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lundi, 03 décembre 2012

La chronique de la France asservie et résistante...

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RIVAROL N° 3071 du 30/11/2012

 

C’EST fini entre Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg. La journaliste vient d’envoyer un texto à l’agence France Presse pour officialiser leur rupture.

 

RUPTURE ENTRE PULVAR ET MONTEBOURG

 

Elle s’est refusée à tout commentaire, menaçant de poursuivre « tout auteur d’atteinte à sa vie privée ou à celle de ses proches. » Cela nous donne évidemment une envie irrépressible d’en connaître les raisons et nous ne manquerons pas d’en informer nos lecteurs dès que nous disposerons de plus d’informations. Il est vrai que leur relation avait suscité quelques questionnements quant à l’objectivité de la journaliste soupçonnée de partialité dans l’exercice de sa profession, d’autant qu’elle n’avait pas hésité à s’afficher aux côtés de Montebourg dans des meetings politiques. Du coup la chaîne i-télé, dont elle était salariée, l’avait mise à l’écart.

 

Puis, ce fut le tour de France Inter et de France 2. Elle en fut folle de rage, exprimant le sentiment d’être prise « pour une conne ». Elle ajouta : « Évidemment, je suis la compagne d’Arnaud Montebourg, mais tout ce qui a trait à cette fonction me donne des boutons. Je ne sais pas être la femme de quelqu’un. » Sympa pour Montebourg…

 

Cette fille d’un syndicaliste et indépendantiste martiniquais est tout sauf une modérée. Elle assurait elle-même avoir « des idées souvent beaucoup plus tranchées » que son conjoint. Eh bien, en voici une humaniste ! Elle est aujourd’hui directrice éditoriale du magazine gaucho-bobo Les Inrockuptibles dont on sait que le banquier socialiste Matthieu Pigace, qui est un des dirigeants de la banque Lazard, est le propriétaire. Mais Audrey Pulvar se rebiffe : « On ne peut pas me reprocher dans ma carrière d’avoir été la voix de mon maître. D’ailleurs je n’ai pas de maître. » Menteuse ! Ses maîtres sont la théologie de l’antiracisme et le politiquement correct…

 

DES TRISOMIQUES À L’ÉLYSÉE

 

Comment va Valérie Trierweiler ? Cinq mois après le fameux tweet qui avait fait scandale, elle va bien merci. Elle est « soulagée de ne plus être un sujet de polémique. » Valérie Trierweiler affirme se sentir bien à l’Élysée. Si bien qu’elle s’y verrait bien pour un deuxième quinquennat. En attendant, elle est réapparue sur le site élyséen. Elle disposait avant l’affaire du tweet d’une page dont le titre était « Première dame ». Cette page avait subrepticement disparu en juin. La voici qui réapparaît mais avec comme titre « Valérie Trierweiler ». En attendant d’autres aventures, elle reçoit. Elle a ainsi invité trois jeunes atteints de trisomie 21 à l’Élysée. Ils ont, paraît-il, préparé eux-mêmes le petit-déjeuner à base d’œufs brouillés et de salade de fruits. François Hollande les avait rejoints et évoqué avec eux leur désir d’autonomie. Un d’eux a déclaré au président : « Moi, je veux vivre ma vie, avoir un appartement et une femme. » François Hollande, qui s’y connaît en trisomie, lui a rétorqué : « Oui, les choses essentielles, en somme »…

 

DU CÔTÉ DES TRISOMIQUES

 

On connaissait déjà « les Ch’tis à Ibiza », « les Ch’tis font du ski », les « Ch’tis à Mykonos », et d’autres débilités stratosphériques proposées par la télévision. Mais avec la nouvelle émission de télé-réalité proposée par la chaîne W9, on verse dans le grandiose. Son titre qui est tout un programme : « Les Marseillais à Miami ». Nos lecteurs pourront suivre les aventures de huit jeunes originaires de la cité phocéenne qui vont vivre ensemble et décrocher de petits boulots dans le milieu de la nuit en Floride. Les candidats mâles sont serveurs, DJ, danseurs, et n’hésitent pas à s’exhiber. L’un d’eux découvre allègrement son fessier en boîte de nuit, expliquant : « J’aime bien qu’on voie que je suis là ». Vous voyez le niveau… Les filles ont, elles, plus de centimètres de talons sous les pieds, raconte le quotidien Aujourd’hui, que de tissu sur les fesses. Quant au poids de leur cervelle et le niveau de leur intelligence, impossible de les connaître. Il n’existe pas d’instruments suffisamment sensibles pour les mesurer. Il existe cependant des indices, telles ces puissantes considérations d’un candidat : « J’ai 80 filles à mon actif : je pense qu’à Miami je vais doubler ça en un mois. » La blonde Julia déclare quant à elle : « Faut que je séduise tout le monde. » Logés dans une villa clinquante avec terrasse sur la baie de Miami, les candidats sont aussi supposés travailler en journée. On voit ainsi une candidate astiquant des toilettes. Quel niveau ! Quelle imbécillité !

 

SÉGOLÈNE ROYAL : QUEL MALHEUR D’AVOIR UN FRÈRE !

 

On se souvient du frère de Rachida Dati qui avait eu de très sérieux problèmes avec la Justice, rapport à quelques trafics de drogue. Voici le frère de Ségolène Royal qui a quelques menus soucis. Il vient de passer 14 heures en garde à vue pour avoir outragé la police, et devra répondre de ses insultes le 16 janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Nanterre. L’histoire est assez drôle. L’incident a eu lieu à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Henry Royal raconte : « On rentrait d’une soirée, ma femme était un peu ivre ». Agitée, elle avait abîmé une vitre du taxi, ce que le chauffeur n’avait que très modérément apprécié. Du coup, il avait appelé la police qui avait arrêté l’excitée. Mais pas question pour Henry Royal de laisser sa femme seule entre les griffes de la maréchaussée. Il raconte : « Je ne voulais pas qu’elle soit embarquée comme ça. Soit on nous laissait rentrer, soit je partais avec elle. » Mais comment faire pour pouvoir l’accompagner ? Pas de problème, Henry a trouvé la solution : « Alors je me suis roulé par terre pour qu’on m’emmène avec elle. » Bingo ! Le frère de Ségolène a été embarqué dans le panier à salade, d’autant qu’il avait prononcé des propos injurieux. Il le reconnaît volontiers, tout en précisant que l’éthylotest s’est révélé négatif. Pour lui, en tout cas…

 

AYRAULT A FAILLI DÉCLENCHER UNE GUERRE AVEC L’ALLEMAGNE

 

L’Histoire est riche de guerres meurtrières déclenchées pour des broutilles. Jean-Marc Ayrault était, il y a quelques jours, à Berlin où il a rencontré la chancelière. L’objectif était de réchauffer les relations franco-allemandes quelque peu refroidies depuis l’arrivée au pouvoir du socialiste François Hollande. Ayrault a fait fort, très fort. En tant qu’ex-professeur d’allemand, il maîtrise bien la langue de Goethe et n’a a priori nul besoin de faire appel à des interprètes. A priori, car le Premier ministre a commis un lapsus impressionnant. Il a tout simplement qualifié le dialogue franco-allemand d’“effroyable”, alors qu’il voulait dire “fructueux”. En allemand les mots sont, il est vrai, très proches. “Fructueux” se dit “fruchtbar”. “Effroyable” se dit “furchtbar”. Le “u” et le “r” sont simplement inversés dans ces deux mots aux significations parfaitement antinomiques. La vie politique est riche de lapsus parfois gênants et qui traduisent souvent les pensées secrètes de ceux qui les expriment. Rappelons-nous l’ex-ministre du travail Xavier Bertrand qui avait déclaré avoir toujours été « pour les excès de rémunération ». Ou Gérard Longuet, ex-ministre de la Défense UMP, qui avait dit, le 4 mai dernier sur RFI « Nous, au Front national », au lieu de « Nous, à l’UMP »…

 

UN OFFICIER SS FAIT RÉGNER LA TERREUR À BEAUVAIS

 

De terribles événements se produisent à Beauvais. C’est le site rtl.be qui le raconte. Jusqu’il y a peu, Monsieur et Madame Marchand vivaient une paisible retraite, entre feuilletons télés et feuilletons télé. C’est en regardant un soir un feuilleton télé qu’ils entendent violemment frapper à leur porte. Madame Marchand, qui n’attend aucune visite, est inquiète. Elle ouvre : personne. Personne dans le jardin. Soudain un bruit de vaisselle cassée se fait entendre à la cuisine. Personne dans la cuisine. Ils finissent par se coucher. Et voici que le cauchemar continue. Des bruits de pas venant du grenier. Monsieur Marchand, héroïque, se rue dans la pièce. Personne. Le lendemain, plusieurs membres de la famille constatent d’étranges phénomènes : pommes qui sortent seules du cellier, lit qui bouge, portes qui s’ouvrent et se ferment violemment. Que faire ? Le beau-frère a l’idée de faire appel à un exorciste. Celui-ci affirmera être resté près d’une semaine à combattre l’esprit frappeur qui s’y trouvait. Il paraît qu’il s’était révélé particulièrement pervers, sadique et sournois. Mais qui pouvait être cet esprit ? Eureka ! Monsieur Marchand se souvient avoir vu, un jour, une ombre traverser la maison. En y réfléchissant, à tête reposée, il se souvient avoir aperçu un uniforme et une boucle de ceinture rutilante sur laquelle il avait vu briller les effrayants insignes SS. On se disait aussi : un Poltergeist (esprit frappeur), fût-il parfaitement imaginaire, ne pouvait qu’être nazi…

