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dimanche, 06 juillet 2025

Franco, les pieds-noirs peuvent lui dire merci !

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Michel Festivi 

Il y a 53 ans, les Français d’Algérie, devaient abandonner séance tenante leurs terres, leurs biens, leurs maisons, leurs entreprises, leurs commerces, et se hâter dare-dare, d’embarquer pour regagner la métropole, bien souvent sans un sou, pour éviter d’être massacrés par les égorgeurs du FLN, dans l’indifférence voire la complicité du pouvoir gaulliste.

Faisant fi de toutes les règles d’humanité et de compassion, De Gaulle avait même donné des ordres stricts pour qu’on les laissa tomber, à l’image des harkis qui s’étaient battus pour la France, et que l’on sacrifiait désormais. Des milliers d’entre eux périront. Les plus anciens se souviennent des insultes de ce grand humaniste de Gaston Deferre, qui refusa l’arrivée de nos compatriotes à Marseille, aidé en cela par les dockers CGT du port.

Certains historiens pensent, que De Gaulle se vengeait ainsi de la population française d’Algérie, qui longtemps, lui avait préféré le Maréchal Pétain, Maxime Weygand, le général Giraud et tous les chefs militaires, comme Alphonse Juin, qui avaient contribué à la formation de l’armée d’Afrique, qui fit des merveilles en Tunisie, en Corse, en Italie et jusqu’à Berchtesgaden, redorant le blason de la France.

Et bien au même moment, à la toute fin juin 1962, un Chef d’État espagnol, Francisco Franco pour ne pas le nommer, eut, à l’égard de malheureuses familles qui erraient sur les pontons du port d’Oran, un geste des plus humains et des plus magnanimes.

Il faut rappeler l’Histoire et savoir s’en souvenir. La France et les Français paient aujourd’hui les ignominies d’un pouvoir, qui chose rare dans l’Histoire, abandonna ses propres ressortissants. La grandeur gaulliste a côtoyé les pires des trahisons, 53 ans après, l’Algérie nous insulte et nous nargue, l’Histoire n’oublie rien.

Alors que des milliers de Français, avec femmes, enfants, bébés, vieillards, s’agglutinaient le long des quais d’Oran, menacés à chaque instant d’être trucidés, Franco imposa à De Gaulle, qui le lui avait un temps refusé, d’envoyer deux bateaux, Le Victoria, et le Virgen de Africa, pour transborder vers Alicante « cette misère humaine ». Cela s’est passé les 29 et 30 juin 1962. Franco avait ordonné à sa marine de guerre et à son aviation, d’accompagner les Ferrys, pour le cas où.

2.200 passagers furent ainsi embarqués et arrivèrent à Alicante, sous les « Viva Franco » et « Viva España ». Ils avaient, eux, échappé aux sbires du FLN, qui quelques jours plus tard assassinèrent plusieurs centaines de nos compatriotes. L’ironie de l’Histoire, beaucoup de parents de ces malheureux pieds-noirs qui furent sauvés par l’Espagne, avaient combattu dans les rangs révolutionnaires durant la guerre civile, contre les armées nationales. On mesure ici toute la grandeur d’un homme d’État.

Lors de l’embarquement, les militaires espagnols s’opposèrent à la police de De Gaulle, qui, munie de listes, entendait arrêter des membres de l’OAS qui pouvaient se trouver parmi les secourus. Franco ne le permit pas. Des milliers de Français, qui s’étaient opposés au pouvoir gaulliste trouvèrent aussi refuge en Espagne en ces années-là. Sachons retenir les leçons de l’Histoire.

Sur cette période, lire :

Cahier d'Histoire du nationalisme, n°23, L'Algérie française, cliquez ici

Algérie : impostures, mensonges et trahisons, une guerre gagnée pour rien !, Roger Holeindre cliquez là

19:31 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France, championne du monde de l'exposition aux risques liés aux émeutes

Cannes : des véhicules brûlés à l'aide de gel hydroalcoolique - Valeurs  actuelles

Synthèse nationale

Interrogé par Les Échos il y a trois jours, Thierry Léger, le directeur général de SCOR (Société commerciale de réassurance, l’un des leaders mondiaux du secteur) a lâché une petite bombe en déclarant, à propos des émeutes récurrentes : « La France est (…) le premier pays dans le monde en termes d'exposition en raison de la fréquence et de la sinistralité pour les assureurs. (…) Il y a toujours eu des émeutes en France, où plus de 40 000 voitures sont brûlées chaque année (…). Mais aujourd'hui, il faut trouver une solution, nouer un dialogue sur le sujet avec toutes les parties prenantes impliquées, dont les pouvoirs publics ».

40 000 véhicules brûlés chaque année, plus de 200 millions d’euros de dégâts pour les émeutes de 2005, cinq fois plus (1 milliard) pour celles de 2023, des dizaines, voire des centaines de millions pour les violences qui ont suivi la victoire du PSG, des attaques aux personnes et aux biens, des pillages ou home jacking qui se succèdent… Effectivement, « il faut trouver une solution ». Mais pour ce faire, il conviendrait d'abord de désigner et nommer clairement la source du problème. « Dire ce que l’on voit et surtout, voir ce que l’on voit », selon la formule de Charles Péguy… Et agir, plutôt que de parler !

16:26 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le vide, en attendant le trop plein. Et un retour surprise ?

Futur Premier ministre : Emmanuel Macron fait blêmir son camp

Synthèse nationale

En mai 2020, le physicien et philosophe Etienne Klein, invité de la Grande Librairie, sur la 5, donnait cette définition du vide : « N’étant pas le néant, (il) contient déjà quelque chose. (…) C’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide ».

Au fil des cinquante dernières années, on nous a enlevé une grande partie de notre souveraineté, de notre indépendance, de notre industrie, de notre système de santé, de notre sécurité, de notre unité, notre identité, notre fierté… Il nous reste le serial talker Emmanuel Macron (qui nous a "cramés" et dont le « seul talent », dixit Gilbert Collard, « est d’occuper le vide par du vide »), 3.300 milliards d’euros de dette, un champ de ruines économiques et politiques et un trop plein d’ambitions pour 2027. « Le vide, c’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide » !

Décidément, les deux années qui, en principe, nous séparent de la fin du mandat de l’actuel président et de l’élection de son successeur vont nous sembler bien longues… D’autant que, désormais, il va nous falloir vivre avec l’angoisse d’un possible retour de "Jupiter" en 2032 !

Le « petit malin » (dixit Trump), à l’occasion du meeting organisé hier à Paris pour les dix ans des Jeunes avec Macron (devenus les Jeunes en marche), ne nous a-t-il pas adressé un message clair à travers sa harangue à ses partisans ? Il aura « besoin d’eux pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans »… "Jupiter" serait-il en passe de devenir notre "sparadrap du capitaine Haddock" ? Au secours, il s'apprête à sortir par la porte, pour revenir par la fenêtre !

10:50 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bardella et Sarkozy (père et fils)

Sarkozy

Stéphane Galet,

correspondant du Nouveau Présent dans les Alpes-Maritimes

Quoi de plus flatteur pour un natif de la Seine-Saint-Denis, simple bachelier (même avec une mention très bien) que d'être convié à discuter en privé de l'actualité par un ancien Élyséen ? C'est ce qui est arrivé le 1er juillet à Jordan Bardella, invité par Nicolas Sarkozy dans ses somptueux bureaux - payés par le contribuable, comme l'appartement de fonction, le secrétariat, le véhicule, les personnels afférents et les frais de représentation. Soit une dotation annuelle d'environ 200 000 euros s'ajoutant au 7 000 euros de retraite mensuelle résultant du seul quinquennat (1). 

Risettes à Paris… 

L’ex-président de la République et celui qui aspire à le devenir puisque, plombée par son procès, Marine Le Pen risque d’être exclue en 2027 de la course à la "reine des élections", se sont quittés enchantés l’un de l’autre.

Nicolas a précisé que si le rendez-vous n’avait « aucun sens politique, il s’agissait d’un moment humain et très cordial », lors duquel les deux personnalités ont « parlé de la France ». Portant sur « la situation politique et l’avenir de la France »l’entretien a été « chaleureux et courtois »a déclaré de son côté Jordan qui dans son livre Ce que je cherche (Éd. Fayard 2024), jugeait « pertinente » l’idée de « réunir dans un même élan les Français issus des classes populaires et une partie de la bourgeoisie conservatrice comme Nicolas Sarkozy le fit en 2007 »Privant ainsi Jean-Marie Le Pen de plus de la moitié des voix auxquelles celui-ci pouvait prétendre… pour faire exactement le contraire (oublié, le "kärcher" !) de ce qu’il avait promis. D’où sa non-reconduction en 2012 et la victoire de François Hollande.

… Mais coups bas à Menton ?

Tel père tel fils, Louis Sarkozy reconverti en chantre de la France profonde — dans les colonnes de Valeurs actuelles notamment — après avoir choisi de faire sa scolarité dans une école militaire yankee, va-t-il rééditer la manœuvre au plan local ? La veille de la rencontre de son paternel avec Bardella, il s’est inscrit sur les listes électorales de Menton où certains le voient déjà tête de liste aux municipales de mars prochain. Ainsi qu’il l’a confié à Nice-Matin, s’il n’est « candidat nulle part », il estime que « quand une ville, qui reste un QG de la droite républicaine, est menacée de tomber dans les mains du RN et qu’elle risque de le rester pendant vingt ans, c’est un sujet » de préoccupation majeur.

Depuis 2022, Menton est représentée à l’Assemblée nationale, où elle a notamment voté pour le droit à mourir, par Alexandra Masson. Ancienne des jeunesse RPR puis de l’UMP avant de passer très tardivement au Front National bientôt devenu RN, cette avocate est l’ex-épouse d’Olivier Bettati, politicien vaguant de l’UMP au FN via le CNIP et depuis 2023 "conseiller spécial" de Christian Estrosi après avoir vainement tenté de conquérir en 2020 la mairie de Menton justement, soutenu par le FN et le CNIP.

À la place de l’état-major du RN, on ferait gaffe aux chausse-trapes et aux "liaisons impures".

1. Radié de l'ordre de la Légion d'honneur après sa condamnation définitive pour délits financiers, Sarkozy devrait, en bonne logique, perdre les avantages exorbitants liés à son ancienne fonction.

Source : Le Nouveau Présent, 3 juillet 2025 - Cliquez ici.

09:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’éolienne et les ventilateurs

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Une fois de plus, Pascal Praud, dans le Journal du dimanche nous assène une vérité qu’aux normes de la bien-pensance il est défendu de défendre. L’énergie éolienne est aussi veine que le vent qui la porte. En fait, côté défenseurs, on a les tenants d’une idéologie et de l’autre, les détracteurs qui s’en tiennent à la réalité, à savoir que le nucléaire est nettement plus écolo que l’éolien. N’est-il pas, mon cher Watson ! Où l’on découvre que derrière l’éolien se cache des intérêts financiers.

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Source : Journal du dimanche 6/7/2025

08:44 Publié dans Combat anti-éoliennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |