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lundi, 19 octobre 2020

Samuel Paty avait 47 ans... Il y a 47 ans le mouvement Ordre nouveau avait prévu les risques de l'immigration sauvage... Il a été interdit !

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François Floc'h

Samuel Paty est mort décapité au nom d'Allah ! Prions pour le repos de son âme.

Samuel avait 47 ans et était professeur d'histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine.

Bien sûr, je ne connais pas Samuel. Certains disent qu'il était "engagé". Que cela veut-il dire ?

Qu'il était "Charlie" comme bon nombre de ses collègues professeurs ? Qu'il croyait à la liberté d'expression mais pas pour tous ? Que, jeune professeur, en 2002, il avait défilé, avec ou sans élèves, contre la présence de Jean-Marie Le Pen au 2ème tour de la Présidentielle ? Ce serait plausible, c'est si courant dans nos lycées et collèges.

Samuel avait 47 ans. C'est bien jeune pour mourir. Et cette mort atroce n'est pas la première. La liste s'allonge. Une mort presque prévisible en quelque sorte... Samuel avait 47 ans !

Et il y a 47 ans, l'année de sa naissance, le mouvement Ordre nouveau, composante du Front national créé l'année précédente, organisait un meeting à la Mutualité. Le 21 juin 1973 très exactement. Sur le thème Halte à l'immigration sauvage ! Il y a 47 ans, l'année de la naissance de Samuel !

Pour stopper l'invasion rampante, qu'ont fait tous nos responsables politiques en 47 ans ? RIEN !

Lâcheté ? Aveuglement ? Idéologie ? Acceptation ? Un mélange de tout cela comme vient de le montrer, ce même soir face à Eric Zemmour, Jean-Pierre Chevènement qui était pourtant loin d'être le pire !

Bien sûr, nos ministres iront faire du voyeurisme à Conflans-Sainte-Honorine au lieu de faire leur "job" qui est de protéger les Français. Nous aurons droit aux discours de "pas d'amalgame", et l'on ira déposer des bougies et participer à des marches blanches. Et l'on traînera devant les tribunaux ceux qui auraient des velléités de résistance. C'est à pleurer !

Une fois encore, la Marseillaise sonnera faux :
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !

22:00 Publié dans François Floc'h, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« ILS NE PASSERONT PAS ! »

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Pieter Kerstens

"Ils ne passeront pas"... Ce mot d’ordre a été lancé par Dolores Ibarruri, « la Pasionaria », le 19 juillet 1936 du balcon du Ministère de l’Intérieur à Madrid : « le Parti Communiste vous appelle au combat, pour écraser définitivement les ennemis de la république et des libertés populaires. NO PASARAN ! »

Si le docteur Micron s’inspire du passé et reprend à son compte ce slogan, la situation n’a rien de comparable, parce qu’à cette époque la guerre civile faisait rage en Espagne, ce qui n’est pas (encore ?) le cas en France. Il aurait mieux fait de se souvenir du message audio, diffusé le lundi 22 septembre 2014, par Abou Mohamed El-Adnani* qui avait déclaré à l’attention des musulmans : « la meilleure chose que vous puissiez faire est de vous efforcer de tuer tout infidèle, qu’il soit Français, Américain ou d’un de leurs pays alliés. Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif ou de munitions, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle ou n’importe lequel de ses alliés. Ecrasez-lui la tête à coups de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le ! »

Et depuis six ans, ce ne sont pas les exemples qui ont manqué en France et ailleurs en Europe. 

Les intellectuels, les politicards de tous poils et la presse aux ordres nous manipulent, nous mentent et usent de la désinformation au nom du politiquement correct, du padamalgam et du vivre ensemble. Curieusement, les assassinats, les meurtres et les attentats commis contre les européens au nom d’Allah, ne sont nullement exécutés par des individus « gentils », « serviables », « bons pères de famille » ou parfaitement intégrés. Tous sont des délinquants multirécidivistes, bien connus de la police et sont en forte majorité issus de l’immigration, comme l’attestent les rôles que l’ont peut consulter aux audiences des tribunaux.

L’insécurité n’est pas un « sentiment », mais une réalité et un constat depuis fort longtemps, niés par la classe politique, malgré la loi du 14 novembre 1996 qui avait créée un Observatoire national des Zones Urbaines Sensibles, concernant 4,5 millions d’habitants. Cette loi fut supprimée et remplacée le 1erjanvier 2015 par les Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville (Q.P.V) soit 1296 quartiers de plus de 1.000 habitants, nécessitant un Kärcher.

Le boomerang leur revient en pleine figure !

De Bernard Tapie à Najat Vallaut-Belkacem, des dizaines de milliards d’euros ont été dépensés dans les Zones de Sécurité Prioritaires, au nom de la Politique de la Ville, par des ministres imbéciles qui pensaient acheter la paix sociale dans les quartiers. Et depuis des décennies, les instances de l’Education Nationale sont évidemment responsables de la situation dans les écoles, collèges, lycées et universités. A cause de l’égalitarisme et d’un multiculturalisme enrichissant, le niveau des connaissances n’a cessé de baisser, comme l’atteste le livre de J-P Brighelli, « la fabrique du crétin » (écrit en 2005), à tel point que plus de 25% des étudiants universitaires ne maîtrisent ni l’écriture ni la compréhension d’un texte simple…à défaut de pouvoir penser et d’exprimer une idée avec un vocabulaire adéquat.

La violence existe dans l’école depuis « la guerre des boutons » et n’a fait qu’empirer au cours des années par l’apport de communautés étrangères, dont les agissements sont minimisés par les rectorats et passés sous silence par le corps éducatif par crainte de représailles ou par lâcheté. On en voit le résultat maintenant.

Il faut en finir avec les dogmes et l’idéologie socialaud-marxiste qui ont ruinés l’enseignement depuis trop longtemps, mais favorisés l’expansion de l’Islam dans nos banlieues.

* De son vrai nom Taha Sobhi Falaha, né en 1997 à Binnish dans le gouvernorat d’Idleb en Syrie. Co-fondateur du Front al-Nostra en 2012, il rallie l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) en 2013. C’est lui qui annonce la restauration du califat le 29 juin 2014 et la désignation d’Abou Bakr al-Baghdadi comme « calife ». Porte-parole et chef militaire, Al-Adnani devient « Ministre des attentats » de l’Etat Islamique à partir de 2014, à la tête d’une cellule secrète « l’Amniyat ». Il est tué le 30 août 2016 dans le gouvernorat d’Alep par un missile tiré par un drone.

NDLR SN : "Ils ne passeront pas"... Macron aurait dû réfléchir et se montrer plus prudent avant de lancer cette phrase car l'exemple n'est pas très heureux et peu même laisser craindre le pire. En effet, quelques mois après cette harangue restée célèbre de la furie communiste madrilène, les troupes nationalistes du Général Franco et les phalangistes "passèrent" et, en 1939,  libérèrent l'Espagne de la dictature sanglante imposée par les "républicains"...

17:49 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pour l’Artsakh

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Georges Feltin-Tracol

Le 27 septembre dernier, après plusieurs journées de manœuvres militaires conjointes avec les forces turques, l’armée azérie a lancé une offensive surprise contre la république indépendantiste d’Artsakh. Appelé aussi en Occident « Nagorny Karabakh » ou « Haut-Karabakh », ce qui signifie en turco-persan « Jardin noir montagneux », la république d’Artsakh couvre 11 430 km² et abrite environ 150 000 habitants. Le 2 septembre 1991, dans les soubresauts de la Perestroïka gorbatchévienne, la majorité arménienne chrétienne de ce territoire autonome s’affranchissait de la pesante tutelle de l’Azerbaïdjan turcophone de confession chiite. Il en résultait un violent conflit auquel participât l’Arménie ex-soviétique. Victorieuses, les troupes arméniennes libérèrent l’Artsakh et occupèrent sept régions azéries coincées entre le nouvel État séparatiste et l’Arménie, en particulier le corridor stratégique de Lachin (ou de Berdzor). L’exclave azérie du Nakhitchevan nichée entre le Sud-Ouest de l’Arménie et la Turquie parvint toutefois à expulser tous ses Arméniens. Depuis 1994, malgré la répétition plus ou moins fréquente d’incidents le long de la ligne de cessez-le-feu, le conflit était considéré comme « gelé ».

Avec l’accord plus ou moins tacite du président Erdogan, l’homme fort de Bakou, Ilham Aliyev, a donc relancé les hostilités. Fort des ressources en hydrocarbures de la Caspienne, l’Azerbaïdjan a modernisé son outil militaire et acquis des drones de guerre à Israël. Des conseillers israéliens ont formé bien des militaires azéris. Outre des considérations géopolitiques et économiques, Tel-Aviv n’a jamais apprécié la concurrence mémorielle arménienne.

Attentive à la crise au Bélarus, la puissance régionale russe constate le fait accompli azéri. Si Moscou livre des armements aux deux camps, son armée dispose de trois bases en Arménie, membre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Le complexe militaro-industriel russe détient environ 5 % de l’industrie de l’armement arménien. Une défaite arménienne, partielle ou complète, marquerait la fin programmée de l’influence russe et son remplacement progressif par la Turquie.

Dès la reprise des combats, le dirigeant azéri a instauré la loi martiale et décrété la mobilisation générale. L’Arménie et l’Artsakh ont à leur tour répliqué en procédant de même tout en se félicitant d’une augmentation immédiate des engagements. Les affrontements sont féroces sur les terrains élevés et venteux du Petit Caucase. Dans le ciel, un SU-25 arménien aurait peut-être descendu un F-16 turc… Des drones azéries survolent Stepanakert, la capitale d’Artsakh, et violent souvent l’espace aérien arménien.

Si Erevan reconnaît seul l’existence de l’Artsakh, le parlement autonome de la province basque de Guipuscoa a néanmoins voté une reconnaissance officielle le 11 septembre 2014. Quelques jours plus tard, le parlement de la communauté autonome du Pays Basque adoptait une motion favorable à l’autodétermination de l’Artsakh. En France, le PCF a pris officiellement position en faveur de ce processus indépendantiste, le 31 octobre 2019. Pour compliquer la situation, la République islamique d’Iran a toujours assisté l’Arménie chrétienne et lui permet de contourner le blocus turco-azéri. De son côté, le président bélarussien Loukachenko a confirmé son soutien à Bakou alors que le Bélarus appartient aussi à l’OTSC.

Outre un inacceptable blocus vieux de vingt-cinq ans, la Turquie offre à l’armée de l’Azerbaïdjan des experts en armement de pointe et du matériel militaire. Ankara lui a aussi envoyé des terroristes islamistes de l’Armée nationale syrienne, déjà habitués à massacrer les Arméniens de Syrie, et d’autres racailles droguées recrutées sur le front libyen au grand dam, d’ailleurs, de certains prédicateurs religieux. La reprise de ce vieux conflit contredit le dogme cosmopolite de la « mondialisation heureuse ». Les parties combattantes défendent leur propre vision soldatique du monde. L’une repose sur l’idée nationale-populaire liée à une terre ancestrale. L’autre se fonde sur une conception étatique et régalienne issue du vieil ordre de la Terre.

Sentinelle orientale et caucasienne de la civilisation albo-européenne, le peuple arménien doit être aidé, soutenu et appuyé par l’ensemble des États européens, y compris ceux de l’Union supposée européenne. Or, la plupart des membres falots de ce club obèse et sclérosé ne veut mécontenter ni le reis turc, ni le dirigeant azéri. Ce dernier dispose en outre d’un puissant et efficace réseau d’influence en Europe occidentale. En septembre 2015, le régime azéri qualifié de « dictature » dans un reportage de l’émission de France 2, « Cash Investigation », poursuivait en diffamation les journalistes Élise Lucet et Laurent Richard. En novembre 2017, le tribunal correctionnel de Versailles jugeait la procédure irrecevable au nom de la loi sur la presse de 1881. Quelques mois plutôt, la même juridiction avait prononcé un non-lieu en faveur de l’ancien député UDI de la Loire, François Rochebloine qui avait traité ce régime d’« État terroriste ». Le centriste perdit néanmoins son siège aux législatives de 2017 au profit de la candidate macronienne qui sut pour l’occasion bénéficier de l’électorat d’origine turque dans une circonscription qui compte pourtant de nombreux descendants d’Arméniens.

Les nabots de l’Union dite européenne préfèrent sanctionner le Bélarus du président Alexandre Loukachenko à l’initiative du gouvernement droitard atlantiste de Varsovie, ce même gouvernement qui a interdit l’entrée dans l’Espace Schengen de l’essayiste réfractaire étatsunien Jared Taylor. Les plus fortes réticences proviennent de la Hongrie illibérale de Viktor Orban. Le tropisme touranien n’est pas une illusion. En fructueuses relations avec Ankara et Bakou, Budapest se range du côté de l’Azerbaïdjan au nom du respect des frontières et de l’intégrité du territoire. Cette justification diplomatique étonne quand on se souvient que le ministre-président hongrois, ancien étudiant subventionné de George Soros et vieux pote de notre cher Bernard-Henri « Botule » Lévy, a octroyé la citoyenneté hongroise aux minorités magyares de Transylvanie roumaine, de Slovaquie, de Voïvodine serbe, de Ruthénie subcarpathique ukrainienne, du Burgenland autrichien, de Croatie et de Slovénie.

Viktor Orban avait déjà accepté les stupides traités de libre échange avec le Canada et d’autres pays. Il avait auparavant autorisé en 2017 l’expulsion de l’avocat Horst Mahler qui croupit maintenant dans des conditions déplorables dans une cellule allemande. Cet équivalent germanique d’Hervé Ryssen a perdu sa liberté pour de simples recherches historiques contemporaines ainsi que pour des saluts tendus, anticipant les indispensables gestes barrières contre le « couillonavirus ». Le responsable hongrois donne donc un nouveau coup de poignard dans le dos de l’idée albo-européenne. Qu’en pensent les éternels cocus conservateurs de l’Hexagone qui ont les yeux de Chimène pour l’illibéral du Danube ?

Les patriotes européens connaissent pour leur part les enjeux. Ils comprennent que notre avenir commun se joue aux confins de notre continent. Ils ne peuvent pas par conséquent s’en détourner. Ils doivent au contraire prendre fait et cause pour la république d’Artsakh et son union inévitable avec ses vaillants frères d’Arménie. Pour les Européens de France, l’Arménie est notre autre Liban.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°186 mise en ligne sur TVLibertés, le 13 octobre 2020.

00:12 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |