vendredi, 25 juillet 2025
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19:15 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Allemagne : une majorité de la population rejette l’interdiction de l’AfD, deuxième parti du pays
La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)
Alors que la pression s’intensifie à Berlin pour faire interdire le principal parti d’opposition, les Allemands dénoncent une manœuvre antidémocratique et dangereuse pour la stabilité du pays.
Une tentative de musellement politique ?
Berlin. En mai dernier, l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV), le service de renseignement intérieur allemand, a classé le parti Alternative für Deutschland (AfD) comme organisation « d’extrême droite ». Cette décision, prise sous l’égide de l’ex-ministre de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD), connue pour sa proximité avec les milieux Antifa, ouvre la voie à une surveillance accrue du mouvement… et potentiellement à son interdiction.
Mais l’idée de bannir l’AfD, formation classée deuxième force politique du pays, ne passe pas dans l’opinion. Selon un sondage réalisé par l’Institut Allensbach pour la recherche sur l’opinion publique, 52 % des Allemands se disent opposés à une telle mesure. Seuls 27 % y sont favorables, tandis que 21 % se déclarent indécis.
Des électeurs lucides face à l’instrumentalisation du droit
Si une majorité relative des sondés (54 %) qualifie l’AfD de parti "d’extrême droite", cette perception ne se traduit pas pour autant par un rejet de ses électeurs. En effet, 67 % des Allemands de l’Ouest, et jusqu’à 88 % des habitants des Länder de l’Est – anciens territoires de la RDA où l’AfD domine – affirment avoir des proches qui soutiennent le parti. Fait notable : seuls 5 % considèrent ces soutiens comme véritablement « extrémistes ».
Ce décalage entre les discours médiatico-politiques et la réalité vécue explique en grande partie la défiance envers une procédure d’interdiction. Nombre de citoyens y voient une manœuvre du pouvoir pour éliminer un concurrent politique gênant, alors que l’AfD occupe aujourd’hui la place de premier parti d’opposition au Bundestag.
Au-delà du cas particulier de l’AfD, ce projet suscite des mises en garde venues du monde universitaire. Le professeur Andreas Rödder, de l’université Johannes Gutenberg de Mayence, avertit : interdire le deuxième parti du pays pourrait profondément miner la confiance dans les institutions démocratiques.
« Une interdiction qui éliminerait tous les votes AfD et offrirait une majorité parlementaire à la gauche serait un chemin assuré vers la guerre civile », prévient-il.
Même au sein de l’appareil sécuritaire, des voix s’élèvent. Hans-Georg Maaßen, ancien directeur du BfV, dénonce une instrumentalisation politique des services de renseignement. Selon lui, le classement de l’AfD comme organisation extrémiste repose quasi exclusivement sur des déclarations publiques de ses dirigeants sur l’immigration ou la souveraineté, et non sur des faits concrets.
« C’est une opération politique contre l’opposition. Le BfV est utilisé comme une arme, ce qui nuit gravement à sa crédibilité et à sa mission première », a-t-il déclaré.
Autre enseignement du sondage : 54 % des Allemands estiment qu’une interdiction de l’AfD n’aurait aucun effet durable, et qu’un nouveau parti aux positions similaires émergerait rapidement. Une conclusion logique dans un pays où les effets de l’immigration de masse, de l’insécurité culturelle et de la crise du logement sont palpables.
Alors que le gouvernement Merz cherche à contenir la poussée populiste par la répression judiciaire, le pari est risqué. L’histoire récente enseigne que bâillonner une opposition populaire ne fait souvent que renforcer sa légitimité… et sa colère.
11:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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« Jean-Marie, sors de ce corps ! »
Maurice Bernard
Il y a deux jours, mercredi 23 juillet, dans l’émission Les Grandes Gueules, sur RMC, l’essayiste et chroniqueuse Barbara Lefebvre, au meilleur de sa forme, a étrillé de belle manière le fantôme de l’Élysée, ainsi que l’UMPS (comme à la grande époque du Front national de Jean-Marie Le Pen), et appelé Bruno Retailleau à choisir l’union des droites :
« Je crains, pour Monsieur Retailleau, qu’il ne soit dans un gouvernement qui illustre le en même temps finissant, et même (…) quasi putride, c’est bien tout le problème de la France aujourd’hui. Donc, quand Madame Borne nous dit : « Le macronisme a une idéologie », oui, oui, c’est vrai, elle a raison, c’est l’idéologie de la ruine : la ruine diplomatique, la ruine économique, la ruine sociale et la ruine culturelle. Ah, c’est vrai, il y a une idéologie, de destruction. Moi, je l’ai toujours dit ici, je le pense depuis 2017 : « Cet homme va ruiner la France », et il est en train de la ruiner. Là où Monsieur Retailleau a tort (…), c’est que le macronisme n’est pas une parenthèse, on prend les mêmes et on recommence juste après. Non, non, il se trompe, Monsieur Retailleau. Le clivage politique qui existait avant Monsieur Macron, et qui a permis à Monsieur Macron d’arriver, (…) était déjà moribond. (…) l’UMPS a gouverné pendant 40 ans. (…) Ils ont mis plus de temps à ruiner la France mais ils y sont arrivés aussi - Macron, lui, il est fort parce qu’il a réussi à le faire en 10 ans, même en 6 ans -. Les Français, aujourd’hui, veulent autre chose, et c’est peut-être pour ça d’ailleurs qu’ils avaient élu Macron au début. Ils voulaient autre chose. Ce autre chose n’a rien donné, il a même aggravé la situation. Si Monsieur Retailleau veut faire quelque chose d’intelligent, il va vers l’union des droites, tout comme Monsieur Mélenchon essaie de s’acharner à faire l’union de la gauche (il n’y arrivera pas parce que faire l’union de la gauche sur la base de l’islamo-gauchisme, ça ne marchera pas) ».
Au sujet de cette union des droites, rappelons ce que Maurice Bardèche écrivait, en janvier 1976 déjà (il y a près de 50 ans !), dans Initiative nationale, le journal du Parti des forces nouvelles (PFN) : « (…) Notre politique ne peut être qu’une politique d’alliances. (…) Même si les hommes avec lesquels nous acceptons cette collaboration ont eu dans le passé des positions que nous rejetons, même s’ils ont actuellement des dispositions sentimentales ou une vue de l’histoire récente qui les sépare de nous, ils sont les hommes dont nous sommes les plus proches, ou en tout cas les moins éloignés, s’ils sont résolus à se défendre comme nous contre les progrès de la subversion et à participer avec nous au réarmement moral des nations occidentales (…). La nécessité d’un coup d’arrêt contre la société permissive et la démagogie galopante peut rassembler des hommes inquiets de l’anarchie. L’abus de la liberté conduit à la dictature syndicale et au terrorisme des minorités. La permissivité encourage le crime et même le favorise. Toutes les formes de la violence sont aujourd’hui possibles et elles sont impunies à cause de notre faiblesse. Beaucoup d’hommes sentent en ce moment la nécessité d’une digue pour défendre notre sécurité et notre liberté. Les hommes qui ont ce sentiment doivent s’unir et agir ensemble. Cela peut être un axe de regroupement politique ».
11:05 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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