mercredi, 12 février 2014
DEVOIR DE MEMOIRE = DRESDE, les 13, 14 et 15 FEVRIER 1945.
Le XXe siècle laissera dans l’Histoire le souvenir d’un cortège d’horreurs sans nom. La communauté juive se souvient de ses morts et impose le recueillement permanent à Auschwitz. Pour le peuple juif, ses dirigeants, ses groupes de pression et ses porte-paroles, Auschwitz est un symbole unique, le symbole d’une souffrance indicible.
DRESDE doit être le symbole de toutes les victimes civiles et innocentes de la guerre aérienne à outrance, qui a frappé tous les peuples européens, jour après jour, de 1940 à 1945. La stratégie des tapis de bombes (imposé par le « théoricien »-major anglais Harris, pour « casser » le moral des populations et forcer les peuples à se soulever contre leurs dirigeants), est une négation de la civilisation qui, elle, postule que la guerre doit être menée par des militaires contre des militaires, en épargnant les femmes et les enfants. DRESDE doit être un symbole car elle était une ville d’art, reflétant une culture de la joie de vivre, diamétralement différente du militarisme que l’on a généralement reproché aux Allemands. Paradoxalement, c’est cette ville, vouée au théâtre, à la musique, aux porcelaines et à l’art, que les anglo-américains ont rasé, sans le moindre impératif militaire ou stratégique, comme l’ont reconnu par ailleurs la majorité des observateurs britanniques et américains. Cette stratégie de la terreur n’a pas brisé le peuple allemand qui, au contraire, a su faire face !
En ce jour anniversaire de ce crime de guerre atroce, il faut se rappeler :
*que 8.000 bombes explosives et 600.000 bombes incendiaires ont conduit 135.000 civils au royaume des cieux, selon les estimations les plus basses. D’après les sources officielles allemandes, il y en eu plus de 250.000 (« Deutschland Heute ». Editions Press und Informazionsambt des Bundesregierung. Page 31. 1961).
*que parmi les morts se trouvaient de très nombreux réfugiés civils et beaucoup de prisonniers de guerre alliés, qui fuyaient l’avance des troupes soviétiques.
*que l’ensemble des raids aériens en Europe a fait des millions de victimes civiles, qui ne peuvent pas simplement et hypocritement être envoyées aux oubliettes.
*que l’horreur des bombardements aveugles allemands ou alliés, qui ont frappé aussi les populations françaises (Caen, Le Havre, Rouen, Lisieux, Carentan, Royan, Boulogne-Billancourt, etc…) et belges (Anvers, Courtrai, Etterbeek, Forest, Houffalize, Namur, Saint-Vith, etc…) doit inciter nos responsables moraux à condamner sans appel de telles pratiques et à nos gouvernants qu’ils expriment leur refus et s’opposent à leur réédition sous toutes les formes, comme au Vietnam, en Irak, à Belgrade, en Afghanistan, à Bagdad ou plus près de nous, en Lybie…
*qu’à l’avenir, les tactiques incluant le bombardement de zones habitées devraient être considérées comme des crimes de guerre imprescriptibles et jugées comme telles.
*que les élus des municipalités, villes et villages, qui ont été frappés en Europe, se souviennent de ces raids aériens destructeurs et mobilisent leurs efforts à l’échelon local afin de raviver le devoir de mémoire au nom de la multitude d’innocents arrachés à l’amour de leur famille.
*qu’un centre d’études devrait s’occuper de cultiver le souvenir de nos morts, de récolter les témoignages des derniers survivants, afin d’étayer la mémoire des générations futures, qui ne peuvent pas oublier.
*que cette horreur, partagée par tous les européens, puisse au moins servir à souder les hommes et les femmes de notre continent et leur fasse comprendre qui sont réellement les ennemis de la paix et de l’unification de l’Europe, dans la fraternité et la réconciliation.
NB : Sur les raids aériens, lire « L’Incendie » de Jörg Friedrich aux éditions .de Fallois. 2004.
13:08 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 31 janvier 2014
Le Bloody Sunday : 30 janvier 1972
Pierre Vial
CE « dimanche sanglant » est un épisode tragique de l’histoire irlandaise — un parmi tant d’autres, mais qui illustre crûment la sauvagerie et l’hypocrisie anglaises.Tout a commencé par une manifestation,devant se dérouler dans le calme,organisée à Derry par l’Association pour les Droits Civiques d’Irlande du Nord, pour protester contre la politique de détention sans procès appliquée à des personnes soupçonnées de sympathie pour l’Ira (et baptisées “terroristes”, de ce fait, par les Anglais). Plus de quinze mille manifestants (hommes, femmes et enfants) s’ébranlèrent à partir du quartier de Creggan, pour se diriger vers celui du Bogside. Celui-ci était verrouillé par 26 barricades tenues par des soldats anglais, parmi lesquels des parachutistes,sur ordre du général Ford, commandant des forces armées stationnées à Derry. Au moment où manifestants et soldats anglais furent au contact, échange de jets de pierres et de bouteilles contre balles en caoutchouc, gaz lacrymogène et canon à eau. La routine, à Derry… Mais à 15h55 les paras anglais ouvrirent le feu à balles réelles. Deux manifestants, John Johnston (59 ans, il devait mourir de ses blessures) et Damian Donaghy (15 ans) s’écroulèrent. Puis des véhicules blindés (APC) s’ébranlèrent et ouvrirent le feu sur la foule qui fuyait. Jackie Duddy (17 ans) fut mortellement touché dans le dos. Alana Burke (18 ans) fut délibérément écrasée contre un mur par un APC. Margaret Deery (31 ans) fut touchée à la jambe et Patrick McDaid, qui aidait à la transporter à l’abri, fut blessé à son tour. Puis furent atteints Michael Bradley (22 ans), Mickey Bridge (25 ans), Patrick Campbell (51 ans) et Daniel McGowan (38 ans), qui tentait d’emmener Campbell en lieu sûr.
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jeudi, 16 janvier 2014
80e anniversaire du 6 février 1934 : colloque de l'Action française en Provence
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mardi, 10 décembre 2013
12 et 13 Décembre 1793 : début du génocide de la Vendée au Mans
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samedi, 09 novembre 2013
C'était le 9 novembre 1989...
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mardi, 30 juillet 2013
Il y a 15 ans, le 30 juillet 1998 : Maurice Bardèche nous quittait
Maurice Bardèche est né le 1er octobre 1907 à Dun-sur-Auron.
Son intelligence et son travail lui permettent d’obtenir une bourse grâce à laquelle il poursuit de brillantes études. Il est admis en hypokhâgne au lycée Louis le Grand où il rencontre celui qui deviendra son meilleur ami : Robert Brasillach. Ils intègrent tous deux, en 1928, le célèbre établissement de la rue d’Ulm, l’Ecole normale supérieure, dans une promotion qui regroupe notamment Jacques Soustelle, Thierry Maulnier et Roger Vaillant.
Ses études se terminent avec l’agrégation de lettres qu’il obtient en 1932. Il est désormais professeur. Il assurera des cours à la Sorbonne avant d’être titularisé à l’Université de Lille en 1942.
Il se mari en juillet 1934 avec Suzanne, la sœur de Robert Brasillach. Les époux partent en voyage de noce pour l’Espagne en compagnie de Robert qui vivra avec eux jusqu’en 1944 ! Au cours de ce voyage, Maurice Bardèche faillit mourir dans un accident de la route. Bardèche fut trépané et conserva sur le front un « enfoncement dans le crâne ».
Dans les années 1930, il collabore aux revues qu’animent Brasillach et Maulnier, où il assure la chronique picturale et littéraire. De 1936 à 1939, il se rend plusieurs fois en Espagne et écrit avec Brasillach une Histoire de la guerre d’Espagne. Séduit par la Phalange espagnole de José Antonio Primo de Rivera, il prend parti pour le fascisme.
Durant la guerre, hormis quelques articles sur l’art dans Je suis partout, il se consacre essentiellement à son œuvre littéraire, étant spécialiste des écrivains du XIXe siècle. À la Libération, arrêté car proche de Brasillach, il est vite relâché.
Radié de l’enseignement national, il ne peut plus donner de cours que dans des écoles privées, jusqu’à l’intervention de Georges Pompidou dès son élection en 1969.
Il ne se remettra jamais de l’exécution de l’homme auquel il voue une admiration sans bornes. Son seul regret sera de ne s’être pas engagé d’avantage à ses côtés. Il le fera en se proscrivant d’un monde qui avait voulu la mort d’un «être aussi pur». Désormais, il s’attachera à réhabiliter l’œuvre et diffuser les écrits de Brasillach.
Dans sa Lettre à François Mauriac(1947), pamphlet vendu à 80 000 exemplaires, s’il défend l’idée de « collaboration» et les fonctionnaires nommés par Vichy, remet en cause la légalité de la Résistance et critique les excès de l’épuration permanente.
Dans Nuremberg ou la Terre promise, publié en octobre 1948 et tiré à 25 000 exemplaires, il plaide en faveur de l’Allemagne, contestant aux Alliés le droit légal et moral de juger les dirigeants du IIIe Reich pour des actes qu’ils avaient « peut-être » commis, et exprime le premier les thèses révisionnistes.
Ce livre lui vaut saisie et procès : Bardèche est condamné à un an de prison ferme et 50 000 francs d’amende pour « apologie de crimes de guerre », et le livre est interdit à la vente. Il récidive dès 1950 avec Nuremberg II ou les Faux-Monnayeurs, où il s’appuie sur les thèses de Paul Rassinier. Incarcéré à Fresnes pendant trois semaines en juillet 1954, il est amnistié par le président de la République René Coty.
Il racontera les difficultés de sa famille et son incarcération (ainsi que celle de sa femme, Suzanne Brasillach, avec qui il aura cinq enfants dont l’avocat Bruno Bardèche), sur un ton mi-humoristique, mi-dramatique, dans Suzanne et le taudis (1957).
Il participe au Mouvement social européen. A Malmö, en mai 1951, au congrès de ce mouvement, qui réunit entre autres, à l’initiative des Suédois et notamment de Per Engdahl, l’Anglais Oswald Mosley, l’Italien Ernesto Massi, l’Allemand (ancien Waffen) Karl Ernst Priester et le Français René Binet, il conduit la délégation française et reçoit pour tâche de fédérer les divers groupes français.
Après avoir fondé Les Sept Couleurs, maison d’édition publiant ses livres et ceux d’autres auteurs, il fonde Défense de l’Occident, qui sera un « lieu de rencontre » des nationalistes de 1952 à 1982.
Il meurt à Paris, le 30 juillet 1998.
Le 12 septembre 1998, une messe est célébrée à sa mémoire selon le rite tridentin en l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, messe qui réunit les figures du nationalisme français : Pierre Sidos et Henry Coston.
Jean-Marie Le Pen salue, dans Français d’abord, le journal du front National, le « prophète d’une renaissance européenne qu’il espéra longtemps », « un grand écrivain et un historien d’avant-garde ».
Source La Flamme cliquez là
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vendredi, 28 juin 2013
28 juin 1973, Marcellin, le Valls de l'époque, faisait dissoudre Ordre nouveau
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samedi, 22 juin 2013
21 juin 1973 - 21 juin 2013 : MEMES ENNEMIS, MEME COMBAT !
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lundi, 11 mars 2013
Un hommage à Jean-Marie Bastien-Thiry
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mercredi, 06 février 2013
6 février 1945 : assassinat de Robert Brasillach
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dimanche, 20 janvier 2013
21 janvier 1793 : Louis XVI immolé sur l'autel des Droits de l'Homme !
C'est à 10h22 dit-on que le Roi Louis, seizième du nom, eut la tête tranchée par la guillotine à Paris place de la Révolution, actuelle place de la Concorde.
La mise à mort du Roi, après son "procès", allait marquer le début du sinistre engrenage de la Grande Terreur soigneusement orchestrée au nom des Droits de l'Homme et qui de juin 1793 à juillet 1794 allait connaître son parxoysme sous le "règne" du psychopathe Robespierre et de sa clique. Sous les auspices des nobles principes républicains issus des Lumières, les enragés multiplieront les "procès" iniques, pour gagner du temps ils ne rechigneront pas sur les exécutions sommaires et les massacres collectifs (Paris, Lyon, Nantes... ) avant, summum de l'horreur, de planifier soigneusement le génocide du Peuple vendéen pour lequel, à ce jour, il n'est officiellement demandé aucune repentance ! Comme il n'y a nulle ombre de repentance concernant les ignobles parodies de procès et les exécutions de Mme Elisabeth soeur du roi et de la reine Marie-Antoinette son épouse et aucun mea culpa pour le mort lente du petit Louis XVII livré aux exactions d'une brute alcoolique sur instructions des grands humanistes, les grands ancêtres des grands principes de la République franc-maçonne.
Sans doute marque d'une Justice immanente, les bourreaux de la famille royale, les massacreurs en chef de centaines milliers d'innocents de tous âges et de toutes conditions finiront par s'entre-égorger.. .toujours au nom des Droits de l'Homme !
Le testament du Roi cliquez ici
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lundi, 03 décembre 2012
Partout en France les militants de 3e Voie ont commémorés le 2 décembre le souvenir de l'Empereur Napoléon 1er :
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mardi, 20 novembre 2012
20 novembre 1936 - 20 novembre 2012 : Jose-Antonio Primo de Rivera...
José Antonio Primo de Rivera y Saénz de Heredia est né à Madrid le 24 avril 1903, mais ses racines familiales sont en Andalousie, plus précisément dans les terres de Jerez de la Frontera (Province de Cádiz). Il est l’aîné de cinq enfants qui, très tôt, perdront leur mère en 1908. Bien que sa famille soit de tradition militaire, il choisit la profession d’avocat après avoir étudié le droit à l’Université Centrale de Madrid, où il obtient sa licence en 1922.
Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur qui gouverne l’Espagne de 1923 à 1930, il demeure résolument à l’écart de toute activité politique jusqu’au décès de son père. Celui-ci meurt en exil, à Paris, quelques semaines après avoir renoncé à sa charge. José Antonio hérite de lui le titre de marquis d’Estella. Dans le seul but de défendre la mémoire de son père, durement attaquée par ses adversaires après sa mort, il adhère à l’Union Monarchique Nationale, une organisation politique dont la vie est éphémère. Le respect filial conduit José Antonio à présenter sa candidature aux Cortés, à Madrid en 1931. Après avoir subi un échec, ses interventions publiques, pour revendiquer l’action de son père, se limitent à des plaidoiries dans une série de procès. En 1932, il est soupçonné d’avoir collaboré au soulèvement du général Sanjurjo. Arrêté, il est finalement relâché faute d’éléments à charge.
Son rejet des vieilles formules politiciennes l’amène à s’intéresser au phénomène fasciste. Il participe, en 1933, au seul numéro du journal El Fascio. Il y publie un article préconisant un nouveau modèle d’État social. Peu de temps après, avec le prestigieux aviateur Julio Ruiz de Alda, il fonde le Mouvement Espagnol Syndicaliste (MES). Son organisation entre immédiatement en contact avec plusieurs membres du Front Espagnol (FE), groupement qui a été créé par des disciples du philosophe José Ortega y Gasset. Le projet politique de José Antonio mûrit peu à peu au cours des mois suivants. Il est finalement présenté au public à l’occasion d’un meeting au Théâtre de la Comédie, à Madrid, le 29 octobre 1933. Quelques jours plus tard, le nouveau mouvement est enregistré sous le nom de Phalange Espagnole (FE).C’est le début d’une activité politique intense pendant laquelle José Antonio mène de front la consolidation du mouvement et la charge de député. Candidat indépendant aux élections de 1933, il obtient en effet un siège dans la circonscription de Cadiz. En février 1934, FE fusionne avec les Juntas de Ofensiva Nacional-Sindicalista (JONS) et devient FE de las JONS. L’organisation est alors dirigée par un Comité Directeur, qui prend la forme d’un triumvirat constitué par José Antonio Primo de Rivera, Ramiro Ledesma et Julio Ruiz de Alda ; ce dernier étant également le président. Mais la renommée attachée au nom de Primo de Rivera, la qualité de député et la personnalité hors du commun de José Antonio font immédiatement de lui le principal représentant de FE de las JONS dont il devient chef national en octobre 1934.
À mesure que le mouvement se développe, les rangs de la Phalange se libèrent de l’emprise des illustres personnalités monarchiques qui au début altèrent le projet politique de José Antonio. Mais c’est la défection de Ramiro Ledesma qui marque le point d’inflexion le plus important dans l’évolution politique de la pensée josé-antonienne. Celle-ci s’éloigne désormais tous les jours davantage du corporatisme fasciste.
Depuis son siège aux Cortés, José Antonio dénonce les véritables causes de la Révolution d’Octobre 1934, analyse le problème du sentimentalisme catalan, s’oppose à la contre-réforme agraire projetée par les conservateurs et critique durement la corruption des politiciens radicaux. Sa proposition de Front National, pour faire face au danger marxiste qui se profile en Espagne, reste sans écho parmi les partis de droite. Les candidats phalangistes sont alors conduits à se présenter seuls aux élections de février 1936 et n’obtiennent aucun siège.
José Antonio est arrêté, en même temps que la majeure partie du Comité Politique de la FE de las JONS, le 14 mars 1936, pour constitution et appartenance à « association illégale ». Cette accusation est finalement écartée par les tribunaux, mais José Antonio n’en reste pas moins incarcéré sur ordre des autorités gouvernementales du Front Populaire. Il ne recouvrera plus jamais la liberté. Alors que ses camarades sont poursuivis - emprisonnés ou assassinés -, il doit affronter plusieurs procès judiciaires. Le 5 juin 1936, José Antonio est transféré à la prison d’Alicante, lieu où il se trouve lors du soulèvement du 18 juillet. Désireux de mettre fin à la tragédie de la guerre civile, il offre sa médiation dans l’espoir de constituer un gouvernement de concentration nationale. Mais le Gouvernement républicain ne retient pas sa proposition. Jugé pour rébellion, il est condamné à mort et fusillé le matin du 20 novembre 1936. Quelques heures avant de mourir, il écrit dans son testament : « Dieu veuille que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles ».
Dès la fin de la guerre, son corps est transféré au Monastère de Saint-Laurent de l’Escurial. Il y restera jusqu’au 30 mars 1959, date à laquelle il recevra une sépulture définitive devant l’autel majeur de la basilique de la Sainte Croix de la Vallée des Morts au Combat, après avoir été porté à dos d’hommes par des camarades qui souvent n’ont pas eu l’opportunité de le connaître de son vivant. Sur la simple pierre tombale de granit qui le recouvre figure le nom avec lequel il est entré dans l’Histoire : José Antonio.
Source Fondation Jose-Antonio cliquez ici
Un autre 20 novembre :
C'est aussi un 20 novembre, le 20 novembre 1975, que disparaissait à Madrid le Général Francisco Franco Bahamonde, chef de l'Etat espagnol, qui, durant 40 ans, fit de l'Espagne une nation forte et prospère. Il aura fallu aussi à peine 40 ans à la démocratie parlementaire instaurée après sa mort pour la mener à la ruine...
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jeudi, 01 novembre 2012
La livraison de novembre décembre de la Nouvelle Revue d'Histoire
“Le conflit du Trône et de l’Autel”, par Dominique Venner
Editorial de La Nouvelle Revue d’Histoire
N°63, novembre-décembre 2012
Tout grand évènement religieux a des causes politiques et historiques. Cette observation se vérifie particulièrement en Europe dans l’histoire du christianisme, en raison des liens étroits et conflictuels établis entre l’Église et l’État, le Sacerdoce et l’Empire, le Trône et l’Autel. Tel est le sujet du dossier de la NRH de novembre 2012 (n° 63). Si vous prenez le temps de le lire, vous découvrirez certainement une face des choses qui vous paraîtra neuve. L’étude historique comme nous la pratiquons n’a pas pour but de rabâcher les clichés entretenus par une transmission paresseuse des savoirs scolaires. Elle à pour but de nous donner des instruments pour comprendre les mystères du passé et ceux du présent afin de construire notre avenir.
Il existe bien d’autres religions (ou de sagesses religieuses) à travers le monde et d’origine vénérable, mais aucune n’a eu un destin comparable au christianisme, en ce sens où aucune n’a édifié sur la longue durée une telle institution de pouvoir se posant à la fois en rivale ou en appui du Trône ou de l’État. Analyser cette particularité excède naturellement les limites de cet éditorial (1). Je me limiterai donc à rappeler deux particularités historiques majeures.
À la suite d’une série d’imprévus historiques majeurs, à la fin du IVe siècle de notre ère, un culte d’origine orientale et en constants changements fut adopté comme religion d’État obligatoire d’un Empire romain devenu largement cosmopolite. Pour faire bref, je ne crois pas du tout à la vieille thèse selon laquelle la nouvelle religion aurait provoqué la décadence de l’Empire. En revanche, c’est évidemment parce que « Rome n’était plus dans Rome » depuis longtemps, que les empereurs, à la suite de Constantin et de Théodose (malgré l’opposition de Julien), décidèrent, pour des raisons hautement politiques, d’adopter cette religion.
En trois gros siècles (l’espace de temps qui nous sépare de Louis XIV), la petite secte juive des origine était devenue une institution sacerdotale frottée de philosophie grecque que saint Paul avait ouverte à tous les non-circoncis (Galates, 3-28), une religion qui se voulait désormais celle de tous les hommes.
Ce projet d’universalité chrétienne coïncidait avec l’ambition universelle de l’Empire. Il en était même le décalque, ce qui favorisa son adoption après des périodes de conflits (sans parler des nombreuses hérésies). Pour un empire à vocation universelle, une religion qui se voulait celle de tous les hommes convenait mieux que la religion des dieux autochtones de l’ancienne cité romaine. On pense rarement à cette réalité capitale. Tout plaidait politiquement en faveur de cette adoption, et les apologistes chrétiens n’ont pas manqué de le souligner. À la différence de l’ancienne religion civique, la nouvelle était individuelle et personnelle. Par la prière, chaque fidèle était en relation implorante avec le nouveau Dieu. Celui-ci ne s’opposait pas au pouvoir impérial : « Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Les difficultés surgiront ultérieurement sur la délimitation du territoire accordé à César (le Trône) et à Dieu (l’Autel).
Par la voix de saint Paul, l’Église naissante avait justifié l’autorité des Césars : « Tout pouvoir vient de Dieu » (Romains, 13). À la condition toutefois que les Césars lui reconnaissent le monopole de la religion et de la parole sacrée. À cet égard, l’Empire multiethnique de l’époque ne pouvait souhaiter mieux qu’une religion prête à le servir en unifiant tous les peuples et toutes les races dans l’adoration d’un même Dieu sans attache ethnique.
L’empereur Constantin, imité en cela par ses successeurs en Orient (Byzance) était bien décidé à intervenir dans les affaires d’une Église qu’il voulait soumise, et à mettre de l’ordre dans les disputes théologiques grosses de désordres. Son autorité s’imposa ainsi au Concile de Nicée (326) qui établit les fondements de l’orthodoxie catholique en donnant une assise au mystère de la trinité divine. Devenue obligatoire, ce qui impliquait la conversion de tout titulaire d’autorité, l’Église naissante devint une formidable machine de pouvoir, épousant les structures de cette non moins formidable institution qu’était l’Empire.
Un siècle après Constantin et Théodose, surgit un nouvel imprévu historique aux conséquences colossales. Depuis longtemps, le gigantisme de l’Empire avait conduit à le diviser en deux : empire d’Occident (capitale Rome en attendant Ravenne) et empire d’Orient (capitale Constantinople). Une primature était accordée à Constantinople en raison du déplacement oriental du centre géométrique, ethnique et économique, de l’Empire. Cela d’autant que la présence toujours accrue à l’Ouest de populations germaniques, dites « barbares », créait une instabilité mal maîtrisée.
C’est ainsi qu’en 476, le dernier empereur fantoche d’Occident (Augustule) fut déposé par un chef hérule nommé Odoacre qui renvoya les insignes impériaux à Constantinople. Cet évènement signait la fin discrète de l’empire d’Occident (2). Ne subsistaient à l’Ouest que deux pouvoirs issus partiellement de l’ancienne Rome. Celui d’abord des rois et chefs germaniques adoubés par l’Empire, qui sont à l’origine de tous les royaumes européens. Celui, ensuite, plus ou moins concurrent d’une Église, riche et puissante, représentée par ses évêques, héritiers de l’administration diocésaine romaine.
Ce serait trop simplifier les choses que de distinguer alors pouvoir politique et pouvoir religieux, tant ce dernier disposait d’une part notable de la richesse et de la puissance publique. Mais dans ce monde neuf d’un Occident en ébullition, vont apparaître bientôt deux autres pouvoirs juxtaposés aux précédents, celui du pape, évêque de Rome, et celui des empereurs d’Occident et de rois qui, à la façon de Philippe le Bel, se voudront « empereur en leur royaume ». Ainsi se dessine le cadre historique d’équilibres et de conflits qui se sont prolongés jusqu’à nous (2).
Dominique Venner
Notes
(1) J’ai développé les observations de cet éditorial dans mon livre Le Choc de l’Histoire (Via Romana, 2011). Notamment p. 108 et suivantes, que complètent les réflexions du chapitre Mystique et politique(p. 155).
(2) L’Empire d’Occident fut relevé en l’an 800 par Charlemagne, ce qui suscita l’irritation de l’empereur byzantin.
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jeudi, 25 octobre 2012
Nouvelles révélations sur Che Guevara : quand il voulait détruire New York !
Cet article dévoile la face cachée d'Ernesto Guevara :
L’icône « rebelle », bien que communiste (1), dont les bourgeois boutonneux et les ados attardés occidentaux aiment à arborer le portrait sur leurs t-shirts, révèle encore davantage sa haine homicide, 50 ans après sa mort.
En effet, on apprend (2) que peu après la crise des missiles à Cuba, alors que le monde avait échappé à la guerre nucléaire (3), Guevara demandait (cliquez là) encore la possibilité de récupérer secrètement des missiles russes et déclarait en secret à l’ambassadeur de Yougoslavie à La Havane : « Si nous, les Cubains, avions le contrôle de [ces] armes nucléaires, nous les installerions sur chaque centimètre de Cuba et n’hésiterions pas, si nécessaire, à les tirer dans le coeur de l’adversaire : New York. »
Voilà qui complète le portrait du « Che », dont Fidel Castro vantait la « qualité d’agressivité excessive ». Et c’est le moins qu’on puisse dire, quand on sait comme Guevara aimait à torturer et exécuter lui-même les condamnations à mort qu’il décrétait abondamment.
Il relatait ainsi, dans un passage de son journal de la guérilla censuré par les autorités cubaines, qu’il s’était porté volontaire pour réaliser la première exécution décidée par les guérilleros, et décrivait lui-même avec complaisance la scène : « J’ai résolu le problème en lui tirant dans l’hémisphère droit du cerveau une balle de calibre 32, qui est ressortie par la tempe gauche. Il gémit quelques instants puis mourut. »
Castro lui confia le commandement du tribunal révolutionnaire de la Cabaña chargé de juger les responsables du régime de Batista, car il savait que Guevara ne montrerait aucune clémence. Ce dernier ne s’en cachait d’ailleurs pas et s’en justifia officiellement le 11 décembre 1964, devant l’Assemblée générale des Nations unies : « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort ». Avec, comme moteur, la haine. Comme il l’écrivit dans son message d’avril 1967 à la Tricontinentale, elle était selon lui indispensable : « la haine comme facteur de lutte ; la haine intransigeante de l’ennemi, qui permet à l’être humain de dépasser ses limites, et le transforme en une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer »…
Luciano Medina, l’ancien facteur personnel de Castro pendant la guerre cubaine, raconte : « Mais surtout, il tuait comme on avale un verre d’eau. Avec lui, c’était vite vu, vite réglé. Un matin, vers 9 heures, nous déboulons au Rancho Claro, une petite exploitation de café appartenant à un certain Juan Perez. Aussitôt, le Che accuse le fermier d’être un mouchard à la solde de la dictature de Batista. En réalité, le seul tort de ce pauvre homme était de dire haut et fort qu’il n’adhérait pas à la révolution. Une heure plus tard, le malheureux caféiculteur est passé par les armes devant sa femme et ses trois enfants de 1, 3 et 4 ans. Les voisins étaient traumatisés, indignés. Et nous, la troupe, nous étions écoeurés. Avec trois autres compañeros, nous avons ensuite quitté le Che pour rejoindre un autre campement.»
Dans la prison de la Cabaña, que gère Guevara en cette année 59 et où l’on fusille tous les jours, il fait volontiers preuve de sadisme. « Lorsque les familles rendent visite à leurs proches, Guevara va jusqu’à exiger qu’on les fasse passer devant le mur d’exécution, maculé de sang frais… » relate un membre du personnel.
On ne peut pas non plus ne pas évoquer cette affaire emblématique, où Guevara fait immédiatement exécuter un gamin affamé, un jeune guérillero membre de sa colonne, qui avait… volé du pain.
On ne souhaite pas non plus aux jeunes admirateurs modernes de Guevara, généralement libertaires, d’avoir connu les « camps de travail correctif » que leur héros a inventé en 1960, dans la péninsule de Guanaha…
Notes
(1) « J’appartiens, de par ma formation idéologique, à ceux qui croient que la solution des problèmes de ce monde est derrière ce qu’on appelle le rideau de fer » écrit-il à un ami en 1957 ↩
(2) Dans le dernier numéro du « Cold War International History Project Bulletin », sous la direction de James Hershberg, octobre 2012 ↩
(3) (et que Castro, qui voulait absolument que les Russes lancent en premier l’attaque nucléaire, n’avait pu convaincre ces derniers).
Source Contreinfo.com cliquez là
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lundi, 01 octobre 2012
Anniversaire
Maurice Bardèche qui se disait lui même “écrivain fasciste” est né le 1er octobre 1907 à Dun-sur-Aurun dans le Cher.
Il s'occupe longtemps de ses travaux littéraires et universitaires mais les horreurs de l’épuration et notamment l’exécution de son beau-frère et ami Robert Brasillach, au matin du 6 février 1945, le décident à entrer en politique comme d’autres entrent en religion. Il affirmera dans Jeune nation, en 1959: « C’est la mort de Brasillach et l’épuration qui ont fait de moi un animal politique. La politique ne m’intéressait absolument pas avant cette date; à partir de ce moment-là, j’ai foncé dans la politique. »
« Je crois que le monde moderne est une entreprise de dénaturation de l’homme et de la création. Je crois à l’inégalité parmi les hommes, à la malfaisance de certaines formes de la liberté, à l’hypocrisie de la fraternité. Je crois à la force et à la générosité. Je crois à d’autres hiérarchies que celle de l’argent. Je crois le monde pourri par ses idéologies. Je crois que gouverner, c’est préserver notre indépendance, puis nous laisser vivre à notre gré. »
(Sparte et les Sudistes. Éditions Les sept couleurs.)
Source Terre et peuple Poitiers cliquez ici
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dimanche, 18 mars 2012
Le 18 mars 1978, le nationaliste-révolutionnaire François Duprat meurt dans l’explosion de sa voiture piégée
« Nous sommes le 18 mars 1978. En France, ce samedi est la veille du second tour d’élections législatives. La gauche a une possibilité de l’emporter. Sur les hauteurs du village du Trait, non loin de Rouen, l’enseignant d’histoire-géographie François Duprat s’apprête à aller faire cours au collège Victor-Hugo. Laurence, son épouse, sort leur Citroën GS bleue du garage, situé à l’arrière de la maison à colombage. L’issue donne sur une rue parallèle à celle de la façade, située 3, rue Achille-Dupuich, une voie baptisée du nom d’un ancien maire du bourg. Comme à l’accoutumée, c’est elle qui le dépose à son travail car il est trop myope pour conduire. Traditionnellement leur véhicule marque une première pause à la Poste. Laurence Duprat fait l’aller-retour pendant qu’il attend dans la voiture. Le professeur du collège de Caudebec-en-Caux envoie et reçoit en permanence journaux et paquets. Il fait de la politique. Il est le numéro deux, tendanciellement le numéro un bis, d’un parti encore méconnu, le Front national. A 8 h.40, sur le chemin départemental 982, sous un ciel sec, les Duprat ont parcouru quatre kilomètres cinq cents depuis leur domicile. Leur véhicule se transforme en boule de feu. La bombe placée sous le siège du passager propulse la voiture à une trentaine de mètres de la route. Des débris de l’automobile sont projetés à une centaine de mètres. Des tracts frappés d’une croix celtique couvrent le périmètre. François Duprat est déchiqueté sur le coup. L’état de son épouse va réclamer des heures d’intervention aux médecins. »
Nicolas Lebourg-Joseph Beauregard,
François Duprat. Denoël Impacts.
Source TP Poitou-Charentes cliquez ici
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samedi, 10 mars 2012
La Vendée : le génocide dont on ne parle pas...
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Cinquantenaire de l'abandon de l'Algérie française : les leçons de l'histoire
A l’occasion du cinquantenaire du 19 mars 1962, Matthieu Mautin, délégué départemental du Parti de la France en Mayenne, tire quatre enseignements pour aujourd’hui :
1 - En quelques années, une population très majoritairement francophile et pacifique s’est pliée à la poigne de fer d’une minorité fanatique et démagogue. Un tel scénario peut tout à fait se reproduire sur le sol de l’hexagone ou la subversion culturelle, l’immigration torrentielle et le chômage de masse réalisent le cocktail redoutable du déracinement et du désoeuvrement.
2 - Comme toutes les révolutions, la révolution algérienne a accouché d’un régime tyrannique qui contraste fort avec les aspirations initiales du peuple. N’en déplaise à monsieur Mélenchon ou Marine Le Pen, la révolution est un mirage qui ne sème que des ruines.
3 - En quelques mois, un million et demi de pied-noirs ont du fuir leur terre natale. Tous ces braves gens qui étaient pourtant dans leur bon droit durent tout abandonner. Ceux qui s’honorent aujourd’hui de la moindre sympathie pour les terroristes du FLN sont donc totalement disqualifiés pour s’insurger contre l’expulsion des immigrés clandestins et des délinquants étrangers.
4 - Si la classe politico-médiatique salue unanimement la création il y a cinquante ans d’une « Algérie algérienne », on ne peut que s’étonner qu’il soit si mal vu de proclamer « la France aux français ».
La France, prise entre le marteau du capitalisme ultralibéral et l’enclume du socialisme international est en proie à un véritable phénomène de colonisation par la finance et l’immigration. En s’inspirant de ces leçons de l’Histoire récente, il apparaît nécessaire et raisonnable d’envisager un processus de décolonisation de notre pays.
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mardi, 07 février 2012
Ils sont morts un 6 février, c'était en 1934...
Le 6 février 1934, à l'appel des mouvements nationalistes des dizaines de milliers de parisiens ulcérés par les scandales successifs qui finissent de salir la IIIe République agonisante sont réunis Place de la Concorde. Soudain, la démocratie parlementaire prend peur. La police tire dans la foule :
On compta vingt-deux morts chez les manifestants (sur le coup ou des suites des blessures dans les jours qui suivirent), un du côté de la police, deux cent cinquante-huit blessés graves chez les manifestants, quatre-vingt-douze dans la police.
Six d'entre eux étaient liés à l'Action française, il s'agit de : Alphonse Aufschneider, vingt-sept ans, valet de chambre, ligueur d'Action Française, tué d'une balle au coeur ; Costa Cambo, quarante-deux ans, allié d'Action Française, chômeur ; Raymond Lalande, 24 ans ; Jules Lecomte, trente-cinq ans, ouvrier chez Renault, mort d'une balle dans le ventre, ligueur et Camelot du roi ; Charles Liévin, 34 ans ; Georges Roubaudi, trente-six ans, industriel, ligueur et membre de l'Association Marius Plateau.
Pour les autres, on ne dispose pas de leur appartenance politique : Raymond Coudreau 49 ans, Louis Ethevenaux 26 ans, Jean-Eloi Fabre 21 ans, Lucien Garniel 16 ans, Corentin Gourland 34 ans, André Javey 39 ans, Marius Labouchaix 42 ans, Henri Lammert 31 ans, Ali Mezziane 28 ans, Jean Mopin 24 ans, Albert Munnier 27 ans, Gratien de Noblens 55 ans, René-Alain Peuzier 29 ans, Raymond Rossignol 37 ans, Alfred Soucary 30 ans, Henri Vaury 29 ans.
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Robert Brasillach, assassiné un 6 février...
L’exécution de Robert Brasillach, le 6 février 1945, relaté par Maitre Jacques Isorni
A 8 heures 30, devant les grilles du Palais de Justice, se forme le cortège des six voitures noires qui doivent conduire à Fresnes les personnes requises par la loi et l’usage pour l’exécution. Tout le long du parcours un important service d’ordre constitué par des gardiens de la paix armés de mitraillettes. Aux abords de Fresnes, le service d’ordre est beaucoup plus dense. Dans l’allée de la prison des gardes mobiles font la haie. Nous attendons quelques instants avec les différentes personnalités devant la grille d’accès au grand couloir qui mène à la détention.
A 9 heures juste, nous nous rendons, suivis d’un peloton de gardes mobiles, à la division des condamnés à mort. Le commissaire du gouvernement François ouvre la porte de la cellule de Robert Brasillach et lui annonce d’une voix sèche que son recours en grâce a été rejeté.
Je pénètre à ce moment dans sa cellule avec Maître Mireille Noël et l’aumônier. Robert Brasillach nous embrasse tous les trois. Puis il demande à rester seul avec l’aumônier. Deux gardiens viennent lui retirer ses chaînes. Après sa confession et quelques minutes d’entretien avec le prêtre il me fait appeler ainsi que Mademoiselle Noël. Il me donne alors ses dernières lettres qu’il a préparées pour sa mère, pour sa famille, pour ses amis, pour Mademoiselle Noël et pour moi-même.
Il me donne également les manuscrits des poèmes écrits en prison et une feuille contenant quelques lignes avec ce titre : « La mort en face ». De temps en temps il me regarde avec un bon sourire d’enfant. Il avait compris, dès hier, que ce serait pour ce matin.
« Vous savez, me dit-il, j’ai parfaitement dormi ! »
Comme il doit revêtir son costume civil à la place du costume du condamné à mort qu’il porte, Mademoiselle Noël se retire et je demeure seul avec lui.
« Oui, restez près de moi », me dit-il.
Il me montre la photographie de sa mère et celle de ses deux neveux.
Il les met dans son portefeuille et m’exprime le désir de mourir avec ces photographies sur son cœur. A ce moment, il a une légère défaillance, il pousse un soupir, et des larmes coulent de ses yeux. Il se tourne vers moi et dit, comme s’il voulait s’excuser : « C’est un peu naturel. Tout à l’heure je ne manquerai pas de courage. Rassurez-vous ».
Il s’habille alors tranquillement, avec beaucoup de soin, refait la raie de ses cheveux devant sa petite glace, puis, songeant à tout, retire d’une miche de pain un petit canif et une paire de ciseaux qu’il y avait dissimulées et qu’il me remet. Il m’explique : « pour que personne n’ait d’ennuis ».
Il range ses affaires personnelles dans un grand sac. A ce moment, il a soif. Il boit un peu d’eau dans sa gamelle. Puis il achève sa toilette. Il a le pardessus bleu qu’il portait au procès. Autour de son cou il a passé un foulard de laine rouge.
Il demande à s’entretenir avec Monsieur le Commissaire du Gouvernement Reboul.
Celui-ci s’avance. Il est raidi par l’émotion, le visage tourmenté, d’une grande pâleur.
D’une voix sourde, Brasillach lui fait alors la déclaration suivante : « Je ne vous en veux pas, Monsieur Reboul, je sais que vous croyez avoir agi selon votre devoir ; mais je tiens à vous dire que je n’ai songé, moi, qu’à servir ma patrie. Je sais que vous êtes chrétien comme moi. C’est Dieu seul qui nous jugera. Puis-je vous demander un service ? »
Monsieur Reboul s’incline. Robert Brasillach continue : « Ma famille a été très éprouvée, mon beau-frère est en prison, sans raison, depuis six mois. Ma sœur a besoin de lui. Je vous demande de faire tout ce que vous pourrez pour qu’il soit libéré. Il a été aussi le compagnon de toute ma jeunesse ».
Le commissaire du Gouvernement lui répond : « Je vous le promets ».
Robert Brasillach lui dit pour terminer : « Consentirez-vous, Monsieur Reboul, à me serrer la main ? »
Le commissaire du Gouvernement la lui serre longuement.
Robert Brasillach m’embrasse une fois encore. Il embrasse également Maître Mireille Noël qui vient de rentrer et lui dit : « Ayez du courage et restez près de ma pauvre sœur ».
Il est prêt. Il ouvre lui-même la porte de sa cellule. Il s’avance au devant des personnalités qui attendent et leur dit : « Messieurs, je suis à vos ordres ».
Deux gardes mobiles se dirigent vers lui et lui passent les menottes. Nous gagnons le grand couloir de la sortie. En passant devant une cellule, d’une voix claire, Robert Brasillach crie : « Au revoir Béraud ! » et, quelques mètres plus loin : « Au revoir Lucien Combelle ! ».
Sa voix résonne sous la voûte, au-dessus du bruit des pas.
Lorsque nous arrivons à la petite cour où attend la voiture cellulaire, il se retourne vers Mademoiselle Noël et lui baise la main en lui disant : « Je vous confie Suzanne et ses deux petits ». Il rajoute : « C’est aujourd’hui le 6 février, vous penserez à moi et vous penserez aussi aux autres qui sont morts, le même jour, il y a onze ans ».
Je monte avec lui dans la voiture qui va nous conduire au fort de Montrouge. Il s’est assis, impassible, en me prenant la main. A partir de ce moment, il ne parlera plus.
Le poteau est dressé au pied d’une butte de gazon. Le peloton, qui comprend 12 hommes et un sous-officier, nous tourne le dos. Robert Brasillach m’embrasse en me tapotant sur l’épaule en signe d’encouragement. Un sourire pur illumine son visage et son regard n’est pas malheureux. Puis, très calme, très à l’aise, sans le moindre tressaillement, il se dirige vers le poteau. Je me suis un peu détaché du groupe officiel. Il s’est retourné, adossé au poteau. Il me regarde. Il a l’air de dire : « Voilà… c’est fini ».
Un soldat sort du peloton pour lui lier les mains. Mais le soldat s’affole et n’y parvient pas. Le maréchal des logis, sur ordre du lieutenant essaye à son tour. Les secondes passent… On entend la voix du lieutenant qui coupe le silence : « Maréchal des logis !… Maréchal des logis !… ».
Robert Brasillach tourne lentement la tête de gauche à droite. Ses lèvres dessinent un sourire presque ironique. Les deux soldats rejoignent enfin le peloton.
Robert Brasillach est lié à son poteau, très droit, la tête levée et fière. Au-dessus du cache-col rouge elle apparaît toute pâle. Le greffier lit l’arrêt par lequel le pourvoi est rejeté.
Puis, d’une voix forte, Robert Brasillach crie au peloton : « Courage ! » et, les yeux levés : « Vive la France ! ».
Le feu de salve retentit. Le haut du corps se sépare du poteau, semble se dresser vers le ciel ; la bouche se crispe. Le maréchal des logis se précipite et lui donne le coup de grâce. Le corps glisse doucement jusqu’à terre. Il est 9 heures 38.
Le docteur Paul s’avance pour constater le décès. L’aumônier et moi-même le suivons et nous inclinons. Le corps est apparemment intact. Je recueille, pour ceux qui l’aiment, la grosse goutte de sang qui roule sur son front.
Fait à Paris le 6 février 1945,
Jacques Isorni
Avocat à la Cour d’Appel
Source La Flamme cliquez ici
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mardi, 22 novembre 2011
Qui se souvient du Mur de Berlin ?
Le Mur de Berlin, vous vous souvenez ? Cliquez ici
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samedi, 10 septembre 2011
Les 11 et 12 septembre 1683 : la bataille et la libération de Vienne...
Par Renato Cirelli
Traduction de l’espagnol par Angel Esposito
Le 12 septembre 1683, la civilisation européenne, combattante, se sauvait du péril ottoman. L’union des princes européens a sauvé notre civilisation du danger mortel que constituait l’Empire ottoman en reprenant Vienne, encerclée par les troupes innombrables de Kara Moustapha. Un siècle et demi auparavant, Vienne avait été assiégée une première fois. Le Roi d’Espagne s’était rangé du côté des Autrichiens. De même à l’époque de la Bataille navale de Lépante, l’Espagne et le Saint-Empire avaient fait cause commune contre l’invasion barbare des Ottomans.
Le scénario politico-militaire de la seconde moitié du 17ième siècle était inquiétant, les guerres se succédaient et aucune paix ne semblait se dessiner à l’horizon; ce fut un siècle terrible, un siècle de malheurs, qui a marqué l’Europe à jamais. La Guerre de Trente Ans (1618-1648) avait commencé comme une guerre de religions mais s’était poursuivie par un conflit entre la maison royale de France, les Bourbons, et les Habsbourgs. (…) Les Traités de Westphalie de 1648 sanctionnent l’affaiblissement définitif du Saint Empire Romain en Allemagne, territorialement mutilé et divisé entre catholiques et protestants, fractionné politiquement; en Europe, le Roi de France Louis XIV (1638-1715) détient une hégémonie de fait. Le rôle prépondérant qu’il joue sur le continent induit le “Roi-Soleil” à briguer la couronne impériale et, dans cette perspective, il n’hésite pas à s’allier avec les Ottomans (…).
L’offensive turque
L’Empire ottoman, qui avait déjà conquis les pays balkaniques et s’était installé dans la plaine hongroise, avait été toutefois contenu dans ses tentatives d’expansion, le 1 août 1664, par les armées impériales commandées par le Lombard Raimundo Montecuccoli (1609-1680) à la Bataille de Saint-Gotthard en Hongrie.
Mais rapidement, les Ottomans se remettent de cette défaite, sous l’énergique impulsion du Grand Vizir Kara Moustapha (1634-1683) et reprennent leurs offensives, encouragés inconsciemment pas la politique de Louis XIV, résolument anti-habsbourgeoise, et par la faiblesse du Saint-Empire et de l’Europe toute entière.
Seule la République de Venise combattait efficacement les Ottomans à l’époque, le long des côtes de l’Egée, en Grèce et en Dalmatie. Ce fut un combat impavide et glorieux, la dernière guerre que la Sérénissime République mènera en tant qu’Etat indépendant. Cette guerre s’achèvera par la chute de Candia en 1669, défendue héroïquement par Francisco Morosini, dit du Péloponnèse (1618-1694).
Après la Crète, la Podolie, partie de l’actuelle Ukraine, est arrachée en 1672 à la Pologne et, en janvier 1683, à Istanbul, les étendards de guerre sont tournés vers la Hongrie. Une immense armée se met en marche en direction du coeur de l’Europe, sous le commandement de Kara Moustapha et du Sultan Mehmet IV (1642-1693), dont les intentions étaient claires : créer une “grande Turquie européenne et musulmane” dont la capitale serait Vienne.
Les forces impériales, peu nombreuses et appuyées seulement par les milices urbaines et rurales hongroises, commandées par le Duc Charles V de Lorraine (1643-1690), tentèrent de résister mais en vain (…).
Les cloches sonnent pour avertir l’Europe du danger turc
Le 8 juillet 1683, l’armée ottomane quitte la Hongrie et s’avance en direction de Vienne, installe son campement autour de la ville le 13 et commence le siège. Pendant la progression de cette armée, les régions traversées sont dévastées, les villes et les fermes sont mises à sac, les églises et les monastères détruits, les populations autochtones de confession chrétienne sont soit massacrées soit réduites à l’esclavage.
L’Empereur Léopold Ier (1640-1705), après avoir confié le commandement militaire de la place de Vienne au Comte Ernst Rüdgier von Starhemberg (1638-1701), quitte la ville et s’installe à Linz (…).
Dans tout l’Empire, les cloches sonnent à toute volée pour signaler l’arrivée des Turcs, comme en 1664 et un siècle auparavant. Alors commence la mobilisation de toutes les ressources du Saint Empire, tandis que l’Empereur négocie fébrilement pour faire convoquer tous les Princes, catholiques comme protestants. (…) Il sollicite l’intervention immédiate de l’armée polonaise, invoquant la nécessité suprême de sauver l’Europe (…).
Le siège de Vienne
Pendant ce temps, à Vienne, submergée par les réfugiés, commence le “chemin de croix” que constitue le siège. La ville tiendra, héroïquement. Six mille soldats et cinq mille miliciens urbains, isolés du reste du monde, vont s’opposer à une immense armée ottomane, soutenue par 300 canons. Toutes les cloches de la ville sont réduites au silence, sauf celles de la Cathédrale Saint Etienne, que l’on appelle l’Angstern, l’”angoisse”, qui, de ses battements incessants, convie les défenseurs à exécuter leurs tâches. Les assauts contre les murailles de la ville, les batailles au corps à corps se succèdent jour après jour et chaque jour semble être le dernier... mais les secours sont en route.
Avec la bénédiction du Pape et sous la direction de l’Empereur, qui prend la tête de ses armées, les troupes impériales avancent à marches forcées vers la ville assiégée. Le Roi de Pologne Jean III Sobieski (1624-1696) se joint à elles, car, par deux fois déjà, il a sauvé la Pologne des Turcs. Finalement, le 31 août il opère sa jonction avec les troupes du Duc Charles de Lorraine, qui exerce le commandement suprême.
Quand Impériaux et Polonais ont conjugué leurs forces, l’armée chrétienne-européenne marche enfin sur Vienne, où la situation est vraiment dramatique. Les Turcs ont ouvert des brèches dans les murailles et les défenseurs survivants, après avoir repoussé dix-huit attaques et effectué vingt-quatre sorties, sont totalement épuisés. Les janissaires ne cessent d’attaquer, exaltés par les imams. Les cavaliers tatars ravagent l’Autriche et la Moravie.
