Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 07 avril 2011

Alain Soral quitte la rédaction de Flash : une mise au point de Nicolas Gauthier, directeur du journal...

63 FLASH UNE.jpgLa rumeur est assassine et le téléphone arabe jamais en dérangement, surtout sur Internet. Il est tout aussi grossier pour un éditorialiste de parler de son propre journal. Mais il est des fois où l’urgence s’impose.

Alain Soral, l’un de nos chroniqueurs, nous quitte donc, pour des raisons qui lui sont propres. Cela ne remet rien en cause d’essentiel, rien des idées et des combats que nous continuons de partager. Mais ainsi va la vie, celle des familles comme celle des journaux…

Tant qu’à continuer sur les questions qui se posent, deux reproches récurrents nous sont parfois faits. Le premier, une trop grande proximité avec le Front national… Et alors ? Dès qu’on allume la radio ou la télévision, c’est miracle si l’on ne tombe pas sur Marine Le Pen ! Et nous devrions être le seul organe de presse à ne pas commenter l’actualité ? Oui, nous sommes plus proches du FN que du NPA et je préfère trinquer avec Marine Le Pen qu’avec Olivier Besancenot. Et alors ? Ce n’est pas pour autant Flash qui dicte la ligne politique du Front national, pas plus que Marine n’influe sur celle de Flash.

Le second, une propension à trop parler du monde arabe et à ne pas stigmatiser l’islam. Mais est-ce notre faute si le “Printemps arabe” fait la une des gazettes ? Et si, énième tentative désespérée de Nicolas Sarkozy de remonter dans les sondages, les mahométans se retrouvent au cœur du débat ? Pour le reste, Flash ne se porte pas trop mal – nos confrères, eux, perdent des millions d’euros tous les mois, malgré leurs puissants mécènes. Bref, dans une profession sinistrée, nous gagnons chaque jour plus de lecteurs alors que la plupart des autres journaux en perdent. On aimerait certes en conquérir un peu plus et un peu plus vite, mais comme on dit : on fait comme on peut. Voilà, c’était pour rassurer ceux qui auraient besoin de l’être. Alors que ces lignes sont écrites, nous sommes en train de boucler le numéro 63 tout en préparant déjà le 64. Bientôt trois ans que ça dure et perdure  ! Flash, c’est comme la diligence de la Wells Fargo dans les westerns de John Ford : elle passe toujours. Malgré les cowboys et les Indiens.

Site de Flash cliquez ici

13:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.