mardi, 02 mai 2023
Lundi à Scrignac (29) : un hommage à l'abbé Yann-Vari Perrot, assassiné par les communistes en 1943
La cérémonie sur la tombe de l'abbé Perrot (photo Breizh Info)
En assassinant lâchement, le 12 décembre 1943, sur un chemin creux aux pieds des Monts d'Arrée, l'abbé Yann-Vari Perrot, recteur de la paroisse de Scriniac et fondateur du mouvement culturel breton Bleun-Brug (Fleurs de Bruyère), Jean Thépaut, le terroriste communiste auteur du crime, ne se doutait certainement pas que, 80 ans plus tard, en ce 1er mai ensoleillé de 2023, plus d'une centaine de Bretons (et aussi de non-Bretons), parmi lesquels de nombreux jeunes, rendraient, comme chaque année, un bel hommage à sa victime.
En effet, c'est dans une ambiance recueillie au moment de la messe, conviviale pendant le pic-nique, studieuse lors des conférences et festives grâce aux sonneurs de biniou et aux démonstrations de danses traditionnelles que s'est déroulée cette journée du Souvenir autour de la chapelle de Coat-Kéo (édifiée en 1935 par le célèbre architecte breton James Bouillé), là où repose l'abbé. Sans oublier l'émouvant dépôt d'une gerbe le matin à la Croix rouge, lieu du crime.
Admirablement organisée par Anne Floc'h, Youenn et Efflam Caouissin, cet hommage rendu à celui qui a consacré sa vie à la renaissance de la culture et la langue bretonnes fut exemplaire. Il prouve que, malgré le rouleau compresseur du prêt à penser, les idées et l'action de l'abbé Perrot sont toujours bien vivantes en Bretagne.
Notre Ami Youenn Caouissin, rappela, dans son intervention, l'oeuvre de celui dont il défend sans relâche la Mémoire. En 2020, il a écrit dans notre revue Synthèse nationale (n°55, automne 2020) un article allant dans ce sens cliquez ici. Il est aussi l'auteur de plusieurs livres sur le sujet édités par Via Romana cliquez là.
Roland Hélie
Lire aussi l'article de Breizh infos cliquez là
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vendredi, 28 avril 2023
Au moment où le gouvernement socialiste espagnol se livre à la profanation de la sépulture de José Antonio, Michel Festivi présente son nouveau livre sur Miguel Primo de Rivera
Michel Festivi vient de faire paraître aux éditions Dualpha Miguel Primo de Rivera : Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne 1923-1930, préface d’Arnaud Imatz, après L'Espagne ensanglantée : Anarchistes, milices socialistes, communistes et révolutionnaires, 1880-1939, et Les trahisons des gauches espagnoles, du républicanisme au totalitarisme, 1930-1936, parus chez le même éditeur dans la même collection « Vérités pour l’Histoire » respectivement en 2022 et 2021.
Pourquoi ce livre sur le Régime politique de Miguel Primo de Rivera ?
Parce que ce régime est quasiment inconnu en France, et que ces sept années furent pour l’Espagne sept années de croissance économique sans précédent, des années de prospérité après les violences révolutionnaires et la perte de l’Empire, des années où l’Espagne retrouva un rôle important dans le concert des nations et brilla de mille feux de par ses poètes, peintres, musiciens et écrivains. Avec ce livre, je complète ma trilogie sur cette période après le fiasco de la IIe République (Les trahisons des gauches espagnoles) et les violences politiques anarchistes et révolutionnaires (L’Espagne ensanglantée). Je crois pouvoir dire que rien de sérieux n’a été écrit sur ce Régime en France, à part quelques lignes éparses ici et là.
Quelles furent les grandes réformes économiques que mit en place Miguel Primo de Rivera ?
Il prit plusieurs dossiers à bras-le-corps : création d’un réseau de communications modernes avec des travaux routiers d’importance ; l’irrigation et l’électricité par l’édification de barrages hydrauliques ; le développement d’une économie efficiente : l’industrie automobile, la téléphonie, l’aviation, les compagnies pétrolières, etc. et ce grâce à des hommes très compétents, souvent issus de la société civile. Il parvint à organiser deux très grandes expositions internationales, celles de Barcelone et de Séville, et accrut dans des proportions inégalées le tourisme et la rénovation des monuments historiques (création des Paradors notamment) ce qui favorisa le développement du pays.
Et du point de vue social ?
Ce fut là aussi une très grande réussite avec de multiples lois sociales sur la durée du travail, les congés maternité, la création de caisses de retraite, de chômage, des maisons bon marché, des procédures de conciliation, et bien d’autres, et ce avec l’aide d’un ministre du travail remarquable, Eduardo Aunos, dans le cadre d’un système corporatiste mixte (philosophie du catholicisme social), système corporatiste qui reçut l’aval du PSOE et de l’UGT avec à sa tête Largo Caballero qui devint conseiller d’État. La condition ouvrière s’améliora notablement. Les grèves s’estompèrent, la violence anarchiste de la CNT fut réduite, ce qui plut beaucoup aux socialistes.
Dans quels autres domaines peut-on dire que le Régime fut régénérateur ?
Miguel Primo de Rivera accorda aux juifs séfarades éparpillés en Afrique du nord, dans les Balkans, Turquie et Grèce, dont les ascendants avaient été expulsés d’Espagne en 1492, la nationalité espagnole et un statut de « protégés », ce qui permit ensuite dans les années 1940-1945 le sauvetage par le régime franquiste, qui poursuivit cette politique, de milliers de juifs, j’y consacre tout un chapitre. C’est totalement passé sous silence par l’historiographie officielle. Le régime fit également de nombreuses réformes militaires et scolaires, sur lesquelles je reviens. Il accorda aussi aux femmes la possibilité d’être électrices et élues ce qui était quasiment une première mondiale, dans le cadre d’une nouvelle Assemblée nationale corporatiste. De plus, ces années furent d’un point de vue culturel et artistique flamboyantes, tout un chapitre y est dédié.
Et le protectorat espagnol au Maroc ?
Je procède à de nombreux développements, car c’est Miguel Primo de Rivera qui parvint à pacifier définitivement cette région du Rif concédée par la France à l’Espagne alors que tous les autres dirigeants espagnols s’y étaient « cassés les dents ». Les guerres du Protectorat permettront au Régime de Miguel Primo de Rivera de réformer le système militaire espagnol et de créer une académie générale qui fit l’émerveillement notamment des militaires français.
Comment qualifier ce Régime Politique ?
Je procède à une analyse précise de ce Régime très particulier, qui ne fut ni un pronunciamiento de plus, ni un fascisme, comme je le démontre à l’aide de multiples exemples historiques. Pendant ces sept années, aucune exécution politique n’eut lieu. En parallèle et en comparaison, je reviens sur la gouvernance calamiteuse d’un Manuel Azaña sous la IIe République, sur le coup d’État d’octobre 1934 organisé par les gauches, sur la mainmise totale de Staline et du NKVD sur la zone révolutionnaire en 1936-1939, et sur les désinformations proférées par bien des tenants de l’orthodoxie universitaire française sur toute cette période, dont la fraude constitutionnelle et électorale qui permit l’accession du front populaire en février 1936, ce qui aboutit à une anarchie généralisée. Enfin, je tiens à remercier le grand historien français de l’Histoire de l’Espagne, Arnaud Imatz d’avoir accepté de préfacer mon livre, lui qui fut le maître d’œuvre de la guerre d’Espagne revisitée aux éditions Economica et d’une biographie définitive de José Antonio Primo de Rivera aux éditions Godefroy de Bouillon.
Miguel Primo de Rivera. Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne 1923-1930, Michel Festivi, Éditions Dualpha, préface d’Arnaud Imatz, 344 pages, 35 euros.
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Sur José Antonio Primo de Rivera :
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mardi, 04 avril 2023
LUNDI 1er MAI, À SCRIGNAC (29) : 80e ANNIVERSAIRE DE L'ASSASSINAT DE L'ABBÉ PERROT
Voici l'article de Youenn Caouissen consacré à l'Abbé Perrot publié dans le n°55 de la revue Synthèse nationale (automne 2020, cliquez ici).
L’ABBÉ YANN-VARI PERROT :
POUR LA FOI ET LA BRETAGNE
Youenn Caouissin
N’en déplaise à certains, l’abbé Yann-Vari Perrot (1877-1943) fut la plus grande personnalité du « Mouvement breton » de la première moitié du XXe siècle, et de nos jours il le reste, étant donné la pénurie d’élites authentiquement bretonnes, dans tous les domaines…
L'abbé Perrot, fils d’une famille paysanne léonarde, très tôt orphelin, fut élevé par un oncle et une tante, avec leurs cinq enfants, dans l’amour de la foi et de la Bretagne, et bien évidemment, dans la langue bretonne. À l’âge de 12 ans, il entre à l’Institut des Frères des Écoles chrétiennes de Guingamp, où on lui fait comprendre qu’il ne doit plus parler breton, sinon c’est la punition. Il en est ainsi dans la plupart des écoles chrétiennes, et ce, malgré les recommandations des évêques de défendre et promouvoir la langue bretonne. Mais cette interdiction l’est plus encore dans les écoles de la République. Pour le petit léonard qui n’a jusque-là parlé que breton, c’est le choc. Très éveillé d’esprit, c’est de cette interdiction que va naître sa vocation de défendre sa langue maternelle dont il perçoit les immenses richesses. Après ses années de séminaire où sa personnalité « d’entraîneur d’hommes » est remarquée par ses supérieurs, il est ordonné en juillet 1903 en la cathédrale de Quimper. C’est aussi le temps des persécutions religieuses. Le gouvernement français aux mains des anticléricaux, des francs-maçons (dont les plus beaux spécimens sont Émile Combes ou Georges Clemenceau) rejoue la Révolution française en spoliant l’Église de ses biens, en chassant les congrégations religieuses de leurs couvents, de leurs monastères, en leur interdisant l’enseignement et toute action sociale. Parallèlement, le gouvernement mène une guerre acharnée contre la langue bretonne, aussi bien à l’école qu’à l’église. Il ne lui a pas échappé que combattre la foi et la langue en Bretagne participe d’un tout. Le jeune abbé Perrot, avec ses compatriotes qu’inquiètent ces persécutions, sont dès lors décidés à rendre « coup pour coup » à cette engeance jacobine, anti-bretonne, anti-chrétienne, qui entend détruire la Bretagne. Ce sont aussi les années qui voient, avec une nouvelle génération, naître le premier Parti nationaliste breton (PNB). Dès lors, le combat breton ne va plus se contenter d’être l’œuvre d’aimables cercles régionalistes de notables érudits, se consacrant exclusivement à l’Histoire, le culturel, l’archéologie. Désormais, il va investir le terrain politique est investi. L’abbé Perrot qui se défend de se mêler de politique, surtout en tant que prêtre, sait parfaitement que les combats pour la langue, la culture bretonne et la foi ne peuvent se soustraire à ce combat, car finalement tout est politique, car l’ennemi est politique et même idéologique.
