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mardi, 03 mai 2011

Chronique de la France asservie et résistante...

1442923245.jpgChronique de Robert Spieler

Publiée dans Rivarol

n°2997 du 30 avril 2011

 

Le 7 mai, aura lieu à Cologne, en Allemagne, une manifestation contre l’islamisation de l’Europe. J’ai été présent à toutes les manifestations organisées par le mouvement Pro Köln et Pro Deutschland où j’ai pris la parole, à de nombreuses reprises. Mais cette année, je n’y irai pas.

 

Non possumus

 

Je ne peux pas accepter de défiler, en tant que nationaliste européen, sous des drapeaux israéliens. Car nos amis allemands ont invité une délégation israélienne à défiler aux côtés de représentants de forces de la Résistance européenne. Il y a trois semaines, ils avaient organisé, sous l’impulsion de l’étrange milliardaire germano-suédois Patrick Brinkman, que j’ai eu l’occasion d’évoquer dans Rivarol, un sommet anti-islamisation entre une délégation de leur mouvement et une délégation israélienne composée, on peut l’imaginer aisément, de personnalités qui ne sont pas des plus modérées. Je sais, je sais… La situation en Allemagne est des plus difficiles pour les mouvements patriotiques. Il y règne un climat que l’on ne peut pas imaginer en France. Et pourtant, nous connaissons la répression permanente que nous subissons. Mais en Allemagne, c’est pire. Des attaques ultra-violentes d’une extrême gauche très organisée en comparaison de laquelle nos gauchistes apparaissent comme de gentils garçons. Un Système totalement corrompu par le politiquement correct. Un climat de répression permanente contre les nationalistes. Je sais… Mais pour autant, est-il raisonnable de rechercher une respectabilité totalement illusoire dans les fourgons de l’étranger ? Désolé, mais je ne l’accepte pas. De plus, l’Allemagne est, d’après un récent sondage européen, le pays le plus critique à l’encontre d’Israël. On peut comprendre les Allemands qui subissent en permanence un insupportable drill. Mais quel intérêt électoral nos amis peuvent-ils trouver dans cette soumission ? Je leur conserve toute mon amitié, mais franchement, je crois qu’ils ont tort.

 

D’autres mouvements européens ne l’acceptent pas davantage. Les Catalans de Plataforma Catalunya n’iront pas à Canossa. Quant aux Autrichiens du Fpöe, ils y enverront une délégation de second rang. Ni Heinz-Christian Strache, le président du parti, qui ambitionne le poste de chancelier, ni Harald Vilimsky, secrétaire général du Parti, n’y seront.

 

Des représentants du Bloc Identitaire, eux par contre, seront présents. Ca vous étonne ?

 

Pas de skinheads le 1er mai, exige Marine Le Pen

 

Pour son premier défilé en tant que présidente du Front national, Marine Le Pen veut rompre avec l'image d'un 1er mai « Jeanne d'Arc, crânes rasés et provocations en tout genre ».

 

Dans une invitation pour le « grand défilé patriotique » du 1er mai, le secrétaire départemental du FN en Moselle avertit les adhérents du parti qu'une page se tourne, du moins, concernant le look des militants : « Marine Le Pen a prévenu que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un skinhead sera exclu manu militari. A quoi ressemble un skinhead de loin ? A vrai dire, je n’en sais fichtrement rien. Sont exclues cependant toutes les tenues vestimentaires type treillis, rangers, etc. Vous me pardonnerez d’avoir un humour un peu lourd. Mais je ne peux pas m’empêcher de me poser la question : un skinhead avec une kippa serait-il viré manu militari ?

Seuls les drapeaux français et régionaux seront acceptés. Des pancartes seront distribuées sur place, ainsi que des ballons bleu-blanc-rouge et des petits drapeaux. » Des petits drapeaux et des ballons bleu-blanc-rouges, c’est trop mignon…

 

L’hebdomadaire Minute a titré en une : « Jeanne d’Arc boutée du 1er mai du FN ». On s’en fout, au demeurant. Jeanne d’Arc marchera en esprit  avec nous. Rendez-vous le dimanche 8 mai, à 10 heures, place de la Madeleine, pour la grande manifestation unitaire contre le mondialisme et pour Jeanne d’Arc, symbole de la Résistance nationale. Nous étions mille l’an dernier : avec la Nouvelle Droite Populaire, Troisième Voie, le GUD, Terre et Peuple, le Renouveau français, les Autonomes lorrains etc… Cette année, nous serons bien plus nombreux à défiler (de nombreux groupes venus de partout en France nous rejoindront) jusqu’à la statue de Jeanne d’Arc où nous prendrons la parole. Je compte sur vous. D’accord ? 

 

La dernière campagne de propagande de la répression routière.

 

Quatre pleines pages - financées avec nos impôts ! - de publicité aux allures pseudo-scientifiques, alliant slogans mensongers et chiffres truqués pour vous faire entrer dans le crâne que « les radars sauvent des vies ».

 

Si le gouvernement dépense des millions pour ça, c’est parce qu’il va encore accélérer la répression sur les conducteurs cette année (1000 radars de plus, flasheurs embarqués sur des motos en circulation...), et il veut vous faire croire que ce n’est pas pour vous racketter, mais pour votre sécurité !

 

La Ligue de Défense des Conducteurs, qui enquête depuis plus de deux ans sur la répression routière dévoile des vérités qui méritent d’être connues

 

Vérité n°1 : A ce jour, aucune étude scientifique française n’établit un lien direct entre vitesse et mortalité routière. Au lieu de mener des analyses poussées sur les causes d’accidents, le gouvernement nous rabâche en boucle son éternel dogme: « 1 % de vitesse en moins, c’est 4 % de morts en moins ». Mais au final, quelle est la base scientifique de cette affirmation ? Apparemment il s’agirait d’une vague étude suédoise datant des années 1980, jamais réactualisée depuis, ni même adaptée à la réalité française.

 

Mais c’est un dogme très pratique : il permet de s’acharner sur la vitesse, et de faire passer le moindre petit dépassement de la limite autorisée pour un acte criminel. Ce qui, bien sûr, légitime les radars dont 93 % des flashs concernent des dépassements de moins de 20 km/h.

 

C’est pour cela qu’on le préfère à d’autres études, menées par exemple aux Etats-Unis, qui montrent au contraire que permettre aux conducteurs d’adapter leur vitesse aux conditions de conduite fluidifie le trafic et fait baisser le nombre d’accidents.

 

Vérité n°2 : deux radars sur trois ne sont pas placés à des endroits dangereux

 

Afin de nous faire croire que les radars sont placés dans des zones accidentogènes (et non dans de belles lignes droites...), le gouvernement nous dit qu’il y a « 66 % de morts en moins à proximité des radars ». Le hic, c’est que cette statistique n’est calculée qu’à partir de 697 machines, soit environ un radar sur trois. Pour qui se souvient de l’étude du magazine Autoplus, qui en avril 2010 démontrait que deux radars sur trois ne sont pas placés à des endroits dangereux, la supercherie est claire : cette statistique a été élaborée en ne prenant en compte que les radars placés en zone accidentogène.

 

On comprend bien pourquoi les pouvoirs publics n’intègrent pas l’ensemble du parc de radars dans leur calcul : rien qu’à regarder le palmarès des 60 radars qui flashent le plus en France, on voit que 50 d’entre eux sont sur autoroute, le type de réseau le plus sûr du pays ! Il est évident que ces machines n’ont pas été placées là pour éviter les accidents, mais bel et bien pour faire du chiffre.

 

Vérité n°3 : la baisse de la mortalité routière est bien antérieure à la mise en place des radars

 

Le nombre de tués sur les routes est en baisse depuis plus de 30 ans : il est passé de quatorze mille en 1973 à cinq mille en 2003. Cette amélioration de la sécurité routière d’année en année est due principalement à l’optimisation de la sécurité dans les véhicules, à la modernisation du réseau routier, à la lutte contre l'alcoolisme au volant, aux campagnes de sensibilisation et à une répression ciblée et mesurée.

 

Or, le gouvernement veut nous faire croire que, depuis 2003, la baisse du nombre de tués est due aux seuls radars, alors qu’elle ne fait que s’inscrire dans la continuité d’une baisse qui dure depuis plus de 30 ans !

Vérité n°4 : l’Etat a empoché près d’un milliard d’euros l’année dernière grâce aux radars.

 

Les radars rapportent gros : 974 millions d’euros en 2010 ! Dans sa campagne de propagande, le gouvernement ose affirmer que « l’argent des radars ne sert pas à remplir les caisses de l’Etat ». Vraiment ?

 

L’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances a bénéficié de 35 millions d’euros dans le partage de ce racket. Que vient faire l’agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances dans cette affaire. Je n’en sais strictement rien, et vous non plus, sans doute…

 

Ils commencent vraiment à nous les gonfler, ces insupportables racketteurs moralistes. Répression de la cigarette, de l’alcool, de la prostitution, et maintenant des automobilistes… En attendant, soutenez la « Ligue de Défense des Conducteurs » (176 bd Voltaire, 75011 Paris, 01 40 01 06 51) en leur envoyant un chèque ! Au fait, Roselyne Bachelot me fait penser à Marthe Richard. Celle qui avait, dans les années 1945, éradiqué les maisons closes. Elle était pourtant une connaisseuse dans ce domaine. Bon, j’arrête là, ne voulant pas que Rivarol ait un énième procès…

 

Sarkozy n’a plus de munitions…

 

Les forces de l'OTAN engagées dans les opérations aériennes en Libye sont à court de munitions. C'est le constat surprenant que dresse, samedi 16 avril, le Washington Post qui cite, sans les nommer, de hauts responsables américains et de l'Alliance atlantique.

 

Pour le journal, cette pénurie met en lumière les limites du Royaume-Uni, de la France et des autres pays européens à mener dans la durée une opération militaire relativement modeste. Depuis le début des opérations, fin mars, 800 missions de bombardement ont été menées par la coalition. En première ligne au début des opérations, les Etats-Unis ont abandonné les frappes à leurs alliés – France, Grande-Bretagne, Belgique, Norvège, Danemark, Canada – pour se concentrer sur des missions de reconnaissance et de soutien logistique. Jeudi, malgré les appels pressants de ces alliés, ils ont refusé de revenir en première ligne, mais les responsables cités par le Washington Post indiquent que Washington pourrait ne pas avoir le choix sinon de s'impliquer à nouveau pour pallier les déficiences des Européens.

 

Cette pénurie de munitions toucherait principalement les bombes à guidage laser, les plus utilisées par la coalition. Le quotidien américain explique que les Français et les Britanniques épuisent leurs stocks de munition bien plus rapidement que les fabricants d'armes sont capables de les reconstituer. Et sur ce point, l'aide américaine n'est d'aucun secours : les bombes et les missiles de l'USAir Force ne sont pas adaptés aux avions de fabrications française et britannique qui conduisent les frappes.

 

Les experts consultés par le Washington Post sont acerbes : "La Libye n'est pas une grosse guerre, note l'un d'eux. Si les Européens manquent de munitions aussi tôt dans un conflit aussi peu important, on peut se demander à quel type de guerre ils sont préparés. Peut-être qu'ils réservent leurs avions aux démonstrations aériennes..." Ben, oui, sans doute…

 

Et pourquoi Sarkozy aime-t-il Ouattara ?

 

Au cours du dernier Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a exprimé toute l’affection et l’admiration qu’il avait pour le nouveau président ivoirien, Ouattara. Avant même l’arrestation de Gbagbo. Il a péroré d’importance : « Notre politique étrangère dans ce pays fait honneur à la France. Les chefs d’Etats africains sont d’accord avec nous. Il est menteur et retors. » Nicolas Sarkozy sait, dans ce domaine, de quoi il parle… Mais écoutez la suite : « Il ne faut pas oublier que Gbagbo est catholique et que Ouattara est musulman. Le fait de soutenir le second est un signe d’ouverture de notre part. » Cest pas beau, ça ?

 

Retrouvez chaque vendredi dans Rivarol la chronique de Robert Spieler.

 

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10:31 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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