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lundi, 28 juillet 2025

Disparition du militant non conformiste allemand Horst Mahler

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La réaction de Gabriele Adinolfi :
 
Hier, à Berlin, à l'âge de 89 ans, l'avocat non conformiste Horst Mahler est décédé.
 
Il a passé plus du quart de sa vie derrière les barreaux. Dix ans en tant que communiste... et le reste en tant que nationaliste. Une vie gâchée mais surtout combative.
 
Jeune, il militait à l'extrême gauche. Il participa à la fondation de la Rote Armee Fraktion et essaya de provoquer l'évasion de son leader, Andreas Baader. Pour cela, il est resté en prison entre 1970 et 1980.
 
Plus tard, il s'est approché du NPD (Parti national allemand NDLR-SN) et a subi plusieurs condamnations pour révisionnisme historique.
 
Pourquoi une telle conversion ? lui ai-je demandé lors de notre première rencontre. Il m'a expliqué qu'en prison il travaillait à la bibliothèque et, en lisant Hegel, il a compris la forfaiture marxiste. Ce fut une véritable rupture idéologique
 
J'ai en effet fait la connaissance de Horst Mahler lors d'une université d'été transalpine en 1999.
 
Il donnait une conférence en allemand à laquelle assistaient, entre autres, des camarades flamands (une vingtaine). Je les ai rejoint par respect même si, ne parlant pas allemand, je ne pouvais pas suivre un dixième de la conférence.
 
À un moment donné, j'ai vu qu'il parlait de moi à un orateur qui était à la tribune à côté de lui et que je connaissais. À la fin de la conférence, il est venu me voir. Il me dit que nous étions tous les deux victimes de l'acharnement répressif du Système... Je lui ai fait remarquer que les proportions n'étaient pas les mêmes et que devant lui, j'étais un amateur... (1) (...).
 
Ne serait-ce que pour cela, Horst Mahler restera à jamais dans mes souvenirs et mon cœur. Avec le respect dû à ceux qui paient, sans cligner des yeux et sans jamais faire de compromis, le prix d'une foi inébranlable considérée par les tenants de la pensée dominante comme étant une "hérésie".
 
(1) Gabriele Adinolfi, injustement accusé par la "justice" italienne dans les années 1980, a passé vingt ans de sa vie en cavale à travers l'Europe. Lisez "Années de plomb et semelles de vent", le livre dans lequel il raconte cette période cliquez ici

23:52 Publié dans En Europe et ailleurs..., Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face à Trump, la Commission européenne d'Ursula von der Leyen a défendu surtout les intérêts de l'Allemagne... au détriment de ceux de la France !

Droits de douane : les Etats-Unis et l'UE ont conclu un accord|LCI

Maurice Bernard

Hier, dimanche 27 juillet, en Écosse, Donald Trump et Ursula von der Leyen ont annoncé, au terme des négociations menées par la Commission européenne, la conclusion d’un accord sur les droits de douane : dorénavant, les produits européens importés par les États-Unis seront taxés à 15%.

Réagissant à cette nouvelle, le ministre délégué français chargé de l’Europe, Benjamin Haddad parle d’un accord « déséquilibré » qui « apportera une stabilité temporaire » et de tous les bords de l’échiquier politique, des réflexions acerbes fusent. Ainsi, Marine Le Pen y voit un « fiasco politique, économique et moral », tandis qu’Olivier Faure dénonce des « Européens » qui « privilégient leurs intérêts nationaux à toute logique européenne »…

Mais l’intervention la plus digne d’être reprise est sans conteste celle de Christian Saint-Étienne, sur Europe 1, peu de temps avant la conclusion du compromis américano-européen. En quelques minutes, l’économiste, en effet, a su aller à l’essentiel. Quelques extraits de ses commentaires :

« À 15%, c’est du racket. C’est le fruit des dissensions (qui ne sont pas forcément sur la place publique) entre l’Allemagne et les autres pays de l’Union européenne, puisque l’Allemagne est obsédée par ses exportations d’automobiles vers les États-Unis. Le président Trump voulait taxer ces exportations à 25%. Les Allemands négocient comme des fous pour que ce soit beaucoup moins. Normalement, on aurait dû avoir 10% pour tous les produits, avec, éventuellement, des exemptions sur les produits aéronautiques et une partie de l’alimentaire, et peut-être aussi les produits pharmaceutiques.

Mais les Allemands ont fait un forcing massif pour que ce soit 15% sur tout. Donc les droits de douane à 25% sur les automobiles allemandes tomberaient à 15 mais, de ce fait, les exportations françaises, notamment sur l’aéronautiques et les turboréacteurs (mais également les boissons et les médicaments) seraient davantage imposées puisque ce serait 15 pour nous au lieu de 10.

(…) Il faut le dire franchement (…), à cause de la désindustrialisation depuis 15 ans, la France est devenue le junior partner de l’Allemagne (…). C’est l’Allemagne qui décide, c’est l’Allemagne qui défend ses intérêts à travers la Commission et nous, nous avons été extrêmement faibles. (…) Nous allons être taxés (…) à 15% (…) parce que les Allemands, eux, ont un énorme excédent sur les États-Unis. Donc il y a un moment où il va falloir se poser les vraies questions. (…) Les 27 n’arrivent pas à parler à l’unisson surtout quand des pays très puissants, comme l’Allemagne, influencent massivement les positions de négociation de la Commission européenne. Il y a une vraie question (…) qui se pose depuis une dizaine d’années : est-ce que les évolutions de l’Union européenne sont dans l’intérêt de la France, compte tenu des caractéristiques de notre système économique et de l’évolution de nos dépenses publiques.

(…) Le ratage principal de Macron, c’est qu’il n’a pas vraiment agi pour la réindustrialisation du pays. Tant qu’on ne réindustrialisera pas significativement la France, on continuera de constater une paupérisation des territoires et un affaiblissement de notre pays face à l’Allemagne ».

11:00 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce que nous dit Donald Trump

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Alain de Benoist, dans son dernier éditorial de l’excellente revue Eléments décrypte ce que la venue de Trump au pouvoir a changé. Et il serait temps que les Européens reviennent à la réalité plutôt que de se bercer d’illusions sur le soi-disant grand frère. Comme nous l’explique Alain de Benoist, Donald Trump n’est pas un intello, il se fout de la géopolitque. Pour lui le monde est  d’abord un business.

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Source : Eléments, n° 215 - août-septembre 2025

08:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |