dimanche, 11 septembre 2011
CRISE FINANCIERE OU FAILLITE DEPENSIERE...
Par Pierre Descaves
Nos dirigeants, de droite comme de gauche, ont élevé le mensonge, la désinformation, à la hauteur d'une institution.
Durant tout l'été ils nous ont accablés de la démonstration de leur gabegie, de leur incompétence, de leur incapacité de faire face aux réalités.
Réunis au sein de cette Europe funambulesque, gérée par des eurocrates aussi incompétents qu'irresponsables, ils avaient considéré que certains critères de gestion devaient être respectés.
Le traité de MAASTRICHT, voté par la France grâce à la prostate providentielle du Président François MITTERRAND, avait fixé à 3 % le déficit maximum du budget annuel des Etats, et à 60 %, le maximum de l'endettement public à ne pas dépasser.
Cela démontrait déjà une incompréhension des obligations naturelles, destinées à présenter une gestion responsable, aux contribuables.
Le déficit tolérable en économie ne saurait concerner le règlement des dépenses courantes. Celles-ci doivent être couvertes par les recettes annuelles courantes.
Un déficit n'est justifiable que s'il s'agit de couvrir des dépenses d'investissements dont les fruits, à venir, sont répartis sur plusieurs années.
Le critère du déficit budgétaire de 3 %, était déjà une hérésie, en bonne gestion économique.
Mais ce que l'on a constaté, seulement au moment de la récente crise, c'est que ce critère déjà anormal, n'avait pas été observé et que, la plupart des Etats de l'Europe, l'avaient très largement dépassé.
Les déficits budgétaires se sont échelonnés de 3,3 % pour l'Allemagne, le bon élève, à 14 % pour la Grèce, le très mauvais élève et à 7 % pour la France, le mauvais élève.
Bien évidemment ces déficits ne pouvaient être couverts qu'au moyen d'emprunts publics devenant, d'année en année, de plus en plus lourds.
Et l'on en est arrivé, au lieu des 60 % fixés par le Traité de MAASTRICHT à des déficits de 85,6 % pour la France, 100 % et plus pour l'Italie, l'Espagne, le Portugal notamment et 139 % pour la Grèce championne en la matière.
Ces dettes, appelées « dettes souveraines » car dettes des Etats, doivent, chacun peut le comprendre, être remboursées et les emprunts le sont sur un certain nombre d'années. Chaque année, l'Etat endetté, doit payer une échéance comprenant capital et intérêt.
Plus le crédit est étalé, dans le temps, moins l'échéance annuelle est élevée. Ceux des particuliers qui ont emprunté savent de quoi il s'agit.
Voilà les principes, mais, ce qui a dérapé, ce sont les applications pratiques.
Les emprunts d'Etat sont souscrits, depuis la disparition volontaire des banques d'Etat, chez nous la « Banque de France », auprès des banques privées et des organismes de crédit. Cela a un coût, c'est l'intérêt du prêt dont le taux est apprécié en fonction du risque encouru.
Ainsi, d'année en année, avec l'accroissement du risque d'insolvabilité, les taux des intérêts ce sont accus, pour atteindre des sommets de plus de 10 % et parfois de plus de 20 % (Grèce).
Il est facile de comprendre que l'accumulation du déficit annuel et de l'augmentation de la charge de l'emprunt rendaient le redressement financier du pays illusoire.
D'où l'affolement estival des responsables de cette situation, qui durent mettre en œuvre des solutions de pure façade, destinées à dissimuler leur incompétence.
Les mesures décidées n'ont pas consisté à revenir à des principes de saine gestion budgétaire de « père de famille », mais à trouver de simples palliatifs, afin de donner l'illusion aux peuples, que la situation était rétablie et que le spectre du « défaut de paiement », c'est-à-dire, en terme usuel, de la « faillite » avait été écarté.
Il fut décidé que les Etats de l'Europe de l'euro (17 Etats) prendraient en charge une partie des dettes de la Grèce, au moyen de prêts consentis par la « Banque Centrale Européenne », sous la garantie des autres Etats.
Le taux de ces prêts fut ramené de 4,5 % à 3,5 % et vous verrez que, rien n'étant au fond résolu, on en viendra au taux zéro qui était celui de la « Banque de France », pour les emprunts de l'Etat.
Parallèlement, la durée des prêts passa de 7 ans à 15 ans et, pour la Grèce, à 30 ans. La fin du cycle sera atteint lorsque la durée sera fixée à 100 ans.
Vous comprenez que, globalement, rien n'est résolu car le poids des emprunts est resté inchangé, même si les créanciers ne sont plus les banques privées, mais la B.C.E.
La charge annuelle est allégée au détriment de la communauté. Une partie de la dette Grecque, envers les banques privées, a été rachetée, à 60 % de sa valeur, par la B.C.E. Cette perte financière de 12,7 milliards d'euros, sera sans doute récupérée par les banques (dividende oblige) auprès de leur clientèle privée, donc des contribuables.
L'Allemagne a évalué sa perte de trésorerie à 43 milliards d'euros et la France à 15 milliards d'euros. Devinez qui va devoir compenser cela ?
Déjà le Gouvernement étudie, un accroissement des recettes fiscales, pour couvrir ces pertes et pour réduire son déficit annuel. Ce sont donc les contribuables qui devront encore payer.
Il n'est pas venu à l'idée de nos dirigeants de réduire les dépenses de l'Etat, en s'attaquant par exemple aux 70 milliards d'euros que nous coûte l'immigration ou aux si nombreux autres milliards de subventions distribuées, à tort et à travers, à tout demandeur bien introduit.
Il n'a pas été prévu, non plus, de dissoudre ces multiples organismes, aussi inutiles que malfaisants (il y en a plus de 1.000) qui servent à placer les petits copains dont les électeurs n'ont plus voulus.
Alors citoyens criez avec moi : ASSEZ de Gabegie. DEHORS les incapables.
Source France Résistance cliquez ici
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