vendredi, 22 septembre 2017
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11:00 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
JAMAIS DEUX SANS TROIS ?
Le bloc notes de Jean-Claude Rolinat
Après la scission de Bruno Mégret et de ses partisans en décembre 1998, le départ de Carl Lang et de ses amis en janvier 2011 au congrès de Tours du Front national, la fuite en fanfare de Florian Philippot, - attendue, espérée, redoutée ? -, est la troisième sortie d’un leader d’un certain poids. Même si, en interne, il était de plus en plus contesté par ses petits camarades. Lesquels, d’ailleurs, ont courageusement attendu qu’il soit à terre pour le piétiner sans vergogne.
Marine Le Pen, en application du proverbe africain qui dit « qu’il ne peut y avoir deux crocodiles dans le même marigot », a tranché pour lui. Très affaiblie après sa pitoyable prestation télévisée d’entre les deux tours de l’élection présidentielle, elle ne pouvait plus couvrir les turpitudes politiques de son Vice-président qui pondait ses œufs dans le nid frontiste. Exit les Patriotes ! Gageons que, contrairement aux précédents départs de leaders de grande qualité comme Bruno Mégret et Carl Lang, celui de l’ex-numéro deux du FN n’entrainera pas les foules.
Sa ligne, contrairement à celles du Mouvement national républicain (MNR), ou du Parti de la France (PDF), était illisible, une sorte de « macronisme » , ni gauche, ni droite, avec la mise en veilleuse des fondamentaux qui étaient jadis le cœur du nucléaire frontiste. Les choses seront-elles pour autant plus claires ?
« Z’avez pas vu le Front ? »
Ce parti descendait jadis dans la rue, pas seulement à l’occasion de la Sainte Jeanne d’Arc. Il y avait la fête des « Bleu-Blanc-Rouge » imaginée par Michel Collinot, une anti-fête de « l’Huma », populaire, joyeuse, fraternelle, nationale, idée magnifiquement reprise, dans un format plus modeste, par Roland Hélie avec sa réunion annuelle de Synthèse nationale. Il existait un hebdomadaire, « National-Hebdo » et un mensuel de qualité « Français d’Abord », qui véhiculaient les idées du parti. Jean-Yves Le Gallou avait imaginé et organisé à partir de notre base au Conseil régional d’Ile de France, de médiatiques actions d’agitprop. Où est tout cela ? Qu’avez-vous fait de votre héritage politique Madame Le Pen ? Où sont les militants dévoués ? Dans mon secteur du fin fond de la Seine et Marne, si les résultats électoraux sont tout de même au rendez-vous, ce n’est pas grâce au maillage du mouvement, ni à la présence de ses adhérents. Quant aux élus régionaux, cinq dans le 77, ils sont absents ! Ce Front national s’est progressivement transformé en parti de nantis, de notables qui siègent confortablement, à quelques exceptions près, dans les assemblées de la République, et au cirque bruxellois.
La partitocratie, c’est fini !
Jean-Marie Le Pen, toujours debout, a été la vigie, le guetteur, l’éveilleur de peuple comme auraient dit Jean Mabire ou Dominique Venner. Un formidable tribun capable de fédérer des énergies venues de tous les horizons de la droite nationale, sociale et populaire, des survivants de la deuxième guerre mondiale, comme des rescapés des combats pour l’Algérie française. D’autres, plus jeunes, sans passé idéologique ou militant, par pur patriotisme, sont venus rejoindre la cohorte de ceux qui se reconnaissent dans le slogan « la France et les Français d’abord ». Mais les temps changent et, parfois, le dicton qui dit que « bon sang ne saurait mentir », peut-être infirmé ! Le signataire de ces lignes ne souhaite pas, quant à lui, servir une dynastie analogue à celle des Kim !
Un péril suprême
Les manières de faire de la politique changent. Les révolutions technologiques et celle d’Internet surtout, sont passées par là. Nous ne ferons pas triompher nos idées en restants isolés ou en nous cramponnant à quelques rêves irréalisables, ni en attendant bouche bée l’homme providentiel. Le péril suprême est connu : l’invasion, douce, sournoise ou violente, la colonisation et, à terme, le « grand remplacement », concept synthétisé par Renaud Camus. Les égos, les rivalités de personnes et les querelles subalternes, doivent s’effacer devant l’intérêt supérieur du peuple français et de ses frères européens. Demain, dans la tranchée, on ne se demandera pas si son camarade de combat croit au ciel ou pas, s’il est « souverainiste » ou « fédéraliste », s’il est « assimilationniste » ou « racialiste », s’il était pour Jean-Marie, Marine, Marion, Florian, Bruno ou Carl. Non, nous serons solidaires, côte à côte face au péril mortel qui menace de submerger des siècles de civilisation européenne. Des traditions emportées dans un maelstrom exotique, dans une soupe mondialiste indigeste. De Brest à l’Oural, sauver nos peuples, c’est la seule idée supérieure qui doit nous guider !
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09:44 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
DIMANCHE 1er OCTOBRE, LE CHOEUR MONTJOIE SAINT DENIS CHANTERA LORS DE LA JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE À RUNGIS
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00:59 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans Minute de cette semaine, la XIe Journée de Synthèse nationale est annoncée
00:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LA SEULE VOIE D’AVENIR POUR L’EUROPE : UN AXE PARIS-BERLIN-MOSCOU
Marc Rousset
Notre ami Henri Temple, sur Boulevard Voltaire, vient se livrer à un véritable plaidoyer en faveur de l’Angleterre et nous conseille de nous éloigner de l’Allemagne. Il fait malheureusement fausse route ! La seule voie d’avenir possible pour la France, c’est bien au contraire un rapprochement avec l’Allemagne sans l’Angleterre pour constituer à l’Ouest, dans un premier temps, un bloc carolingien, qui devrait ensuite se rapprocher de la Russie, afin de constituer un axe Paris-Berlin-Moscou et la grande Europe de Brest à Vladivostok. En ce sens, le Brexit est un don et un cadeau du ciel pour la France !
S’il est possible de critiquer de Gaulle pour la fin catastrophique de la guerre d’Algérie et pour ne pas avoir réussi à réconcilier les Français après 1945, ce que souhaitait à juste titre Saint-Exupéry, il faut reconnaître qu’en ce qui concerne l’Europe, il a vu juste ! De Gaulle avait fort bien compris la nécessité d’un rapprochement de la France avec l’Allemagne et la Russie lors de sa conférence de presse géniale et visionnaire, en pleine guerre froide, du 29 mars 1949 au palais d’Orsay : « Moi, je dis qu’il faut faire l’Europe avec pour base un accord entre Français et Allemands. Une fois l’Europe faite sur ces bases, alors on pourra essayer, une bonne fois pour toutes, de faire l’Europe tout entière avec la Russie aussi, dût-elle changer de régime. Voilà le programme de vrais Européens. Voilà le mien. »
Le Brexit est une chance pour la France, ne serait-ce que pour la langue française et la possibilité de mettre fin à la domination de l’anglais à Bruxelles, problème que Pompidou avait perçu très clairement, avant même l’entrée de l’Angleterre dans le Marché commun. Pompidou avait exigé que les fonctionnaires britanniques à Bruxelles parlent français. La promesse fut tenue, puis, suite aux pressions de l’Amérique et à la lâcheté des élites françaises, elle fit place à l’unilinguisme anglo-américain.
Notre ami nous parle des trois derniers conflits entre la France et l’Allemagne ! Il oublie que, depuis la guerre de Cent Ans, l’Angleterre a été l’ennemi héréditaire de la France et a tout fait pour diviser le continent européen, pour que le Marché commun ne voie pas le jour. André Siegfried disait que l’Angleterre est une île entourée d’eau de toutes parts. N’oublions pas, enfin, l’Empire carolingien et sa disparition par le traité de Verdun en 843.
L’avenir de l’Europe est à l’est, pas en Angleterre ! L’Europe doit se considérer comme l’Hinterland de la Russie face à la Chine pour garder le contrôle de la Sibérie, plus grande que les États-Unis ! En Sibérie, en Asie centrale, l’Européen, c’est le Russe ! Mais, sans un premier rapprochement indispensable entre la France et l’Allemagne, le monde européen se condamnerait à un suicide civilisationnel.
00:14 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |