jeudi, 06 juillet 2017
La question macédonienne
Pour la diplomatie française, espagnole ou australienne, la Macédoine n’existe pas. Le territoire le plus méridional issu de l’éclatement de la Yougoslavie qui correspond au large bassin hydrographique du fleuve Vardar s’appelle en anglais FYROM ou, en français, ARYM, soit « ancienne république yougoslave de Macédoine ». Candidate à l’Alliance Atlantique, son admission est reportée sine die, suite à l’opposition farouche de la Grèce. En effet, Athènes n’apprécie pas que la capitale Skopje se couvre de monuments et de symboles à la gloire d’Alexandre le Grand. Les Grecs craignent que les Macédoniens revendiquent les régions hellènes de la Macédoine égéenne dont Thessalonique est la ville principale. Par ailleurs, la Macédoine historique défendue à la fin du XIXe siècle par les comitadjisde l’ORIMA (Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne et andrinopolitaine) qui firent les premiers attentats modernes, s’étend à l’Est au Pirin bulgare et, à l’Ouest, au Prespa albanais.
Outre les tensions avec Athènes, la Macédoine se heurte à sa puissante minorité albanaise (25 %). En décembre 2016, des législatives anticipées virent le parti au pouvoir, les conservateurs pro-russes remporter de justesse les élections contre l’opposition sociale-démocrate pro-occidentale aidée en l’occurrence par divers partis de la minorité albanaise. Ceux-ci souhaiteraient participer au gouvernement et imposer l’albanais comme seconde langue officielle du pays.
Fort du précédent du Kossovo voisin, les Albanais de Macédoine exigent en outre une large autonomie interne, préalable à terme d’un éventuel rattachement à l’Albanie qui deviendrait ainsi la « Grande Albanie ethnique ». Dans ce contexte délicat s’ajoutent les manœuvres de certaines officines soutenues par l’ineffable George Soros, qui tentent de fomenter une nouvelle révolution colorée. Pour l’instant, le président Gjorge Ivanov refuse toute coalition gouvernementale qui inclurait des irrédentistes albanais et maintient le gouvernement d’Emil Dimitriev.
Un subtil jeu d’influences et de contre-influences se déroule donc en Macédoine entre la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et l’Albanie avec, en coulisses, les pressions discrètes de Washington, de Bruxelles, de l’OTAN et de la Russie. La Macédoine est l’exemple même des enjeux géopolitiques dans les Balkans.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 40, diffusée sur Radio-Libertés, le 30 juin 2017.
09:01 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
JEUDI 6 JUIN, L'ÉMISSION SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS EST CONSACRÉE À GEORGES BRASSENS AVEC COMME INVITÉ SON BIOGRAPHE GEORGES FERRIÈRES
08:51 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Après les supercheries électorales, ni soumission ni abandon, plus que jamais la Droite nationale et identitaire est l’alternative au Système
Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale
Chers Amis et lecteurs de Synthèse nationale,
Nous venons d’assister à un véritable tour de passe-passe politico-médiatique.
Souvenez-vous… Il y a quelques mois, fin 2016, les tenants du Système prenaient conscience de la fragilité de celui-ci et leur petit domestique élyséen, François Hollande, renonçait piteusement à un second mandat (prouvant ainsi, à la surprise générale, qu’il était capable d’avoir un éclair de lucidité).
Hollande hors jeu, l’oligarchie se rabattait alors derrière le sinistre Juppé voyant en lui le garant de ses intérêts. Mais la vanité de ce dernier lui fut fatale et il se retrouva éliminé des calamiteuses primaires de la droite. Les électeurs « républicains » lui préférant le controversé François Fillon réputé plus conservateur et donc loin de satisfaire les thuriféraires de la pensée dominante.
Emmanuel Macron, le joker du Système
Mais, pour palier cette erreur de casting, le Système avait prévu son joker : le sémillant Emmanuel Macron, à la fois coqueluche de la bobocratie et bouée de sauvetage de tous les ratés de la politique. On connaît la suite…
Face à une Marine Le Pen reniant ses fondamentaux et emberlificotée dans ses rêves de respectabilité, Macron n’eut pas de mal à se faire élire Président. Et, derrière lui, tout ce que la gauche et la droite comptaient de has been en mal de reconversion à envahir le Palais Bourbon. Le tout, pour mieux servir les intérêts de la haute-finance apatride. Il faut en effet savoir qu’avec Macron et son parti fait de bric et de broc, ce sera encore plus de soumission aux diktats de la finance, ce sera encore plus de brassages des populations, ce sera toujours plus de fiscalité assommante et de lois antisociales, ce sera encore plus de complaisance avec l’écolo business qui nous impose, entre autres, les inutiles éoliennes…
La Droite nationale et identitaire est l’alternative
Dans ce nouveau contexte, la Droite nationale et identitaire a plus que jamais le devoir de s’imposer comme la seule alternative authentique et crédible capable, le plus vite possible, de relever la France.
Synthèse nationale, depuis 11 ans maintenant, est au cœur du combat pour la France française dans une Europe européenne. Avec ses relais médiatiques (revues, sites, éditions, réseaux sociaux performants, émissions radio en partenariat avec Radio Libertés…) et militants (journées annuelles à Rungis et en province, campagnes d’agitation, associations thématiques…) notre organisation est à l’avant-garde du combat contre le Système.
Les supercheries électorales auxquelles nous venons d’assister doivent nous amener à accentuer notre action si nous ne voulons pas que le processus de soumission et d’abandon continue à anéantir définitivement ce qu’il nous reste de liberté.
Pour cela, nous avons besoin de votre aide à tous. Que ce soit :
- en vous abonnant à nos différentes revues (Synthèse nationale, les Cahiers d’Histoire du nationalisme, Confrontation…),
- en achetant et en diffusant les livres que nous éditons,
- en adhérant à l’Association des Amis de Synthèse nationale, présidée par Jean-Paul Chayrigues de Olmetta,
- en participant à notre souscription patriotique
- et en venant, le dimanche 1er octobre à notre 11e Journée nationale et identitaire à Rungis (Val de Marne), vous nous permettrez d’amplifier notre travail salutaire pour notre nation et pour notre civilisation. Par avance, nous vous remercions pour votre fidélité.
Dans les jours qui viennent tous les contacts de Synthèse nationale, soit plus de 20 000 personnes, vont recevoir chez eux une plaquette, dont vous venez de lire l'éditorial, les invitant à nous aider. Nous avons besoin de votre aide pour amplifier notre combat et nous savons que nous pouvons compter sur vous tous. Par avance, nous vous remercions pour votre générosité.
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