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dimanche, 28 avril 2024

Élections européennes du 9 juin prochain : pour nous, il n’y a qu’un seul vote possible, celui pour la liste Reconquête ! conduite par Marion Maréchal

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Didier Lecerf 

En matière d’élection, comme en tout autre matière d’ailleurs, la macronie aime aller au plus facile. Son conformisme bien-pensant, son manque d’imagination et de courage la portent naturellement à se tourner vers les vieilles recettes, même les plus éculées. À trois mois des prochaines élections européennes, la voici donc qui, une nouvelle fois, déploie la tactique en deux temps à laquelle elle a déjà eu recours à l’occasion des précédents scrutins.

1 - Elle s’emploie à imposer l’idée que tout se joue entre elle-même et le RN.

2 - Elle s’efforce de « rediaboliser » ce dernier.

L’objectif de la manœuvre est clair. D’une part, provoquer un réflexe de "vote utile" en faveur des deux adversaires présentés comme étant les "principaux", afin de marginaliser tous les autres. D’autre part, susciter la peur dans une partie de l’électorat, avec l’espoir de se renforcer au détriment du parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella… La ficelle est un peu grosse mais puisqu’elle a déjà servi avec succès pourquoi ne pas nous en remettre une couche…

Pour notre part, nous ne marchons pas ! Les européennes sont en effet des élections à un seul tour, au scrutin de listes à la proportionnelle (à la plus forte moyenne). Ce qui signifie que la notion de "vote utile" n’a pour ce scrutin aucun sens. À condition de franchir la barre des 5%, toutes les voix obtenues permettent d’avoir des élus et donc de faire représenter ses idées au sein du Parlement européen. Il ne s’agit donc pas de voter pour la liste qui paraît la mieux placer face à celles que l’on veut contrecarrer, mais de voter pour ses idées, pour la liste qui les incarne le mieux, c’est-à-dire, en ce qui nous concerne, pour celle de Reconquête ! menée par Marion Maréchal !

Petit rappel : l’un des enseignements de la dernière présidentielle, à méditer, est que le "bloc national" a progressé grâce à Zemmour, et que Marine Le Pen stagne à un peu plus de 16% des électeurs inscrits… 

Si on regarde de près les résultats des dernières élections présidentielles, on constate que, de 2012 à 2017, le "bloc national" a gagné environ 2,3 millions de voix (+32,7%) réparties comme suit : Marine Le Pen : +1,26 millions de voix (+19,6%) – Nicolas Dupont-Aignan, +1 million de voix (+163%). Le "bloc national"  a donc progressé 1,67 fois plus que Marine Le Pen seule. 

De 2017 à 2022, le "bloc national"  a gagné près de 2 millions de voix (+21%) réparties comme suit : Marine Le Pen, +457 000 (+6%) – Éric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan ensemble (par rapport au score de Nicolas Dupont-Aignan en 2017), +1,5 million (+90% environ). Le « bloc national » a donc progressé 3,5 fois plus que Marine Le Pen seule, essentiellement grâce à Éric Zemmour qui a attiré de nombreux électeurs LR, Nicolas Dupont-Aignan ayant perdu un peu plus de 57% de ses voix de 2017 à 2022 (-970 000 environ).

Ainsi, de 2012 à 2022, la progression du "bloc national" est due surtout à l’offre politique autre que celle de Marine Le Pen et du Rassemblement national (Nicolas Dupont-Aignan ou Zemmour). Ces autres candidats "nationaux" permettent d’attirer dans ledit "bloc national"  des électeurs qui ne se reportent pas volontiers sur Marine Le Pen pour diverses raisons. Il est ainsi certain que l’essentiel des 2,5 millions de suffrages obtenus par Éric Zemmour sont ceux d’électeurs ayant voté précédemment pour LR et qui l’auraient fait cette fois encore (ou auraient voté pour Nicolas Dupont-Aignan) si Zemmour ne s’était pas présenté…

En 2017, le "bloc national" a attiré près de 20% des électeurs inscrits (16% environ pour Marine Le Pen et 3,5% pour Nicolas Dupont-Aignan). En 2022, "bloc national" en totalise un peu plus de 23% (près de 17% pour Marine Le Pen, 1,5% pour Nicolas Dupont-Aignan et 5% pour Éric Zemmour). On peut ainsi constater que, de 2017 à 2022, Marine Le Pen stagne à 16-17% des inscrits et que la progression du "bloc national" est due à l’irruption d’Éric Zemmour dans la campagne…

À méditer, dans l’optique des prochaines élections européennes…

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18:37 Publié dans Didier Lecerf, Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’Histoire jugera les offenses

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La chronique de Philippe Randa

D’un côté à l’autre de l’Atlantique, le conflit israélo-palestinien semble désormais au cœur des campagnes électorales, que celles-ci soient présidentielles ou européennes. La preuve par ces campus américains où l’on interdit aux étudiants à calotte d’entrer en cours et par l’université de Sciences Po Paris où des étudiants pro-Palestiniens occupent et bloquent l’accès aux locaux… avec une exception notoire pour Rima Hassan, candidate de la France insoumise aux élections européennes, qui leur a rendu hommage en déclarant : « Ces étudiants sont en train véritablement de porter l’honneur de la France. »

D’où une levée d’imprécations tous azimuts pour dénoncer les propos de la dame, les manifestations d’étudiants et la haine des Juifs, puisque, selon la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Sylvie Retailleau, « les lignes rouges sont franchies »… ce dont certains avaient toutefois commencé à se douter depuis les massacres de civils israéliens le 7 octobre 2023 par le Hamas palestinien et les 30 000 tué(e)s de l’offensive israélienne, toujours en cours, dans la bande de Gaza.

Pro-Palestiniens et Pro-Israéliens sont donc au cœur de l’actualité à s’invectiver, se dénoncer, se menacer et parfois même à se lyncher, en espérant sans doute, les uns tout autant que les autres, franchir tôt ou tard le pas fatidique de s’entretuer dans la haine et la vilaine humanité autant que faire se peu, mais il y a aussi ceux qui les observent avec… circonspection.

Ce sont ceux qui depuis plus d’un demi-siècle furent traités de racistes, d’antisémites, de nostalgiques des heures les plus sombres, etc., etc., etc. parce qu’ils prévoyaient, annonçaient, prévenaient leurs compatriotes de ces temps barbares qui allaient survenir sur fond d’invasion migratoire, de lois liberticides, de chape de plomb de discours politiquement corrects,…

Ils n’ont pas été entendus et continuent toujours à être ostracisés, insultés, dédaignés parce que les actuels acteurs des médias et du monde politique ne voient aucun intérêt intellectuel ou électoral à changer de discours à leurs égards… et l’âge de leurs artères ne leur permet guère, pour la plupart, d’être encore parti prenante dans le débat… ou d’espérer pour le moins qu’on leur rende justice. Seule l’Histoire jugera désormais si ce n’est pas eux, et eux seuls, qui ont véritablement porté l’honneur de la France…

Les plus sages se consoleront néanmoins en suivant ce judicieux conseil de Lao-Tseu : « Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre. »

À l’évidence, le défilé a commencé…

18:27 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Royaume-Uni mondial

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Il faut se méfier des souverainistes. Sous couvert de défendre la souveraineté nationale, la plupart prône, sur le plan intérieur, l’assimilation et donc l’indifférenciation des populations, qu’elles soient autochtones ou immigrées. D’autres contestent, sur le plan extérieur, la politogenèse européenne et souhaitent contourner les projets continentaux en inscrivant leur État dans des processus délétères d’intégration planétaire.

Les cas les plus flagrants se trouvent en Grande-Bretagne. Maints Brexiters, à l’instar de l’ancien premier ministre Boris Johnson, revendiquent une « Global Britain », comprendre une Grande-Bretagne ouverte aussi bien au Commonwealth qu’aux flux déments de la mondialisation sans s’apercevoir que la société britannique elle-même se mondialise en profondeur. Le phénomène atteint toutes les strates sociales, y compris et d’abord la famille royale.

Elle s’ouvre en effet à cette « diversité » avec le mariage du prince Henry dit « Harry » avec l’actrice afro-américaine Meghan Markle en 2018. Leur fils aîné Archie naît à Londres en 2019 au contraire de sa sœur cadette Lilibet native de Santa Barbara en Californie aux États-Unis en 2021. La réplique de Meghan aux manigances de la « Firme Windsor » est redoutable. Leur fille est par conséquent citoyenne étatsunienne. Au moment de la succession de son grand-père, le roi Charles III, le fisc étatsunien pourra en toute légalité se pencher sur l’immense patrimoine privé du souverain.

L’ouverture britannique à la diversité devient un critère majeur dans la vie politique du Royaume-Uni. Si Benjamin Disraeli (1804 – 1881) offrit à la reine Victoria le titre d’impératrice des Indes, il pensa surtout à transférer la capitale de l’Empire mondial britannique de Londres en Inde. Son vœu se réalise en partie avec l’arrivée en octobre 2022 d’un hindouiste à la tête du gouvernement de Sa Très Gracieuse Majesté. Rishi Sunak prête serment sur les textes sacrés de l’hindouisme. Une première ! Toutefois, si Anthony Blair s’est converti au catholicisme après avoir été premier ministre de 1997 à 2007, son épouse Cherie appartenait déjà au catholicisme. Quant à Boris Johnson, il a été le premier catholique depuis le schisme anglican au XVIe siècle à occuper le 10, Downing Street. Par ailleurs, l’épouse du Prime Minister, Akshata Murty, ne détient pas la citoyenneté britannique. Plus anecdotique, la fille de la cinquième fortune de l’Inde a dû expliquer son exemption fiscale.

D’origine pakistanaise, le travailliste Sadiq Aman Khan est le maire de la métropole de Londres depuis 2016. À l’aune de ces personnalités, Sadiq Khan  apparaît en précurseur. Certes, malgré l’intermède Johnson entre 2008 et 2016, l’actuel maire a bénéficié du gouvernement municipal londonien de Ken Livingstone dit « Ken le Rouge » (2000-2008). Cet ancien trotskyste contribua à la formulation d’un islamo-gauchisme anglophone qui imprègne dorénavant de façon durable la vie politique outre-Manche.

Outre une visibilité accrue tant dans les ministères britanniques que dans le cabinet-fantôme travailliste de Keir Starmer, force est de relever l’accélération de cette tendance. Successeur de la « Dame d’Écosse » Nicola Sturgeon (2014–2023), Humza Yousaf est devenu l’an dernier le chef des indépendantistes du SNP (Parti national écossais fortement wokiste) et donc le premier premier ministre écossais  d’origine indo-pakistanaise. Ce musulman dont l’épouse, Nadia Maged El-Nakla, a un père palestinien, a occupé diverses fonctions ministérielles (secrétaire à la Justice, puis à la Santé) marquées par des atteintes fréquentes et répétées aux libertés publiques. Le First Minister a ainsi une fâcheuse propension à promulguer des lois si liberticides qu’elles rendent les lois Pleven et Gayssot presque supportables… Qu’il dirige le SNP confirme que, souvent, le souverainisme sans arrière-plan spirituel, ethnique et culturel solide va à l’encontre des identités populaires, enracinées et vernaculaires.

Récemment, en mars 2024, le premier ministre du gouvernement semi-autonome du Pays de Galles, Mark Drakeford, a démissionné. Les élus travaillistes gallois se tournèrent alors vers Vaughan Gething. Originaire de Zambie, il naît à Lusaka. La médiacratie a célébré cette désignation qui lui permet d’être le premier Noir à diriger un gouvernement local en Europe. En réalité, comme pour Barack Obama, Vaughan Gething est un métis, son père étant Gallois.  

Il faut enfin ajouter à ce tableau pittoresque en ethnicité composite que Michelle O'Neill, du Sinn Fein, co-dirige après une suspension politique de deux ans environ l’Irlande du Nord avec l’unioniste orangiste Emma Little-Pengelly. Michelle O'Neill cumule pour sa part deux premières : être la première femme et la première républicaine à gouverner l’Ulster.

En mettant de côté la spécificité de l’Irlande du Nord, les exemples de Rishi Sunak, de Humza Yousaf, de Vaughan Gething et de Sadiq Khan démontrent autant la défaite posthume que la justesse d’analyse d’un visionnaire. Enoch Powell a perdu une évidente carrière politique prestigieuse qui l’aurait très certainement conduit au poste de premier ministre à la place de Margaret Thatcher en 1979 s’il n’avait pas prononcé son discours d’avril 1968 avertissant des conséquences de l’immigration de peuplement. Il s’opposait aussi au nom de l’unité nationale britannique à toute dévolution accordée à l’Écosse, au Pays de Galles et à l’Irlande du Nord. Difficile cependant de s’abstraire de la réalité de quatre nations qu’on retrouve régulièrement dans les équipes de football et de rugby. Le petit peuple brexiter d’origine albo-européenne ne supportait plus en 2016 la pesante bureaucratie pseudo-européenne. Il se retrouve désormais victime d’une submersion multiraciale inouïe. Pourrait-il espérer dans les héritiers immédiats de Charles III ?

En 2011, le prince Guillaume dit « William » - qui ne parle pas le français - épouse Catherine Middleton dont le grand-père aurait été un mineur gallois. Les Middleton sont pourtant liés aux milieux aristocratiques dès le début du XXe siècle. Ce mariage aurait en tout cas ravi Benjamin Disraeli. Ce conservateur favorable au chartisme œuvrait à l’entente entre l’aristocratie et les classes populaires, principalement ouvrières, contre la bourgeoisie triomphante et les classes moyennes montantes. L’alliance matrimoniale entre un héritier apparenté aux principales dynasties européennes et une femme issue d’une famille enrichie pourrait devenir l’ultime point d’appui politique de leur fils aîné George quand celui-ci régnera peut-être sur un Royaume-Uni wokisé, mosaïque ethnique, sur-individualisé et ultra-consumériste.

En attendant, la patrie du roi Arthur semble avoir définitivement pris le Grand Large du remplacement démographique.  

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°112, mise en ligne le 23 avril 2024 sur Radio Méridien Zéro.

18:25 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Voilà où mène la gestion macronienne de la France : des milliers d'entreprises comme celle-ci au bord du gouffre !

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Préférence nationale :

Faites travailler les artisans français !

12:11 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi, Eric Zemmour était à Lille

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11:55 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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11:23 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |