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dimanche, 14 décembre 2014

Le catalogue de fin d'année des publications de Synthèse nationale : achetez nos livres pour les offrir à vos amis.

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Steve Degoulet, assassiné à Evreux

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18:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

5 000 alsaciens hier dans les rues de Strabourg contre le fumeux projet de fusion régionale préconisé par la clique Hollande-Valls...

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Des militants du GUD et des mouvements autonomistes et identitaires étaient présents.

Le conseiller général Christian Chaton résume la situation.

A propos des régions et de l'Alsace en particulier :

Nous mettons en ligne ici l'article que nous a donné en juin dernier pour le n°36 de Synthèse nationale Jacques Cordonnier, Président d'Alsace d'abord, sur sa conception des choses.

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Europe, Nations, régions, quel avenir ?

Jacques Cordonnier

Au lendemain des élections européennes, et tandis que le gouvernement Valls prépare une fusion forcée des Régions, il est important de s’interroger sur la place des régions et des États-Nations au sein de l’Europe. Les appartenances à une région, à une nation et à l’Europe sont les trois composantes du sentiment identitaire de chaque Européen. L’importance relative de chacun de ces liens – région, nation, Europe – est variable selon les individus, mais que nous le voulions ou non, nous sommes tous déterminés par cette triple appartenance. La hiérarchie de ces appartenances varie selon les individus, mais aussi selon les pays. Certains pays comme l’Allemagne ou l’Espagne, ont fait le choix du fédéralisme depuis longtemps et les particularismes régionaux y sont plus forts que dans des États fortement centralisés comme la France.

Plus ou moins d’Europe ? Un débat faussé

Le débat fait rage aujourd’hui entre souverainistes et fédéralistes, entre nationalistes et européistes, entre jacobins et régionalistes, entre mondialistes et identitaires. Mais c’est un débat faussé auquel nous assistons, car les effets de la crise financière et économique ont, depuis 2008, introduit l’irrationnel et le subjectif dans ces controverses. Le déclin de l’Europe, entamé au début du XXè siècle, s’est accéléré au cours des dix dernières années. Le déclin est accentué à raison de l’émergence de nouvelles puissances, telle la Chine, l’Inde, les BRICS. Et au sein de l’Union européenne, la France a du mal à consolider son rang. Si rien ne change et si la France suit le chemin de plus grande pente dans laquelle elle est malheureusement engagée, d’ici quinze à vingt ans, elle ne fera plus partie du G8. Ceux qui pensent que le déclin n’est pas une fatalité doivent s’interroger sur la voie à emprunter pour conjurer ce destin. Faut-il donner vigueur aux régions, à l’Europe ou à l’État-Nation ?

Dissocier État et Nation

Au moyen âge, les "nations" existaient dans une acception totalement différente de celle "d'État-Nation". Le terme "nation" n'avait à l'époque aucune signification politique. Il désignait et traduisait l'appartenance communautaire et linguistique des différentes personnes qu'il regroupait. C'est ainsi que les "nations" bretonnes, picardes, normandes, toulousaines se réunissaient au sein du royaume de France. Toutes les "nations" acceptaient de cohabiter au sein du même État.

C'est la Révolution Française et le jacobinisme révolutionnaire qui vont inventer la "Nation", avec un N majuscule, telle que les Français la conçoivent aujourd'hui. La monarchie constituait l'élément fédérateur qui unissait au sein du royaume les "nations" et les "provinces". La Monarchie détruite, ce fut l'idée de Nation qui remplaça le Roi comme principe fédérateur. Les jacobins inventent la "Nation" une et indivisible, abstraite et théorique au sein de laquelle les nations et les provinces vont être forcées de se dissoudre et de disparaître au profit du département, autre invention de la Révolution. Aujourd’hui, plus de deux siècles plus tard, le gouvernement de Manuel Valls prépare une grande réforme de recentralisation en tentant de rayer d’un trait de plume les Régions que quarante années d’effort avaient commencé de façonner. Moins de compétences et de moyens pour les nouvelles circonscriptions régionales, beaucoup plus de pouvoirs pour les préfets et les services de l’État. Ce choix est une régression dramatique pour notre pays. Le paradoxe est qu’il satisfait le vœu des partis souverainistes qui voient avec plaisir le renforcement de l’État-Nation.

Plus forts par la subsidiarité

L'Allemagne, par exemple, a choisi le modèle fédéral où l'application du principe de subsidiarité donne à ses Länder et à ses villes une grande autonomie qui leur permet de gérer mieux, plus efficacement et plus démocratiquement que ne le ferait un État-Nation centralisé. Seule la France persiste dans le modèle dépassé d'État-Nation. Dès lors que nous abandonnerons ce modèle et que les deux concepts d'État et de Nation seront enfin dissociés, la France pourra s'engager dans une démarche harmonieuse de construction d'une Europe souveraine, respectueuse des nations et des régions qui la composent.

C’est Johannes Althusius (1557-1638) qui a été le théoricien majeur du principe de subsidiarité. Dans son acception contemporaine et politique, la subsidiarité implique que chaque entité – Europe, État, région, commune – soit maîtresse dans les domaines de proximité où sa compétence se révèle plus pertinente et efficace que celle de l’échelon supérieur ou inférieur.

Il est des domaines où, à l’évidence et d’expérience, la commune ou la Région est le niveau idéal de gestion et d’administration. Il faudrait par exemple transférer aux Régions la responsabilité du système éducatif dont le déclin continu est en train de se transformer en débâcle. De réformes en réformes, l’Éducation Nationale a tout essayé. Rien n’y a fait. Il faut donc transformer et régionaliser le système éducatif.

L’Europe face aux nouvelles puissances

À l’autre bout du spectre, c’est l’Europe qui est doit être considérée comme l’échelon efficace. Les Français comme les autres Européens prennent conscience que les menaces et les tensions qui se développent à l’échelle de la planète ne peuvent pas trouver de réponse à l’échelle d’un pays. La montée en puissance de la Chine et de l’Inde, les effets des dérèglements de la finance mondiale, la dépendance énergétique de l’Europe, l’augmentation continue de l’immigration non européenne sont au cœur de problématiques qui dépassent largement l’échelle de la France seule. Les récentes révélations sur l’espionnage des institutions françaises et européennes par les agences américaines de renseignement illustrent bien à quel niveau se déroulent les conflits et à quel niveau doit être organisée la riposte.

Mais pour convaincre les citoyens de la justesse du projet européen, il faudra trouver d’autres arguments que « d’assurer le bien-être et la paix sur le continent ». Discours bateau, ambitions de nains, objectifs trompeurs ! Comment parler de bien-être aux millions de chômeurs et de déclassés ? Comment invoquer la paix quand aux portes de l’Union on s’entretue en Ukraine ? Comment donner envie de l’Europe quand nos dirigeants choisissent l’OTAN ?

L’Europe de nos espoirs est une Europe souveraine, indépendante et puissante. Le chemin pour y arriver, c’est la voie fédérale qui seule permet de construire un ensemble politiquement cohérent tout en respectant les différences et les spécificités des peuples qui la composent. Car ne nous y trompons pas, l’Union européenne d’aujourd’hui est tout sauf fédérale. Elle n’est qu’une organisation interétatique dont le pouvoir en dernier ressort reste entre les mains des chefs d’États et de gouvernements des États membres. Le choix qu’ils font de déléguer – en toute opacité – leurs pouvoirs aux « experts » de Bruxelles ne change rien à l’affaire. L’Union est jacobine à l’extrême et très peu démocratique. Comme l’a préconisé le Pr. Gérard Dussouy dans son dernier ouvrage, il faut « contre l’Europe de Bruxelles, fonder un État européen ».

Souveraineté et puissance

La question de la souveraineté est la question fondamentale. Méditons cet étrange paradoxe : tout ce que les États membres ont perdu en souveraineté n’a pas profité à l’Europe ; celle-ci n’est pas devenue plus souveraine pour autant. Au contraire, nous la sentons ballotée entre les intérêts de la finance internationale et ceux des États-Unis, lesquels se confondent souvent. On aurait pu espérer que le Parlement européen s’empare instantanément de chaque parcelle de souveraineté abandonnée par les États. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées ainsi. Le Parlement européen, seule instance théoriquement détentrice de la légitimité populaire, s’est privé à la fois de son pouvoir normatif et de son pouvoir de contrôle. Le Parlement européen n’est aujourd’hui qu’une chambre d’enregistrement pilotée par les chefs des partis nationaux.

Les États généraux de l’Europe

Et pourtant ! C’est peut-être au sein de l’Assemblée de Strasbourg que viendra la renaissance. Harald Greib, vice-président du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique, suggère un scénario enthousiasmant. Étant donné qu’il ne faut rien attendre des pouvoirs nationaux, la prise de pouvoir ne pourra se faire qu’au sein de la seule enceinte transeuropéenne ouverte au scrutin démocratique, le Parlement européen. Harald Greib estime qu’un jour les députés européens, quand la crise existentielle de l’Europe aura atteint son paroxysme, devront se constituer en États généraux pour débattre enfin des vraies questions de fond. Et de ce débat pourra naître la volonté de s’ériger en assemblée constituante. Les députés européens, détenteurs de la légitimité démocratique, feront ratifier la nouvelle constitution par un référendum transeuropéen, constitution qui s’appliquera non pas à l’ensemble des 28 membres de l’Union, mais aux 18 membres de la zone Euro. Cette Europe à 18, homogène et démocratique, dotée d’une constitution et de sa monnaie, attribut de souveraineté et outil de sa puissance économique, se forgera ensuite sa diplomatie et son système de défense et d’intervention. Bien sûr, ce serait une révolution. Mais les situations extrêmes appellent les actions radicales. C’est une tâche immense. Mais ne pas la tenter équivaudrait à passer à côté de l’Histoire. Réussir serait servir les intérêts et la grandeur des peuples européens.

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r roudier.jpegLire aussi le remarquable ouvrage de Richard Roudier sur le redécoupage de la France cliquez là

14:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Petits frissons chez les bobos : le congrès du GUD revu et corrigé par l'Obs et Rue 89

Le jour où extrême droite et néonazis européens se sont réunis à Nanterre

Source cliquez ici

Samedi 22 novembre se tenait le meeting de l’extrême droite européenne. Intitulé Réveil des nations, il avait lieu à Nanterre, à quelques kilomètres à peine de la capitale.

Le document que nous publions montre comment l’internationale de l’ultra-droite, allant jusqu’aux néonazis d’Aube dorée en Grèce, tente de s’organiser pour profiter de la crise européenne.

Ce rassemblement a eu lieu à huis clos, théoriquement sans journaliste. Ce compte-rendu (écrit sous pseudo) nous est néanmoins parvenu, et la teneur des discours montre les obsessions de cette mouvance et sa stratégie de noyautage des mouvements populaires, y compris la suggestion que l’extrême droite infiltre les ZAD (zones à défendre).

A lire pour comprendre ce qui se joue dans cette frange située à la marge du système. Pierre Haski

Les principaux partis d’extrême droite du continent ont répondu présent à l’appel du GUD (Groupe union défense), comme les Grecs d’Aube dorée et les Italiens de CasaPound.

Aucun journaliste n’était accepté à l’entrée. Une équipe du « Petit Journal » de Canal+ a bien tenté le coup, mais sans succès. Seul journaliste présent, incognito, j’ai réussi à pénétrer à l’intérieur et à enregistrer les discours que je rapporte ici.

Une plongée dans un microcosme méconnu qui prend de plus en plus d’ampleur en Europe, mais aussi en France, et a pu se réunir en toute impunité en banlieue parisienne.

Le lieu du meeting n’a été communiqué que le matin même sur Internet, comme c’est d’usage pour ce genre de rassemblement.

En sortant du RER, je rejoins à pied le lieu du meeting, un petit quart d’heure de marche dans une zone semi-industrielle, située derrière les voies de chemin de fer. Devant moi, deux jeunes marchent, suivis par un homme seul, puis par un couple. Tous se dirigent vers le lieu du meeting.

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Meeting de l’extrême droite européenne, le 22 novembre 2014 à Nanterre (DR)

Au bout d’une ruelle se trouve donc l’espace Jenny. Une salle connue il y a quelques années pour ses soirées de catch amateur. Aujourd’hui, elle abrite régulièrement des mariages : 300 places assises, une piste de danse, un podium…

Plus de 300 personnes (600 selon les organisateurs) s’étaient donné le mot : tout ce que l’Europe compte de nationalistes radicaux, nationaux révolutionnaires, identitaires, néofascistes ou encore néonazis avait donc rendez-vous à Nanterre pour une journée de discours, suivie d’une soirée de concerts.

A l’entrée, un petit portail qui ne laisse passer les gens qu’au compte-gouttes. Pas de fouille à ce stade, mais un regard appuyé qui n’incite pas à la camaraderie, ni aux échanges.

Sandwichs « garantis non halal »

Une petite cour où les fumeurs s’entassent pour en griller une dernière avant le début du « meeting européen 2014 » de l’extrême droite. Les cheveux sont souvent courts, voire rasés, les tatouages dépassent du col ou des manches, les habits sont noirs ou sombres, les chaussures en cuir sont renforcées au bout… De nombreux T-shirts, badges ou patches rappellent l’appartenance de ce petit monde à la culture d’extrême droite : croix celtiques, aigles, etc.

Devant la porte de la salle, un homme et une femme sont prédisposés à la fouille. Palpations réglementaires, je passe le contrôle sans trop de difficultés. Ils n’ont pas trouvé mon enregistreur, et je peux m’approcher de la caisse. 20 euros l’entrée, un bracelet bleu en souvenir. On peut aussi y acheter des tickets pour le bar, 10 euros les quatre tickets, que l’on échange contre des bières ou des sandwichs « garantis non halal », me glisse un participant.

Le tout est géré par le GUD, qui a dû, selon nos estimations, réaliser une belle recette pour le coup. Au passage, signalons qu’aucun récépissé d’achat n’est fourni, ni contremarque, rien. Toute la recette se fait donc visiblement au black.

Plusieurs partis ou groupes européens avaient répondu à l’appel du GUD Paris, et pas des moindres :

· pour la première fois, les Grecs d’Aube dorée, troisième formation politique du pays lors des dernières élections européennes, étaient de passage en France ;

· les Italiens de CasaPound, groupe néofasciste revendiquant 5 000 adhérents ;

· les Espagnols du MSR et de la Liga Joven qui, bien que d’une envergure moindre, commencent à trouver de plus en plus d’écho de l’autre côté des Pyrénées ;

· les Belges de Nation ;

· les Chypriotes d’Elam ;

· les Français du Mouvement d’action sociale et de Synthèse nationale, site web bien connu dans la fachosphère.

Dans la salle, les gens discutent, l’ambiance est bon enfant (« On est entre nous ! » entends-je à plusieurs reprises). Les « congressistes » parcourent les quelques stands où chacun des partis peut vendre des « goodies », chaque groupe de musique aussi.

« Yes we can »... avec Hitler

On y distribue des autocollants (« Manger halal nuit gravement à la santé »), on fait la promo de son association comme dans le cas de Martial Roudier (condamné en 2012 pour avoir poignardé un militant de gauche à six mois de prison) qui présente Réseaux Identités, dont le programme semble assez clair.

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Un peu plus loin, un stand vend des autocollants reprenant l’imagerie de l’affiche et le slogan « Yes We Can » de Barack Obama… Sauf que le président des Etats-Unis est remplacé par Adolf Hitler.

Un stand pour Présent, un autre pour Synthèse nationale, qui proposent une littérature assez marquée : François Duprat, Dominique Venner, des livres négationnistes (NDLR : ???)... Tout le catalogue est présent sur Internet.

Au-dessus de la petite scène sur laquelle les orateurs vont prendre place, les banderoles des partis présents : Aube dorée, MAS, GUD, MSR…

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Les banderoles des mouvements représentés à Nanterre, le 22 novembre 2014 (DR)

Aucune trace de celui de CasaPound, le mouvement néofasciste italien, dont le chef, Gianluca Iannone, est pourtant la grande star de ce meeting.

Mais ce mouvement qui prend beaucoup d’ampleur en Italie a toujours réfuté avoir des relations avec les groupes néonazis, encore plus aujourd’hui que le parti cherche à trouver un accord électoral avec le puissant parti de la Ligue du Nord.

Xénophobie, patriotisme et complotisme

Tout au long des interventions, je constate que si les idées sont diverses et variées, les références parfois surprenantes, les ennemis sont fréquemment les mêmes, bien qu’ils ne soient pas nommés directement. La langue est étrangement policée, comme si eux aussi cherchaient une sorte de dédiabolisation qui devrait leur permettre de gagner un peu plus les consciences.

Plus qu’une idéologie commune, c’est une culture qui associe xénophobie, patriotisme et vision complotiste du monde qui sera servie tout au long de l’après-midi.

La peur du « grand remplacement », thèse de l’idéologue d’extrême droite Renaud Camus, est une des thématiques fortes du jour. Les martyrs de l’extrême droite sont sans cesse cités, applaudis, comme pour mieux marquer encore la valeur de l’engagement pris par ces militants radicaux.

Les références sont parfois biaisées, dites sur le ton de la confidence potache, avec un clin d’œil. On moque les morts de Clément Méric ou de Rémi Fraisse sans les citer directement, on abjure le pouvoir des apatrides de la finance, on charge les sionistes et les francs-maçons…

Autre surprise, personne ne prend de notes. Personne. Tout le monde écoute dans le calme, presque religieusement, rigole quand il le doit, et applaudit quand il doit applaudir.

Et dans mon cas, il ne faut pas oublier de le faire, sous peine d’être découvert.

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Logan Djian, chef du GUD Paris, le 22 novembre à Nanterre (DR)

Bienvenue au « réveil des nations » 2014

Celui qui prend la parole en premier est le chef du GUD Paris, Logan Djian. Militant d’extrême droite, il est le leader du Groupe union défense, ce groupuscule fasciste ultra-violent interdit pendant de nombreuses années.

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Capture d’écran d’une photo de Logan Djian avec Marion Maréchal Le Pen (Compte Facebook de Logan Djian)

Sans être connu, il est une figure de ce microcosme d’extrême droite. On l’a vu notamment lors du procès contre Dieudonné, où on l’y a entendu crier « Shoananas » en défense de l’« humoriste ».

On le voit ci-contre sur sa photo de profil Facebook aux côtés d’une Marion Maréchal Le Pen tout sourire.

Aujourd’hui, il ne fera pas de discours, mais il va donner le ton :

« Ce premier congrès européen en France a pour premier but de créer des liens entre pays européens, entre Espagnols, Italiens, Grecs, Français et Belges.

Deuxième but, c’est évidemment de comprendre les problèmes qu’il y a en Europe, que ce soient des problèmes de répression, comme on le voit en Grèce en ce moment, que ce soient les problèmes économiques avec la crise sociale en Europe, et que ce soient aussi les problèmes liés à tout ce qui est immigration massive, et remplacement de la population. Tout ce qui est aussi d’un point de vue aussi délinquance. Car il n’y a pas qu’en France que c’est n’est pas drôle tous les jours. »

C’est parti pour deux heures de discours entrecoupées d’une pause. Au programme de l’acte 1 : les Belges de Nation, les Espagnols du MSR (Mouvement social républicain) et ceux de la Liga Joven, et Roland Hélie, de Synthèse nationale. Puis viendra l’entracte.

Des Belges proches de Civitas

Premier intervenant, le mouvement belge Nation : mouvement d’extrême droite belge francophone, Nation est fondé en 1999 par Hervé Van Laethem, une figure connue de l’extrême droite belge, condamné pour racisme par la justice de son pays à deux reprises, en 1997 et en 2006.

Proche du mouvement catholique intégriste Civitas, Nation se présente aux élections sans pour l’instant parveni au succès électoral. Après avoir fait l’éloge des martyrs de la cause d’extrême droite, et notamment de l’écrivain et ancien numéro deux du Front national François Duprat, le représentant de Nation va se lancer dans un plaidoyer en faveur de l’armée syrienne. Celle de Bachar el-Assad :

« En parlant de sacrifice, et même si ce n’est pas le thème du jour, je tenais à vous apporter, parce que l’on m’a demandé de le faire, partout où je vais en Europe, devons apporter le salut de l’armée syrienne. A Damas, où j’étais il y a trois semaines, c’est ce que l’on m’a demandé de faire. Dire aux Européens que cette guerre, c’est aussi la guerre de l’Europe. Si la Syrie tombe demain, les djihadistes se tourneront vers l’Europe.

D’ailleurs, ils sont déjà en Europe. Et quelque part, indirectement, l’armée syrienne se bat aussi pour l’Europe. C’est donc non seulement le devoir mais aussi l’intérêt des pays européens de soutenir le régime syrien. »

Suit une « private joke » d’extrême droite, en référence aux décès du militant antifa Clément Méric et du zadiste Rémi Fraisse :

« Pour l’anecdote, nous avons vu au mois d’avril nos militants qui se sont durement confrontés avec des militants antifas, qui ont pris la branlée de leur vie. C’est intéressant parce que j’ai cru comprendre que les vôtres, d’antifas, ils étaient un peu fragiles [rires dans la salle)…

Y a ceux qui meurent d’une claque, y a ceux qui meurent quand y a un gros pétard qui explose à côté d’eux [re-rires dans la salle], donc le conseil que je vous donne, en tant qu’étranger, c’est de bien les nourrir, parce que sinon, à terme... »

Espagnols mâtinés de franquisme

Après quelques applaudissements, les Belges passent la parole aux Espagnols du MSR, un petit parti d’extrême droite espagnol né en 1999. Partisan d’une idéologie nationale-révolutionnaire, il intègre des nationaux révolutionnaires, des phalangistes dissidents (partisans du dictateur Franco) et des anarcho-syndicalistes.

C’est le leader du mouvement, Jordi de la Fuente, qui a fait le déplacement :

« Ce sont vous, nous, camarades européens ici présents, avec le souvenir des camarades tombés au combat, qui sommes condamnés à vivre dans les ténèbres. Condamnés à vivre sous les menaces d’une “ vérité ” qui est fausse, et qui assassine. Condamnés à être écrasés par le lobby apatride, qui assassine les enfants syriens, palestiniens, ukrainiens, pendant qu’il adore son Dieu argent. Nous serons donc les méchants de l’Histoire.

Camarades, embrassez ces condamnations, embrassez vos chaînes, et levons-nous dans ce monde en ruines, faisons bouillir le sang européen qui coule dans nos veines pour écraser ce système. Nous avons en nous trois ingrédients que le système ne peut pas contrôler : la jeunesse, l’amour et la révolution ! »

A la fin de l’intervention du MSR, Logan Djian fait couper les caméras du GUD qui filment le congrès, afin que les « camarades » de la Liga Joven prennent la parole.

Ce petit groupuscule d’extrême droite, constitué de jeunes travailleurs et d’étudiants, est la section jeunesse du MSR, bien qu’ils gardent une organisation séparée et une certaine forme d’indépendance. Ils sont en plein milieu d’une investigation en Espagne pour association illicite et divers actes de violence.

Du coup, ils ne sont sur aucune des photos que l’on peut trouver sur les sites web de ces groupes ou sur leurs pages Facebook. Le nom de son représentant ne sera pas prononcé au micro. Ce dernier va s’en prendre à ses meilleurs ennemis, les syndicats espagnols de gauche, qui les « diabolisent » en les traitant de fascistes :

« En juin 2014, le syndicat étudiant de gauche en Espagne a porté plainte devant l’Etat espagnol contre la Liga Joven, pour se plaindre qu’à chacune de leurs manifestations, la Liga Joven venait pour tout foutre en l’air. Selon eux, notre objectif serait toujours de créer des problèmes.

Pourquoi ont-ils porté plainte en réalité ? Parce qu’ils ont peur de perdre leur monopole. Ils touchent des subventions de l’Etat, et ils ne veulent pas les perdre. Cela fait 30 ans qu’ils travaillent pour les étudiants, et malgré toutes leurs subventions, ils ne sont arrivés à rien. […]

Après cette plainte, en juin 2014, quinze membres de la Liga Joven ont été arrêtés pour les motifs “d’association illicite”, bien que la Liga Joven soit officiellement inscrite comme un parti. Ils disent que nous sommes toujours à la recherche du conflit, quasiment un groupe terroriste… Ils ont aussi porté plainte pour nous empêcher de manifester, car selon eux, notre présence serait une atteinte à leur liberté d’expression. Ce qui est ironique, car nous n’avons pas droit de manifester, ils nous expulsent. »

Roland Hélie : Nanterre, une « revanche »

La première partie sera clôturée par Roland Hélie. Figure de l’extrême droite radicale française, il a collaboré à de nombreuses revues (National Hebdo, Initiative nationale) de cette mouvance, avant de devenir l’animateur du site Synthèse nationale, quotidien d’informations nationalistes et identitaires.

Il est le plus âgé des intervenants de ce meeting, et il va rappeler une anecdote qui montre l’attachement des partisans du GUD à l’histoire du mouvement :

« Nous sommes aujourd’hui réunis à Nanterre. Certainement que les plus jeunes d’entre vous n’étaient pas encore là le 12 décembre 1980. Ce jour-là, le GUD est descendu à l’université pour distribuer des tracts. Ça s’est très mal passé. Il y a eu des dizaines de blessés, des dizaines d’arrestations, il y a eu une rame de RER détruite – ce n’est pas le plus grave, vous me direz –, surtout ça a été une défaite militaire pour le GUD. Aujourd’hui, nous sommes réunis à Nanterre, et bien je considère que c’est une victoire, une revanche sur cette défaite, que l’on peut applaudir [applaudissements]. »

Après la pause, c’est au tour d’Arnaud de Robert, le représentant du Mouvement d’action sociale (MAS), qui sera le plus applaudi de la journée.

Le MAS est un groupuscule qui cherche à aller sur les terrains sociaux, culturels, politiques et syndicaux pour convaincre le « peuple » de se réveiller face à ceux qui veulent « assassiner notre race ».

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Arnaud de Robert, représentant du MAS, le 22 novembre à Nanterre (DR)

Après avoir salué les victoires électorales des mouvements nationalistes en Europe (« Les mouvements nationalistes marquent des points. C’est l’insurrection des peuples. C’est une sorte de protestation populaire, diffuse, multiforme, mais profonde et de grande ampleur, bien plus grande que l’on ne le croit. »), il a appelé les participants à une remise en question de la méthode de lutte. Les bonnets rouges, les coopératives agricoles, les nationalistes devraient aussi être présents dans les ZAD :

« J’irai même jusqu’à dire que les ZAD, les zones à défendre, sont issues en quelques sortes de ce mouvement.

Soyons bien d’accord, je n’ai aucune sympathie pour les clowns à dreadlocks qui dansent devant les forces de l’ordre. Mais je crois que j’ai encore moins de sympathie pour les forces du désordre que représentent les forces de l’ordre.

Et donc, en tout cas, en lieu et place de ces guignols dans les ZAD, on aurait peut-être dû y être, nous. Parce que qui sont les premiers défenseurs de la terre ? Qui sont les défenseurs de LEUR terre ? Qui sont les premiers défenseurs des racines qui fondent notre identité ? NOUS ! NOUS ! PAS EUX ! [...]

Eux veulent le chaos. Ils ont toujours voulu ça. Nous on veut un ORDRE NOUVEAU. C’est ce qui va nous différencier jusqu’au bout, et c’est ce qui nous empêchera de penser la même chose à la fin, mais sur certains points leurs analyses sont justes. Et notamment sur la désignation de l’ennemi. »

L’ennemi invisible

L’ennemi… Il a différents noms tout au long de la journée. Il est invisible, sournois, caché. Ce n’est ni un homme, ni une institution. C’est, à écouter les interventions, un « système » qui crée des boucs-émissaires.

« Je ne crois pas à cette jolie histoire poussée par le pouvoir de l’islam qui serait l’ennemi absolu. Non, je ne le crois pas. C’est un instrument, un instrument majeur de l’oligarchie pour nous détruire, ça c’est sûr. C’est certain. Pour nous remplacer, pour détruire l’ensemble des peuples européens. Avec la violence économique, avec le remplacement de population, ce sont les armes de ceux qui nous dirigent, encore aujourd’hui.

Notre ennemi, il est à peu près identifié depuis le milieu du XIXe siècle, c’est-à-dire qu’en fait, il n’a pas de visage. Il s’appelle Junker, il s’appelle Macron, paradoxe qu’un ministre de l’Economie socialiste soit issu de Rothschild, c’est dire qu’on arrive à des choses extraordinaires, c’est grandiose. Il s’appelle Rothschild, il s’appelle Lehman Brothers, il s’appelle FMI, il s’appelle BCE, il s’appelle comme vous voulez, ils sont interchangeables. »

« L’islam, un outil de ces gens-là »

« L’islam ! », crie un homme au crâne rasé assis dans la salle.

« L’islam est un outil de ces gens-là, monsieur, ne l’oubliez pas. On ne peut pas taper que sur les finalités, il faut aussi taper sur les causes. Un groupe de musulmans, s’ils arrivent à construire une mosquée, c’est qu’on leur a donné le droit, qu’un banquier a signé [applaudissements]. »

Enfin, il va faire l’éloge d’une mesure proposée par certains partis d’extrême droite en Europe, la « remigration », renvoyer les immigrés dans leur pays d’origine (« C’est excellent. Voilà une idée qui est un vrai contre-pied. »). Car l’heure est selon lui très grave.

Cette guerre menée contres les peuples « blancs » d’Europe est à une phase décisive :

« Et elle nous verra soit triompher, soit tout simplement disparaître en tant que civilisation, en tant que culture, en tant que peuple, en tant que race ! »

Après le MAS, qui remportera la victoire incontestée de la journée à l’applaudimètre, les deux vedettes de la journée vont s’exprimer. Gianluca Iannone, le président de CasaPound, et Konstantinos Boviatsis, du parti grec Aube dorée. C’est la première fois que CasaPound et Aube dorée sont invités en France, la première fois qu’ils vont prendre la parole publiquement.

CasaPound, en direct d’Italie

CasaPound est un parti d’extrême droite italien qui existe depuis le début des années 80. Se réclamant explicitement de l’idéologie et de l’histoire du fascisme, il opère une sorte de mélange entre idées d’extrême droite et références à un discours social. Il a pris de l’ampleur à Rome après avoir occupé un bâtiment dans le centre de la capitale fin 2003.

L’organisation revendique 5 000 adhérents et de nombreux sympathisants. Ciblant en particulier les 14-20 ans, le parti utilise un discours social pour s’attirer la sympathie de jeunes de gauche pour les rabattre à l’extrême droite, l’argument ultime étant de « s’opposer au système ».

Aujourd’hui, CasaPound cherche à passer à l’étape suivante et à transformer dans les urnes ses succès auprès de la population. L’organisation serait en discussion avec le parti de la Ligue du Nord en Italie.

Le président de CasaPound a le crâne rasé et une longue barbe. Il parle d’une voix de stentor, lentement, pour marquer chacun des mots qu’il utilise. Il a des airs de gourou devant cette salle conquise qui boit ses paroles.

Après avoir invité la salle à bannir le mot « impossible » de son vocabulaire, et à réintroduire celui de « volonté », il va faire une proposition : de créer un calendrier de commémorations des « camarades européens » martyrs de la cause nationaliste et identitaire.

« Ce serait magnifique que l’on puisse parler d’une Europe, d’une véritable Europe. Pour faire ceci, il est important de commencer par s’inspirer du sang de nos martyrs. D’établir un calendrier annuel avec plusieurs rendez-vous qui seraient l’occasion pour nous de nous rencontrer.

Le 7 janvier, pour nous à Rome, c’est la cérémonie de la via Acca Larentia. Le 7 janvier on a perdu deux camarades, tués par des fascistes, des commandos, et un autre assassiné par la police. Et c’est ce drame-là qui a commencé une longue lutte armée en Italie.

Le 9 mai, je ne vous apprends rien, c’est la mort de Sébastien Deyzieu à Paris. Le 1er novembre avec Emmanuel Kapelonis et Giorgos Foudoulis, nos camarades grecs qui ont été assassinés à Athènes, et le 24 octobre à Madrid. Alors, cela représente le sang versé par les martyrs.

Mais on y trouvera aussi notre futur. Une simple parole peut changer le sens de la volonté. Cette parole qui va signer notre destin, celui de la victoire. La même qui nous permet de forger une forme de camaraderie qui dépasse les frontières, qui dépasse le monde. Nous avons des camarades en prison en France, en Italie, en Grèce où toute la direction d’un parti a été enfermée sans raisons ni motifs. Alors nous devons trouver la force de déclarer devant la presse et qui que ce soit, pour défendre nos camarades sur le principe de la victoire. »

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Sébastien de Boëldieu et Gianluca Iannone de CasaPound, Konstantinos Boviatsis d’Aube dorée (DR)

Aube dorée, néonazis grecs

De son côté, Aube dorée, de son vrai nom Association populaire Aube dorée, est un parti politique grec d’extrême droite né dans les années 80. Qualifié de néonazi par la presse et les spécialistes de l’extrême droite, ses membres en ont toujours rejeté l’appellation.

Sous le slogan « Pour une Grèce qui appartiendra aux Grecs », il défend le nationalisme, le droit du sang, les thèses xénophobes. Il effectue dans les quartiers populaires des actions sociales qui lui attirent le soutien de la population.

A la fin des années 90, il participe aux élections, gagnant peu à peu dans les années 2000 de plus en plus de suffrages dans les différents scrutins, tout en restant sous la barre des 5% de voix.

A partir de 2011, s’engouffrant dans les failles laissées par la grave crise que traverse le pays, Aube dorée va prendre encore plus d’ampleur à mesure qu’il enchaîne les succès électoraux. Cinquième force politique du pays avec 7% des voix aux législatives de 2012 (21 députés sur 300 au parlement grec), quatrième lors des municipales à Athènes en 2014, Aube dorée, avec 9,4%, est devenue la troisième force politique grecque aux dernières européennes.

L’assassinat par un militant d’Aube dorée du rappeur antifasciste Pavlos Fyssas et l’arrestation de plusieurs membres importants du parti (son fondateur Nikólaos Michaloliákos, quatre autres députés) en 2013 n’ont pas enrayé ses succès électoraux.

Aujourd’hui, les vingt-et-un députés du parti sont sous le coup de poursuites judiciaires pour appartenance à une organisation criminelle. Le procès doit se tenir prochainement.

Le représentant envoyé par Aube dorée aujourd’hui est Boviatsos Konstantinos, attaché parlementaire du député européen grec du parti, Georges Epitideios.

Il va s’exprimer en italien. Après avoir exprimé son dégoût pour son lieu de travail (en l’occurrence le Parlement européen, « une grande farce »), il s’est lancé dans un plaidoyer pour les membres de son parti qui sont derrière les barreaux pour des raisons « injustes » :

« Il y a encore huit députés et près de 60 camarades emprisonnés. Leur seule faute, c’est d’être nationalistes et d’aimer leur patrie. Mes camarades et frères de lutte ont dit qu’il n’y a pas de chef d’inculpation. Chaque jour, ils inventent des accusations sans preuves. Nous sommes accusés d’être une“bande criminelle”.

Ça fait dix-huit mois qu’ils sont en train de chercher dans la montagne les sous-marins, des bombes, des chars d’assaut… Ils n’ont rien trouvé pour le moment. La seule chose que nous avons comme arme c’est notre âme. Ils ont essayé de nous enlever notre âme. Ils ont essayé de nous corrompre. Mais ils n’ont pas pu empêcher le peuple. Nous sommes une force laïque, d’un nationalisme laïque.

Nous sommes un mouvement qui est né du peuple, pour le peuple, et qui mourra avec le peuple.

Ils ont peur de nous et chaque jour, ils mentent devant la presse. Nous ne pouvons plus écouter ni la radio ni la télé en paix. Car nous sommes des criminels, des assassins. 600 000 voix sont considérées comme des criminels. 10% des voix aux dernières élections européennes, sont considérées des criminels. Nous avons trois députés au Parlement à Bruxelles, donc, selon le système, ils sont des criminels. »

Du « rock contre le communisme »

A ce moment, mon enregistreur n’avait plus de piles, et il était impossible d’en changer sans révéler à mes voisins dans la salle la présence de cet appareil strictement interdit en ces lieux.

De mémoire, après avoir appelé la foule à applaudir les « frères russes » qui se battent en Ukraine, l’orateur d’Aube dorée a interpelé le skinhead qui avait crié « l’islam » lors du discours du MAS pour lui redire que les musulmans n’étaient « qu’une invention du système pour tromper le peuple, et le dévier de son vrai combat, contre son vrai ennemi invisible ».

Plus tard, alors que la nuit est tombée sur les tours de La Défense, les premiers accords de guitare résonnent, les concerts vont commencer. Au programme, les Français de Baignade interdite, les Italiens de Bronson et de Blind Justice.

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Vendredi 19 décembre, soirée de fin d'année du GUD à Paris

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