samedi, 07 juin 2014
VALERIE TRIERWEILER AU SECOURS D’HILLARY CLINTON
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« Il vaut mieux ne pas se disputer avec les femmes. Mais Madame Clinton n’a jamais été élégante dans ses déclarations… Quand les gens dépassent les limites, ce n’est pas par ce qu’ils sont trop forts, mais parce qu’ils sont trop faibles ». Interrogé hier par Europe 1 et TF1 sur les relations entre son pays et les USA, Vladimir Poutine n’a pas loupé l’occasion qui lui était offerte pour dire ce qu’il pensait d’Hillary Clinton qui au mois de mars dernier le comparait à Adolphe Hitler au sujet de l’Ukraine.
C’est on s’en souvient au cours d’une collecte de fonds à Long Beach en Californie que la secrétaire d’état américaine avait confié à l’un des donateurs présent le mépris que lui inspiraient le Président russe et sa politique en Ukraine : « Si vous avez l’impression d’avoir vu ce qui se passe en Ukraine, c’est parce que c’est ce qu’a fait Hitler dans les années trente », avait-elle dit, en ajoutant que l’on pouvait « comparer la délivrance de passeports russes aux ukrainiens qui ont des liens avec la Russie, aux mesures prises par l’Allemagne nazie avant qu’Hitler n’envahisse le pays voisin ». Des propos insultants sur lesquels le Président russe avait choisi de garder le silence, mais qu’il lui a semblé opportun de rompre à la veille des cérémonies du 70e anniversaire du débarquement le 6 juin 1944 et alors que les principaux chefs d’états américains et européens se retrouvent sur le sol français, pour laisser entendre à ses interlocuteurs que la crise ukrainienne devait être abordée avec sérieux et sang froid, l’arrogance ne menant à rien.
Indigné par les pics du Président russe contre Hillary Clinton, Valérie Trierweiler à qui personne n’avait rien demandé, encore moins l’Elysée où le Président russe doit se rendre ce soir pour dîner avec son homologue français, s’est aussitôt empressé de cracher son venin sur le Président Poutine en se déclarant sur Twitter « heureuse de ne pas avoir à serrer la main de Poutine ». Des propos certes dérisoires, mais qui n’en traduisent pas moins l’état de décomposition et d’avachissement intellectuel avancé dans lequel une partie de la classe politico médiatique hexagonale se trouve face à l’arrogance américaine dont Hillary Clinton représente l’archétype le plus achevé.
Rappelons peut-être aussi, histoire de rafraîchir certaines mémoires, qu’en s’exprimant dans la langue de Balzac et non celle de Goethe comme vient de le faire Valérie Trierweilerpour insulter Vladimir Poutine, c’est grâce au peuple russe qu’elle pouvait le faire. Tout autant sinon plus que grâce peuple américain.
10:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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