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samedi, 18 mai 2024

Lire, et faire lire, le passionnant nouveau numéro (n°19) de La Revue d'Histoire européenne consacré aux crimes de guerre des alliés durant la Seconde Guerre mondiale

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Un dossier non-conformiste qui révèle ce que la doxa officielle nous a toujours soigneusement caché. A ne pas manquer...

Le Revue d'Histoire européenne, n°19, mai juin juillet 2024, 80 pages, 9,50 €, en vente dans les Maisons de la Presse.

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mardi, 14 mai 2024

Samedi dernier à Scrignac (29) : un bel hommage a été rendu à l'abbé Perrot, assassiné en 1943 par les communistes

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Notre Ami Youenn Caouissin (1) évoque, devant la chapelle de Koet Keo, là où repose l'abbé, le souvenir de celui-ci.

Ce samedi 11 mai se tenait la commémoration annuelle à Scrignac, aux pieds des Monts d'Arrée, en l'honneur de l'abbé Yann-Vari Perrot, militant nationaliste et martyr breton, lâchement assassiné par les communistes en 1943. Près de 150 personnes, parmi lesquelles de nombreux jeunes, toutes attachées à l'histoire et à l'identité de la Bretagne, ont assisté à cette belle cérémonie qui fut suivie par plusieurs conférences et par un sympathique pique-nique. 

Durant cette commémoration, je ne pouvais m'empêcher de me poser la question suivante : est-ce qu'en éliminant l'abbé Perrot, ses assassins imaginaient un seul instant que, 81 ans plus tard, comme chaque année, des dizaines de Bretons (et autres) se retrouveraient devant sa tombe pour honorer sa mémoire ?... Sincèrement, je ne le crois pas. Et pourtant...

En revanche, une chose est sûre : c'est que ces terroristes (et l'idéologie qui les guidait), sont bel et bien, eux, tombés dans les poubelles nauséabondes de l'Histoire.

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(1) Youenn Caouissin est l'auteur de plusieurs livres consacrés à l'abbé Perrot parmi lesquels Yann-Vari Perrot, une âme pour la Bretagne, édité chez Via Romana, cliquez ici

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vendredi, 10 mai 2024

ATTENTION ! PROGRAMME AJUSTÉ : samedi 11 mai 2024, Scrigniac (29), hommage à l'abbé Perrot

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Le samedi 11 mai 2024

• 10 heures : rendez-vous à la Croix rouge, croix du martyre, route de Lannuzon, à côté de Gêrveguen, parking au carrefour avec Lizikoad-bras (seuls les Kroaz-du, les Gwenn-ha-du ou bannières religieuses seront autorisés)

• 11 heures : messe à la chapelle de Koat Keo : forme ordinaire, ad orientem, en breton et latin. Des livrets avec la traduction permettront à tous de suivre. Prenez vos pliants.

• Apéritif après la messe

Après la messe :

• Pique-nique (apportez votre nourriture)
• Des gwerzioù inédites écrites par l'Abbé Perrot seront lues et chantées pendant l'après-midi
• Expositions de photos de l'Abbé Perrot inédites (constructions de la chapelle etc.)
• Stands avec livres, cartes etc.

Pour réviser les cantiques : cliquez ici 

Merci beaucoup pour votre aide ! Pour les aider à préparer cet événements : indiquez aux organisateurs votre venue éventuelle. Invitez vos amis de confiance !

feizhabreizh.bzh@gmail.com

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jeudi, 09 mai 2024

Samedi 11 mai, à La Chapelle-Basse-Mer (44) : HOMMAGE AUX VICTIMES DES COLONNES INFERNALES

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Pour commémorer le passage des colonnes infernales en Vendée du 21 janvier 1794 au 13 mai 1794, dont l'objet est l'extermination et l'anéantissement de la Vendée, ainsi que le rappel pour « incompétence » de Louis-Marie Turreau de Lignières, général en chef de l'armée de l'ouest, le 13 mai 1794, par le Comité de salut public, à la suite de l'échec de sa mission en Vendée, l'association Mémoire du Futur de l'Europe a l'honneur de vous convier à la Chapelle Saint Pierre-ès-Liens, le samedi 11 mai 2024.

Cette journée sera dédiée aux victimes des colonnes infernales de l'ensemble de la Vendée militaire et spécialement aux 900 victimes de la Chapelle Basse-Mer, afin de lutter contre le mémoricide.

Reynald Secher

Programme de la journée cliquez ici

S'inscrire à la journée du 11 mai cliquez ici

Site de Mémoire du futur cliquez là

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mercredi, 08 mai 2024

8 mai 1429, Orléans est libérée par Jeanne d'Arc

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jeudi, 02 mai 2024

Marion Maréchal nous parle de Jeanne d'Arc à Domrémy le 1er mai

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« C’est ici, devant ta basilique, au pied de ta statue, que j’en appelle à toi, Jehanne d’Arc, figure de l’espérance. Aide-nous, Français, à trouver l’énergie et la force de poursuivre la glorieuse histoire de notre pays ! » Marion Maréchal, Domrémy, 1er mai 2024

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vendredi, 26 avril 2024

25 avril 1974 – 25 avril 2024 : les œillets sont bien fanés !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Gouverné tant bien que mal par Marcelo Caetano, qui avait pris la suite d’Antonio de Oliveira Salazar, empêché par une congestion cérébrale d’exercer le pouvoir depuis le 25 septembre 1968, et décédé le 27 juillet 1970, le Portugal, fièrement, restait la seule puissance occidentale encore maitresse de ses colonies.

Un vaste empire qui faisait la fierté des Lusitaniens, mais qui coûtait cher, même si les ressources naturelles de ses provinces d’outre-mer étaient prometteuses. Dans l’ombre, la taupe marxiste était à l’œuvre, et sapait tant à l’intérieur qu’à l’extérieur la volonté de résistance du pays. De plus en plus de Portugais quittaient le pays pour échapper au long service militaire imposé à une jeunesse éprise des leurres de la société de consommation.

En Angola, l’UNITA de Jonas Savimbi et le MPLA d’Agostinho Neto, menaient la vie dure à l’exercito, comme le FRELIMO de Samora Machel au Mozambique, ou le PAIGC d’Amilcar Cabral en Guinée Bissau, tous mouvements soutenus les uns par l’URSS, les autres par la Chine rouge. En Guinée justement, le général De Spinola, sorte de pro-consul aux pleins pouvoirs, constatait avec amertume que l’effort de guerre s’essoufflait, et qu’il était peut-être temps d’envisager un autre scénario que la « portugalisation » intégrale des provinces d’outre-mer. Il exprima ses vues dans un livre retentissant, « Portugal e o futuro » - « le Portugal et son avenir » -, qui allait servir de détonateur au golpe des capitaines du MFA, le Mouvement des Forces armées, une organisation tapie dans l’ombre, largement gangrénée par les communistes clandestins du camarade Alvaro Cunhal, installé bien tranquillement à l’étranger. (Ce qui en dit long sur la supposée implacable « efficacité » de la PIDE, la police politique de l’Estado Novo, ce dernier fondé en mars 1933, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution élaborée par le « petit » professeur de droit de  Coimbra !)

Les termites rouges étaient à l’oeuvre

Déjà, au cours d’une réunion clandestine qui s’était tenue le 24 novembre à Estoril, un lieutenant-colonel s’était écrié, « Nous sommes étouffés par un régime qui nous mène à l’abîme, à la défaite, comme d’ailleurs tous les régimes fascistes… ». Le grand mot avait été lâché. Et, dès lors, les officiers du MFA garderont dans le vocabulaire de ce mouvement, ses structures et ses méthodes, ce parfum de « gauchisme » jusqu’à ce que d’autres militaires -  ceux notamment du régiment de commandos d’Amadora -, n’écrasent dans l’œuf, le 25 novembre 1975, une tentative de coup d’état communiste. La vérité, c’est que l’armée portugaise, dont les deux-tiers de ses 200 000 hommes étaient en lutte dans les colonies contre les guérillas marxistes - armée soutenue du bout des lèvres par ses alliés du Pacte atlantique dont la France ayant fourni des Noratlas, des hélicos Alouette et des blindés légers -, était à bout  de souffle.

De Spinola, à l’instar d’un De Gaulle avec l’AOF et l’AEF, proposait une nouvelle communauté luso-africaine, basée sur l’autonomie de ses États et leur parfaite égalité. Mais il était trop tard. Trop frileux sans doute, le professeur Caetano n’avait pas tenté l’expérience.

Le 25 avril 1974 à l’aube, 3 000 soldats dispatchés par le major Otelo de Carvalho, le cerveau du complot - qui fera encore parler de lui en purgeant une peine de quinze ans de prison, peine rabotée par les socialistes à sept années -, convergeaient sur Lisbonne, et occupaient un à un tous les lieux de pouvoir. La radio annonçait le putsch et, après une courte résistance, la Garde nationale républicaine (GNR) se rendait, tandis que les unités non concernées par la conjuration, comme l’équipage de la frégate Gago Coutinho, embusquée sur le Tage, refusaient d’ouvrir le feu sur leurs frères d’armes. Le président de la République, l’amiral Américo Tomas, comme le président du conseil Marcelo Caetano, réfugiés à la caserne do Carmo, celle de la GNR, se rendaient aux officiers insurgés, et étaient expulsés manu militari vers l’ile de Madère, avant de gagner le Brésil, leur lieu d’exil.

De Spinola, lui aussi, sera exilé

Propulsé sur le devant de la scène, le général De Spinola était nommé président provisoire. Une armée usée par près de treize années de guerre, plombée par ses 8 000 morts, mettait « crosse en l’air ». La population laissait déborder sa joie, lassée par ces années d’un interminable conflit colonial, couvrant ses centurions d’œillets, cette belle fleur qui allait fleurir au bout des fusils ! Elle oubliait soudainement tout ce qu’elle devait au salazarisme – grandeur du Portugal, solidité de l’escudo, paix civile, stabilité gouvernementale, probité de son fondateur qui mettait le « spirituel » au-dessus du « matériel » , espoir d’une vie nouvelle outre-mer, gagée toutefois par les incertitudes politiques -, pour n’en garder que les aspects les plus négatifs : modicité du niveau de vie, manque de liberté d’expression, épée de Damoclès du service militaire…

C’est bien connu, les révolutions dévorent leurs auteurs. À son tour, le « général au monocle » - celui qui avait été un observateur militaire d’un Portugal  neutre sur le front de l’Est -, allait être remercié, et partir, lui aussi, en exil au Brésil. Les jeunes officiers portugais, issus majoritairement des classes populaires qui avaient eu la chance d’accéder à l’université, allaient traitreusement offrir l’Afrique portugaise aux marxistes angolais, mozambicains et guinéens, sans aucune contrepartie.

Un espoir de renouveau ?

Depuis, en métropole, les gouvernements se sont succédé, d’élection en élection, à la recherche d’une majorité stable, socialistes et centristes se repassant, alternativement, la « patate chaude », les premiers trainant dans leur sillage un lourd parfum de corruption. Ce qui a sans doute permis à CHEGA (« Ca suffit »), une nouvelle formation de droite nationaliste emmenée par son chef, le charismatique André Ventura - ancien présentateur-vedette à la télévision -, de ravir dernièrement 48 sièges de députés sur les 230 du parlement de Lisbonne. CHEGA  est devenu, avec 18,1 %, la troisième force politique du pays. Clin d’œil de l’histoire ou promesse de retour aux sources ? Seul l’avenir le dira.


Pour en savoir plus, lire « Salazar le regretté », du même auteur, un ouvrage publié aux éditions « les Bouquins de Synthèse nationale » cliquez ici

12:40 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 25 avril 2024

RAPPEL : samedi 27 avril, aux Lucs-sur-Boulogne (85) : pèlerinage en mémoire des martyrs

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lundi, 22 avril 2024

Il y a 70 ans : Dien Bien Phu

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vendredi, 19 avril 2024

Dans la série "les mauvaises références"...

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Et pourtant...

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Avant de lancer des incantations douteuses, nos "amis les antifas" feraient mieux d'apprendre l'Histoire. Cela leur évitera bien des désillusions...

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mardi, 16 avril 2024

NON, L'INTERNATIONALISTE MONDIALISTE & ISLAMOPHILE MÉLENCHON N'EST PAS LE NATIONALISTE DORIOT...

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MIEUX CONNAÎTRE

JACQUES DORIOT CLIQUEZ LÀ

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Dimanche 12 mai, en Lorraine : pèlerinage de Domrémy à Vaucouleurs

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jeudi, 11 avril 2024

Nouvelles du Front : jusqu’au 9 juin, Soljenitsyne en Vendée !

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François Solchaga,

Le Nouveau Présent cliquez ici

En septembre 1993, à l’invitation de Philippe de Villiers, alors député de Vendée, l’écrivain Alexandre Soljenitsyne, l’un des artisans majeurs de la chute du communisme soviétique, s’était rendu aux Lucs-sur-Boulogne, pour rendre hommage aux victimes des totalitarismes. En réunissant, à deux siècles d’intervalle, la mémoire des morts du populicide vendéen, et celle des martyrs du « communisme réalisé », il confirmait que les exactions de la Terreur révolutionnaire ont bel et bien inspiré les terroristes bolcheviques. Cette phrase est-elle de Tureau ou de Trotsky : « Il n’y avait pas de prétexte pour fusiller ces personnes, mais il n’était plus possible de les supporter » ?

« des révisions déchirantes »

Une exposition sur Soljenitsyne, « un géant de la liberté », se tient actuellement à l’Historial de la Vendée. Il reste moins de deux mois pour visiter cette rétrospective, très spectaculaire, très pédagogique, sur la vie de l’écrivain et sur le contexte des crimes staliniens auxquels il a assisté, qu’il a révélés.

Même si des hommes comme Jean Daniel dans Le Nouvel Observateur se sont crus autorisés, à l’époque, à soutenir que Soljenitsyne s’égarait, il y a eu un avant et un après « Soljenitsyne en Vendée ». « L’homme qui symbolise la dénonciation du communisme vient redonner vigueur à la thèse selon laquelle les événements de 1789 ont imprimé à l’Histoire un cours pervers ». Quand Le Monde imprime ces lignes, c’est pour regretter cette thèse, précisément. Mais ce n’est pas une thèse, c’est un fait. Un fait qui a fini par devenir une évidence, avec le temps. Comme le noteront beaucoup de ceux qui ont accompagné Soljenitsyne sur les terres vendéennes en 1993, « l’effondrement du communisme oblige à des révisions déchirantes » (L’Est Républicain).

« Soljenitsyne. Un géant de la liberté ». Historial de la Vendée, 85170 Les Lucs-sur-Boulogne, jusqu’au 9 juin 2024.Entrée 9€, gratuit pour les moins de 18 ans.

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samedi, 06 avril 2024

Les massacres de Katyn, les mensonges communistes russe et français dans toutes leurs horreurs

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Michel Festivi 

Début avril 1940, il y a quatre-vingt-quatre ans, les communistes soviétiques commencèrent, sur ordre, les massacres de masse à Katyn ou dans d’autres lieux des environs. Ces hécatombes feront près de 22 000 victimes, exactement 21 857 prisonniers, du côté de Smolensk à 50 km de la Biélorussie. Les soviétiques profiteront ainsi des pactes Hitler/Staline d’août et septembre 1939, qui leur avaient permis de se faire octroyer par les nazis la moitié nord de la Pologne, les pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord.

C’est ainsi que l’élite polonaise fut anéantie sciemment, car les officiers polonais ainsi abattus d’une balle dans la nuque, étaient souvent des officiers de réserve c’est-à-dire que dans le civil ils étaient professeurs, ingénieurs, avocats, médecins, fonctionnaires, l’épine dorsale du pays. Il fallait détruire la Pologne pour qu’elle ne puisse plus se relever.  

Mais le plus édifiant dans cette affaire d’extermination de masse, ce n’est pas le nombre des victimes, ni la façon dont elles furent exécutées, car le communisme léniniste, trotskiste, stalinien, maoïste, castriste, cambodgien etc. en a assassiné et en assassinera des millions et des millions d’autres, non, ce qui fut terrifiant, c’est l’édification du mensonge à un niveau très rarement atteint.

La mystification est intrinsèquement liée au communisme et au marxisme léninisme. Lénine n’avait-il pas écrit en 1920 dans La maladie infantile du communisme « il faut consentir tous les sacrifices, user même, en cas de nécessité, de tous les stratagèmes, user de ruse, adopter les procédés illégaux, se taire parfois, celer la vérité... et y accomplir la tâche communiste. »

Ce génocide de classe fut décidé par Lavrenti Béria, patron tout puissant du NKVD, - l’un des plus grands tortionnaires de l’histoire, bien pire qu’Himmler et Heydrich, notamment par le nombre de victimes qu’il a sur la conscience -, ce dernier dans un document officiel en date du 5 mars 1940, qui sera retrouvé dans les archives, en plein pacte avec Hitler, demanda à Staline l’autorisation de ces boucheries. C’est ainsi que sur cet écrit, figure les accords signés de Staline, Vorochilov, Molotov, Mikoyan, Kalinine et Kaganovitch, c’est-à-dire de l’ensemble des chefs communistes soviétiques. Staline qui s’y connaissait en bourreau sanguinaire, présentait souvent Béria comme « notre Himmler. »  

Pendant 50 ans, les soviétiques attribueront ces décimations aux nazis et les accuseront de ces faits. Effectivement, lorsque les troupes de la Wehrmacht à l’été 1941, pénètreront dans ces steppes et forêts, elles découvriront ces charniers grâce aux populations locales qui les conduiront sur les sites. Aussitôt, les Allemands firent venir des médecins, la Croix rouge, pour qu’une fois une partie des corps déterrés, ils puissent fixer la manière dont ces malheureux avaient été abattus. On retrouva les cadavres putréfiés enveloppés dans leurs uniformes d’officiers polonais, et dans les crânes, on extraira la balle provenant d’armes russes. On retrouva aussi les dernières lettres qu’ils avaient écrit à leur famille.

Il faudra attendre 1990, et l’arrivée de Boris Eltsine au pouvoir, pour qu’enfin ces génocides puissent être attribués officiellement aux communistes, ce que les archives du Politburo établissaient de manière indiscutable. Néanmoins, les russes en 2005, Poutine régnant, conclurent qu’il s’agissait d’un simple crime de guerre, et non un crime contre l’humanité, donc prescrit. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. En 2010, la Douma ne put pas faire autrement que d’attribuer ces monstrueuses tueries à Staline et à sa clique, en votant une résolution en ce sens.

En France, Gabriel Jeantet et Robert Brasillach qui effectuèrent un reportage en 1943 sur le site, furent les premiers à informer les lecteurs parisiens de ces massacres soviétiques dans des articles particulièrement poignants. Brasillach le paiera de sa vie le 6 février 1945, car sa condamnation à mort et son exécution résultèrent très clairement du fait que les communistes « français », qui dominaient alors la vie politique française, ne pouvaient pas laisser en vie un témoin direct des abominations communistes, il fallait l’éliminer à tout prix.

Mais le pire du pire ce sera que les communistes « français », n’acceptèrent pas de reconnaitre les responsabilités soviétiques et continueront à attribuer ces actes aux nazis. Ainsi en 2009, lorsque sorti sur les écrans le très beau film du cinéaste polonais Andrzej Wajda, Katyn, le PC « F » tenta de le faire interdire, et L’Humanité osa écrire sous la plume d’un dénommé J.R « En 1940 à Katyn, probablement 15 000 officiers de l’armée polonaise sont purement et simplement liquidés et balancés dans des fosses. Les coupables désignés de cette extermination sont les Allemands. Moi-même, participant il y a quelque trente ans de cela à une délégation très officielle en Union Soviétique, ai été invité à me recueillir à Katyn sur ce symbole de la barbarie nazie. » Proprement hallucinant et révoltant.   

Le Monde y alla aussi de son couplet immonde en reprochant à Wajda de mettre sur le même plan l’armée nazie et soviétique et de faire ainsi une confusion avec la Shoah, comme toujours l’immonde à tous les étages. Il faut souligner que ce film ne put être diffusé que dans une douzaine de salles et qu’il fut mis à l’index par l’intelligentsia gauchiste française, ce qui n’étonnera personne d’honnête.

À noter aussi, pour aller encore plus dans le pire, que les Anglais et Américains étaient convaincus de ces crimes communistes, par leurs experts, mais qu’ils préférèrent taire tout cela pour ne pas heurter « leur allié » Staline et ne pas accabler « L’uncle Joe », comme le surnommait Roosevelt. Le rapport de la Croix rouge qui attribuait les carnages aux soviétiques et qui avait été remis à Churchill et à Roosevelt, sera classé top secret jusqu’en 1989. Le mensonge et l’ignominie jusqu’au bout. Poutine lui, renvoie les Polonais à la guerre perdue russo-polonaise de 1920, et ne veut plus entendre parler de Katyn.

SUR L'HISTOIRE DE LA POLOGNE AU XXe SIÈCLE :

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jeudi, 14 mars 2024

J’espère que Macron ne va pas commémorer le 19 mars 1962 !

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Manuel Gomez

Je veux espérer que le Président Macron ne prendra pas la décision de commémorer le 19 mars 1962, comme le fit en son temps François Hollande, et cela pour plaire au Président algérien Tebboune qui nous rendra visite, paraît-il, en septembre ou octobre.

Le 19 mars 1962 et les « Accords d’Évian » ne peuvent être considérés comme la fin de la guerre d’Algérie mais uniquement comme « le cessez-le-feu » de notre côté et non pas de celui de nos ennemis, le FLN et l’ALN qui, eux, ont poursuivi les enlèvements, les exécutions, les assassinats de civils innocents, de jeunes militaires, alors que nos forces armées restaient « l’arme au pied ».

Et surtout si ces commémorations sont proposées sous les conseils de ce soi-disant historien, Benjamin Stora.

Cette année la France pourrait à la rigueur fêtée le 62e anniversaire de « la fin de la guerre d’Algérie » mais non pas de « l’indépendance de l’Algérie », laissons ce souvenir aux Algériens, il ne nous concerne pas !

Il y aurait, paraît-il, un « dossier mémoriel » qui causerait bien des soucis au président de la République, Emmanuel Macron, et à son gouvernement. Qu’on le rassure, qu’on les rassure : « On s’en bat les « lucioles » de vos repentances mémorielles !

Après la méprisante « génuflexion » d’Emmanuel Macron, lors de sa déclaration (« La colonisation fut un crime contre l’humanité »), le président a beaucoup à se faire pardonner, bien que, en ce qui me concerne, il n’aura jamais « mon pardon » car, depuis son élection, lui et les siens n’ont jamais cessé de donner des gages de repentance aux Algériens :

- La responsabilité de l’armée française dans la mort du militant communiste Maurice Audin, complice de nos ennemis et traître à sa patrie.

- Les crimes inexcusables, comme lors de la manifestation du 17 octobre 1961, ce « mensonge d’État », cette mascarade organisée de toutes pièces par le Parti communiste en accord avec le FLN.

Jamais un mot, une seule parole, pour honorer les dizaines de milliers de victimes du FLN et de l’ALN depuis le 1er novembre 1954 et jusqu’en juillet 1962.

Nous n’attendons, ni ne souhaitons, aucune reconnaissance de l’État actuel, ni des précédents d’ailleurs. Le « conflit des mémoires » est le cadet de nos soucis.

Nous savons qui furent les responsables de cette première « fracture » entre la métropole et les départements d’Algérie, concernant l’envoi des « Appelés » du contingent afin de « défendre ces colons milliardaires » : Guy Mollet et son gouvernement socialiste.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant la fusillade du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, ordonnée par le ministre de l’Intérieur Christian Fouchet, sur ordre de De Gaulle.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant le « massacre des innocents » dans les semaines qui ont précédé et suivi ce 19 mars et jusqu’au 5 juillet 1962 à Oran et le déshonneur de l’armée française « aveugle et invisible » par ordre du général Katz et du chef de l’État !

Vos « repentances mémorielles » vous pouvez les ranger « où je pense », monsieur le président et messieurs les ministres, nous n’en n’avons que faire.

- Le président Abdelmajib Tebboune réclame à notre pays les « souvenirs » que nous avons conservé de l’émir Abd el-Kader. Ne serait-il pas souhaitable de lui rappeler que ce patriote algérien a découvert la France, après sa défaite, et l’a adoptée jusqu’à la servir et cela comme la majorité des millions d’Algériens qui ont fui l’Algérie (et sa République populaire mais certes pas démocratique) ces dernières décennies !

Riposte laïque cliquez ici

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samedi, 09 mars 2024

Souvenez-vous, c'était le 9 mars 1971, le Palais des Sports d'Ordre nouveau...

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Pour en savoir plus sur Ordre nouveau :

Réédition du livre

Ordre nouveau raconté par ses militants cliquez ici

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lundi, 04 mars 2024

Sortie cette semaine du nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°27) : "GRÈCE, 1967-1974 : LE SEPTENNAT DES COLONELS"

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Au printemps 1967, la Grèce était plongée dans une crise politique et institutionnelle grave. De plus, le Parti communiste, persuadé de sa popularité, se préparait à instaurer un régime marxiste sanguinaire qui finirait d’achever le pays. Il faut rappeler que nous sommes en pleine « guerre froide » et que le « berceau de la démocratie » est entouré de pays, qu’il s’agisse de l’Albanie maoïste ou de la Bulgarie alignée sur Moscou, bien peu « démocrates ». Ajoutez à cela les tensions ancestrales avec la Turquie voisine ravivées par la question chypriote.

C’est donc pour éviter une telle perspective que, le 21 avril au petit matin, à Athènes, l’armée s’empare du pouvoir. Elle met à la tête du pays une junte de colonels qui, malgré quelques « remaniements », restera aux affaires jusqu’à l’été 1974.

