Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 30 janvier 2014

Béatrice Bourges interpellée par les flics de Valls...

1780269_249884631854647_1716478036_o-1024x574.jpg

Jour de Colère cliquez ici

Ce jeudi 30 janvier à 12h30, une important intervention de police s’est déroulée dans le 7ème arrondissement de Paris, aux abords de l’Assemblée nationale. Après un bouclage de la place Edouard Hériot par un imposant dispositif policier, un car de la Préfecture de Police de Paris a été amené sur les lieux afin de procéder à des mises en garde à vue.

Objectif de cette opération : interpeller une femme assise sur un banc. Son nom : Béatrice Bourges. Son crime : avoir entamé depuis 5 jours un jeûne complet pour enjoindre la représentation nationale d’assumer ses responsabilités face à la crise politique que traverse notre pays. L’enjeu : permettre la mise en oeuvre de la procédure de destitution du Président de la République pour manquement à l’exercice de ses fonctions, selon les termes de l’article 68 de la Constitution. Cette procédure est en effet aujourd’hui bloquée par une sorte de pacte mafieux entre les parlementaires et le pouvoir, qui prétendent que l’article 68 de la Constitution est inapplicable.

Pour faire taire Béatrice Bourges, le gouvernement a décidé d’employer les grands moyens. Interpellée onze fois dans la seule journée de lundi, alors qu’elle a été rejointe dans son jeûne par une autre femme, elle a également subi des pressions psychologiques et physiques. La police, en particulier, a cherché à la priver de sommeil la nuit, qu’elle passe à proximité du Mur de la Paix sur le Champs de Mars, avant de rejoindre la place Edouard Hériot la journée.

Sur cette place, d’innombrable atteintes à sa liberté de mouvement ont pu être constatées par des supporteurs venus la saluer, eux-mêmes victimes des tracasseries de la police.

Mardi, la police est intervenue une première fois pour l’interpeller sur ordre du Ministre de l’Intérieur, qui se rendait à l’Assemblée pour les questions orales au gouvernement. Le député Guillaume Larrivé a demandé, lors de cette séance, la démission du gouvernement.

Jeudi 30 janvier, Béatrice Bourges a de nouveau été interpellée malgré son état de faiblesse intense. Ne voulant pas provoquer, par sa présence dans la rue, un trouble à l’ordre public, elle a résolu de se réfugier temporairement dans un établissement proche. Un policier lui a barré la route, et elle a dû s’asseoir par terre à ses pieds. Des proches se sont alors interposés. Finalement, Béatrice Bourges a été autorisée à subir un examen médical, ce qui lui a évité une arrestation sans motif. Une de ses proches, qui gardait ses effets personnels, a été menacée d’arrestation par une demie-douzaine de policiers en tenues de maintien de l’ordre, qui l’ont finalement laissée partir.

Jour de Colère rappelle que la liberté d’aller et venir est garantie par l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme qui figure au préambule de la Constitution de la Ve République. Jour de Colère condamne avec la plus extrême fermeté les abus flagrants auxquels se livrent des policiers sommés d’obéir à des ordres illégaux par une hiérarchie complice du pouvoir politique. A l’heure où l’opinion découvre que plus d’un millier de jeunes français s’initient au jihad en Syrie, la police du gouvernement Ayrault traite en terroristes deux femmes qui poursuivent un jeûne de protestation pacifique et non violent.

Jour de Colère demande qu’il soit mis un terme immédiat à ces agissements, qui ont pour objectif avoué d’empêcher Béatrice Bourges de diffuser son message auprès des députés. Malgré ces intimidations, plusieurs parlementaires sont cependant venus la saluer depuis mardi.

19:41 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.