dimanche, 06 juillet 2025
La France, championne du monde de l'exposition aux risques liés aux émeutes
Synthèse nationale
Interrogé par Les Échos il y a trois jours, Thierry Léger, le directeur général de SCOR (Société commerciale de réassurance, l’un des leaders mondiaux du secteur) a lâché une petite bombe en déclarant, à propos des émeutes récurrentes : « La France est (…) le premier pays dans le monde en termes d'exposition en raison de la fréquence et de la sinistralité pour les assureurs. (…) Il y a toujours eu des émeutes en France, où plus de 40 000 voitures sont brûlées chaque année (…). Mais aujourd'hui, il faut trouver une solution, nouer un dialogue sur le sujet avec toutes les parties prenantes impliquées, dont les pouvoirs publics ».
40 000 véhicules brûlés chaque année, plus de 200 millions d’euros de dégâts pour les émeutes de 2005, cinq fois plus (1 milliard) pour celles de 2023, des dizaines, voire des centaines de millions pour les violences qui ont suivi la victoire du PSG, des attaques aux personnes et aux biens, des pillages ou home jacking qui se succèdent… Effectivement, « il faut trouver une solution ». Mais pour ce faire, il conviendrait d'abord de désigner et nommer clairement la source du problème. « Dire ce que l’on voit et surtout, voir ce que l’on voit », selon la formule de Charles Péguy… Et agir, plutôt que de parler !
16:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le vide, en attendant le trop plein. Et un retour surprise ?
Synthèse nationale
En mai 2020, le physicien et philosophe Etienne Klein, invité de la Grande Librairie, sur la 5, donnait cette définition du vide : « N’étant pas le néant, (il) contient déjà quelque chose. (…) C’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide ».
Au fil des cinquante dernières années, on nous a enlevé une grande partie de notre souveraineté, de notre indépendance, de notre industrie, de notre système de santé, de notre sécurité, de notre unité, notre identité, notre fierté… Il nous reste le serial talker Emmanuel Macron (qui nous a "cramés" et dont le « seul talent », dixit Gilbert Collard, « est d’occuper le vide par du vide »), 3.300 milliards d’euros de dette, un champ de ruines économiques et politiques et un trop plein d’ambitions pour 2027. « Le vide, c’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide » !
Décidément, les deux années qui, en principe, nous séparent de la fin du mandat de l’actuel président et de l’élection de son successeur vont nous sembler bien longues… D’autant que, désormais, il va nous falloir vivre avec l’angoisse d’un possible retour de "Jupiter" en 2032 !
Le « petit malin » (dixit Trump), à l’occasion du meeting organisé hier à Paris pour les dix ans des Jeunes avec Macron (devenus les Jeunes en marche), ne nous a-t-il pas adressé un message clair à travers sa harangue à ses partisans ? Il aura « besoin d’eux pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans »… "Jupiter" serait-il en passe de devenir notre "sparadrap du capitaine Haddock" ? Au secours, il s'apprête à sortir par la porte, pour revenir par la fenêtre !
10:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Bardella et Sarkozy (père et fils)
Stéphane Galet, correspondant du Nouveau Présent dans les Alpes-Maritimes
Quoi de plus flatteur pour un natif de la Seine-Saint-Denis, simple bachelier (même avec une mention très bien) que d'être convié à discuter en privé de l'actualité par un ancien Élyséen ? C'est ce qui est arrivé le 1er juillet à Jordan Bardella, invité par Nicolas Sarkozy dans ses somptueux bureaux - payés par le contribuable, comme l'appartement de fonction, le secrétariat, le véhicule, les personnels afférents et les frais de représentation. Soit une dotation annuelle d'environ 200 000 euros s'ajoutant au 7 000 euros de retraite mensuelle résultant du seul quinquennat (1).
Risettes à Paris…
L’ex-président de la République et celui qui aspire à le devenir puisque, plombée par son procès, Marine Le Pen risque d’être exclue en 2027 de la course à la "reine des élections", se sont quittés enchantés l’un de l’autre.
Nicolas a précisé que si le rendez-vous n’avait « aucun sens politique, il s’agissait d’un moment humain et très cordial », lors duquel les deux personnalités ont « parlé de la France ». Portant sur « la situation politique et l’avenir de la France », l’entretien a été « chaleureux et courtois », a déclaré de son côté Jordan qui dans son livre Ce que je cherche (Éd. Fayard 2024), jugeait « pertinente » l’idée de « réunir dans un même élan les Français issus des classes populaires et une partie de la bourgeoisie conservatrice comme Nicolas Sarkozy le fit en 2007 ». Privant ainsi Jean-Marie Le Pen de plus de la moitié des voix auxquelles celui-ci pouvait prétendre… pour faire exactement le contraire (oublié, le "kärcher" !) de ce qu’il avait promis. D’où sa non-reconduction en 2012 et la victoire de François Hollande.
… Mais coups bas à Menton ?
Tel père tel fils, Louis Sarkozy reconverti en chantre de la France profonde — dans les colonnes de Valeurs actuelles notamment — après avoir choisi de faire sa scolarité dans une école militaire yankee, va-t-il rééditer la manœuvre au plan local ? La veille de la rencontre de son paternel avec Bardella, il s’est inscrit sur les listes électorales de Menton où certains le voient déjà tête de liste aux municipales de mars prochain. Ainsi qu’il l’a confié à Nice-Matin, s’il n’est « candidat nulle part », il estime que « quand une ville, qui reste un QG de la droite républicaine, est menacée de tomber dans les mains du RN et qu’elle risque de le rester pendant vingt ans, c’est un sujet » de préoccupation majeur.
Depuis 2022, Menton est représentée à l’Assemblée nationale, où elle a notamment voté pour le droit à mourir, par Alexandra Masson. Ancienne des jeunesse RPR puis de l’UMP avant de passer très tardivement au Front National bientôt devenu RN, cette avocate est l’ex-épouse d’Olivier Bettati, politicien vaguant de l’UMP au FN via le CNIP et depuis 2023 "conseiller spécial" de Christian Estrosi après avoir vainement tenté de conquérir en 2020 la mairie de Menton justement, soutenu par le FN et le CNIP.
À la place de l’état-major du RN, on ferait gaffe aux chausse-trapes et aux "liaisons impures".
1. Radié de l'ordre de la Légion d'honneur après sa condamnation définitive pour délits financiers, Sarkozy devrait, en bonne logique, perdre les avantages exorbitants liés à son ancienne fonction.
Source : Le Nouveau Présent, 3 juillet 2025 - Cliquez ici.
09:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’éolienne et les ventilateurs
Une fois de plus, Pascal Praud, dans le Journal du dimanche nous assène une vérité qu’aux normes de la bien-pensance il est défendu de défendre. L’énergie éolienne est aussi veine que le vent qui la porte. En fait, côté défenseurs, on a les tenants d’une idéologie et de l’autre, les détracteurs qui s’en tiennent à la réalité, à savoir que le nucléaire est nettement plus écolo que l’éolien. N’est-il pas, mon cher Watson ! Où l’on découvre que derrière l’éolien se cache des intérêts financiers.
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Source : Journal du dimanche 6/7/2025
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