Cette période n’a pas été épargnée par les bonnes consciences universelles qui l’ont caricaturée tout en s’obstinant à ignorer ce qui se passait alors dans les Balkans voisins. Certes, elle est loin d’avoir été parfaite et nos critiques, autres que celles de la bien-pensance hypocrite, ne manquent pas. Nous sommes loin de l’Espagne du général Franco ou du Portugal du professeur Salazar. Néanmoins, il aurait été dommage de continuer à ignorer cette expérience somme-toute intéressante. Voilà pourquoi nous lui consacrons ce nouveau Cahier d’Histoire du nationalisme.

Grèce 1967-1974 : le septennat des colonels, Jean-Claude Rolinat, avec la contribution de Didier Lecerf, collection "Les Cahiers d'Histoire du nationalisme", n°27, 150 p., 24,00 € + 6,00 € de port.

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dimanche, 03 mars 2024

Il y a 90 ans, à Madrid, était créée La Phalange

Un grand meeting s'est déroulé dans la capitale espagnole pour marquer cet événement. 

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Pour mieux connaitre La Phalange, ses chefs et son idéal :

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mercredi, 28 février 2024

230 ans ... La Vendée pardonne mais n'oublie pas.

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Reynald Secher
 
Le 28 février 1794, les Républicains, divisés en deux colonnes, entrent sur le territoire des Lucs.
 
À l’époque, la commune des Lucs est scindée en deux paroisses : Saint Pierre du Grand-Luc avec 2 150 habitants et Notre-Dame du Petit-Luc, avec environ 100 habitants. Notre-Dame du Petit-Luc étant la plus petite paroisse du diocèse de Luçon.
 
Lors de l'arrivée des soldats bleus, une partie des habitants va se réfugier dans l’église Notre-Dame du Petit-Luc. Malheureusement, ils ne sont guère en mesure de se défendre puisqu’il reste principalement des femmes, des vieillards et des enfants, les hommes étant partis combattre avec Charette.
 
Le curé de Notre-Dame du Petit-Luc, l’abbé Voyneau, va au-devant des soldats sur le chemin de la Malnaye afin de les dissuader d’avancer plus avant.
 
Mais ces criminels, l’arrêtent et le torturent cruellement. Ils lui arrachent le cœur et la langue et l’éventrent affreusement à coups de baïonnette. Puis, ils reprennent leur marche vers le Petit-Luc. Ils massacrent tous les habitants alentours et arrivent devant l’église où les survivants sont barricadés. Furieux, les Républicains y mettent le feu. Puis, ayant accompli leur forfait, ils poursuivant leur chemin vers Legé. Arrivés sur les hauteurs des Landes de Launay et apercevant le clocher de l’église encore debout, ils le canonnent enfouissant sous les décombres fumants les malheureux brulés vifs.
 
Le bilan du massacre est de 564 morts, d’après le martyrologe de l’abbé Barbedette, curé du Grand-Luc, arrivé sur les lieux du massacre peu de temps après.
 
L'abbé Barbedette termine son martyrologe par cette affirmation solennelle :
 
« Lequels noms cy dessus – au nombre de 564 – des personnes massacrées en divers lieux de la paroisse du Grand Luc m’ont été référés par les parents échappés au massacre pour être inscrit sur le présent registre autant qu’il a été possible de les recueillir dans un temps (sic) de persécutions la plus atroce, les corps morts ayant été plus d’un mois sans être inhumés dans les champs de chaque village du Luc. Ce que j’atteste comme trop véritable après avoir été le témoin oculaire de ces horreurs et exposé plusieurs fois à en être la victime. Au Luc, ce 30 mars 1794, C. Barbedette, curé du Luc. »
 
La chapelle actuelle du Petit Luc fut construite en 1866, à l'emplacement du chœur de l’ancienne église Notre-Dame du Petit-Luc, et bénie par Monseigneur Colet, évêque de Luçon, le 16 octobre 1867.
 
Sur les murs intérieurs de la chapelle, figurent vingt-deux tables de pierres sur lesquelles sont inscrits les 564 noms des personnes massacrées aux Lucs, dont 110 enfants de moins de 7 ans.
 
Les livres de Reynald Secher cliquez ici

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mardi, 20 février 2024

19 février 1973 : tentative d’inhumation du Maréchal Pétain à Douaumont pour l’honneur

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Jeune Nation cliquez ici

Dans la nuit du 19 au 20 février 1973, à la tête d’un commando de six militants pétainistes, Hubert Massol extrait du cimetière de Port-Joinville sur l’île d’Yeu, le cercueil en chêne du Maréchal, dont les restes, à leur grand étonnement, sont parfaitement conservés.

Ils embarquent le corps dans une fourgonnette, et commence alors une cavale de 3 jours qui conduit le Maréchal dans un box aux puces de Saint-Ouen (aux portes de Paris).

Le but était d’inhumer le Maréchal à Douaumont, au milieu de ses soldats comme le demandait ses derniers vœux.

Une fois là-bas, le pouvoir ne l’aurait pas enlevé pour le remettre à l’Ile d’Yeu, les derniers vœux du Maréchal étaient exaucés…

Hubert Massol a été Président de l’ADMP (Association pour Défendre la Mémoire du maréchal Pétain) qui s’est donné pour objectif :

  • justice pour le maréchal par la révision du procès Pétain,
  • translation des cendres du maréchal, vainqueur de Verdun à l’ossuaire de Douaumont,
  • réconciliation nationale par la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et de la Révolution Nationale.

À noter la belle victoire, en faveur du combat pour la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et plus généralement pour la liberté d’expression, obtenue par l’ADMP :

Après la confirmation par la Cour de cassation en 1993  d’une condamnation pour « apologie de crime de guerre » en raison d’une publicité de l’ADMP parue dans Le Monde du  et après une longue bataille judiciaire, l’association obtiendra gain de cause devant la Cour européenne des droits de l’homme le 

 (par l’arrêt Lehideux et Isorni contre France) qu’il y avait eu violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, relatif à la liberté d’expression. L’opinion majoritaire chez les juges fut qu’il devait être possible de présenter un personnage, quel qu’il soit, sous un jour favorable et de promouvoir sa réhabilitation — au besoin en passant sous silence les faits qui peuvent lui être reprochés — et que la condamnation pénale subie en France par les requérants était donc en conséquence disproportionnée !

 

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dimanche, 18 février 2024

Il y a 40 ans, Jean-Marie Le Pen crevait l’écran à L’Heure de vérité…

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Nicolas Gauthier

C’était il y a quarante ans, le 13 février 1984, sur Antenne 2, qui ne s’appelait pas encore France 2. Les moins jeunes de nos lecteurs doivent encore s’en souvenir. Ce soir-là, un certain Jean-Marie Le Pen avait, pour la première fois de sa carrière, les honneurs de L’Heure de vérité, l’émission politique la plus prestigieuse de l’époque.

Et ce qui aurait pu n’être qu’un moment télévisuel anodin devient un coup de tonnerre médiatique. À l’époque, tout l’état-major du Front national tient dans un trois-pièces du 11, rue Bernoulli, dans le huitième arrondissement parisien. Dès le lendemain, ses deux malheureuses lignes téléphoniques sont au bord de l’implosion. On fait la queue pour adhérer. La province n’est pas en reste, malgré une implantation des plus modestes. Bref, une étoile est née.

Certes, le FN avait déjà commencé un début de percée électorale, à Aulnay-sous-Bois (93) ou Dreux (28). Pour les rares clampins qui connaissent le nom de Le Pen, son image renvoie à celle du reître avec bandeau sur l’œil, à l’élection présidentielle de 1974. Mais cette émission change définitivement la donne. Son public d’avant ? Celui de meetings aux rangs clairsemés, ne rassemblant que sympathisants radicaux de longue date acquis à sa cause. Mais là, c’est pour la première fois au grand public qu’il s’adresse.

Et puis, il y a les élections européennes…

La preuve : quatre mois plus tard, le Front national recueille 10,95 % des voix aux élections européennes, talonnant ainsi le PCF (11,20 %). Bref, la vie politique ne sera plus jamais comme avant, le FN, avant de devenir RN, commençant à passer de jeune pousse à valeur sûre, d’opposition symbolique à force de gouvernement. Pour ce faire, il aura fallu quarante ans, mais tout aura symboliquement démarré ce jour-là.

Paradoxalement, et à revoir ce moment mythique, on constate, en revanche, qu’autre chose n’a pas changé depuis : l’obsession de ces journalistes à toujours vouloir tout ramener aux questions du racisme et de l’antisémitisme. Lors de cette Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen doit donc rappeler que son nom était inscrit sur les monuments aux morts, alors que celui d’un Georges Marchais ne l’est que sur les fiches de paye des usines Messerschmitt, en Allemagne. Un demi-siècle plus tard, sa fille est encore tenue de se justifier de ces mêmes procès en sorcellerie.

Quant au mépris de classe, il est déjà là, lui aussi. Il suffit de voir le masque, à la fois mondain et suffisant, d’un Jean-Louis Servan-Schreiber, en costume sur mesure, tenter d’en tailler un à Jean-Marie Le Pen, dont le tailleur, lui, est manifestement un brin moins riche. D’où le renvoi du gandin dans ses cordes par le Menhir lui accordant que pour « élégant et feutré », son « inquisition politique » n’en est pas moins réelle.

Ce qui n’a pas changé non plus, c’est la clémence du microcosme politico-médiatique quant aux morts du communisme. La preuve par cette minute de silence improvisée, histoire de célébrer les victimes du goulag. Là, tout le monde est pris de court sur le plateau, comme elle le serait encore aujourd’hui ; et la séquence devient illico mythique.

Un visionnaire en matière d’immigration

Ce qui n’a pas davantage changé, c’est la clairvoyance de l’invité ; en matière migratoire, surtout. Jean-Marie Le Pen dénonce, avec quelques décennies d’avance, cette politique visant à importer de malheureux immigrés, histoire de tirer à la baisse le salaire des travailleurs français. Reconnaissons qu’en leur temps, Jean Jaurès et la CGT ne disaient pas autre chose. Mais le « petit plus » lepéniste consiste à évoquer l’explosion démographique du sud de l’Europe ; sujet désormais central du débat public.

Bref, ces propos tenus il y a quarante ans n’ont jamais été autant d’actualité. Et dans le registre de la clairvoyance, on peut encore se rapporter à ce débat plus récent l’ayant opposé, le 15 mars 2018, à Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics.

Là encore, un Jean-Marie Le Pen visionnaire à propos de l’explosion migratoire à Mayotte, pour laquelle il entend déjà remettre en cause le droit du sol. Ce qui révulse, à l’époque, le jeune clone de Nicolas Sarkozy, alors que le même se targue maintenant de mettre en place semblable mesure dans cette île ultramarine.

À l’heure où ces lignes sont écrites, on peut mesurer le chemin parcouru en termes de lepénisation des esprits. Certes, on a souvent tort d’avoir raison trop tôt. Mais à force d’insister, on finit toujours par avoir raison, tout en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Un jour viendra peut-être où les Français se rendront compte de tout ce qu’ils doivent, à leur corps défendant ou non, qu'ils l'aiment ou le détestent, à Jean-Marie Le Pen. Voilà qui ne serait que justice.

Sources Bld Voltaire cliquez ici, via Thomas Joly cliquez là

 

samedi, 10 février 2024

Hommage à Pierre Taupin, héros de la chouannerie du Trégor

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Christian Gilbert
 
Aujourd’hui, c’est le triste anniversaire de la mort, le 10 février 1800, de Pierre Taupin, un des chefs de la troisième chouannerie dans les Côtes-du-Nord, ayant principalement combattu dans l’est du pays de Tréguier.
 
Il naît le 31 mars 1753 à Omméel, dans l’Orne, en Normandie.
 
En 1792, il est valet de chambre de l’évêque de Tréguier, Monseigneur Augustin-René-Louis Le Mintier. Au début de la Révolution, ils s’exilent tous les deux à Jersey pour fuir les persécutions des révolutionnaires.
 
La femme de Pierre Taupin, Ursule et leurs cinq enfants restent. Elle tient un commerce de liqueurs et de confiseries mais en a été dépossédée, vendu comme "biens d'émigrés". Sa grande pauvreté ne l’empêche pas de cacher deux prêtres réfractaires, l’Abbé Francez Lageat, de Coatreven, vicaire à Pleubian et l’Abbé Le Gall, de Pleudaniel, vicaire à Cavan.
 
Le 29 avril 1794, elle est dénoncée au tribunal du district de Lannion par Guillaume Salaun, un sans-culotte de la commune de Brélévenez. Les deux prêtres et Ursule Taupin sont rapidement arrêtés par une vingtaine d'hommes armés du bataillon d’Étampes. Les enfants, quant à eux, sont dispersés et placés en hospice.
 
Après un procès inique, le tribunal présidé par le juge Leroux-Cheffdubois condamne la femme de Pierre Taupin à mort. Elle est guillotinée sur la grande place de Tréguier, au pied de la cathédrale, le 4 mai 1794. Le 30 mai 1796, le juge Leroux-Cheffdubois est tué par trois coups de feu, dans son lit.
 
Pierre Taupin, revenu d’exil, est désigné comme coupable ayant par son geste voulu venger la mort de sa femme. En juillet 1796, il est arrêté à Tréguier et conduit en prison à Rennes. Le 22 décembre 1797, il est condamné au bagne. Le 12 mars 1798, il est entassé à fond de cale de la frégate La Charente, avec 193 autres prisonniers dont 38 laïques, et est conduit au bagne de Cayenne, en Guyane.
 
En mai 1796, il s’évade avec 11 autres déportés et arrive à rejoindre une colonie anglaise et à revenir en France. Quand il arrive à Tréguier, c’est la période de la troisième chouannerie, et la nouvelle de son évasion de Cayenne et son retour dans le Trégor lui valent un très grand prestige.
 
Rapidement, les paysans vont le chercher pour qu'il prenne la tête de la révolte. Il accepte et prend le commandement d'une troupe de chouans du secteur de Guingamp-Tréguier, sous les ordres de Guillaume Jean Joseph de Keranflech, lieutenant-colonel de l'Armée catholique et royale de Bretagne.
 
La "bande à Taupin" qui se bat contre les républicains au nom de Louis XVIII, est insaisissable.
 
Le 8 février 1799, à proximité de Pommerit-le-Vicomte, Pierre Taupin mène ses Chouans à la victoire lors du combat de Restmeur.
 
Le 10 février 1800, sur la colline du Menez-Bré, non loin de Guingamp et du village de Tréglamus, une trentaine de chouans dirigés par Pierre Taupin attaquent une troupe de soixante conscrits républicains. Après un violent combat qui dure plusieurs heures, les républicains sont finalement repoussés jusqu'à proximité de Louargat. C'est au cours de ce combat que Pierre Taupin est frappé en pleine poitrine par une balle républicaine. Mortellement touché, ses hommes l'emmènent jusqu'au cimetière où il décède quelques heures après.
 
Quelques semaines plus tard, tous les autres chefs chouans de la région déposent les armes. C’est la fin de la troisième chouannerie.
 
Honneur à ce valeureux combattant chouan pour Dieu et le Roi !

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vendredi, 09 février 2024

Samedi 9 mars : conférence de Reynald Secher à Montréverd en Vendée

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lundi, 05 février 2024

Revue de presse : Hommage à Jean-Pierre Stirbois

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«… La présence de cinq millions d’immigrés pèse lourdement sur la vie économique de la France. Aussi, nous exigeons l’arrêt de l’immigration et leur retour dans la mère patrie. La priorité au travail doit se faire d’abord au bénéfice des Français »

(Propos tenus par Jean-Pierre Stirbois, lors des Législatives de… 1978).

Eric de Verdelhan, Riposte laïque cliquez là

Peut-être qu’un jour Marine Le Pen sera présidente de la République ? Tout est possible !

Elle n’a « pas de problème avec l’islam », elle est favorable à l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, et elle est farouchement contre l’idée de « remigration ». Le RN ne s’interdit pas de rompre avec l’AFD allemand au Parlement européen. En voulant dédiaboliser son parti, Marine Le Pen a rejoint le système – « la bande des quatre » – que son père dénonçait autrefois.

Son parcours me rappelle celui de… François Bayrou, le crétin des Pyrénées. Il y a quelques années les grenouilles de bénitiers, les démocrates-crétins et les petits-bourgeois de province ne tarissaient pas d’éloge sur Bayrou, catholique, bien marié, père de six enfants, conservateur, etc. Il incarnait la droite telle qu’on la conçoit dans les salons mondains. Il était paré de toutes les vertus, de plus il avait commis un livre (1) sur le bon Roi Henri IV, le père de la « poule au pot », un des rares monarques qui fait l’unanimité auprès des Français. Certes le « Vert Galant » changeait plus souvent de religion que de chemise, il portait une ceinture de harengs pour éloigner les mouches, et l’une de ses nombreuses maîtresses lui déclara un jour « Ah Sire ! Il vous prend bien d’être Roi, sans cela on ne pourrait vous souffrir car vous puez comme charogne ! », mais il a laissé l’image d’un homme truculent, ripailleur, goinfre, trousseur de jupons, paillard, bref un roi bien français. Et puis un enfant baptisé – catholique – au vin de Jurançon ne pouvait pas devenir un mauvais monarque.

Au fil du temps, François Bayrou, dont l’air benêt cache une ambition démesurée et un ego susmentionné, a cheminé vers la gauche. Il a soutenu la candidature de François Hollande avant de s’allier avec Emmanuel Macron. Il a rejoint ce que j’ai appelé, dès 2017, « l’extrême centre ».

Marine Le Pen, elle, ne se réclame pas de la droite. Elle dit elle-même ne pas savoir ce qu’est la droite et racole chez les électeurs de Mélenchon. Certains – imbéciles, naïfs ou inconscients ? – trouvent qu’elle a bien mené sa barque en devenant enfin fréquentable. On nous dit que, grâce à sa dédiabolisation, elle fait dorénavant (presque) partie de « l’arc républicain ».

Si j’ai bien compris, ce fameux « arc républicain » est une sorte d’intronisation dans la secte (2) « ripoux-blicaine ». Un peu comme en franc-maçonnerie, il faut être parrainé pour en faire partie. C’est un entre-soi de la bien-pensance ; c’est elle qui définit le bien et le mal or, comme vous le savez, le mal absolu, bien pire que la vérole, c’est l’extrême droooâââte, le nationalisme, et le populisme.

Marine Le Pen, disais-je, sera peut-être au pouvoir en 2027, mais pour faire quelle politique ?
En attendant, elle ne semble avoir qu’un ennemi, « Reconquête ! » d’Éric Zemmour. Je note d’ailleurs que les médias consacrent leur une (ou leur antenne) à Jordan Bardella et évitent de parler de Marion Maréchal. On me dit que le RN a le vent en poupe pour les Européennes et que la liste conduite par Marion Maréchal fera un flop, donc qu’il faut voter RN. Ce raisonnement est stupide. Il s’agit d’un scrutin proportionnel donc il me paraît souhaitable, voire indispensable, que la liste de « Reconquête ! » obtienne un maximum d’élus, et ce pour trois raisons : la première c’est que le programme de « Reconquête ! » est le seul (pour l’instant) qui évoque sans la moindre ambiguïté le « Grand Remplacement » et la nécessaire « remigration ». La seconde est que le parti d’Éric Zemmour a subi deux échecs – à l’élection présidentielle et aux Législatives – et que je le vois mal se relever d’un nouvel échec. Si la liste de Marion Maréchal fait moins de 5 %, « Reconquête ! » ira rejoindre les partis qui font de la figuration faute d’arriver à s’entendre, comme « Les Patriotes » de Philippot, « Debout la France » de Dupont-Aignan ou « L’Union Populaire Républicaine » d’Asselineau. « La droite la plus bête du monde » aura, une fois de plus, réussi à se tirer une balle dans le pied.

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vendredi, 02 février 2024

Samedi 27 avril 2024 : la Vendée n'oublie pas...

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dimanche, 21 janvier 2024

21 janvier...

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jeudi, 04 janvier 2024

Samedi 20 janvier à 16 h, à Paris : marche en souvenir de Louis XVI

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Comme chaque année, l’Action française appelle ses membres et soutiens à se rassembler pour commémorer la mort de Louis XVI. Une marche aux flambeaux est organisée. Celle-ci débutera devant l’Église Saint Roch dans le 1er arrondissement de Paris, samedi 20 janvier à 16h00. 

Un communiqué de l'Action française :
 
“Royalistes d’Île-de-France et d’ailleurs, il y a 225 ans, la République assassinait le roi Louis XVI et, par là, faisait disparaître l’incarnation de la France !
 
Venez lui rendre hommage dans cette marche aux flambeaux pour se souvenir mais aussi pour regarder vers l’avenir.
 
Rdv à l’Eglise Saint Roch, 296 Rue Saint Honoré, 75001 Paris, le samedi 20 janvier à 16h.
 
La monarchie n’est pas morte, elle est présente dans nos cœurs et dans celui de chaque Français, consciemment ou non !
 
Défions la République et sa haine intrinsèque de la France, défions sa petitesse et son mépris ! Honneur au roi Louis XVI !
 
Nous vous attendons nombreux, et pour que vive la France, vive le Roi !”

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vendredi, 29 décembre 2023

Paris : conférence sur l'écrivain Pierre Gripari le jeudi 4 janvier 2024 à la Nouvelle Librairie

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Tours : vendredi 12 janvier, conférence de Sylvain Roussillon sur le nationalisme irlandais

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jeudi, 21 décembre 2023

"Lectures françaises" publie son 800e numéro

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Notre confrère et Ami Lectures françaises vient de faire paraitre sa 800e livraison. À cette occasion, son directeur, Mickaël Savigny, relate dans son éditorial les conditions pittoresques dans lesquelles, en 1957, fut créée cette courageuse revue. Cette aventure, et la longévité qui est celle de Lectures françaises, prouvent à elles seules, s'il en est encore besoin, "qu'en politique, le désespoir est la pire des sottises".

Longue vie à Lectures françaises !

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Voici l'éditorial de Mickaël Savigny :

1957. À peine dix ans après la terreur de l’épuration qui laisse la droite nationale exsangue, trois lascars, épurés, réprouvés, que ni la prison ni la haine ni la calomnie n’a réussi à démobiliser, se retrouvent à l’auberge d’Écluzelles « riante localité de la vallée de l’Eure » (1), où les Coston possèdent une jolie propriété. Henry Coston, né en 1910, libéré de prison depuis six ans, à la carrière journalistique déjà impressionnante ; Pierre-Antoine Cousteau, né en 1906, libéré depuis trois ans, « compagnon merveilleux, étourdissant de drôlerie, constant dans ses affections et d’un grand courage physique » (2), directeur du sulfureux Je suis partout pendant la guerre ; Michel de Mauny, né en 1915, militant, journaliste (Gringoire, La Gerbe, Écrits de Paris, etc.). Après un souper qu’on imagine bien arrosé, nos trois compères décident de sauver la France ! Et voici en mars 1957 le numéro 1 de Lectures Françaises, revue de 16 pages en petit format (11,5 cm x 18 cm) avec un éditorial de Pierre-Antoine Cousteau dont la plume caustique est un véritable feu d’artifice pour les neurones et de très nombreux articulets toujours finement ciselés, spécialités d’Henry Coston, et qui ont fait sa gloire d’archiviste.

Imaginaient-ils que ce premier numéro lancé un peu comme un pari de fin de soirée serait suivi de tant d’autres, jusqu’au numéro 800 de décembre 2023 ?! Et si la forme, et si la couleur, et si la présentation ont bien changé en 66 ans, le fond et l’esprit demeurent les mêmes. 80 pages de plus (en accueillant sous ses couvertures notre petite revue Lecture et Tradition), d’abondantes illustrations, des collaborateurs plus nombreux mais toujours aussi compétents, deux changements de direction : en 1977, Jean Auguy, fondateur de Chiré, reprend le flambeau qu’il passe ensuite à son gendre, François-Xavier d’Hautefeuille en 2010, fier de poursuivre le combat de Coston :

« Nous l’avons dit bien souvent : Lectures Françaises n’est l’organe d’aucun parti, d’aucune coterie. C’est une revue indépendante de documentation politique. Non conformiste, elle ne cherche pas à imposer les idées de ses dirigeants et rédacteurs, mais à informer ses lecteurs sur les dessous des cartes. Il s’ensuit que les articles qui paraissent dans ces pages sont écrits en toute franchise, en toute bonne foi. Cela lui valut, dans le passé, maints déboires, le plus grave étant la perte de 30 % de ses abonnés au lendemain du référendum de septembre 1958 parce que Henry Coston, avec une quinzaine d’autres journalistes nationaux, avaient dit “NON !” à celui qui s’apprêtait à brader l’Afrique. » (3).

De même que l’espoir de Cousteau formulé à la fin de son premier édito anime toujours les équipes qui se succèdent dans notre comité de rédaction :

« Il est bien exact, en effet, que dans l’état actuel de nos mœurs, des critiques justifiées constituent en soi une exagération. Mais j’ai encore la naïveté de croire que si cette sorte d’exagération perçait l’écran de fumée de la grande presse reptilienne le Système n’y survivrait pas. » (4)

Notes

1 et 2 – « Réflexions personnelles autour d’un livre sur Cousteau », article d’Henry Coston, Lectures Françaises n°449, septembre 1994.

3 – Lectures Françaises n°238, février 1977.

4 – « Le pamphlet est à droite », éditorial de Pierre-Antoine Cousteau, Lectures Françaises n°1, mars 1957. Il est décédé le 17 décembre 1958, très rapidement après la création de notre revue, à qui il a confié son ultime papier : « Petit portrait du “Figaro” » pour le numéro 19-20 d’octobre-novembre 1958.

Site de Lectures françaises cliquez ici

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