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vendredi, 15 mai 2015

Ce vendredi, c'est le jour de Rivarol

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3,50 euros, chez votre marchand de journaux

12:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3187 du 7 mai 2015

 

MARINE Le Pen a eu un Premier mai pourri : temps pluvieux, très maigre affluence, historiquement basse (3 500 personnes, qui dit moins ?), interventions intempestives des Femen, réponse musclée du service d’ordre, heurts avec des journalistes de Canal+ et de France 5, dépôts de plaintes croisés des Femen et du FN, enquête interne à l’hôtel intercontinental concernant l’entrée des membres du DPS dans la chambre louée par les Femen, montée non prévue de Jean-Marie Le Pen sur la tribune où il reçoit une ovation du public et même des conseillers départementaux derrière lui sous l’oeil stupéfait, médusé et furieux de la présidente du Front national. Bref un Premier mai catastrophique à tous points de vue, en termes d’images, de communication et en termes politiques. Tuer le père ne lui réussit manifestement pas. Et à notre avis elle n’a pas fini de payer cet odieux et abject parricide.

 

UN BEAU NUMÉRO DE FAUXCUL DE LA PART DE PHILIPPOT

 

On sait que le site Mediapart, piloté par le trotskyste Edwy Plenel, a affirmé que Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front national, aurait planqué 2,2 millions d’euros — principalement sous forme de lingots et de pièces d’or, gérés par son majordome, en Suisse —. Une accusation probablement fantaisiste, mais le Menhir continue à leur faire peur et ils ne reculent devant rien. Mais que dit Florian Philippot, le numéro 2 du FN, qui hait tout simplement Jean-Marie Le Pen ? Stupéfaction. Il est d’une modération de chaisière, pucelle, forcément pucelle. « Je ne peux pas croire que cela soit vrai », a-t-il déclaré sur I-Télé, se disant par ailleurs « pas du tout au courant » de cette affaire. « Je ne sais pas du tout si c’est vrai, cela me parait étrange connaissant Jean-Marie Le Pen », a-t-il répondu à Laurence Ferrari qui l’interrogeait. Quel exceptionnel sournois ! Quel exceptionnel menteur !

 

« Je crois qu’il s’en expliquera, c’est une affaire personnelle qui le concerne(vous voyez ce qu’il veut dire ?). J’ai eu Marine Le Pen au téléphone qui est très surprise et qui n’en connaissait rien non plus et qui attend comme nous tous des éclairages et des explications de Jean-Marie Le Pen », a-t-il encore affirmé. Ben voyons… Mais Philippot sait que le Chef, pour se venger des avanies qu’on lui fait subir, est capable de déclencher un tsunami, emportant tout sur son passage. Du coup, il n’en mène pas très large. Pour parler grossièrement, il pète de trouille. Et il cherche désespérément à se planquer dans un bunker. On est à Berlin, le 30 avril 1945, c’est dire…

 

Plaintivement, alors qu’il est lourdement soupçonné, suite aux propos du président d’honneur dans RIVAROL, d’avoir tenu la main de Marine Le Pen pour suspendre Jean-Marie Le Pen du parti qu’il a fondé, il a déclaré, au mépris de toute vraisemblance, qu’il « ne menait aucune guérilla à personne ». Il ajoute, tout aussi plaintivement : « Je ne suis d’ailleurs pas dans un combat personnel depuis le début dans cette affaire-là (propos de JMLP dans RIVAROL). Vous remarquez que je n’ai jamais dit de choses, d’arguments personnels, je suis dans un débat d’idées sous la conduite, la direction, l’impulsion de Marine Le Pen, la présidente du Front. », a-t-il déclaré avec un sacré culot avant de surenchérir : « Je n’ai jamais rien demandé, je n’ai jamais demandé l’exclusion. J’ai toujours réservé ma position en interne. » Le journaliste qui, a priori n’aime pas trop être pris pour un imbécile, et qui a des fiches lui demanda : « Vous n’avez jamais demandé à ce qu’il quitte le FN ? » Réponse grandiose de Philippot : « Non, je lui ai dit — comme l’a fait d’ailleurs Marine — qu’il serait plus sage de savoir partir, de prendre du champ et de prendre sa retraite politique. » Marine Le Pen et Philippot n’ont pourtant pas hésité à exécuter le père.

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UMP : DES CANDIDATS QUI NE SOUHAITENT PAS REVENIR SUR LA LOI TAUBIRA

 

Voilà qui a au moins le mérite de la clarté. L’UMP a désigné comme têtes de liste aux élections régionales des candidats ouvertement hostiles à l’abrogation de la loi Taubira. C’est le cas du politologue Dominique Reynié qui a été choisi pour diriger la liste rassemblant l’UMP et l’UDI dans la région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. Il est le fondateur d’un « think tank » chiraquien qui a apporté dès 2005 son soutien au “mariage” homosexuel et frayé avec les lobbys LGBT les plus extrémistes, dont Act-Up. Quant à Valérie Pécresse, candidate pour l’Ile-de-France, elle considère courageusement que l’abrogation de la loi Taubira est définitivement perdue. Dans le Sud-Est, le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, également candidat aux régionales et qui se plait parfois à prendre des positions supposées “droitistes”, il a estimé que si la droite reprenait le pouvoir en 2017, elle ne devrait pas revenir sur la loi Taubira. Fidèle entre les fidèles de Sarkozy, il lui demande de « trancher une fois pour toutes » cette question qui divise le parti, afin de « ne plus en faire une affaire de débat » et considère que le mariage pour tous est « une avancée ». Oui, une avancée vers le suicide, vers l’abîme !

 

AYMERIC CHAUPRADE DEMANDE DES DROITS D’AUTEUR À CHRISTIAN ESTROSI

 

Le député UMP de Nice, Christian Estrosi a de la chance. Il n’est pas membre du Front national mariniste, sans quoi il aurait sans doute été sévèrement sanctionné pour ses propos outranciers, à l’image de ceux d’Aymeric Chauprade, qui avait déjà parlé de « cinquième colonne » et de « France en guerre contre des musulmans », ce qui lui valut un sérieux rappel à l’ordre de la part de Marine Le Pen. Christian Estrosi évoque, dans une interview une « cinquième colonne de l’islamo-fascisme », la « civilisation judéo-chrétienne menacée », la perspective d’une « troisième guerre mondiale » ou encore la « carte d’identité qui ne fait pas un Français ». On a évidemment tous compris que Christian Estrosi s’apprête à affronter le Front national aux régionales sur les thèmes de la sécurité et de l’identité… Aymeric Chauprade s’en amuse, demandant avec humour à Estrosi : « Merci d’arrêter de plagier mes vidéos ou versez-moi des droits d’auteur ! »

 

LE CRIF TOUT-PUISSANT CONVOQUE LES AMBASSADEURS

 

On aura tout vu : Et voici que le CRIF convoque 24 ambassadeurs et représentants d’ambassades en France ! Le Président du CRIF, Roger Cukierman, avait invité, c’est-à-dire convoqué, les représentants des ambassades des pays européens à déjeuner. Ce fut l’occasion d’un « vaste tour d’horizon ». Vous noterez que les tours d’horizon sont toujours vastes… Il n’y avait là que du beau monde. Bien entendu, RIVAROL n’avait pas été invité, mais ce n’est pas grave. On y retrouvait les ambassadeurs d’Allemagne, de Chypre, de Croatie, du Danemark, d’Espagne, de Grèce, de Hongrie, de Lettonie, de Malte, de Pologne, et de Roumanie, ainsi que les représentants des ambassadeurs d’Autriche, d’Estonie, de Finlande, de Grande-Bretagne, d’Irlande, d’Italie, de Lituanie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la République tchèque, de Slovénie, et de Suède. Cuki a su faire passer les messages. Il a présenté le CRIF et ses thèmes de travail : l’antisémitisme, la mémoire, les relations avec Israël, questions d’autant plus actuelles depuis les attentats à Paris dixit le site du CRIF. Il n’était évidemment pas question de s’arrêter en si bon chemin. Il fallait qu’ils allassent, l’un après l’autre, à résipiscence. Il convenait qu’ils se flagellassent d’importance. Les ambassadeurs furent, l’un après l’autre, comme ça se passe à l’école primaire, tenus de s’exprimer et de se justifier. Ils commentèrent bien entendu la situation de l’antisémitisme et du combat contre le jihadisme dans leurs pays respectifs et en Europe. Ils insistèrent sur la nécessité de les traiter par la fermeté, mais aussi par l’éducation, l’enseignement de la Shoah et à la tolérance, ainsi que par une réflexion sociétale sur les causes de ce fléau. Ils se prosternèrent tous, ils se couchèrent tous, le ton plaintif, avec larmes à l’oeil de circonstance. Conclusion de Cukierman : « Il faut raffermir nos idées et soutenir nos sociétés », « Il faut combattre la passivité… »

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LES SOUVENIRS CROUSTILLEUX DE ROSELYNE BACHELOT

 

Roselyne Bachelot, ex-ministre du gouvernement de François Fillon, actuellement journaliste à la télé, est ce qu’on appelle « une grande gueule ». Elle vient de publier ses mémoires sous le titre gentillet La petite fille de la Ve, aux éditions Flammarion. Et ça dépote. Elle raconte des souvenirs croustilleux concernant des présidents qui ont marqué la Ve République. Sarkozy qui intime l’ordre à son entourage : « Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir, ou mieux, une Noire ! » En fait, Sarkozy avait été très impressionné par la campagne de Barack Obama, qu’il avait croisé avant son élection à la présidence des Etats-Unis et il avait prédit sa victoire. Il avait aussi discuté avec Condoleeza Rice, « une femme formidable ». Du coup, tout émoustillé par le côté glamour des noirs, il a absolument tenu à avoir son Noir, et de préférence sa Noire dans son équipe. François Mitterrand a, lui aussi, droit à quelques pages amusantes. Roselyne raconte : « Le futur président de la République avait un charme ravageur, toutes les femmes en étaient folles et il multipliait les conquêtes. » Elle cite un exemple pour le moins amusant : « Il était de notoriété publique qu’il avait pour maîtresse l’épouse d’un marchand de bestiaux du Bazois. Le maquignon étant parti avec son troupeau pour Paris, l’épouse, pensant être tranquille, fit un jour venir son amant à la maison. Quand, dans la nuit, le cocu rappliqua, Mitterrand dut se résoudre à sauter par la fenêtre et explosa la verrière en contrebas avant de prendre la fuite en se blessant assez sérieusement au visage. Le lendemain, on le voyait à la foire du chef-lieu, le visage couturé mais avec de grandes lunettes noires, souriant et serrant les mains le plus naturellement du monde ».

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