plus violent, qui salivent comme des chiens à l'idée qu'ils aient pu nous choquer ou nous traumatiser.

C'est dur, c'est horrible, ça fait mal : ça s'appelle l'Histoire qui revient.

L'ennemi de l'intérieur

Hormis quelques (un seul ?) terroristes qui risquent bien d'être l'un de ces doux et gentils réfugiés qui venaient s'échouer en Grèce, la plupart d'entre eux semblent bien être de nationalité française, ou, tout du moins, d'avoir été aidés par des réseaux Français (et Belges).

Ce constat marque la quasi-inutilité de la fermeture des frontières décidée par François Hollande, mais elle appuie surtout sur la caractère illusoire du principe des nationalités dans l'Europe occidentale actuelle. En particulier, je fais référence à la nationalité française. Celle-ci, ayant été distribuée sans prudence et sans ménagement depuis déjà quarante ans, est absolument démonétisée. Elle ne garantie plus rien. Elle ne signifie plus rien. Des populations différentes, voire antagonistes, peuvent désormais avoir la même nationalité. Dans ce cas de figure, les éléments constitutifs de l'identité devront, demain, être cherchés ailleurs. Ces éléments seuls font naître et garantissent des morphologies politiques. Ou dirai-je : des communautés politiques.

De ce que je sais et de ce que je vois, si Paris, dans son intelligentsia, ne veut pas prendre la mesure d'un tel bouleversement et tentera de le nier (y compris les partis nationalistes du type Front National), les populations, elles, s'en aperçoivent. C'est déjà trop tard, les populations de nationalité française ne formeront plus jamais une communauté « une et indivisible ». Nous sommes désormais plusieurs et divisés, et nous allons devoir vivre ainsi pendant au moins plusieurs décennies.

La rencontre qui n'aura pas lieu

Acte 1

Dans un premier temps, la population va vouloir faire corps avec son État. Par peur, elle va naturellement se tourner vers lui, et lui demander de prendre des mesures puissantes, d'être plus fort, quitte même à ce que ça lui coûte sur le plan de ses libertés, déjà fortement réduites de toutes façons.

Comportement classique de toute population qui a peur. Élément renforcé, de surcroît, du fait que la population en question soit Française, c'est à dire absolument habituée à devoir tout à l’État, et à attendre tout de lui.

Acte 2, concomitant

L’État va prendre des « mesures », mais il ne maîtrise déjà plus rien. Ses forces sont trop faibles pour faire face à des populations hostiles en son propre sein. Car, en terme de terrorisme, nous nous exposons encore à deux choses : d'abord, des actes prévus et planifiés comme celui auquel nous avons été confrontés hier (13.11.15), qui ne vont pas s'arrêter de sitôt tant que le Moyen-Orient sera une poudrière ; ensuite, à des actes isolés de jeunes musulmans (comme ce fut le cas à Grenoble avec la tête coupée au mois de juin) qui fantasment l’État islamique. Ceux là sont très nombreux (1).  

Je sais, de sources policière proches (et très haut gradés), que les effectifs sont en sous-nombre et que le renseignement est défaillant. Mais sans même parler de logistique, l’État est désarmé idéologiquement pour faire face : il lui faudrait une énergie, d'autres idées, et, oserai-je, une violence, qu'il n'a pas, qu'il n'a plus.

Pire encore, en vertu de son logiciel, et comme c'est le cas pour tous les États défaillants et déjà morts dans l'Histoire, toutes les mesures qu'il prendra ne feront qu'aggraver le mal. Un seul exemple, bien qu'il y en aurait des dizaines : bêtement, il va s'en prendre au trafic d'armes. Mais comme il ne maîtrise plus les banlieues depuis longtemps, qu'il a ouvert ses frontières et qu'il est la proie de mille corruptions, tout ce qu'il pourra faire sera d'empêcher les Français (pas au sens de la carte d'identité, n'est-ce pas) de posséder des armes. De fait, il désarmera des gens qui seront pourtant de plus en plus dans la détresse. Pareillement, il continuera de tenter de désarmer les gens idéologiquement (propagande pour le vivre-ensemble, pas d'amalgames, etc.).

Acte 3

De fait, la rencontre entre la peur de la population et un État fort qui sera capable de la protéger, n'aura pas lieu. La première, turbide, existe. Le deuxième, et on le verra, n'est déjà plus qu'une fiction.

Épilogue

Comme à la fin de l'Empire romain et le haut moyen-âge, les gens vont commencer à se détourner des institutions pour tenter de s'organiser d'eux-mêmes. Le monde nouveau commencera : celui d'un monde en grappes.

Vous avez la le thème de l'essai que j'écris actuellement, puisqu'on me le demande souvent.

Résultat : encore une fois, prenons acte du monde qui décède sous nos yeux et entrons vite dans le suivant. Tout le reste n'est que dilatoire.

(1) J'ai moi-même été saisi par le nombre de racailles qui ont une très bonne opinion de leurs « frères » musulmans qui se battent en Orient. Au mois de juillet, j'ai même corrigé (et il a douillé...) un arabe qui, après s'être pris un vent par une jeune fille, la menaçait de lui « couper la tête » comme le font « ses frères ». Ces anecdotes ne manquent pas.   

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mardi, 10 novembre 2015

Plaidoyer pour le rétablissement de la peine de mort

images.jpgDr Bernard Plouvier

Le 15 octobre 2015, un petit garçon d’âge pré-pubère a été poignardé par un psychotique dans une cité lorraine. Au-delà de l’actualité et des réactions de colère & d’indignations qu’elle génère, il convient de réfléchir à un grave problème de société pour lequel le « peuple souverain » de France (et d’autres pays, d’ailleurs) n’a jamais été consulté : l’invraisemblable stupidité de l’abolition de la peine de mort.

Pour un médecin de ma génération (né en 1949, je suis entré dans les hôpitaux vingt ans plus tard comme externe, pour les quitter, en 2011), il est devenu monnaie courante de voir sortir d’hôpital psychiatrique des fous dangereux (des psychotiques délirants et/ou agressifs, des sociopathes et les psychopathes violents), nantis de l’étiquette : « équilibrés ». De fait, à l’heure des antipsychotiques, tout malade chez lequel un diagnostic a été posé suffisamment tôt peut être stabilisé par son traitement… à condition qu’il soit régulièrement pris et c’est là que le bât blesse.

Le psychotique de forte conscience morale (ou éthique, comme on voudra) prend son traitement, à la fois parce qu’il se sent mieux avec lui que sans, même s’il endure d’inévitables effets secondaires, et parce qu’il ne veut pas ou plus nuire à autrui (ses proches, ses collègues de travail, etc.). Le psychopathe violent (tous ne le sont pas), le sociopathe, le psychotique dépourvu de conscience sociale abandonnent vite leur traitement, parce que cela leur plait de terroriser autrui, de faire mal, de blesser physiquement ou moralement. Tous les médecins le savent, mais nul dans le monde merveilleux des politiciens ne demande l’avis des vrais praticiens, se contentant de celui, inexpert, des médicastres de secte, de parti ou de boudoir.

Depuis l'antiquité, on admet dans toute civilisation orientée vers le « Bien commun », à la fois la légitime défense de qui est réellement et immédiatement menacé dans sa vie et l’adage « œil pour œil, dent pour dent », ce principe du talion pouvant être généralisé en : vie pour vie.

On se moque des éjaculations verbales des avocats sur la non-exemplarité de la peine de mort et pour une excellente raison : aucune étude scientifique n’a jamais été réalisée sur le sujet. Bien au contraire, de nombreuses études éthologiques et sociologiques (notamment celles menées sur des jumeaux éduqués séparément) ont démontré l’innéité – pour au moins 80% - de la genèse des comportements animaux (dont ceux des humains)… donc le risque, génétiquement commandé, de la récidive chez les assassins et les violeurs, après leur libération de prison, souvent anticipée pour raison de « bonne conduite ».

L’ego surdimensionné, les professions de foi de pénalistes vexés par la condamnation à mort d’un de leurs clients (et par la mauvaise publicité qu’ils en ont ressentie) ne pèsent rien, absolument rien, en comparaison de vies d’innocents gâchées par des fous criminels, des pervers dangereux (tels les violeurs-assassins), des grossiums du trafic de stupéfiants, des criminels par fanatisme religieux ou politique.

On se moque d’une possible « rééducation », en réalité illusoire du fait de leur génétique défavorable, des assassins, violeurs, fanatiques dangereux, sociopathes etc. La peine de mort a pour but d’éliminer la pire des bêtes féroces : l’homme génétiquement programmé pour assouvir ses pulsions criminelles.

Il ne faut plus s’intéresser au débat stérile sur l’exemplarité de la peine de mort, ou au dogme antique, mais hautement périlleux pour la société, de l’irresponsabilité des « fous ». En période d’absurde expansion démographique, éliminer les grands criminels, c’est une mesure de salubrité publique, soit ce qu’en d’autres temps on eût dénommé une « mesure de Salut public ».

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mardi, 04 août 2015

C'est de cette façon qu'en juillet 1962 on traita les rapatriés d'Algérie

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Manuel Gomez

26 juillet 1962, le maire de Marseille, le socialiste Gaston Defferre, accorde une interview au quotidien Paris-Presse l’Intransigeant. Sujet : l’arrivée massive des rapatriés d’Algérie.

53 ans plus tard, il m’apparaît comme instructif, pour les générations qui n’ont pas connu, ou mal connu, ces événements tragiques, de faire souvenir de quelle manière ont été accueillis ces Français lors de leur arrivée, contre leur gré et emportés par le vent de l’Histoire, dans leur pays, leur patrie, la France.

Le « bafouilleur marseillais », Gaston Defferre, ne se prive guère de donner son avis : « Ils fuient. Tant pis ! En tout cas, je ne les recevrai pas ici. D’ailleurs, nous n’avons pas de place. Rien n’est prêt. Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront ! En aucun cas et aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille. »

À la question « Voyez-vous une solution aux problèmes des rapatriés à Marseille ? », il répond : « Oui, qu’ils quittent Marseille en vitesse ; qu’ils essaient de se réadapter ailleurs et tout ira pour le mieux. »

Mais Gaston Defferre n’est pas un cas isolé.

Un sondage IFOP début juillet indique que 62 % des métropolitains refusent toute idée de sacrifice à l’égard des Français d’Algérie.

Voici d’ailleurs un rapport découvert lors de l’ouverture des archives : « Les Français d’Algérie qui débarquent en métropole font l’objet d’une froide indifférence, ou même d’appréhensions. On ne les connaît pas. On ne sait d’où ils viennent ni si ils sont “vraiment” français. Jugés premiers responsables du conflit qui vient de se terminer et qui a coûté la vie de trop nombreux soldats métropolitains, ils ne semblent pas “mériter” que l’on porte sur eux le regard compatissant que beaucoup espèrent. »

Conseil des ministres du 18 juillet 62, Louis Joxe s’exclame : « Les pieds-noirs vont inoculer le fascisme en France. Dans beaucoup de cas, il n’est pas souhaitable qu’ils retournent en Algérie ni qu’ils s’installent en France. Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine, au Brésil ou en Australie. »

Pompidou, Premier ministre, appuie cette idée : « Pourquoi ne pas demander aux Affaires étrangères de proposer des immigrants aux pays d’Amérique du Sud ou à l’Australie ? Ils représenteraient la France et la culture française. »

De Gaulle : « Mais non ! Plutôt en Nouvelle-Calédonie ! Ou bien en Guyane, qui est sous peuplée et où on demande des défricheurs et des pionniers ! »

Le 22 juillet 1962, Gaston Defferre poursuit ses anathèmes sur Paris-Presse : « Français d’Algérie, allez vous faire réadapter ailleurs. Il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer… Jamais je ne les recevrai dans ma cité. »

Dans le centre de Marseille, une inscription sur un grand panneau : « Les pieds-noirs à la mer. »

À l’aéroport d’Orly, la direction interdit aux pieds-noirs d’emprunter l’escalier mécanique parce qu’elle estime que leurs valises et leurs ballots volumineux sont une gêne pour les autres voyageurs.

Pas l’once d’une compassion parmi les responsables politiques français: « L’intérêt de la France a cessé de se confondre avec celui des pieds-noirs », dit froidement de Gaulle, le 4 mai 1962, en Conseil des ministres.

Un autre jour, à Peyrefitte qui lui expose « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… », le Général répond sèchement : « N’essayez pas de m’apitoyer ! »

Parlant d’Edmond Jouhaud, l’un des généraux putschistes du 13 mai 1958 : « Ce n’est pas un Français, comme vous et moi, c’est un pied-noir. »

Voilà, tout est dit. Ceux qui ne savaient pas le savent à présent. Quant à ceux qui n’ont jamais voulu savoir, qu’ils croupissent dans leur ignorance.

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vendredi, 26 juin 2015

Les taxis aux Français !

Thomas-Joly-secrétaire-général-du-Parti-de-la-France-749x749.jpgThomas Joly

Secrétaire général du

Parti de la France

Le conflit social à propos des taxis et de leurs concurrents d'UberPop déchaîne les passions depuis quelques jours. Remettons-nous dans le contexte.

D'un côté, des chauffeurs de taxis excédés qui doivent payer une licence exorbitante, qui sont taxés à 60 % sur leurs bénéfices et qui pratiquent de ce fait des tarifs prohibitifs pour un service dont la qualité laisse fortement à désirer.

De l'autre, l'application UberPop qui permet à des particuliers de se transformer en chauffeurs de taxis sans payer ni taxe ni licence, et donc de casser les prix.

Enfin, un gouvernement totalement à la ramasse qui cherche à maintenir un système de prélèvement fiscal quasi-soviétique dans une Union Européenne acquise au marché mondial dérégulé, qui n'applique pas la loi à l'égard des chauffeurs UberPop, comme pour les clandestins entrés illégalement sur notre territoire qui ne sont jamais expulsés.

Cela aboutit donc à des scènes surréalistes de chauffeurs de taxis afro-maghrébins qui agressent d'autres coreligionnaires au milieu de voitures renversées et de pneus qui brûlent en plein Paris.

Tout d'abord, il faut faire un choix, soit on déréglemente complètement la profession et on laisse se développer la concurrence sauvage (plus de licences, plus de taxes, plus de normes), soit on interdit UberPop en appliquant réellement les sanctions encourues. Car je peux comprendre que le consommateur soit ravi de ce concept moins onéreux, mais dans ce cas, autorisons la vente de tous les produits à la sauvette, déréglementons toutes les professions libérales (des Uber Médecins, des Uber Avocats) voire les services publics (des Uber Policiers, des Uber Magistrats), tant qu'on y est !

La priorité est d'abord de refranciser la profession de taxi qui semble être devenue dans les grandes villes un métier exclusivement accaparé par étrangers (dans lesquels je compte les Français de papiers). Nul doute que la qualité du service s'en ressentirait et que nos compatriotes utiliseraient plus souvent ce mode de transport - comme ils fréquenteraient plus volontiers les transports en commun s'ils étaient mieux sécurisés et moins cosmopolites. Encore plus si l'État cessait de vampiriser les professions libérales pour maintenir l'assistanat social de toute la misère du monde et des Français « cassocialisés » par notre système aberrant.

Vaste programme donc (et applicable à toute l'économie nationale), mais encore une fois, la colonisation migratoire, le socialisme d'État et le mondialisme économique sont au cœur du problème...

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mardi, 12 mai 2015

Tribune libre : C’EST L’HEURE DE CREER L’ALTERNATIVE NATIONALISTE, PATRIOTIQUE ET IDENTITAIRE

3912090810.2.jpgJean-Claude Rolinat

Elu local en Seine-et-Marne

Il faut se rendre à l’évidence, le néo FN a la couleur du Front national, le gout  du  Front national, mais ce n’est plus le Front national.  Est-ce à dire que les « pu-putschistes » de 1998 avaient tort et que la deuxième scission emmenée par Carl Lang après celle de Bruno Mégret était mal venue ? En fait ces deux tentatives de rénovation de la maison Front, en apparence contradictoires, répondaient à un  seul et même but : conserver intacts nos fondamentaux, même « sémantiquement ripolinés ». Jean-Marie Le Pen dans le premier cas de figure, s’enfermait dans une fuite en avant isolationniste et provocatrice et, dans le second, favorisait scandaleusement une « partitocratie héréditaire ». On voit aujourd’hui où tout cela nous a mené : à la main mise d’une étrange caste venue d’ailleurs sur le principal parti d’opposition au système ou considéré  comme tel, et à l’éviction pure et simple de son fondateur et encore – pour combien de temps ? – Président d’honneur.

Cette sorte de mise à mort politique de Jean-Marie Le Pen, le système en a rêvé, sa fille l’a fait ! Au-delà du feuilleton familial qui réunit tous les ingrédients d’un bon film politico-dramatique, quel regard  pouvons-nous porter sur cette affaire, nous qui sommes restés, tout de même, des « soldats politiques » ?

Au-delà du triste constat d’une profonde rupture entre un père et une fille – « on est jamais trahi que par les siens » comme l’a dit le Président Le Pen, je crois, dans l’interview « cataclysmique » accordée à RIVAROL, il semble que les hiérarques du néo Front national jettent sans hésitation « le bébé –un bébé de 86/87 ans tout de même ! – avec l’eau du bain », sans égards, sans remords, sans reconnaissance pour services rendus. Il est vrai qu’en 1998, les scissionnistes que nous étions considérions que Jean-Marie Le Pen était « un boulet » et non plus une « locomotive »… Mais la donne a changé. Tel un cheval de Troie, l’ennemi, à tout le moins l’adversaire, s’est infiltré dans la place, il influence toutes les décisions stratégiques et programmatiques. Même si Le Pen se trompe en qualifiant de « détail » le sujet tragique et sensible des camps de la mort nazis – le mot n’est pas adapté, car aucun génocide ne peut être être qualifié de « point de  détail », aucun ! – le reste de ses propos n’a rien de scandaleux, en tout cas pas pour nous, qui demeurons fidèles à notre France française au cœur d’une civilisation européenne millénaire.

Si le FN devient aujourd’hui une sorte de « RPR » bis un peu plus musclé, sans nos références culturelles et historiques traditionnelles, il est temps de constituer une organisation alternative rassemblant nationaux, nationalistes et autres identitaires sur la base d’une plateforme commune, car ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise.

La patrie est en danger. J’espère que mes camarades et amis du MNR, du PDF et au-delà, sont conscients qu’une fenêtre s’ouvre dans le paysage politique à la droite d’un FN très, très recentré.

Dans un esprit œcuménique, constatant la montée en puissance électorale du Front national dans mon secteur, le sud de la Seine-et-Marne, alors que ses forces militantes étaient invisibles, j’avais proposé comme élu local, de donner « un coup de pouce », des conseils, de servir – un peu – de poisson pilote dans mon coin. J’ai enregistré pour toute réponse, un silence méprisant et assourdissant.

La prochaine échéance régionale peut nous donner l’occasion à titre expérimental, de tester notre force électorale. Compte-tenu des moyens financiers et des efforts militants à fournir, une seule région test pourrait être investie. Je lance ce modeste appel à nos leaders naturels. Pierre Vial, ici même cliquez ici, avait exprimé avec brio un tel sentiment d’unité. Et, comble d’un retournement digne d’un bon film à suspense, « Le Menhir » pourrait même apparaitre d’une façon, disons… subliminale  car, en dépit et malgré ses foucades provocatrices ne serait-il pas, pour paraphraser Jacques Chirac à propos de Juppé, « le meilleur d’entre nous » ?

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vendredi, 27 mars 2015

Une dictature soft : la démocratie

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mercredi, 21 janvier 2015

Je suis Zentropa

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J’ai toujours cherché à identifier et à combattre les causes plutôt que de me lamenter des conséquences…

Je n’ai pas attendu d’avoir peur de prendre le métro pour m’intéresser à la chose publique et à l’intérêt général….

Je ne confonds pas la charité chrétienne et la niaiserie masochiste…

Je fonctionne à l’amour et à la raison, pas à la haine et à la réaction…

Je suis radical, pas extrémiste…

Je vis mes convictions au quotidien, à l’aune de principes, pas de temps à autre, au hasard des faits divers…

Les ennemis de mes ennemis ne sont pas mes amis…

Mes slogans sont des idées, pas des concepts publicitaires…

Ma détestation des flics ne dépend pas de l’origine des gens qu’ils tabassent…

Seule m’importe l’estime des gens honorables…

J’ai honte si Causeur et Valeurs Actuelles sont d’accord avec moi…

Je ne suis pas de droite…

J’évite de chier là où l’on me demande de le faire…

Je crois à la vérité, pas à l’opportunisme…

Je ne conspue pas un système pour me ruer à sa rescousse au moindre ébranlement sérieux…

Je me fous de ce que pensent et disent les réacs, les néo-hussards et les cercles littérraro-masturbatoires…

J’étais à la manif pour les chrétiens d’Orient pas à la « marche citoyenne » de BHL et Netanyahou…

Je ne dénonce pas le monde moderne en étant sous cocaïne et antidépresseurs…

J’ai un idéal, pas une posture…

Je suis ethno-différentialiste, pas raciste, et ce n’est pas un cache-sexe sémantique…

Je suis humble, pas complaisant, vis à vis de mes faiblesses…

J’essaye d’être avant d’affirmer…

J’ai le même discours quel que soit mon auditoire…

Je ne crois pas les médias quand cela m’arrange…

Je ne hurle pas avec les loups…

Je ne suis pas Charlie….

Zentropa cliquez ici

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lundi, 12 janvier 2015

Le Charlie Leviathan

6a00d83453bcda69e201543412fc6c970c-800wi.jpgClaude Bourrinet

Il n'était certes pas question, pour moi, de défiler avec ceux qui ont armé les islamistes en Libye, en Syrie et en Irak, et, plus généralement, qui prêchent pour des interventions contre les Nations ayant quelque velléité de rester libres, indépendantes de notre maître, l'empire américain.

Cependant, le mérite d'une telle journée de dupes aura donné l'occasion de nettoyer, en un geste de terreur transformé en gestuelle théâtrale, tout le passif d'une caste politique qui n'a cessé de trahir la patrie depuis au moins quarante ans. Oubliés le chômage, la crise, les affaires, l'Otan, la dislocation de l’État au profit d'intérêts transnationaux ! L'entourloupe n'a peut-être pas été télécommandée, comme ce fut le cas, dans les années 70, les années de plomb, en Italie, mais tout le monde sait qu'un bon politique saute toujours sur les occasions pour tourner la situation à son avantage.

Et voilà qui est fait. Lisez Le Prince, de Machiavel. Et aussi Gouverner par le chaos, aux éditions La Fabrique. Tout y est.

La première loi de l'esclavage, de la « servitude volontaire », dirait La Boëtie, c'est la règle de l'unanimité. Tous ensemble ! Qui ne voit le lien entre le délire de 1998, et celui qui s'est emparé des masses ?

Oui, des masses, c'est le mot. Qu'est-ce qu'une « masse » ? C'est un pâté compact, malléable, sans aucune singularité en lui, collant, visqueux, affalé, et destiné à gaver. C'est une foule. L'exact contraire de la liberté, de l'esprit critique. Nul doute que, comme dans le Quart Livre de notre bon Rabelais, quelque Panurge ne sacrifierait le troupeau entier, en lui faisant suivre, bêlant, la première bête qu'il jetterait à la mer !

Tel est le totalitarisme. Le totalitarisme, c'est le pâté transformé en « pensée ». Quelle différence avec les fanatiques islamistes, qui agissent aussi dans le pathos, l'affectivité outrancière, la folie idéologique ?

Or, qu'est-ce que la « pensée » d'une masse ? Sa liberté ? Sa « paix », sinon celle du cimetière ? Orwell retournait ces termes comme des gants, en dévoilant la vérité des choses.

La société française, comme celles qui ont été empoisonnées par le postmodernisme, est constituée d'éléments interchangeables, tous alignés sur les mêmes réflexes, les mêmes émotions, la même inculture crasse, le même conformisme formaté par l’École et les médias. C'est l'Amérique de Tocqueville parvenue à son stade final d'atrophie, d'ânerie, de haine bon enfant de tout ce qui est singulier. C'est le résultat d'un Grand Remplacement, celui de l'esprit français par le nihilisme universel.

Nous avons trop l'habitude de conceptualiser à partir de schémas désuets, dépassés. La lutte de classes n'existe plus. La politique s'est évaporée. La nation n'est plus qu'un souvenir. La liberté est un slogan publicitaire, comme la lessive qui lave plus blanc que blanc. Reste les affects infra-humains, la caricature... Oui, Charlie, c'est vraiment notre image ! Nous sommes devenus Charlie !

09:47 Publié dans Claude Bourrinet, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 02 janvier 2015

Histoire des Chouanneries...

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mardi, 11 novembre 2014

Tribune libre : « L’EUROPE PUISSANCE » NE SE FERA PAS SUR LES CADAVRES DES ETATS NATIONS

3912090810.2.JPGJean-Claude Rolinat

On peut comprendre les aspirations identitaires des Basques, des Catalans, des Ecossais, des Flamands pour ne prendre que ces exemples européens où de fortes minorités sont à la pointe du combat séparatiste. Il n’en est pas moins vrai que l’échec récent des deux (1) consultations écossaises et catalanes sanctionne cet élan vers l’atomisation des vieilles nations européennes.

Entre l’impératif de l’intégrité territoriale et l’ardente exigence identitaire, il y a, heureusement, des alternatives à la sécession,  laquelle  est  génératrice de guerres et de désordres comme nous avons pu le constater lors de l’éclatement de feu l’Empire Austro-Hongrois. Sans oublier, plus récemment, la mort de l’ex-Yougoslavie. Loin de moi l’idée de vouloir cadenasser des peuples dans un carcan étatique considéré comme une prison. Mais l’histoire est là, cruelle. Tous les historiens sérieux savent que si  l’Autriche-Hongrie s’était réformée sur une base fédérale, reconnaissant à chaque nation le droit d’avoir son Etat dans la Fédération impériale, les prédateurs de l’Ouest comme de l’Est n’auraient pu  occuper, dissoudre et recomposer à leur gré ce vaste espace géographique. A quoi ressemble la Bosnie, éclatée entre trois identités, alorsqu’elle était une République unitaire membre de la Fédération yougoslave ? Si cette dernière a violement explosé, c’est en raison de la domination serbe exercée sur les autres peuples fondateurs qui manquaient d’air. D’où la nécessité, pour les Etats Nations, de reconnaitre les spécificités politiques et culturelles de leurs minorités ethniques et autres.

D’une certaine façon, le Danemark avec les iles Féroé et le Groenland, la Finlande avec les iles Åland, le Portugal avec Madère et les Açores ou l’Italie avec le Haut  Adige,  sont des exemples  à suivre. On peut même aller plus loin, l’essentiel étant que le continent européen ne se morcelle pas encore plus. « L’Europe aux cent drapeaux » serait pain béni pour le globalisme mondialiste  et ses collabos bruxellois, qui n’auraient plus face à eux de grands blocs chargés d’histoire et pesant encore, quoiqu’on en dise, d’un certain poids économique et culturel.( La France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, l’Espagne, ce n’est tout de même pas rien !). A cet égard d’ailleurs, la domination de l’anglais dans le monde scolaire  européen est  regrettable : quid du Français – universel – ou du Portugais parlé au Brésil et partiellement en Afrique ? Alsace, Normandie, Bavière, Sarre, Piémont, Algarve ou Jutland ne pèseraient rien sur la planète. Pas plus ou pas moins que 5 millions d’Ecossais ou 5 à 6 millions de Flamands coupés des Pays-Bas ou de la Wallonie. Justement, la devise de la Belgique est « L’Union fait la force ». Mais elle ne peut correspondre à un réel contenu que si les peuples qui composent un plus grand ensemble peuvent s’épanouir librement, disposant à travers d’organes étatiques de compétences reconnues, mais bordées, laissant à l’échelon supérieur la monnaie,  (aujourd’hui, avec l’Euro, c’est un débat !), la défense et la diplomatie.

La solution, à mon sens, aux problèmes nés de certains irrédentismes, passe par l’égalité des droits, l’autonomie interne des composantes d’une Fédération et, aussi et surtout, à l’ accès de ces dernières  aux institutions communes. Ce qui ne marche pas et ne marchera pas au niveau des 28, peut et doit fonctionner dans le cadre d’un Etat largement  décentralisé ou fédératif. Les exemples dans le monde, certes plus ou moins réussis, ne manquent pas. Toutefois, les  grands acteurs sur la scène mondiale sont des Fédérations : Etats-Unis, Russie, Inde, Brésil, Canada (2), Mexique, Australie etc…(3) Et aucune de ces nations n’a l’intention de se diluer dans un « machin » contraignant, pas plus qu’elles ne sont prêtes à accepter une partition. Le regrettable abcès ukrainien créé par les Occidentaux et alimenté par les Russes ,est emblématique de ce qu’il ne faut pas faire : nier les spécificités ethnolinguistiques d’une partie de son peuple. Si la raison et la sagesse l’avaient emporté, il y a longtemps que les russophones ukrainiens auraient leur Etat au sein d’une Fédération ukrainienne.

Moralité, à chaque niveau de souveraineté, des compétences exclusives. Et le rassemblement autour d’un plus grand ensemble historique n’en sera que plus renforcé. Le principe de subsidiarité est, et sera, de plus en plus un recours.

Notes

(1) Catalogne, en gros : 80 % de « oui » sur 40 % de votants ne font pas une majorité. Que pensent, que veulent les 60 % d’abstentionnistes ? A. Mas, Président de la Généralitat, n’a pas gagné son pari.(Même si les médis disent le contraire).

(2) Tant que le Québec et son peuple canadien   français ne seront pas mis sur un pied d’égalité avec la composante d’origine britannique de la Fédération canadienne, cette dernière sera boiteuse et les séparatistes québécois  fondés à demander l’indépendance.

(3)  La Chine, pays communiste, est la grande exception. Elle a des soucis à se faire avec les minorités tibétaines et surtout avec les musulmans du Sinkiang comme avec les résistants de Hong-Kong.

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mardi, 23 septembre 2014

Brutti sporchi e cattivi

luc-barbulesco(1).jpgLuc Barbulesco

La manière dont le porte-parole du Califat en Irak vient de s’adresser aux Occidentaux, et en particulier aux Français, porteurs par excellence des valeurs occidentales, ne peut qu’évoquer, pour les cinéphiles (la cinéphilie étant d’ailleurs un des traits de cette même civilisation occidentale) le film d’Ettore Scola : Affreux, sales et méchants. (Brutti sporchi e cattivi - 1976). Il y est question d’une famille nombreuse vivant en périphérie de Rome, dans des conditions assez misérables et sous l’autorité tyrannique d’un patriarche, seul maître de ce microcosme mais aussi seul pourvoyeur de ses moyens d’existence. On peut y voir une parabole de ce qu’est devenue la société bourgeoise en cette fin de siècle, incapable de sortir d’un modèle d’Etat-Providence à bout de souffle, et pratiquant, sous couvert d’humanisme et – en Italie – de démocratie chrétienne, la violence réelle et symbolique la plus crue.

Pour autant, les militants du Califat ne sont pas des cinéphiles, et ce n’est certes pas à une soirée-débat de ciné-club qu’ils nous convient (pas plus que la Révolution n’est une soirée de gala…). Ils ne sont pas disciples de Mac-Luhan, et pour eux le medium – serait-il artistique, et primé à Cannes – n’a pas d’intérêt, ce qui leur importe c’est de faire passer le message. Et ce message est d’abord celui d’un appel à la cohérence, à renoncer à toute hypocrisie. Les humanistes des grandes démocraties s’offusquent des exactions et des brutalités perpétrées à l’endroit du beau sexe, et des minorités confessionnelles –  loin de nous la tentation de vouloir minimiser ces exactions ! –  mais ils détournent le regard et font taire en eux toute compassion lorsque des populations civiles entières périssent sous les bombardements d’une mort affreuse, ou de mort lente sous l’effet des embargos, arme préférée des grandes démocraties depuis une trentaine d’années. Ces mêmes humanistes sursautent quand ils entendent quelque inconscient blaguer au sujet de nos aînés dans la foi, mais ils n’ont même pas conscience de la profondeur du mépris qu’ils nourrissent à l’égard des musulmans.

Cependant ces derniers sont les héritiers directs de la civilisation grecque, dont on prétend que l’Europe est la continuatrice (mais si tel était le cas, pourquoi s’acharne-t-elle à détruire le seul petit pays qui parle encore le grec ?). A ce propos, il serait bon de rappeler que Socrate qualifiait d’impurs les hommes incapables de tenir un raisonnement logique. C’est ainsi sans doute qu’il faut comprendre l’épithète de « sales » réservée à nos malheureux compatriotes par les successeurs (khulafa’) des philosophes et des mathématiciens de l’époque abbasside. Outre naturellement des éléments de langage plutôt pertinents adressés aux édiles social-démocrates de nos grandes villes, qui là encore laissent sans état d’âme dormir des familles entières sur les trottoirs, au milieu de l’ordure.   

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mercredi, 23 avril 2014

Ukraine-Russie, ce conflit nous concerne-t-il ?

Logo_present.pngTexte de la Tribune libre de Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale, publiée dans le quotidien Présent cliquez ici du mercredi 16 avril dernier.

Les événements qui se déroulent depuis quelques mois en Ukraine ont entrainé, surtout sur les réseaux sociaux, un débat animé au sein de notre famille d’idées. Cela est bien naturel et à le mérite de prouver, à ceux qui en doutaient, que les nationalistes français sont attentifs à ce qui se passe dans le reste de l’Europe. Les uns, au nom d’une vision romantique des choses soutiennent l’insurrection ukrainienne, tandis que les autres, par réalisme géopolitique et sans doute par admiration pour le style « direct » du Président Poutine, épousent la cause de la Russie.

Tout cela nous amène à quelques observations.

D’abord, force est d’admettre que les deux points de vue sont compréhensibles et il est dommage que certains en arrivent à s’insulter pour défendre celui qu’ils ont choisi.

Les nationalistes ukrainiens, et le peuple ukrainien dans son ensemble, ont souffert, c’est indéniable, du joug soviétique pendant plus de 70 ans. Cela à tel point qu’une partie n’a pas hésité dans un premier temps à se ranger aux côtés des forces de l’Axe pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais, au début, les raisons du soulèvement de l’hiver dernier étaient certainement plus à mettre sur le compte d’un refus des pouvoirs ukrainiens corrompus et incapables qui se sont succédés depuis l’indépendance, et sur celui de la misère sociale qui gangrène ce pays, que sur celui de la rancune envers les Russes. Même si celle-ci demeure vivace.

En tant que Français attachés à notre pays et en tant qu’Européens fiers de notre civilisation, nous pouvons comprendre les motivations des insurgés du Maïdan. Le problème c’est que ces motivations ne sont pas forcément les mêmes que celles de ceux qui ont tout intérêt à ce que l’Ukraine se détache de l’influence russe et qui œuvrent en sourdine depuis longtemps dans ce sens.

La sincérité ne doit pas engendrer la naïveté

J’ai pu le constater par moi-même, les nationalistes ukrainiens font parfois preuve d’une certaine candeur. J’ai eu l’occasion il y a un an, à Paris, de rencontrer des responsables de Svoboda, le principal parti nationaliste ukrainien. Sans douter un instant de la sincérité de ces gens, j’ai été frappé par leur fascination, frisant la naïveté, pour l’Union européenne. Leur vision du monstre bruxellois était totalement tronquée. Ils plaçaient toutes leurs espérances dans la reconnaissance par Bruxelles de leur action. Je suis resté sceptique suite à cette rencontre. Néanmoins, comme quoi en politique il ne faut jamais écarter « l’imprévu », quelle ne fut pas ma surprise de voir que, suite à la révolution, deux de mes interlocuteurs d’alors font désormais parti du nouveau gouvernement. Cela dit, il ne faut pas se leurrer. L’Europe, une fois qu’elle se sera bien servie des patriotes ukrainiens contre la Russie, se débarrassera d’eux vite fait car leur idéologie est malgré tout diamétralement opposée à ses projets mondialistes

Parlons maintenant de la position de la Russie de Vladimir Poutine.

Celle-ci estime, à juste titre, que l’Ukraine est « son berceau ». Elle ne peut en aucun cas laisser se développer, à ses frontières, des Etats qui lui seraient foncièrement hostiles. Ce d’autant plus que cela risquerait de faire « tache d’huile ».

La Russie est actuellement, malgré tous ses défauts, l’un des meilleurs remparts face aux intentions belliqueuses et aux menées hégémoniques de l’Empire de la Haute finance apatride. Qu’on le veuille ou non, la Russie d’aujourd’hui n’est pas l’URSS d’hier. Nous ne tomberons donc pas, bien évidemment, dans le piège tendu par les lobbys droits-de-l’hommistes stipendiés par les Fondations mondialistes qui voudraient faire passer Poutine pour un nouveau Staline. Les maîtres du Nouvel Ordre mondial croyaient en avoir fini, au lendemain de la chute du Mur de Berlin, avec l’Union soviétique. Ils pensaient que la Russie allait devenir une puissance déliquescente dirigée par des mafieux ou des ivrognes type Boris Eltsine. Ils se sont lourdement trompés car ils n’avaient pas imaginés l’émergence d’un Poutine capable, en quinze ans, de redonner à son pays sa fierté, comme on a pu le constater à l’occasion des magnifiques Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, et de lui offrir à nouveau une place essentielle dans le monde. Ce renouveau de la Russie peut, légitimement, susciter une grande sympathie auprès des patriotes français écœurés de voir leur pays « dirigé » par une bande de baudruches incapables.

Ne pas se tromper de combat

Nous le voyons, chacun peut trouver de nombreuses bonnes raisons de soutenir un camp ou un autre. Mais, est-ce bien à nous, nationalistes français et identitaires européens, de nous immiscer dans ce conflit qui, quoiqu’en disent tous les va-t’en-guerre de la terre style BHL, ne nous concerne pas vraiment ?

Notre rôle ne serait-il pas, plutôt, de chercher à apaiser ces antagonismes qui ne peuvent que servir les projets fumeux de ceux qui veulent justement anéantir les nations ?

Louis XIV, pour expliquer sa politique étrangère, disait que « la France n’a pas d’amis ni d’ennemis, elle n’a que des intérêts ». C’est ainsi que les nationalistes français, qui sont sensés mettre l’intérêt national au-dessus de tout, devraient voir les choses aujourd’hui. Plutôt que s’entredéchirer à propos de ce conflit qui, finalement, concerne avant tout les Ukrainiens et les Russes, ne serait-il pas plus judicieux de s’interroger sur ce qui sert le plus notre pays ?

La réalité, en France comme dans la plupart des pays, c’est que ce sont justement des gouvernements inféodés à la politique mondialiste qui sont aux affaires. Alors, ne nous trompons pas de combat. Au lieu de s’entredéchirer sur la question ukrainienne, les nationalistes français doivent se mobiliser totalement contre le Système qui, ici comme ailleurs, veut détruire notre nation et notre civilisation.

Or, face à ce Système, force est de reconnaître que la Russie, dans l’état actuel des choses, est un allié nécessaire.

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samedi, 19 avril 2014

Poutine «Nouveau Tsar» ou chef d'Etat populaire ?

rre.jpgChristian Combaz*

Dans le fayotage systématique à l'égard des intérêts américains notre gouvernement nous a fait honte à plusieurs reprises, jusqu'à refuser le survol du territoire à Edward Snowden, un épisode dont les manuels d'histoire se souviendront certainement. L'empressement ultra-suspect avec lequel le président français a en outre devancé les thèses américaines sur les armes chimiques syriennes (dès le mois qui a suivi son élection, c'est à dire à froid) , fut un autre sujet de doute et d'inquiétude. On nous a dit ensuite que la Russie, qui était déjà le pays plus vaste de la terre, voulait s'agrandir aux dépens de la Crimée, mais la France est mal placée, après avoir laissé voter Mayotte pour le rattachement en 1976, pour reprocher aux Criméens de vouloir se détacher de l'Ukraine, dont l'économie ne sera bientôt guère plus brillante que celle de la grande Comore .

Et puis il y a l'influence de cette Cinquième colonne qui s'arroge toujours une place «à la Une», pour reprendre le titre d'un magazine d'information des années 60. L'émission Complément d'Enquête, sur Poutine trahissait un tel changement de réglage de l'artillerie médiatique qu'on peut l'imaginer inspiré par l'entourage du Pouvoir afin d' accompagner les négociations en cours à Genève. On vise désormais moins bas mais les projectiles sont les mêmes. On ne s'attaque pas au train de vie de Vladimir Poutine pour le présenter comme un émule de Moubarak. Les artifices déployés pour nous faire croire qu'il achète des robinets en or, circule en voiture de milliardaire ou se fournit en call girls auprès des oligarques n'ont jamais mordu sur l'opinion parce qu'on n'a pas trouvé grand-chose. La corruption, les budgets d'équipement délirants des Jeux olympiques n'ont pas permis non plus de mettre en cause l'entourage direct du président. Même la question homosexuelle a été éludée lors des Jeux, c'est tout dire. Et pourtant tout avait l'air au point. La place centrale de Kiev surpeuplée, survoltée, quadrillée par les télévisions internationales comme en Egypte, la foule s'emparant du palais d' un dirigeant cupide et névrosé, devaient être la dernière étape avant un printemps de Pétersbourg. Après l'Ukraine on voyait le système Poutine s'effondrer sur une émeute géante pendant les Nuits Blanches.

C'est là qu'il faut souligner la navrante naïveté de la diplomatie américaine, qui a probablement cru, il y a trois  ou quatre ans, pouvoir se «payer» le Président russe comme un vulgaire Ben Ali, et qui n'a pas compris que le Peuple russe , à cause de son passé prodigieux, gardait une unité d'âme qu'elle vient de décupler.

Du coup, le nouvel angle choisi par les médias occidentaux n'est plus la corruption, mais la Grande Russie comme on parlait naguère de «Grande Serbie» ou de «Grande Syrie». Comme le soulignait l'ambassadeur Orlov à l'oreille de son interlocuteur pendant l'émission, la Russie est déjà le pays le plus grand de la terre, on se demande à quoi rimerait un désir d'expansion territoriale. N'importe, insistait le journaliste, «on voit désormais de jeunes recrues à qui, dès l'enfance, on inculque l'amour de leur pays et qui prient».

Ah bon? Et les jeunes Américains des Summer Camps du Minnesota, ils ne saluent pas le drapeau et ne vont pas à l'office? Et les jeunes Chinois n'aiment pas leur pays dès l'âge de douze ans? Il n'y a guère que dans le nôtre qu'on n'inculque rien aux enfants, ni dans ce domaine, ni dans les autres.

Donc, Vladimir Poutine a une haute idée de son pays qui a désormais une haute idée de lui-même: on mesure le scandale. Mais il y a pire: dans la rue de son enfance, les journalistes essaient de trouver la trace d'un culte de la personnalité or il n'y a rien. Pas la moindre plaque. Ce Poutine est vraiment très fort. Il ne se teint pas les cheveux, sa vie privée est opaque, il ne traverse pas Moscou en scooter, il parle un russe châtié, il ne dit pas oui et non en même temps, il n'a rien de «normal» et tout cela n'est pas un handicap pour plaire à son peuple. Un jour ou l'autre, le nôtre va s'en souvenir.

Hélas! l'émission étant diffusée sur internet, malgré des efforts assidus, pendant l'intervention de Bernard Henri Lévy le système de diffusion en streaming du réseau FranceTV Pluzz, comme chaque fois, s'est mis en rideau. Chaque tentative pour relancer l'image obligeait le spectateur à s'infliger une publicité Fleury-Michon -d'ailleurs très fluide mais fastidieuse, surtout la cinquième fois. La bande passante n'était donc pas en cause, c'est le service public qui ne fait pas son métier sur la chaine Pluzz (et si le CSA pouvait faire le sien cela nous arrangerait). La publicité sur le surimi Fleury-Michon apportait donc une touche de fantaisie à l'intervention de BHL qui en est très avare - de fantaisie, parce que côté interventions c'est le contraire. Pour l'anecdote, le Danube de la pensée avait convoqué le journaliste au bord de la Seine, conversation dont j'ignore tout mais il n'est pas certain que j'aie raté grand chose.

En revanche les propos de l'ambassadeur de Russie méritaient qu'on y prête l'oreille parce qu'il n'a pas écarté le danger d'une guerre civile liée aux tensions inter-communautaires que déchaîne l'influence de l'OTAN en Europe. Dans tout cela, la question de la langue nous a été présentée, à juste titre, comme primordiale. Les malheureuses questions du journaliste à propos de Sarajevo et du déclenchement de la guerre de 14 n'ont pas pu cacher le principal: si la ligne de partage est désormais tracée entre Russophones et Ukrainophones, il est probable que le prochain pays à faire parler de lui en Europe, cette fois au sein de l'Union , ce sera la Hongrie. Le traité de Trianon ayant privé le peuple hongrois des deux tiers de son territoire et exilé une grande part de sa population hungarophone hors frontières, l'OTAN sera bientôt obligée de lutter contre les partisans de la réunification , lesquels risquent d'aller chercher leurs recettes en Crimée.

La prochaine décennie promet donc d'être assez fatigante et Poutine n'y sera pour rien. Toutes ces fadaises sur «le nouveau Tsar» sont là pour nous faire oublier que ce sont les Peuples qui décident de leur sort, et la seule habileté de Poutine est de mener le sien où il veut aller.

(*) Christian Combaz est un excellent écrivain et essayiste. Dernier ouvrage paru : Gens de Campagnol, Flammarion, 2012.

Source Le Journal du Chaos cliquez là

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jeudi, 30 janvier 2014

Tribune libre : 2014 année de la quenelle ? 2014 année DIEUDONNÉ ? … pendant que des voleurs (et des violeurs) sont en liberté et paradent à la tête de l’Etat.

arton18176-38a85.jpgFranck Abed

Vu de France cliquez ici

Telles pourraient être les questions qui me viennent à l’esprit au cours de mes réflexions intellectuelles… Mais avant de répondre, je voudrais néanmoins rappeler quelques faits.

Il est un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent connaître, où DIEUDONNÉ brûlait les planches des plateaux de télévision en compagnie d’Elie SEMOUN, grand catholique devant l’éternel comme chacun sait. Dans des jeux de rôles qui ne provoquaient en moi aucun rire, les deux camarades, les deux amis, se moquaient très souvent (et pas seulement) joyeusement de la France, de ses valeurs, de vous, de moi. Loin d’apporter un souffle nouveau dans le paysage audiovisuel français, les deux compères se complaisaient dans la moquerie anti-française. Oui, DIEUDONNÉ cracha sur la France et tout cela je ne l’ai point oublié. En revanche certains oublient, celles et ceux qui prônent une démarche de réconciliation, que DIEUDONNÉ fut l’un des organisateurs d’une « marche des peuples noirs de France » en l’an 2000. Tel les pyromanes qui mettent les feux aux forêts, il essaie d’éteindre l’incendie auquel il contribua…

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mercredi, 29 janvier 2014

Il était une fois la révolution !

fc8df9ffeed30a6fe746b3_L__V380248031_SX200_.jpgGérard Pince

Notre Jour de colère a été un succès si l’on en juge par le tombereau d’injures déversé par les ennemis de la France. Nous les faisons trembler parce qu’ils réalisent que le processus ira crescendo et qu’il débouchera sur la chute de leur régime mortifère. Ils savent que la grande punition approche et que nous serons impitoyables.

Cette cinquième république née d’un putsch militaire présente tous les stigmates d’un système à bout de souffle. Népotisme avec ces dirigeants qui se succèdent de père en fils dans les meilleures prébendes comme au temps de la féodalité. Corruption avec les scandaleuses commissions versées à des hommes politiques au titre de ventes d’armes. Crimes étatiques avec l’ignoble abandon des harkis et les complicités nauséabondes des grandes consciences de gauche à l’égard des génocidaires rwandais. Incompétence avec la montée incessante du chômage, la désindustrialisation et la ruine des finances publiques. Folie furieuse avec une justice qui préfère les délinquants aux victimes et une éducation qui transforme les garçons en fillettes. Haute trahison enfin et surtout avec la monstrueuse substitution de notre peuple et la perspective d’une France en majorité musulmane avant 2050 !

Les médias nous reprochent de ne pas avoir de propositions concrètes mais la première phase d’une révolution consiste toujours à chasser le régime existant. En 1789, les sans-culottes ne cherchaient qu'à abolir les privilèges et les réformes constructives sont arrivées par la suite. Il en sera de même cette fois-ci et il suffit de se reporter à nos textes pour connaître les grands axes de la politique de redressement. En premier lieu, sachant que toutes les crises que nous subissons (comptes publics, logement, travail, éducation, sécurité) résultent de l’invasion, nous interdirons toute immigration en provenance des pays extérieurs à l’Union européenne. La suppression des prestations versées aux étrangers, le renvoi de ceux qui sont au chômage, l'abolition de la double nationalité, la déchéance de citoyenneté en cas de peines délictuelles ou criminelles, déboucheront sur un reflux salvateur.

Citons aussi la dissolution des associations chargées de la police des idées, la confiscation des médias coupables de collaboration, l’annulation de toutes les lois portant atteinte à la liberté d’expression et le rejet des textes contre nature comme la théorie du genre. Bien d’autres aspects plus techniques sont encore en gestation comme la privatisation de la protection sociale et de l’éducation, le démantèlement du Code du travail, la justice fiscale ou la réforme de la construction européenne, etc.

Pour appliquer cette politique le nouveau pouvoir s’appuiera sur le referendum d’initiative populaire à l’image de la Suisse qui sera notre modèle et sur une garde nationale qui enrôlera tous les chômeurs français. Des millions de citoyens retrouveront ainsi un revenu et surtout leur dignité.

Dans l’immédiat, soutenons la courageuse Béatrice Bourges dans son combat pour la destitution de Hollande. Ensuite viendront d’autres journées révolutionnaires avec des cahiers de doléances, puis des États généraux pour se substituer à un parlement impotent. Enfin, ce processus débouchera sur un gouvernement provisoire qui convoquera une Assemblée constituante.

Français ! En avant ! Reprenons en main notre destin trop longtemps détourné par des incapables, des voyous et des traîtres.

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vendredi, 17 janvier 2014

Défense de nos régions : halte à l'hypocrisie !

thomas-joly.jpg

Thomas Joly

Secrétaire général

du Parti de la France

Suite à l'évocation de la réduction du nombre de régions administratives françaises par notre inénarrable président de la République lors de sa conférence de presse soporifique du mardi 14 janvier 2014, on assiste à la même levée de boucliers que lorsque le rapport Balladur de 2009 abordait cette même idée.

Que les Français soient attachés à leur identité régionale est une excellente chose mais quelle exaltation soudaine pour la défense d'entités administratives - déjà pour la plupart négatrices des véritables provinces historiques - alors même que la souveraineté de notre Nation et l'identité française sont gravement menacées par le mondialisme politique et économique ainsi que par la colonisation migratoire, souvent dans une indifférence générale de la part des mêmes qui montent aujourd'hui au créneau.

Car qui est derrière ces associations comme « Touche pas à ma Picardie ! » relancée opportunément depuis jeudi dernier ? Des élus régionaux socialistes ! Hé oui, n'y voyez pas le moindre sursaut identitaire mais un réflexe pavlovien de gamellards qui craignent pour leurs prébendes. Ces parasites n'ont que faire de l'attachement à leur région mais se soucient uniquement de leurs rente et avantages d'élus locaux.

Plutôt que de se mobiliser contre des réformes administratives futiles et qui ne changeront strictement rien à leur vie, nos compatriotes seraient plus avisés de se dresser contre la submersion migratoire, l'insécurité toujours en hausse, la fiscalité délirante, la décadence institutionnalisée, les atteintes au droit à la vie et à la famille traditionnelle, la dictature socialiste et communautaire réduisant dangereusement la liberté d'expression, le mondialisme destructeur des Nations et de nos emplois, etc.

La résistance aux forces mondialistes doit être globale et totale, ne nous laissons pas entraîner dans de faux combats au détriment de celui qui passe avant tous les autres : la reconquête de notre Nation et le droit des Français à rester maîtres chez eux !

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PAUVRE FRANCE !

ymlaulan.jpgYves-Marie Laulan*

Pauvre France, comme aurait dit Jean Lefebvre en son temps.

Voilà un ministre d’origine espagnole (il a été naturalisé en 1982, voici 30 ans, quelle ascension politique vertigineuse !) qui poursuit avec acharnement de son ire un Français d’origine camerounaise, pour défendre l’honneur des Français d’origine juive. Et les bons Français de souche, comme on dit, dans tout cela ? Ils contemplent ébahis ce spectacle étrange en se demandant dans quel pays nous vivons et dans quelle époque. Voilà où mène une politique d’immigration incontrôlée qui débouche inévitablement sur un communautarisme où chaque communauté hérissée et constamment sur la défensive cherche à défendre bec et ongles son fief plutôt que de se fondre dans l’ensemble français.

Certes, l’antisémitisme est une bien vilaine chose et l’incitation à la haine raciale mérite d’être condamnée. Tout le petit peuple politique qui frétille de concert, à droite comme à gauche, en est bien d’accord et applaudit Monsieur Valls des deux mains. D’ailleurs les lois  Gayssot et Pléven y pourvoient amplement, Dieu merci.

Mais fallait-il pour autant poursuivre l’ennemi avec une telle hargne jusque dans les coulisses d’un spectacle soit disant humoristique. L’emploi d’un marteau pilon pour écraser une mouche est-il recommandé ? La lutte contre l’antisémitisme n’est-elle pas en train de virer à l’hystérie ?

Au demeurant, et ces manifestations hautement médiatisées ne vont-elles pas aller exactement à l’encontre du but recherché et conférer, un comble, l’auréole du martyre à un petit personnage de la planche qui ne mérite guère cet honneur ? Au surplus, l’anti sémitisme, latent depuis toujours dans certaines couches de la société française, va-t-il sortir laminé de cette épreuve ou bien au contraire, renforcé par cet acharnement et cette écrasante démonstration de force de l’Etat ?

 A moins qu’il  ne s‘agisse dans l’esprit de Valls et de ses séides tout bonnement et tout simplement d’un  petit et minable exercice de diversion destiné à faire oublier aux Français les échecs d’une politique stupide et la misère du temps présent . Il est vrai qu’il s’y ajoute maintenant les polissonneries du président de la République qui fait la une de la presse étrangère et de la France la risée de l’Europe. Après le temps du dédain, celui du mépris est-il venu ? 

J’ai, pour ma part, découvert le nom de Monsieur  Dieudonné il y a quelques jours seulement, preuve que je ne me tiens  pas suffisamment au courant de l’actualité culturelle (sic) de mon pays. Ce qui est à proprement parler une honte. J’en rougis encore. Au surplus, je ne connais évidemment pas son spectacle dont je n’ai vu que des extraits sur internet. Mais le peu que j’en ai vu ne m’inciterait nullement à me déplacer et payer quelques 40 euros pour le voir. Quant à la célèbre « quenelle », désormais considérée comme une insulte mortelle à la mémoire du peuple juif tout entier, je dois confesser que j’en étais resté à une recette lyonnaise d’accommoder le brochet de nos rivières. Je ne pourrai plus consommer de poisson sans haut-le-cœur. Mais cette confession publique ne va-t-elle pas me conduire devant les tribunaux ? Je m’interroge avec angoisse.

Mais sur le fond, était-ce une raison pour faire de cette minable affaire tout un plat au sortir des Fêtes. La France n’a-t-elle pas d’autres problèmes plus urgents avec un chômage qui monte qui monte, une désindustrialisation que s’accélère  que de poursuivre un « black » à l’humour déjanté. Dans quel pays vivons ? Est-il besoin de mobiliser des centaines de gendarmes pour contenir la foule « immonde », bien sûr, des spectateurs « voyeurs » en quête divertissements interdits comme on l’a vu sur les écrans. Qui a vu Emmanuel Valls fortement encadré de policiers et gendarmes casqués et cuirassés comme les chevaliers teutoniques du Moyen Âge invoquer les yeux au ciel les traditionnelles valeurs de la République ne peut manquer d’être estomaqué par son aplomb C’est de la provocation bien-pensante pure et dure.

On remarquera, au passage, que pour les biens pensants de gauche, leurs adversaires sont toujours « immondes » et leurs propos « nauséeux ». Tout est dans le choix des mots. C’est devenu une épithète homérique au même titre que « l’aurore aux doigts de rose ou Achille aux pieds légers ». Les fans de Dieudonné sont ainsi devenus pour la presse du jour au lendemain des skin heads et des voyous fascistes. Pas moins.

Par ailleurs, la justice brandie et manipulée à sa guise comme une marionnette par le Ministre de l’Intérieur ne sort pas non plus grandie de cet épisode. La défense des grands principes, c’est bien, c’est  beau. Mais, au minimum, à condition que les juges soient d’accord entre eux. Or c’est loin d’être le cas. Que penser d’un référé acquis en quelques heures, en urgence, et en contradiction flagrante avec la décision du tribunal administratif obtenue quelques heures auparavant à 400 kms de Nantes. Qui a tort et qui a raison ? Les questions de droit ne devraient se jouer à pile ou face, ou à la roulette russe. Ou alors nos magistrats ne sont vraiment pas sûrs de ce qu’ils font.

Cette décision acquise à la hussarde a-t-elle vraiment bénéficié de  la pondération et de la réflexion que mérite ce genre d’arrêt ? Une procédure d’urgence est quasi forcément une procédure douteuse. La France était-elle vraiment mise en danger par le spectacle de Monsieur Dieudonné, dont d’ailleurs Monsieur Valls rappelle à tout propos que son nom complet est M’bala M’bala, comme pour mieux souligner ses origines africaines. Ce qui constitue une forme de racisme verbal particulièrement perverse. Racisme anti africain contre racisme antisémitisme, quelle belle confrontation à évoquer devant les tribunaux.

Et cela au moment où le président de la République, dont la cote ne cesse de dégringoler dans les sondages, est en train sournoisement de changer de maîtresse (alors que l’ancienne, selon ce qu’on en dit, est toujours associée à l’Elysée) et se balade nuitamment en scooter, garde de corps sur le siège  arrière, pour retrouver sa belle. Le président socialiste en aura fait voir de belles à la République. Qui aurait cru  ce que ce gros balourd aux allures d’éléphant et aux yeux  de cocker ait pu déployer tant de charmes et ensorceler une ravissante journaliste ? Il est vrai que les lambris dorés de l’Elysées méritent bien quelques sacrifices. « Paris vaut bien une messe » disait déjà le futur Henri IV. Et Louis XV n’est pas loin. Mais on doit se rappeler que la révolution française a suivi de près ce genre de turpitudes amoureuses sur fond d’échec économique général.

A ce  propos, il faudrait rappeler à l’attention de notre président bien aimé, qui invoque sans cesse, non sans une bonne dose d’hypocrisie, le respect de sa vie privée, que lorsque l’on exerce une fonction élevée, en fait la plus élevée de la République, comme c’est son cas, il n’y a plus de vie privée comme un quelconque citoyen lambda. Car au- delà du respect dû à la personne, il y a le respect de la fonction assumée, la plus élevée dans l’organigramme de la république élue, fonction qui requiert un minimum  de dignité.

Mais les socialistes ont toujours su plier les grands principes à leur guise dans le sens voulu, quand  cela les arrangeait. Et d’ailleurs qu’attendre d’un président qui a fait voter le mariage gay comme une priorité républicaine bien sûr ? Jusqu’où va-t-il aller dans la turpitude ? Va-t-il vraiment l’intention de se constituer un harem de jolies femmes en excipant des mœurs  de l’Islam  pour s’autoriser ce genre de licence ? A près de 60 ans, ne serait-il pas temps de se calmer et de mettre au repos une exubérante activité sexuelle, ne serait-ce que pour un temps. ? A moins de finir comme le regretté président Félix Faure qui a fini ses jours dans les bras d’une  belle amie. Mais, à l’époque, le président n’avait guère qu’un rôle purement représentatif.

Si Monsieur Valls, tel Saint George pourfendant le dragon s‘imagine qu’il va recueillir un surcroit de popularité avec ce genre de démarche, il est à craindre qu’il ne se trompe lourdement. La probabilité de devenir Premier Ministre puis  de se lancer dans la course aux présidentielles avec quelques chances de succès risque fort de  comme neige au soleil. Cet homme, qui avait ses chances, n’est-il pas en train de les galvauder par un excès de zèle qui ne réjouira que ses ennemis. Et il n’en manque pas,  dit-on, surtout au sein du PS. Car il risque fort d’apparaître comme le représentant attitré d’un Etat policier à vocation répressive. Qu'il prenne garde. Il faut d’ailleurs garder à l’esprit la façon dont il a su réprimer à coup de  matraque les manifestants opposés au mariage gay

En fait nous sommes clairement en présence d’une contradiction flagrante entre grands principes, ou deux idéologies les unes et les autres brandies à tout propos pour écraser l’adversaire sous le poids de la honte et assoir sa légitimité sur une base renforcée.

D’une part, il y a la lutte contre le racisme, dont on peut d’ailleurs se demander si elle n’est pas plutôt devenue une arme incapacitante à usage politique qu’une conviction enracinée, et de l’autre, la liberté de parole et d’expression constamment attaquée par un pouvoir qui supporte de moins en moins  la contradiction. En effet, ce pouvoir n’est pas voulu et soutenu par Dieu, qui n’est plus à la mode, non plus par l’Histoire, mais le communisme n’est plus de saison, mais tout bonnement par son interprétation des valeurs de la République, qui varie au fil des ans et selon leur besoins.

En  face, leurs adversaires, ou leurs victimes, invoquent le principe de la liberté d’expression de plus en plus malmenée dans notre pays. La France est en train de devenir un pays où l’on ne peut plus rien dire, même en riant, au risque d’offusquer un des facettes multiples de la mosaïque des communautés ethniques constituées au fil des ans par une politique d’immigration aveugle et massive. Et voilà que l’on voit la fable de l’arroseur arrosé en train de se jouer sous nos yeux.

Car c’est précisément une des fils de cette immigration qui s’en prend malignement à la communauté juive. Car diaboliquement malin, il a trouvé là un bon filon à exploiter. Et cela se comprend. Aujourd’hui, le principe de la liberté de parole demeure, mais en principe seulement. Car  le voilà mis à mal par la récente jurisprudence du Conseil d’Etat qui a été souvent  mieux inspiré dans le passé..

Il est invoqué en effet, comme il est traditionnel, pour justifier une   l’atteinte à l’ordre public. A vrai dire, cette atteinte n’était guère illustrée par les images d’une foule fort paisible dans l’attente du spectacle promis  cernée par une accablante présence policière bardée de cuir et armée de matraques .

Mais le plus grave est ailleurs. Voilà que le Conseil d’Etat, dans ses attendus, invoque les atteintes potentielles à la dignité de la personne humaine pour interdire un spectacle qui n’a pas encore eu lieu. Qu’on le veuille ou non, avec une définition aussi vaste et aussi floue, l’on  atteint ici un sommet d’arbitraire administratif et juridictionnel. La censure pour délits d’intention est au coin de la rue. Le justice serait-elle aussi aux ordres ? Il serait bien surprenant que la Cour européenne de Droits de l’Homme, si elle est saisie, ne prononce pas une condamnation sans équivoque de la France.

Au surplus, il n’est pas du tout démontré que Monsieur Valls puisse longtemps se frotter les mains de son triomphe qui va sans doute se transformer tantôt en une victoire à la Pyrrhus. Il est toujours dangereux en France de s’attaquer au droit de rire, seul droit qui reste au Français en période de désolation économique et de perspectives plombées. Même sous le régime de Vichy, abhorré de toutes parts, les Français avaient néanmoins le droit de rire, au moins de rire jaune. Et il est aujourd’hui question de le leur confisquer sous le vague prétexte de la défense des droits de l’homme. Qui a bon dos. Que Monsieur Valls et son gouvernement de fantoches prennent garde à un retournement de l’opinion publique qui a tendance, à tort ou à raison, à prendre parti  pour l’opprimé contre l’oppresseur armé de toutes les  forces de l’Etat.

« On peut tout faire avec des baïonnettes sauf s’assoir dessus » disait déjà Talleyrand.

* Yves-Marie Laulan est l’ancien secrétaire national pour les questions économiques du RPR. Il préside l’Institut de Géopolitique des Populations.


 

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lundi, 13 janvier 2014

Pendant ce temps-là, l’hyper-classe capitaliste continue à ravager l’hexagone…

imgscan-contrepoints-660-Capitalisme-de-connivence-1024x578-600x338.jpgMartin Schoumann

Terre et peuple Catalogne cliquez ici

L’affaire dite, Dieudonné monté en épingle par le Système afin de détourner l’attention du Peuple ; ne peut masquer la réalité de la prédation capitaliste qui s’accentue de jour en jour sur notre pays… Pendant que les élites communautaires, politiques, médiatiques et financières s’acharnent sur Dieudonné… La France s’enfonce de plus en plus dans la crise sociale et économique orchestrée par les ordures ultra-libérales de Wall Street…

En effet pour janvier 2014, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a progressé de 17 800 sur un mois cliquez ici (chiffre surement bien en dessous de la réalité), rien que pour la Catalogne du Nord le chômage monte jusqu’à 15,7 %… Sans oublier d’émettre bien sûre, le plan social qui touche la Redoute et qui risque de supprimer 1 178 emplois ainsi que les ouvriers de Goodyear qui sont totalement liquidés par la direction … cliquez là et ici

Mais monsieur, le marquis de Hollande s’en fiche royalement de la paupérisation des travailleurs et du déclassement social que beaucoup subissent à cause du chômage… Car pendant que les obsédés de la quenelle partent en croisade contre le “nazi noir” Dieudonné. La Cour des comptes épingle l’État pour l’augmentation de sa dette cliquez ici d’où les récentes mesures fiscales prise par l’Etat :

- RETRAITE : Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l’impôt.

- TVA : le taux normal passe de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports…). Pour les centres équestres, elle augmente de 7% à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.

- QUOTIENT FAMILIAL : certaines familles (environ 13% des foyers fiscaux) subiront également une nouvelle cliquez là, de 2 000 à 1 500 euros par demi-part.

- TABAC : à partir du 13 janvier, le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.

- ÉNERGIE : Les factures d’électricité devraient augmenter d’environ 2%, en raison d’une hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe sur la facture d’électricité. En outre, les tarifs TTC de l’énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l’électricité passent ainsi de 19,6 à 20%.

Voilà comment l’État montre les muscles vis-à-vis d’un simple comique, au lieu de réduire au silence les racketteurs de la finance internationale qui présure le pays via leurs éternelles marionnettes politiciennes…

Encore une fois cette Tartuffe de Hollande montre de quel côté du manche il est…

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dimanche, 15 décembre 2013

De la Mandelamania à la Mandelahisteria

2909339854.jpgYves-Marie Laulan

Faut-il l’avouer, je me méfie toujours instinctivement de ces manifestations d’exaltation unanime qui, pour l’esprit chagrin que je suis, dissimulent toujours une réalité beaucoup moins plaisante à voir. Mandela a fait l’objet, de son vivant, d’une véritable idolâtrie à l’échelle planétaire. Mort, le voici quasiment déifié. Notre société agnostique, qui a perdu la foi chrétienne et l’amour de la  patrie, a quand même besoin d’icônes pour se rassurer sur la bonté foncière de la nature humaine et la possibilité pour l’humanité de vivre pour toujours dans la paix et l’harmonie.

De ce point de vue, Mandela a été une icône parfaite, lisse, irréprochable, sans un pli, même si sa vie privée a été quelque peu tourmentée en raison des turpitudes de sa femme, comme le savent certains initiés. Car son visage humain a fini par disparaître sous les couches épaisses de peinture arc-en-ciel que la presse mondiale n’a pas manqué d’appliquer sur ses traits

Nelson Mandela est mort au terme d’une longue vie, à 95 ans, et d’une non moins longue série d’hospitalisations répétitives, pieusement annoncées par une presse mondiale fermement décidée à ne pas rater l’évènement et à le faire savoir au public

Ses funérailles n’ont pas été moins triomphales : il aura connu un enterrement de roi. Tous les grands de ce monde, 70 chefs d’Etat, 5 Prix Nobel, se sont précipités à Johannesburg  pour y être et surtout y être vu : la reine d’Angleterre, le Prince Consort, le Prince de Monaco, le président du Luxembourg, l‘Evêque coadjuteur de la Principauté d’Andorre, sans oublier Jacques Chirac, (qui croyait assister à une virée en Corrèze), Nicolas Sarkozy toujours préparant son grand retour, François Hollande revenu tout exprès du front en battle dress, bref, tout ce que le monde politique compte de visible, d’important,  de notable : une véritable exhibition politique médiatisée à l’échelle mondiale venue rendre hommage au vieux leader disparu. Les propos convenus, les discours amphigouriques ont coulé à flots. Il n’y a que Vladimir Poutine, décidément grincheux, qui se sera contenté d’envoyer là-bas une vague représentante diplomatique.

Comment s’expliquer cette stupéfiante hystérie collective en faveur d’un personnage sympathique certes, mais qui, à ma connaissance, n’a nullement bouleversé la carte du monde ni son destin, comme l’ont fait un Gorbatchov ou même un Elstine  par exemple ?

Il faut y voir,  naturellement, un effet « média », ou effet « boule de neige ». Il y a des évènements où il faut aller coûte que coûte, pour y être vu. Cela compte à l’heure de la communication mondiale instantanée .

Mais, derrière cet écran se cachent au niveau du public deux sentiments beaucoup moins élevés : le soulagement et la peur, sœurs jumelles.

Cette peur a deux facettes. L’une, bien évidente, est celle du racisme, ou plus précisément de l’anti-racisme. S’il s’agissait de Frederick de Klerk, le dernier président blanc de l’Afrique du Sud, personne ne se serait ne se serait dérangé le moins monde. Et pourtant son concours, pour éviter la tragédie d’une guerre civile prolongée et ruineuse, a été essentiel. Mais peu importe. C’est un Blanc. Il a eu, certes, lui aussi, le prix Nobel de la Paix. Mais il n’intéresse plus personne. Mieux, plus personne ne retient son nom.

Pour Mandela, c’est une toute autre histoire. Il était noir et il fallait absolument pour toute personnalité politique  être vue en train de s’associer  aux hommages publics qui lui était rendu, sous peine de se voir dans l’instant taxé de racisme, ou tout au moins de mollesse dans l’anti-racisme, péché mortel de nos jours. C’est l’arme incapacitante par excellence  que pas un politique dans son bon sens n’oserait braver. Allons donc à l’enterrement de Mandela et nous aurons un brevet d’anti- racisme à peu de frais bien utile par les temps qui courent.

L’autre facette de cette peur diffuse est un sentiment de soulagement. Il est lié au fait que, obscurément, la minorité blanche en Afrique du Sud, mais les Blancs d’une manière générale dans le monde (il n’y a qu’à voir  certaines rames de métro le soir à Paris pour voir le changement opéré en peu d’années), se savent en grand danger démographique. Les prévisions de l’ONU sont sans appel. L’Afrique à deux milliards de personnes, c’est pour demain, à la fin de ce siècle. En 2100, un homme sur trois dans le monde sera d’origine africaine. Dans de telles conditions, comment les Blancs n’éprouveraient-ils pas instinctivement le besoin de se rassurer, comme on siffle dans la rue la nuit pour ne pas avoir peur et de se protéger par le truchement d’une image rassurante.

Mandela, avec son visage rieur et sympathique, a joué ce rôle à la perfection. Il a montré de façon spectaculaire qu’il était possible, au moins pour quelque temps, à une minorité blanche de survivre, mieux, de coexister paisiblement avec une écrasante majorité noire, sans craindre le massacre collectif ou des Vêpres siciliennes. Message bien reçu en Occident. Nous pouvons désormais dormirons sur nos deux oreilles à l’ombre tutélaire de Nelson Mandela .

Quoiqu’il en soit, il est un singulier parallèle à établir entre Mandela, qui vient de disparaître et Martin Luther King, le héros de la communauté noire en plein réveil et en marche vers le pouvoir aux Etats-Unis il y près de 50 ans.

Dans le deux cas, il s’agissait de leaders charismatiques de deux communautés noires. Dans les deux cas il s’agissait de ravir une parcelle ou la totalité du pouvoir politique détenu par la communauté blanche. Cela a été promptement  chose faite en Afrique du sud où les Noirs détiennent une écrasante majorité, même s’ils sont fortement minoritaire aux Etats-Unis où les Noirs ne constituent qu’une forte et remuante minorité, l’affaire a été plus lente même si le premier président métis de l’histoire américaine a été élu en 2007 avec Barak Obama, personnalité tout à fait remarquable au demeurant

Mais ce qu’il y a de tout à fait intéressant est que deux cas, le  succès politique n’a nullement été suivi d’une consécration significative sur le plan économique. Comment expliquer ce paradoxe ?

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Le Noirs ont été très habiles pour détourner à leur profit les valeurs forgées en occident au cours de siècles, au prix d’un accouchement pénible, au sortir du Moyen-Age, valeurs fondées comme on sait l’équité, la représentativité et l’égalité. Mais ils ont été totalement incapables de convertir cette réussite vers un développement économique à caractère durable. Ils demeurent encore aujourd’hui à la traîne des Blancs et incapables de consolider à leur profit les acquis remarquables obtenus par le jeu de la démocratie quantitative.

L’Afrique du Sud après Mandela n’a rien de bien glorieux. Certes une petite bourgeoisie noire de 8 millions de personnes côtois 40 millions de Noirs plongés dans la misère cependant que les Blancs s’enferment dans des ghettos sécurisés. Cette inégalité entretient au quotidien un climat d’instabilité et d’insécurité qui entrave le développement économique. Le taux de croissance ne dépasse pas 3 % l’an, bien insuffisant pour tirer le pays de l’ornière. L’Afrique du sud est également championne du monde du sida, triste privilège.

En d’autres termes, rien n’a changé sur le fond en Afrique du Sud. Mandala donné le pouvoir politique à une minorité noire, celle de l’ANC, astucieuse et corrompue, dont son président, Jacob Zuma, est le parfait exemple. Mais d’une part, il n’a pas réussi à donner aux Noirs la capacité de se doter du pouvoir économique, qui est toujours l’apanage des Blancs. Par ailleurs, il n’a pas été en mesure d’infuser aux Noirs les vertus dont il était, en principe, porteur. Les Noirs sont toujours aussi misérables et les Blancs, enfin une honnête minorité, toujours aussi prospères. Mandela n’a rien pu faire pour soulager l’effroyable misère des ghettos de Soweto, (qui valent largement les favellas de Rio de Janeiro) où croupit dans la misère une foule nombreuse et déshéritée.

Les fermiers blancs se sentent au quotidien menacés de cambriolages ou d’assassinats dans leurs fermes prospères, au risque d’en être chassés quelque jour par des gangs de bandits noirs, comme c’est déjà le cas au Zimbabwé voisin sous l’égide du sinistre Mugabé. A Johanesburg les coquettes villas occupées par des Blancs sont sujettes à de fréquents cambriolages, ce qui oblige leurs propriétaires à édifier d’imposantes protections sous forme de barrière de barbelés souvent électrifiés. Enfin, à partir de 6 h du soir il ne fait pas bon de se promener dans les rue de Pretoria et les touristes amateurs de promenades vespérales sont avertis de ce que sortir de leurs hôtels ne va pas sans risques. Quant à l’équipe de rugby de l’Afrique du Sud, elle ne comporte qu’un seul joueur noir, et encore  n’est-il pas le meilleur de l’équipe. Mais Mandela rusé et excellent politicien, n’a pas manqué de célébrer la victoire de l’équipe « arc-en-ciel » aux derniers championnat du monde de rugby .

En fait, la figure de Mandela évoque celle d’une autre Noir qui a fait, lui aussi, l’objet d’un véritable culte aux Etats-Unis, Martin Luther King, qui a eu la chance, lui, d’être  sottement assassiné par un fou à Memphis,  Alabama. Ce qui lui a dans l’instant, conféré l’auréole du martyr. Mais, dans le sillage de Martin Luther King, le processus d’émancipation de la communauté noire aux Etats-Unis a connu un fantastique coup d’accélérateur. A telle enseigne que l’actuel président des Etats-Unis est un Noir, … enfin un métis. Lequel se trouve, par chance, être une personnalité politique remarquable, à la vie privée impeccable (contrairement à celle d’un certain Bill Clinton de sinistre mémoire). Mais la communauté noire aux Etats-Unis reste à la traîne des autres.

Dans un sens, Barak Obama est l’héritier de Martin Luther King, en ligne directe. Dans un cas comme dans l’autre, l’émergence d’une forte personnalité noire à caractère charismatique a permis aux Noirs de dérober, puis de s’approprier, une parcelle du pouvoir politique détenu jusqu’alors pas les Blancs (aux Etats-Unis) ou la totalité de ce même pouvoir en Afrique du Sud, au profit des Noirs et aux détriment des Blancs .

Mais on ne saurait trop le répéter, rien de tout cela n’aurait été possible sans le poids de la situation démographique dans ces deux pays qui a lourdement joué en faveur des Noirs aux Etats-Unis comme en Afrique du Sud, en créant une situation politiquement et socialement impossible à gérer. Sans la présence d’une écrasante majorité de Noirs là-bas ou d’une imposante minorité ici, rien n’aurait été possible. De ce point de vue, Nelson Mandela et Martin Luther King n’auront été, après tout, que les habiles accoucheurs, hautement médiatisés, d’une société en lente transition démographique. 

Car tout est démographie. La démographie fait la loi. C’est elle qui commande en fin de compte l’évolution des sociétés humaines. Et tout le reste est littérature.

Moralité : si vous voulez gagner ou conserver le pouvoir, faites des enfants. Avis aux Québécois.

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jeudi, 05 décembre 2013

Harcèlement scolaire : mais qui harcèle qui ?

Joly-16-11-13.jpgThomas JOLY

Secrétaire général

du Parti de la France

Depuis quelques semaines, suite à de sordides faits divers, médias, autorités, « experts » et autres psychologues se répandent en lamentations et tentatives d'analyse foireuses du « harcèlement à l'école » présenté comme une fatalité.

Les causes réelles de ce fléau, de plus en plus répandu, ne sont évidemment pas abordées. Car il s'agit bien sûr d'un échec patent de l'idéologie marxiste soixante-huitarde qui a fait du laxisme la règle et a banni toute forme de respect de l'autorité du professeur dans les établissements scolaires. N'ayant que bien peu de possibilités pour venir à bout d'élèves de plus en plus dissipés, arrogants, violents et sans repères, beaucoup de professeurs assurent le service minimum, ont comme priorité leur propre tranquillité et évitent bien souvent d'interférer dans les conflits entre élèves.

Mais une question pourtant fondamentale n'est évidemment pas posée par toutes les bonnes âmes qui tentent de l'éluder : qui harcèle qui ? Les harceleurs auraient-ils, dans la majorité des cas, une particularité aisément identifiable, tout comme la victime ?

Ne tournons pas autour du pot : dans la plupart des affaires de harcèlement scolaire, la victime est quasi-exclusivement un(e) Français(e) de souche et les persécuteurs très souvent d'origine nord-africaine ou subsaharienne.

Aborder le problème de cette manière serait extrêmement périlleux pour les médias au service de l'État socialiste, pour la classe politique dite « républicaine » et pour les autorités éducatives puisque le racisme anti-blanc dont ils nient rageusement l'existence serait alors exposé au grand jour.

Et pourtant, la responsabilité du déferlement migratoire est indéniable dans ce type d'affaire de harcèlement où la proie est presque toujours un(e) « babtou » et les agresseurs des racailles étrangères. Comme pour le racket, les agressions, les vols avec violence, les viols, les tournantes,...

Alors oui, il faut stigmatiser, amalgamer, montrer du doigt, dénoncer cette immigration extra-européenne génératrice de délinquance et de criminalité sur fond de haine anti-française. Il n'est plus question de se laisser endormir par les discours angéliques et culpabilisateurs des collabos de la colonisation migratoire. Il est l'heure de rendre la France aux Français, de libérer notre pays de l'immigration, de renvoyer chez eux ces étrangers conquérants qui s'en prennent à nos enfants ; mais aussi de faire payer ceux qui ont fomenté la disparition de l'Europe et des Européens en organisant son invasion et son métissage.

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vendredi, 29 novembre 2013

Lettre ouverte aux Bonnets rouges

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Serge Ayoub

Solidarisme cliquez ici

La crise a rattrapé la Bretagne. La riche Armorique connaît à son tour la pression des marchés internationaux et les effets du dumping social. Par dessus cette précarisation économique, il a fallu que la gauche, qui gouverne aussi bien qu’un capitaine de paquebot aveugle au milieu d’une forêt d’icebergs, rajoute l’écotaxe. De l’iceberg, c’est la face émergée, le symbole d’une gouvernance économique antipopulaire, anti-française, et suicidaire. Jadis la gauche luttait contre la violence du capitalisme. Elle s’est ensuite contentée d’en atténuer les effets, puis s’est résignée à s’excuser de ne pouvoir le faire, sous Mitterrand et Jospin. Aujourd’hui, tout au contraire elle accentue cette violence, et espère s’en sortir en souriant bêtement. L’écotaxe est à l’image de nos socialistes : une stupidité et une honte.

Celle-ci découle initialement du principe de la taxation du réseau routier secondaire dans une perspective écologique. De prime abord il est difficile de concevoir qu’une taxe puisse être écologique, mais les gouvernements successifs de la France n’ont trouvé que cette option pour renflouer les caisses de l’État chroniquement vides. Pour se faire ils réclament toujours plus aux mêmes, les travailleurs français, au point d’épuiser encore davantage leur base fiscale. Cette nouvelle taxe, officiellement, à pour premier objectif de « responsabiliser » les Français en les incitant par le porte-monnaie à moins se servir de leurs véhicules polluants. De plus l’écotaxe devrait financer l’entretien et le développement du réseau routier. Elle devrait encourager l’usage de transports alternatifs via les réseaux ferroviaires et fluviaux nationaux pour substituer au « tout camion » qui règne en France l’instauration d’autoroutes ferroviaires et fluviales. Malheureusement, ce projet généreux qui veut réduire le taux de pollution et la facture énergétique de la France se heurte au principe de réalité. En effet, il paraît difficile techniquement de demander à un transporteur routier de déposer son camion sur un wagon plat et d’engager un autre camionneur à la réception ou de payer le billet au premier pour suivre son camion. Les coûts seraient plus élevés, et malgré la réduction de la facture énergétique, les habitudes actuelles semblent réticentes à ce projet.

Plus que les belles et grandes déclarations d’intentions qui cachent mal l’alourdissement de la fiscalité sur les transporteurs et les producteurs, il faut saisir l’impact de cette taxe sur la France et les Français.

Tout d’abord il s’agit d’un double mensonge fait à nos concitoyens. En effet, les impôts et le Service des ponts et chaussées (la DDE) sont déjà destinés à payer et à entretenir nos routes. Cela fonctionne depuis toujours plutôt bien, et de ce point de vue l’écotaxe apparaît comme un impôt-doublon imposé aux professionnels. Ensuite, contrairement à ce que les Français croient, ce doublon ne sera pas assumé uniquement par les transporteurs et les producteurs. Il est évident que cette nouvelle taxe sera inévitablement répercutée sur le consommateur dans le prix de revient des marchandises. C’est une taxe qui coûtera de toute manière une fortune aux entreprises, à cause des multiples passages sous les fameux portiques qui augmenteront d’autant la facture à régler pour les consommateurs que nous sommes. Le doublon est même un « triplon » ! Lorsque l’on pénètre un peu plus les raisons financières de cette écotaxe, c’est-à-dire l’entretien et le développement du réseau routier, on s’aperçoit que les péages des autoroutes et les taxes sur le carburant remplissent également cette fonction. Il s’agit donc ouvertement d’une surtaxe sur des taxes ! De surcroît, cette taxe carbone nouvelle version se rajoute aux 80 nouvelles taxes et sur-taxations créées en 18 mois par le gouvernement Hollande. On comprend mieux l’énervement des contribuables qui assimilent en une même « pompe à fric » cette écotaxe et les radars. Fait révélateur de cette fronde antifiscale, et encore plus inquiétant pour notre gouvernement, les agences de notations ont récemment pris en compte ce phénomène de ras-le-bol des Français, considérés jusqu’à ce jour comme d’excellents payeurs d’impôts, en dégradant la note du pays AA+ à AA. Ce qui signifie que le malaise français est palpable jusque de l’autre côté de l’Atlantique. L’incompréhension et l’écœurement pour nos concitoyens sont d’autant plus vifs que cette écotaxe est perçue par une société privée, étrangère de surcroît, qui empoche 20% de cette taxe pour son propre compte. On comprend que les révoltés de Bretagne aient choisi le nom de Bonnets rouges, car ce système de perception privée des impôts nous replonge des siècles en arrière, sous l’Ancien régime et le règne des fermiers généraux honnis. Ancien régime est un mot bien choisi car il ne faut pas se leurrer, le système de perception par portique va s’étendre rapidement à l’entrée des grandes villes où tous les véhicules, professionnels et privés, seront soumis à un octroi, un péage. Puis, dès que la pilule sera avalée, le régime se déploiera sur tout le territoire et les Français devront systématiquement payer pour se déplacer. Ce jour-là, notre pays sera sous surveillance totale et tous seront tracés par les cartes de crédits, réseaux sociaux, Smartphones, GPS, et maintenant ces portiques vidéo.

Voilà donc toutes les bonnes raisons de refuser cette écotaxe et de soutenir la lutte des Bonnets rouges.

Mais s’il est important de soutenir, il est surtout urgent de proposer. Nos Bonnets rouges, assez forts par eux-mêmes, n’ont pas besoin de soutiens extérieurs mais de solutions pour arrêter ce conflit. Aussi inique que soit cette taxe, il est néanmoins évident que le gouvernement ne lâchera rien qu’il ne pourrait récupérer ailleurs, autrement, car il est aux abois et cherche de l’argent partout où sa récolte ne gène pas les intérêts des grands groupes qui ont financé son élection. Il serait bon de rappeler à l’UMPS qu’il est responsable de cet état lamentable de nos finances. En ce qui concerne le réseau routier, ce sont notamment Jospin et Fillon qui l’ont bradé aux grands groupes comme Vinci, Eiffage et Albertis. Ce sont eux qui ont vendus pour une misère les autoroutes que les Français avaient payées de leurs poches. Il est temps de prendre des mesures de salut public et d’intérêt général. Il faut renationaliser les autoroutes françaises, d’abord parce qu’elles appartiennent aux Français qui les ont financées, ensuite parce qu’il est inadmissible que des intérêts privés s’arrogent le pouvoir de contrôler les moyens de communications nationaux. Surtout, les autoroutes ont institué un péage dans le cadre de l’entretien et du développement de ce réseau. Les milliards de bénéfices engendrés seraient donc les bienvenus dans les caisses de l’État plus que dans celles des actionnaires. Au lieu de taxer le réseau secondaire, il faut redistribuer les revenus des autoroutes. C’est là que le terme de solidarité prendrait tout son sens, en l’appliquant aux grands groupes et pas seulement aux petites gens. Je ne parle pas d’une expropriation mais d’une réappropriation. Étrangement, Ayrault, Premier ministre, décide au même moment de prolonger d’encore trois ans les concessions d’autoroutes à ces organismes privés alors que leurs bénéfices seraient estimés à plus de dix milliards par an. On est en droit de se demander pour qui travaille Ayrault. En faisant un pont d’or au grand capital, il roule sur l’autoroute de la colère du peuple qui travaille.

Mais le point de fixation qu’est l’écotaxe ne doit pas cacher les raisons du désarroi breton et du malaise national. La Bretagne allait déjà mal avant cette mauvaise idée. La composition des bonnets rouges est révélatrice de l’ampleur de la crise. Des pêcheurs, des ouvriers, des entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des producteurs et des agriculteurs. C’est cette foule hétéroclite et « contradictoire » pour Mélenchon qui lui fait déclarer avec mépris qu’à Quimper « les esclaves manifesteront pour les droits de leurs maîtres ». Le chef du Front de gauche est d’une mauvaise foi qui dépasse le supportable. Il ne comprend pas (ou fait semblant de ne pas comprendre) que la lutte des classes a évolué depuis la fin du XIXe siècle, et que les petits patrons sont tout aussi précarisés que leurs employés par l’exploitation du capitalisme global. En Bretagne s’opère une autre solidarité que l’hermétique et obsolète communauté de classe, comprise au sens stricte. Ces nouvelles solidarités privilégient l’humain et son environnement régional, et transgressent les lois du marché international. Ces Bretons veulent travailler chez eux, avec leurs familles, leurs habitudes et refusent de se délocaliser comme leurs entreprises, d’être aussi flexibles que les cours de la bourse et aussi mobiles que les marchandises.

Mais à cette revendication populaire qui unit petits patrons et ouvriers dans une défense de leur identité commune de travailleurs, de Bretons et de Français, il faut en ajouter d’autres, plus strictement économiques. En effet Bruxelles, Paris, les banques et les marchés ont demandé des investissements considérables ces dernières années aux producteurs et éleveurs de Bretagne comme à ceux de toute la France. Traçabilité, modernisation, conditions moins stressantes et meilleure alimentation pour les animaux ont coûté une fortune aux éleveurs français. Pour pouvoir suivre, ceux-ci ont dû emprunter massivement. Les banques ont accepté parce que les contrats pris avec les grands groupes industriels garantissaient la vente totale de la production. C’est une réalité économique : les éleveurs français ont souvent un seul client, un grand groupe industriel qui fournit la marchandise, les œufs fécondés, les poussins, qui sortent tout droit de leurs usines ou coqs et poules se reproduisent. Les éleveurs français sont donc complètement dépendants de leur unique client. Simultanément la pression de la concurrence étrangère et européenne s’est accrue sur le marché national. Par exemple, de manière tout à fait légale, l’Allemagne importait des poulets élevés en Europe de l’Est. Les poulets de ces élevages aux conditions d’exploitation plus que douteuses, sans contrôle ni traçabilité, étaient vendus en Europe à des prix défiant toute concurrence. Ainsi, aujourd’hui nous avons peut-être dans nos assiettes un poulet élevé à Tchernobyl… Une fois en Allemagne ils sont transformés dans des abattoirs où des employés qualifiés se voient payer des salaires inférieurs à 400€ par mois. Pour terminer la production est acheminée en France par des transporteurs qui contrairement à nous ne connaissent ni Smic, ni 35 heures, ni charges sociales. Ultime coup de grâce : l’inégale taxation des carburants qui renforce encore l’effet dumping dont ces pays bénéficient.

La conséquence de cette concurrence faussée et que le marché national de Rungis n’a aucune raison de se fournir en France. Les grands groupes qui fournissent la production à nos éleveurs n’y trouvent plus le moindre intérêt et rompent tout partenariat avec eux. Les éleveurs français n’ont, comme je l’ai écrit plus haut, souvent qu’un seul client, ce grand groupe, et si celui-ci les lâche, ces éleveurs ne peuvent plus payer leurs crédits et se retrouvent en cessation de paiement. Il en est de même pour la filière porcine, céréalière et pour la pêche.

Pour cette dernière, la solution ne peut venir que d’une véritable volonté politique nationale et européenne. Il faut, lorsque le marché est en situation de surpêche, interdire l’achat de production étrangère qui inonde le marché et dilue les prix. C’est cette situation de monopole qu’ont instituée les grands groupes de distribution que l’on doit briser. Il faut une loi antitrust à la française. Quoiqu’il en soit se contenter de détaxer le gasoil comme le fait le gouvernement ne saurait suffire. Il faut structurer un réseau de petits et moyens producteurs, recréer un réseau de distribution alternatif, de véritables centrales d’achats indépendantes, et aider le commerce indépendant qui pourra se fournir sur ce second marché.

D’une manière générale, pour lutter contre cette concurrence déloyale qui détruit nos entreprises et nos emplois, nous proposons de créer au niveau européen une taxe sociale sur les produits de provenance extra-européenne. Cette taxe prendra en compte toutes nos exigences en matière de production et de qualité. Au niveau national il faut réorganiser notre marché avec un différentiel par estampillage d’un label made in France véritable qui garantisse et encadre la production, l’élevage, l’abattage et la transformation. Ce label fixera les normes françaises de production et de traçabilité et s’appuiera sur une charte qui tiendra compte des obligations qui sont imposées à nos entrepreneurs et éleveurs. Cette charte de qualité devra à terme se généraliser sur toute l’Europe et deviendra l’étalon de la taxe sociale instaurée à l’entrée de notre espace européen.

Pour terminer et donner un second souffle aux petits et moyens producteurs de l’agriculture, de la pêche ou de l’élevage, il sera institué des coopératives de production et de distribution des Indépendants sous contrôle de l’État. Utopie, me direz-vous ? Non, ce n’est que la reformation de l’ancien marché national avant qu’il ne soit dévoyé par les grands groupes industriels mondiaux. Mieux, ce grand projet prend en compte ce qui a fait la fortune de la France, les coopératives de productions agricoles et de distribution. Ironie de l’histoire, ce sont celles-ci, victimes de leurs succès, qui furent rachetées par les grands groupes. L’éthique initiale de l’esprit des coopératives se vit détournée vers une logique de profit maximum.

Ce que nous voulons, nous solidaristes, c’est l’instauration d’un marché français équitable pour le producteur comme pour le consommateur. Ce second marché n’exclura pas le premier, bien au contraire il en ouvrira un nouveau, il permettra aux consommateurs un choix différent, responsable. Quel libéral pourra nous accuser de bafouer le principe de la concurrence, puisque ce projet la renforce ! L’arbitrage de l’État garantira le respect des grands principes défendus par ce second marché. Stratégiquement et de manière planifiée, il investira vers les différents secteurs de ce marché pour lui permettre de s’épanouir. C’est tout le contraire de cette fuite en avant fiscale qu’on veut nous faire passer pour une politique de redressement national. Pour accomplir cet effort, il ne faut pas se contenter de changer les hommes, il faut aussi de nouvelles règles. Ces règles, je les ai décrites : coopération, libre concurrence maîtrisée et un État capable d’assumer son rôle d’arbitre. Ces règles ont un principe : l’esprit de solidarité nationale.

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lundi, 02 septembre 2013

Pour une extension du domaine de la lutte… Non à la Guerre en Syrie !

forum_grenelle_055[1].JPGFrédéric Pichon*

Si la contestation légitime du mariage unisexe  et ses suites logiques (PMa GPa gender etc…) est plus que jamais légitime, celle-ci ne doit pas être exclusive d’autres combats au risque d’apparaître comme un combat communautariste.

Parallèlement la dénonciation du deux poids deux mesures est un moyen d’étendre la lutte. Alors que la préfecture de police déploie 700 Crs pour dissuader les inoffensifs veilleurs, M. Valls envoie en renfort …24 Crs supplémentaires à Marseille alors que la cité phocéenne est en proie à des règlements de compte meurtriers à l’arme de guerre quasi quotidiens et que des jeunes français se font égorger par des bandes de voyous issus de la « diversité.

Il convient également de s’atteler à la dénonciation des origines de ce mal (égalitarisme et idéologie marchande libérale libertaire) ainsi qu’à ses méfaits (délocalisations, plans sociaux, immigration de masse, insécurité, éducation nihiliste et politiquement correcte commencée bien avant sous la droite libérale).

La guerre en Syrie dans laquelle veut nous entrainer notre  capital de pédalo le Président Normal 1er s’inscrit dans cette extension du domaine de la lutte.

Alors que la Grande Bretagne a la sagesse de rester en retrait et que les experts semblent disculper le gouvernement syrien concernant l’utilisation de gaz, M. HOLLANDE qui n’a que mépris pour notre armée s’apprête à envoyer au front une armée aux moyens de plus en plus précaires avec la plus grande imprudence et ce pour contenter ses donneurs d’ordre du Qatar et de l’Arabie Saoudite.

Le principe de guerre juste suppose au moins trois critères qui en l’espèce font totalement défaut.

En premier lieu, la motivation idéologique hasardeuse liée à la prétendue utilisation de gaz par le régime syrien. On voit mal, alors que celui-ci est dans le collimateur des puissances occidentales, pourquoi celui-ci  tendrait la verge pour se faire battre alors que militairement les forces du régime dominent les rebelles djihadistes venus du monde entier.

Ensuite, l’emploi de la force suppose que tous les moyens légaux et pacifiques aient été épuisés préalablement. Le conseil de sécurité des nations unies n’a pour le moment pas donné son feu vert et de nombreux pourparlers ont eu lieu entre le régime syrien et les représentants de l’ONU.

Enfin et surtout, il faut que cette entreprise dans laquelle la France risque de se retrouver seule, ait suffisamment de chances de succès et que le désordre qui résulterait d’une telle intervention ne soit pas pire encore que le mal existant.

Les exemples récents de chaos installé suite à des interventions de puissances occidentales ou avec leur complaisance ( Irak, Tunisie, Libye, Egypte) le plus souvent au profit des islamistes les plus radicaux aurait du servir de leçon à nos apprentis sorciers.

Le risque de prise de contrôle de la Syrie entraînera l’arrivée au pouvoir de djihadistes radicaux au détriment de nombreuses minorités ( chiites, alaouites et surtout chrétiennes victimes quotidiennement d’exactions de la part des amis de BHL).

En résumé, la France et le Monde n’ont rien à gagner et tout à perdre dans cette terrible guerre dont la motivation profonde est à rechercher dans la soumission grandissante de notre pays aux émirs du pétrole. Dans cette perspective, la lutte pour la paix doit constituer un nouveau front pour dénoncer ce gouvernement belliqueux, asservi à la finance, incapable de faire régner l’ordre dans les banlieues et d’assurer la sécurité de ses propres citoyens. Le Printemps français doit aussi être le printemps de la Paix. La dénonciation de cette connivence par des moyens pacifiques et spectaculaires (veilleurs devant les ambassades ou actions devant des entreprises appartenant au Qatar ou à l’Arabie saoudite) doivent apparaître comme un signal fort envoyé au gouvernement et à ses donneurs d’ordre.

Là aussi on ne lâche rien !

* Frédéric PICHON est Président du Collectif des avocats contre la répression policière et idéologique. Il soutient le Printemps français.

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mercredi, 26 juin 2013

Ttibune libre : les dissolutions de la peur

P1020938.JPGThomas JOLY

Secrétaire général du

Parti de la France

Utilisant le prétexte de la mort de Clément Méric, le gouvernement socialiste a engagé plusieurs procédures de dissolution à l'égard d'organisations nationalistes qu'il avait dans le collimateur depuis un certain temps. Même si « l'affaire Méric » se dégonfle de jour en jour - les preuves et témoignages accablants se succèdent, démontrant que le petit roquet antifasciste et sa bande de voyous d'extrême-gauche étaient les agresseurs lors de la rixe où il est accidentellement décédé - nos gouvernants n'en ont cure.

Alors pourquoi cet acharnement et cette hâte à dissoudre des « groupuscules extrémistes » comme ils se plaisent à les décrire ? Parce que ceux qui nous gouvernent ont peur, tout simplement.

L'ampleur de l'opposition à la loi sur le mariage homosexuel qui a débouché sur un véritable « Printemps français » les terrorise. Ils sont morts de trouille parce qu'ils n'arrivent ni à manipuler ni à canaliser cette légitime révolte populaire qui gronde et qui dépasse le cadre du refus de l'infâme loi Taubira. La féroce répression policière, totalement disproportionnée, ainsi que les condamnations judiciaires iniques, ne fonctionnent pas. Les faux-opposants acquis aux dogmes de la République franc-maçonne, de l'UMP à Marine Le Pen en passant par Frigide Barjot, ne parviennent pas à briser cet élan populaire de la France des terroirs et des clochers en tentant de replacer le débat public dans un cadre « conventionnel » où tout est contrôlé.

Alors on s'agite en haut-lieu et on tente de museler, affichant sa pusillanimité au grand jour, les organisations non-conformistes qui tiennent depuis toujours un discours révolutionnaire appelant mettre à terre un Système vermoulu dont les Français se méfient de plus en plus.

Ces dissolutions sont l'aveu éclatant d'une fébrilité typique des régimes en bout de course. Cette hargne est celle de la bête acculée, dos au mur, qui sent que son temps est compté.

Le France charnelle et millénaire n'est pas encore dissoute dans le mondialisme consumériste et métisseur. L'espérance française face aux menaces qui pèsent sur notre civilisation est en train de renaître. Et les ultimes soubresauts liberticides d'une Ripoublique agonisante n'y changeront rien.

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vendredi, 07 juin 2013

Valls, Ayrault : des ministres « pousse au crime »?

permis14.jpgYann Vallérie

Réseau Identités cliquez là

Un militant « antifa », c’est-à-dire une personne croyant fanatiquement se trouver dans une société des années 1930, est mort mercredi soir 5 juin. Mort suite à une bagarre qui a mal tourné avec ce qu’il considérait comme étant la bête immonde, l’ennemi à abattre, le facho, le zina, le raciste.

Une énième provocation « antifasciste », afin de tenter, y compris dans une simple vente de vêtements, « de barrer la route à l’extrême droite et à la bête immonde dont le ventre est toujours fécond », a tourné au drame en cette fin de printemps.

La mort d’un provocateur reste la mort; à ce titre et à celui là seul, lorsqu’il elle est sincère l’émotion de la famille et des proches est profondément respectable et ne peut qu’être partagée.

Mais nul projet d’assassinat en vue, pas de lynchage prémédité, pas de complot, simplement des jeunes gens amoureux de leur pays et agacés d’être persécutés, vilipendés, dénoncés, stigmatisés, licenciés, agressés pour des idées supposées qu’ils n’ont pas connu du haut de leurs vingt printemps, ni diffusées. Des jeunes gens qui n’ont fait que se défendre face à des agresseurs fanatisés qui cherchaient à en découdre, pour un look, pour des idées non partagées !

Des jeunes patriotes, comme il en existe heureusement de plus en plus en Europe.

Un coup de poing est parti, un jeune « antifa » est tombé, il est mort. C’est terrible.

Mais auparavant, combien de patriotes, jeunes et moins jeunes ont, depuis des années, dans de nombreuses villes de France, pris ces coups de poings, de pieds, de matraque, simplement parce qu’ils ne respectaient pas le « code de conduite antifasciste » ?

Combien de plaintes déposées dans les commissariats d’État sans aucune suite judiciaire ? Combien de censures journalistiques sur ces faits hebdomadaires ? Combien de Cléments parmi les patriotes ? A t on vu l’assemblée nationale respecter un moment de silence lorsque Yann Laurence a été assassiné, voilà quelques années déjà, par les amis de l’action antifasciste Paris Banlieue ? A on seulement vu des jugements, des condamnations ? La réponse est bien évidemment non.

Le « chasseur de skin » s’est retrouvé, en ce mercredi, non pas chassé, mais freiné de façon définitive dans son énième tentative d’agression, systématiquement impunie.

Mais au-delà de ce cas, ce fait divers, ce décès lié à une simple bagarre comme il en arrive hebdomadairement en France sans que les médias ne s’en émeuvent, c’est le traitement politique et médiatique de l’affaire qui amène à réfléchir, à s’indigner comme dirait un défunt « chasseur ».

En l’espace d’une journée, les ministres les plus importants d’un des pays les plus puissants au monde se sont succédés en appelant à demi-mot à l’éradication des patriotes.

Ils ont ainsi répondu à l’appel immédiat, sans enquête, sans présomption d’innocence, des traditionnels chiens de garde de gauche et d’extrême gauche, ces individus qui, sous des allures et des postures de tolérance et d’humanisme, pourraient s’ils arrivaient au pouvoir, sans aucun problème éthique, rouvrir des camps de rééducation, voir même des goulags à la vue de certains drapeaux staliniens que l’on peut voir dans leurs manifestations du premier Mai.

Un premier ministre qui veut « réduire en miettes » ce qu’il appelle l’extrême droite, un ministre de l’intérieur qui emploie le mot dissolution et condamnation à la manière d’une kalachnikov, sans procès aucun, cela amène nécessairement à se poser des questions sur l’état démocratique ce de pays.

Malheureusement, les forces dites « d’opposition », par peur, mais aussi par fanatisme « républicain », ont également passé leur journée à hurler avec les loups, rétablissant ainsi un « cordon sanitaire » si déshonorant pour tout pays se voulant une réelle démocratie.

Il n’est plus question en ce jour de contrer les licenciements qui s’enchainent à tour de bras aux quatre coins de l’hexagone. Plus question non plus d’une augmentation de l’électricité histoire d’engraisser un peu plus le comité d’entreprise d’EDF. Encore moins question de contrôler les ventes d’armes aux islamistes combattant le régime syrien ou d’oeuvrer à la constitution en urgence d’un gouvernement économique et politique en Europe.

Non, en ce mois de juin, avec un pays qui connait un taux de chômage historique, toutes les forces doivent être concentrées sur sept jeunes patriotes interpellés ce jour, dans une enquête relevant du fait divers et qui est manifestement allée beaucoup plus vite et avec beaucoup moins de discrétion que lorsqu’ il s’agit de démanteler les trafics de drogue dans les cités, les violences ayant entrainé la mort dans les fêtes de village, ou encore les viols motivés pour des raisons religieuses.

Jean Marc Ayrault, Manuel Valls et leurs sbires (faut-il réellement parler de l’inconsistant, de l’inexistant François Hollande ?), leurs associations subventionnées, leurs collectifs intouchables, ont trouvé en une journée comment effacer un bilan calamiteux : il faut faire la peau de l’extrême droite, c’est à dire en réalité de tout ce qui s’oppose réellement au système en place.

Il faut mettre en prison, dissoudre, condamner, hurler avec les loups…et pourquoi pas tuer, assassiner ? Car Messieurs Valls, messieurs Ayrault, vos propos militants ne sont pas dignes de représentants d’un état de droit.

Nous avions déjà bien compris après votre bras d’honneur adressé au million de manifestants dans la rue pour défendre la famille, après les arrestations et les réprimandes à répétition en marge de ces manifestations, que vous n’aviez que faire de cette partie du peuple qui ne partage pas vos idées.

Mais en tenant les propos indignes que vous avez tenu en ce jour, en laissant vos amis politiques exciter les chiens prêts à en découdre, vous venez ni plus ni moins de créer un nouveau permis : celui de tuer du « facho », c’est à dire en réalité de tuer celui qui ne pense pas comme vous.

Après les arrestations, après les lynchages, après les licenciements, après les agressions pour motifs idéologiques, vous venez, avec l’appui des vos amis socialistes, umpistes, mais aussi de vos amis les médias, de planter les graines d’un climat détestable, un climat où tout patriote pourrait rapidement devenir une cible, une cible que tout un chacun sera excusé d’avoir touché.

Après la présomption d’innocence, après la liberté d’opinion, après la démocratie, c’est aujourd’hui le droit d’exister en tant que patriote que vous tentez de tuer aujourd’hui en France.

Alors, messieurs Valls, Ayrault et Désir, si vous aviez au moins le courage de vos idées et que vous arrêtiez de vous cacher derrière les mots « tolérance » et « république » : à quand un permis de tuer du patriote en France ?

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mercredi, 29 mai 2013

Européens, nous sommes en guerre !

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Yann Vallerie

Jeune Bretagne cliquez ici

De Stockholm à Londres en passant par Paris ou Athènes, le temps est désormais venu d’ouvrir les yeux et de mettre des mots sur ce qu’il se passe aujourd’hui en Europe : nous sommes en guerre.

Cette guerre a été déclarée non par nous, peuples d’Europe, mais par nos gouvernants, politiciens et grandes multinationales, qui ont sciemment contribué, depuis des dizaines d’années, à pourrir le fruit Europe.

Ils ont décidé sans nous consulter de mettre en place une immigration massive, destructrice de nos identités et de nos acquis économiques et sociaux.

Ils ont accepté sans broncher l’influence grandissante de cultures étrangères partout en Europe. Ils ont accepté de tout leur donner pour ne pas provoquer leur colère. Ils ont décidé que nous devions devenir des esclaves sur nos propres terres.

Ils ont accepté de vendre nos pays, nos institutions, aux marchands nomades qui sillonnent le monde, se sentant partout chez eux.

Ils ont décidé, afin de nous ôter définitivement toute racine, tout humanité, de mettre en place une politique de destruction des racines et de la famille. Afin de faire de nous demain des simples robots.

Mais le produit de leurs folles décisions est en train aujourd’hui de leur échapper totalement. Ils n’ont plus le contrôle.

Ils n’ont pas pu empêcher l’assassinat en plein jour et en pleine rue, à Londres, d’un militaire par deux islamistes fanatiques, alors qu’ils prétendent combattre l’islamisme partout dans le monde (sauf chez nous)

Ils nient le caractère ethnique des émeutes de Stockholm aujourd’hui, hier de Paris et de Londres, aidés en cela par des médias aux ordres. Mais à l’heure d’Internet, tout le monde peut voir que les émeutiers, ceux qui saccagent, pillent, violent, ne sont pas majoritairement européens.

Ils vendent quotidiennement notre patrimoine aux puissances pétrolières arabes, rendant des populations entières dépendantes de nos ennemis.

Ils n’ont pas voulu mettre en place des barrières douanières qui protègeraient l’ensemble des européens de la guerre économique que nous mènent la Chine notamment.

Ils cherchent par la force s’il le faut à contenir tout mouvement de révolte populaire en Europe (des gazages des manifestations pour la défense de la famille en France, à la répression féroce contre les manifestation anti-austérité en Grèce).

Eux qui sont si prompts à donner des leçons à d’autres civilisations, d’autres pays, et même à y financer la guerre civile quand il le faut.

Ils n’ont plus le contrôle, et aujourd’hui, en voulant cadenasser par la force, l’amalgame et le dénigrement la révolte de leurs propres peuples, la haine qui monte et la colère qui gronde chaque jour un peu plus, ils abattent leurs dernières cartes, avant de s’effondrer.

Dominique Venner, éveilleur de peuple, historien et journaliste au service des peuples européens depuis toujours, avait bien compris cela, depuis longtemps déjà.

Son dernier geste héroïque à Notre Dame de Paris, un mardi, jour du dieu de la guerre Mars, , a sonné les cloches annonçant la fin de la récréation.

La fête est terminée. Européens, si vous voulez la paix demain, alors préparez vous à la guerre.

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mardi, 28 mai 2013

En Hommage à Dominique Venner...

imagesCA81S50O.jpgGilbert Sincyr

Ecrivain

 

Le sacrifice de sa vie que vient d’accomplir Dominique Venner, dans l’espoir de susciter  un sursaut de défense identitaire dans notre peuple, est à la hauteur de ce que fut l’homme. C’est l’acte d’un chevalier qui a mené toute sa vie un combat, au service de valeurs qu’il plaçait au plus haut. Lui qui disait » Le choc de l’histoire, nous le vivons sans vraiment le savoir ni le comprendre », lui l’avait compris, et le définissait par un terme : Le mondialisme.

 

Mondialisme des requins de la finance, mondialisme d’une immigration-invasion, mondialisme d’une religion de « fraternité » entre tous les hommes, mondialisme de « valeurs » occidentales destinées à unifier le monde sous ses références « démocratiques » que sont le fric, le sexe et la religion. Et c’est contre cela que Dominique se battait, car il avait trop de respect pour les autres civilisations, les autres cultures, pour les voir, elles aussi, disparaître au profit d’un universalisme réducteur, faux et dangereux.

Et son combat nous concernait évidemment au premier chef. Tout comme il comprenait la révolte des autres peuples, refusant de disparaître dans le maelström mondialiste, il animait la révolte des européens qui voulaient sauver leur propre civilisation. Ce combat était le centre de sa pensée, son exaltation, sa mission. Il voulait nous faire prendre conscience de notre héritage culturel, de nos traditions, fondatrices de notre civilisation multi millénaire, du danger mortel qui les menace, et donc de notre devoir impérieux de les défendre si nous voulons garder notre identité.

Et, en décidant de se donner la mort dans la cathédrale de Paris, il a voulu une dernière fois défier le symbole même du mondialisme, à savoir la religion chrétienne. En faisant le choix de son sacrifice, il a voulu montrer l’indépendance, et la liberté de l’âme humaine, face à la loi du Dieu universel de la religion universaliste, qui se veut seul détenteur de la vie des hommes. Il nous a donné l’exemple absolu de la liberté de l’homme, celui du choix de sa fin.

Dominique Venner a voulu par son acte dramatique et symbolique, nous réveiller. Il a voulu nous faire prendre conscience du gouffre dans lequel nous allons sombrer si nous ne nous arrachons pas à cette somnolence consumériste mondialiste. Il a choisi de donner sa vie, pour que vive notre héritage qu’il appelait « L’ordre d’Homère ». Ce faisant il nous met devant nos responsabilités. Non seulement celles de poursuivre un combat que nous menions avec lui depuis bien longtemps, et les récentes manifs-pour-tous s’inscrivent dans ce combat, mais aussi, et surtout, celles d’amplifier et de gagner ce combat.

Comme il le disait : « Je suis un Français d’Europe, et je n’existe que par mes racines, une tradition, une histoire, un territoire ». Aussi Dominique je peux t’assurer qu’à ton exemple, tous les Français qui se sentent européens par l’histoire et la culture, tous, garderont au cœur le formidable exemple que tu fus, et tous te remercient d’avoir été, toujours, à la tête du combat commun, le symbole même de la droiture et de la force de caractère, en un mot de l’âme européenne.

Note

Dominique Venner et Gilbert Sincyr ont très souvent emprunté les mêmes chemins: Tous les deux en Algérie, dans les commandos. Puis Dominique avec l’OAS, et Gilbert avec Salan pour sauver ses camarades Harkis. Aussi en Politique, contre le communisme, dans des mouvements nationalistes. Enfin dans le culturel, Gilbert avec la Nouvelle Droite et la production de plusieurs livres d’histoire, Dominique avec la direction de plusieurs revues et une importante  production littéraire de très haute tenue. Tous deux dans un combat commun, contre le mondialisme économique, culturel et religieux, et pour la défense des valeurs européennes rassemblées sous le vocable de Tradition. 

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dimanche, 19 mai 2013

Tribune libre : Que des ennemis à droite !

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Enfant bâtard de l’actuelle mobilisation contre le « mariage pour tous »: le serpent de mer de « l’union des droites » est à nouveau sur beaucoup de lèvres et dans non moins d’esprits.

Alors que le clivage gauche/droite semblait avoir définitivement démontré son inanité et que de véritables recompositions pouvaient être espérées autour des vraies césures fondamentales que sont libéralisme/socalisme et localisme/mondialisme, l’actualité à offert une occasion inespérée de ragaillardir la tartufferie éculée en une nouvelle crispation partisane autour de sujets sociétaux certes non négligeables mais qui ne doivent pas faire perdre de vue l’essentiel. Las ! Les prurits droitards refleurissent comme boutons d’acné sur un visage d’adolescent. Chassez le naturel, il revient au galop. Au nom de la « stratégie » et de l’opportunité du moment, on glisse des montagnes du Chiapas aux arrières-boutiques de l’UMP… quelle dégringolade ! C’est la grenouille qui croit qu’elle va manipuler le boeuf. Les sirènes des alliances locales, voir nationales, le fumet des postes et des prébendes, même bien modestes, font frétiller les sens et peuvent troubler les consciences…

Une fois de plus la jeunesse patriote et rebelle semble sur le point de se faire berner, enfermer dans des calculs à courte vue et des tactiques qui ont pourtant déjà démontré maintes fois, notamment en Italie, qu’elles ne menaient qu’au fiasco, à la trahison et à l’infamie. Et ce piège nous y tomberons encore et encore tant que nous n’aurons pas compris, intégrés, admis, affirmés et réaffirmés que nous ne sommes pas de droite. Nous, jeunes et moins jeunes patriotes, identitaires, solidaristes, fascistes n’avons rien de plus ni de moins en commun avec la pseudo opposition de droite qu’avec la majorité de gauche. Hollande n’est pas notre président mais Sarkozy ne l’était pas non plus et Copé le serait encore moins, si tant est que cela soit possible. Nous ne devons et pouvons pas admettre des assimilations voire des coopérations avec les fossoyeurs de la nation, les domestiques des Etats-Unis et de la finance internationale, les fourriers de l’immigration et les chantres du libéralisme, c’est à dire de la mondialisation.

Contrairement aux moutons et aux veaux, nous n’avons pas la mémoire courte! Le regroupement familial, l’IVG, l’imposition du Traité européen pourtant rejeté par référendum (déni de démocratie d’une autre ampleur que le mariage pour tous!), la réintégration de l’Otan, la guerre en Libye, le boom de la vidéosurveillance, la loi Hadopi, le travail du dimanche (Où était les sourcilleux catholiques d’aujourd’hui ?), la suppression de la dite « double peine », la création de la Halde… tout cela, nous savons à qui nous le devons !

De Christine Lagarde, glissant d’un ministère où elle rédigeait ses notes de service en anglais au fauteuil de présidente du FMI, à Claude Goasguen prolongeant son engagement à Occident au sein de l’association France-Israël en passant par Boutin la tartuffe et ses missions sarkozystes à 9.000,00 euros par mois, Guéant et ses mallettes de pognon, Parisot et sa morgue, Peltier le minot serial-arriviste, tous ces sinistres pantins sont l’antithèse de ce que nous sommes, de ce en quoi nous croyons et de ce que nous espérons pour notre peuple et notre civilisation! Il faut le dire et le marteler: nous n’avons que des ennemis à droite !

NDLR : ce texte remarquable a été publié dernièrement sur le site Zentropa (cliquez ici). Si nous le reprenons, c'est parce que nous pensons qu'il mérite d'être médité. Juste un bémol cependant : la définition que l'on donne au mot "droite". Mais ceci est un autre vrai débat... RH

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lundi, 15 avril 2013

LA RADICALITE CONTRE LA DICTATURE DES MINORITES...

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Jean-Yves Le Gallou

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Chaud, chaud, chaud ! Le printemps sera chaud. Car les majorités se révoltent contre la dictature des minorités. Dictature des minorités sexuelles, associatives subventionnées, ethniques et religieuses, financières, médiatiques, parlementaires.

Minorités sexuelles

Il y a, selon l’INSEE, 100.000 couples homosexuels en France, soit 0,3% de la population ; et 10.000 enfants – 0,003% de la population – vivent au domicile de ces couples homosexuels. Une minorité de ces minorités réclame qu’on change des règles multimillénaires pour les adapter à leur situation individuelle ou à leurs caprices. Il est normal que cela suscite une forte exaspération des majorités !

En vérité les homosexuels devraient être reconnaissants aux familles traditionnelles qui défilent contre la dénaturation du mariage : ce sont leurs enfants qui paieront leurs retraites…

Minorités associatives subventionnées

Les associations LGBT, minorité agissante de la minorité revendicative des minorités sexuelles, veulent régenter le débat public. Au nom de la lutte contre une prétendue « homophobie », il s’agit d’interdire toute prise de position jugée politiquement incorrecte ; en fait, d’empêcher toute critique du mariage homosexualiste à l’image de ce qu’ont réussi les associations « antiracistes » censurant tout débat sur l’immigration. Le tout avec l’argent des contribuables. C’est insupportable au pays de Voltaire.

Minorités ethniques et religieuses

Elles cherchent à imposer dans l’espace public comme dans l’espace privé leurs exigences vestimentaires et leurs interdits alimentaires : refus du porc, abattage hallal pour tous – ce qui suscite la réaction des amis des bêtes et de la France profonde. C’est à Guéret, dans la Creuse, qu’on se mobilise contre la construction d’un abattoir hallal voulu au nom de médiocres intérêts commerciaux, quoique contraire à la loi européenne, aux traditions françaises et à la sécurité sanitaire.

Minorités financières

Elles imposent des réglementations conformes à leurs intérêts mais non à l’intérêt général. Quand les banques, les grandes entreprises et les hyper-riches échappent à l’impôt (tout en bénéficiant des infrastructures techniques, des services publics et des systèmes de protection sociale des Etats), ce sont les classes moyennes qui payent. Ces classes moyennes sont doublement victimes : des excès de l’Etat-providence qu’ils payent mais aussi de la finance-providence qui échappe à l’impôt.

Minorités médiatiques

Moins de 50.000 journalistes, qui informent de moins en moins et qui conditionnent de plus en plus ; qui ne cherchent pas à distinguer l’exact de l’inexact, ni le vrai du faux, mais qui prétendent dire où est le « bien », où le « mal », en louant les « gentils » et en dénonçant les « méchants ». Avec un grand sens de l’à-propos, les personnes manifestant le 28 mars devant France Télévision, protégée par les forces de l’ordre, criaient : « CRS, retourne-toi, la racaille est derrière toi ! » Sans commentaire.

Minorités parlementaires

Moins de 1.000 personnes prétendent avoir le monopole de la fabrication de la loi sans tenir compte du peuple. C’est, certes, la logique de la démocratie représentative mais celle-ci est, hélas, de moins en moins représentative :

- En raison des lois et du calendrier électoral, une partie importante de l’opinion n’est pas représentée ; et les socialistes qui ont, à eux seuls, la majorité de l’Assemblée nationale n’ont recueilli que 16% des électeurs inscrits, lors du premier tour des élections législatives de juin 2012. Un peu court comme majorité pour transformer un homme en femme !

- Le Sénat a voté le projet de loi Taubira à la sauvette. Une loi dont la garde des Sceaux a dit qu’elle portait un « changement de civilisation » mais dont, faute de scrutin public, on ne sait pas individuellement qui l’a votée et qui l’a refusée. Un formidable déni de démocratie voulu par tous les groupes politiques de la majorité comme de l’opposition. Une belle manœuvre qui permet de faire adopter la loi, qui autorise les sénateurs à se faire passer pour « progressistes » auprès des médias parisiens tout en leur permettant individuellement de dire à leurs électeurs d’outre-mer ou des campagnes françaises qu’ils n’ont pas approuvé le « mariage gay ». Belle manœuvre, vraiment, mais qui indigne à juste titre les adversaires de la loi Taubira et tous les démocrates sincères.

- Plus généralement, les hommes politiques les plus en vue représentent de moins en moins leurs électeurs car ce sont des médiagogues, des hommes et des femmes qui cherchent à plaire aux médias plus qu’au peuple, à coups de surenchère politiquement correcte. Telle est la principale cause du discrédit de la démocratie représentative.

Or toutes ces minorités se tiennent et se soutiennent. C’est contre elles que la révolte gronde. Moins d’un an après l’élection de François Hollande la probabilité d’une crise politique majeure est devant nous : la dissolution de l’Assemblée nationale ou la démission du président de la République ne changeraient pas grand-chose. Ce qu’il faut c’est rendre la parole au peuple. Par le référendum d’initiative populaire national et local. A partir de la demande de 500.000 électeurs au plan national et ce sans censure prétendument constitutionnelle. A partir de 7,5% des électeurs au niveau local, sous la seule réserve qu’il s’agisse d’une délibération locale. Bien sûr, ceci devrait s’accompagner d’un rétablissement de la liberté d’expression, de l’arrêt des subventions aux grands lobbys politiquement corrects et du retour au pluralisme des médias.

Le printemps français doit trouver un débouché politique autour de thèmes forts : référendum et démocratie directe ; liberté d’expression et pluralisme des médias ; dénonciation de la dictature des minorités et respect de la majorité populaire. Quant aux manifestants ils ne doivent pas avoir peur de la radicalité car seule la radicalité s’attaque aux racines du mal et propose un ressourcement créateur.

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jeudi, 11 avril 2013

Tribune libre : Assez de querelles !

ASSEZ_~1.JPGPar Marc Noé*

C’était trop beau ! Cela marchait trop bien ! Frigide Barjot cherche-t-elle maintenant à diviser les opposants au mariage gay ? En vertu de quoi s’arroge-t-elle aujourd’hui le droit de dire qui sont « les gentils » et qui sont « les méchants » dans ceux qui s’opposent à la dénaturation du mariage ?

La mégalomanie est-elle en train de monter à la tête de celle qui, à une époque, travaillait à la communication du RPR et participait à la rédaction des discours de Pasqua ? Alors, pour qui Frigide Barjot -alias Virginie Tellenne, née Virginie Merle- roule-t-elle réellement ? Après plusieurs de ses déclarations, il est effectivement permis de se poser la question.

Elle vient encore d’appeler à une nouvelle manifestation le 26 mai mais, cette fois-ci, en excluant le « Printemps français ». Ce mouvement est à l'origine d'actions médiatiques ces derniers jours comme, par exemple, porter le petit déjeuner à certains élus (voir l’article du 05/04/2013). Il a pour porte-parole Béatrice Bourges (NDLR SN - en médaillon), par ailleurs présidente du Collectif contre le mariage et l’adoption homo qui regroupe 79 associations. Ce qui n’est tout de même pas négligeable… (voir les vidéos en fin d’article - cliquez là).

Déjà, lors de la manifestation du 24 mars à Paris, de nombreux participants avaient été surpris par certains propos de Frigide Barjot, notamment lorsqu’elle évoquait « des fachos qui n’ont rien à voir avec nous » en parlant des personnes dont beaucoup venaient d’être « gazées » par les forces de l’ordre : des Familles, des personnes âgées, des enfants, des élus… et pas nécessairement encartés dans des formations politiques. Beaucoup également n’avaient pas du tout apprécié que, parmi les élus invités à prendre le micro sur la tribune, toutes les tendances politiques soient représentées, de l’UMP à l’extrême gauche en passant par des socialistes, mais pas le Front National –ni les mouvements nationaux/nationalistes- dont les élus étaient pourtant en nombre devant l’estrade.

Récemment encore, comme on lui demandait si le mouvement le « Printemps français » participerait à cette manifestation du 26 mai, Frigide Barjot a répondu: « Certainement pas ! Ils n'ont rien à voir avec nous. Le Printemps français n'existe pas. Nous allons les poursuivre pour vol de pancartes, vol d'affiches, vol de slogan, actes illégitimes et illégaux. Nous ne voulons pas de violence. Nous dénonçons cette violence et les exactions, nous n'avons rien à voir avec les intégristes, ni avec les extrémistes ».

En d’autres termes, pour elle, aller cueillir des élus et leur porter le petit déjeuner à domicile équivaut donc à une « action violente commise par des intégristes et des extrémistes » !... Il est vrai que, pour d’autres commentateurs, le fait que « Printemps français » ait collé des affiches à l’entrée d’une réunion LGBT est déjà qualifié de « saccage de la façade ». Là, on est carrément dans le propos mensonger et la déformation de la réalité. Ça promet.

Finalement, on distingue deux tendances néanmoins complémentaires au sein des opposants au « mariage pour tous » : la tendance Bisounours de Frigide Barjot d’une part et la tendance réaliste avec Béatrice Bourges et le Printemps français d’autre part. D’ailleurs, les médias ne s’y sont pas trompés : pour eux, « les gentils » sont les Bisounours, et « les méchants », les autres… Forcément !

Il serait quand même dommage que la dynamique de mobilisation soit cassée à cause des déclarations immodérées de Frigide Barjot. Les querelles, ça suffit !

* Marc Noé, ancien conseiller général et maire (RPR) de Seine-et-Marne, est directeur du site Le Gaulois cliquez ici

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