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jeudi, 23 février 2023

L’Huma se surpasse… et atteint des sommets

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Bernard Germain

Je vous disais hier que selon les bien-pensants, la France serait au bord du "fascisme". Dans son édition du mardi 21 février, l’Huma - journal du Parti communiste français - confirme que tous ceux qui affirment cela sont simplement tombés sur la tête.

Émilien URBACH, sur ce plan, est un champion toutes catégories. Il est l’auteur d’un article ignoble, dans l’Huma, qui le déshonore définitivement dans la catégorie « journaliste ». Il a peut-être une carte de presse, mais la manière dont il fait son travail est juste hallucinante. Vous lui accordez près d’une heure d’entretien (comme ce fut mon cas il y a deux jours), et, au bout du compte, à la lecture de l’article… il ne reste qu’une seule phrase de tout ce que vous avez dit. Au milieu d’une marée d’insanités. L’éthique du journaliste qui informe honnêtement son lecteur, il ne doit même pas avoir entendu parler du concept. Pas plus qu’il ne doit savoir ce que cela veut dire de rapporter « honnêtement » les propos de quelqu’un qu’il a jugé bon d’interviewer.

Lui, c’est plutôt le journaliste du type Pravda, bien dans la « ligne du parti » et bas du front. On aurait juste envie de lui dire « Oh Émilien, arrête ton char on n’est pas à Prague ! » tellement son article est grotesque et caricatural.

Par exemple, le gars ne redoute pas d’inclure dans son article à propos de Callac : « Mi-janvier 2023, la municipalité de Callac (Côtes-d’Armor) annonce, après un « tsunami de violences », selon les termes de Laure-Line Inderbitzin, maire adjointe PCF, l’abandon de son projet Horizon ».

Ce garçon doit être mal renseigné. Les seules violences vues et constatées par tout le monde, ce sont celles des "antifas" qui ont agressé nos manifestations des 17 septembre et 5 novembre. De même qu’ils ont agressé la présidente de l’association des Amis de Callac et ses environs le 28 janvier, à l’occasion des vœux du maire. Ce qui fut également l’occasion d’un troisième affrontement entre les "antifas" et les gendarmes sur la place de la mairie. Un gendarme fut blessé et une voiture de gendarmerie taguée.

Mais cela … l’Huma s’est bien gardée de le faire savoir à ses lecteurs.

Quant à l’imaginaire « tsunami de violences » ce n’est nullement cela qui a fait plier le conseil municipal. C’est la population de Callac qui a obligé le maire à renoncer à son projet.

Tout simplement parce que la population a bien compris et surtout refusé que des millions soient disponibles pour des gens qui viennent de l’autre bout de la terre mais que pas un sous ne soit disponible pour les habitants pauvres de Callac.

De même les habitants ont refusé, alors qu’il y a 18 % de chômage dans le village, que 75 emplois soient, parait-il, disponibles pour les migrants, mais pas un seul pour les autochtones.

Alors, oui, les habitants étaient en colère contre le maire et le conseil municipal. Et ils le lui ont fait savoir à plusieurs reprises. Et, lorsque la pression est devenue trop forte le maire et son conseil ont jeté l’éponge. C’est cela la vérité. Je l’avais indiquée à ce « journaliste » au cours de notre entretien, mais cela ne figure nullement dans son article.

A propos des mails de menace de mort au journal Le Poher, notre "journaliste" rapporte dans son article : « "Le mail de menace de mort m’est parvenu le lendemain du jour où Bernard Germain a reçu son assignation en justice à la suite de la plainte déposée après la parution de cet article", confie Erwan Chartier. » (Erwan Chartier étant le directeur du Poher).

Visiblement cela ne lui pose aucun problème de rapporter des paroles qui laissent clairement entendre que pour me venger de l’assignation au tribunal, j’aurais envoyé des menaces de mort.

Là on voit clairement que ce journaliste a de l’éthique. Et qu’il vérifie ses infos avant de publier. Parce que c’est grave de colporter de pareilles accusations.

Je l’entends déjà me répondre : « mais ce n’est pas moi qui le dit c’est Erwan Chartier ».

Ben justement, ce n’est pas parce que cet individu aurait dit cela que c’est vrai. Quelle preuve a-t-il fournie confirmant ses propos ? … Aucune.

Puis, vient un passage sur Saint-Brévin où doit s’installer un CADA dans une école maternelle et primaire. Notre journaliste rapporte dans son article : « Leurs méthodes font vraiment peur, alerte Perrine Jacotin, militante de la section locale du PCF. Ils parlent de viols sur les enfants. Ils multiplient les menaces sur leurs sites Internet. Ils s’en prennent aux élus, à la présidente de l’association des parents d’élèves (APE), à la directrice de l’école... »

Vous avez remarqué, lui ne dit jamais rien. Il rapporte seulement les paroles des autres. Un grand classique … comme cela il se protège d’éventuelles poursuites. Courageux le gars, et consciencieux pour rapporter les accusations gratuites des autres.

À Saint-Brévin, c’est tout simple. Les parents disent : « construire un CADA dans l’école c’est une folie. Nous demandons que soit pris en compte le principe de précaution. Si demain, il y a un problème aucun de ceux qui veulent installer ce CADA ne plaidera coupable. Alors on ne veut pas attendre l’accident pour prouver à tous ces immigrationnistes que c’était une folie de mettre un CADA dans l’école. Donc pas de CADA à Saint-Brévin. » Ces paroles sont le bon sens même.

Mais comme d’habitude, au lieu de parler clairement de ce problème, c’est la diabolisation de ceux qui refusent le projet qui est pratiquée. Sans s’intéresser au problème posé. Et l’Huma se prête bien volontiers à cette opération de désinformation de ses lecteurs (peu nombreux d’ailleurs), et se plaît à salir les parents qui s’opposent au projet.

C’est toujours comme cela avec les bien-pensants. Si vous n’avez pas une position conforme au « politiquement correct », vous êtes un "fasciste" ou un "membre de l’extrême-droite". C’est ainsi que je suis qualifié dans l’article, directement par ce « journaliste » cette fois, de « prédicateur xénophobe ».

Cet article contient aussi une somme incroyable d’insinuations pourries et de propos déformés. Mais ce serait trop long de tout relever.

J’allais oublier… une dernière chose qui n’est pas non plus dans l’article de l’Huma.

J’ai déclaré à ce « journaliste » que j’étais d’accord avec Georges Marchais (Secrétaire du PCF en 1980) lorsqu’il déclara au cours de la campagne présidentielle 1980-1981 : « Il faut arrêter immédiatement toute immigration légale et illégale ».

Là, il y eu un blanc au téléphone … un long blanc !

Le pauvre Georges Marchais doit se retourner dans sa tombe de voir ce qu’est devenu aujourd’hui son parti, complètement soumis à l’immigrationnisme.

Quant à notre « journaliste » il mérite indiscutablement le glorieux titre de « bon stalinien ». Et s’il avait vécu à l’époque de Joseph, il aurait sans aucun doute été décoré de la médaille d’or du journalisme par la Pravda.

01:13 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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