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dimanche, 11 septembre 2011

Sarkubu : la guerre pour faire oublier l'austérité !

3617318008.jpgPar Yves Darchicourt

On sait bien que le plan de rigueur qui vient d'être imposé par le Gouvernement Sarközy à ses godillots n'est en fait qu'un premier volet "pédagogique" pour mettre le citoyen en condition, pour le préparer psychologiquement à subir un plan bis que l'on sera bien obligé cette fois d'appeler plan d'austérité et qui frappera durement les Français notamment et probablement par une hausse sensible de la pression fiscale en général et de la TVA en particulier.

Or, Sarközy mise évidemment sur une ré-élection acquise gràce au grand guignol des rivalités au sein de la Gauche où l'on a plus tendance à sodomiser les diptères qu'à proposer des mesures salvatrices crédibles, gràce à sa victoire en Libye - acquise sans gloire par une forte coalition à l'armement ultra-moderne sur un pays de 8 millions d'habitants en proie à la guerre civile - qui fait oublier l'enlisement mortel en Afghanistan et, gràce à la venue prochaine de l'héritier du trône : les Te Deum médiatico-people qui glorifieront la divine naissance pouvant faire eux oublier le bilan désastreux de l'élyséen.

Et c'est sans doute en prévision de lendemains difficiles sur le plan intérieur que Sarközy croit bon de donner allègrement dans le va-t-en-guerre. On a ainsi pu l'entendre dire que le "président syrien Bachar al-Assad a commis l’irréparable. La France, avec ses partenaires, fera tout ce qui est légalement possible pour que triomphent les aspirations du peuple syrien à la liberté et à la démocratie" et assurer que l' Iran a des "ambitions militaires, nucléaires et balistiques qui constituent une menace croissante qui pourrait conduire à une attaque préventive contre les sites iraniens, qui provoquerait une crise majeure" *. Bref, l'ubuesque n'hésitera pas à envoyer les soldats de notre armée financièrement exangue (paraît-il en rupture de stock pour certaines munitions) en Syrie et en Iran où on sait bien que l'épreuve sera infiniment plus dure qu'en Afghanistan.

Rien ne vaut une crise internationale gravissime et mieux encore un engagement militaire d'importance pour que le citoyen se sente tenu de faire corps avec son Gouvernement même s'il le voue aux gémonies par ailleurs. C'est sans doute le pari dangereux de notre petit chef des armées dont on peut pourtant craindre que les compétences en matière stratégique ne dépassent pas niveau des mômeries style guerre des boutons. On pourrait s'en gausser si ce n'était là faire bon marché de la vie de jeunes français et de l'avenir de notre pays. 

* déclarations du 30 août dernier, sources : Infoguerilla (cliquez là) via Contre-Info.fr (cliquez ici 

10:33 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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