 

IL SE MARIE AVEC SON CHIEN

 

Ça se passe en Australie, dans la ville de Toowoomba, nommée la ville aux jardins. Un jeune homme, Joseph Guiso, vient de se marier avec son labrador, qui porte le doux nom de Honey. La petite cérémonie a eu lieu dans le parc Laurel Bank devant une trentaine d’amis du couple. Il paraît que le couple a planifié une lune de miel dans un des parcs de la ville. Honey est âgé de cinq ans. Seuls les mauvais esprits parleront de pédophilie. On peut considérer qu’à cinq ans, Honey a atteint la majorité sexuelle. Le couple ne souhaite pas pour le moment adopter des enfants ou des chiots.

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HOMMES BATTUS

 

La Journée contre les violences faites aux femmes vient d’avoir eu lieu. Et le 9 novembre est officiellement la journée internationale des hommes, créée par des pays comme l’Australie et le Canada. A cette occasion, un colloque sur « les hommes victimes de violences conjugales » vient d’avoir lieu. On apprend que 130 000 hommes maltraités par leur conjointe sont recensés tous les ans, sans compter ceux qui, trop humiliés, se cachent. Selon l’Observatoire national de la délinquance, les hommes de 18-25 ans et les 34-45 ans sont le plus victimes de violences conjugales, et un diplômé de l’enseignement supérieur risque deux fois plus qu’un autre d’être touché. Sylviane Spitzer, présidente de SOS Hommes battus, déclare : « C’est un des derniers grands tabous », ajoutant : « Les femmes violentes existent et font des victimes qui n’ont ni aide, ni considération. » Chiffre incroyable : un homme est tué tous les 13 jours par sa compagne. 7 000 hommes ont contacté à ce jour l’association pour raconter les situations terribles qu’ils vivent, et leurs conséquences. Il y a décidément des milliers de Trierweiler en France…

 

SOMMES NOUS EN L’AN 2018 OU 2019 ?

 

La question peut paraître incongrue mais l’idée vient de Benoît XVI lui-même. Dans le dernier ouvrage de sa trilogie consacrée à Jésus (L’enfance de Jésus, éditions Flammarion), paru il y a quelques jours, Joseph Ratzinger revient sur la date de naissance du Christ. Voilà ce qu’il écrit : « Le commencement de notre calcul du temps — la détermination de la naissance de Jésus — remonte au moine Dionysius Exiguus, mort vers 550 qui, dans ses calculs, s’est à l’évidence trompé de quelques années. La date historique de la naissance de Jésus est donc à fixer quelques années auparavant. » Benoît XVI se fonde sur des travaux d’astronomes et estime que l’erreur serait de « six ou sept ans ». La Bible explique que la naissance de Jésus a été annoncée par une étoile, en fait probablement une comète. Du coup des astronomes ont pu établir précisément la date de sa naissance, information à laquelle se réfère Benoît XVI.

 

LE GRAND BÊTISIER DE L’HISTOIRE DE FRANCE

 

C’est le titre d’un pavé de 700 pages, d’Alain Dag’Naud, paru chez Larousse (prix : 20,90 euros). Il y raconte notamment la “débandade” de Philippe Auguste, roi de France, qui s’était remarié avec une princesse danoise. Las, la nuit de noces ne fut pas terrible. Le roi, furieux et penaud, accusa sa femme de lui avoir « noué les aiguillettes » et de l’avoir rendu impuissant par sorcellerie. Elle sera enfermée pendant vingt ans dans la tour d’Etampes. Autre anecdote : la Princesse Palatine, belle-sœur du roi Louis XIV, déteste la Maintenon, épouse secrète du roi, qu’elle traite dans ses lettres de « vieille bique », de “guenon” et de « vieille ordure ». Les lettres sont ouvertes et lues par le roi, qui cependant ne sévira pas… Et puis, plus contemporain, les bourdes à répétition d’Édith Cresson, Premier ministre de François Mitterrand, qui évoquait les Japonais comme étant « des fourmis », l’homosexualité étant, elle, plus dans les mœurs « anglo-saxonnes que dans les usages latins ». Quant à la Bourse, elle déclara « n’en avoir rien à cirer ». Elle ne fera pas de vieux os à son poste. Mitterrand qui l’avait nommée la débarqua au bout de dix mois…

 

Chaque vendredi, retrouvez la chroniqe de Robert Spieler dans Rivarol (chez votre marchand de journaux, 3,50 €).

17:06 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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