Le 11 septembre, Vienne vit dans l’angoisse : elle a l’impression qu’elle vit ses dernières heures de liberté. Le Comte Starhemberg envoie à Charles de Lorraine un ultime message désespéré : “Ne perdez pas de temps, mon très clément Seigneur!”.
La bataille
Le matin du 12 septembre 1683, le Vénérable Marco d’Aviano célèbre la messe et le Roi de Pologne y fait fonction d’acolyte. Il bénit ensuite l’armée massée à Kahlenberg près de Vienne : 65.000 soldats européens-chrétiens vont affronter sur un champ de bataille 200.000 Ottomans.
Les princes de Bade et de Saxe, les Wittelsbach de Bavière, les seigneurs de Thuringe et du Holstein sont présents à la tête de leurs troupes; viennent ensuite les Polonais et les Hongrois, le Général Comte italien Enea Silvio Caprara (1631-1701) ainsi que le jeune Prince Eugène de Savoie (1663-1736) qui va connaître son baptême du feu.
La bataille va durer toute la journée et se terminer par une terrible charge à l’arme blanche, conduite par Jean Sobieski en personne; elle met les Ottomans en fuite et donne la victoire à l’armée européenne. Celle-ci ne perd que deux mille combattants, tandis que les Ottomans doivent en déplorer 20.000. L’armée du Sultan prend la fuite en désordre, abandonnant son butin et son artillerie, après avoir massacré les prisonniers et esclaves chrétiens. Le Roi de Pologne envoie au Pape les bannières capturées, en les accompagnant de ces paroles : “Veni, vidi, Deus vincit” (“Je suis venu, j’ai vu et Dieu a vaincu”)(…).
Le jour suivant, l’Empereur entre dans Vienne, joyeuse et libérée, à la tête des princes du Saint Empire et des troupes confédérées (…).
Le ressac de l’Islam
La victoire de Kahlenberg et la libération de Vienne sont le point de départ de la contre-offensive des Habsbourg contre les Ottomans dans l’Europe danubienne, ce qui conduira, au cours des années suivantes, à la libération de la Hongrie, de la Transylvanie et de la Croatie, permettant à la Dalmatie de se joindre à Venise. C’est le moment historique où se manifeste de la manière la plus éclatante la vocation et la mission de la Maison d’Autriche, qui consistaient à libérer et à défendre l’Europe dans le Sud-est du continent. Pour réaliser cette mission, elle a mobilisé sous la bannière impériale romaine-germanique des Allemands, des Hongrois, des Tchèques, des Croates, des Moraves, des Slovaques, des Italiens, des Roumains, des Lorrains, des Savoisiens, des Franc-Comtois, des Flamands, des Wallons, des Luxembourgeois, des volontaires irlandais et arméniens, alliés aux Polonais et aux Vénitiens (…).
La Grande Alliance a donné vie aux projets du Pape Innocent XI, qui entendait s’inscrire dans la tradition d’un énergique prédécesseur, Saint Pie V (1504-1572), artisan de la victoire navale des Européens à Lépante, le 7 octobre 1571. La Bataille de Vienne constitue un tournant majeur dans l’histoire européenne, si bien qu’on peut parfaitement la comparer à la fameuse Bataille de Poitiers de 732, emportée par le chef austrasien Charles Martel (688-741), qui a arrêté l’avance des Arabes vers le Nord. Rappelons également que l’alliance reconduite en 1684, ratifiée sous le nom de Sainte Ligue, a sanctionné une alliance unique entre Allemands et Polonais, a redoré le blason de l’Empire exsangue après la Guerre de Trente Ans, a rapproché Protestants et Catholiques grâce à la clairvoyance et à la diplomatie d’un grand Pape, bien décidé à réaliser l’objectif qu’il s’était donné : libérer l’Europe des Turcs.
En cette année s’est forgée une fraternité d’armes entre tous les peuples de l’Europe christianisée, ce qui a permis une grande croisade victorieuse, qui a éliminé définitivement le danger mortel de l’ottomanisme. Force est de constater tout de même que ce danger millénaire, une fois écarté, a été vite oublié. Mais le siège de Vienne doit nous rappeler que, toujours dans nos mémoires, les cloches qui sonnent pour mobiliser l’Europe contre le péril turc et islamique ne doivent jamais cesser de sonner.
Source Polemia cliquez ici
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dimanche, 13 mars 2011
Madame du BARRY à Pont aux Dames...
Samedi 19 mars 2011 à partir de 10 heures
La dernière maîtresse de Louis XV fut enfermée, à la mort du roi, dans l’abbaye cistercienne du Pont aux Dames, rasée, comme beaucoup de ses sœurs, hélas, à la révolution.
Nous n’avons certes pas l’intention d’en faire une sainte de vitrail, mais nous voulons retracer certains traits de sa vie, de son caractère, son action de mécène des arts après Madame de Pompadour, et par-delà ses charmes incontestables qui ont enflammé les sens du roi, (les superbes pastels de Madame Vigée-Lebrun sont là pour en témoigner) de sa gentillesse : j’en veux pour preuve le fait qu’elle revint après sa libération revoir les religieuses dont elle avait su faire ses amies ; or l’ordre de Cîteaux, si ce n’est pas la Trappe, n’est pas exactement un ordre relâché !
Nous sommes loin, ici, de la légende noire sur son compte, et des chansons colportées par les harengères, futures tricoteuses.
Comme ce sera le cas pour Louis XVI : « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » sans compter la jalousie des hommes, bien sûr, et des femmes pour sa beauté.
Chance pour nous, vient de paraître, aux éditions Tallendier, la dernière biographie de Madame du BARRY, signée de Jeanine HUAS (cliquez ici). Elle sera des nôtres le 19 mars et dédicacera son dernier opus.
Nous évoquerons avec sa biographe, Michelle SAPORI, la personnalité de sa modiste, Rose Bertin, qui fut aussi la couturière de Marie-Antoinette ; chef d’entreprise, je la qualifie de « femme libre » comme Madame du Barry le fut dans un genre différent.
Un repas gastronomique « à la du Barry » c’est à dire autour du chou-fleur précèdera la visite de l’église Saint Georges de Couilly Pont aux Dames (XIIe/XVIe s.) où nous entendrons un concert de musiques du XVIIIe siècle, par Lorenzo CIPRIANI, au clavecin, et Timéa CIPRIANI, soprano. (œuvres de CLERAMBAULT, CAMPRA, CORRETTE, EXAUDET, RAMEAU, TAPRAY, LULLY.)
Couilly Pont aux Dames proche de Paris, sur l’autoroute A4, et à 4 km du TGV-RER Marne la Vallée Disneyland, est très bien desservi par route et par fer.
Réservation obligatoire :
Organisation : Association Culturelle de Couilly Pont aux Dames, 41, rue de la Marne 77860 Couilly Pont aux Dames - tél/fax : 01 60 04 13 36 - courriel : d.m.bataille@free.fr
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samedi, 12 mars 2011
La stèle de Marignane à la mémoire des combattants morts pour l'Algérie française est à nouveau en place !
Un communiqué de l'ADIMAD :
Signe de la Providence : La Stèle de Marignane est en place depuis hier 11 mars, date anniversaire de l’assassinat de Jean-Marie Bastien-Thiry !
Cérémonie demain dimanche 13 mars au cimetière Laurent Imbert à 16 heures. Venez nombreux !
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