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mardi, 19 août 2014

François Duprat… toujours présent !

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Patrick Parment

Drieu la Rochelle disait qu’il y avait beaucoup de rêves d’action chez les intellectuels mais l’inverse est aussi vrai. Rares sont les hommes qui ont su marier la réflexion à l’action. Incontestablement, François Duprat est de cette race-là. Le brillant historien s’épanouissait dans le militant qu’il était viscéralement.

Ce qui frappe d’emblée dans l’édition de ces Cahiers de l’histoire du nationalisme, c’est l’extrême actualité des écrits de François Duprat plus de trente ans après sa mort.

Les jeunes esprits trouveront là une réponse à bien des questions et la lecture de ces textes lèveront bien des doutes. Doutes légitimes dans une époque qui a réduit l’homme à un simple produit de consommation. Nombreux sont les jeunes gens d’aujourd’hui (mais aussi d’hier), qui ne se reconnaissent pas dans la pâture qui leur est servie par un monde intello-politique faisandé qui a rendu les armes face au libéralisme. C’est la raison pour laquelle le Nationalisme-Révolutionnaire que prônait François Duprat est toujours d’actualité et prend tout son relief. Parce qu’il est d’abord une adaptation permanente de l’action aux réalités du moment. Et, c’est la grande leçon de Duprat : il est inutile de clamer haut et fort un fascisme – voire un nazisme – de pacotille quand le combat pour la survie de nos racines, de notre histoire et de notre culture est l’enjeu majeur. Défendre ce que l’on est, sans complexe aucun, s’organiser, pénétrer les strates de la société française dans une saine alliance du travailleur, du paysan et du guerrier, voici ce que prônait François Duprat. Faire de « l’agit prop » au quotidien, tel est la mission dévolue au militant national-révolutionnaire.

Enfin, cette édition des Cahiers bénéficie des éclairages pertinents d’Alain Renault qui fut un précieux collaborateur et un indéfectible ami de Duprat. Ce nulméro deux des Cahiers sonne comme un bréviaire intemporel pour tous les rebelles nationaux révolutionnaires d’aujourd’hui et de demain.

François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire, Cahier d'histoire du nationalisme n°2 réalisé sous la direction d’Alain Renault, Synthèse nationale éditeur, 200 p., 20 €.  A commander : 116, rue de Charenton, 75012 Paris – 3 € de port.

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La TURQUIE doit-elle absolument intégrer l’Union européenne ?

index.jpgPieter Kerstens

Au sommet d’Helsinki (en décembre 1999) les ministres des Quinze avaient reconnu à la Turquie son statut de pays candidat, le début des négociations devant rester lié à la conformation aux « critères de Copenhague » quant aux droits de l’homme.

Comment ces droits sont-ils respectés lorsqu’un pays (la Turquie) occupe militairement un membre de l’Union économique tel que Chypre ?  L’ensemble de la communauté internationale a condamné cette invasion militaire et une résolution de l’ONU a exigé en 1974 le retrait immédiat des troupes turques.

Depuis 40 ans ANKARA maintient son occupation militaire et spolie la population chypriote.

Il faut se souvenir que MM. Valéry Giscard d’Estaing (ancien président de la République française) et Robert Badinter (ex-garde des Sceaux du président François Mitterrand) étaient résolument contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne

Le 18 juin 1987, le Parlement européen votait une résolution en 15 points.  Celle-ci subordonnait l’admission de la Turquie dans la Communauté européenne à plusieurs conditions précises.  Parmi celles-ci, la reconnaissance du génocide arménien et l’évacuation de la partie nord de Chypre, occupée militairement par les turcs depuis leur invasion en 1974.

Ces deux faits suffisent amplement à refuser l’entrée de ce pays asiatique et peuplé à 92% de musulmans, dans l’Union européenne !

Et 27 ans après, cette résolution du Parlement européen n’a pas été appliquée. Entre-temps, Chypre est devenue membre de l’UE.

L’obligation faite à la Turquie est restée sans effet.  Elle garde cependant tout son sens car le P.E avait adopté le 26/02/2004 un rapport du député Per Gahrton qui réitère sa position telle que la résolution l’avait énoncée le 18 juin 1987.

A ce jour, Ankara n’a pas changé de position sur les deux points ci-dessus.

L’on pourrait donc se demander si pour faire respecter le droit international, comme cela c’est passé en Irak, en Yougoslavie, en Lybie ou ailleurs, après avoir fait bombarder Bagdad, Belgrade et Tripoli, l’ONU ne devrait pas prendre la résolution de faire bombarder Istanbul ou Ankara ?

Avant de commencer à imaginer une quelconque alliance avec les pays de l’Est, d’Asie ou du Maghreb, la Commission serait mieux inspirée de convaincre la NORVEGE, L’ISLANDE et la SUISSE de rejoindre le noyau dur des pays européens à vocation et culture identiques qui, comme mentionné dans le Traité de Maastricht, s’engageaient à défendre la préférence européenne …on perdrait moins de temps !

19:02 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |