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jeudi, 03 mai 2018

AIDEZ SYNTHÈSE NATIONALE A SE DÉVELOPPER

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17:41 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"INTERNATIONALISTES", "ALTERMONDIALISTES", "MONDIALISTES" : LEURS OBJECTIFS SONT LES MÊMES !

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Aujourd'hui, le choix est simple : soit on accepte le mondialisme avec tout ce que cela représente, à savoir la destruction des nations, des civilisations et des identités... soit on le refuse et on se bat aux côtés des nationalistes et des identitaires.

Les gauchistes, rebaptisés "black bloc", veulent finalement exactement les mêmes choses que les tenants de la finance apatride puisqu'ils préconisent eux aussi la destruction des nations et le brassage généralisés des populations. Ils ont aussi une particularité, c'est qu'ils sont totalement manipulés puisqu'ils servent benoitement, en se livrant à une violence inconsidérée, les intérêts du pouvoir en place.

De plus, la grotesque campagne menée depuis quelques jours par les média et certains politicards sur le retour style Mélenchon visant à assimiler les courageux militants identitaires qui ont dénoncé récemment, dans les Hautes-Alpes, l'incapacité (ou le manque de volonté) du gouvernement d'arrêter l'immigration clandestine aux casseurs parisiens, montre la duplicité des valets du Système.

Il n'y a que les naïfs pour voir en Mélenchon et sa clique les "insoumis" qu'ils prétendent être. Comme toujours ces prétendus révolutionnaires ne sont que les petits serviteurs de la finance. "Casseurs altermondialistes", "insoumis internationalistes" ou "banquiers mondialistes", leurs objectifs sont les mêmes.

L'un des premiers devoirs de l'Etat nationaliste et populaire que nous voulons édifier sera de dissoudre toutes ces bandes de thuriféraires de l'anti-France.

Synthèse nationale

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11:26 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'inutile violence des Black Blocs

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Le billet de Patrick Parment

On pourrait souscrire au combat anticapitaliste des Black Blocs si d’aventure leur violence débouchait sur une prise de pouvoir. Or, c’est loin d’être le cas. La violence fasciste comme celle des nazis dans les années 1920 a débouché sur une prise de pouvoir parce qu’elle reposait avant tout sur le soutien du peuple. On omet trop souvent de rappeler que Mussolini comme Hitler ont pris le pouvoir le plus légalement du monde.

La situation est tout autre aujourd’hui et ces nigauds de Black machins qui rêvent de je ne sais trop quel lendemain qui déchante sont très en retard sur la violence qu’exerce le libéralisme sur le corps social. Et l’apparent régime démocratique qui nous gouverne masque mal la réalité ploutocratique de ce pouvoir.

Cette violence sociale a d’autant plus de facilité à s’exprimer que la société de consommation a détruit la solidarité des communautés naturelles et l’homogénéité du peuple. Au sein d’un paysage social littéralement dévasté, fragmenté et en partie communautariste, le libéralisme a tout lieu d’imposer sa loi d’airain.

Le vrai problème, ce n’est pas la violence aussi désuète qu’inutile des Black machins, c’est de savoir comment, au sein de cette société dite libérale, un peuple reprend son destin en main.

03:39 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Colloque de l'Action française sur mai 1968 : Jean-François Kahn se soumet à la pensée unique

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Un communiqué de l'Action française :

Jean-François Kahn fait marche arrière et refuse le débat à l’occasion de notre colloque du 12 mai intitulé « Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives », Jean-François Kahn, fondateur et ancien directeur de Marianne, avait accepté de venir répondre à nos questions, s’honorant ainsi de bien vouloir débattre avec l’Action française. 

C’est avec surprise que nous avons appris le 27 avril qu’il annulait sa venue, nous précisant qu’il était finalement dans l’incapacité de se rendre disponible. C’est avec une plus grande surprise encore que nous avons su que Jean-François Kahn n’a pas livré la même version à certains journalistes lors d’échanges téléphoniques. Paul Laubacher, jour-naliste à l’Obs, a en effet affirmé au porte-parole de notre mouvement que Monsieur Kahn lui aurait confié n’avoir jamais confirmé formellement sa participation à notre colloque, aurait évoqué des re-lances insistantes de notre part ainsi qu’un quiproquo sur le thème de l’entretien que nous lui avions proposé. 

