mardi, 10 septembre 2019
À Londres comme ailleurs, faire sauter le verrou parlementarisme.
L'Angleterre est, on le sait, le berceau de la démocratie parlementaire.
Les débats picrocholins, interminables et surréalistes qui se tiennent depuis deux ans aux Communes et accessoirement à la Chambre des Lords sur les conditions de la sortie de la Grande Bretagne de l'Union européenne — et, à vrai dire, de sa sortie elle même — sont en passe de faire la preuve du caractère éminemment nocif et pervers d'un système que les Anglais s'enorgueillissent d'avoir inventé et dont Winston Churchill disait à tort qu'il était le meilleur à l'exception de tous les autres.
Empêtré, malgré ses louables tentatives d'en réduire les effets, dans les sombres ficelles de la politique des Chambres, des tribunes et des couloirs, Boris Johnson est aujourd'hui le dirigeant d'un pays paralysé par ses propres institutions représentatives.
À Londres comme ailleurs, la démocratie parlementaire est bien le verrou des volontés populaires.
Un verrou que les les partis nationaux européens devront, le jour venu, faire sauter.
09:08 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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