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jeudi, 24 juillet 2025

Haro sur les petits hommes gris !

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Philippe Randa

Préface de Philippe Randa au livre de Gilles-G Raab Constitution pour sauver l’Occident (Complétée de Considérations utiles à sa réalisation), édition Dutan

Il y a parfois des titres alambiqués dont on ne saisit guère, voire pas du tout, le sens. Au moins, est-ce un reproche qu’on ne pourra faire au livre Constitution pour sauver l’Occident de Gilles-G Raab : le sens, le but, l’ambition sont parfaitement explicites.

Oui, mais alors…

Alors, de quels titres savants (comprenez « universitaires ») ce monsieur peut-il se prévaloir pour cela ? De quelle Grande École « sort »-il ? De quel(s) prestigieux diplôme(s) obtenu(s) peut-il se prévaloir ?

Les réponses se trouvent dans la simple lecture de sa (courte) présentation : hormis le parcours contraint et forcé de tout mouflet depuis que ce « sacré Charlemagne », comme s’en plaignait si joliment France Gall, aurait inventé l’école (en fait, certains y usaient déjà leurs fonds de culotte  il y a 3.500 ans avant JC, mais c’était en Mésopotamie) et plus encore depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882 qui rendit l’instruction obligatoire pour « tous les enfants français et étrangers, âgés de 3 à 16 ans, résidant en France », nulle palme académique, nulle décoration au revers de sa veste !

Gilles-G Raab ne peut se prévaloir d’aucun titre savant, n’ayant jamais hanté, ni même tenté d’y pénétrer, quelques universités que ce soit, ayant préféré « vivre » au Moyen Âge, puis d’un passé à l’autre, avec la même obsession de connaissances, au XVIIIe siècle et plus précisément avec une réelle fascination dans l’épopée contre-révolutionnaire de la Chouannerie et de la Vendée Militaire.

Tout en se consacrant professionnellement à un art autrement original, celui des « tournois équestres dans les plus grandes fêtes médiévales européennes, puis de spectacles de chevalerie. »

La grande école de la passion historique plutôt que les « grandes écoles » où nombre d’ambitieux se précipitent (ou sont précipités par papa-maman) avec la seule obsession – sinon assurance pour la majorité d’entre eux – d’en sortir avec des diplômes qu’ils devront sans doute moins à leurs mérites personnels qu’à la cooptation de classe : la corruption, ça s’hérite autant que les comptes offshores ; certaines familles ont cela dans les veines comme d’autres avaient du sang bleu…

Et alors…

Alors pourquoi ne pourrait-on pas prendre en considération les propositions, les pistes de réflexions, les suggestions d’un saltimbanque, fort d’une expérience de l’existence autrement plus riche d’enseignement pour « toujours dire ce que l’on voit » et « ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit », ainsi que le préconisait le poète Charles Péguy… Oui, son expérience est sans nul doute autrement plus sérieuse que peuvent l’être l’enseignement de petits hommes-gris formatés, évoluant pour beaucoup dans une « France d’en-haut » chaque jour plus éloignée des réalités quotidiennes que celle de cette « autre » France, celle « d’en-bas », celle  de l’immense majorité d’entre nous.

Également, si toutes les femmes et hommes politiques qui n’hésitent pas à faire don de leur personne à la France, tout autant que nombre d’observateurs politiques censés nous éclairer sur les grandes vérités de ce monde général et celle de notre pays en particulier, font souvent référence à notre actuelle constitution de… 144 pages (Édition LGDJ/Hors collection), combien d’entre elles, combien d’entre eux l’ont-ils comprise, sinon simplement lue ? Si tant est qu’ils aient même essayés !

D’ailleurs, qui d’entre eux, qui d’entre nous, a lu – ou de même « essayé » de lire – celle qu’on a voulu imposer en 2005 pour l’Europe et que les Français rejetèrent par référendum le 29 mai 2005 (et les Pays-Bas itou le 1er juin suivant) ?

Combien ? Poser la question est y répondre… La raison ? Peut-être parce que, confiée, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, à une Convention rassemblant « 105 représentants des pays membres de l’Union européenne et des pays candidats venant du Parlement européen, des parlements nationaux, des gouvernements et de la Commission européenne » (ouf !), le texte intégral du projet complet d’un Traité instituant une Constitution pour l’Europe et remis à Rome au président du Conseil européen le 18 juillet 2003, faisait… 395 pages !!! (publié aux éditions Albin Michel). Tout ça pour ça !

Pour mémoire, rappelons perfidement que la constitution américaine, acceptée le 17 septembre 1787 par une convention réunie à Philadelphie et s’appliquant depuis le 4 mars 1789… ne fait, elle, que 15 pages… et la 15e page ne compte que 3 lignes !

Ces considérations une fois dites, la Constitution de G-G Raab pourrait-elle vraiment sauver l’Occident, voire tout ou parti pour les plus sceptiques ?

Et pourquoi pas !

C’est ce que le lecteur curieux pourra découvrir au fil des pages, mais pour l’apâter, citons ce passage qui interpellera comme il se doit tous les partisans frustrés du référendum d’initiative partagée (RIP), prévu par la révision constitutionnelle de 2008 et entré en vigueur le 1er janvier 2015, mais dont l’électeur français – comme sœur Anne – ne ne voit jamais rien venir : « Ainsi, du marxisme le plus rigide au libéralisme le plus laxiste, chaque Province, dans un esprit de concurrence loyale et d’émulation positive, se gère économiquement comme elle l’entend, aux risques et périls de ses électeurs qui pourront, en cas de crise grave, réclamer l’intervention subsidiaire du Parlement européen.
Tous les grands sujets de société pourront être débattus et soumis, comme en Suisse, à “votation ”ou référendum d’initiative populaire par au moins 15% des inscrits de la province concernée.
 »

Ou encore ce passage-ci : « De même, sont supprimés tous les impôts, taxes, et autres prélèvements publics au profit d’une seule TVA à trois taux :

– 2% sur les produits de nécessité : liés à la survie par les produits liés à la nourriture, à l’abri, au chauffage, à l’éclairage, au travail à l’hygiène et à la santé, etc. à définir.

– 20% sur les produits de confort : liés aux commodités modernes et aux plaisirs simples de l’existence, etc. à définir.

– … % sur les produits de luxe : liés à l’oisiveté, à l’ostentation, aux plaisirs frivoles, etc. à définir.

L’important étant qu’aussi bien par ce prélèvement très minoré de 2% sur les produits indispensables à la vie des gens les plus modestes et, à l’inverse, centuplé sur les produits superflus avec lesquels s’illusionnent les orgueilleux et les avides, ceux-ci soient pénalisés, les créatifs encouragés, les audacieux rassurés, les épargnants épargnés et les travailleurs démunis protégés.

C’est ainsi qu’à l’inverse des systèmes socialistes dilapidateurs, mais loin des assistés professionnels et des boursicoteurs, l’État saura reconnaître les travailleurs, les producteurs, les créateurs et tous ceux, riches ou pauvres, simples ou géniaux, qui font activement la réussite économique du pays. »

Et ainsi de suite…

Bien évidemment, certains passages, s’ils enthousiasmeront beaucoup de lecteurs, en laisseront d’autres dubitatifs, voire en contrarieront certains, mais, la dernière page tournée, personne ne pourra faire autrement que de s’exclamer, avec enthousiasme : « C’est souvent quand même bien vu ! Si seulement… »

Si seulement, cette Constitution pour sauver l’Occident inspirait, ne serait-ce qu’en partie, nos dirigeants pour remplacer toutes celles des « petits hommes gris », celles morte-nées comme celles en cours sur notre continent…

Oui, si seulement… Faisons un rêve…

Constitution pour sauver l’Occident (Complétée de Considérations utiles à sa réalisation), Gilles-G Raab,  édition Dutan, Collection « Les bergers de l’insolite », préface de Philippe Randa, 146 pages, 21,00 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.

17:55 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 6 et dimanche 7 septembre, à Chiré-en-Montreuil (86) : 55es Journées chouannes

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Tensions Macron-Retailleau : un psychodrame qui tient de la farce

Par sa stratégie « des petits cailloux », Bruno Retailleau envoie « des  marqueurs de droite » et sème la zizanie avec les macronistes - Public Sénat

Maurice Bernard

Fronde, tensions, échanges tendus, recadrage... Depuis 48 heures, les commentateurs politiques passent en revue tous les mots, toutes les expressions possibles permettant de désigner ce qui se passe au sommet de l'Etat. Ils font mine de découvrir que Retailleau n'est pas Macron (et réciproquement) et qu'entre ces deux-là, l'association n'est que le fruit des circonstances et des arrière-pensées des "partenaires"...

En fait, comme l'écrit Julien Nény sur le site de France Inter, Bruno Retailleau est « le frondeur utile » d'Emmanuel Macron : « au final, cela arrange un peu tout le monde. "Pour Macron et Retailleau, c'est gagnant-gagnant", confie un proche du chef de l’État. "Ça recentre le Président, qui pouvait apparaître comme trop à droite. Et ça empêche le RN de dire de Retailleau qu'il s'est compromis avec le macronisme"».

"Jupiter", lorsqu'il a accepté la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, savait fort bien le jugement que celui-ci portait sur ses déclarations et son action. Ainsi, pour mémoire, voici ce que celui qui était alors le président du groupe LR au sénat écrivait dans Valeurs Actuelles, il y a bientôt trois ans, le 1er septembre 2022, sous le titre Stop au "en même temps" mémoriel :

« (...) Le premier devoir d'un président de la République, c'est de préserver l'unité française. Or, à souffler le chaud et le froid comme il le fait sur le drame algérien, à évoquer de supposés crimes de la France pour ensuite mettre en cause la rente mémorielle utilisée par Alger, Emmanuel Macron ne réconcilie pas, il divise ; il n'apaise pas, il excite. La blessure algérienne est encore vive et le président de la République ne cesse d'en gratter les plaies. Cette attitude est irresponsable. (...) La France de 2022 est encore plus morcelée qu'elle ne l'était en 2001. Depuis, le communautarisme a gagné du terrain et l'islamisme, des quartiers entiers. Cet islamisme, nous le savons, a intégré la guerre d'Algérie comme un élément majeur de son récit antifrançais. qui structure et nourrit la haine de la France dans le coeur de milliers de jeunes habitants de nos quartiers. En jouant avec le feu mémoriel, Emmanuel Macron prend le risque inconsidéré de propager la guerre civilisationnelle. Dans le contexte actuel, ce n'est plus une faute, c'est une folie ».

Reconnaissons que pour être clair, c'est clair !

12:47 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 13 septembre et dimanche 14 septembre, à Orange (84) : 3e salon des écrivains combattants et du livre historique

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12:46 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le grand retrait : sur l’extinction douce de la jeunesse masculine

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Balbino Katz chroniqueur des vents et des marées 

Les esprits simples parlent d’« incels », ces jeunes hommes qui ont fui le contact des femmes, avec le ton méprisant que l’on réserve aux êtres pitoyables, ces silhouettes numériques de forums américains, qu’on imagine ternes, sans charme, sans avenir. Libération y voit la dernière figure du patriarcat défait, un monstre de rancune et d’ennui. La réalité est plus vaste, plus tragique, et infiniment plus lourde de conséquences.

Car il ne s’agit pas d’un sous-groupe folklorique, mais de l’indice le plus visible d’un effondrement souterrain : les hommes jeunes, blancs pour la majorité, se retirent du jeu amoureux, du monde social, et parfois du monde tout court. Un chiffre suffirait à résumer ce bouleversement : aux États-Unis, 45 % des hommes âgés de 18 à 25 ans n’ont jamais approché une femme en personne. Jamais. Non pas à cause d’un handicap, mais par retrait. Non pas par peur, mais par désenchantement.

On leur a dit, pendant cinquante ans, que leur désir était suspect, leur insistance oppressante, leur galanterie sexiste, leur silence complice, leur parole toxique. Chaque regard, chaque geste, chaque mot fut recodé dans le langage de la violence symbolique. Alors, ils ont obéi. Ils se sont retirés. Non dans la colère, mais dans la torpeur. Non par ressentiment, mais par désapprentissage. Ce n’est pas une rébellion, c’est une adaptation.

Le vieux jeu du flirt, cette danse qui portait en elle des siècles de codes, d’humour, d’audace et de prudence, est devenu un champ de mines. L’homme qui regarde est un voyeur. Celui qui approche, un intrus. Celui qui insiste, un agresseur. Résultat : les hommes, même ceux qui plaisent, s’effacent. Ils laissent la place aux écrans, aux avatars, aux illusions de la facilité algorithmique. Et les femmes, de leur côté, se plaignent. Elles se maquillent, s’habillent, sortent, attendent et ne comprennent pas pourquoi il ne vient plus personne. Parce qu’ils sont partis. Pas fâchés. Juste ailleurs.

La cause profonde de ce retrait tient à ce que certains appellent l’inversion des signaux : un monde où les anciens rites de passage sont moqués, où la virilité est médicalisée, où l’effort sincère est tourné en dérision, où l’indifférence est devenue la posture virile dominante, et où le moindre échec sentimental devient, pour un homme, un traumatisme. Le garçon n’apprend plus à devenir un homme, il apprend à devenir invisible.

Ce phénomène n’est pas marginal. Il est civilisationnel. Car une jeunesse masculine absente, c’est une société qui cesse de se reproduire. Et c’est exactement ce qui se passe. Aux États-Unis, dans les zones blanches non urbaines, le taux de fécondité s’effondre. Les femmes diplômées se tournent vers les villes, vers des métiers de service, vers des standards élevés d’indépendance. Les hommes, eux, restent. Sans travail, sans femme, sans foyer. Le tissu social se délite. Le couple n’est plus la cellule de base. Il est devenu un luxe ou une stratégie.

Et comme souvent, cette fracture se double d’une polarisation politique. Les jeunes hommes glissent vers la droite, par instinct de survie. Les jeunes femmes dérivent vers une gauche sans racines, bardée de slogans thérapeutiques et d’injonctions victimaires. Il n’y a plus de langage commun. Plus de projet partagé. Seulement des silos culturels et des monologues désaccordés. Les jeunes hommes ne fuient pas les femmes. Ils fuient le système qui les a convaincus que toute masculinité est coupable.

Insistons davantage sur ce déséquilibre amoureux et sexuel qui se double d’une fracture politique de plus en plus tranchée. Aux États-Unis, les enquêtes montrent que les jeunes hommes penchent de plus en plus vers des formes de conservatisme instinctif, voire de rébellion silencieuse contre l’ordre moral progressiste, tandis que leurs consœurs glissent, elles, vers des postures intersectionnelles, écologistes, égalitaristes jusqu’à l’absurde. Cette dissymétrie idéologique s’observe aussi en France, où les figures féminines montantes de la jeunesse militante, Alma Dufour, archétype de l’activiste climat-sociale sortie des ONG pour rallier la NUPES ; Sandrine Rousseau, grande-prêtresse d’un féminisme métaphysique qui voit en chaque homme un danger potentiel ; Claire Lejeune, pasionaria d’Extinction Rébellion brandissant son désespoir comme une arme, incarnent un féminisme durci, imprégné d’écologie punitive, de lutte anticoloniale et de discours anti-hétérocentré. À leurs yeux, le masculin est par essence coupable : du capitalisme, de l’exploitation, de la planète abîmée. Dans les cortèges, elles brandissent des slogans comme des sentences, exigeant la déconstruction, l’autocritique, le silence. L’homme qui doute ou qui ironise est d’avance disqualifié : il ne comprend pas, donc il est oppresseur.

Dans ce climat, quel jeune homme sensé pourrait encore croire à la rencontre, au dialogue, à l’amour ? Ce n’est pas un fossé qui s’est creusé, c’est un gouffre de valeurs. La droite, autrefois assimilée à un carcan familial autoritaire, devient pour beaucoup de jeunes hommes l’espace de la respiration, du refus, de la possibilité d’exister sans s’excuser. Ils s’y réfugient non par goût de l’ordre, mais parce que la gauche les traite comme des ennemis potentiels, à rééduquer ou à invisibiliser. L’université, naguère lieu d’ascension, est devenue pour eux une jungle de micro-agressions, où le simple fait d’aimer Homère ou Nietzsche peut susciter la suspicion. Dès lors, le monde n’apparaît plus comme un champ d’action, mais comme un tribunal. Et le masculin, s’il veut survivre, doit soit se cacher, soit ruer dans les brancards. Il est trop tard pour la conciliation. Trop tôt encore pour l’affrontement. Alors les hommes attendent, tapis dans l’ombre numérique, que quelque chose cède. Peut-être une femme, peut-être une époque. Peut-être la digue de leur propre patience.

Et pourtant, dans ce paysage dévasté, un mouvement inverse s’esquisse. Un nombre croissant de jeunes hommes blancs américains, parfois issus d’univers athées ou séculiers, se tournent vers le catholicisme. Non pas comme on rallie une étiquette, mais comme on cherche un refuge. Là, dans le silence d’une chapelle ou la liturgie d’un rite ancien, ils retrouvent une vision intégrale de l’homme et de la femme, faite de différence et de complémentarité, non de soupçon. Ce retour au religieux n’est pas folklorique. Il est existentiel. Le catholicisme, avec son anthropologie incarnée, rétablit le lien entre amour et sacrifice, entre liberté et loi, entre virilité et service. Il offre aux âmes blessées un horizon de réconciliation, une grammaire du lien, un lieu où l’homme peut être homme sans être présomptueux, et la femme femme sans être soumise. Beaucoup de jeunes femmes y convergent aussi, dégoûtées par le cynisme du marché sexuel, en quête d’une promesse plus haute. C’est peut-être là que renaît, en dépit de tout, le secret espoir d’une union possible.

Source Breizh info cliquez ici

01:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |