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jeudi, 11 juillet 2019

Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens de Synthèse nationale, nous parle de Pierre-Joseph Proudhon et de son engagement identitaire...

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L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés de cette semaine avec Nicolas Gauthier, journaliste à Boulevard Voltaire

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Mysticisme et réalisme : les deux voies du discours populiste

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Bernard Plouvier

Grand Président Macron poursuit sa destruction à rythme accéléré des valeurs nationales, celles qui forment notre identité de Français, par opposition à la bouillie mondialiste et au pot-pourri multiracial (en anglais : le melting pot, variante sociologique du Chaudron des sorcières).

Il multiplie les lois liberticides, au nom de sa mystique tiers-mondiste et de l’exaltation des minorités. Il le fait, bien sûr, sans prendre l’avis du seul souverain de l’État : la Nation. Grand Président est l’Attila de notre Bien Commun et se donne même bonne conscience, estimant œuvrer pour l’avenir. Là encore, il ne précise pas s’il s’agit de l’avenir de la Nation française ou de celui des millions d’immigrés d’origine extra-européenne. À dire vrai, il lui est inutile de s’exprimer sur ce point : ses actes parlent pour lui.  

En Macronie, on ne réprime pas ou de façon exceptionnelle l’omniprésent racisme antiblancs, mais les hystériques font leurs crises de nerfs au moindre tag dit « antisémite » (alors qu’on n’en connaît généralement pas la provenance) ou à la moindre remarque sur le ridicule des travestis. Parallèlement, on assume pleinement la très antidémocratique discrimination positive et les manifestations répugnantes de prévarication (l’actualité en fournit des exemples de façon quasi-hebdomadaire), de copinage maçonnique et de favoritisme ethnique.

À cette mystique faisandée, il est indispensable d’opposer une véritable mystique nationale. Puisqu’après tout, la politique fait surtout appel à l’irrationnel, à cette mentalité pré-logique qui n’est nullement l’apanage des « primitifs ».

Encore ne faut-il pas se tromper de mystique : on ne peut opposer la religion chrétienne au culte des droits de l’homme. La seule mesure positive du « régime abject » qui suivit l’affaire Dreyfus fut de séparer nettement l’État des cultes et des sectes, même si l’islamo-pétrodollar a beaucoup modifié les règles du jeu depuis trente ans et si la Ripoublique reste une chasse gardée du Grand-Orient.

Le discours très réaliste, sur l’immigration-invasion et la certitude mathématique d’un remplacement de population dominante sur le sol français, doit être couplé à l’évocation de nos valeurs propres, en un mot à la mystique nationale, comme Poutine le fait avec succès en Russie ou comme le font les Turcs avec leur mouvement pantouranien.

Les froids raisonnements et les savants calculs n’ébranlent pas les foules, à la différence de l’émotion. Rien ne nous empêche de rêver d’une France rebâtie en mêlant la technologie moderne à notre culture française, aux indispensables réformes démocratiques (l’égalité de tous devant la loi, la lutte contre la pourriture politico-administrative, l’instauration d’une authentique liberté d’expression d’où seraient bannies seules la pornographie et la calomnie) et au nécessaire retour vers leurs continents d’origine des millions d’extra-européens qui n’ont rien à faire en Europe.

Mélanger le rationnel à l’irrationnel, c’est le B – A - BA de la propagande politique. Pour l’instant, seuls les écolo-verdâtres et les partisans du libéralisme dur le font avec succès, utilisant les ficelles de la plus basse démagogie : diabolisation de l’ennemi et promesses à la pelle pour les gogos.         

Rien n’empêche le milieu populiste de faire une bonne propagande : honnête et dépourvue de crainte, ne proposant que des mesures saines et applicables. Pour cela, il faut des êtres prêts à l’action une fois conquis démocratiquement le pouvoir. Surtout pas des opportunistes cherchant un « créneau porteur » !

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JEUDI 11 JUILLET : NICOLAS GAUTHIER, JOURNALISTE À BOULEVARD VOLTAIRE, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

12:47 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Assassinat de Vincent Lambert : les réactions d'indignation se multiplient...

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Depuis 11 ans, Vincent Lambert était, disait-on, "en fin de vie"... Ce matin, les tenants de la pensée dominante doivent être satisfaits, ce "malade encombrant qui n'en finissait pas de mourir" n'est plus. Sa "fin de vie" aura tout de même duré 11 années... Ils sont soulagés car une décision de justice suivie d'un geste criminel leur a enfin donné raison... Ils peuvent partir tranquillement en vacance, la voie est libre pour la légalisation de l'euthanasie...

Synthèse nationale

De nombreuses réactions nous sont déjà parvenues :

La Fraternité St Pie X :

Lourdement handicapé à la suite d’un accident de la route survenu en 2008, la justice des hommes et une médecine oublieuse du serment d’Hippocrate ont estimé que sa vie ne valait plus rien, et que lui prodiguer les soins les plus élémentaires – l’alimentation et l’hydratation – constituait une obstination déraisonnable, autrement dit un acharnement thérapeutique.

Malgré de nombreuses démarches et un combat héroïque avec leurs avocats, les parents de Vincent Lambert pleurent aujourd’hui leur fils, victime d’une euthanasie active, véritable assassinat déguisé.

« La mort de Vincent (…) lui a été imposée à lui comme à nous. (…) Nous ne pouvons que nous résigner dans la douleur, l’incompréhension, mais aussi dans l’Espérance », écrivaient-ils peu avant cette mort.

La rédaction de FSSPX.Actualités présente ses profondes condoléances à ces parents si éprouvés.

Donnez-lui Seigneur le repos éternel, et que votre lumière luise à jamais sur lui.

Jean-François Touzé :

Dieu ait son âme. Dieu jugera ses assassins.

Academie Christiana :

La mort de Vincent Lambert est notre défaite comme nation, civilisation et personne, fruit de notre démission face à notre histoire, nos blessures et notre égoïsme. Il est face à Dieu, nous sommes face à nous-mêmes. Qu’il repose en paix.

Le Parti de la France :

Suite à la décision d'un juge sous la pression de la caste politico-médiatique et de médecins fous, Vincent Lambert, handicapé tétraplégique, a été condamné à mourir par dénutrition et déshydratation contre l'avis de ses parents qui ont tout fait pour éviter cet assassinat. Après 10 jours d'agonie, il a rejoint le seigneur ce matin.

Ceci ouvre la voie à une légalisation de l'euthanasie, tant voulue par les loges maçonniques, qui ne tardera sûrement pas et donnera bien évidemment lieu aux mêmes dérives que pour l'IVG (220.000 avortements par an) utilisée par « confort » dans plus de 90 % des cas.

Le Parti de la France rappelle sa volonté de protéger la vie, de la conception jusqu'à la mort naturelle, et d'inscrire ce principe dans la Constitution.

Bruno Gollnisch :

Vincent Lambert est mort. De faim et de soif. Alors qu’il n’était pas en fin de vie, et que ses parents proposaient de le reprendre. Crime d’État. Je suis triste pour tout ce que cela révèle de notre société.

L'Action française :

C’est fini. Vincent Lambert est mort, et toute notre société a honte – ou devrait avoir honte.

Elle devrait avoir honte car il y a eu un acharnement procédurier inexplicable sinon par la volonté de faire un exemple. Oui, en France, depuis plusieurs années, on a décidé que Vincent Lambert devait être l’exemple de la miséricorde républicaine. C’est-à-dire qu’on a expliqué qu’il était un légume, qu’on l’a privé des soins auxquels il avait droit, qu’on a persécuté et diffamé ses parents et, enfin, qu’on l’a tué.

Voilà qu’on touche enfin du doigt la réalité de l’euthanasie : des médecins, des experts et des juges ont décidé qu’un malade devait mourir après avoir été traité comme un chien, enfermé dans sa chambre comme aucun prisonnier n’est détenu en France, parce que ce malade, pour eux, n’avait plus de dignité – alors que ce sont eux qui l’ont déclaré et rendu indigne des soins qu’on distribue aux autres malades dans son cas, indigne d’être transféré dans un service de soins palliatifs où il aurait pu mourir vraiment accompagné. Des médecins jugent désormais que droguer, affamer et assoiffer un homme, c’est soutenir la dignité des bien portants, au nom du Progrès.

La France a donc donné le spectacle d’un appareil d’État, justice, santé, administrations et police (car on mobilisa les policiers pour bien s’assurer que le condamné serait exécuté), tout entier tourné vers un but : faire mourir l’innocent, le proclamer, et insulter ses défenseurs.

Quant aux Français dont on nous dit que leur soutien à l’euthanasie est de plus en plus affirmé, ont-ils réfléchi qu’ils étaient eux aussi, pour beaucoup, des faibles et des incapables aux yeux du pouvoir – dont les soutiens n’hésitaient pas à les insulter et même à demander qu’on leur tire dessus ? Se rendent-ils compte que répondre “oui” à un sondage conduit parfois à des lois qui les conduiront à la mort ?

Voilà donc où en est rendue la France : à affirmer que l’assassinat est bon, à affirmer que la dignité ne réside que dans la capacité, à affirmer que la puissance publique a pour mission d’éliminer les faibles. Vertigineux progrès.

Comme tant d’autres Français, l’Action Française regarde ce lit vide. Elle mesure combien la suppression d’un compatriote en raison d’un accident dont il ne se remit pas complétement est le signe d’une victoire de la barbarie sur la raison, de l’idéologie sur la politique naturelle.

Ce lit vide est une fosse béante dans laquelle la start-up nation est prête à faire basculer tous ceux qu’elle réprouve, handicapés, déments séniles ou simplement gens usés par la vie, comme en Belgique. La politique répond parfois à des lois : quand une idéologie tue l’Homme, elle ne cesse de tuer ses semblables. Aux mêmes causes, les mêmes effets.

L’Action française présume que la représentation nationale brandira demain le cadavre de Vincent Lambert pour justifier sa légalisation de l’euthanasie. La République, c’est Créon. Et Créon, c’est la mort.

Robert Ménard, maire de Béziers :

Le cas Vincent Lambert doit nous faire réfléchir. Sur la liberté individuelle. Sur la vie. Tout cela est complexe. Philosophique. Anthropologique. Les prises de position radicales n'ont ici aucun intérêt. Notre société a besoin d'apaisement sur ce sujet fondamental.

Michel Houellebecq :

Pour l’écrivain qui vient de publier sur le site du quotidien Le Monde cliquez ici une tribune, rien ne justifiait l’arrêt des soins de l’ex-infirmier, mort jeudi après onze ans d’état végétatif. Vincent Lambert est mort pour l'exemple, il a été victime d’une surmédiatisation et d’une forme d’ingérence de l’Etat.

Civitas, Alain Escada :

Ce jeudi matin, Vincent Lambert est mort dans sa chambre d’hôpital. Qu’il repose en paix. Prions pour lui et pour sa famille.

La mort de Vincent Lambert ce matin est la conséquence directe du totalitarisme démocratique imposé par la républiquemaçonnique et qui décide qui peut vivre (par exemple le violeur, l’assassin, le terroriste, tous protégés par la justice moderne) et qui doit mourir (par exemple un handicapé comme Vincent).

La mort de Vincent Lambert, décidée à la requête de l’Etat, est la mise en application d’une pensée eugéniste et marchande, véhiculée par les loges maçonniques et entretenue par Jacques Attali.

La doctrine catholique veut qu’un Etat qui s’en inspire se soucie des plus faibles, avec charité et justice.

A l’inverse, la logique maçonnique eugéniste et marchande considère que celui qui n’est plus ni producteur ni consommateur ne mérite plus de vivre. C’est cette voie qu’a choisi de suivre le gouvernement d’Emmanuel Macron. La boîte de Pandore est ouverte. Nul ne peut prédire qui sera le suivant et jusqu’à quel point s’allongera la liste.

L'AGRIF :

Vincent est mort, tué par raison d’État et par un médecin qui a renoncé à son serment d’Hippocrate. Cette cathédrale d’humanité qui brûlait depuis une semaine sous nos yeux impuissants s’est effondrée. Il n’aura été tenu aucun compte de la dignité de cet homme handicapé, condamné parce que handicapé.

Car la première dignité, c’est le respect de la vie d’une personne. 

C’est un peu de notre humanité à tous qui s’en est allée aujourd’hui, tant cette faute ignoble qui ébranle les fondements de notre droit et de notre civilisation rejaillit sur nous tous.

L’heure est au deuil et au recueillement.  Il est aussi à la méditation de ce crime...

11:30 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La République m'a tuer...

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Vincent est décédé à 8h24 ce matin au centre hospitalier de Reims.

Qu’il repose en paix.

10:21 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |