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jeudi, 22 décembre 2022

La CEDH a désormais totalement enterré la défense de la liberté d’expression

Entretien donné par Nicolas Bauer, juriste au centre européen pour le droit de la justice (ECLJ), à Sud Radio sur le jugement Zemmour contre France, rendu hier par la CEDH :

CEDH : Éric Zemmour débouté pour des propos « discriminatoires » en 2016.

Ce jugement s’avère être « la suite logique de précédentes décisions de la CEDH”, déclare Nicolas Bauer. En déboutant Zemmour, la CEDH s’appuie sur sa précédente décision “Jean-Marie Le Pen contre la France” de 2010, quand elle avait rejeté une requête très similaire. Le fondateur du FN s’était vu maintenir sa condamnation pour avoir simplement déclaré que

« le jour où nous aurons non plus 5 millions, mais 25 millions de musulmans, ce seront eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux ».

La décision s’appuie également sur son précédent jugement “E.S. contre Autriche”. La CEDH avait, par ce jugement de 2018, validé la condamnation d’Elisabeth Sabaditsch-Wolff, conférencière autrichienne du parti FPÖ, pour avoir considéré que « les musulmans entrent en conflit avec la démocratie et notre système de valeurs » et pour avoir qualifié de « pédophilie » la relation entre Mahomet et sa femme Aïcha âgée de neuf ans.

L’affaire met ainsi en lumière le biais idéologique de certains juges qui composent la cour européenne. C’est le cas de Mattias Guyomar, au nombre des juges qui se sont prononcés dans l’affaire Zemmour. C’était le favori d’Emmanuel Macron lors de son élection à la CEDH en 2020 et que celui-ci n’a jamais fait mystère de son engagement très à gauche.

Le fait que la CEDH valide cette condamnation « montre que la défense du programme politique d’Éric Zemmour peut être censurée ».

« Cela pose une question démocratique, car cette censure restreint les possibilités d’Éric Zemmour de soumettre un tel programme aux électeurs et de tenter de les convaincre ». « Il sait maintenant qu’un court passage télévisé sur l’immigration peut lui coûter 3 000 euros et que sa liberté d’expression ne sera pas défendue par la CEDH. »

 

image-la-cedh-g-soros-et-ses-ong-1-654x438.pngSource : LSB

12:11 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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