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vendredi, 28 février 2014

CES OCCIDENTAUX SONT VRAIMENT DES CANCRES !

P1020959.JPGLe Bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

À soutenir, très paradoxalement le « nouveau pouvoir » ukrainien au sein duquel les ultra-nationalistes de SVOBODA ont joué un rôle décisif (1), les représentants qualifiés de l’U-E, cette nouvelle Union Soviétique sans le goulag, n’ont pas vu venir le camarade Poutine niché en embuscade.

Ils le croyaient « scotché » à Sotchi, les yeux rivés sur les médailles engrangées par ses équipes, alors qu’il surveillait en fait étroitement les développements de l’affaire ukrainienne. Ils n’ont pas compris ces diplomates occidentaux bornés, barricadés dans leurs certitudes «droitdl’hommistes », que l’on me pardonne cet affreux mot, que l’ « ethnicisme » et la géopolitique sont plus forts que tout et qu’aucun contrat, aucune promesse de millions d’Euros ne serviront de digue aux ressorts profonds des peuples.

Le départ mouvementé du kleptocrate Ianoukivitch, marionnette détestée du pouvoir russe, ne change rien à la donne. Les russophones de l’Est ukrainien se sentent plus proches de Moscou que de Kiev alors que, par exemple, les Galiciens de l’Ouest ont des atomes crochus avec la Pologne.

Poutine avance ses pions et brandit les armes du chantage : Crimée séparatiste et prix du gaz, sans oublier les droits de douanes sur les exportations ukrainiennes envers la Russie. En lisant une carte, on comprend que la Crimée est indispensable à la grande Fédération. Ce territoire de deux millions d’habitants, rattaché à l’Ukraine soviétique à l’époque de Nikita Kroutchev, jouit déjà d’une certaine autonomie et brandit son drapeau tricolore.

Par petites touches – sauf reprise en main guerrière ce qui paraît invraisemblable – il se  détachera du pouvoir central et Kiev n’y pourra rien. Autonomie, indépendance, rattachement à la Russie qui y possède déjà l’importante base aéronavale de Sébastopol, les bornes d’une nouvelle route sont déjà plantées. Et ce ne serait pas la première fois que dans une histoire très récente, les frontières bougeraient. « L’intangibilité », cette vache sacrée des diplomates de l’ONU, c’est fini ! Qu’on en juge plutôt par les exemples suivants : Ethiopie/Erythrée, Soudan/Sud-Soudan, Serbie/Kosovo, Tchéquie/Slovaquie, Géorgie/Abkhazie et Ossétie du Sud etc…. Autant de précédents que ne manqueront pas d’avancer des peuples en quête de reconnaissance identitaire réelle pour imposer leur existence étatique.

Après  la Crimée, demain l’Ecosse, les Flandres et la Catalogne ? A suivre. En attendant, madame Catherine Ashton et son administration diplomatique bruxelloise auraient bien besoin d’un petit lifting !

Note

(1) Truculent de voir B-H L se pavaner devant les barricades, c’est sa spécialité, à quelques pas d’hommes casqués de Svoboda !

 

NDLR :

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13:33 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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