mercredi, 28 décembre 2022
La très inutile importation des haines interethniques en Europe
Bernard Plouvier
En tout pays et à toute époque, la cohérence de l’État dépend de la cohésion nationale. C’est déjà une chose difficile à obtenir au sein d’une nation homogène, quand surviennent des querelles politiques et/ou religieuses, alimentées par d’ambitieux démagogues ou par de dangereux fanatiques.
Cela devient absolument impossible dans une société multi-raciste, ce qui est obligatoirement le cas de toute société multiraciale. Les exemples du Proche-Orient hellénistique et du monde romain, puis à l’époque moderne ceux des USA, du Brésil et du Mexique, des Indes ou de la Russie tsariste ont largement démontré cette évidence.
C’est d’ailleurs pourquoi, dans notre monde merveilleux de l’économie globale et de la mondialisation de la propagande, l’on a quelque peu bousculé la réalité des faits dans l’enseignement de cette vieille catin d’Historia – l’histoire telle qu’on l’écrit et qu’on l’enseigne officiellement, du moins en Occident. Pour ne pas heurter la sensibilité et la susceptibilité, si vives toutes deux, de nos merveilleux immigrés et des indécrottables cosmopolites – ceux qui se veulent « citoyens du monde » -, l’on a simplifié la narration : seul le Blanc est raciste ! De ce fait, on a multiplié les aides et béquilles sociales, regroupées sous l’anti-notion de la discrimination positive.
L’Europe n’est jamais parvenue en 20 siècles à obtenir l’assimilation d’une majorité de Juifs, dont certains se sont en outre révélés de formidables agents subversifs aux XIXe et XXe siècles – sauf à nier la réalité du marxisme théorique, de la pratique du judéo-bolchevisme, du trotskisme et du gauchisme. De même, quinze siècles n’ont rien changé aux us et coutumes extra-européennes des Tziganes (ou Roms...) qui nomadisent des confins occidentaux de la Mer Noire jusqu’en Scandinavie et aux Îles Britanniques.
La leçon n’a manifestement pas été apprise, puisque depuis la décolonisation, l’on a accueilli en Europe occidentale – et singulièrement en France – des dizaines de millions d’Extra-Européens... et, ô surprise, il s’est avéré qu’une écrasante majorité d’entre eux exigeaient aussi le droit de cultiver leur différence et celui de transformer des cités européennes en douars maghrébins, en ghettos (et bidonvilles) de Noirs et de Moyen-Orientaux.
Un certain patronat esclavagiste voulait des manœuvres peu coûteux et les nations d’accueil – qui n’ont jamais été consultées sur l’opportunité de cette invasion exotique - ont eu droit à des émeutes raciales, à l’expression des haines exotiques, avec – cerises sur le gâteau empoisonné – une multitude d’assassinats, de viols, d’incendies volontaires, de pillages et de vols avec violences physiques, en plus de revendications religieuses absurdes. Car de nombreux envahisseurs réclament l’imposition de leur charî’a médiévale et obscurantiste, obtenant même des Francs-maçons du Grand-Orient si nombreux dans nos administrations « françaises » une lutte active contre le christianisme implanté en Europe depuis plus de 1 500 ans !
Comble de bonheur, nous autres, Français de souche européenne, devons supporter l’expression des haines opposant Juifs et mahométans depuis les guerres menées par ou contre l’État d’Israël, depuis sa première année d’existence. Nous avons été une cible privilégiée des chevaliers du djîhad, soit d’immondes terroristes aveugles, à compter de 2014. Dans les hôpitaux, depuis les années 1970, l’administration « conseille » de ne pas mettre dans la même pièce un Algérien et un Marocain ou un Tunisien, en raison des haines nationalistes opposant ces « frères de l’Oumma » (ou membres de la communauté sunnite)... et il ne viendrait pas à l’esprit d’un médecin chef de service, même athée, de faite cohabiter un sunnite et un chiite.
De même, il faut respecter les haines opposant les Kurdes aux Turcs (mais aussi aux Syriens, Irakiens et Iraniens qui possèdent aussi une partie du sol des ex-Mèdes devenus Kurdes). Il est déconseillé de faire cohabiter des Malgaches des hauts-plateaux (d’origine africaine) avec les Malgaches de la côte orientale (plutôt d’origine mélanésienne), ou encore des Tziganes (généralement chrétiens) et des Maghrébins... j’ai même le souvenir d’une rude empoignade dans un service médical entre un Berbère et un Arabe, tous deux venant de la même province algérienne ! Et il ne faudrait pas oublier les Arméniens, qui s’estiment toujours « moins bien traités que les Juifs ».
Un certain nombre de leçons doivent être tirées, dans la France hollando-macronienne, celle des tristes années 2014-2022 :
- Nous ne devons plus accueillir un seul « immigrant-réfugié-malheureux » en provenance d’un autre contient que le nôtre. Réservons notre compassion aux seuls Européens... et il sera déjà bien difficile de calmer les haines ancestrales, d’ailleurs attisées par quelques journaleux cosmopolites, qui veulent gommer la notion de fierté nationale - l’exemple russo-ukrainien actuel démontre pourtant la profonde stupidité de leur vision d’un « Monde unique ».
- Il faut organiser un plébiscite sur le rétablissement de la peine de mort pour les assassins... de façon à ne plus jamais revoir le scandale de l’affaire de Nice où la tuerie djihadiste de 80 personnes et les blessures de 300 autres, par un attentat au camion-bélier, se solde par des peines de prison pour des complices d’assassinat qui osent d’ailleurs contester la « lourdeur de la peine ». Comment proportionner le châtiment au crime si l’on n’exécute pas les assassins, leurs commanditaires et leurs soutiens logistiques ? Il est curieux que les Européens qui se disent admirateurs de l’islam omettent de préciser que le droit islamique n’est pas tendre avec les criminels.
- Bientôt, les policiers se dégoûteront d’un métier où ils n’ont même plus le droit de défendre leur intégrité physique. Qu’est devenue notre France, où les émeutiers peuvent blesser des membres du service d’ordre, souvent en toute impunité ?
Le pouvoir macronien ne repose que sur 35% de l’électorat. Son expression est purement verbale : Président et ministres déblatèrent alors que les émeutes raciales se multiplient, alors que les haines multi-ethniques sont plus vivaces que jamais. Le « Vivre ensemble » est une utopie – variante moins noble : c’est une connerie funeste et meurtrière – et si les Français connaissaient un peu l’histoire des civilisations, ils le sauraient depuis longtemps.
Plutôt que « Vivre ensemble », tentons le « Chacun dans son continent d’origine »... et l’on aura encore fort à faire pour pacifier les relations entre nations issues d’une même race !
Car la bête humaine, toujours et partout, redevient féroce dès que l’organisation étatique relâche sa pression. Le laxisme se paie toujours très cher, en biens vandalisés et en vies gâchées ou volées.
12:59 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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