Le Bleun-Brug, un Puy du Fou avant l’heure
En 1905, au château de Kerjean en Saint Vougay, dont il est recteur, l’abbé Perrot fonde la fête du Bleun-Brug (Fleur de Bruyère). Cet événement, pour lequel il reçoit les soutiens de l’Église, de tous les notables, dont la majorité appartient à la noblesse bretonne encore très influente, mêle, loin de tout folklore, le culturel et le spirituel. L’enjeu est d’importance, car par le festif intelligent, il s’agit de rendre aux Bretons leur fierté de… Bretons. Fierté de leur langue, de leurs traditions, de leurs costumes, de leur culture, de leur Histoire dont ils ignorent tout. Parmi les personnalités qui vont promouvoir et défendre l’œuvre naissante de l’abbé Perrot, le Comte Albert de Mun qui œuvre avec La Tour du Pin à l’application de lois sociales en conformité avec la Doctrine sociale de l’Église. Justement, le programme éminemment social catholique du Bleun-Brug le séduit au point d’en accepter la présidence d’honneur, et de le défendre jusque dans l’enceinte du Palais Bourbon. C’est ainsi que jusqu’en 1914, le Bleun-Brug va aller de succès en succès, et être un événement vraiment populaire.
Août 1914, c’est la guerre, la mobilisation générale. Un monde s’apprête à disparaître, mais personne ne le sait. Toute l’œuvre de reconquête de l’âme, de la culture bretonne qu’a suscité en 10 ans le Bleun-Brug est anéantie ; l’abbé Perrot est contraint de suspendre la publication de sa revue Feiz ha Breiz qui était « La Voix du Bleun-Brug et de la renaissance bretonne ».
L’abbé Perrot est mobilisé. La République, qui n’a de cesse de diffamer, de persécuter les prêtres, est bien aise de les mobiliser pour sa défense, et le clergé breton paiera un lourd tribut du sang dans cette boucherie européenne. Comme beaucoup de ses confrères, l’abbé Perrot remplira sans hésiter, en tant qu’infirmier-brancardier, ses devoirs et sera le compagnon d’infortune de ses compatriotes si nombreux à se faire tuer pour les « valeurs de la République ». Il va même se comporter en héros, n’hésitant pas, au risque de sa vie, à prendre la place d’un père de famille qui était envoyé en mission au cœur du front et avait toutes les chances d’y laisser sa peau. Pour ce sacrifice risqué, mais réussi, l’abbé Perrot sera cité à l’Ordre de la Nation et recevra la Croix de guerre du combattant et la Médaille militaire Interalliée de la Victoire. Plus tard, à ceux qui l’accuseront par son militantisme breton de nourrir et diffuser un « esprit antifrançais », il n’hésitera pas à mettre sous le nez de ses accusateurs ses états de service au front.
17:22 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 01 avril 2023
Une biographie de Miguel Primo de Rivera, père de José Antonio, signée Michel Festivi
Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930
Le Régime politique de Miguel Primo de Rivera a duré du 15 septembre 1923 au 28 janvier 1930 ; il est singulièrement méconnu en France. Beaucoup d’historiens qui publient sur l’Histoire de l’Espagne ou sur la Guerre Civile espagnole, ne lui ont consacré que de trop brèves pages, parfois caricaturales. Et pourtant, ce fut une expérience politique des plus originales qui permit à l’Espagne de redresser la barre après des années de fiascos politiques, économiques, extérieurs et des désordres grandissants.
Non seulement Miguel Primo de Rivera rétablit l’ordre public, mais il réussit enfin la pacification du protectorat espagnol au Maroc, alors qu’il n’était pas partisan de conserver cette possession. Il impulsa d’importants travaux publics, de nombreuses réformes économiques, et tenta un changement institutionnel qui ne put néanmoins parvenir à son terme. Trop souvent négligé, voire brocardé, ce Régime ne fut ni un pronunciamiento de plus, ni un fascisme, ce que le livre démontre. Miguel Primo de Rivera accordera également la nationalité espagnole aux juifs sépharades, l’auteur revient sur cette séquence historique qui permettra durant la Seconde Guerre mondiale, le sauvetage de plusieurs milliers de juifs.
En matière sociale, et grâce à des hommes compétents, le Régime mit en place un corporatisme particulier qui se comprenait dans le cadre d’un catholicisme social, pour entreprendre la synthèse entre le capitalisme et le socialisme, et tenter d’éradiquer la pauvreté. D’ailleurs, le PSOE et son syndicat l’UGT collaborèrent à ces institutions corporatistes qui multiplièrent les avancées sociales en faveur des classes laborieuses.
Ce livre fait partie de la trilogie de l’auteur sur l’histoire contemporaine de l’Espagne, après les trahisons des gauches espagnoles soit l’histoire de la Seconde République, et les violences anarchistes et des milices révolutionnaires dans l’Espagne ensanglantée. Il n’hésite pas, à pourfendre les vérités imposées par la doxa des gauches et l’université française sur l’Espagne de ces années-là et revient aussi sur la révolution armée des Asturies, la pitoyable gouvernance de Manuel Azaña, la mainmise de Staline sur l’Espagne du Front populaire et les nombreuses contre-vérités que l’on peut malheureusement lire ou entendre à foison.
Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l'Espagne 1923 1930, Michel Festivi, préface d'Arnaud Imatz, Dualpha, 344 pages, 35,00 € cliquez ici
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lundi, 27 mars 2023
Nantes, mercredi 29 mars : messe et hommage à Charette
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La Vendée à l'Honneur
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mercredi, 22 mars 2023
UNE ÉMISSION CONSACRÉE À FRANÇOIS DE LA ROCQUE AVEC DIDIER LECERF, PRÉSENTÉE PAR GUILLAUME FIQUET, SUR TV LIBERTÉS
POUR ACHETER CE LIVRE CLIQUEZ ICI
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lundi, 20 mars 2023
RAPPEL Samedi 25 mars : pélerinage annuel des Lucs-sur-Boulogne (85)
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RAPPEL Samedi 25 mars, à Aix-en-Provence : un colloque sur Frédéric Mistral
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dimanche, 19 mars 2023
19 mars : jour de honte
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vendredi, 10 mars 2023
9 mars 1971 : le tumultueux meeting d'Ordre nouveau au Palais des Sports de Paris
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En souvenir de Jean-Marie Bastien-Thiry
« Le danger que court actuellement ce pays ne vient pas d’un risque de destruction physique ou matérielle : il est plus subtil et plus profond car il peut aboutir à la destruction de valeurs humaines, morales et spirituelles qui constituent le patrimoine français. Ce patrimoine provient d’un héritage qui est à la fois grec, latin, occidental et chrétien et repose sur une conception précise de la liberté et de la dignité de l’homme et des collectivités humaines et sur la mise en application de principes fondamentaux qui sont la recherche et le souci de la justice, le respect de la vérité et de la parole donnée et la solidarité fraternelle entre tous ceux qui appartiennent à la même collectivité nationale. Nous croyons qu’on ne viole pas impunément et cyniquement ces différents principes sans mettre en péril de mort, dans son esprit et dans son âme, la nation tout entière. » (Jean-Marie Bastien-Thiry)
Le Cercle Bastien-Thiry organise du 10 au 12 mars à Paris divers événements en mémoire du dernier des fusillés, Jean-Marie-Bastien-Thiry :
- 10 mars : messe
- 11 mars : journée souvenir
- 12 mars : cérémonie au cimetière
Programme et renseignements sur Bastien-Thiry.fr
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jeudi, 09 mars 2023
Radio France vient de consacrer une série d'émissions à la vie et à l'engagement de Jean-Marie Le Pen
La présentation de Radio France :
Dans cette série en sept épisodes, fabriquée à partir d’archives rares et avec le regard d'éminents chercheurs, Philippe Collin analyse la trajectoire de Jean-Marie Le Pen en nous prémunissant contre nos émotions.
Un récit de Philippe Collin, réalisé par Violaine Ballet, Flora Bernard et Juliette Médevielle
Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen et son Front National accèdent au second tour de l’élection présidentielle. Ce soir-là, peu après 20h, le leader de l’extrême droite s’adresse aux Françaises et aux Français. C’est sans doute son meilleur discours, car au lieu d’exclure, comme à son habitude, le candidat Le Pen cherche plutôt à inclure, disons, à sa manière…
Puis il appelle à un redressement national, l’expression est mûrement choisie, Jean-Marie Le Pen est un fin connaisseur de l’histoire de France. Le redressement national, c’était l’obsession de Philippe Pétain, et ce n’est en rien caricatural, c’est Le Pen lui-même qui a choisi cette expression. La suite du discours cherche à nourrir le lien, entre un peuple et un chef. Jean-Marie Le Pen appelle les Français à se regrouper autour de lui pour sauver une patrie en danger, une nation entravée. Enfin, Le Pen résume son programme et définit son identité politique : « Je suis socialement de gauche, économiquement de droite et nationalement de France ».
Au second tour, le 5 mai 2002 au soir, Jean-Marie Le Pen sera largement battu par Jacques Chirac avec 82 % des voix, mais désormais plus rien ne sera comme avant. En avril 2022, vingt ans plus tard, Marine Le Pen, sa fille, était à nouveau au second tour de l’élection présidentielle, avec cette fois 41,5 % des suffrages. Et dans la foulée, en juin, 89 députés du Rassemblement national, sont entrés au Palais-Bourbon. Ils sont tous les héritiers de Jean-Marie Le Pen. Alors, quelle est leur matrice idéologique ? Et qu’incarne Jean-Marie Le Pen dans l’histoire de France ? Il faut sonder son destin pour éclairer notre présent. Or, le péril consisterait à voir dans ce destin, celui du diable. Donc, dans cette série inédite en sept épisodes, fabriquée à partir d’archives rares et accompagnés par de grandes pointures universitaires, historiens et politistes, nous allons analyser la trajectoire de Jean-Marie Le Pen en nous prémunissant contre nos émotions.
Une seule règle, toujours la même, expliquer, faire de l’histoire.
Les épisodes
- 1er épisode : Le pupille de la nation (1928-1956)
- 2ème épisode : Le chagrin et le ressentiment (1956-1962)
- 3ème épisode : L’union fait le Front (1962-1974)
- 4ème épisode : Le national populisme (1976-1986)
- 5ème épisode : Le vol noir du corbeau (1987-1998)
- 6ème épisode : Aux marches du palais (2002-2015
- 7ème épisode : Une France contre l’autre…
Les intervenants
- Benjamin Stora, historien, Professeur des universités. Il enseigne l’histoire du Maghreb contemporain (XIXe et XXe siècles), les guerres de décolonisations, et l’histoire de l’immigration maghrébine en Europe, à l’Université Paris 13 et à l’INALCO (Langues Orientales, Paris). Auteur d’un rapport sur les questions mémorielles franco-algériennes remis à Emmanuel Macron en janvier 2021 ; auteur de « France Algérie : les passions douloureuses » (Albin Michel) et de « Les mémoires dangereuses : de l'Algérie coloniale à la France d'aujourd'hui » (Albin Michel)
- Olivier Dard, historien, Professeur d’Histoire contemporaine en Histoire politique à l’Université Paris IV, spécialiste de l’extrême droite française.
- Pascal Perrineau, politiste et spécialiste de sociologie électorale, il a été le directeur du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) entre 1992 et 2013. Il est professeur des universités à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po Paris) où il a la charge de plusieurs cours sur le vote, l'analyse des comportements et des attitudes politiques, la science politique et l'extrême droite en France et en Europe. Auteur de « La France au front : essai sur l'avenir du Front national » (Fayard) et de « Le Front National à découvert » avec Nonna Mayer (Presses de Sciences Po)
- Nonna Mayer, politiste, directrice de recherche émérite au CNRS rattachée au Centre d’études européennes de Sciences Po, spécialiste de l’extrême droite en France. Auteure de « Ces Français qui votent Le Pen » (Flammarion) et de « Le Front national à découvert » avec Pascal Perrineau (Presses de Sciences Po)
- Fabien Archambault, historien, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris-1 Panthéon Sorbonne, spécialiste de la culture politique au XXe siècle.
- Valérie Igounet, historienne, chercheuse rattachée à l’Institut d’histoire du temps présent, spécialiste de l’histoire du Front national. Auteure de « Le Front national : de 1972 à nos jours : le parti, les hommes, les idées » (Seuil, 2014)
- Nicolas Lebourg, historien. Chercheur au Centre d’études politiques de l’Europe latine (CEPEL) à l’université de Montpellier, il est spécialiste de l'extrême droite. Membre de l'Observatoire des radicalités politiques. Auteur de « Dans l'ombre des Le Pen : une histoire des numéros 2 du FN » (Nouveau Monde éditions) et de « François Duprat, l’homme qui inventa le Front national » (Denoël)
- Cécile Alduy, Professeure associée en littérature et civilisation française à Stanford University, chercheure associée au Cevipof à Sciences Po, elle a étudié tous les discours et les symboliques du Front National ces cinquante dernières années. Auteure de « Ce qu'ils disent vraiment : les politiques pris aux mots » (Seuil) et de « Marine Le Pen prise aux mots : décryptage du nouveau discours frontiste » (Seuil)
- Abel Mestre, journaliste au service politique du Monde, il a suivi Jean-Marie Le Pen de 2008 à 2015. Co-auteur de « Le système Le Pen : enquête sur les réseaux du Front national » (Denoël)
Pour écouter ces émissions cliquez ici
Emissions à suivre évidemment avec le recul qui s'impose.
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mercredi, 08 mars 2023
Nantes, samedi 25 mars : un hommage à Charette
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mardi, 07 mars 2023
Ernesto Che Guevara, la fin du mythe…
Ce mardi matin, dans l'émission "L'Heure des pros" (CNews), les intervenants se sont élevés à juste titre contre la présence d'un portrait du criminel Guevara dans un local de la CGT. Il nous a semblé utile de remettre en ligne cet article de Didier Lecerf, publié dans la revue Synthèse nationale (n°3, printemps 2007), sur ce monstrueux personnage...
S N
Didier Lecerf,
Depuis sa mort violente, en 1967, il y a quarante ans, Ernesto Guevara incarne le romantisme révolutionnaire aux yeux d’un certain nombre de nos contemporains, jeunes et moins jeunes. Sa vie aventureuse et violente, sa fin tragique, sa figure, magnifiée et popularisée par la photographie, l’ont hissé au rang de mythe. Mais, aujourd’hui, ce mythe est battu en brèche : l’archange a du plomb dans l’aile, sa statue se fissure, elle vacille sur son socle… Exit la légende, place à l’histoire !
Une fin sordide
Il y a quarante ans, à l’automne 1967, en Bolivie, dans le canyon de Churo, un petit groupe de guérilleros communistes déguenillés, épuisés et malades, traqué depuis plusieurs jours par l’armée régulière, se retrouve encerclé par 300 rangers « conseillés » par des bérets verts américains et des agents de la CIA.
Comble de l’ironie : c’est un des paysans du cru, que les insurgés marxistes espéraient gagner à leur cause, qui, les ayant aperçus, a indiqué leur position aux militaires…
Le 8 octobre, le chef de la bande, Ernesto Guevara de la Serna, dit le Che, alias « Fernando el Sacamuelas », coupé du reste de la troupe et blessé, est finalement capturé en compagnie de l’un de ses acolytes.
Transporté jusqu’à l’école de La Higuera, un village proche du lieu de son arrestation, il y est abattu le lendemain, 9 octobre, d’une rafale de pistolet mitrailleur, par le soldat Mario Teran, sur ordre du président René Barrientos, un général de l’armée de l’air, au pouvoir depuis deux ans.
Naissance d’un mythe
Pour Guevara, cette mort violente, à 39 ans, « dans des conditions sordides » (Jacobo Machover) (1) n’est pas une fin, mais plutôt un nouveau commencement. Elle débouche en effet sur – au sens premier du terme - l’apothéose du condottiere communiste, puisque le voici bientôt déifié par la génération encore fraîche des futurs ex-anciens soixante-huitards installés et repus.
Paradoxalement, et d’une façon assez comique, pour toute cette jeunesse gauchiste ou gauchisante, issue pour une bonne part des beaux quartiers, mais tombée très tôt dans la potion amère du matérialisme marxiste, fascinée par les bouchers rouges et grande pourfendeuse de la religion « opium du peuple », la mort du Che prend très vite la dimension d’une nouvelle Passion…
Pour toutes ces filles et tous ces fils à papa qui s’amusent alors à « faire la révolution » - avant de faire des affaires - avec d’autant plus d’entrain qu’ils ne courent finalement que bien peu de risques physiques ou matériels, Guevara (qui lui, au moins, a eu le courage de mettre sa peau au bout de ses idées), littéralement sanctifié par les souffrances endurées et le sang versé au nom de son idéal internationaliste, cesse en quelque sorte d’être un humain pour devenir un mythe.
Nimbé « d’un rayonnement presque christique » (Pierre Rigoulot) (2), par la grâce du martyre reçu, l’archange rouge quitte ainsi la terre des hommes pour rejoindre le panthéon révolutionnaire…
L’ancien compagnon de Castro passe alors du statut d’« homme le plus complet du siècle », (Jean-Paul Sartre), à celui d’ « être de lumière » (Ahmed Ben Bella), ou encore de « nouveau Christ sur la croix » (Oliviero Toscani - photographe auteur, dans les années 1980-1990, des campagnes publicitaires provocatrices de la firme Benetton)…
Ainsi commence, à la fin des années 1960, la légende dorée de saint Ernesto de la revolución, Don Quichotte des temps modernes, figure emblématique du romantisme révolutionnaire, idole des ados en crise et des bobos anciens combattants du Quartier latin – lesquels ont, finalement, trouvé en lui le héros qu’ils méritent - .
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dimanche, 19 février 2023
Mardi 28 février à La Mézière (35) : présentation du film Vaincre ou mourir par Reynald Secher et Vincent Mottez
15:04 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 21 janvier 2023
En ce 21 janvier : quelques vérités qui méritent d'être rappelées...
09:56 Publié dans TV SYNTHESE, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 20 janvier 2023
Samedi 21 janvier : anniversaire de la mort du Roi Louis XVI
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Les chrétiens d’Orient survivront-ils ?
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Le décès récent du Pape Émérite, Benoît XVI, a remis momentanément sur le devant de la scène la longue descente aux enfers des chrétiens d’Orient. C’est ainsi que sont parus plusieurs articles ou tribunes les concernant, dont celle de Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient et Vicaire général de l’Ordinariat des catholiques orientaux en France. Il avait publié en 2016 un livre témoignage : Chrétiens d’Orient, résister sur notre terre, aux éditions du Cherche midi.
Il a été interrogé sur l’action de ce Pape, qu’il a côtoyé, et de ses actions en faveur des chrétiens d’Orient. Il rappelle la création par Benoît XVI, d’un synode, soit un rassemblement d’évêques en Orient. Il revient aussi sur les nombreux voyages effectués par ce Pape émérite au Moyen-Orient, en Turquie, au Liban, etc.
Dans cet entretien du 2 janvier 2023 au Figaro, Mgr Gollnisch indique : « Benoît XVI n’a pas voulu cacher la difficulté d’un islam violent ou extrémiste pour les Chrétiens d’Orient ». Belles paroles très diplomatiques en vérité, mais que dissimulent-elles ?
En réalité, cette langue de bois toute vaticane, malgré les grands mérites des Œuvres catholiques D’Orient masque une certitude incontournable, la disparation quasi systématique des chrétiens d’Orient et plus généralement de toutes les minorités religieuses, juifs, yézidis, en terre d’islam. À force de se cacher derrière leurs petits doigts, nos dignitaires ecclésiastiques deviennent inaudibles et peu combatifs face aux drames qui assaillent ces populations qui n’ont souvent d’autre choix que celui de « la valise ou le cercueil ».
Pourtant les chrétiens ont prospéré en terre aujourd’hui d’islam près de sept siècles avant l’arrivée des combattants mahométans et les juifs bien longtemps avant eux de plusieurs siècles encore. L’arrivée des tribus musulmanes a été pour ces juifs et ces chrétiens le début d’un long calvaire. Car le droit musulman opère une dichotomie sévère entre « le domaine de l’islam » (Dar al-islam) et « le domaine de l’infidélité » (Dar al-kufr).
Mais surtout le Coran édicte qu’il est la seule religion qui doit, in fine, prospérer sur terre. Ses sourates sont implacables : « C’est Lui qui a envoyé Son Prophète avec la guidance et la religion de la Vérité afin de la faire prévaloir sur toutes les autres, n’en déplaise aux Polythéistes », S 9, V 33. Je rappelle que pour le Coran, les chrétiens sont des polythéistes, car ils croient en La Trinité, chose incompréhensible en islam. Dans le Coran, ils sont aussi dénommés associateurs, car ils associent le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Quant à la liberté religieuse, elle est inconcevable en terre d’islam : « Obéissez à Allah et à son envoyé… Allah n’aime pas les mécréants » S3, V 32.
D’autres sourates sont du même acabit : « C’est Lui qui a envoyé son Prophète afin d’indiquer la direction et la religion de la Vérité et de la faire prévaloir sur toutes les autres et Dieu est un témoin suffisant » S 49, V 28. Le Coran étant une suite de récitations, ces sourates se multiplient à l’infini.
La lutte contre les autres religions est érigée en principe absolu dans le Coran, comme cette sourate qui revient sous d’autres formulations indéfiniment : « … Qui pourrait donc empêcher Allah d’anéantir le Messie, fils de Maryam ainsi que sa mère et tous ceux qui sont sur terre alors que le royaume des cieux et de la terre et de ceux qu’ils contiennent Lui appartient ? Il crée ce qu’Il veut et dieu est omnipotent » S 5, V 17. Ou encore : « Certes ceux qui ne croient pas à nos versets, nous les brûlerons bientôt dans le feu… Allah est certes puissant et sage. » S 4, V 55-56. Et aussi : « Ô vous qui avez la foi, combattez ceux d’entre les mécréants qui vous sont les plus proches et qu’ils trouvent en vous de la dureté… » S 9, V 123.
Car contrairement aux croyances fallacieuses, si le Coran invoque certains prophètes bibliques, invoque Jésus ou Marie, c’est uniquement pour les accaparer et les faire devenir musulmans obligatoirement, ni plus ni moins. Le principal exemple de cette appropriation forcée des prophètes bibliques par le Coran est Abraham : « Ô gens du livre, pourquoi vous disputez au sujet d’Abraham alors que Thora et Évangiles n’ont été révélés qu’après lui ? Avez-vous toute votre raison ? » S 3, V 65, car « Certes Abraham invoquait fréquemment Allah et il était longanime » S 9, V 114. On notera qu’Abraham arrive dans les récits bibliques plusieurs millénaires avant Mahomet mais que dans le Coran il invoque le dieu des musulmans apparu au mitan des années 600 après Jésus Christ !
De nombreux intellectuels ont alerté l’opinion internationale depuis des lustres sur cet anéantissement programmé des chrétiens d’Orient. Jean-François Colosimo en est un parfait exemple. Cet écrivain, éditeur, chroniqueur réputé a écrit un livre en 2014 au titre évocateur : Les hommes en trop, la malédiction des chrétiens d’Orient. Dans un entretien de cette même année, il dénonçait déjà l’inaction absolue des puissances européennes ou occidentales face à l’exil forcé de milliers et de milliers de chrétiens de ces territoires perdus pour eux, la Syrie, l’Irak, la Turquie etc. Il en appelait à une action vigoureuse de la communauté internationale…
J.-F. Colosimo revenait sur le fait que le christianisme était une religion orientale, qu’il s’était institué en Asie Mineure où les sept conciles œcuméniques avaient fondé les dogmes de l’Église. Que les chrétiens d’Orient ne sont donc pas des égarés en terre d’islam. Un seul exemple, la Turquie avait sur son sol en 1914 près de 40 % de chrétiens contre 1 % aujourd’hui et tout est à l’avenant dans la plupart des pays du Proche et Moyen-Orient.
Partout, dans des pays comme le Pakistan, le Bangladesh, et d’autres, les chrétiens sont martyrisés et subissent les pires avanies, les exemples sont légion. Une jalousie entre femmes autour d’un puits et une chrétienne peut être lapidée sous le fallacieux prétexte d’avoir insulté le prophète.
Une jalousie économique entre commerçants et un chrétien peut y laisser la vie, sous le sempiternel prétexte qu’il aurait profané le Coran. Les coupables ne sont que très rarement punis, et les « juges » sont soumis à des pressions telles qu’ils absolvent les criminels immanquablement.
Dans un entretien du 5 janvier 2023 au Figaro Vox, Tigrane Yégavian s’écrie : « Qui se soucie encore des Chrétiens d’Orient ? ».
Géopolitologue, spécialiste du Caucase et du Moyen-Orient, il est chercheur au Centre français de recherche sur le renseignement et a écrit en 2019 un livre publié aux éditions du Rocher intitulé : Minorités d’orient les oubliés de l’Histoire.
Il regrette que ces populations chrétiennes n’intéressent que très peu les politiques, car dit-il « les chrétiens d’orient ont le malheur d’être chrétiens… ». Il se désole qu’on ne parle d’eux qu’à Noël ou lorsqu’ils subissent des attentats en Égypte ou en Irak.
Sur les causes de leurs malheurs, il rappelle que ces communautés chrétiennes « ont été totalement écrasées par le marteau islamiste et par l’enclume autoritaire en Syrie, en Égypte, en Irak. Le drame de ces pays c’est qu’il y avait une vraie classe copte éduquée, érudite, qui aurait pu jouer un rôle important dans la démocratisation du pays. Même en Irak, sous Saddam Hussein, il y avait une intelligentsia chrétienne qui aurait été tout à fait apte à prendre une part de responsabilité dans le nouvel Irak. Mais tous ces gens-là ont été sacrifiés. »
Pour ce chercheur, les sanctions occidentales, notamment américaines, vis-à-vis de ces pays, ont été un drame absolu pour ces chrétiens. Au Liban, les Maronites fuient le délitement total de l’état qui n’existe plus, avec le risque de marginaliser encore plus la population chrétienne de ce pays en voie de disparition à moyen ou long terme, ce qui changerait la nature même du Liban, laissé aux seuls tenant de l’islam, pays qui avait été conçu en 1943 par ses fondateurs comme la résultante d’une parité entre les deux religions.
Les juifs subissent le même sort. Dans son livre, Un racisme imaginaire, Pascal Bruckner confirme que la présence juive en terre d’islam n’est plus possible sinon à l’état de vestige. Si l’on ne prend que le Maroc, il était dénombré environ 250 000 juifs en 1948, le Maroc était alors sous protectorat français ou espagnol, contre 2 500 à 3 000 aujourd’hui. Cf aussi, Salomon Malka : « disparition des juifs et des chrétiens en terre d’islam : le nœud gordien » in Le Figaro Vox du 6 avril 2017.
Une autre petite communauté religieuse a failli être totalement éradiquée par les islamistes, ce sont les yazidis pratiquant un très ancien monothéisme précédent l’islam de plus de 5 000 ans. En Syrie et en Irak ils ont été exterminés et les survivants ont fui. Mais personne ne s’est véritablement intéressé à ce génocide.
Le drame au surplus, c’est que ces minorités, parfois importantes, assuraient dans ces pays soumis à l’islam conquérant, une pluralité d’idées, de pensée, au niveau des arts et de la culture, et dans bien d’autres domaines, au niveau intellectuel et élevaient l’esprit. On n’y trouvera désormais que la pensée unique totalitaire.
Quant à la France, elle a complètement abandonné son rôle de protecteur naturel des chrétiens d’Orient qu’elle assurait depuis des lustres depuis Louis IX. La fille aînée de l’Église est endormie, les Arméniens ne sont actuellement que trop conscients de cela. Tigrane Yégavian rappelle à leur propos que « l’Arménie et l’Artsakh font face à une menace existentielle », dans le Figaro Vox du 30 décembre 2022. Pour lui, le génocide de 1915 se poursuit à petit feu selon des modes opératoires différents contre ce premier état chrétien du monde (311 après Jésus Christ). Et sur l’inaction du Pape François, il est sans appel : « Le Vatican demeure insensible aux alertes au génocide lancées par l’Institut Lemkin pour la prévention des génocides. Non seulement l’absence de condamnation par le Pape concernant le génocide culturel en cours et le nettoyage ethnique en préparation restera une tache indélébile dans l’amitié séculaire qui lie la nation arménienne à l’Église catholique sœur, mais elle accélère le suicide de l’Occident chrétien. »
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samedi, 14 janvier 2023
Le 25 janvier, sortie nationale du film Vaincre ou Mourir
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mardi, 03 janvier 2023
Nancy, jeudi 5 janvier 2023 : commémoration de la bataille de Nancy
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jeudi, 29 décembre 2022
La Vendée au coeur de l'actualité. Sortie prochaine d'un documentaire de Eric Dick : C'était une fois dans l'Ouest"
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mercredi, 28 décembre 2022
Jeudi 12 janvier à La Roche-sur-Yon : une conférence sur le thème "Catholique et français"
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LE LIVRE "FRANÇOIS DE LA ROCQUE, DES TRANCHÉES AU PARTI SOCIAL FRANÇAIS" EST PARU
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vendredi, 23 décembre 2022
NOUVEAU : une biographie de François de La Rocque publiée par Synthèse nationale
François de La Rocque (1885-1946) fit, vingt-quatre ans durant, une brillante carrière militaire et prit part à plusieurs conflits de l’époque. En 1920, il quitte l’armée, décoré et gravement blessé.
Patriote et catholique, il décide de se consacrer à l’action politique et il sera à l’origine des deux principales organisations nationales de l’entre-deux-guerres, les Croix de feu (de 1931 à 1936) et le Parti social français (de 1936 à 1940). Chef politique “clivant”, il a suscité autant de vénération que de haine.
C’est pour défendre sa mémoire que Didier Lecerf a rédigé cet ouvrage.
François de La Rocque, des tranchées au Parti social français, Didier Lecerf, préface de Francis Bergeron, décembre 2022, 434 pages, 33,00 € (+ 6,00 € de port).
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dimanche, 20 novembre 2022
20 novembre 1936 : assassinat de Jose Antonio Primo de Rivera / 20 novembre 1975 : rappel à Dieu du général Franco
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vendredi, 11 novembre 2022
En ce 11 novembre 2022, n'oublions pas tous nos Anciens Combattants de la guerre 14-18
Extrait du poème Hymne aux morts de la guerre de René Villard (1875-1940) dédié aux enfants de Saint-Brieuc morts pour la France. Recueil De l'aube au crépuscule, 1939.
III
Soyez bénis, vainqueurs
Que la gloire illumine
Soyez bénis, sauveurs
Flagellés de cent coups et couronnés d'épine !
Soyez bénis, martyrs
Dont le pas était sûr en montant la colline
Où c'était à vous de mourir !
Tout était prêt pour le supplice
La lance, l'éponge et le fiel,
Vous avez, jusqu'au bout, bu la lie au calice
Et votre âme épuisée au feu du sacrifice ,
Peut maintenant monter au ciel !
IV
Gloire à vous, les élus d'une race immortelle
Qui fîtes la Patrie et plus grand et plus belle,
En mourant pour un idéal !
Gloire à vous sur les monts, gloire à vous dans les plaines
Et gloire à vous dans les cités !
Sonnez cloches d'Alsace et cloches de Lorraine,
Pour les nouveaux ressuscités
Un alleluia triomphal !
Gloire à vous, chevaliers sans peur et sans reproche,
Qui planez plus haut que ces cloches
Clamant votre nom dans l'air pur !
Gloire à vous cohortes célestes
Vrais héros des chansons de geste,
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lundi, 07 novembre 2022
"Vaincre ou mourir" : sur les écrans le 23 janvier 2023...
1793. Voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine Royale, s’est retiré́ chez lui en Vendée. Dans le pays, la colère des paysans gronde : ils font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion. En quelques mois, le marin désœuvré devient un chef charismatique et un fin stratège, entraînant à sa suite paysans, déserteurs, femmes, vieillards et enfants, dont il fait une armée redoutable car insaisissable. Le combat pour la liberté ne fait que commencer...
23:14 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 23 octobre 2022
Dimanche 23 octobre 1983, Beyrouth : n'oublions jamais les 58 parachutistes français morts lors de l'attentat contre le Drakkar
10:06 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 18 août 2022
À lire : le nouveau numéro (n°12) de la Revue d'Histoire européenne
18:16 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |