Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 22 avril 2011

La chronique de la France asservie et résistante...

2995.jpgChronique de Robert Spieler

Publiée dans Rivarol

n°2995 du 15 avril 2011

 

Très intéressant article de Louis Chagnon dans le numéro de mars de la revue de Bernard Antony, Reconquête (70 bd Saint-Germain 75005 Paris, 4,5 euros). Son titre : la dhimmitude casher. Chagnon relève l’étrange attirance de certains juifs pour l’islam. Il les passe en revue. Voici Jacques Attali, ce grand bourgeois cosmopolite qui déclare que « l’islam est une des dimensions de la civilisation européenne, depuis l’origine de l’islam et depuis l’origine de l’Europe ». Une absurdité que tous nos lecteurs relèveront et qui fera retourner dans leur tombe Charles Martel et Isabelle la Catholique. Mais Attali insiste : « Pour la France, d’avoir plusieurs millions de Français qui parlent arabe, dont la culture est arabe (…), c’est un atout extraordinaire, extraordinaire ! Qu’il faut valoriser, qu’il ne faut pas antagoniser (sic !) » . Si ce pompeux imbécile continue à nous donner des leçons de Collaboration, nous allons finir par l’antagoniser d’importance… Une petite anecdote, histoire de rire un peu, qu’Eric Orsenna, académicien, et très proche de François Mitterrand, a racontée à un de mes amis. Mitterrand organisait régulièrement des dîners à son domicile, rue de Bièvre, entouré de ses plus proches amis. Dont un dîner avec Attali et… René Bousquet, ancien secrétaire général à la police, sous le régime de Vichy et, à ce titre, accusé des pires turpitudes. A la fin de la soirée, Bousquet s’étant retiré, Mitterrand, quelque peu sadique, demanda aux convives : « Savez vous avec qui vous avez dîné ce soir ? » Il paraît qu’Attali tirait une de ces tronches…

 

La dhimmitude casher

 

Le suivant sur la liste est l’inénarrable Bernard Kouchner qui, ministre des Affaires étrangères, avait invité les ambassadeurs des pays arabes, dont bien sûr la Libye, à un dîner de fin de ramadan. Emu, il déclara : « Je suis heureux de dire devant vous ce soir : nos communautés d’origine maghrébine, turque, africaine ou pakistanaise, sont une richesse, un pont vers vos cultures et vos civilisations ». Un pont, peut-être, mais un pont qu’il convient de dynamiter vite fait, bien fait…

 

Esther Benbassa, née à Istanbul, est quant à elle tout à fait représentative de l’intellectuelle juive à l’idéologie pervertie. Elle veut bien admettre qu’il y a un débat à mener sur l’identité. « Mais pour cela, encore faudrait-il que nos dirigeants aient la volonté de le faire pour ajuster leur politique (cad pour se coucher devant le camp de la trahison) et renoncent à ressortir la vieille panoplie nationaliste, instruction civique des adultes, Marseillaise obligatoire… » Et de conclure : « Et pourquoi pas des camps de rééducation ? »  Celle là, on s’en occupe : un charter pour Istanbul… Et pour conclure, évoquons les « dialogueux » juifs et en premier lieu la famille Rothschild, dont Edouard de Rothschild, dont la fortune est estimée à plus de 300 millions d’euros et permet de financer le quotidien Libération qui « dialogue » intensément avec l’islam. Rothschild vient de prendre la nationalité israélienne, d’après lui pour des raisons purement équestres, car il espère intégrer l’équipe d’équitation israélienne. Citons aussi le Congrès mondial des imams et des rabbins pour la paix et la fondation Edmond de Rothschild qui explore « les différentes voies possibles au dialogue entre les communautés musulmanes et juives ». Un sacré programme qui devrait passionner les Palestiniens… Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, dont nous avons déjà eu l’occasion de parler dans Rivarol, déclare : « Je suis contre l’interdiction de construire des minarets, qui a été votée en Suisse ». Mais de quoi cet oiseau donneur de leçons se mêle-t-il ? Qu’attend-il pour se rendre en terre d’islam exiger l’arrêt des persécutions contre les Chrétiens et demander la construction d’églises, avec des clochers, en Algérie, en Arabie Saoudite, en Egypte, etc… Quand à Richard Prasquier, président du CRIF, le Conseil représentatif des Institutions juives de France, devant lequel viennent se prosterner les responsables politiques de gauche et de droite, il a envoyé une lettre très émue à son homologue musulman, président du CFCM, Mohammed Moussaoui, pour lui présenter ses meilleurs vœux à l’occasion de  l’Aid El Adha. Une lettre où il « exprime, au nom de la communauté juive de France, sa forte désapprobation envers les réactions populistes qui avaient conduit, en Suisse, à une votation interdisant la construction de minarets ». Et de préciser, lors du récent dîner du CRIF : « La lutte contre le racisme est notre lutte. Nous ne voulons pas que le mot islam remplace le mot juif dans les fantasmes de diabolisation.(…) Nous voulons que les gens du voyage bénéficient des mêmes papiers que tous les citoyens de notre pays ». Et  le reste à l’avenant… Mais de quoi se mêlent-ils ? De quoi se mêlent-ils ? Ils commencent sérieusement à nous les chauffer…

 

Et voila qu’ils pissent sur le Christ

 

A Avignon, une exposition artistique dénommée « je croix (sic) aux miracles » est organisée autour de la photo d’un Christ plongé dans l’urine. Des affiches de cette photo blasphématoire, appelée « Piss Christ », sont exposées publiquement dans les rues de la ville. Ceux qui financent cette ignominie ? Le Ministère de la culture de Sarkozy, la mairie UMP, le conseil régional PS, le groupe LVMH (Dior, Guerlain, Moët, Hennessy), mais aussi la SNCF et la Fondation Cartier. Le groupe LVMH, qui est un gros contributeur, se définit comme « l’ambassadeur de l’art de vivre occidental dans ce qu’il a de plus raffiné ». On comprend pourquoi la société Hermès s’est battue récemment pour ne pas être engloutie dans ce groupe aux pratiques dégénérées. Alain Escada, secrétaire général de Civitas mène l’offensive. Il rappelle qu’aux Etats-Unis, puis en Australie, cette photo avait été retirée. Il exige son retrait immédiat, la destruction de tous les supports de communication utilisant cette photo (affiches, panneaux municipaux, brochures, etc…) et l’arrêt de tout financement public et privé de cette exposition (un million d’euros par an). Soutenons la vigoureuse riposte de Civitas. Exprimez votre indignation ! Téléphonez à la mairie d’Avignon : 04 90 80 83 85, au Club des actionnaires de LVMH : 01 44 13 22 22, au secrétariat du président du conseil régional : 04 91 57 50 57. Harcelons-les !

 

Ah, au fait, pas d’émotions du côté du grand rabbin, du CRIF, des institutions musulmanes, du Grand Orient, des ligues de vertu idéologiques. Imaginons une seule seconde le scandale planétaire qu’aurait suscitée la photo d’un rabbin avec papillotes ou du Prophète Mahomet, plongée dans l’urine.

 

« Ils » ont saccagé toute l’église.

 

C’était mardi 29 mars, à Conas dans l’Hérault. Pénétrant dans l’église par le vitrail qu’ils avaient brisé, « ils » ont mis le feu à l’harmonica et à la sacristie, cassé des chaises et des bancs, des croix et des statues, et puis, sont repartis. Il y a quelques jours, c’est le drapeau français qui flottait au fronton de la mairie de Florensac, toujours dans l’Hérault, qui était arraché et remplacé par le drapeau algérien. Alors ? On fait quoi avec « ils » ?

 

De sacrés combattants, ces catalans !

 

J’étais invité, il y a quelques jours, au cinquième congrès du mouvement identitaire catalan Plataforma Catalunya qui avait lieu à proximité de Barcelone. Un jeune mouvement régionaliste, pas indépendantiste. D’un dynamisme incroyable, en puissante progression. Présidé par Josep Anglada, entouré de August Armangol et d’Enrique Ravello. Ils viennent d’échouer de peu à entrer au parlement catalan, mais ont la certitude, d’après les sondages d’augmenter massivement le nombre de leurs élus municipaux, aux élections qui auront lieu dans un mois. Une centaine de têtes de liste furent présentées, représentant plus de 1500 candidats, ce qui est un exploit pour un mouvement si jeune. Harald Vilimsky, secrétaire général du Fpoe autrichien et notre amie Hilde de Lobel, du Vlaams Belang flamand étaient présents et prirent la parole. Mario Borghezio, député de la Lega Nord, avait envoyé un message de soutien. Un discours de Josep Anglada sans concession : résolument contre l’invasion et pour la libération de l’Europe. Résolument contre le libéralisme tueur de peuples et contre le capitalisme mondialiste. J’ai soulevé, je l’écris en toute modestie, l’enthousiasme des congressistes en déclarant : « Le combat pour notre libération est ici, en Europe, pas en Afghanistan, pas en Iran, pas en Palestine, et pas en Israël. Nos soldats européens n’ont pas vocation à mourir, ni pour Washington, ni pour Tel Aviv. »

 

Inutile de vous dire que nos amis de Plataforma Catalunya n’ont aucune intention de se rendre en Israël, comme l’ont fait récemment certains mouvements nationalistes européens, afin d’y recueillir une illusoire respectabilité.

 

Un amusant poisson d’avril

 

Si non e vero, bene e trovato. Etant de nature sceptique, je n’y ai pas cru une minute. L’information, qui semble pourtant très sérieuse, mais qui a été diffusée le 1er avril, circule sur divers sites nationalistes. La Halde aurait nommé une commission d’étude en charge de définir les conditions de remplacement de l’hymne national français, La Marseillaise, par un hymne plus « consensuel », de même que les couleurs bleu blanc rouge, par un drapeau « respectant plus la diversité ». Ce rapport, selon l’article qui a toutes les apparences de la rigueur, serait attendu pour l’automne prochain. La Halde considère comme une évidence « la désaffection des Français pour les défilés militaires, le patriotisme et les drapeaux tricolores », et observe « un rejet évident » des « minorités visibles » à l’encontre de tout ce qui peut rappeler le patriotisme et la nation ainsi qu’elles s’expriment dans les couleurs nationales actuelles et dans les paroles de La Marseillaise. Cette dernière est devenue, de fait, obsolète et doit être remplacée. Les personnalités en charge de ce rapport seraient Bernard-Henri Lévy, Abderrahmane Dahmane ou encore Patrick Gaubert. Ces symboles, trop marqués par « le rejet de l’autre » et trop souvent l’objet d’instrumentation politique de partis extrémistes, sont l’expression de ce refus d’ouverture sur le monde. Au nom d’une « diversité toujours plus riche », il y aurait nécessité, urgence même, à combattre « les nostalgiques du patriotisme » et les « revendications nationalistes », afin de « réaliser une réelle reconversion des symboles nationaux » en mettant en avant, par exemple « les victimes du racisme ». La Halde proposerait d’ores et déjà de reprendre comme couleurs nationales celles de l’arc en ciel (le symbole des homosexuels) et comme hymne un texte qui est encore à définir mais dont la musique s’inspirerait de La Truite de Schubert… Félicitons l’auteur de ce texte parfaitement parodique. Quoique… Avec ces dingues, tout est possible. Et si c’était vrai ?

 

Le charabia écologiste

 

Sous le titre « L’écofolie ou la perversion du langage », Michel de Poncins recense dans Tocqueville magazine tous les poncifs du charabia écologiste, repris à la volée par tout ce que la France compte d’hyènes manipulatrices et de moutons crétins. Parmi ces termes magiques, « développement durable ». Personne ne sait ce que cela signifie, mais il est du dernier chic, dans les soirées bobo ou dans les assemblées d’élus de le prononcer, avec un air pénétré. Comme personne n’en comprend le sens, pas de risque d’être contré. « Sauver la planète », ça, tout le monde comprend. Ca vous donne un petit air Batman ou Superman qui vous pose son homme. Etre « eco-responsable » ! Alors là, vous marquez des points ! « Promouvoir l’environnement » (ne pas le promouvoir, c’est simple, vous êtes un salaud), des « fonds socialement responsables » (le fonds Madoff était socialement responsable, mais il y a eu un petit couac). Admirez le « socialement » ! Et tout ça, pour investir « pour un monde meilleur ». Les crapules mondialistes adorent planquer leurs turpitudes derrière ces mots magiques qui endorment le « citoyen ». Ah ! « citoyen », voila encore un incontournable ! Faire un geste citoyen en éteignant l’électricité ou en vivant à la lueur des bougies. Ca, c’est fort !

 

Nous, on va s’y mettre aussi. Je veux dire, au geste citoyen. On va les virer, tous ces clowns…

 

10:27 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.