mardi, 22 septembre 2015
SI VIS PACEM, PARA BELLUM…
Dr Bernard Plouvier Métamag cliquez là
L’adage n’est certes pas nouveau, il a même une remarquable ancienneté, fruit d’une antique sagesse. Il serait outrancier de prétendre que la guerre civile a débuté en France. On n’y constate qu’une guérilla. L’adage antique et la situation présente méritent deux commentaires.
Tout d’abord, il paraît bon de déterminer qui, en France et d’une manière générale, en Occident, détient le Pouvoir. Sûrement pas les « élus du peuple » ! Pas plus la virago allemande que notre président et son premier ministre (quel dommage que nous ayons tant d’académiciens et aucun La Fontaine : il y aurait une fable à écrire sur le petit colérique et le dodu libidineux).
En Occident, le Pouvoir appartient à la trinité, dorée à défaut d’être sainte, des financiers, des négociants internationaux et des grands producteurs, aux intérêts enchevêtrés, car tout financier est devenu, par la puissance et la diversité de ses placements, aussi bien un gros entrepreneur en transformation de matières premières qu’un transporteur international et un patron de la grande distribution. C’est même pour cette raison que la trinité dominante a ordonné aux honorables élus de favoriser l’immigration extra-européenne, dès les années 1975, et continue perpétuellement de le faire.
Tirant prétexte de la dénatalité des autochtones d’Europe occidentale, nos maîtres omnipotents ont fait venir, non pas des « travailleurs », encore moins de futurs cotisants pour alimenter les caisses de retraite – comme nous le serinent les ineptes ou les machiavels qui créent puis alimentent la désinformation -, mais des millions de nouveaux consommateurs. Comme ces hôtes exotiques sont, pour l’écrasante majorité d’entre eux, ignares ou inaptes aux emplois lucratifs, on pallie la fort logique médiocrité de leur salaire par une multitude d’allocations. On reconnaît volontiers que tous les rejetons d’immigrés ne sont pas des voyous et que certains immigrés sont des hommes et des femmes de talents, mais pourquoi ne les exercent-ils pas dans leur continent d’origine, pour le civiliser et le faire progresser ?
Le quart de ces immigrés perçoit ces allocations de chômage dont la création, durant l’Entre-deux-Guerres, avait pour finalité de faire passer un triste état transitoire aux seuls compatriotes, les immigrés devant automatiquement quitter le territoire national en cas de pénurie de travail : c’était l’un des dogmes du Front Populaire. Qu’on relise les discours d’un Thorez ou d’un Salengro. Allocataire à plein temps ou de façon partielle pour raison de médiocrité d’emploi, reflet d’une médiocrité personnelle, le secouru haït davantage encore le pays d’accueil, car il faut être ignare en matière de psychologie sociale ou bête comme un soixante-huitard pour croire en une quelconque reconnaissance du sujet secouru. Sa fierté en est offusquée, surtout s’il est davantage enclin à causer, à gémir et à pester, qu’à œuvrer.
La haine de cette sorte d’immigrés pour les pékins accueillants, nos bons maîtres n’en ont cure.
Pour enrichir leurs véritables maîtres, les Occidentaux doivent supporter, depuis le début des années 1980, une guérilla urbaine qui, à tout moment, peut se transformer en guerre civile.
Or, pour éviter une guerre, qu’elle soit extérieure ou civile, un gouvernement véritablement dévoué à la chose publique n’a jamais eu qu’un seul moyen à sa disposition : la Force. Nos policiers et gendarmes ne sont plus des agents de la « force publique », mais des témoins de notre déclin.
Si vis pacem, para bellum, c’est d’abord et avant tout, se constituer de véritables forces de l’ordre, physiquement et moralement solides. Tout va mal dans notre pays. C’est une évidence, sauf pour ceux qui s’enrichissent à nous gouverner fort mal. Pour que tout n’aille pas encore plus mal, il faut réfléchir à ce que depuis cette Antiquité gréco-romaine, notre mère spirituelle, on nomme le Devoir d’insurrection contre des gouvernants injustes, corrompus, ineptes et/ou malfaisants. La constitution de milices d’autoprotection, voire la révolution sont des moyens dont, depuis toujours, ont usé des citoyens malheureux. Le retour au dogme : un continent-un peuple, ou, si l’on préfère, au dogme : chacun chez soi, semble s’imposer à l’observateur rigoureux.
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