L’Action française regrette la mauvaise foi évidente de Jean-François Kahn, qui nous avait explici-tement certifié qu’il serait présent. Nous contestons donc ses déclarations à la presse. Nous pensions trouver en la personne de Jean-François Kahn un esprit indépendant et au-dessus de la mêlée, avec lequel nous aurions pu échanger au-delà de sensibilités politiques divergentes. Nous nous étions manifestement trompés et nous étonnons qu’un intellectuel dont la carrière est déjà faite se sente obligé de donner des gages ou des justifications à un quelconque tribunal moral.

00:18 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 13 mai à 10 h à Paris : la Dissidence française rend hommage à Jeanne d'Arc

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00:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France, moteur d’une nouvelle Europe

Mais alors que faire face à celle-ci ? Utiliser justement la France, sa position géographique, ses positions stratégiques, son histoire.

Et qui plus est, faire de la France un moteur de l’Europe revient à la conception qu’en avait Charles de Gaulle : revenir à l’espace carolingien, avec les membres fondateurs issus du traité de Rome : Italie, Benelux et Allemagne.

En quelque sorte, quitter en partie la vision capétienne de la France seule qui se construit contre ses voisins. De plus, si on regarde une carte de géographie, on voit que la France est au carrefour du nord, du sud et de l’est de l’Europe. Elle est même pleinement une nation européenne car, de par son histoire, elle est un creuset des mondes celtes, latins et germains. Elle est donc pleinement au cœur de la civilisation européenne. On peut même dire qu’avec la Révolution française et Bonaparte, la France a créé l’Europe actuelle.

Mais au-delà de ce constat historique qui plaide en faveur de la France comme moteur d’une nouvelle Europe, notre pays dispose de nombreux atouts qui le placent de facto comme le moteur politique et diplomatique d’une Europe qui se penserait enfin comme une puissance face aux nouveaux blocs : Russie, Chine, Inde, États-Unis, monde musulman, monde turc, GAFA, etc.

En effet, notre pays dispose déjà du deuxième espace maritime mondial, présent dans tous les océans ; cela nous place, ainsi que l’Europe, comme puissance d’ordre mondial.

Ensuite, nous disposons d’un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU et, depuis le Brexit, nous sommes ainsi la seule puissance au service d’une Europe nouvelle au cœur de cette institution – d’autant que nous avons encore des ambassades à peu près partout dans le monde, là encore un outil pour une Europe puissance.

Puis nous avons l’arme nucléaire, outil indispensable en ces temps incertains.

Enfin, depuis le Brexit, nous sommes désormais le seul pays capable d’être une vraie puissance militaire, tant pour se protéger sur notre sol, sur le sol européen, mais aussi dans le cadre d’opérations extérieures. Sans oublier nos capacités industrielles sur le plan militaire qui peuvent faire de la nouvelle Europe un pôle dans ce domaine, à condition qu’on se libère de la mainmise américaine.

Et surtout cette voie vers la nouvelle Europe est possible à condition qu’il y ait une volonté politique, à l’instar de ce que fait le groupe de Visegrad. Mais cela, seul l’avenir le dira…

Source EuroLibertés cliquez ici

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mercredi, 02 mai 2018

JEUDI 3 MAI : PATRICK GOFMAN INVITÉ À L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES

ÉMISSIONS SYNTHÈSE CLIQUEZ LÀ

23:58 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEAN-MARIE LE PEN A HONORÉ JEANNE D'ARC HIER À PARIS

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En présence de fortes délégations militantes des Comités Jeanne et du Parti de la France de Carl Lang, Jean-Marie Le Pen a déposé mardi matin une gerbe au pied de la statue de Jeanne d'Arc Place des Pyramides à Paris. 

 Jean-Marie Le Pen  mardi soir sur CNews :

NDLR : visiblement Madame Mabrouk a besoin d'acheter des lunettes pour voir ce qu'il se passe autour d'elle...

12:01 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gouvernants de la République ou Rois de l’esbroufe

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Bernard Plouvier

Notre distingué Président et sa souriante épouse voyagent beaucoup. Après tout, pourquoi pas ? Il paraît que les voyages forment la jeunesse. Et si le chef de l’État en profite pour ramasser des commandes qui profitent à l’industrie ou aux services du pays, c’est une excellente chose.

Notre fringant Président continue les actions de guerre à l’encontre de l’État syrien, débutées par son lamentable prédécesseur. C’est déjà plus gênant. Nul ne sait sur quoi pourrait déboucher l’imbroglio syrien. L’on a déjà connu quelques expériences malheureuses en Libye, en Irak, en Afghanistan. Avant de guerroyer dans un autre continent, sans intérêt ni profit pour l’État français, notre demi-dieu pourrait prendre l’avis du Bon Peuple, qui règle la facture.

En outre, Superman joue des muscles face à la Russie de Poutine et, là, ça devient sinon inquiétant, du moins grotesque. La colossale puissance militaire russe n’a que faire du moucheron français, qui a bien du mal à tirer une bordée de missiles sans connaître le ridicule de ratés. Alors, Seigneur-Macron pourrait peut-être cesser de se conduire en jeune arrogant et réfléchir quelques secondes à une constante universelle : le sens des proportions.

À moins que notre sémillant Président n’aboie que sur ordre des affairistes de Wall Street et des faucons (voire de vrais c…) de Washington. Dans ce cas, cela sent fâcheusement la forfaiture. L’Armée française n’est au service que de la seule Nation française. Le Droit constitutionnel n’a que faire de la Finance cosmopolite et de ses ukases. Notre force armée n’est pas un outil de la mondialisation de la vie politique. C’est un « objet régalien », dépendant exclusivement de l’intérêt de la Nation. Pas besoin de sortir d’une grande école pour le savoir : il suffit de jeter un œil sur nos Lois Fondamentales.

On nous présente le Président, jeune et dynamique, comme « un homme autoritaire ». Excellent ! Après mollasson Ier, ce ne peut être qu’une fort bonne chose. Notre Premier ministre est un boxeur amateur ; encore mieux ! Il ne devrait pas se laisser marcher sur les pieds, comme la Mollasse sus-citée. Certes, le ministre de l’Intérieur est un vieillard chenu, qui tremblote et bafouille parfois, mais il ne doit pas manquer d’éminences grises, maçonniques ou non, pour prendre les décisions à la place de papounet.

Vient le 1er mai et ses cortèges syndicaux. Et là, on tique derechef. Car l’on voit Paris en proie aux émeutes gaucho-anarcho-mélanchonniennes… à moins que le millionnaire en euros, qui joue les gros bras, ne soit aussi dépassé que nos excellences. Car à l’évidence, personne n’a réagi lorsqu’au cours de la matinée, l’on a signalé deux centaines de cagoulés au milieu des forts-en-gueule syndicaux. Il est évident qu’ils n’avaient pas mis leurs cache-nez et passe-montagne par peur du froid (d’ailleurs, Macron, le roi des Fake News, nous parle en permanence du « réchauffement climatique », donc, pas besoin d’une protection spéciale contre rhumes et autres états viraux).

Dès la fin de matinée, on savait que deux centaines de voyous étaient là pour casser du flic et des vitrines. Et nul n’a envoyé de renforts de police anti-émeute, ni de camions à eau en grand nombre.

Alors une question grave se pose. A-t-on affaire à d’authentiques gouvernants ou à des charlots qui donnent des leçons à l’extérieur et font preuve d’une coupable inertie dans leurs devoirs intérieurs ? En clair, Macron and Cy (marque mondiale déposée) serait-elle une simple association d’esbroufeurs ?

Dans ce cas, effectivement, les gosses de riches qui forment l’essentiel des gaucho-anarcho-trotskistes vont pouvoir rejouer « Mai 68 », soit la farce alcoolo-sexuelle qui a détruit l’État napoléonien et l’a remplacé par la bouillie actuelle. On peut penser ce que l’on veut de Maurice Papon, mais ce grand préfet de police n’était pas le minus Grimaud. Avec un Papon, pas de mai 68. Pour une raison simple : Papon, gaulliste après avoir été pétainiste, avait le sens de l’État.

Nos excellences actuelles, de quoi ont-elles le sens, pour qui et pour quoi roulent-elles ? Est-ce la politique du laissez-faire & du laissez-passer, la prosternation devant le veau d’or multinational ? Ou bien, est-on en présence d’une équipe décidée à faire appliquer les Lois de la République ? On le saura bientôt.

11:23 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le holisme comme réponse au monde moderne

Blanchard-208x300.jpgGeorges Feltin-Tracol

Du grec holos, « entier », le holisme est un terme inventé en 1926 par le général Jan Christiaan Smuts, Premier ministre d’Afrique du Sud, pour désigner un ensemble supérieur à la somme de ses parties. L’écrivain britannique Arthur Koestler vulgarisa la notion dans Le cheval dans la locomotive (1967) et Janus(1978). L’anthropologue français Louis Dumont s’y référait déjà en 1966 dans Homo hierarchicus.

Bien connu pour son action permanente envers les plus démunis des nôtres, le pasteur Jean-Pierre Blanchard reprend à son compte le concept dans son nouvel essai L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne (Dualpha, coll. « Patrimoine des héritages », préface de Patrick Gofman, 2017, 156 p., 21 €). Il y développe une thèse qui risque d’agacer tous ceux qui gardent un mur de Berlin dans leur tête.

Si le monde moderne se caractérise par le triomphe de l’individu et l’extension illimitée de ses droits considérés comme des désirs inaliénables à assouvir, l’univers traditionnel préfère accorder la primauté au collectif, au groupe, à la communauté. Certes, chacune de ces visions du monde antagonistes comporte une part de l’autre. La domination de la Modernité demeure toutefois écrasante, d’où des réactions parfois violentes. Ainsi le pasteur Blanchard voit-il dans la longue révolte des paysans mexicains entre 1911 et 1929 la première manifestation du holisme. Ensuite surgiront tour à tour les révolutions communiste, fasciste et nationale-socialiste. L’auteur insiste longuement sur le paradoxe bolchevique : le progressisme revendiqué se transforma en un conservatoire des traditions nationales et populaires. Le communisme réel est en fait un holisme contrarié par le matérialisme historique. On sait maintenant que la République populaire démocratique de Corée a une société plus communautaire, plus holiste, que cet agrégat bancal d’atomes individualistes déréglés qu’est le Canada.

Aujourd’hui, la vision holistique des rapports collectifs humains prend la forme de l’idéologie islamiste. Le choc frontal entre la modernité occidentale et cet autreholisme est brutal. L’incantation lacrymale et victimaire aux droits de l’homme, au « vivre ensemble » et à l’individu-tyran n’écartera pas la menace islamiste; elle lafortifiera au contraire. La civilisation européenne ne survivra que si elle renoue avec « la transcendance, ce retour qui combat le monde occidental bourgeois issu de la philosophie des Lumières [qui] offre de nouvelles perspectives pour l’avenir (p. 156) », un avenir holistique, communautaire et organique pour les peuples autochtones d’Europe.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°76, diffusée sur Radio-Libertés, le 27 avril 2018.

11:22 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 01 mai 2018

Après la moralisation de la politique française, à quand celle de des syndicats français ?

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Entretien avec Philippe Randa

Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale

Directeur du site EuroLibertés. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre) et auteur de plus d’une centaine de livres. Sociétaire de l’émission « Bistrot Liberté » sur TVLibertés. Il écrit également des billets pour le quotidien Présent et co-anime chaque jeudi l’émission « Synthèse » avec Roland Hélie sur Radio Libertés. Ses chroniques politiques sont publiées chaque année en recueil sous le titre : « Chroniques barbares ». Dernier livre paru Une démocratie hors de prix, préface d’Aristide Leucate.

Que vous inspire les mouvements sociaux qui ébranlent la France depuis le début de l’année, soit les difficultés à évacuer des zadistes déterminés à Notre-Dame-des-Landes (NDLL), les grèves à la SNCF et les facs occupés

D’abord, la ZAD de NDLL n’est pas un mouvement social, seulement un squat ultra-politisé et pseudo-écologiste : le laxisme du précédent  quinquennat a laissé s’envenimer une situation qui aurait dû être réglée en deux heures par l’intervention d’une poignée de gendarmes déterminés : pour cela, il aurait fallu imposer l’autorité de l’État par la force, au risque, effectivement, de quelques horions distribués sur ces fameux « punks à chiens » qui n’ont jamais été de gentils cultivateurs écologistes refusant l’abomination du capitalisme… Devant l’inertie du gouvernement Ayrault, l’extrême gauche a vu l’occasion inespérée d’en découdre et le nouveau président Emmanuel Macron a non seulement renié une de ses promesses électorales en abandonnant le projet d’aéroport, mais montre qu’il est terrorisé à l’idée qu’il y ait des « victimes » parmi les zadistes dégagés… À près d’un mois du début de l’évacuation, on lit ainsi dans Le Monde qu’« après avoir concouru à l’éviction de 29 squats sur les 97 recensés à Notre-Dame-des-Landes, la gendarmerie nationale est désormais dans l’attente de pouvoir poursuivre ses opérations », tandis qu’« un cadre de la place Beauvau » s’autosatisfait que « la mission (ait) été remplie »… Des esprits chagrins pourraient toutefois considérer qu’il aura fallu près d’un mois à 2 500 gendarmes opposés à 100 crasseux pour conquérir un tiers seulement d’une déchetterie… Dans le même temps, certains responsables politiques réclamaient d’aller faire la guerre à Bachar al-Assad à l’autre bout du monde. On revient donc de loin… à être resté chez nous !

Et les grèves à la SNCF ?

Une grève n’a de sens que si elle est ponctuelle et massive : avant même qu’elles ne débutent, celles-ci ont été annoncés comme « perlées » sur plusieurs mois, seul un tiers des employés ont suivi le mouvement et leur nombre ne cesse de fondre de semaine en semaine… Constater que ces grèves sont un échec ne semble pas péremptoire, même si les responsables syndicaux sont adeptes de la Méthode Coué en rabâchant que les chiffres sont faussés… Néanmoins, et c’est là une preuve supplémentaire, les cinq centrales syndicales auto-proclamées « représentatives » se sont chacune rassemblées de leur côté le 1er Mai ; incapables de s’entendre pour un simple défilé symbolique, comment peut-on imaginer qu’elles puissent convaincre les Français de les soutenir ? D’autant qu’avant même que ne débute le conflit, tout le monde affirmait que le gouvernement d’Edouard Philippe jouerait sa crédibilité sur la réforme de la SNCF : s’il reculait, il était mort… Ce qui n’est pas le cas des centrales syndicales qui depuis longtemps ne comptent plus sur les cotisations de leurs adhérents pour survivre, mais sur les largesses d’un État dont il n’est pas impossible, et même très probable, qu’il les tienne toutes à sa merci : après la moralisation de la politique française, il ne tient qu’à lui de faire de même des syndicats français. Leurs responsabes le savent parfaitement.

Reste donc le blocage des facs…

Un blocage qui n’a pas touché l’ensemble des facs et qui, à l’évidence, s’essoufle, dont tout le monde s’est accordé à prévoir l’arrêt dès les vacances d’été et dont il ne restera probablement dans les esprits que les dégradations et les vols pour près d’un million d’euros dans certaines universités françaises… Notez que c’est 5 fois moins que les dégâts de Notre-Dame-des-Landes et  une « plaisanterie » par rapport aux 20 millions que la SNCF perd chaque jour de grève… Rappelons-nous que c’est en 2008 que le Premier ministre d’alors François Fillon avait déclaré que « les caisses de l’État français » étaient vides… Une décennie plus tard, elles avaient donc été sacrément remplies et ne demandaient qu’à être vidées… Sans doute une exception française, là encore !

15:09 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |