dimanche, 13 juillet 2025
Vendredi dernier, Alban d'Arguin et Victor Jan de Lagillardaie sur la TV du Parti de la France !
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La colonisation a ruiné la France et les Français
Michel Festivi
Une fois de plus, l’historien Bernard Lugan tape dans le mille. L’un des meilleurs africanistes français, ancien universitaire qui a vécu en Afrique longtemps, publie une excellente lettre mensuelle, L’Afrique réelle, revue sur internet à laquelle on peut s’y abonner à contact@bernard-lugan.com
Le numéro 187 de juillet 2025 est exceptionnel, avec un dossier de 11 pages sur : « le ruineux fardeau colonial », qui démontre que non seulement la France ne s’est pas enrichie avec ses colonies, mais qu’elle s’y est ruinée surtout.
Comme l’avait déjà écrit l’économiste libéral, disciple de Frédéric Bastiat, Gustave de Molinari à la fin du XIXe siècle : « de toutes les entreprises de l’État, la colonisation est celle qui coûte le plus et qui rapporte le moins ». En août 1956, dans Paris-Match, le journaliste Raymond Cartier publia un article retentissant, s’interrogeant s’il n’avait pas mieux : « valu construire à Nevers l’hôpital de Lomé et à Tarbes le lycée de Bobo-Dioulasso ». Il prenait l’exemple de la Hollande, qui privée de son empire colonial dès 1945, connaitra un développement économique considérable, asséchant son Zyudersee et modernisant ses usines. L’Allemagne qui n’eut jamais un immense empire colonial, et plus du tout après 1918, connaîtra une croissance économique des plus fortes entre 1924 et 1929, puis après 1945.
Bernard Lugan donne en outre, l’exemple de Madagascar, aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres au monde. Pourtant, en 1960, au moment de son indépendance, il avait reçu de la France 28.000 km de pistes carrossables, 3.000 km de routes bituminées, des centaines d’ouvrages d’art, des lignes de chemin de fer et des aérodromes. La France avait organisé l’agriculture du café, de la vanille, du girofle, de la canne à sucre et du tabac, du coton, du poivre, des arbres fruitiers, de la vigne et de la pomme de terre et développé les rizicultures. Outre les barrages et des industries de transformation des productions agricoles, les ingénieurs des Eaux et Forêts avaient reboisé les hauts plateaux. Bref Madagascar avait son autosuffisance alimentaire garantie et des exportations de riz régulières. On sait ce qu’il en est aujourd’hui.
Bernard Lugan revient sur les travaux de l’économiste Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce, ou, l’héritage colonial français, histoire : au-delà des légendes, livres qui démontrent implacablement plusieurs choses :
1°) La France surpayait les productions de son empire africain, qu’elle aurait parfaitement pu acquérir moins cher sur le marché mondial, il en donne plusieurs exemples dans son dossier, notamment le vin algérien et bien d’autres productions.
2°) Les investissements publics, payés par les impôts des français furent considérables, les investissements privés très faibles, sauf pour le plan Constantine en Algérie à partir de 1959, mais les industriels qui s’y lançaient alors étaient subventionnés par l’État, ceci expliquant cela.
3°) Les débouchés des produits des colonies étaient quasiment uniquement pour le marché intérieur de la métropole, payés donc plus cher et cela favorisait de surcroit les industries des secteurs économiques déjà condamnés, prolongeant artificiellement leur survie, aux détriments d’activités novatrices et dynamiques au niveau industriel notamment.
Comme Bernard Lugan le souligne « En 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait à elle seule 20% du budget de l’État, soit davantage que les budgets additionnés de l’Éducation nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du logement, de l’Industrie et du commerce.
La France n’a tiré aucune richesse de ses colonies, la meilleure preuve, c’est que son développement économique, s’est produit justement, au moment où elle n’avait plus d’empire colonial. Quant aux soi-disant crimes contre l’humanité et aux génocides, il suffit de rappeler, qu’en Algérie, il y avait moins d’un million d’habitants en 1830, et plus de 10 millions en 1962.
Bernard Lugan ne craint jamais de ferrailler contre les usurpateurs avec une gourmandise non dissimulée. Il traite dans son édito l’exécrable Jean-Michel Apathie : « d’histrion et de faquin », proférant des inepties, et pourfend Emmanuel Macron pour ses délires ahistoriques. Cela ne peut que nous réjouir.
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13:08 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Dreyfus : la diversion mémorielle d'Emmanuel Macron
Thomas Joly - Président du Parti de la France
12 juillet 2025 : Emmanuel Macron inaugure une « journée nationale de commémoration » pour la réhabilitation d’Alfred Dreyfus. Encore une. À croire que les fantômes de la Troisième République gouvernent l’Élysée. Qui, aujourd’hui, se lève le matin en pensant à l’affaire Dreyfus ? Qui, en dehors de quelques agrégés de Sorbonne en mal de tribune, se passionne encore pour cette vieille affaire bouclée depuis plus d’un siècle ?
Mais le Président, en maître de l’enfumage symbolique, préfère s’occuper des morts d’hier que des vivants d’aujourd’hui. La France s’effondre, l’autorité se dissout, la France est submergée d'allogènes, le pays est devenu un coupe-gorge et lui fait des couronnes de laurier à un capitaine de 1894...
Et puis, entre nous, tout cela est bien commode. En martelant le récit de l’innocence immaculée de Dreyfus, on sanctifie une version officielle de l’Histoire et on verrouille tout débat. Gare à celui qui ose lever un sourcil : il sera cloué au pilori du « révisionnisme ». L’État moral veille.
Pendant ce temps, l’antisémitisme moderne, celui qui crie « mort aux Juifs » dans les cortèges, ne vient pas de vieux pamphlets jaunis mais bien d’un nouvel antisémitisme importé, islamisé, véhiculé dans les bagages d’un communautarisme devenu hégémonique. Mais là, silence radio. Pas touche. Il ne faut pas stigmatiser.
En somme, Dreyfus, c’est l’alibi chic, consensuel, éternel. Le voile pudique sur les lâchetés du présent. Pendant que la République en putréfaction honore ses héros d’hier, elle abandonne le peuple français qui doit survivre dans un pays qu'il ne reconnait plus.
Le blog de Thomas Joly cliquez ici
13:03 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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10:27 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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