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dimanche, 08 avril 2018

Le Sixième Œil

Echelon-216x300.jpgGeorges Feltin-Tracol

Certaines nouvelles passent inaperçues. Dans quelques mois, le premier niveau d’habilitation de sécurité nationale, le « Confidentiel Défense », sera supprimé. Il est pour l’instant encore accordé aux détenteurs d’informations dont la divulgation nuirait à la défense nationale ou favoriserait la découverte d’un fait classé « Secret Défense » ou « Très Secret Défense ». En pratique, il porte sur les opérations militaires extérieures, la lutte anti-terroriste, la traque des réseaux criminels transnationaux, la protection d’installations sensibles (les sites nucléaires) ainsi que les études en matière stratégique.

Le motif officiel de cette suppression est une meilleure rationalisation des critères de confidentialité. Or, le n° 447 de la lettre fondée par Emmanuel Ratier, Faits et Documents (du 15 au 28 février 2018) donne la véritable raison. Le retour de la France dans l’OTAN voulue par Nicolas Sarközy et poursuivie par François Hollande implique l’alignement des services secrets de l’Hexagone aux normes et coutumes de leurs homologues anglo-saxons. Faits et Documents explique qu’en décembre 2015, Paris a signé un accord à Washington qui associe la France au système des « Cinq Yeux » bien connu depuis l’affaire Echelon au milieu des années 1990.

En 1946, les États-Unis et la Grande-Bretagne adoptaient un accord de communication des renseignements : le traité UKUSA. Y adhérèrent ensuite le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ainsi le monde anglo-saxon a-t-il pu espionner tous les continents au moyen d’une surveillance électronique généralisée. Les « Cinq » deviennent les « Six Yeux » avec l’arrivée de la France dans l’« Anglosphère » planétaire. Ainsi l’Hexagone perd-il toute liberté nationale effective. Quant à son indépendance nationale, elle est déjà bien évanescente, voire ectoplasmique.

Cette intégration risque toutefois de poser quelques problèmes dans la transmission prochaine de renseignements essentiels avec des États exclus de cette coopération renforcée. La France a en effet conclu une quarantaine d’accords avec les États-Unis, l’OTAN et ses membres (hormis le Canada et l’Islande), mais aussi avec l’Australie, le Japon, le Brésil et la Russie. Jusqu’à présent, la France gardait une relative latitude avec ses partenaires. Ce ne sera désormais plus le cas. Le principal risque de cette inclusion est que les terroristes islamistes soient moins ciblés que les opposants au CETA, au TAFTA, à l’atlantisme et au mondialisme.

Si cette collaboration touche en priorité les forces armées, il faut enfin craindre que se renforcent les connivences étroites entre les États profonds hexagonal et yankee au moment où Washington met son veto à la vente de Rafales à l’Égypte. La minable classe politicienne française a choisi l’appel de l’Atlantique. Cela ne présage rien de bon pour l’avenir des Européens.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°73, diffusée sur Radio-Libertés, le 6 avril 2018.

23:31 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce que les mots veulent dire...

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Claude Bourrinet

Des néologismes tels qu'islamo-fascisme, ou islamo-nazisme, outre qu'ils peuvent rendre un grand service, par amalgame avec la résistance palestinienne, à la civilisation de garde-frontière qui s'est imposée entre le Jourdain et la Méditerranée, jettent sur une partie de la survie politique de ce qui reste de notre nation, si pénible, une lumière flageolante. Il est vrai que ces vocables, comme il est normal dans le champ sémantique de la propagande, servent à empêcher de penser, et sont utilisés comme des armes d'anéantissement de l'adversaire, réduit à l'infâme, avec qui on ne discute pas – si tant est qu'il soit susceptible de dialogue.

On ne tentera pas ici de répondre à cette manipulation linguistique par une enquête sur l'histoire de l'islam, et de son face à face avec un Occident chrétien dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'eut pas toujours la main légère. La prise de Jérusalem, par exemple, en 1099, se termina par le massacre intégral de ses habitants, en comptant les femmes et les enfants, cela va sans dire. Soulignons au passage que là où les musulmans accordaient aux chrétiens un statut de dhimmi, qui est toujours mieux que celui de mort, les Européens interdisaient intégralement sur les territoires qu'ils occupaient toute autre religion que la chrétienne, à l'exception du judaïsme, que l'on tolérait à peine, pour des raisons religieuses (sauf à expulser les Juifs, comme en Espagne, où ils soutinrent jusqu'au bout le colonisateur musulman).

Nous pèserons plutôt ce que l'on entend par « fascisme » ou « nazisme », ce qui n'est pas exactement la même chose.

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23:28 Publié dans Claude Bourrinet, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEAN-VINCENT PLACÉ (BELLE FIGURE DE LA RÉPUBLIQUE) : FAITES CE QUE JE DIS ET PAS CE QUE JE FAIS...

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11:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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03:06 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |