lundi, 20 novembre 2006
ESPAGNE, UNE COMMEMORATION NECESSAIRE...
Cette année 2006 se voulait, aux yeux de la bien-pensance universelle, celle du procès de l'Espagne franquiste. Là aussi, force est de le constater, on a assisté à un flop monumental. Certes, au mois de juillet, on essaya de nous abreuver sur toutes les chaînes de télévision de films et de documentaires, généralement sans intérêt et réalisés par des cinéastes marxistes sans talent, mais à cette époque-là de l'année la France était beaucoup plus préoccupée par les prouesses de son équipe à la Coupe du monde de foot que par les malheurs des républicains espagnols des années 30.
Cette année commémorative, que certains auraient donc voulue voir comme une année expiatoire, aura en fait été l'occasion, en Espagne comme ailleurs, de remettre les pendules à l'heure. Je ne citerai comme exemples que la polémique née autour de la publication du texte de l'historien Pio Moa sur la guerre d'Espagne à l'attention du Parlement européen ainsi que les nombreux ouvrages "politiquement incorects" édités sur la période franquiste et qui se sont très bien vendus outre-Pyrénées.
D'ailleurs, lorsque l'on voit ce qu'est devenue l'Espagne au cours des quarante années qui ont suivi la victoire des forces nationales, on ne peut que se féliciter que ce pays ait su se débarrasser en son temps de l'un des régimes les plus sanguinaires du XXème siècle, à savoir la République espagnole.
Une fois de plus, je profiterai de ce 20 novembre, jour anniversaire de la disparition en 1936 de Jose Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange, et, en 1975, du Général Franco (*), pour interroger nos compatriotes. Imaginez ce que serait devenue l'Europe occidentale au lendemain de la Seconde guerre mondiale si l'Espagne étaient restée dans le giron de l'Union soviétique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.
L'Europe ne remerciera jamais assez le Général Franco et tout ceux qui se sont soulevés en masses en juillet 1936, qu'ils soient phalangistes, carlistes ou tout simplement patriotes ou catholiques, pour anéantir ce régime criminel qui avait conduit l'Espagne au désastre et qui aurait pu changer complètement le destin de notre continent s'il avait persisté.
Roland Hélie
(*) Comme chaque année, à la demande du Cercle Franco-Hispanique, une messe en mémoire du Général Franco et de Jose Antonio Primo de Rivera sera célébrée vendredi 24 novembre à 19 h. 15 en l'église St Nicolas du Chardonnet, à Paris.
09:50 Publié dans Editoriaux | Tags : europe, espagne, france, politique, droite nationale, fn, mpf | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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