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samedi, 26 juillet 2025

Dimanche 21 septembre, près de Rennes : la Fête du cochon organisée par la Fédération bretonne du Parti de la France

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Reconnaitre un État palestinien aujourd’hui, est-ce la solution ?

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Sarah Knafo, Reconquête !
 
Mettons de côté un instant le triste symbole, où moins de deux ans après les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre, il se voit offrir la reconnaissance d’un État par un grand pays comme le nôtre. Étudions les conséquences de ce choix.
 
Un État, c’est un territoire, une autorité politique, une armée. Aujourd’hui, sur quel territoire se situerait cet État palestinien ? Avec quelle armée, sous quel commandement et sous quelle autorité politique ?
 
Regardons la réalité en face : la population de Gaza a élu le Hamas. En 2024, selon le Palestinian Center for Policy and Survey Research, 60 % des Palestiniens soutenaient encore cette organisation djihadiste, malgré les destructions, malgré le 7 octobre et malgré la guerre.
 
Il ne s’agit pas d’assimiler définitivement tout un peuple à un groupe terroriste, car un jour sans doute, la population palestinienne s’émancipera de ses bourreaux. Il s’agit de constater qu’au moment où nous parlons, le Hamas s’est enraciné dans une part massive du corps social. Et si vous doutez encore, regardez les félicitations immédiates du Hamas à Emmanuel Macron : ils savent d’avance qu’ils seront les premiers bénéficiaires. Puis demandez-vous pourquoi les pays arabes voisins refusent d’accueillir les réfugiés de Gaza. L’Égypte a été catégorique : pas question d’ouvrir sa frontière. Avec plus d’un Gazaoui sur deux qui soutient le Hamas, l’Egypte, qui a déjà fort à faire avec la menace des Frères musulmans, n’a aucune envie de déstabiliser son équilibre national. Au même moment, en France, des juges nous obligent à accorder à chaque habitant de Gaza l’asile chez nous.
 
Alors, quel est le problème à offrir aujourd’hui un État qui tombera certainement aux mains du Hamas ? Le problème, c’est que le Hamas ne rêve pas d’écoles, d’infrastructures et de prospérité pour sa population. Un État palestinien ne règlera donc aucun des problèmes humanitaires. Non, le Hamas rêve de raser Israël. C’est écrit noir sur blanc dans sa charte. Article 7 : « Le Hamas aspire à la réalisation de la promesse d’Allah, peu importe le temps que cela prendra. Le Prophète a dit : « L’Heure du Jugement n’adviendra pas tant que les musulmans n’auront pas combattu les Juifs en les tuant, au point que le Juif se cachera derrière les pierres et les arbres, et que les pierres et les arbres diront : Ô musulman, ô serviteur d’Allah, un Juif est derrière moi, viens et tue-le. ». L’article 8 donne le slogan du Hamas : « Le Coran est sa Constitution. Le Djihad est son chemin, et la mort pour Allah est le plus noble de ses souhaits. »
 
On est loin de la Constitution d’un Etat moderne soucieux de son peuple ! Quelle base de négociation peut-on bâtir là-dessus ? Quel plan de paix peut tenir face à une telle volonté d’anéantissement ? Emmanuel Macron peut-il ignorer tout cela ?
 
À terme, on ne peut que rêver d’une solution à deux États, où la paix est établie et où chacun peut se concentrer sur le bien-être de sa population et son propre développement. Qui pourrait souhaiter une guerre éternelle avec ses voisins ? Mais il est des moments où des solutions idéales sur le papier sont impraticables dans la vraie vie.
 
Emmanuel Macron ne fait donc que s’agenouiller devant une illusion diplomatique. Il le fait sans doute par calcul, par cynisme, par narcissisme. Quelles que soient ses raisons, on ne fait pas la paix avec un mouvement qui a pour objectif votre disparition. On ne fonde pas un État sur le sang des innocents. Et on ne récompense pas le djihad par un siège à l’ONU.
 
Source Le Figaro

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Le nouveau numéro de Terre et peuple Magazine (n°104) est sorti

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L'éditorial de Jean-Patrick Arteault

2025 nous avait été annoncée comme une année de grande bascule. Et, de fait, on s’aperçoit que les plaques tectoniques des rapports de force mondiaux bougent mais le destin semble hésiter sur le sens à leur donner tout en nous gratifiant d’œillades ironiques.

Le grand trublion actuel du monde, c’est le Président Trump qui multiplie les signaux contradictoires. Il faut prendre garde ici de trop personnaliser en mettant tout sur le dos d’une personnalité fantasque. Le président américain n’est pas seul et a moins de pouvoirs réels dans sa basse-cour qu’un président français. Il doit compter aussi avec de vrais contre-pouvoirs institutionnels et un état profond multiforme dont les deux poids lourds sont le complexe militaro-financier et les néoconservateurs sionistes. C’est en outre le président d’une puissance structurellement en déclin qui n’a plus les moyens, même militaires (on a vu toute ses difficultés à soumettre le petit Yemen), de ses ambitions. Une grande partie de l’agitation trumpienne doit être interprétée comme un rideau de fumée d’esbroufe destiné à masquer cette impuissance. Il doit faire illusion pour ne pas exciter les nouveaux prédateurs. On sait que la principale préoccupation d’une partie de l’équipe Trump est de redresser les États-Unis en termes industriels, de santé publique (selon le Pentagone, 75% des jeunes américains sont inaptes au service pour des raisons physiques ou mentales) et éducatifs (trop de tertiaire et pas assez d’ingénieurs ou de techniciens), ce qui demanderait au moins vingt ans de paix et de recentrage sur les besoins du pays. C’est la condition pour redevenir une puissance digne de ce nom. Mais après 100 jours d’exercice du pouvoir, on voit la nouvelle administration progressivement être attirée vers les vieux démons de l’Amérique. Tant en ce qui concerne la question ukrainienne où les néoconservateurs la maintiennent dans des exigences qui conduirait la Russie à perdre par la paix ce qu’elle est en train de gagner par la guerre, qu’en ce qui concerne les confrontations du Moyen Orient où les sionistes la contraignent à épouser les options maximalistes du pouvoir israélien, l’administration Trump semble amenée à chausser les bottes de l’ancien pouvoir démocrate. C’est le poids des habitudes lucratives d’une caste qui ne veut pas rompre avec l’exceptionnalisme américain qui est surtout le sien.

Rien n’est encore joué : Trump tente de réorienter le jeu en Ukraine comme au Moyen Orient, mais le temps n’est pas en sa faveur : l’État Profond est une réalité séculaire particulièrement puissante aux États-Unis. De toute façon, nous, qui avons pour l’Amérique l’amour des vieux Romains pour Carthage, ne serons pas traumatisés par un échec de Trump qui signifierait l’enfoncement de l’Occident dans sa dégénérescence et l’accélération de sa chute finale.

Le destin multiplie aussi les traits d’ironie tragique. Prenons d’abord l’organisation dite « Union Européenne ». Elle s’affirmait comme vecteur de paix, de prospérité et de liberté politique. La voilà acharnée à prolonger la guerre en Ukraine au risque de plonger ses propres nations dans une guerre immaîtrisable. Le 10 mai, les quatre pieds-nickelés de l’hubris guerrière, Macron, Starmer, Merz et Tusk sont allés à Kiev pour jouer des muscles face à l’ours russe dans une « coalition des volontaires ». On sent bien que le Kremlin suinte de peur. L’U.E. s’apprête quant à elle à expédier son 17e paquet de sanctions économiques… qui lui reviendra, comme les précédents, en boomerang. C’est l’économie européenne qui s’enfonce dans le marasme et nos peuples qui s’appauvrissent quand les russes prospèrent malgré la guerre. Il se murmure même que tous les dirigeants européens seraient des agents russes mandatés pour conduire l’Europe à son effondrement… Quant aux libertés publiques et politiques, nos fanatiques de l’U.E. semblent prêts d’en avoir la peau. En Roumanie on a annulé une élection puis interdit au compétiteur invalidé, Cailin Georgescu, de se représenter sous de fallacieux prétextes. Le nouveau candidat antisystème, George Simion, en passe de l’emporter après le 1er tour a été victime d’un tour de passe-passe démocratique de dernière minute au second. On respire à Bruxelles. En Allemagne, on s’achemine doucement vers l’interdiction de l’AfD, premier parti du pays, depuis qu’un obscur rapport d’une officine de renseignement politique l’a désigné comme extrémiste. Le tout au nom d’un Bouclier Démocratique Européen. Orwell l’avait imaginé, l’organisation U.E. l’a réalisé.

Autre ironie de l’histoire, Israël qui avait été créé pour accueillir les survivants d’un génocide, certes au prix d’un petit nettoyage ethnique, fait aujourd’hui dans le génocide messianique avec l’approbation tacite des élites du monde occidental qui souhaitent juste qu’on n’en montre pas trop les images au moment du dîner des braves gens de chez nous qui pourraient en avoir l’appétit coupé. Les seuls qui manifestent chaque semaine contre les pratiques du gouvernement Netanyahou sont d’ailleurs des israéliens eux-mêmes. Le grotesque marchant souvent de concert avec l’innommable, on a même vu les représentants de la droite nationale française, la plus bête du monde, venir faire leur cour aux génocidaires dans l’espoir de désarmer ici les ukases du CRIF à leur encontre. Jusqu’où l’ambition ne fait-elle pas descendre ?

Le Pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner. Araignée ? Quel drôle de nom ! Et pourquoi pas libellule ou papillon ? Désolé, Jacques Prévert, ce ne sera pas Araignée mais Léon XIV. On notera simplement avec amusement qu’à l’occasion de cette élection pontificale, les identitaires et conservateurs catholiques blancs voulaient un pape noir en la personne du cardinal Robert Sarah supposé traditionnaliste et assez hostile aux flux migratoires quand les cosmopolites voulaient un pape blanc supposé plus progressiste. Allez comprendre ! Ils auront un pape blanc et américain au nom de famille français. Sera-t-il l’accélérateur ou le modérateur des options de François ? Les Gentils que nous sommes attendront qu’il se dévoile sans trop s’inquiéter. Après tout, ce n’est pas notre boutique… 

Dans notre n°103, figurait un entretien passionnant avec le général Dominique Delawarde, grand soldat et esprit acéré et libre qui n’hésitait pas à appeler un chat, un chat. Il vient de mourir à l’âge de 76 ans. Respect à sa mémoire et soutien fraternel à sa famille en deuil.

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