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dimanche, 23 septembre 2018

Médine au Bataclan : la France a gagné une bataille, mais elle n’a pas gagné la guerre

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

Il n’est pas fréquent, pour des militants, de vivre des moments aussi forts que ceux qu’ont connus les animateurs et participants de la conférence de presse, organisée ce vendredi 21 septembre, à Paris, pour demander l’annulation du concert de Médine au Bataclan. Alors que je concluais cette initiative, Patrick Jardin, qui avait quitté la salle quelques minutes pour répondre aux questions des journalistes de TF1, revint à la tribune, et s’excusa de m’interrompre.

 

Bien sûr, la salle et la tribune applaudirent à tout rompre. Chacun était conscient de l’importance et de la symbolique de cette victoire. Chacun avait compris que si Médine avait pu éructer au Bataclan, cela aurait été un camouflet pour la France, un crachat pour les victimes et leurs familles, et une nouvelle occasion pour les disciples d’Allah d’humilier les Français.

Ce sursaut patriotique a été possible d’abord parce qu’un homme d’exception, Patrick Jardin, a décidé, seul, de se battre, dès le début de cette provocation. Il a appelé la France entière à le soutenir, sans le moindre sectarisme. Il a écrit à tout le monde. Il a demandé à deux reprises à Médine, qui ne lui a jamais répondu, d’annuler, par décence pour la mémoire de sa fille et des autres victimes, sa sordide provocation. Il a lancé un appel, devant le Bataclan, cet été, pour appeler les Français à le soutenir, le 19 octobre et le 20 octobre, pour faire annuler ce concert.


Sachons le dire, les seuls qui ont répondu à son appel sont ceux que les commissaires politiques de la bien-pensance, lèche-babouches professionnels, appellent l’extrême droite, ou la fachosphère, et que nous appelons la Résistance et la réinfosphère. Chacun a amené son savoir-faire, dans le respect de l’autre, sans chercher à tirer la couverture à lui. Génération Identitaire a su mettre une dizaine de militants devant le Bataclan, avec une grande banderole, qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux.

Puis Renaud Camus a mis sa plume et son talent oratoire, à la tête du CNRE, au service de cette bataille. À la rentrée, Richard Roudier, à la tête de la Ligue du midi, a invité Patrick Jardin, qui a renouvelé, dans une vidéo vue par près de 150 000 personnes, son appel à manifester le 19 octobre devant le Bataclan. Le général Piquemal a lancé, lors de cette journée, un mémorable appel aux Français. Et Renaud Camus, toujours lui, a prononcé ce jour un formidable discours.

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Le journal Présent a apporté

sa pierre à l’édifice, comme toujours.

Du côté politique, même si Laurent Wauquiez et Marine Le Pen se sont émus de la grossière provocation de Médine, il faut admettre qu’une fois encore, seul le Siel, présidé par le conseiller régional IDF Karim Ouchikh, est passé à l’action.

Au niveau des réseaux sociaux, des sites comme Minurne-Résistance, des blogueurs comme Boris Le Lay, ont mis toutes leurs forces dans la bataille.

Et puis, un petit peu nous, à Riposte Laïque et à Résistance républicaine. Nous avons, durant l’été, et depuis la rentrée, tous les jours, informé nos lecteurs sur la personnalité de Médine, sur la réalité de ses « chansons » et sur l’ampleur du scandale que constituaient ces deux soirées. Des dizaines de textes et de vidéos ont été publiés, et nous avons relayé l’ensemble des initiatives. Christine Tasin était régulièrement en contact avec Patrick Jardin. Mais nous avons senti qu’il fallait faire plus. Nous avons alors proposé à nos partenaires et amis Renaud Camus, Karim Ouchikh et Richard Roudier de lancer un appel de Cent patriotes, et de le gérer. En un week-end, grâce à la réactivité de la presque totalité de la Résistance, nous avons publié une liste « qui avait de la gueule ». Et quelques autres, que nous n’avions pu contacter, vinrent compléter le premier appel.

L'appel des cent patriotes cliquez ici

Et nous avons, toujours avec nos amis et alliés, mis sur pied cette conférence de presse inoubliable, que les médias de propagande occultent soigneusement et où, dans un scénario presque parfait, Patrick Jardin a annoncé l’annulation du concert de Médine au Bataclan, au milieu des applaudissements émus et nourris (vidéo complète).

J’avoue être partagé entre deux sentiments, quelques heures après ces moments extraordinaires. La fierté d’avoir participé à un sursaut collectif exemplaire, la joie d’avoir imposé un recul à Médine (qui avait cité mon nom, dans Don’t Laïk, me désignant donc aux soldats d’Allah comme un « laïcard à crucifier », pour reprendre ses paroles) sont, bien évidemment, toujours présentes.

Mais je ne peux m’empêcher de penser que, depuis 15 ans que je milite quotidiennement contre l’islamisation de la France, c’est la troisième campagne victorieuse que j’anime, avec des alliés fort différents.

En 2003 et 2004, j’avais, avec l’Union des Familles Laïques et des enseignants qui avaient subi le voile à l’école (Martine Ruppé à Flers, Jean-Claude Santana à Lyon, Maryse Haslé à Vendôme), animé une campagne contre les signes religieux à l’école. Nous savions, à l’époque, que si nous avions annoncé la couleur et dit que nous refusions le voile islamique à l’école, nous n’aurions eu aucune chance, nous aurions été qualifiés d’islamophobes et de méchants racistes. Nous avions tourné la difficulté en ciblant tous les signes religieux, alors qu’un seul posait problème.

Une lettre d’information par semaine, des conférences parisiennes et dans toute la France avec Bernard Teper, à l’époque président de l’Ufal – qui nous qualifiera de « doriotistes » quand nous quitterons ce petit groupe devenu sectaire – les premiers affrontements avec la clique de Houria Bouteldja, qui s’appelait « Une école pour tous » avant de devenir « Les Indigènes de la République », la rencontre avec Anne Zelensky, Robert Albarèdes, Pascal Hilout et ceux qui deviendront les pionniers de Riposte Laïque… Un investissement total, une année durant, pour obtenir, sous Chirac, la loi du 15 mars 2004 contre « les signes religieux ostentatoires à l’école ». Loi incomplète, n’intégrant pas l’université ni les écoles privées sous contrat, mais constituant quand même un nécessaire coup d’arrêt aux milliers de voiles islamiques qui polluaient les écoles de la République.

En 2009, nous avions impulsé, avec Anne Zelensky et Annie Sugier, une pétition pour demander l’interdiction de la burqa dans nos rues. Nous avions réussi à avoir des signatures d’anciens ministres, de droite comme de gauche, de députés et de personnalités de premier plan. Cette pétition, incontestablement, avait de l’allure, par son contenu et la palette de ses signataires.

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Jacques Myard (RPR) et André Gérin, qui avaient signé le texte, avaient pris le relais et organisé une mission parlementaire qui avait auditionné l’ensemble des acteurs de la vie politique et sociale française, dont notre ami Pascal Hilout. Sans surprise, les différentes officines musulmanes, les prétendus antiracistes, les principales organisations maçonniques, Caroline Fourest et toute l’extrême gauche combattront ce projet de loi, au nom du refus de stigmatiser les malheureuses emburquinées et, bien sûr, pour ne pas faire le jeu de l »extrême droite ». La loi fut malgré tout votée, mais le législateur accorda 6 mois aux « Belphegor » pour se mettre en conformité avec les textes législatifs. Et bien sûr, à de nombreuses reprises, les militantes musulmanes, verbalisées, provoqueront des émeutes avec agression des policiers, comme à Marseille et à Trappes. Aujourd’hui, près de 10 ans après, même si, là encore, cette loi fut un coup d’arrêt nécessaire, les politiques, courant après le vote musulman, n’en exigent plus une stricte application, tandis que les policiers, lassés d’être pris pour cibles et d’être abandonnés par leur hiérarchie en cas de problème, préfèrent souvent regarder ailleurs.

Quinze ans, trois batailles victorieuses, certes… Mais quel terrible recul dans le rapport de forces qui oppose la France à l’islam depuis 2003. Les mosquées continuent de pousser, à raison d’une à deux par semaine, financées le plus souvent par des collectivités locales, de droite comme de gauche. Le ramadan rythme la vie de nos entreprises et de nos écoles, durant un mois, tous les ans. Le nombre de voiles, portés par des gamines de plus en plus jeunes, explose. Le nombre de tenues salafistes, véritables uniformes de guerre, se multiplie également dans nos rues. Nous apprenons de manière récurrente que, dans la police, la gendarmerie ou l’armée, des jeunes recrues se comportent davantage en musulmans qu’en Français. Il est de plus en plus difficile, pour les jeunes hommes ou femmes nés musulmans, de vivre à l’européenne s’ils habitent un quartier islamisé. Les émeutes ethnico-religieuses se multiplient, souvent soutenues par l’extrême gauche. Les policiers sont agressés de plus en plus violemment, et souvent en toute impunité, aux cris de « Allah akbar ». Les islamistes multiplient les actes de djihad quotidiens : violences gratuites, insultes, coups de couteau de « déséquilibrés », qui complètent la terreur inspirée par les attentats islamistes, égorgements et autres « voitures folles ». Une invasion migratoire, organisée par l’Union européenne, constituée majoritairement de jeunes musulmans seuls, souvent présentés comme mineurs, renforce ce que nous appelons la « cinquième colonne musulmane », faisant exploser, en France et dans nombre de pays européens, les statistiques sur les agressions et le viols.

Nombre de nos compatriotes, terrorisés, rasent les murs et se taisent, de peur de passer pour des racistes et d’en subir les conséquences.

Le vote musulman est devenu déterminant lors de l’élection présidentielle. En 2012, Hollande a été élu grâce à un survote communautaire, 93 % des disciples d’Allah ayant apporté leur voix au candidat qui se disait socialiste. Cinq ans plus tard, 92 % d’entre eux voteront Macron, qui a multiplié les actes d’allégeance en leur direction durant toute la campagne.

Les plateaux de télévision sont occupés matin, midi et soir par des lèche-babouches moralisateurs payés, et fort bien, pour enfumer les Français et protéger la religion d’amour, de tolérance et de paix. La police de la pensée est à présent mobilisée, de manière soviétique, pour interdire d’antenne Éric Zemmour, le seul journaliste à expliquer réellement aux Français ce qu’est l’islam. Le CSA multiplie les rappels à l’ordre et les sanctions contre toute chaîne qui laisserait tenir des propos jugés hostiles à la religion musulmane ou à la mentalité de ses adeptes.

Les tribunaux sont mobilisés, avec la complicité du Parquet, des associations musulmanes et antiracistes, pour traquer et condamner lourdement, jusqu’à parfois prononcer des peines de prison et de lourdes amendes, contre tous les lanceurs d’alerte qui expliquent à nos compatriotes la réalité de l’islam.

Les réseaux sociaux, de Google à YouTube en passant par Facebook et Twitter, éliminent des centaines de milliers de comptes, de vidéos ou d’articles parce qu’ils osent s’en prendre à l’immigration ou à l’islamisation de l’Europe. Un rapport remis par un trio de malfaisants mandatés par Macron demande au Premier ministre de réprimer tout ce qui, sur la toile, est légal mais jugé malsain !

Le président du CFCM, proche d’Erdogan, revendique 11 millions de musulmans en France, soit 16 % de la la population. Toutes les mesures familiales prises par les différents gouvernements pénalisent les classes moyennes, les décourageant de faire des enfants, tandis que la natalité des familles immigrées explose et que, dans de nombreux quartiers, dans de nombreuses écoles, les enfants d’origine française se retrouvent de plus en plus minoritaires. Un effort financier colossal est mis au service des nouveaux venus, quand on ponctionne nos retraités et qu’on laisse crever nos SDF sur le trottoir. Malgré cela, évoquer le « Grand Remplacement » vaut, au mieux, pour les plus audacieux, un lynchage médiatique, au pire les tribunaux.

Bref, nous sommes dirigés par des traîtres, soumis totalement aux islamistes, et nous avons élu un président de la République qui, au sein de l’Europe, est le fer de lance du Grand Remplacement, du changement de peuple et de civilisation, de l’invasion migratoire et de l’islamisation de notre pays.

C’est donc dans ce contexte, ô combien défavorable, que nous avons réussi à infliger un camouflet à l’islamiste Médine et à tous ceux qui le défendaient. La victoire du Bataclan a confirmé que ce sont toujours les minorité actives qui gagnent les combats.

Nous venons de gagner une bataille mais nous n’avons pas gagné la guerre.

Pas encore…

17:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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