samedi, 12 juillet 2025
Après la victoire du PSG et la fête de la musique, en attendant le 14 juillet…
Synthèse nationale
En 2023, au lendemain des émeutes du mois de juin, alors qu’une certaine jeunesse s’était déjà bien défoulée (1 milliard d’euros de dégâts), l’Élysée avait jugé « les 13 et 14 juillet plus calmes » : il "n’y avait eu", selon le bilan officiel du 15 juillet, "que" 255 véhicules incendiés, 51 usages de mortiers d’artifices contre les forces de l’ordre, 7 policiers et pompiers blessés (contre respectivement 423, 333 et 21 en 2022)… En dépit, cependant, du déploiement de 130.000 agents, dont 10.000 pour la seule région parisienne ! Même constat en 2024, année des jeux Olympiques (avec, par exemple, 17 véhicules brûlés pour les seuls Hauts-de-Seine)…
Depuis plus de trente ans, les violences urbaines se succèdent. Elles éclatent au moindre prétexte : une célébration quelconque, un mariage, un tournage de clip de rap, une opération de police, une tentative d’interpellation, une équipée motorisée sauvage ou un rodéo qui se termine mal ; et le profil des auteurs, leurs motivations sont toujours les mêmes…
En novembre 2025, Marianne soulignait que « les pyromanes, casseurs et émeutiers, tous additionnés, représentent au maximum, entre 5% et 10% des jeunes des cités », c’est-à-dire « quelques dizaines (…) pour une cité qui compte de 3.000 à 4.000 adolescents, comme aux 4.000 à la Courneuve où seuls 1% des jeunes sont impliqués ». Sans doute...
Toutefois, il n’en demeure pas moins que, si la majorité reste à l’écart, la minorité agissante et malfaisante, elle, grossit ; que son pouvoir de nuisance au quotidien est considérable (c’est elle qui contribue grandement, là où elle vit et partout où elle passe, dans la rue, les transports en commun ou les lieux de loisir, à empoisonner l’existence d’une partie des habitants de ce pays) ; que les éruptions se succèdent ; et que, pire, elles s’étendent progressivement, gagnent en intensité, en violence, en efficacité destructrice, et font peser sur les décideurs politiques une pression permanente qui s’apparente à un véritable chantage informel …
Or, depuis plus de trente ans, à chaque nouvelle poussée, ce sont les mêmes réactions à chaud et la même inaction fondamentale à froid. On égrène la liste des méfaits, des incendies, des pillages ; on prend acte de l’extension du "domaine de la lutte", on communique le montant de la facture, on s’indigne, on s’inquiète pour l’avenir, on s’interroge, on s’introspecte, on débat, on colloque, on clame en chœur : « Plus jamais ça ! » ; on répète en boucle : « y’a qu’à, faut qu’on » ; on se creuse les méninges… Les constats, les avis, les propositions jaillissent et s’accumulent ; bref, on noie le poisson, puis on passe à autre chose et on oublie… jusqu’à la prochaine flambée !
Aujourd’hui, pour ce nouveau week-end prolongé à haut risque (en raison des festivités de la fête nationale et de la finale du Mondial des clubs, dimanche soir, entre le PSG et Chelsea), les autorités proclament qu’elles n’ont « aucun élément d’inquiétude majeure », mais qu’elles sont déterminées malgré tout « à ne pas laisser faire » et qu’elles ont « les moyens de pouvoir intervenir et agir ». Nous verrons bien.… Les paris sont ouverts…
11:58 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Moulins ou la nouvelle guerre du feu sacré
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Qu’il est touchant, ce petit théâtre de Moulins, où s’agitent, comme en farce antique, un jeune homme, des bénévoles et des soldats romains de carton-pâte. Et pourtant, ce n’est pas une mascarade — c’est une tragédie française. Le reportage d’Amaury Coutansais-Pervinquière, publié dans Le Figaro, nous en donne une parfaite illustration : une gauche en panique, une droite divisée, un peuple spectateur d’une scène dont il est pourtant le véritable héros.
Ce qui se joue ici dépasse de beaucoup le cas de Guillaume Senet, ce jeune catholique aux manières douces, désireux de rendre hommage au Bourbonnais à travers un spectacle inspiré du Puy du Fou. L’affaire touche un nerf à vif de notre époque : la gauche culturelle ne supporte pas que le peuple s’empare de son histoire sans passer par ses filtres idéologiques. Elle hait l’histoire vive, charnelle, enracinée. Elle la préfère morte, désincarnée, vidée de sa substance, utile seulement à entretenir la culpabilité et le ressentiment.
Et pour cause : le réel, l’épaisseur du temps, la permanence des formes, tout cela ruine son grand projet d’homme sans racines, interchangeable, fluide et sans mémoire. Le Français, lui, n’en a cure. Il aime les fresques, les récits fondateurs, les chevaux, les torches, les oriflammes. Il aime voir Gergovie, Cluny, Napoléon s’incarner sous ses yeux. Il aime, parce qu’il sent, peut-être confusément, que son destin tient encore à ces figures — à ces silhouettes debout dans le vent de l’Histoire.
Cela, la gauche ne le tolère pas. Elle qui, depuis un demi-siècle, a colonisé les scènes, les musées, les festivals grâce à la manne publique, voit d’un œil furieux l’émergence d’un mécénat alternatif, venu d’un camp qu’elle croyait à jamais tenu à l’écart du monde de la culture. La droite, depuis peu, s’organise, finance, produit. Et là où l’argent public subventionne les polichinelles de l’anti-racisme et les pantomimes sur le genre, ces mécènes préfèrent les saints, les chevaliers et les bâtisseurs de cathédrales.
On comprend que cela irrite jusqu’à la crise de nerfs. L’argument est tout trouvé : si le spectacle plaît, c’est qu’il est « identitaire ». Ce mot valise, devenu invective, suffit à lancer les furies. On accuse le spectacle de tous les maux, on y voit une officine obscurantiste, un repaire de cléricaux, on y fantasme des écoles libres en embuscade, des réseaux opaques, des croisés d’un autre temps. On espionne même les répétitions, comme aux plus beaux jours du Kominform.
Mais rien n’y fait. Le peuple répond présent. Le succès du Puy du Fou, jadis moqué, aujourd’hui imité, témoigne d’un attrait profond des Français pour un théâtre populaire de haute tenue, où se célèbre une identité, un passé, une continuité. Ce n’est pas une nostalgie morbide, c’est une volonté de transmission. Il n’y a que dans les cénacles parisiens que le mot « tradition » est une injure. A Moulins, il est une fête.
Ce qui gêne ici, c’est que ce peuple de France ne se reconnaît pas dans les codes de l’électorat de M. Mélenchon. Il préfère les joutes à la dialectique, les arènes aux AG, les oriflammes aux slogans. Il ne veut pas « déconstruire » la France, il veut la chanter. Voilà pourquoi la gauche, privée de son monopole culturel, entre dans une rage froide. Elle n’a plus le monopole du sens. Elle ne tient plus seule la rampe. L’histoire revient par la grande porte, et ce n’est pas la sienne.
L’affaire de Murmures de la cité est ainsi emblématique de notre époque : celle d’un peuple qui tente de reprendre la parole, et d’un clergé idéologique qui hurle à la profanation. Le spectacle a lieu malgré tout. Et s’il plaît, c’est qu’il dit quelque chose de vrai. Non pas d’un programme, ni d’un parti, mais d’un peuple qui se souvient de ce qu’il est.
Source Breizh info cliquez ici
09:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
L’AFD se voit accoler l’étoile jaune par les socialistes allemands
Michel Festivi
Tous ceux qui suivent la vie politique allemande, savent que l’AFD est un parti très dynamique et qui a le vent en poupe. Lors des dernières élections législatives, elle a fait un tabac, devenant le deuxième parti politique du pays, devant les socialistes du SPD, ce qui n’était jamais arrivé. À chaque élection régionale, elle gagne des électeurs et des élus, surtout dans l’Est du pays. Cela parce qu’elle défend en premier lieu l’Allemagne et les Allemands.
Cela rend fou le système européiste-mondialiste et immigrationiste, qui multiplie à son égard les chausse-trappes juridiques et administratives pour tenter de l’interdire. L’AFD est dans le collimateur des services de renseignements d’outre-Rhin, elle est en permanence obligée de démontrer qu’elle est bien un parti légal et d’ailleurs les millions d’Allemands qui prennent la peine de mettre dans l’urne son bulletin, seraient-il donc tous des parias ?
En Rhénanie-Palatinat, land gouverné par les socialistes du SPD en coalition avec les Verts et les Libéraux, les membres de l’AFD ne pourront plus être fonctionnaires. Cela fait suite à une décision du ministère de l’Intérieur socialiste, Michael Ebling, de cette région l’Ouest de l’Allemagne, du 10 juillet dernier « pour lutter systématiquement contre les ennemis de la Constitution dans la fonction publique ». Les candidats à des postes publics, devront donc assurer dans un questionnaire, qu’ils n’appartiennent à aucune organisation extrémiste, dont l’AFD fait désormais partie.
L’AFD s’est bien sûr insurgée devant un tel scandale démocratique, des plus ahurissants et va sans doute multiplier les recours. La CDU locale plus mollement, mais son représentant a néanmoins condamné cette pratique « Ce que le ministre de l’Intérieur Ebling présente aujourd’hui, relève davantage de la mise en scène que du concret », et ce d’autant que l’AFD, malgré toutes les attaques qu’elle subies, est un parti légal. Elle est néanmoins classée depuis le 2 mai 2025, par l’Office de protection de la Constitution comme « extrémiste de droite avéré », ce que Marco Rubio, le secrétaire d’État américain avait justement dénoncé « comme une tyrannie déguisée », appelant les autorités allemandes à faire marche arrière.
JD Vance, le vice-président américain avait très judicieusement affirmé : « l’Afd est le parti le plus populaire d’Allemagne, et de loin le plus représentatif d’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui les bureaucrates tentent de le détruire. L’Ouest a abattu le mur de Berlin. Il a été reconstruit, non pas par les soviétiques ni les Russes mais par l’establishment allemand ».
Dans les années 1930, sous le régime nazi, les juifs ne pouvaient plus occuper certaines professions, et avaient été chassés notamment de la fonction publique. Les socialistes allemands reproduiraient-ils cela vis-à-vis des militants de l’AFD ? Dans ces mêmes années, il fallait pour certains emplois, remplir un questionnaire affirmant que l’on n’était pas juif. Désormais il faudra en faire de même, pour jurer que l’on n’est pas de l’AFD, et ce depuis au moins 5 ans rétroactivement, comme l’ont édicté les socialistes de la Rhénanie-Palatinat.
Leur fera-t-on aussi porter une étoile jaune pour encore mieux les discriminer ? Ce sera peut-être la prochaine étape.
08:57 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
06:29 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |