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lundi, 23 avril 2018

MAI 68 : JULIETTE A FAIT CACA SUR LE TAPIS !

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Christian Rol

C’est drôle comme Mai 68 n’en finit pas d’inspirer cette France des fausses élites, celle qui croupit dans les amphis et anone des discours grotesques qui seront demain les éléments de la parole officielle.

En 68, Ducon-Bendhit, le petit pourceau macroniste, interpellait le Préfet Fouchet venu sur le campus de Nanterre, sur « le malaise sexuel de la jeunesse ». Argument de poids en effet auquel le général de Gaulle n’avait guère réfléchi. Ainsi, la poussée hormonale d’un rouquin boudiné, las de se tirer sur la tige, allait-elle inspirer la prétendue « révolution sexuelle » d’une génération. Car, évidemment, avant 68, on ne baisait pas…

La jeune Juliette de Tolbiac, celle qui a enflammé la Toile avec ses théories autour du « genre » et du « racisé », est une héritière de Mai 68, c’est-à-dire de Berkeley. Avec sa tronche de fillette grandie trop vite qui fait l’intéressante au cours des fêtes familiales sous l’œil admiratif de ses géniteurs débiles - "Regardez, Juliette a fait caca sur le tapis !" - cette passionaria des minorités parasites parle comme ces jeunes bourgeoises qui, il y a 50 ans, au même âge, prônaient la dictature du prolétariat avant de regagner l’appartement cossu de leurs parents.

Rien de nouveau donc, à ceci près que Juliette a remplacé l’Internationale par « A la queue leu leu » et que les références au prolétariat ont été détrônées au profit des races (à l’exception des Blancs) et des déviants sexuels. En fait, cette demoiselle pas très fraîche réveille quelques décennies plus tard les veilles lunes inspirées du « descontructivisme » théorisé par Michel Foucault, Derrida et tous les dingues de la French Theorie qui a fait florès, précisément, dans les facs américaines à partir des années 70.

Les Noirs et les Arabes plutôt que les Blancs, les folles plutôt que les hétéros, les Trans en lieu et place des gens normaux sont une sorte de programmation dont Juliette entend diriger, assise sur le pot, le casting pour les années à venir.

Le pire, c’est que ce délire est, à terme, un nouveau diktat qui ne fera plus rire personne…

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11:04 Publié dans Revue de presse, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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